C'est tout un questionnement sur la gestion de l'épidémie du CHIKUNGUNYA en HAITI depuis le 20 avril et on est déjà en plein mois de juin 2014. Les acteurs, les méthodes de travail, le renforcement institutionnel, sont autant de réponse à chercher pour mieux gérer les prochaines épidémies.

1. Ils se foutent du
CHIKUNGUNYA en
HAITI, 10 raisons!
Par: Joon STONEY

2. Le CHIKUNGUNYA ne tue
pas!
• Ce n’est ni le cholera avec plus de 6000 décès en Haïti ni
la dengue hémorragique déjà en Haïti mais qui tarde à
frapper fort! Donc c’est juste une arbovirose qui fait
marcher le dos courbé.

3. Les ONG, UNICEF, OMS, … ne
financent pas pour lutter
contre le CHIKUNGUNYA
• On attend comme des mendiants, sans un minimum
d’autonomie, attendant la crasse des patrons. On est
incapable de penser à un réveil national, à une prise de
conscience de la population pour des travaux volontaires
et bénévoles gigantesques.

4. Le diagnostique local
n’est pas une priorité
• Le laboratoire national ne peut même pas faire les
diagnostiques et cela n’inquiète personne!

5. Pas de surveillance
épidémiologique
• Une maladie connue et reconnue, depuis des mois chez
nos voisins, devait nous attirer l’attention un peu plus tôt.
Mais Hélas!

6. Un problème
d’organisation dans notre
système de santé
• Toute lutte isolée est sujet à l’échec, donc un système non
fonctionnel n’a aucune chance de vaincre une épidémie.
Là où la responsabilité fuit, la main divine agit!

7. Les caisses de l’Etat sont
vide
• Si le président l’a dit, c’est peut être vrai. Même le fond
du petro caribe peut être ne répond plus. Quoi faire?
Santé n’a pas de É et n’est une priorité.

8. Les sénateurs eux aussi
s’en fichent …
• Il n’a eu aucune forme de pression au niveau du pouvoir
législatif pour forcer le gouvernement à prendre des
décisions visibles/ concrètes et durables pour soulager la
douleur actuelle de la population et prévenir les plus
prochaines épidémies.

9. Promotion de la meringue
carnavalesque *Cassez
les os* de Olivier Martely
• Bientôt le carnaval des fleurs, juste un remix et c’est le
grand HIT pour le fils du président de la république *Nou
pral kaze lezo*, *nou pral chikun…*.

10. Moins de gens dans la
rue pour crier *ABA/il doit
partir*
• Sous la fièvre, douleur articulaire, prurit corporel, on
n’est pas aussi certain qu’ils prennent la rue pour
protester*Vle pa vle fok lale*, donc le gouvernement
profitera de ce calme provoqué. Profites en bien!

11. La vente du paracétamol,
un business rentable
• Voir un ministre faire de la propagande pour le
paracétamol, c’est rare. Mais c’est juteux pour les
pharmacies des petits amis, surtout ceux qui ont une
franchise douanière. *Restez à la maison et buvez du
paracétamol. Le paracétamol se vend dans tous les
coins.*

12. • Bientôt une autre épidémie, comment faire face?...