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DOSSIERDOSSIER
Retour sur les JIB 2013
1312
Les Journées Interna1onales de Biologie 2013 se sont déroulées, au CNIT La Défense, à
Paris, du 13 au 15 novembre 2013.
Ce2e année, en plus de regrouper de mul1ples exposants, des nouveautés ont vu le
jour sur le salon des JIB, comme la Sphère de l’emploi. Tout au long de ces 3 jours, de
nombreux colloques et conférences se sont déroulés, abordant ainsi des théma1ques
diverses et variées.
La FNSIP-BM aux JIB
La FNSIP-BM, comme l’année dernière, était présente pour
représenter les internes en biologie médicale. Elle possédait
un stand dans le Carré des Ins;tu;ons, véritable lieu de ren-
contre et d’échange entre biologistes médicaux. Elle a éga-
lement par;cipé à un débat à propos de l’installa;on des
jeunes biologistes dans le secteur libéral. Nous vous en re-
traçons ici les grandes lignes :
Vendredi 15 Novembre 2013
Ma2n
Les jeunes et futurs biologistes étaient présents à ce col-
loque organisé par le comité scien;fique des JIB. In;tulé «
Exemple d’intégra;on de jeunes biologistes médicaux dans
les SEL », il a vu intervenir des avocats et un expert-comp-
table spécialisés en biologie médicale, trois jeunes biolo-
gistes médicaux et la FNSIP-BM.
Les avocats du cabinet Girault Chevalier Henaine Associés
ont introduit le débat. Après une présenta;on du paysage
de la biologie médicale française (biologistes libéraux/finan-
ciers ; mode d’exploita;on etc), ils ont comparé différents
modes d’exercice professionnel (salarié ou TNS). Puis, ils ont
passé au peigne fin les différentes formes juridiques d’ex-
ploita;on, en insistant sur les SPFPL, sujet d’actualité, ainsi
que les règles de déten;on du capital des SEL de laboratoire
de biologie médicale. Pour les absents, retrouvez les avocats
du cabinet Girault & Associés lors du Tour de France de la
Biologie médicale de la FNSIP-BM.
Philippe Taboulet, expert-comptable spécialiste de la Bio-
logie Médicale nous a ensuite expliqué l’intérêt qu’il y a à
devenir associé pour les jeunes biologistes ayant fait le choix
du secteur libéral. Le financement est un obstacle contre le-
quel nous ne sommes pas bien préparés, et certaines clés
et règles sont à connaître.
Quel intérêt a devenir associé ?
- S’impliquer et se mo;ver davantage dans ses fonc;ons :
votre projet professionnel
- Profiter du levier de l’ende<ement pour acquérir des
parts et se cons;tuer un patrimoine :
le rendement de la biologie après IS est encore proche
de 10% du CA (chiffre d’affaires), montant à comparer
au coût de l’emprunt : de l’ordre de 3 %.
- Accéder à un revenu supérieur
- Sécuriser sa posi;on professionnelle au sein de la
collec;vité des biologistes
- Des départs en retraite inévitables dans toutes les SEL
et donc de nouvelles opportunités avec le temps
- Mais sans naïveté sur votre prix d’entrée et votre % au
capital
Dans l’idéal, la situa2on se résume ainsi :
• Une SEL avec une rentabilité brute minimale de 30-32 %
sur le C.A. (avant rémunéra;on des biologistes associés).
Il faut donc bien étudier la cible : rentabilité ? Emprunts ?
Inves;ssements ?
• Une holding pour porter l’emprunt et limiter la
fiscalisa;on du revenu avec des dividendes de SEL qui
approchent la charge de l’emprunt ;
• Un calendrier annuel qui fait coïncider dividendes et
annuité de l’emprunt ;
• Une rémunéra;on de gérance qui excède les besoins
privés : donc une soupape de revenus familiaux pour
couvrir le risque du dividende : faire ses calculs privés ;
• Un disponible du financement : (rémunéra;on du travail
ne<e de co;sa;ons sociales + dividende) – (IR + prélève-
ments sociaux et fiscaux + contraintes de vie) = annuité
d’emprunt ;
• Un calcul à l’envers sur le prix acceptable de cession.
L’applica;on de ces principes de prudence montre en pra-
;que qu’au delà de 100 à 105 % du prix d’achat du C.A., le
financement devient probléma2que.
Les cédants ne seront pas toujours d’accord. Mais les plus
jeunes disposent d’un avantage sur les plus anciens : ils peu-
vent a<endre... La contrainte de l’agrément, la liquidité du
capital professionnel, influent directement pour les ven-
deurs sur leur calendrier et la faisabilité de leur cession, en
d’autres termes sur leur « bon de sor;e ».
Trois jeunes biologistes de différentes régions françaises et
de différentes expériences sont ensuite intervenus. Deux
d’entre eux sont déjà entrés au capital de leur structure et
le troisième doit normalement bientôt y être intégré aussi.
Successivement, ils nous ont fait part de leur parcours. L’un
d’entre eux nous a par exemple détaillé sa première expé-
rience soldée par un échec, et la façon dont il a pu rebondir
et s’épanouir dans une autre structure.
Tous ont souligné l’importance de bien lire son contrat et
de se faire aider par des avocats spécialisés pour ne pas en
accepter tous les items si certains ne nous conviennent pas.
Si un accès au capital vous a été promis lors de votre em-
bauche, il faut que les termes de cet accès (quand, quel
pourcentage etc) soient explicitement notés dans votre
contrat.
La FNSIP-BM a ensuite présenté les résultats de son en-
quête menée au mois de septembre, auprès de ses adhé-
rents, afin de me<re en lumière les conséquences de la loi
portant réforme de la biologie médicale du 30 mai 2013 sur
l’orienta;on professionnelle des internes et leur vision de
l’avenir.
Ce<e enquête est une parfaite représenta;on des internes
en biologie médicale de France et réunit le témoignage de
300 d’entre eux ; il s’agit donc là de la plus grande enquête
jamais menée auprès des internes en biologie médicale.
Concernant les chiffres les plus marquants :
- Pour 56 % des internes, la loi portant réforme de la bio-
logie médicale a modifié la vision de leur avenir profes-
sionnel (contrats TNS ultraminoritaire non encadrés et de
la financiarisa;on de la profession insuffisamment stoppée) ;
- La nouvelle loi est à l’origine d’un changement d’orienta-
;on professionnelle pour 21 % des internes. Concernant les
internes envisageant une carrière dans le secteur libéral
avant la réforme, ils sont 17 % à envisager maintenant une
carrière hospitalière.
La loi portant réforme de la biologie médicale est-elle à
67 %
17 %
12 %
4 %
Oui H>L Oui L>H Non Sans avis
Facteurs déclenchants de l'abandon du souhait de
carrière dans le secteur libéral (51 internes)
6
16
37
24
36
5
e dans le sectarrièrc
s déclenchaneuractF
ernes)tal (51 ineur libére dans le sect
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ernes)
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16
36
24
37
16
6
5
- Mode d’exercice privilégié : alternance entre laboratoire de proximité et plateau technique.
DOSSIER
14
A la fin de ces présenta;ons, de nombreux échanges enri-
chissants ont eu lieu entre les différentes généra;ons de
biologistes médicaux, notamment au sujet du choix du
D.E.S. de Biologie médicale (les biologistes du secteur libéral
souhaitent que les futurs biologistes médicaux gardent une
certaine polyvalence au cours de leur cursus, l’hyperspécia-
lisa;on n’étant pas forcément recherchée dans ce secteur)
et du mode d’exercice (l’alternance entre les centres peri-
analy;ques et les plateaux techniques devient le mode
d’exercice majoritaire).
Internes et jeunes biologistes, soucieux d’avoir un regard
informé sur leur avenir et biologistes exerçants venus trou-
ver des éléments pour a=rer les jeunes dans leur structure
et les faire rentrer au capital de leur groupement étaient
présents. Au total, le colloque a a=ré 76 personnes et s’est
donc hissé à la deuxième marche du podium des colloques
les plus suivis (sur 8), à seulement 3 congressistes près du
colloque le plus suivi. Suite au ques;onnaire de sa;sfac;on,
nous avons appris que 80% des congressistes ayant assisté
au colloque ont été « hypersa;sfaits ».
Après-midi
Le vendredi après-midi, Madame la Ministre Marisol Touraine
nous a fait l’honneur de sa présence.
Elle est intervenue sur la probléma;que de l’avenir de la
biologie médicale et l’importance de fournir aux pa;ents
une biologie médicale efficiente, de proximité et de qualité.
S’en est suivie une table ronde regroupant l’ensemble des re-
présenta;ons syndicales représenta;ves sur la probléma;que
de la médicalisa;on de la profession plébiscitée par Madame
la Ministre de la Santé (la FNSIP-BM (Clémen;ne Nesme), le
SJBM (Thomas Nenninger), le SNBH (Françoise Co<y), la
FNSPBHU (Jean-Gérard Gobert) et le SDB (Jean Benoît). Le
débat était très intéressant : la profession est unanime, la
médicalisa2on est l’avenir de notre profession et la jeune
généra2on
est prête à relever le défi !
Rendez-vous aux JIB 2014 !
Nous vous rappelons que l’inscrip;on aux JIB est gratuite
pour les internes. Comme vous avez pu le découvrir dans
les lignes précédentes, les JIB sont propices aux dialogues
et débats avec nos pairs sur bons nombres de sujets concer-
nant notre future profession, ceci étant par;culièrement
enrichissant et apprécié des internes présents.
L’année prochaine, les JIB se dérouleront au CNIT, Paris, du
8 au 10 octobre 2014. L’Allemagne sera le pays à l’honneur :
des échanges passionnants sont donc annoncés.
Save the date !
C.N.
Nos conseillers sont à votre écoute
pour tous vos besoins de financement.
Appel gratuit depuis un poste fixe
Vous pourrez découvrir toute notre
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DOSSIER DOSSIER
1716
Rapport d’une mission
humanitaire à Haïti Port
au Prince
Suite au terrible séisme qui a dévasté le 12 janvier 2010 Port
au Prince et ses alentours, l’associa;on Espoir Santé a conçu
un projet organisé et durable consistant en la construc;on
d’une structure de soins sous forme de modules, résistante
aux cyclones et aux tremblements de terre et autonome à
moyen terme en énergie par la pose de panneaux solaires.
Ces modules ont été aménagés et équipés sur place sur un
terrain sécurisé de 1000 m2
au Centre de Port au Prince sur
la propriété de la Congréga;on des Sœurs St Joseph de
Cluny.
Dans ce contexte, notre mission a été de me<re en place le
matériel expédié et de former le personnel du laboratoire,
notamment à l’automate d’hématologie Micros 60, mais
aussi sur des techniques de base telle que la numéra;on de
formule sanguine, la recherche de paludisme, ou les copro-
cultures parasitaires.
Présenta2on du centre de soins la providence
Le Centre de Soin (CDS) a été construit sur le domaine de la
Maison Provinciale de la Congréga;on des Sœurs Saint Jo-
seph de Cluny au 139 avenue John Brown à Port-Au-Prince,
grâce à un projet ini;é par l’associa;on Espoir Santé dont
le siège est à Pointe-À-Pitre, Guadeloupe. Le projet consiste
en la reconstruc;on d’un dispensaire qui a été endommagé
par le séisme de janvier 2010. Le centre comporte 12 mo-
dules : Accueil, Pharmacie, Consulta;ons, Infirmerie-Ur-
gences, Hospitalisa;on de jour, Laboratoire, Cabinet
dentaire, Cabinet d’ophtalmologie, Atelier d’Orthoprothèse,
Radiologie, Cuisine Buanderie, Local technique, Local visiteurs.
Le Centre est construit en face du quar;er Saint-Antoine qui
est une zone très pauvre de Port-au-Prince. La communauté
semble bien accueillir ce centre.
Camille Piffaut, alors interne en Biologie Médicale en sep1ème semestre aux Hos­
pices Civils de Lyon et Florence-Hélène TRAN, technicienne de recherche CNRS
Dynamique Microbienne et Transmission Virale, UMR CNRS 5557 Ecologie Micro­
bienne à Lyon ont réalisé du 18 au 25 avril 2012 une mission humanitaire en Haï1.
Figure 1 : Le Centre de Santé La Providence
Le but de ce projet est de proposer un service de soins
même aux plus démunis, en perme<ant une prise en charge
pour 100 gourdes haï;ennes (équivalent à 2 USD) quels que
soient les soins réalisés, et d’offrir une structure où tous les
soins sont réalisés au même endroit. La par;cipa;on finan-
cière des Haï;ens est importante car de ce<e façon ils par-
;cipent à la prise en charge de leur santé, et n’ont pas le
sen;ment d’être assisté.
Chaque module du CDS est équipé d’un ordinateur, qui doit
être relié à un réseau informa;que propre au CDS, permet-
tant la mise en place d’un dossier pa;ent, où sont retrans-
crits le dossier médical, les soins réalisés, les résultats de
laboratoire, etc...
La propriété des Sœurs Saint-Joseph de Cluny est une en-
ceinte protégée par trois gardes armés jour et nuit, dans la-
quelle il y a trois écoles de jeunes filles et deux maisons, la
maison Provinciale et la maison des « Sœurs Aînées », où
nous avons logé. Sœur Chris;ane est en charge de la
Congréga;on, qu’elle gère d’une main de maître.
Carnet de voyage
Mercredi 18 avril
Nous arrivons à l’aéroport le soir. Accueil chaleureux par les
Sœurs de la Congréga;on Saint Joseph de Cluny.
Jeudi 19 avril
Découverte du laboratoire. Déballage du matériel et net-
toyage du laboratoire qui très poussiéreux. Nous rencon-
trons notre laboran;ne, Islande qui travaillait au dispensaire
de La Providence tenue par les Sœurs, jusqu’à sa destruc-
;on par le séisme de janvier 2010. En discutant avec
Islande, le dispensaire réalisait un grand nombre d’analyses :
hémogramme par comptage manuel, glycémie et cholesté-
rol sur un spectrophotomètre, coproculture parasitaire,
dépistage du paludisme... Visite à l’ancien dispensaire avec
Sœur Marie pour récupérer le matériel qui n’avait pas été
endommagé lors du séisme: lames, pipe<es pasteur, agita-
teur, spectrophotomètre, microscope, tabouret, centrifu-
geuse à micro-hématocrite. De retour au laboratoire, nous
avons testé les deux microscopes du dispensaire qui fonc-
;onnent bien, avec des objec;fs de bonne qualité.
Islande a une grande connaissance du microscope et est à
l’aise avec la lecture de lame d’hématologie, de paludisme,
de colora;on de gram et de coprologie parasitaire.
Suite à une panne de courant, l’installa;on du Micros 60 est
reportée.
Figure 2 : Laboratoire vue extérieure
Figure 3 : Laboratoire installé
DOSSIER
18
DOSSIER
19
Vendredi 20 avril
Répara;on du groupe électrogène qui était en panne sèche
d’essence. Comme l’intégralité des commandes de réac;fs
n’était pas arrivée, début d’une « course poursuite » des
produits dans Port au Prince : produits réfrigérés chez Hos-
pital Medical and Supplies, produits Prophalab qui avaient
été livrés à l’école Sainte Rose au lieu de la Congréga;on,
etc... puis rangement des produits. Nous pouvons me<re
en marche le Micros 60 : contrôles OK, répétabilité parfaite,
calibra;on en cours quand panne de courant ! Le généra-
teur est encore tombé en panne sèche d’essence du fait de
sa grande consomma;on.
Samedi 21 avril
Nouvelle interven;on du technicien sur le groupe électro-
gène. Islande est venue se former sur le Micros 60 : elle veut
tout connaître car elle a bien conscience qu’elle devra se
débrouiller seule à notre départ. Descrip;on de l’appareil,
explica;on du principe, mise en marche, passage des
contrôles... Pour ne pas l’assommer d’informa;ons sur le
Micros 60, nous décidons l’après-midi de la former sur les
kits unitaires du laboratoire : sérologie VIH, Hépa;te B et C,
VDRL, dosage de la CRP en agglu;na;on sur microplaque,
test de grossesse urinaire, bandele<e urinaire UniS;ck. Is-
lande est très intéressée, et prend en main facilement les
techniques, car elle avait l’habitude de les réaliser dans son
laboratoire au dispensaire. Présenta;on et prise en main
des pipe<es automa;ques.
Dimanche 22 avril
Journée off avec Benjamin Hedde, un missionnaire de l’as-
socia;on FIDESCO, ingénieur et responsable du chan;er de
construc;on du Centre. Nous visitons Péthionville et Tho-
massin puis assistons à une messe en Créole (église pleine
à craquer, tout le monde se pousse pour faire de la place et
chante ! Le prêche du prêtre est très, très long...).
Lundi 23 avril
Mise en place du Micros 60 avec Islande : maintenance jour-
nalière, sensibilisa;on aux passage des calibra;ons et des
contrôles. Même après plusieurs cycles de rinçage appro-
fondi, vérifica;on des tubulures et calibra;on, les contrôles
sortent mauvais pour l’hémoglobine qui est sous-es;mée
de 20g/L sur les niveaux bas, normal et haut : problème de
réac;f de lyse ou usure de la lampe du spectrophotomètre ?
Le problème ne vient vraisemblablement pas des contrôles
puisque l’on a testé nos sangs pour lesquels l’hémoglobine
était également sous-es;mée. Tous les autres paramètres
sont correctement dosés. On décide d’a<endre l’arrivée du
Dr Thierry Caussé de l’associa;on Espoir Santé pour tester
un autre lot de réac;f qu’il doit amener de Guadeloupe.
Nous nous interrogeons sur la viabilité à long terme de la
mise en place de tels automates dans des pays qui n’ont pas
de représenta;vité du fournisseur au niveau local : il ne sera
pas possible de déplacer un technicien en cas de panne.
Mardi 24 avril
Nous décidons de traduire le manuel d’u;lisa;on du spec-
trophot omètre Biotechnica BT224 donné par BSF, bien que
la mise en route de l’automate n’était pas prévue ini;ale-
ment. En effet, nous n’avons découvert qu’à notre arrivée
le niveau de forma;on d’Islande, qui avait l’habitude de tra-
vailler avec un spectrophotomètre. Ainsi, elle pourra éven-
tuellement monter des techniques après notre départ,
comme le cholestérol que toutes les Sœurs de la commu-
nauté aimeraient avoir pour pouvoir être testées ! Objet
d’une prochaine mission ?
Figure 4 : Forma5on d'Islande à la lecture de lame
Recherche de la panne pour le Micros 60 : il s’agit bien du
spectrophotomètre. Contact avec un fournisseur guadelou-
péen Bioteam sur Pointe-À-Pitre pour envoyer la pièce en
urgence via un pilote d’AirFrance pour la répara;on avant
notre départ. Forma;on sur le calibrage des pipe<es. Pré-
para;on des solu;ons pour le test de falciforma;on.
Echanges avec Sœur Marie qui sera responsable de la ges-
;on du stock de réac;fs au sein du centre. Prépara;on du
réac;f de Ritchie pour la concentra;on des selles, essai avec
de la boue (c’est pas cher et il y en a partout!). Nous voyons
ensemble les critères de relecture de lame pour le Micros
60 : thrombopénie, alarmes, érythroblastes... mais aussi la
physiopathologie des anémies régénéra;ves et arégénéra-
;ves. Islande semble très enthousiaste pour les forma;ons
« physiopathologie ». La forma;on est théorique et pra-
;que par la lecture de lames.
Encore un policier tué. Orages et pluies tropicales très im-
portants, les enfants ont eu les pieds dans l’eau à l ‘école.
Mercredi 25 avril
Nous déménageons les meubles pour monter une paillasse
supplémentaire puis nous con;nuons les forma;ons : Fa-
miliarisa;on avec le dosage du chlore ac;f pour savoir
quelle quan;té de chlore rajouter chaque jour dans le blad-
der. Sensibilisa;on aux dilu;ons en cascade pour le dosage
semi-quan;ta;f de la CRP. Forma;on sur le portoir à VS.
Nous essayons aussi la colora;on MGG, il y a pleins de sa-
letés dans un premier temps car nous avions u;lisé l’eau du
robinet : nouvel essai avec rinçage par de l’eau obtenue par
osmose inverse : OK. Rédac;on d’un protocole simplifié
pour la calibra;on des pipe<es automa;ques. Rencontre
avec la directrice générale de HospitalMedical and Supplies,
qui sera le principal fournisseur du Centre.
Inaugura;on du centre avec toute la communauté des
Sœurs, l’équipe médicale et les ouvriers, bénédic;on par le
prêtre et discours de Sœur Chris;ane et des Caussé.
Forma;on à la lecture au microscope : ED bactériologie, my-
cologie, satelli;sme plaque<aire, agrégats plaque<aire...
Pendant ce temps, un camion est renversé dans l’allée à
cause des pluies torren;elles et des coulées de boue, 9
morts sont retrouvés.
Figure 5 : Bénédic5on du centre le 25 avril 2012
Jeudi 26 avril
Nous visitons l’école le ma;n (prière, levée du drapeau).
Puis remise au travail pour notre avant-dernier jour : essai
pra;que de détermina;on de la quan;té nécessaire d’hy-
pochlorite de calcium pour le bladder de 10000L d’eau
(alors, si j’ai une masse molaire de 142g/mol, que je veux
une concentra;on de 0,7mg/L de chlore ac;f... chimie ?).
Forma;on sur la technique de TPHA, avec une nécessité de
faire un cours sur les dilu;ons. Forma;on sur la sérologie.
Impression des premiers « bons de demande d’examen» du
laboratoire.
Nous finissons la traduc;on de la no;ce du spectrophoto-
mètre Biotecnica !
Cours pra;que par la lecture de lame de sang : myélémie,
érythroblastes, anomalies érythrocytaires dans les thalas-
sémies et la drépanocytose...
Vendredi 27 avril
Ma;née off avec achat d’ar;sanat local « chez Gisèle » : une
razzia !
Forma;on d’Islande sur le contrôle du taux de chlore dans
l’eau, la technique de VDRL par flocula;on sur lame qui est
une technique fas;dieuse et de lecture difficile. Nous avons
contacté le fournisseur local pour remplacer ce kit par le kit
RPR, agglu;na;on sur par;cule de charbon, de lecture
beaucoup plus simple. Lecture de lame : microfilaire et pa-
ludisme.
Malgré tous nos efforts, la dernière paillasse n’aura toujours
pas été montée, malgré nos nombreuses relances aux ou-
vriers : il manque les vis !
Nous partons le samedi 28 avril et ratons de peu l’ouverture
du CDS programmée au lundi 30 avril. Nous a<endons les
photos !
Conclusion
Ce<e mission aura été une formidable aventure humaine
et a été très réussie avec la réalisa;on de tous les objec;fs
fixés. Le centre de soins « La Providence », grâce au travail
colossal de l’associa;on Espoir Santé, accueille actuellement
1200 pa;ents/mois. Nous espérons que ce récit suscitera
l’envie chez certains internes de par;r en mission pour aider
et développer pour ne plus assister !
C.P. et F-H.T.
Biologie sans fron5ère est une associa5on à but non lucra5f créée en
1992 par des internes lyonnais pour le développement, par l’améliora-
5on de la santé grâce à la biologie médicale. Plus d’informa5ons sur
www.bsf.asso.fr
Le CDS a besoin de dons pour con5nuer à exister :
espoirsantecaraibes@yahoo.fr
CURSUS
La qualifica2on de l’internat en
pharmacie hospitalière :
une démarche en cours
en France et au Québec
Aurélie Guérin interne en pharmacie, Université Paris
Sud XI, Paris, France et Jean-François Bussières chef de
département de pharmacie et de l’Unité de recherche
en pra1que pharmaceu1que, CHU Sainte­Jus1ne,
Montréal, Qc, Canada professeur 1tulaire de clinique,
Faculté de pharmacie, Université de Montréal.
20
Les exigences de la prise en charge spécialisée en établisse-
ments de santé nécessitent des professionnels formés et
compétents pour assurer la qualité et la sécurité des soins
aux pa;ents. En pharmacie, l’exercice en établissement de
santé cons;tue une véritable spécificité, compte tenu de la
complexité du cadre législa;f et norma;f, du circuit du mé-
dicament, de la pharmacothérapie u;lisée, des soins phar-
maceu;ques spécialisés et aigus prodigués aux pa;ents
hospitalisés ou ambulatoires.
Si la complexité de la pra;que hospitalière est largement
reconnue par les pairs, la forma;on des pharmaciens hos-
pitaliers ne fait pas encore l’objet d’une reconnaissance par-
;culière par les ordres professionnels de plusieurs pays. En
outre, des pharmaciens n’ayant pas complété de forma;on
spécifique pour exercer en milieu hospitalier sont malgré
tout embauchés par certains établissements, compte tenu
des besoins des établissements, des ressources financières
et humaines disponibles. En France, des démarches sont ac-
tuellement en cours afin de qualifier à l’échelle na;onale
la forma;on requise pour exercer en établissement de santé
et d’exiger la réussite du Diplôme d’Études Spécialisées
(DES) de Pharmacie pour exercer dans les pharmacies à
usage intérieur des établissements publics et privés, de
santé et médico-sociaux. Des démarches similaires sont
aussi en cours au Québec, Canada.
Actuellement en stage au département de pharmacie et à
l’Unité de recherche en pra;que pharmaceu;que au CHU
Sainte-Jus;ne, Montréal, Qc, nous nous sommes intéressés
à cet enjeu et nous proposons un bref état des lieux de ces
démarches afin d’alimenter nos réflexions et discussions.
Ainsi nous vous invitons à consulter l’ar;cle complet à
h<p://indicible.ca/urpp/20140116_QUALIFICATION_Ar;-
cle.pdf et notre blogue à h<p://wp.me/p1oLsU-gK
A.G.
1er laboratoire pharmaceutique français indépendant
20 000 collaborateurs
Près de 3 000 chercheurs y préparent
les médicaments du futur
25 % du chiffre d’affaires sont consacrés
à la recherche et au développement
63 projets de molécules sont actuellement
en développement
Une présence sur les 5 continents, dans 140 pays
90 % des médicaments Servier
sont consommés à l’international
Unchiffred’affairesde3,9milliardsd’eurospour2011
Intégrant toutes les étapes de la vie du médicament, nous sommes à même
de proposer des opportunités, que ce soit en recherche, développement préclinique
ou clinique, affaires réglementaires, production, assurance qualité ou encore
marketing France ou International.
Sivousavezlesensdel’engagement,del’enthousiasme,l’envied’allerdel’avant…
parlons ensemble de votre projet !
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www.servier-campus.fr
destiné aux étudiants et jeunes diplômés ou bien contacter
Mario Squélard, mail.drh.campus@fr.netgrs.com
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Servier croit en votre talent
CURSUSCURSUS
Une discipline peu connue en
biologie médicale :
Stéphanie Castagnet, jeune biologiste médical, nous fait part de son expérience et de son intérêt pour son travail dans le laboratoire HLA de Nantes.
2322
Après des études de pharmacie à Paris
V, j’ai effectué mon 1er
niveau d’inter-
nat en biologie médicale à Tours, où
j’avais par;culièrement apprécié mon
stage de biochimie, orienté recherche,
l’hématologie avec le contact avec les
pa;ents, et l’immunologie. Pour mon
avenir je savais que je souhaitais rester
en milieu hospitalier. Au cours d’une
garde j’ai fait la connaissance d’un réa-
nimateur qui m’a expliqué qu’en im-
munohématologie il y avait une
pénurie de biologistes, notamment
dans les laboratoires HLA. Tout d’un
coup tout s’est éclairci : ce<e discipline
transversale compa;ble avec mes dis-
ciplines favorites m’offrait un avenir
quasiment assuré. Sans hésiter, j’ai dé-
cidé de suivre une maque<e spéciali-
sée immunologie.
J’ai pris contact avec le chef de service
du laboratoire HLA de Nantes (EFS), le
Dr Anne Cesbron, qui a fait les dé-
marches pour ouvrir le poste au sein
de son laboratoire. J’y ai passé ma 3è
année : je me suis rapidement intégrée
à l’équipe, très dynamique, rigoureuse
et solidaire malgré la pression et la ca-
dence de travail. A leurs côtés, je me
suis formée à plusieurs techniques, et
parallèlement je me suis formée à la
valida;on biologique. J’ai commencé
peu à peu à par;ciper aux staffs du
service de néphrologie, j’ai été sollici-
tée pour par;ciper à quelques études
ce qui m’a permis peu à peu d’étoffer
mes connaissances et de prendre
confiance.
Pour m’ouvrir les postes en CHU, j’ai
décidé de faire un master 2 recherche
en immunologie : ayant eu la chance
de bénéficier de l’année recherche, j’ai
pris une année de disponibilité. Après
2 mois de cours à Paris, je suis revenue
à Nantes pour intégrer l’équipe de
Sophie Brouard de l’unité Inserm 1064,
qui travaille sur les lymphocytes B en
transplanta;on et sur la tolérance opé-
ra;onnelle. Mon sujet de master 2
l’immunohématologie
et le typage HLA
24
CURSUS
était d’étudier l’impact d’une modifica;on par;culière de
la chaine glycosylée des an;corps sur leur ac;on. Ce<e
année d’ini;a;on à la recherche m’a permis notamment de
réaliser une communica;on orale dans un congrès français
spécialisé en transplanta;on, et de faire plus ample connais-
sance de l’équipe des néphrologues.
Au cours de mon master 2, pensant au post internat, j’ai
commencé à prospecter dans le réseau des laboratoires HLA
en France : je me suis rendue compte que les opportunités
dans le domaine étaient nombreuses. Au même moment
j’ai appris qu’un poste s’était libéré dans le laboratoire HLA
de Nantes : à mes yeux c’était une chance inespérée de tra-
vailler dans le laboratoire qui avait commencé à me former,
et c’est naturellement que j’ai postulé.
Après mon master 2 il me restait ma dernière année d’in-
ternat à effectuer : d’abord 6 mois au laboratoire d’immu-
nologie du CHU, puis retour au laboratoire HLA.
En octobre je passais ma thèse, et en novembre je prenais
mes fonc;ons de biologiste, plus mo;vée que jamais. La
transi;on s’est bien passée.
Actuellement je complète ma forma;on auprès des techni-
ciennes et des biologistes, en congrès, et parallèlement je
reste en contact avec l’équipe Inserm qui poursuit les tra-
vaux entamés en master 2. Au quo;dien je par;cipe à la
valida;on biologique : typages des pa;ents en a<ente de
greffe de rein/pancréas/cœur/poumon, recherche d’an;-
corps an; HLA par plusieurs techniques, tests ul;mes avant
la greffe (cross match), conseil biologique, veille bibliogra-
phique, réunions scien;fiques, staff prégreffe en hémato-
logie et néphrologie. Je par;cipe aux mises aux points
techniques en impliquant les techniciennes, je prends le
temps de discuter avec elles quand je rends un résultat dif-
férent du leur, etc … Prochaine étape : la forma;on aux as-
treintes. Par ailleurs, je m’ini;e à la qualité, à la ges;on du
laboratoire.
J’espère réussir à partager mon enthousiasme avec les au-
tres internes, faire connaitre ce<e discipline peu connue,
car c’est vraiment un mé;er qui permet à la fois d’être en
lien étroit avec les cliniciens et en même temps de mener
des ac;vités de recherche, car il y a encore beaucoup d’in-
connues dans le domaine de la transplanta;on d’organe et
la greffe de cellules couches.
S.C.
25
PRATIQUE
Labtestonline, informa2on
aux pa2ents et mémo pour les
biologistes
Le « taux » de cholestérol, l’INR, le PSA, les GT, globules blancs, globules rouges… Si les examens de biologie médicale
sont très nombreux, la liste de ceux compréhensibles par le pa1ent est courte. Lorsque le pa1ent n’a pas bénéficié d’une
interpréta1on dans le cabinet médical ou le laboratoire d’analyses médicales, il se retrouve donc fort dépourvu.
Plutôt que de se tourner vers les innom-
brables forums qui fleurissent sur inter-
net, notre pa;ent doit pouvoir bénéficier
d’une informa;on fiable, gratuite, et ré-
gulièrement mise à jour. C’est l’objec;f du
site LabtestOnline (www.labtestonline.fr).
Concept américain de l’Associa;on Amé-
ricaine de Chimie Clinique (AACC), le site
est traduit en français par la Société Fran-
çaise de Biologie Clinique (SFBC), vérita-
ble société savante regroupant tous les
biologistes médicaux francophones, quel
que soit leur mode d’exercice (libéral,
hospitalier, hospitalo-universitaire).
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Retour sur les jib 2013

  • 1. DOSSIERDOSSIER Retour sur les JIB 2013 1312 Les Journées Interna1onales de Biologie 2013 se sont déroulées, au CNIT La Défense, à Paris, du 13 au 15 novembre 2013. Ce2e année, en plus de regrouper de mul1ples exposants, des nouveautés ont vu le jour sur le salon des JIB, comme la Sphère de l’emploi. Tout au long de ces 3 jours, de nombreux colloques et conférences se sont déroulés, abordant ainsi des théma1ques diverses et variées. La FNSIP-BM aux JIB La FNSIP-BM, comme l’année dernière, était présente pour représenter les internes en biologie médicale. Elle possédait un stand dans le Carré des Ins;tu;ons, véritable lieu de ren- contre et d’échange entre biologistes médicaux. Elle a éga- lement par;cipé à un débat à propos de l’installa;on des jeunes biologistes dans le secteur libéral. Nous vous en re- traçons ici les grandes lignes : Vendredi 15 Novembre 2013 Ma2n Les jeunes et futurs biologistes étaient présents à ce col- loque organisé par le comité scien;fique des JIB. In;tulé « Exemple d’intégra;on de jeunes biologistes médicaux dans les SEL », il a vu intervenir des avocats et un expert-comp- table spécialisés en biologie médicale, trois jeunes biolo- gistes médicaux et la FNSIP-BM. Les avocats du cabinet Girault Chevalier Henaine Associés ont introduit le débat. Après une présenta;on du paysage de la biologie médicale française (biologistes libéraux/finan- ciers ; mode d’exploita;on etc), ils ont comparé différents modes d’exercice professionnel (salarié ou TNS). Puis, ils ont passé au peigne fin les différentes formes juridiques d’ex- ploita;on, en insistant sur les SPFPL, sujet d’actualité, ainsi que les règles de déten;on du capital des SEL de laboratoire de biologie médicale. Pour les absents, retrouvez les avocats du cabinet Girault & Associés lors du Tour de France de la Biologie médicale de la FNSIP-BM. Philippe Taboulet, expert-comptable spécialiste de la Bio- logie Médicale nous a ensuite expliqué l’intérêt qu’il y a à devenir associé pour les jeunes biologistes ayant fait le choix du secteur libéral. Le financement est un obstacle contre le- quel nous ne sommes pas bien préparés, et certaines clés et règles sont à connaître. Quel intérêt a devenir associé ? - S’impliquer et se mo;ver davantage dans ses fonc;ons : votre projet professionnel - Profiter du levier de l’ende<ement pour acquérir des parts et se cons;tuer un patrimoine : le rendement de la biologie après IS est encore proche de 10% du CA (chiffre d’affaires), montant à comparer au coût de l’emprunt : de l’ordre de 3 %. - Accéder à un revenu supérieur - Sécuriser sa posi;on professionnelle au sein de la collec;vité des biologistes - Des départs en retraite inévitables dans toutes les SEL et donc de nouvelles opportunités avec le temps - Mais sans naïveté sur votre prix d’entrée et votre % au capital Dans l’idéal, la situa2on se résume ainsi : • Une SEL avec une rentabilité brute minimale de 30-32 % sur le C.A. (avant rémunéra;on des biologistes associés). Il faut donc bien étudier la cible : rentabilité ? Emprunts ? Inves;ssements ? • Une holding pour porter l’emprunt et limiter la fiscalisa;on du revenu avec des dividendes de SEL qui approchent la charge de l’emprunt ; • Un calendrier annuel qui fait coïncider dividendes et annuité de l’emprunt ; • Une rémunéra;on de gérance qui excède les besoins privés : donc une soupape de revenus familiaux pour couvrir le risque du dividende : faire ses calculs privés ; • Un disponible du financement : (rémunéra;on du travail ne<e de co;sa;ons sociales + dividende) – (IR + prélève- ments sociaux et fiscaux + contraintes de vie) = annuité d’emprunt ; • Un calcul à l’envers sur le prix acceptable de cession. L’applica;on de ces principes de prudence montre en pra- ;que qu’au delà de 100 à 105 % du prix d’achat du C.A., le financement devient probléma2que. Les cédants ne seront pas toujours d’accord. Mais les plus jeunes disposent d’un avantage sur les plus anciens : ils peu- vent a<endre... La contrainte de l’agrément, la liquidité du capital professionnel, influent directement pour les ven- deurs sur leur calendrier et la faisabilité de leur cession, en d’autres termes sur leur « bon de sor;e ». Trois jeunes biologistes de différentes régions françaises et de différentes expériences sont ensuite intervenus. Deux d’entre eux sont déjà entrés au capital de leur structure et le troisième doit normalement bientôt y être intégré aussi. Successivement, ils nous ont fait part de leur parcours. L’un d’entre eux nous a par exemple détaillé sa première expé- rience soldée par un échec, et la façon dont il a pu rebondir et s’épanouir dans une autre structure. Tous ont souligné l’importance de bien lire son contrat et de se faire aider par des avocats spécialisés pour ne pas en accepter tous les items si certains ne nous conviennent pas. Si un accès au capital vous a été promis lors de votre em- bauche, il faut que les termes de cet accès (quand, quel pourcentage etc) soient explicitement notés dans votre contrat. La FNSIP-BM a ensuite présenté les résultats de son en- quête menée au mois de septembre, auprès de ses adhé- rents, afin de me<re en lumière les conséquences de la loi portant réforme de la biologie médicale du 30 mai 2013 sur l’orienta;on professionnelle des internes et leur vision de l’avenir. Ce<e enquête est une parfaite représenta;on des internes en biologie médicale de France et réunit le témoignage de 300 d’entre eux ; il s’agit donc là de la plus grande enquête jamais menée auprès des internes en biologie médicale. Concernant les chiffres les plus marquants : - Pour 56 % des internes, la loi portant réforme de la bio- logie médicale a modifié la vision de leur avenir profes- sionnel (contrats TNS ultraminoritaire non encadrés et de la financiarisa;on de la profession insuffisamment stoppée) ; - La nouvelle loi est à l’origine d’un changement d’orienta- ;on professionnelle pour 21 % des internes. Concernant les internes envisageant une carrière dans le secteur libéral avant la réforme, ils sont 17 % à envisager maintenant une carrière hospitalière. La loi portant réforme de la biologie médicale est-elle à 67 % 17 % 12 % 4 % Oui H>L Oui L>H Non Sans avis Facteurs déclenchants de l'abandon du souhait de carrière dans le secteur libéral (51 internes) 6 16 37 24 36 5 e dans le sectarrièrc s déclenchaneuractF ernes)tal (51 ineur libére dans le sect ts de l'abandon du souhait des déclenchan ernes) ts de l'abandon du souhait de 16 36 24 37 16 6 5 - Mode d’exercice privilégié : alternance entre laboratoire de proximité et plateau technique.
  • 2. DOSSIER 14 A la fin de ces présenta;ons, de nombreux échanges enri- chissants ont eu lieu entre les différentes généra;ons de biologistes médicaux, notamment au sujet du choix du D.E.S. de Biologie médicale (les biologistes du secteur libéral souhaitent que les futurs biologistes médicaux gardent une certaine polyvalence au cours de leur cursus, l’hyperspécia- lisa;on n’étant pas forcément recherchée dans ce secteur) et du mode d’exercice (l’alternance entre les centres peri- analy;ques et les plateaux techniques devient le mode d’exercice majoritaire). Internes et jeunes biologistes, soucieux d’avoir un regard informé sur leur avenir et biologistes exerçants venus trou- ver des éléments pour a=rer les jeunes dans leur structure et les faire rentrer au capital de leur groupement étaient présents. Au total, le colloque a a=ré 76 personnes et s’est donc hissé à la deuxième marche du podium des colloques les plus suivis (sur 8), à seulement 3 congressistes près du colloque le plus suivi. Suite au ques;onnaire de sa;sfac;on, nous avons appris que 80% des congressistes ayant assisté au colloque ont été « hypersa;sfaits ». Après-midi Le vendredi après-midi, Madame la Ministre Marisol Touraine nous a fait l’honneur de sa présence. Elle est intervenue sur la probléma;que de l’avenir de la biologie médicale et l’importance de fournir aux pa;ents une biologie médicale efficiente, de proximité et de qualité. S’en est suivie une table ronde regroupant l’ensemble des re- présenta;ons syndicales représenta;ves sur la probléma;que de la médicalisa;on de la profession plébiscitée par Madame la Ministre de la Santé (la FNSIP-BM (Clémen;ne Nesme), le SJBM (Thomas Nenninger), le SNBH (Françoise Co<y), la FNSPBHU (Jean-Gérard Gobert) et le SDB (Jean Benoît). Le débat était très intéressant : la profession est unanime, la médicalisa2on est l’avenir de notre profession et la jeune généra2on est prête à relever le défi ! Rendez-vous aux JIB 2014 ! Nous vous rappelons que l’inscrip;on aux JIB est gratuite pour les internes. Comme vous avez pu le découvrir dans les lignes précédentes, les JIB sont propices aux dialogues et débats avec nos pairs sur bons nombres de sujets concer- nant notre future profession, ceci étant par;culièrement enrichissant et apprécié des internes présents. L’année prochaine, les JIB se dérouleront au CNIT, Paris, du 8 au 10 octobre 2014. L’Allemagne sera le pays à l’honneur : des échanges passionnants sont donc annoncés. Save the date ! C.N. Nos conseillers sont à votre écoute pour tous vos besoins de financement. Appel gratuit depuis un poste fixe Vous pourrez découvrir toute notre offre de produits, faire des simulations, demander un crédit sur notre site * Offres sous réserve d’acceptation par CMV Médiforce CMV Médiforce - SA au capital de 7 568 120 € 123 rue Jules Guesde - TSA 51 111 - 92683 Levallois-Perret Cedex. Siège Social : 1, bd Haussmann - 75009 Paris - RCS Paris 306 591 116 SIRET 306 591 116 00034 - ORIAS 07 02 88 60 - APE 6491 Z Document non contractuel propose aux professionnels de santé une offre complète de solutions financières répondant à leurs besoins de financement et d’investissement.
  • 3. DOSSIER DOSSIER 1716 Rapport d’une mission humanitaire à Haïti Port au Prince Suite au terrible séisme qui a dévasté le 12 janvier 2010 Port au Prince et ses alentours, l’associa;on Espoir Santé a conçu un projet organisé et durable consistant en la construc;on d’une structure de soins sous forme de modules, résistante aux cyclones et aux tremblements de terre et autonome à moyen terme en énergie par la pose de panneaux solaires. Ces modules ont été aménagés et équipés sur place sur un terrain sécurisé de 1000 m2 au Centre de Port au Prince sur la propriété de la Congréga;on des Sœurs St Joseph de Cluny. Dans ce contexte, notre mission a été de me<re en place le matériel expédié et de former le personnel du laboratoire, notamment à l’automate d’hématologie Micros 60, mais aussi sur des techniques de base telle que la numéra;on de formule sanguine, la recherche de paludisme, ou les copro- cultures parasitaires. Présenta2on du centre de soins la providence Le Centre de Soin (CDS) a été construit sur le domaine de la Maison Provinciale de la Congréga;on des Sœurs Saint Jo- seph de Cluny au 139 avenue John Brown à Port-Au-Prince, grâce à un projet ini;é par l’associa;on Espoir Santé dont le siège est à Pointe-À-Pitre, Guadeloupe. Le projet consiste en la reconstruc;on d’un dispensaire qui a été endommagé par le séisme de janvier 2010. Le centre comporte 12 mo- dules : Accueil, Pharmacie, Consulta;ons, Infirmerie-Ur- gences, Hospitalisa;on de jour, Laboratoire, Cabinet dentaire, Cabinet d’ophtalmologie, Atelier d’Orthoprothèse, Radiologie, Cuisine Buanderie, Local technique, Local visiteurs. Le Centre est construit en face du quar;er Saint-Antoine qui est une zone très pauvre de Port-au-Prince. La communauté semble bien accueillir ce centre. Camille Piffaut, alors interne en Biologie Médicale en sep1ème semestre aux Hos­ pices Civils de Lyon et Florence-Hélène TRAN, technicienne de recherche CNRS Dynamique Microbienne et Transmission Virale, UMR CNRS 5557 Ecologie Micro­ bienne à Lyon ont réalisé du 18 au 25 avril 2012 une mission humanitaire en Haï1. Figure 1 : Le Centre de Santé La Providence Le but de ce projet est de proposer un service de soins même aux plus démunis, en perme<ant une prise en charge pour 100 gourdes haï;ennes (équivalent à 2 USD) quels que soient les soins réalisés, et d’offrir une structure où tous les soins sont réalisés au même endroit. La par;cipa;on finan- cière des Haï;ens est importante car de ce<e façon ils par- ;cipent à la prise en charge de leur santé, et n’ont pas le sen;ment d’être assisté. Chaque module du CDS est équipé d’un ordinateur, qui doit être relié à un réseau informa;que propre au CDS, permet- tant la mise en place d’un dossier pa;ent, où sont retrans- crits le dossier médical, les soins réalisés, les résultats de laboratoire, etc... La propriété des Sœurs Saint-Joseph de Cluny est une en- ceinte protégée par trois gardes armés jour et nuit, dans la- quelle il y a trois écoles de jeunes filles et deux maisons, la maison Provinciale et la maison des « Sœurs Aînées », où nous avons logé. Sœur Chris;ane est en charge de la Congréga;on, qu’elle gère d’une main de maître. Carnet de voyage Mercredi 18 avril Nous arrivons à l’aéroport le soir. Accueil chaleureux par les Sœurs de la Congréga;on Saint Joseph de Cluny. Jeudi 19 avril Découverte du laboratoire. Déballage du matériel et net- toyage du laboratoire qui très poussiéreux. Nous rencon- trons notre laboran;ne, Islande qui travaillait au dispensaire de La Providence tenue par les Sœurs, jusqu’à sa destruc- ;on par le séisme de janvier 2010. En discutant avec Islande, le dispensaire réalisait un grand nombre d’analyses : hémogramme par comptage manuel, glycémie et cholesté- rol sur un spectrophotomètre, coproculture parasitaire, dépistage du paludisme... Visite à l’ancien dispensaire avec Sœur Marie pour récupérer le matériel qui n’avait pas été endommagé lors du séisme: lames, pipe<es pasteur, agita- teur, spectrophotomètre, microscope, tabouret, centrifu- geuse à micro-hématocrite. De retour au laboratoire, nous avons testé les deux microscopes du dispensaire qui fonc- ;onnent bien, avec des objec;fs de bonne qualité. Islande a une grande connaissance du microscope et est à l’aise avec la lecture de lame d’hématologie, de paludisme, de colora;on de gram et de coprologie parasitaire. Suite à une panne de courant, l’installa;on du Micros 60 est reportée. Figure 2 : Laboratoire vue extérieure Figure 3 : Laboratoire installé
  • 4. DOSSIER 18 DOSSIER 19 Vendredi 20 avril Répara;on du groupe électrogène qui était en panne sèche d’essence. Comme l’intégralité des commandes de réac;fs n’était pas arrivée, début d’une « course poursuite » des produits dans Port au Prince : produits réfrigérés chez Hos- pital Medical and Supplies, produits Prophalab qui avaient été livrés à l’école Sainte Rose au lieu de la Congréga;on, etc... puis rangement des produits. Nous pouvons me<re en marche le Micros 60 : contrôles OK, répétabilité parfaite, calibra;on en cours quand panne de courant ! Le généra- teur est encore tombé en panne sèche d’essence du fait de sa grande consomma;on. Samedi 21 avril Nouvelle interven;on du technicien sur le groupe électro- gène. Islande est venue se former sur le Micros 60 : elle veut tout connaître car elle a bien conscience qu’elle devra se débrouiller seule à notre départ. Descrip;on de l’appareil, explica;on du principe, mise en marche, passage des contrôles... Pour ne pas l’assommer d’informa;ons sur le Micros 60, nous décidons l’après-midi de la former sur les kits unitaires du laboratoire : sérologie VIH, Hépa;te B et C, VDRL, dosage de la CRP en agglu;na;on sur microplaque, test de grossesse urinaire, bandele<e urinaire UniS;ck. Is- lande est très intéressée, et prend en main facilement les techniques, car elle avait l’habitude de les réaliser dans son laboratoire au dispensaire. Présenta;on et prise en main des pipe<es automa;ques. Dimanche 22 avril Journée off avec Benjamin Hedde, un missionnaire de l’as- socia;on FIDESCO, ingénieur et responsable du chan;er de construc;on du Centre. Nous visitons Péthionville et Tho- massin puis assistons à une messe en Créole (église pleine à craquer, tout le monde se pousse pour faire de la place et chante ! Le prêche du prêtre est très, très long...). Lundi 23 avril Mise en place du Micros 60 avec Islande : maintenance jour- nalière, sensibilisa;on aux passage des calibra;ons et des contrôles. Même après plusieurs cycles de rinçage appro- fondi, vérifica;on des tubulures et calibra;on, les contrôles sortent mauvais pour l’hémoglobine qui est sous-es;mée de 20g/L sur les niveaux bas, normal et haut : problème de réac;f de lyse ou usure de la lampe du spectrophotomètre ? Le problème ne vient vraisemblablement pas des contrôles puisque l’on a testé nos sangs pour lesquels l’hémoglobine était également sous-es;mée. Tous les autres paramètres sont correctement dosés. On décide d’a<endre l’arrivée du Dr Thierry Caussé de l’associa;on Espoir Santé pour tester un autre lot de réac;f qu’il doit amener de Guadeloupe. Nous nous interrogeons sur la viabilité à long terme de la mise en place de tels automates dans des pays qui n’ont pas de représenta;vité du fournisseur au niveau local : il ne sera pas possible de déplacer un technicien en cas de panne. Mardi 24 avril Nous décidons de traduire le manuel d’u;lisa;on du spec- trophot omètre Biotechnica BT224 donné par BSF, bien que la mise en route de l’automate n’était pas prévue ini;ale- ment. En effet, nous n’avons découvert qu’à notre arrivée le niveau de forma;on d’Islande, qui avait l’habitude de tra- vailler avec un spectrophotomètre. Ainsi, elle pourra éven- tuellement monter des techniques après notre départ, comme le cholestérol que toutes les Sœurs de la commu- nauté aimeraient avoir pour pouvoir être testées ! Objet d’une prochaine mission ? Figure 4 : Forma5on d'Islande à la lecture de lame Recherche de la panne pour le Micros 60 : il s’agit bien du spectrophotomètre. Contact avec un fournisseur guadelou- péen Bioteam sur Pointe-À-Pitre pour envoyer la pièce en urgence via un pilote d’AirFrance pour la répara;on avant notre départ. Forma;on sur le calibrage des pipe<es. Pré- para;on des solu;ons pour le test de falciforma;on. Echanges avec Sœur Marie qui sera responsable de la ges- ;on du stock de réac;fs au sein du centre. Prépara;on du réac;f de Ritchie pour la concentra;on des selles, essai avec de la boue (c’est pas cher et il y en a partout!). Nous voyons ensemble les critères de relecture de lame pour le Micros 60 : thrombopénie, alarmes, érythroblastes... mais aussi la physiopathologie des anémies régénéra;ves et arégénéra- ;ves. Islande semble très enthousiaste pour les forma;ons « physiopathologie ». La forma;on est théorique et pra- ;que par la lecture de lames. Encore un policier tué. Orages et pluies tropicales très im- portants, les enfants ont eu les pieds dans l’eau à l ‘école. Mercredi 25 avril Nous déménageons les meubles pour monter une paillasse supplémentaire puis nous con;nuons les forma;ons : Fa- miliarisa;on avec le dosage du chlore ac;f pour savoir quelle quan;té de chlore rajouter chaque jour dans le blad- der. Sensibilisa;on aux dilu;ons en cascade pour le dosage semi-quan;ta;f de la CRP. Forma;on sur le portoir à VS. Nous essayons aussi la colora;on MGG, il y a pleins de sa- letés dans un premier temps car nous avions u;lisé l’eau du robinet : nouvel essai avec rinçage par de l’eau obtenue par osmose inverse : OK. Rédac;on d’un protocole simplifié pour la calibra;on des pipe<es automa;ques. Rencontre avec la directrice générale de HospitalMedical and Supplies, qui sera le principal fournisseur du Centre. Inaugura;on du centre avec toute la communauté des Sœurs, l’équipe médicale et les ouvriers, bénédic;on par le prêtre et discours de Sœur Chris;ane et des Caussé. Forma;on à la lecture au microscope : ED bactériologie, my- cologie, satelli;sme plaque<aire, agrégats plaque<aire... Pendant ce temps, un camion est renversé dans l’allée à cause des pluies torren;elles et des coulées de boue, 9 morts sont retrouvés. Figure 5 : Bénédic5on du centre le 25 avril 2012 Jeudi 26 avril Nous visitons l’école le ma;n (prière, levée du drapeau). Puis remise au travail pour notre avant-dernier jour : essai pra;que de détermina;on de la quan;té nécessaire d’hy- pochlorite de calcium pour le bladder de 10000L d’eau (alors, si j’ai une masse molaire de 142g/mol, que je veux une concentra;on de 0,7mg/L de chlore ac;f... chimie ?). Forma;on sur la technique de TPHA, avec une nécessité de faire un cours sur les dilu;ons. Forma;on sur la sérologie. Impression des premiers « bons de demande d’examen» du laboratoire. Nous finissons la traduc;on de la no;ce du spectrophoto- mètre Biotecnica ! Cours pra;que par la lecture de lame de sang : myélémie, érythroblastes, anomalies érythrocytaires dans les thalas- sémies et la drépanocytose... Vendredi 27 avril Ma;née off avec achat d’ar;sanat local « chez Gisèle » : une razzia ! Forma;on d’Islande sur le contrôle du taux de chlore dans l’eau, la technique de VDRL par flocula;on sur lame qui est une technique fas;dieuse et de lecture difficile. Nous avons contacté le fournisseur local pour remplacer ce kit par le kit RPR, agglu;na;on sur par;cule de charbon, de lecture beaucoup plus simple. Lecture de lame : microfilaire et pa- ludisme. Malgré tous nos efforts, la dernière paillasse n’aura toujours pas été montée, malgré nos nombreuses relances aux ou- vriers : il manque les vis ! Nous partons le samedi 28 avril et ratons de peu l’ouverture du CDS programmée au lundi 30 avril. Nous a<endons les photos ! Conclusion Ce<e mission aura été une formidable aventure humaine et a été très réussie avec la réalisa;on de tous les objec;fs fixés. Le centre de soins « La Providence », grâce au travail colossal de l’associa;on Espoir Santé, accueille actuellement 1200 pa;ents/mois. Nous espérons que ce récit suscitera l’envie chez certains internes de par;r en mission pour aider et développer pour ne plus assister ! C.P. et F-H.T. Biologie sans fron5ère est une associa5on à but non lucra5f créée en 1992 par des internes lyonnais pour le développement, par l’améliora- 5on de la santé grâce à la biologie médicale. Plus d’informa5ons sur www.bsf.asso.fr Le CDS a besoin de dons pour con5nuer à exister : espoirsantecaraibes@yahoo.fr
  • 5. CURSUS La qualifica2on de l’internat en pharmacie hospitalière : une démarche en cours en France et au Québec Aurélie Guérin interne en pharmacie, Université Paris Sud XI, Paris, France et Jean-François Bussières chef de département de pharmacie et de l’Unité de recherche en pra1que pharmaceu1que, CHU Sainte­Jus1ne, Montréal, Qc, Canada professeur 1tulaire de clinique, Faculté de pharmacie, Université de Montréal. 20 Les exigences de la prise en charge spécialisée en établisse- ments de santé nécessitent des professionnels formés et compétents pour assurer la qualité et la sécurité des soins aux pa;ents. En pharmacie, l’exercice en établissement de santé cons;tue une véritable spécificité, compte tenu de la complexité du cadre législa;f et norma;f, du circuit du mé- dicament, de la pharmacothérapie u;lisée, des soins phar- maceu;ques spécialisés et aigus prodigués aux pa;ents hospitalisés ou ambulatoires. Si la complexité de la pra;que hospitalière est largement reconnue par les pairs, la forma;on des pharmaciens hos- pitaliers ne fait pas encore l’objet d’une reconnaissance par- ;culière par les ordres professionnels de plusieurs pays. En outre, des pharmaciens n’ayant pas complété de forma;on spécifique pour exercer en milieu hospitalier sont malgré tout embauchés par certains établissements, compte tenu des besoins des établissements, des ressources financières et humaines disponibles. En France, des démarches sont ac- tuellement en cours afin de qualifier à l’échelle na;onale la forma;on requise pour exercer en établissement de santé et d’exiger la réussite du Diplôme d’Études Spécialisées (DES) de Pharmacie pour exercer dans les pharmacies à usage intérieur des établissements publics et privés, de santé et médico-sociaux. Des démarches similaires sont aussi en cours au Québec, Canada. Actuellement en stage au département de pharmacie et à l’Unité de recherche en pra;que pharmaceu;que au CHU Sainte-Jus;ne, Montréal, Qc, nous nous sommes intéressés à cet enjeu et nous proposons un bref état des lieux de ces démarches afin d’alimenter nos réflexions et discussions. Ainsi nous vous invitons à consulter l’ar;cle complet à h<p://indicible.ca/urpp/20140116_QUALIFICATION_Ar;- cle.pdf et notre blogue à h<p://wp.me/p1oLsU-gK A.G. 1er laboratoire pharmaceutique français indépendant 20 000 collaborateurs Près de 3 000 chercheurs y préparent les médicaments du futur 25 % du chiffre d’affaires sont consacrés à la recherche et au développement 63 projets de molécules sont actuellement en développement Une présence sur les 5 continents, dans 140 pays 90 % des médicaments Servier sont consommés à l’international Unchiffred’affairesde3,9milliardsd’eurospour2011 Intégrant toutes les étapes de la vie du médicament, nous sommes à même de proposer des opportunités, que ce soit en recherche, développement préclinique ou clinique, affaires réglementaires, production, assurance qualité ou encore marketing France ou International. Sivousavezlesensdel’engagement,del’enthousiasme,l’envied’allerdel’avant… parlons ensemble de votre projet ! Pour en savoir plus, allez sur le site www.servier-campus.fr destiné aux étudiants et jeunes diplômés ou bien contacter Mario Squélard, mail.drh.campus@fr.netgrs.com Servier - 50 rue Carnot - 92284 Suresnes Cedex Au cœur de l’innovation, Servier croit en votre talent
  • 6. CURSUSCURSUS Une discipline peu connue en biologie médicale : Stéphanie Castagnet, jeune biologiste médical, nous fait part de son expérience et de son intérêt pour son travail dans le laboratoire HLA de Nantes. 2322 Après des études de pharmacie à Paris V, j’ai effectué mon 1er niveau d’inter- nat en biologie médicale à Tours, où j’avais par;culièrement apprécié mon stage de biochimie, orienté recherche, l’hématologie avec le contact avec les pa;ents, et l’immunologie. Pour mon avenir je savais que je souhaitais rester en milieu hospitalier. Au cours d’une garde j’ai fait la connaissance d’un réa- nimateur qui m’a expliqué qu’en im- munohématologie il y avait une pénurie de biologistes, notamment dans les laboratoires HLA. Tout d’un coup tout s’est éclairci : ce<e discipline transversale compa;ble avec mes dis- ciplines favorites m’offrait un avenir quasiment assuré. Sans hésiter, j’ai dé- cidé de suivre une maque<e spéciali- sée immunologie. J’ai pris contact avec le chef de service du laboratoire HLA de Nantes (EFS), le Dr Anne Cesbron, qui a fait les dé- marches pour ouvrir le poste au sein de son laboratoire. J’y ai passé ma 3è année : je me suis rapidement intégrée à l’équipe, très dynamique, rigoureuse et solidaire malgré la pression et la ca- dence de travail. A leurs côtés, je me suis formée à plusieurs techniques, et parallèlement je me suis formée à la valida;on biologique. J’ai commencé peu à peu à par;ciper aux staffs du service de néphrologie, j’ai été sollici- tée pour par;ciper à quelques études ce qui m’a permis peu à peu d’étoffer mes connaissances et de prendre confiance. Pour m’ouvrir les postes en CHU, j’ai décidé de faire un master 2 recherche en immunologie : ayant eu la chance de bénéficier de l’année recherche, j’ai pris une année de disponibilité. Après 2 mois de cours à Paris, je suis revenue à Nantes pour intégrer l’équipe de Sophie Brouard de l’unité Inserm 1064, qui travaille sur les lymphocytes B en transplanta;on et sur la tolérance opé- ra;onnelle. Mon sujet de master 2 l’immunohématologie et le typage HLA
  • 7. 24 CURSUS était d’étudier l’impact d’une modifica;on par;culière de la chaine glycosylée des an;corps sur leur ac;on. Ce<e année d’ini;a;on à la recherche m’a permis notamment de réaliser une communica;on orale dans un congrès français spécialisé en transplanta;on, et de faire plus ample connais- sance de l’équipe des néphrologues. Au cours de mon master 2, pensant au post internat, j’ai commencé à prospecter dans le réseau des laboratoires HLA en France : je me suis rendue compte que les opportunités dans le domaine étaient nombreuses. Au même moment j’ai appris qu’un poste s’était libéré dans le laboratoire HLA de Nantes : à mes yeux c’était une chance inespérée de tra- vailler dans le laboratoire qui avait commencé à me former, et c’est naturellement que j’ai postulé. Après mon master 2 il me restait ma dernière année d’in- ternat à effectuer : d’abord 6 mois au laboratoire d’immu- nologie du CHU, puis retour au laboratoire HLA. En octobre je passais ma thèse, et en novembre je prenais mes fonc;ons de biologiste, plus mo;vée que jamais. La transi;on s’est bien passée. Actuellement je complète ma forma;on auprès des techni- ciennes et des biologistes, en congrès, et parallèlement je reste en contact avec l’équipe Inserm qui poursuit les tra- vaux entamés en master 2. Au quo;dien je par;cipe à la valida;on biologique : typages des pa;ents en a<ente de greffe de rein/pancréas/cœur/poumon, recherche d’an;- corps an; HLA par plusieurs techniques, tests ul;mes avant la greffe (cross match), conseil biologique, veille bibliogra- phique, réunions scien;fiques, staff prégreffe en hémato- logie et néphrologie. Je par;cipe aux mises aux points techniques en impliquant les techniciennes, je prends le temps de discuter avec elles quand je rends un résultat dif- férent du leur, etc … Prochaine étape : la forma;on aux as- treintes. Par ailleurs, je m’ini;e à la qualité, à la ges;on du laboratoire. J’espère réussir à partager mon enthousiasme avec les au- tres internes, faire connaitre ce<e discipline peu connue, car c’est vraiment un mé;er qui permet à la fois d’être en lien étroit avec les cliniciens et en même temps de mener des ac;vités de recherche, car il y a encore beaucoup d’in- connues dans le domaine de la transplanta;on d’organe et la greffe de cellules couches. S.C. 25 PRATIQUE Labtestonline, informa2on aux pa2ents et mémo pour les biologistes Le « taux » de cholestérol, l’INR, le PSA, les GT, globules blancs, globules rouges… Si les examens de biologie médicale sont très nombreux, la liste de ceux compréhensibles par le pa1ent est courte. Lorsque le pa1ent n’a pas bénéficié d’une interpréta1on dans le cabinet médical ou le laboratoire d’analyses médicales, il se retrouve donc fort dépourvu. Plutôt que de se tourner vers les innom- brables forums qui fleurissent sur inter- net, notre pa;ent doit pouvoir bénéficier d’une informa;on fiable, gratuite, et ré- gulièrement mise à jour. C’est l’objec;f du site LabtestOnline (www.labtestonline.fr). Concept américain de l’Associa;on Amé- ricaine de Chimie Clinique (AACC), le site est traduit en français par la Société Fran- çaise de Biologie Clinique (SFBC), vérita- ble société savante regroupant tous les biologistes médicaux francophones, quel que soit leur mode d’exercice (libéral, hospitalier, hospitalo-universitaire). Lab Tests Online®