Portraits des 130 formations professionnelles, collégiales et universitaires répertoriées dans le guide Les carrières d’avenir 2014 de Jobboom, offrant les meilleures perspectives d'emploi et les meilleurs salaires dès leur entrée dans le marché du travail.
2. Les carrières d’avenir 2014
Table des matières
La crème de la crème................................................................................................. 3
Les meilleurs ratios offres d’emploi/nombre de diplômés....................................... 12
Les habituées de la sélection des formations gagnantes........................................ 15
Les nouveautés de la sélection des formations gagnantes..................................... 16
Les formations à 0 % de chômage.......................................................................... 17
Les meilleurs salaires............................................................................................... 19
Tournée des secteurs d’emploi ............................................................................... 21
Tournée des régions................................................................................................. 27
Portrait-robot du travailleur de demain.................................................................... 39
Sigles utilisés dans ce rapport :
DEP : Diplôme d’études professionnelles
DEC : Diplôme d’études collégiales
ASP : Attestation de spécialisation professionnelle
2
3. Les carrières d’avenir 2014
La crème de la crème
Chacune des 130 formations répertoriées dans le guide Les carrières d’avenir 2014
constitue un choix prometteur pour les futurs diplômés, mais certaines d’entre
elles se démarquent particulièrement. Pour chaque ordre d’enseignement, nous
avons choisi cinq programmes, dans des secteurs variés, qui se distinguent par :
• une troisième présence consécutive (ou plus) dans notre sélection;
• un taux de chômage sous les 5 %;
• un salaire figurant parmi les plus élevés pour le niveau de formation.
Les carrières d’avenir 2014
5 DEP gagnants
Les DEP gagnants de 2014
selon Jobboom
Conduite de grues
Nature du travail
Les DEP gagnants de 2014
Soulever en hauteur et déplacer de
l’équipement et des matériaux lourds
sur un chantier.
Conduite de grues
Nature du travail
Principaux employeurs
Entreprises de construction, entreprises
de location de grues, compagnies
forestières, minières, ferroviaires et
administrations portuaires
Principaux employeurs
Soulever en hauteur et déplacer de
Entreprises de construction, entreprises
Voici et des matériaux lourds
l’équipement quelques exemples de formations professionnelles particulièrement
de location de moyen brut
grues, compagnies
Salaire hebdo.
recherchées par les employeurs. Après des études de courte durée – deux et
sur un chantier.
forestières, minières, ferroviaires ans
ou moins –, la plupart des diplômés trouvent du travail en peu de temps. De
administrations portuaires
1 548 $
plus, leur rémunération se révèle des plus intéressantes pour des travailleurs en
début de carrière.
Taux de chômage
Salaire hebdo. moyen brut
0%
1 548 $
Taux de chômage
0%
Le Centre de formation end’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir Cèdres, en Montérégie, est
Source : Les carrières conduite d’engins de chantier et de grues, situé à Les
le seul établissement à offrir cette formation au Québec. Il forme deux groupes de 30 élèves chaque année, ce
qui demeure insuffisant pour répondre aux besoins de l’industrie. Selon la Commission de la construction du
Québec, 100 % des diplômés trouvent du travail. Les nombreux travaux de construction en cours à travers la
province et le vieillissement des travailleurs stimulent la demande. Devant ce manque criant de main-d’œuvre,
le Centre prévoit bientôt augmenter le nombre de places disponibles à 45 par cohorte.
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
3
4. Les DEP gagnants de 2014
Conduite de procédés de
traitement de l’eau
Les DEP gagnants de 2014
Conduite de procédés de
traitement de l’eau
Nature du travail
Surveiller et faire fonctionner des
systèmes de contrôle informatisés dans
des usines de traitement et de filtration
de l’eau.
Nature du travail
Surveiller et faire fonctionner des
systèmes de contrôle informatisés dans
des usines de traitement et de filtration
de l’eau.
Principaux employeurs
Municipalités, entreprises spécialisées
dans la gestion de l’eau, industries des
pâtes et papiers, de l’agroalimentaire,
des mines et de la métallurgie
Principaux employeurs
Municipalités, entreprises spécialisées
Salaire hebdo. moyen brut
dans la gestion de l’eau, industries des
pâtes et papiers, de l’agroalimentaire,
des mines et de la métallurgie
889 $
Taux de chômage
4,5 %
Salaire hebdo. moyen brut
889 $
Taux de chômage
Source Les carrières employeurs de Sept-Îles sont venus en avion pour présenter des offres d’emploi aux
En septembre: dernier, desd’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
élèvesLes DEP gagnants de 2014professionnelle Paul-Gérin-Lajoie, à Vaudreuil-Dorion, seul établissement à offrir le
du Centre de formation
programme au Québec. La cinquantaine de diplômés de 2013 du Centre s’est partagé pas moins de 202 offres
d’emploi. Plusieurs employeurs ont du mal à dénicher des candidats, particulièrement dans les municipalités
éloignées. L’entrée en vigueur, en 2005, de l’article 44 du Règlement sur la qualité de l’eau potable, stipulant que
le traitement de l’eau doit être effectué par du personnel certifié, stimule l’embauche de diplômés.
4,5 % fixes
Mécanique de machines
Nature du travail
Principaux employeurs
Les DEP gagnants de d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Source : Les carrières 2014
Veiller au bon fonctionnement
Usines, mines, hôpitaux, établissements
Mécanique de machines fixes
des installations de chauffage, de
réfrigération, de ventilation et de
climatisation d’un bâtiment.
Nature du travail
Veiller au bon fonctionnement
des installations de chauffage, de
réfrigération, de ventilation et de
climatisation d’un bâtiment.
gouvernementaux et scolaires, centres
commerciaux, hôtels, aéroports
Principaux employeurs
Usines, mines, hôpitaux, établissements
Salaire hebdo. moyen brut
gouvernementaux et scolaires, centres
commerciaux, hôtels, aéroports
913 $
Taux de chômage
4,1 %
Salaire hebdo. moyen brut
913 $
Taux de chômage
Au Centre de :formation professionnelle de Lachine, le taux de placement des diplômés du DEP Mécanique de
Source Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
machines fixes tourne autour de 100 % depuis de nombreuses années. L’établissement reçoit de 60 à
70 offres d’emploi par an. La demande est forte, particulièrement en région, en raison de la rareté de la maind’œuvre. De plus, de nombreuses entreprises sont obligées d’avoir un mécanicien de machines fixes dans leurs
établissements. C’est notamment le cas dans l’industrie lourde (minières, alumineries, etc.), les hôpitaux, les
cégeps, les universités et les tours de bureaux.
4,1 %
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
4
5. Santé, assistance et soins infirmiers
Nature du travail
Administrer des soins infirmiers aux
Les DEP gagnants de 2014
patients, sous la supervision des
médecins, des infirmiers autorisés ou
d’autres membres de l’équipe
de santé.
Principaux employeurs
Centres hospitaliers, CHSLD, CLSC,
résidences pour personnes âgées,
centres de réadaptation physique
Santé, assistance et soins infirmiers
Nature du travail
Administrer des soins infirmiers aux
patients, sous la supervision des
médecins, des infirmiers autorisés ou
d’autres membres de l’équipe
de santé.
Principaux employeurs
Centres hospitaliers, CHSLD, CLSC,
Salaire hebdo. personnes
résidences pourmoyen brut âgées,
centres de réadaptation physique
690 $
Taux de chômage
4,4 %
Salaire hebdo. moyen brut
690 $
Taux de chômage
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
En 2013, les 32 diplômées du Centre de formation professionnelle 24-Juin de Sherbrooke ont toutes obtenu
un poste. Les entreprises recrutent souvent les finissantes avant même qu’elles aient terminé leurs études, et
plusieurs d’entre elles finissent le programme avec une, voire deux promesses d’embauche, ce qui leur permet
de choisir leur employeur. Les départs à la retraite et les nombreux congés de maternité stimulent la demande
Les DEP gagnants de 2014
de diplômées dans ce milieu majoritairement féminin. De plus, la réorganisation du travail dans les hôpitaux a
permis de confier de nouvelles tâches aux infirmières auxiliaires, ce qui favorise leur embauche.
4,4 %
Transport par camion
Source : Les carrières 2014
Les DEP gagnants ded’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Nature du travail
Principaux
Transport par camion
Conduire des camions lourds (à trois
essieux ou plus) pour transporter des
marchandises ou des matériaux.
Nature du travail
Conduire des camions lourds (à trois
essieux ou plus) pour transporter des
marchandises ou des matériaux.
employeurs
Entreprises de camionnage, du
commerce de gros et de détail, de la
construction
Principaux employeurs
Entreprises de camionnage, du
commerce de gros et de détail, de la
Salaire hebdo. moyen brut
construction
931 $
Salaire de chômage
Taux hebdo. moyen brut
4,9 $
931 %
Taux de chômage
4,9 %
Chaque année, près de 150 élèves quittent l’École du routier professionnel du Québec, située à Montréal, avec
un diplôme en poche. Le taux de placement des diplômés est de 98 %, et l’établissement reçoit des centaines
d’offresSource : Leschaque année. Les employeurs accordent la priorité aux diplômés du DEP, car les assureurs
d’emploi carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
considèrent la formation comme de l’expérience. Le manque de main-d’œuvre pousse les employeurs à user
de différentes stratégies pour attirer de nouveaux employés. Certains payent la formation, tandis que d’autres
segmentent les longs trajets afin de permettre aux employés de partir moins longtemps.
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
5
6. Les carrières d’avenir 2014
5 DEC gagnants
Techniques de bureautique
Les DEC gagnants de 2014
selon Jobboom
(Coordination du travail de bureau)
Nature du travail
Les DEC gagnants deles procédures
Coordonner 2014
Principaux employeurs
Fonction publique (écoles, ministères,
hôpitaux, CLSC), sociétés d’État, PME,
municipalités, entreprises de services
Techniques de bureautique
administratives ainsi que le travail des
commis de bureau et commis de
soutien administratif de bureau)
(Coordination du travaildans des bureaux
des secteurs public ou privé.
Nature du travail
Principaux employeurs
Coordonner les procédures
Fonction particulièrement
Voici quelques exemples de formations collégialespublique (écoles, ministères,
administratives ainsi que le travail des Après troisSalaire hebdo. moyen brut d’État, PME,
hôpitaux, CLSC), sociétés
recherchées par les employeurs.
années d’études postsecondaires
commis de bureau et pour un baccalauréat –, lamunicipalités, entreprises de services
– contre cinq commis de
plupart des diplômés trouvent
soutien administratif dans de temps. De plus, leur rémunération se révèle des plus
du travail en peu des bureaux
des secteurs public ou privé. travailleurs en début de carrière.
intéressantes pour des
686 $
Taux de chômage
1,8 %
Salaire hebdo. moyen brut
686 $
En 2013, le Cégep de Lévis-Lauzon a reçu l’équivalent de 4 offres d’emploi pour chacun de ses 20 finissants du
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
programme Techniques de bureautique, spécialisation en coordination du travail de bureau. Les diplômés qui
Taux de chômage
décident d’intégrer le marché du travail trouvent facilement un emploi, mais plusieurs choisissent de poursuivre
leurs études à l’université, en relations industrielles ou en administration par exemple. Ainsi, le secteur manque
de main-d’œuvre en raison de la petite taille des cohortes et du faible nombre de diplômés disponibles, et les
salaires sont souvent ajustés en conséquence.
1,8 %
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
6
7. Technologie de la géomatique (Géodésie)
Nature du travail
Effectuer des levés afin de déterminer
l’emplacement exact et la position
Les DEC gagnants de 2014
relative des éléments naturels et autres
structures à la surface de la terre, sous
la terre et sous l’eau.
Principaux employeurs
Firmes d’arpenteurs-géomètres ou de
construction, bureaux d’ingénieurs,
municipalités, Hydro-Québec,
ministère des Ressources naturelles
(Géodésie)
Technologie de la géomatique
Nature du travail
Effectuer des levés afin de déterminer
l’emplacement exact et la position
relative des éléments naturels et autres
structures à la surface de la terre, sous
la terre et sous l’eau.
Principaux employeurs
Firmes d’arpenteurs-géomètres ou de
construction, bureaux d’ingénieurs,
Salaire hebdo. moyen brut
municipalités, Hydro-Québec,
ministère des Ressources naturelles
859 $
Taux de chômage
0%
Salaire hebdo. moyen brut
859 $
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Malgré un taux de placement de presque 100 %, le programme de technologie de la géomatique peine à attirer des
Taux de chômage
étudiants.DECCollège Ahuntsic, où le nombre d’inscriptions au programme a doublé depuis trois ans, les
Les Au gagnants de 2014
12 diplômés de 2012 de la spécialisation Géodésie se sont tous placés. La demande est très forte dans le secteur de
la construction, et les départs à la retraite créent des ouvertures dans les ministères. De plus, la rareté des étudiants
a fait grimper les salaires, et la réforme cadastrale entreprise en 1992 a encore des effets positifs sur la demande de
diplômés. La spécialisation Cartographie offre également de bonnes perspectives d’avenir aux diplômés.
Technologie de radiodiagnostic
0%
Nature du travail
Principaux employeurs
Administrer des rayons ionisants à
Centres hospitaliers, CLSC, cliniques
Les DEC :gagnants de 2014 de radiographie
l’aidecarrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenircentres de recherche,
d’appareils
médicales,
Source Les
pour obtenir des clichés des structures
fabricants d’équipements médicaux
de l’organisme, afin de diagnostiquer
et traiter les lésions et les maladies.
Technologie de radiodiagnostic
Nature du travail
Administrer des rayons ionisants à
l’aide d’appareils de radiographie
pour obtenir des clichés des structures
de l’organisme, afin de diagnostiquer
et traiter les lésions et les maladies.
Principaux employeurs
Centres hospitaliers, CLSC, cliniques
médicales, centres de recherche,
Salaire hebdo. moyen brut
fabricants d’équipements médicaux
720 $
Taux de chômage
1,4 %
Salaire hebdo. moyen brut
720 $
Au printemps :2013, 27 des 28 finissants en technologie de radiodiagnostic du Collège Dawson, à Montréal,
Source Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Taux de chômage
ont trouvé un emploi dans les six semaines suivant l’obtention de leur diplôme. Au Cégep de Rimouski, où une
trentaine d’étudiants reçoivent leur diplôme annuellement, le placement est de 100 % depuis une bonne dizaine
d’années. La demande est forte pour remplacer les technologues qui prennent leur retraite, d’autant plus que
le vieillissement de la population entraîne une augmentation du nombre d’examens, en angioplastie ou en
résonance magnétique par exemple.
1,4 %
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
7
8. Technologie des procédés et de
la qualité des aliments
Nature du 2014
Les DEC gagnants detravail
Principaux employeurs
Technologie des procédés et de
la qualité des aliments
Concevoir des produits alimentaires ou
des procédés de fabrication et assurer
le contrôle de leur qualité.
Nature du travail
Concevoir des produits alimentaires ou
des procédés de fabrication et assurer
le contrôle de leur qualité.
Entreprises agroalimentaires,
organismes gouvernementaux,
restaurants, compagnies
pharmaceutiques et de produits
animaliers
Principaux employeurs
Entreprises agroalimentaires,
Salaire hebdo. moyen brut
organismes gouvernementaux,
restaurants, compagnies
pharmaceutiques et de produits
animaliers
893 $
Taux de chômage
0%
Salaire hebdo. moyen brut
893 $
En 2013, les 13 diplômés d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Source : Les carrières en technologie des procédés et de la qualité des aliments du Cégep régional de
Lanaudière à Joliette de 2014 décroché un emploi. Le taux de placement est tout aussi réjouissant au campus
Taux de chômage
Les DEC gagnants ont tous
de La Pocatière de l’Institut de technologie agroalimentaire, où six des sept diplômés de 2013 ont trouvé
un emploi. L’établissement a reçu 44 offres d’emploi pour ses finissants. Devant les défis que constituent
(Exploitation)
la mondialisation, les changements technologiques et la sécurité alimentaire, les entreprises ont besoin de
personnel qualifié pour gérer et maintenir les systèmes de contrôle de la qualité en place.
Technologie minérale
0%
Nature du travail
Coordonner divers travaux sur un
Les DEC gagnants de 2014
Principaux employeurs
Compagnies minières, entreprises
en forage-dynamitage,
bureaux d’arpenteurs, firmes de
(Exploitation)
génie-conseil
Technologie minérale
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. le
chantier minier, tels le forage et www.jobboom.com/carrieresdavenir
spécialisées
dynamitage; collecter et analyser des
données de terrain.
Nature du travail
Coordonner divers travaux sur un
chantier minier, tels le forage et le
dynamitage; collecter et analyser des
données de terrain.
Principaux employeurs
Compagnies minières, entreprises
spécialisées en forage-dynamitage,
bureaux d’arpenteurs, firmes de
Salaire hebdo.
génie-conseil moyen brut
1 295 $
Taux de chômage
Salaire hebdo. moyen brut
0%
1 295 $
Taux de chômage
AuSource : de Thetford,d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Cégep Les carrières les sept diplômés de 2013 du programme Technologie minérale, spécialisation
Exploitation, ont tous trouvé un emploi. L’établissement a reçu deux fois plus d’offres de stages qu’il
ne comptait d’étudiants. La majorité des diplômés sont engagés par les compagnies minières, mais les
entreprises spécialisées en forage et dynamitage, en topométrie et en arpentage les recherchent aussi. La
formule travail-études permet à presque tous les étudiants d’obtenir un emploi dans l’entreprise qui les
accueille en stage. Plus de 600 postes de techniciens en exploitation seront à pourvoir d’ici 2021.
0%
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
8
9. Les carrières d’avenir 2014
5 formations universitaires
Les formations universitaires gagnantes de 2014
gagnantes
Actuariat (baccalauréat) selon Jobboom
Nature du travail
Évaluer et gérer les risques à caractère
Les formations universitaires gagnantes de 2014
financier pour diverses problématiques
et enjeux de société, tels que les coûts
(baccalauréat)
du système de santé, les régimes de
retraite, etc.
Actuariat
Nature du travail
Principaux employeurs
Cabinets d’actuaires-conseils,
compagnies d’assurance, ministères
et organismes publics, institutions
financières
Principaux employeurs
Évaluer et gérer les exigeant des compétences de niveau universitaire sont
risques à caractère
Cabinets d’actuaires-conseils,
Salaire hebdo. moyen brut
Les métiers
financier pour diverses problématiques croissance. Voici quelques exemples ministères
compagnies d’assurance,
ceux qui connaissent la plus forte
et enjeux de société, tels que les coûts particulièrement recherchés par institutions
et organismes publics, les
de baccalauréats et de maîtrises
du système de santé, les que ces formations demandent parfois jusqu’à sept années
régimes de
financières
employeurs. Bien
retraite, etc.
d’études postsecondaires, les salaires et conditions de travail qu’elles
1 131 $
permettent d’obtenir en valent le coup.
Taux de chômage
1,1 %
Salaire hebdo. moyen brut
1 131 $
Parmi les 90 bacheliers du printemps 2013 de l’Université Laval, 90de ont trouvé un emploi ou ont choisi de
Taux % chômage
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
poursuivre leurs études aux cycles supérieurs. De plus, près de 50 % des finissants de 2013 ont décroché un
emploi dans leur milieu de stage. À l’Université du Québec à Montréal, qui a remis 65 baccalauréats en actuariat
en 2012-2013, on remarque que le nombre de stages et d’offres d’emploi augmente de façon importante depuis
deux ans. Comme le marché semble bien se porter, les responsables de programme s’attendent à ce que le
nombre d’offres d’emploi continue de grimper au cours des années à venir.
1,1 %
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
9
10. Ergothérapie (maîtrise)
Nature du travail
Améliorer, restaurer ou maintenir
l’autonomie de personnes éprouvant
Les formations universitaires gagnantes de 2014
des problèmes de santé physique ou
mentale, des retards de développement,
des troubles d’adaptation, des (maîtrise)
difficultés
de fonctionnement.
Ergothérapie
Nature du travail
Améliorer, restaurer ou maintenir
l’autonomie de personnes éprouvant
des problèmes de santé physique ou
mentale, des retards de développement,
des troubles d’adaptation, des difficultés
de fonctionnement.
Principaux employeurs
CLSC, CHSLD, centres hospitaliers,
centres de réadaptation, cliniques
médicales privées
Principaux employeurs
Salaire hebdo. moyen hospitaliers,
CLSC, CHSLD, centres brut
centres de réadaptation, cliniques
médicales privées
931 $
Taux de chômage
1,0 %
Salaire hebdo. moyen brut
931 $
À l’Université :de Sherbrooke, les 31 diplômés en ergothérapie de 2013 sont tous sur le marché du travail. Même
Source Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Taux de Plusieurs étudiants ont un emploi avant
chose pour les 32 diplômés de l’Université du Québec à Trois-Rivières. chômage
même d’avoir terminé leur formation. Des employeurs vont jusqu’à créer des postes adaptés aux étudiants,
comme celui d’aide-ergothérapeute, afin de favoriser leur éventuelle embauche. Plusieurs facteurs expliquent
Les formations universitaires gagnantes de 2014
la demande, comme le vieillissement de la population, les départs à la retraite, la volonté de diminuer le nombre
de places en soins de longue durée et la multiplication des cliniques privées.
1,0 %
Informatique / Sciences de
l’informatique (baccalauréat)
Les formations universitaires gagnantes de 2014
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Informatique / Sciences de
l’informatique (baccalauréat)
Nature du travail
Analyser des problèmes pour élaborer
des solutions informatiques adaptées
et en assurer l’implantation, évaluer
des systèmes d’information.
Nature du travail
Analyser des problèmes pour élaborer
des solutions informatiques adaptées
et en assurer l’implantation, évaluer
des systèmes d’information.
Principaux employeurs
Firmes d’informatique, PME, ministères,
établissements scolaires, institutions
financières
Principaux employeurs
Salaire hebdo. moyen brut
Firmes d’informatique, PME, ministères,
établissements scolaires, institutions
financières
1 085 $
Taux de chômage
Salaire hebdo. moyen brut
3,2 %
1 085 $
En 2013, les 23 finissants du baccalauréat en informatique de l’Université du Québec à Trois-Rivières n’ont
Taux de chômage
eu aucun mal à trouver du travail. Pour s’adapter à la demande des employeurs, l’établissement a même mis
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
sur pied une nouvelle spécialisation en développement d’applications Web et mobiles, qui vient s’ajouter à la
spécialisation en développement de logiciels. Excellent placement aussi à l’Université Bishop’s, où 11 étudiants
en informatique ont été diplômés en 2013. La majorité d’entre eux a trouvé un emploi moins de deux mois
après l’obtention du diplôme. Le nombre de diplômés est nettement insuffisant pour répondre aux nombreuses
offres d’emploi.
3,2 %
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
10
11. Médecine dentaire (doctorat de 1
er
Nature du travail
Assurer le maintien de la santé
Les formations universitaires gagnantes de 2014
buccodentaire de ses patients;
prévenir, diagnostiquer et traiter les
maladies buccodentaires.
Principaux employeurs
Cliniques dentaires privées, hôpitaux,
CLSC, directions de santé publique,
universités
Médecine dentaire (doctorat de 1
Nature du travail
Assurer le maintien de la santé
buccodentaire de ses patients;
prévenir, diagnostiquer et traiter les
maladies buccodentaires.
cycle)
er
cycle)
Principaux employeurs
Cliniques dentaires privées, hôpitaux,
Salaire hebdo. moyen brut
CLSC, directions de santé publique,
universités
2 201 $
Taux de chômage
0%
Salaire hebdo. moyen brut
2 201 $
Taux de chômage
En 2013, les 85 diplômés en médecine dentaire de l’Université de Montréal ont pu trouver un emploi sans
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Les Tous les ans, environ 30 % des finissants
difficulté. formations universitaires gagnantes de 2014 décident d’ouvrir leur propre clinique dentaire. D’autres
travaillent à pourcentage pour un dentiste déjà établi. La situation est tout aussi enviable à l’Université Laval,
où 45 étudiants ont décroché un doctorat de 1er cycle en 2013. Si tous trouvent un emploi à leur sortie, les
(maîtrise)
diplômés qui vont travailler en région obtiennent un horaire complet plus rapidement que ceux qui décident
d’exercer dans les grands centres, où les dentistes sont plus nombreux.
Psychoéducation
Nature du travail
0%
Principaux employeurs
Intervenir auprès de personnes
Écoles primaires et secondaires,
Les formations universitaires gagnantes de 2014
aux prises avec des problèmes
centres de la petite enfance, centres
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
d’adaptation, de comportement ou
jeunesse, hôpitaux et centres de
de santé mentale afin d’élaborer des (maîtrise)
réadaptation, CSSS, organismes
solutions adaptées.
communautaires
Psychoéducation
Nature du travail
Intervenir auprès de personnes
aux prises avec des problèmes
d’adaptation, de comportement ou
de santé mentale afin d’élaborer des
solutions adaptées.
Principaux employeurs
Écoles primaires et secondaires,
Salaire hebdo. moyen brut
centres de la petite enfance, centres
jeunesse, hôpitaux et centres de
réadaptation, CSSS, organismes
communautaires
1 046 $
Taux de chômage
0%
Salaire hebdo. moyen brut
1 046 $
À l’Université du Québec en Outaouais, entre 40 et 50 étudiants obtiennent chaque année la maîtrise en
Taux de chômage
Source : Les Le taux de placement atteint www.jobboom.com/carrieresdavenir
psychoéducation.carrières d’avenir 2014, Jobboom. pratiquement 100 %. Les étudiants sont souvent embauchés
à temps partiel, voire complet, dans leur milieu de stage. Près de 60 % d’entre eux sont même déjà en emploi
avant de faire leur stage. À l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, neuf étudiants ont reçu leur
diplôme de maîtrise en 2013. Leur taux de placement est aussi excellent. Environ 90 % d’entre eux décrochent
sans difficulté un emploi dans la région.
0%
Source : Les carrières d’avenir 2014, Jobboom. www.jobboom.com/carrieresdavenir
Sources : Jobboom (enquête terrain menée entre juin et décembre 2013); La Relance au secondaire en formation professionnelle – 2012, ministère
de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et ministère de l’Éducation supérieure, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST);
La Relance au collégial en formation technique – 2012, MELS et MESRST; La Relance à l’université – 2013, MELS et MESRST.
11
12. Les carrières d’avenir 2014
Les meilleurs ratios offres d’emploi/nombre de diplômés
Au cours de notre enquête sur le terrain, une vingtaine d’établissements
scolaires nous ont confié avoir reçu, pendant la dernière année, plus d’offres
d’emploi qu’ils n’avaient de finissants disponibles pour des programmes
donnés. Le ratio offres d’emploi/nombre de diplômés peut résulter d’un contexte
particulier à un établissement ou à une région, mais demeure un indicateur
pertinent de la situation des diplômés.
Technologie de la géomatique (Cartographie) (DEC)
Cégep de l’Outaouais
2 diplômés
100 offres d’emploi
(x 50)
216 offres d’emploi
(x 12)
230 offres d’emploi
(x 10)
167 offres d’emploi
(x 8)
Technologie des productions animales (DEC)
Institut de technologie agroalimentaire
(campus de Saint-Hyacinthe)
18 diplômés
Techniques de la documentation (DEC)
Collège Lionel-Groulx
23 diplômés
Technologie de l’architecture (DEC)
Cégep de Chicoutimi
20 diplômés
Mécanique de moteurs diesels et de contrôles électroniques (ASP)
CFP Paul-Gérin-Lajoie
12 diplômés
100 offres d’emploi
(x 8)
Sciences et technologie des aliments (baccalauréat)
Université Laval
30 diplômés
211 offres d’emploi
(x 7)
100 offres d’emploi
(x 7)
Techniques de la logistique du transport (DEC)
Cégep André-Laurendeau
15 diplômés
Technologie des procédés et de la qualité des aliments (DEC)
Institut de technologie agroalimentaire
(campus de La Pocatière)
12
7 diplômés
44 offres d’emploi
(x 6)
13. Techniques de comptabilité et de gestion (DEC)
Cégep de Drummondville
8 diplômés
45 offres d’emploi
(x 6)
19 diplômés
100 offres d’emploi
(x 5)
19 diplômés
95 offres d’emploi
(x 5)
Technologie de la mécanique du bâtiment (DEC)
Cégep de Saint-Hyacinthe
Vente-conseil (DEP)
CFP Samuel-De Champlain
Techniques de laboratoire (Chimie analytique) (DEC)
Collège de Valleyfield
10 diplômés
50 offres d’emploi
(x 5)
69 diplômés
345 offres d’emploi
(x 5)
72 diplômés
300 offres d’emploi
(x 4)
202 offres d’emploi
(x 4)
Génie logiciel (baccalauréat)
École de technologie supérieure
Criminologie (baccalauréat)
Université Laval
Conduite de procédés de traitement de l’eau (DEP)
CFP Paul-Gérin-Lajoie
50 diplômés
Techniques de bureautique (Coordination du travail de bureau) (DEC)
Cégep de Lévis-Lauzon
20 diplômés
80 offres d’emploi
(x 4)
10 diplômés
40 offres d’emploi
(x 4)
Génie informatique (baccalauréat)
Université du Québec à Trois-Rivières
Génie des technologies de l’information et Génie logiciel (baccalauréats)
École de technologie supérieure
117 diplômés
424 offres d’emploi
(x 4)
Conseil en assurances et en services financiers (DEC)
Cégep de Lévis-Lauzon
12 diplômés
40 offres d’emploi
(x 3)
13
14. Techniques de génie chimique (DEC)
Cégep de Lévis-Lauzon
3 diplômés
9 offres d’emploi
(x 3)
65 diplômés
188 offres d’emploi
(x 3)
30 diplômés
75 offres d’emploi
(x 3)
70 offres d’emploi
(x 2)
Génie industriel (baccalauréat)
Polytechnique Montréal
Techniques d’usinage (DEP)
Centre intégré de mécanique
industrielle de la Chaudière
Mécanique de machines fixes (DEP)
CFP de Lachine
40 diplômés
Source : Jobboom (enquête terrain menée entre juin et décembre 2013).
14
15. Les carrières d’avenir 2014
Les habituées de la sélection des formations gagnantes
Certaines formations sont des habituées de notre sélection, car les diplômés de ces
programmes demeurent fortement recherchés année après année. Voici 29 formations
qui figurent dans notre guide depuis au moins 10 ans (soit depuis 2004).
Formation professionnelle
Assistance à la personne à domicile (DEP)
Assistance à la personne en établissement de santé (DEP)
Mécanique de véhicules lourds routiers (DEP)
Santé, assistance et soins infirmiers (DEP)
Formation collégiale
Archives médicales (DEC)
Audioprothèse (DEC)
Techniques de bureautique (Coordination du travail de bureau) (DEC)
Techniques d’éducation à l’enfance (DEC)
Techniques d’éducation spécialisée (DEC)
Techniques de santé animale (DEC)
Techniques d’orthèses visuelles (DEC)
Technologie d’analyses biomédicales (DEC)
Technologie de radiodiagnostic (DEC)
Technologie de radio-oncologie (DEC)
Formation universitaire
Actuariat (baccalauréat)
Adaptation scolaire (baccalauréat)
Architecture (maîtrise)
Comptabilité/Sciences comptables (baccalauréat)
Ergothérapie (maîtrise professionnelle)
Génie civil/Génie de la construction (baccalauréat)
Génie géomatique (baccalauréat)
Médecine (doctorat et formation postdoctorale)
Médecine vétérinaire (doctorat de 1er cycle)
Optométrie (doctorat de 1er cycle)
Orthophonie (maîtrise)
Pharmacie (baccalauréat)
Physiothérapie (maîtrise professionnelle)
Sciences géomatiques (baccalauréat)
Sciences infirmières (baccalauréat)
15
16. Les carrières d’avenir 2014
Les nouveautés de la sélection des formations gagnantes
Chaque année, de nouvelles formations font leur entrée dans notre sélection.
L’apparition de ces programmes dénote parfois l’essor de certains secteurs d’emploi;
par exemple, c’est le cas du DEC Techniques de construction aéronautique, en raison
de la bonne performance du secteur de l’aérospatiale. Voici les formations qui se sont
taillé une place dans la sélection 2014.
Formation professionnelle
Arboriculture-élagage (DEP)
Calorifugeage (DEP)
Charpenterie-menuiserie (DEP)
Chaudronnerie (DEP)
Cuisine du marché (ASP)
Électricité (DEP)
Mécanique agricole (DEP)
Montage structural et architectural (DEP)
Production acéricole (DEP)
Réfrigération (DEP)
Formation collégiale
Paysage et commercialisation en horticulture ornementale (Aménagement
paysager) (DEC)
Techniques d’aménagement et d’urbanisme (DEC)
Techniques de comptabilité et de gestion (DEC)
Techniques de construction aéronautique (DEC)
Techniques de génie chimique (DEC)
Techniques de gestion hôtelière (DEC)
Techniques de la logistique du transport (DEC)
Techniques de production et de postproduction télévisuelles (Postproduction
télévisuelle) (DEC)
Techniques de prothèses dentaires (DEC)
Techniques d’intervention en délinquance (DEC)
Techniques juridiques (DEC)
Théâtre-production (Gestion et techniques de scène) (DEC)
16
17. Les carrières d’avenir 2014
Les formations à 0 % de chômage
Pas moins de 35 formations figurant dans notre sélection 2014 offrent des
perspectives de plein emploi, soit un taux de chômage de 0 % selon les plus
récents indicateurs disponibles. Bien qu’on ne puisse conclure que les diplômés
auront un emploi assuré dès la sortie de l’école, cette statistique dénote un
grand besoin de main-d’œuvre dans les secteurs concernés.
Note : Le doctorat de 1er cycle en médecine ne figure pas sur cette liste, car les données sur le
chômage des diplômés n’étaient pas disponibles dans l’enquête La Relance à l’université – 2013 du
MELS et du MESRST.
Formation professionnelle
Calorifugeage (DEP)
Chaudronnerie (DEP)
Conduite de grues (DEP)
Mécanique de moteurs diesels et de contrôles électroniques (ASP)
Production acéricole (DEP)
Formation collégiale
Audioprothèse (DEC)
Conseil en assurances et en services financiers (DEC)
Environnement, hygiène et sécurité au travail (DEC)
Gestion d’un établissement de restauration (DEC)
Paysage et commercialisation en horticulture ornementale (Aménagement
paysager) (DEC)
Techniques d’aménagement et d’urbanisme (DEC)
Techniques de construction aéronautique (DEC)
Techniques de denturologie (DEC)
Techniques de génie chimique (DEC)
Techniques de la logistique du transport (DEC)
Techniques d’électrophysiologie médicale (DEC)
Techniques de production et de postproduction télévisuelles (Postproduction
télévisuelle) (DEC)
Techniques de thanatologie (DEC)
Techniques d’inhalothérapie (DEC)
Techniques d’intervention en délinquance (DEC)
Technologie de la géomatique (DEC)
Technologie de médecine nucléaire (DEC)
17
18. Formation collégiale (suite)
Technologie de radio-oncologie (DEC)
Technologie des procédés et de la qualité des aliments (DEC)
Technologie minérale (Exploitation) (DEC)
Formation universitaire
Chiropratique (doctorat de 1er cycle)
Criminologie (baccalauréat)
Médecine dentaire (doctorat de 1er cycle)
Médecine vétérinaire (doctorat de 1er cycle)
Optométrie (doctorat de 1er cycle)
Pharmacie (baccalauréat et doctorat de 1er cycle)
Physiothérapie (maîtrise)
Psychoéducation (maîtrise)
Sciences et technologie des aliments (baccalauréat)
Sources : La Relance au secondaire en formation professionnelle – 2012, MELS et MESRST; La Relance au collégial en formation technique – 2012,
MELS et MESRST; La Relance à l’université – 2013, MELS et MESRST.
18
19. Les carrières d’avenir 2014
Les meilleurs salaires
Parmi notre sélection des formations gagnantes, plus d’une cinquantaine de
programmes permettent aux diplômés de gagner un salaire moyen de plus de
800 $ par semaine dès leur entrée sur le marché du travail. Cependant, ces
données ne précisent pas si, par exemple, les diplômés ont dû effectuer des
heures de travail supplémentaires ou s’ils ont obtenu des primes pour atteindre
ces salaires.
Note : Le doctorat de 1er cycle en médecine ne figure pas sur cette liste, car les données sur le salaire
hebdomadaire moyen n’étaient pas disponibles dans l’enquête La Relance à l’université – 2013 du
MELS et du MESRST.
1 000 $ et plus
Médecine dentaire (doctorat de 1er cycle)........................................................ 2 201 $
Optométrie (doctorat de 1er cycle).................................................................... 2 200 $
Pharmacie (doctorat de 1er cycle)..................................................................... 1 849 $
Génie minier (baccalauréat).............................................................................. 1 610 $
Conduite de grues (DEP).................................................................................. 1 548 $
Administration des affaires (maîtrise)............................................................... 1 440 $
Médecine vétérinaire (doctorat de 1er cycle).................................................... 1 407 $
Chaudronnerie (DEP)........................................................................................ 1 310 $
Technologie minérale (Exploitation) (DEC)........................................................ 1 294 $
Montage structural et architectural (DEP)........................................................ 1 235 $
Génie informatique (baccalauréat)................................................................... 1 148 $
Génie industriel (baccalauréat)......................................................................... 1 136 $
Actuariat (baccalauréat)................................................................................... 1 131 $
Génie civil/Génie de la construction (baccalauréat)......................................... 1 111 $
Sciences infirmières (baccalauréat).................................................................. 1 107 $
Génie des technologies de l’information (baccalauréat).................................. 1 088 $
Génie logiciel (baccalauréat)............................................................................ 1 088 $
Informatique/Sciences de l’informatique (baccalauréat).................................. 1 085 $
Génie mécanique (baccalauréat)...................................................................... 1 085 $
Techniques de construction aéronautique (DEC)............................................. 1 067 $
Psychoéducation (maîtrise).............................................................................. 1 046 $
Service social (maîtrise).................................................................................... 1 017 $
19
20. Entre 900 $ et 1 000 $
Techniques de génie chimique (DEC).................................................................. 975 $
Audiologie (maîtrise professionnelle)................................................................... 968 $
Orthophonie (maîtrise)......................................................................................... 968 $
Physiothérapie (maîtrise)..................................................................................... 950 $
Sciences et technologie des aliments (baccalauréat)......................................... 933 $
Transport par camion (DEP)................................................................................ 931 $
Ergothérapie (maîtrise professionnelle)............................................................... 931 $
Mécanique de machines fixes (DEP)................................................................... 913 $
Gestion des ressources humaines (baccalauréat).............................................. 910 $
Technologie du génie civil (DEC)......................................................................... 907 $
Relations industrielles (baccalauréat).................................................................. 906 $
Entre 800 $ et 900 $
Mécanique d’engins de chantier (DEP)............................................................... 898 $
Administration des affaires (baccalauréat).......................................................... 896 $
Technologie des procédés et de la qualité des aliments (DEC).......................... 893 $
Conduite de procédés de traitement de l’eau (DEP)........................................... 889 $
Technologie de l’électronique industrielle (DEC)................................................. 879 $
Orientation, information scolaire et professionnelle (maîtrise)............................ 875 $
Comptabilité/Sciences comptables (baccalauréat)............................................. 866 $
Formation des enseignants au secondaire (baccalauréat).................................. 863 $
Calorifugeage (DEP)............................................................................................ 861 $
Nutrition/Sciences de la nutrition (baccalauréat)................................................ 860 $
Technologie de la géomatique (Géodésie) (DEC)................................................ 859 $
Mécanique industrielle de construction et d’entretien (DEP).............................. 850 $
Service social (baccalauréat)............................................................................... 837 $
Mécanique de moteurs diesels et de contrôles électroniques (ASP).................. 833 $
Techniques d’hygiène dentaire (DEC)................................................................. 832 $
Environnement, hygiène et sécurité au travail (DEC).......................................... 815 $
Techniques de la logistique du transport (DEC).................................................. 813 $
Charpenterie-menuiserie (DEP)........................................................................... 812 $
Traduction (baccalauréat).................................................................................... 811 $
Formation des enseignants au préscolaire et au primaire (baccalauréat)........... 809 $
Adaptation scolaire (baccalauréat)...................................................................... 809 $
Installation et fabrication de produits verriers (DEP)........................................... 807 $
Sources : La Relance au secondaire en formation professionnelle – 2012, MELS et MESRST; La Relance au collégial en formation technique – 2012,
MELS et MESRST; La Relance à l’université – 2013, MELS et MESRST.
20
21. Les carrières d’avenir 2014
Tournée des secteurs d’emploi
Dans plusieurs secteurs d’activité, les départs massifs à la retraite et
l’augmentation des besoins de la population favorisent l’embauche de jeunes
travailleurs formés et qualifiés. Les secteurs qui roulent à plein régime, comme
ceux de l’aérospatiale, de la santé, ou des technologies de l’information et des
communications, redoublent d’efforts pour attirer les jeunes dans leurs rangs et
les recrutent parfois avant l’obtention de leur diplôme. Tour de piste des besoins
de main-d’œuvre, secteur par secteur.
Administration et comptabilité
Les comptables sont au cœur des
décisions d’affaires des organisations.
Les services de ces professionnels
sont toujours recherchés, peu importe
le contexte économique. La nature
de leur travail s’ajuste toutefois
aux fluctuations de l’économie. En
période de récession, il y a moins
d’acquisitions d’entreprises, mais
plus de projection, de planification
et d’analyse financières. En 2013,
le taux d’emploi des comptables
professionnels frôlait les 100 %. La
demande d’administrateurs agréés
est également forte. Les entreprises
recherchent des professionnels
rigoureux ayant un sens de l’éthique
bien développé et capables
d’appliquer les principes d’une saine
gestion. Les récents scandales
financiers ont augmenté les besoins en
administrateurs agréés.
Aérospatiale
Malgré les mises à pied annoncées en
janvier chez Bombardier et le report
de l’entrée en service de la CSeries,
le secteur de l’aérospatiale, de nature
cyclique, demeure prometteur. D’autres
gros joueurs de l’industrie, dont Pratt
& Whitney Canada et Aerolia, entre
autres, ont annoncé des créations
d’emplois en 2013. Le secteur
compte quelque 215 entreprises
et plus de 42 500 travailleurs. De
plus, la société Boeing prévoit que
le nombre d’avions commerciaux
devrait doubler d’ici 2030. Comme
ces avions nécessiteront aussi de
l’entretien, on connaîtra alors un grand
besoin de techniciens en maintenance
et en avionique. Bien que l’industrie
aérospatiale ait été touchée par la
crise économique mondiale de 2008,
elle a depuis repris de la vigueur. Ce
créneau d’excellence fait en sorte
que des entreprises étrangères
viennent même se greffer à la grappe
industrielle québécoise.
Agriculture et transformation alimentaire
La transformation alimentaire est
un secteur stable, peu sensible
aux fluctuations économiques. Les
techniciens au contrôle de la qualité,
les chimistes en alimentation et les
électromécaniciens, entre autres, sont
particulièrement recherchés par les
employeurs. En agriculture, environ la
moitié de la main-d’œuvre est issue
de la famille des producteurs, mais les
besoins en travailleurs sont croissants
parce que le nombre de fermes tend à
diminuer, et celles qui restent sont plus
grosses. Ces travailleurs sont difficiles
à recruter, notamment parce que les
exploitations se trouvent dans les
régions rurales et que certains hésitent
à se déplacer. Grâce à une machinerie
à la fine pointe de la technologie,
le travail est moins exigeant
physiquement qu’autrefois.
21
22. Arpentage et géomatique
La demande de spécialistes de
l’arpentage et de la géomatique
est vigoureuse et devrait aller
en s’accroissant. Tout nouvel
aménagement du territoire nécessite
la prise de levés et la réalisation
d’un plan, travail qui revient aux
arpenteurs-géomètres. Comme le
secteur de la construction se porte
bien et ne menace pas de s’essouffler
de sitôt, les arpenteurs ne risquent
pas de manquer de travail. Quant à
eux, les géomaticiens, c’est-à-dire
les spécialistes en développement
de logiciels géomatiques, sont très
recherchés. La connaissance du
territoire est devenue indispensable
pour tout organisme qui a des
responsabilités en matière
d’aménagement ou de gestion.
Comme l’âge moyen des arpenteursgéomètres est de 52 ans, la demande
devrait demeurer forte au cours des
prochaines années.
Arts et culture, communication
Certains sous-secteurs des arts, de
la culture et des communications
connaissent une croissance inattendue,
comme le domaine de la télévision
spécialisée. En 2012, ce créneau
fournissait 1 151 emplois, soit deux fois
plus qu’en 2001. Les établissements
du patrimoine, comme les musées ou
les centres d’interprétation, ont quant
à eux affiché une croissance de 2,3 %
par année entre 2001 et 2012. Du côté
des productions cinématographiques,
Montréal devient une destination
de choix. En 2013, la métropole a
accueilli des tournages américains
d’une ampleur sans précédent au
Québec. Le milieu a d’ailleurs appuyé
la création d’une nouvelle formation en
technologies sonores au collégial, qui
permettra de former des techniciens
du son employés sur les plateaux de
tournage et en postproduction.
22
Assurances et services financiers
Avec une population vieillissante qui
planifie sa retraite, la multiplication
des produits financiers et un important
besoin de relève, les perspectives
d’emploi demeurent excellentes
dans le secteur des assurances et
des services financiers. Les besoins
sont particulièrement importants
dans les secteurs de l’assurance
de personnes et de la planification
financière. L’Institut québécois de
planification financière a d’ailleurs
décerné 187 diplômes en planification
financière en 2012, une hausse
d’environ 15 % par rapport à l’année
précédente. Tous les finissants avaient
trouvé un emploi avant même de
recevoir leur titre. La Chambre de
l’assurance de dommages estime,
quant à elle, qu’il y a entre 1 600 et
2 000 postes à pourvoir chaque année
au Québec dans cette industrie.
Biotechnologie et pharmaceutique
L’industrie québécoise de
la biotechnologie et de la
pharmaceutique est en perte
de vitesse depuis 2008. Environ
2 900 personnes ont perdu leur
emploi depuis 2006 dans la région de
Montréal seulement, principalement
dans de grandes sociétés. Mais
l’industrie demeure tout de même
optimiste. Les entreprises de
fabrication de produits génériques
ou en sous-traitance se portent bien,
avec une hausse des embauches de
10 % au Québec de 2010 à 2012.
Toutefois, l’accès limité au capital et
la pénurie de main-d’œuvre restent
des défis importants dans l’atteinte
des objectifs d’affaires. De nouveaux
produits pourraient être développés
prochainement grâce à des
partenariats conclus entre différentes
compagnies ou avec des centres
de recherche.
23. Chimie, pétrochimie et raffinage
Le secteur de la chimie, de la
pétrochimie et du raffinage a créé
1 600 emplois entre 2004 et 2011.
Un dynamisme qui s’explique, entre
autres, par la vigueur du créneau
de la chimie. Près de 96 % des
produits manufacturés ont subi une
transformation chimique, que ce soit
le tissu, les aliments ou même l’eau.
La tendance devrait se maintenir
au cours des prochaines années.
Selon un sondage mené auprès de
77 entreprises du secteur, 38 %
d’entre elles prévoyaient embaucher
en 2014 et ainsi créer 147 emplois.
Le vieillissement de la main-d’œuvre
créera aussi des ouvertures. Comme
il y a eu une vague d’embauches
d’opérateurs dans les années 1980,
plusieurs départs à la retraite sont
à prévoir. Certaines entreprises
devront renouveler jusqu’à 46 % de
leur main-d’œuvre.
Construction et bâtiment
Malgré un léger ralentissement de
l’activité en 2013, principalement
dans le domaine minier et les
infrastructures publiques, le secteur
de la construction demeure un
moteur de l’économie québécoise.
Plusieurs facteurs expliquent ce
ralentissement, dont la baisse du prix
des matières premières pour le soussecteur minier et la diminution des
investissements du gouvernement
provincial dans les infrastructures
publiques. Les perspectives
d’emploi restent néanmoins très
bonnes. Le secteur aura besoin de
11 000 nouveaux travailleurs par
an d’ici 2016. L’exploitation minière
pourrait connaître un regain majeur
dans les prochaines années, car
plusieurs grands projets sont en phase
de planification. Au Québec, un emploi
sur vingt se trouve dans le secteur de
la construction.
Commerce de détail
Bien qu’il constitue toujours une
porte d’entrée intéressante pour
les jeunes en quête d’un premier
emploi, le commerce de détail
offre de plus en plus de postes en
environnement, gestion de personnel
et nouvelles technologies. Toutes ces
transformations s’effectuent alors que
des bannières étrangères s’implantent
au Québec, dont le géant américain
Target, stimulant la créativité des
concurrents locaux et la croissance de
l’emploi. Les perspectives s’annoncent
d’ailleurs excellentes d’ici 2015 :
on prévoit la création de 3 000 à
6 000 emplois supplémentaires, en
plus de tous les postes qu’il faut
pourvoir à cause des départs à la
retraite.
Économie sociale
Le secteur de l’économie sociale
regroupe les coopératives et les
organismes à but non lucratif qui
offrent des produits et des services
afin de réaliser une mission sociale.
Les emplois qu’il propose sont
nombreux et variés : on y trouve
plus de 200 métiers et professions.
Toutefois, la main-d’œuvre est parfois
difficile à recruter. En effet, 42 %
des organisations interrogées lors
de la dernière enquête nationale du
Comité sectoriel de main-d’œuvre
de l’économie sociale et de l’action
communautaire ont eu du mal à
pourvoir des postes au cours des
trois dernières années. Même si
les données ne sont pas encore
disponibles pour 2014, on peut penser
que les départs à la retraite généreront
d’autres besoins.
23
24. Éducation
Selon les prévisions du ministère de
l’Éducation, du Loisir et du Sport
(MELS), le Québec aurait besoin de
10 942 nouveaux enseignants au
préscolaire et au primaire entre 2013
et 2016. Au secondaire, il faudrait
embaucher, pour cette même période,
4 510 enseignants. Les spécialistes en
mathématiques, anglais ou musique
sont particulièrement recherchés. Du
côté des cégeps, le MELS prévoit
une baisse de la population étudiante
jusqu’en 2020. Mais la demande de
professeurs au collégial ne baissera
pas pour autant, compte tenu, entre
autres, des nombreux départs à la
retraite prévus. C’est à l’université que
le manque d’enseignants est le plus
criant. En 15 ans, le nombre d’étudiants
a augmenté de plus de 25 %, alors que
les effectifs professoraux n’ont même
pas progressé de 10 %.
Énergie
Le changement de gouvernement
en novembre 2012 a quelque peu
modifié le visage du secteur de
l’énergie au Québec. Certains projets
prévus dans le cadre du Plan Nord
ont été mis en veilleuse. La poursuite
de la construction de la centrale de
la Romaine devrait toutefois générer
près d’un millier d’emplois par année
d’ici 2020. L’énergie éolienne est aussi
sur une belle lancée. La construction
d’une vingtaine de parcs est prévue
d’ici 2015, ce qui devrait mener à la
création d’environ 26 000 emplois.
L’industrie des hydrocarbures demeure
à l’état embryonnaire, notamment à
cause du moratoire sur les gaz de
schiste imposé par le gouvernement
québécois et l’incertitude entourant
de possibles exploitations pétrolières
dans l’est du Québec. L’industrie
estime toutefois qu’elle pourra générer
jusqu’à 80 000 emplois si les projets
d’exploitation se concrétisent.
24
Environnement
Entre 2009 et 2012, le nombre d’emplois
dans le secteur de l’environnement
a bondi de 27 %. Si le marché s’est
stabilisé en 2013, on prévoit tout de
même une pénurie de travailleurs en
raison du manque de relève. De plus
en plus d’entreprises se préoccupent
de leur responsabilité sociale. La
protection de l’environnement
nécessite toujours des professionnels
comme des ingénieurs, des biologistes
ou des hydrologues, mais des emplois
en communications et des postes
d’écoconseillers et d’éducateurs en
environnement voient aussi le jour.
De nouvelles occupations naissent en
fonction des besoins, particulièrement
dans les technologies propres, les
énergies renouvelables (éolien,
biomasse, géothermie), en efficacité
énergétique et en développement
durable.
Fabrication métallique industrielle
En 2012, les ventes dans l’industrie de
la fabrication de produits métalliques
au Canada ont augmenté de 6,1 %,
pour atteindre 35 milliards de dollars,
contre 33 milliards en 2011. Et
certaines entreprises ont pris de
l’expansion et augmenté leurs ventes
en 2013. Les embauches sont à la
hausse. Pour 2013, les employeurs
avaient prévu effectuer environ
4 400 embauches, contre 3 700 en
2010, soit un taux de croissance
d’environ 5 % pour l’ensemble du
secteur. Les travailleurs les plus
demandés sont les assembleurssoudeurs et les soudeurs. En 2013, le
marché aurait eu besoin de
1 400 nouveaux travailleurs de ces
métiers pour compenser le roulement
de personnel et répondre à la
demande créée par la croissance, mais
le nombre de diplômés est loin
d’être suffisant.
25. Fonction publique
Pour rétablir l’équilibre budgétaire,
le gouvernement du Canada
prévoyait l’abolition de 19 200 postes
en trois ans, objectif qui est en
voie d’être atteint. Malgré tout, le
gouvernement fédéral demeure le
plus grand employeur au pays. Au
Québec, l’Agence du revenu du
Canada, le Service correctionnel du
Canada et l’Agence des services
frontaliers du Canada continuent de
recruter des travailleurs. La fonction
publique québécoise emploie quant
à elle plus de 62 500 personnes
dans une vingtaine de ministères
et plus de 70 organismes à travers
la province. Entre 2012 et 2017,
15 000 postes réguliers auront été
pourvus. Les départs à la retraite ainsi
que les besoins en main-d’œuvre
dans les domaines des ressources
informationnelles et des transports
favoriseront l’embauche.
Foresterie
L’année 2013 a été une année de
transition pour la foresterie. Entre
2005 et 2012, le secteur a perdu le
tiers de ses emplois, la plupart dans
des régions dépendant du bois et de
sa transformation. Mais la demande
reprend : l’emploi en aménagement
forestier devrait croître de 1 à 2 %
annuellement d’ici 2018. Malgré la
crise, le taux de chômage chez les
ingénieurs forestiers a diminué. Les
perspectives sont prometteuses, mais
la forêt reste associée à la précarité. La
crise forestière a toutefois découragé
les jeunes. À l’Université Laval,
62 postes destinés aux diplômés en
génie du bois ont été affichés pour
2 finissants seulement. Chez les
ingénieurs forestiers, on prévoit qu’il
y aura deux fois plus de départs à la
retraite que de nouvelles recrues
en 2015.
Ingénierie
L’ingénierie offre toujours un vaste
choix de débouchés qui sont bien
rémunérés. Mais les disciplines
traditionnelles du génie – civil,
mécanique et électrique – cèdent
graduellement du terrain à des
secteurs émergents comme
l’informatique, l’environnement,
le biomédical, l’aéronautique et
le manufacturier. Le Réseau des
ingénieurs du Québec estimait à
2 930 le nombre de postes créés en
2013, surtout en génie mécanique et
électrique. Le génie civil a toutefois
connu un ralentissement, alors que le
nombre de projets prévus pour 2014
et 2015 a baissé. Les grands projets
comme l’échangeur Turcot, le pont
Champlain et le Centre hospitalier
de l’Université de Montréal devraient
néanmoins relancer ce sous-secteur.
Mines et métallurgie
Malgré une baisse d’environ 10 %
des investissements miniers en 2013,
les besoins en main-d’œuvre se
maintiennent en raison de la demande
croissante de certains minerais à
travers le monde. L’or, le fer, le nickel,
le zinc, le cuivre et le diamant extraits
du sous-sol québécois continuent
d’être recherchés, tout comme de
nouveaux minéraux comme le lithium.
D’ici 2021, on prévoit toujours que le
nombre de mines au Québec passera
de 26 à 45, une augmentation qui
créera 7 900 emplois... pour autant
que la demande de minerai, de nature
cyclique, se maintienne. Dans le
secteur de la métallurgie, la demande
de travailleurs est maintenue par le
développement de nouveaux marchés
d’exportation. Les départs à la retraite
à venir créeront aussi des débouchés.
25
26. Santé et services sociaux
Le ministère de la Santé et des Services
sociaux estime qu’il faudra embaucher
60 000 travailleurs d’ici 2017-2018 pour
assurer le remplacement de personnel
et répondre aux nouveaux besoins,
qui concernent tous les métiers :
travailleurs sociaux, psychologues,
infirmières, psychiatres, internistes,
médecins de famille... pour ne
nommer que ceux-là. En excluant les
médecins, près de 32 500 employés
du réseau prendront leur retraite d’ici
2018. À plus long terme, la croissance
démographique poussera aussi à
la hausse les besoins en personnel.
Selon l’Institut de la statistique du
Québec, la province comptera environ
8 800 000 habitants d’ici 2031, soit
700 000 de plus qu’en 2013. Les 65 ans
et plus, qui nécessitent davantage de
soins, représenteront alors au-dessus
du quart de la population.
Technologies de l’information et des
communications
Avec une croissance deux fois
supérieure à celle des autres secteurs
de l’économie, les TIC représentent
un secteur d’avenir. Près de
3 800 postes en TIC seront à pourvoir
chaque année d’ici 2015 à travers
la province. Les sous-secteurs du
service-conseil et de la conception de
systèmes informatiques demeurent
particulièrement solides. En 2013, 25 %
des offres d’emploi du secteur étaient
d’ailleurs destinées aux analystes et
aux consultants en informatique. Des
postes seront aussi à pourvoir dans
le domaine de la mobilité, avec le
développement d’applications pour les
téléphones intelligents et les tablettes.
L’industrie du jeu vidéo, quant à elle,
arrive à maturité. Malgré cela, les
perspectives demeureront positives
pour les prochaines années grâce aux
investissements annoncés par Ubisoft
et Warner Bros. à Montréal.
26
Tourisme
Après avoir connu une baisse en
raison de la crise économique de
2008-2009, les recettes touristiques
ont renoué avec la croissance.
Tourisme Québec estimait cette
croissance à près de 5 % en 2013, un
taux qui devrait se maintenir au cours
des prochaines années. Par ailleurs,
en 2012, le ministère du Tourisme du
Québec s’est fixé comme objectif de
créer 50 000 nouveaux emplois dans le
domaine d’ici 2020. Le gouvernement
espère ainsi augmenter les recettes
touristiques de sept milliards de dollars
et accueillir sept millions de visiteurs
supplémentaires pendant cette
période. De nouveaux créneaux seront
mis en valeur, comme les croisières sur
le fleuve Saint-Laurent ou le tourisme
nature-aventure.
Transport
L’industrie du transport connaît
une phase de croissance, après un
ralentissement causé par la récession
de 2008-2009. Emploi-Québec
prévoyait la création de 9 000 postes
pour la période 2012-2016. À terme,
le nombre total d’emplois devrait ainsi
dépasser le sommet atteint avant
la crise. Dans le transport routier,
principale activité de l’industrie, on
estime qu’environ 1 220 nouveaux
emplois s’ajouteront en 2014, sans
compter les départs à la retraite et le
roulement de personnel. Toutefois,
le transport ferroviaire et le transport
aérien ont éprouvé quelques difficultés.
Ces deux créneaux espèrent profiter
du développement du Nord québécois,
mais jusqu’à maintenant, le report
de certains projets a éloigné la
perspective d’une réalisation rapide.
Source : Jobboom (enquête terrain menée entre juin et
décembre 2013).
27. Les carrières d’avenir 2014
Abitibi-Témiscamingue
Taux de chômage : 7,7 %
(au 3e trimestre de 2013)
Tournée des régions
• La diminution de la demande mondiale de métaux a poussé le prix des
ressources à la baisse et entraîné un ralentissement de l’activité minière en
Abitibi-Témiscamingue. La survie de certains projets, comme la mine d’or
Lac Herbin, à Val-d’Or, est même compromise. En revanche, de nombreux
sites miniers demeurent en activité grâce à des gisements plus riches ou plus
accessibles qui ont de meilleurs seuils de rentabilité.
• Par ailleurs, le secteur minier se diversifie. Des projets d’exploitation de gisements
de lithium, de nickel, de cobalt, de palladium et de platine sont sur la table et
devraient voir le jour au cours des prochaines années. L’exploitation des terres
rares, des minéraux utilisés dans les produits de haute technologie, est aussi une
avenue prometteuse. De plus, des PME ayant développé des produits et services
pour l’industrie minière exportent maintenant leur savoir-faire à l’étranger.
• Le secteur forestier reprend de la vigueur. La compagnie Tembec a investi
355 millions de dollars dans son usine de Témiscaming afin de se moderniser,
d’augmenter sa production de cellulose et d’assurer la pérennité des quelque
900 emplois existants. D’ici 2018, environ 240 employés de l’usine partiront à la
retraite, et il faudra les remplacer.
• Depuis 2006, l’Abitibi-Témiscamingue est, avec le Nord-du-Québec, l’une des
deux seules régions-ressources qui affichent une hausse ininterrompue de leur
nombre d’habitants. Par ailleurs, la région exerce une attraction de plus en
plus forte sur les immigrants internationaux. Entre 2006 et 2010, 394 nouveaux
arrivants s’y sont installés, une hausse de 50 % par rapport à 2001-2005.
Bas-Saint-Laurent
Taux de chômage : 8,5 %
(au 3e trimestre de 2013)
• La construction d’éoliennes a ralenti dans le Bas-Saint-Laurent après des années
de croissance fulgurante. Pour faire tourner les usines et maintenir les quelque
600 emplois dans la région, les fabricants devront augmenter leurs exportations
et développer d’autres marchés, comme l’éolien marin ou l’éolien en milieu
nordique. Toutefois, les premiers parcs éoliens du Québec atteindront leur fin
de vie utile en 2025. Leurs équipements devront alors être remplacés, ce qui
remplira à nouveau les carnets de commandes des fabricants.
• Lourdement frappée par la récession de 2008-2009, l’industrie du bois se relève
peu à peu. Les entreprises qui ont survécu ont amélioré leur productivité et sont
27
28. devenues plus efficaces. Quelques producteurs de bois ont élargi leurs marchés
à l’extérieur du Québec et des États-Unis. L’industrie développe aussi d’autres
produits, comme la biomasse forestière.
• Au printemps 2013, le Centre Bombardier de La Pocatière a embauché une
vingtaine d’employés pour réaliser les contrats des métros de Montréal et
de New York. Au total, l’usine emploie environ 600 personnes. Une grappe
industrielle axée sur le matériel de transport se développe aussi dans la région.
Certains sous-traitants de Bombardier exportent maintenant leurs produits un
peu partout dans le monde.
• La population du Bas-Saint-Laurent vieillit rapidement. En 2012, les plus de
45 ans représentaient près de 47 % de la population de la région. Cela favorise
le pouvoir de négociation des jeunes travailleurs. Les occasions d’emploi sont
aussi plus nombreuses en raison des départs à la retraite. Selon ses dernières
prévisions, Emploi-Québec évaluait que 18 000 postes seraient disponibles entre
2012 et 2016, dont 16 500 liés aux départs à la retraite.
Capitale-Nationale
Taux de chômage : 5,4 %
(au 3e trimestre de 2013)
• En 2012, la croissance de l’emploi a été limitée dans la région en raison de la
faible demande liée à une économie mondiale au ralenti. Malgré tout, le taux
d’activité a augmenté dans la Capitale-Nationale, atteignant même un record
pour la région. Celle-ci a également maintenu un taux de chômage très bas qui
la classait au deuxième rang à l’échelle de la province, derrière la région de la
Chaudière-Appalaches.
• L’industrie des services occupe une place de choix dans la capitale provinciale.
Environ 88 % des emplois de la région se trouvent dans ce secteur,
comparativement à 78 % pour l’ensemble du Québec. De fait, en 2012, le
secteur des biens a perdu 9 200 emplois, alors que celui des services en a
gagné 15 200. La fonction publique est un joueur important dans la région; elle
englobe près de 9 emplois sur 10. Selon l’Institut de la statistique du Québec,
l’investissement dans les services publics a grimpé de 21 % en 2013.
• Six industries clés contribuent à la croissance économique de la région :
assurances et services financiers, sciences de la vie, technologies de
l’information et des communications et électronique, transformation alimentaire,
bâtiment vert et intelligent, matériaux à valeur ajoutée et matériel de transport.
Certaines sont particulièrement porteuses d’emplois, comme celle des TIC
et de l’électronique (32 500 emplois directs et indirects), ainsi que celle des
assurances et services financiers (45 300 emplois directs et indirects).
• À 43 ans, l’âge médian de la région dépasse la moyenne québécoise (41,5 ans).
En revanche, la Capitale-Nationale n’a aucun problème à retenir ses jeunes.
Les cégeps et l’Université Laval leur permettent d’étudier ici, et attirent même
28
29. des jeunes d’autres régions. Ainsi, en 2011-2012, la région a connu un solde
migratoire interrégional positif chez les 20-24 ans, selon l’Institut de la statistique
du Québec. Elle constitue également la quatrième région d’établissement des
immigrants, après Montréal, la Montérégie et Laval.
Centre-du-Québec
Taux de chômage : 7,9 %
(au 3e trimestre de 2013)
• Le Centre-du-Québec est le champion de la fabrication manufacturière. Ce secteur
représente près d’un emploi sur quatre, la proportion la plus élevée parmi les
17 régions du Québec. Une place que le Centre-du-Québec n’abandonnera pas de
sitôt, d’autant plus que ses parcs industriels continuent de s’étendre et que les
projets d’investissement se succèdent à bon rythme.
• La région regorge d’entrepreneurs dynamiques. Plusieurs compagnies
régionales ont débuté comme sous-traitantes et elles ont, avec le temps,
développé leurs propres produits et élargi leur clientèle. Le Groupe Soucy, à
l’origine fabricant de pièces pour Bombardier, a lancé en 2012 un projet de
modernisation et de diversification de ses usines. Quelque 300 nouveaux
emplois vont s’ajouter progressivement aux 1 325 existants.
• L’Université du Québec à Trois-Rivières ouvrira un campus à Drummondville
à l’automne 2015. Au cours de ses deux premières années d’activité, le
campus accueillera annuellement 500 étudiants, puis 1 000 par la suite. Grâce
à l’implantation de ce campus, la région gardera davantage ses jeunes et
deviendra encore plus concurrentielle.
• Comme ailleurs dans la province, la population du Centre-du-Québec
vieillit. La proportion des 65 ans et plus a grimpé à 17,8 % de la population,
comparativement à 12,7 % en 1996. Ce vieillissement a de profonds effets
sur le marché du travail. Toutefois, par rapport aux autres régions, il y a plus
de naissances dans le Centre-du-Québec. L’indice de fécondité y est de
1,97 enfant, comparativement à 1,68 pour la moyenne québécoise.
Chaudière-Appalaches
Taux de chômage : 5,6 %
(au 3e trimestre de 2013)
• Depuis 10 ans, la région de la Chaudière-Appalaches figure parmi les premiers
de classe au Québec, tant pour son haut taux d’activité que pour son faible taux
de chômage. Mais les chiffres ne disent pas tout. Lévis connaît une croissance
fulgurante, mais l’économie de municipalités plus excentrées et rurales va un
peu moins bien. En 2012, la région a perdu 6 200 emplois. Toutefois, comme
la population active a diminué davantage que le nombre d’emplois, le taux de
chômage a continué de chuter.
29
30. • Le secteur des services représente plus des deux tiers des emplois dans la
région. De 2008 à 2012, il s’y est créé plus de 12 000 postes, alors que le secteur
de la production de biens en perdait 5 300. Cela tient beaucoup à Lévis, où les
services représentent environ 80 % de l’emploi total. La finance et les assurances
représentent environ 8 000 emplois, uniquement à Lévis. À l’échelle de la région,
la proportion d’emplois dans ce domaine a fait un bond de 14 % en 2012.
• Après des années de vaches maigres, le secteur manufacturier a redressé la
tête en 2013. Alors qu’il avait perdu 10 600 emplois de 2002 à 2012, il en a
gagné 4 000 dans les six premiers mois de 2013. Le plus gros défi de la région
demeure cependant de trouver de la main-d’œuvre. En Beauce, soudeurs,
usineurs, machinistes et monteurs d’acier de structure se font rares. À tel point
que certaines entreprises hésitent avant d’investir dans un agrandissement ou
de nouveaux équipements.
• La croissance démographique de la région reste inférieure à la moyenne
québécoise, en dépit d’une accélération, à la fin des années 1990,
principalement due à une hausse des naissances. La population augmente
surtout à Lévis et dans les MRC voisines. Ainsi, de 2006 à 2012, Lévis,
La Nouvelle-Beauce et Lotbinière ont connu un taux d’accroissement avoisinant
les 10 personnes par tranche de 1 000 individus.
Côte-Nord
Taux de chômage : 11,1 %
(au 3e trimestre de 2013)
• La baisse du prix du fer a entraîné un ralentissement de l’activité minière
sur la Côte-Nord et le report de certains projets. Même situation du côté de
l’aluminium. Le prix de la ressource s’est considérablement déprécié, ce
qui a forcé les alumineries Alcoa de Baie-Comeau et Alouette de Sept-Îles à
repousser des investissements majeurs. Malgré cette baisse d’activité, l’emploi
dans les mines est encore en croissance, de façon globale.
• Le nombre de travailleurs de la région est insuffisant pour répondre à la
demande des entreprises dans bon nombre de secteurs d’emploi. Cet état
de choses place les PME et les commerces, incapables d’offrir les salaires
généreux des minières, dans une position difficile. Ils doivent rivaliser
d’ingéniosité pour attirer et retenir des employés – certains offrant du logement,
le partage des bénéfices, etc. – ou restreindre le nombre de contrats qu’ils
acceptent et limiter leurs heures d’ouverture.
• L’activité bat son plein sur l’immense chantier d’Hydro-Québec à la Romaine. Celuici entre d’ailleurs dans sa période de pointe, alors que le nombre de travailleurs
nécessaires au barrage et à la ligne de transport électrique devrait atteindre
2 000 à 2 500 en 2014-2015. La société d’État offre des conditions avantageuses à
ses employés, ce qui facilite l’embauche de nouveaux travailleurs.
30
31. • La Côte-Nord continue de perdre des résidents au profit des autres régions,
mais le phénomène diminue. Alors qu’on note un solde migratoire négatif chez
les 15 à 24 ans, il est toutefois positif chez les 25 à 54 ans, ce qui laisse croire
que les jeunes quittent la région pour suivre des formations postsecondaires – la
Côte-Nord n’a pas d’université – mais reviennent une fois formés.
Estrie
Taux de chômage : 6,1 %
(au 3e trimestre de 2013)
• Le secteur des services se porte bien en Estrie et fournira beaucoup d’emplois
au cours des prochaines années. Les sous-secteurs de l’assurance et
de l’immobilier, de la santé, des services aux entreprises et des services
professionnels sont les plus dynamiques.
• Dans le secteur manufacturier, la fabrication de produits métallurgiques et de
machines contribue fortement à la croissance économique régionale. Toutefois,
les effets de la plus récente récession se font encore sentir. Une proportion de
18 % des emplois de la région sont concentrés dans le secteur manufacturier,
comparativement à 12 % au Québec. L’industrie dépend grandement de la
santé économique des États-Unis, mais plusieurs entreprises ont diversifié leur
marché d’exportation en se tournant vers l’Europe.
• La région ne manque pas de main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins
des entreprises, compte tenu des nombreux établissements d’enseignement
présents sur son territoire. Les départs à la retraite restent toutefois une réalité
préoccupante pour l’industrie des pâtes et papiers, qui aura besoin de quelque
400 opérateurs d’ici 2017. Or, les inscriptions aux programmes de formation
menant à des emplois dans le secteur sont insuffisantes.
• D’ici 2031, le nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus devrait augmenter
de 80 % et représenter près du quart de la population. Cette situation poussera
probablement à la hausse les taux d’activité et d’emploi des personnes de 55 ans
et plus. Par ailleurs, la population des 15-64 ans a décru de 17 000 individus entre
2012 et 2013. Cette baisse pourrait compliquer le recrutement de main-d’œuvre
pour les employeurs de la région.
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Taux de chômage : 13,9 %
(au 3e trimestre de 2013)
• L’éolien est le fer de lance de la diversification économique dans la région. L’annonce
par Hydro-Québec, en août 2013, d’un appel d’offres pour l’achat de 450 mégawatts
d’énergie éolienne, dont 300 devront provenir de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et
du Bas-Saint-Laurent, contribuera à maintenir les quelque 800 emplois qui y sont liés.
La construction de nouveaux parcs devrait aussi occuper 1 000 travailleurs.
31
32. • L’industrie de la pêche s’est relevée grâce à des solutions novatrices. Ainsi, les
pêcheurs font des efforts pour obtenir des écocertifications, qui leur ouvrent la
porte de certains marchés internationaux. La crevette nordique, par exemple, se
distingue déjà des crevettes de Terre-Neuve ou de la Norvège en raison de ces
labels, et le homard est en voie d’obtenir une certification. En transformation, les
usines créent aussi des produits innovateurs, comme de la poudre de carapaces
de crevettes destinée à l’alimentation humaine.
• Le tourisme est très important pour la région, mais offre surtout des emplois
saisonniers. Or, la réforme de l’assurance-emploi inquiète les entrepreneurs
du tourisme, qui ont peur de voir leur main-d’œuvre changer de secteur
ou même quitter la région. Toutefois, l’industrie des croisières contribue à
prolonger la saison. Environ 40 000 visiteurs débarquent sur la pointe de Gaspé,
principalement en septembre et en octobre.
• Deux tendances démographiques influencent l’emploi dans la région. Les
travailleurs de plus de 45 ans ayant perdu des emplois peu qualifiés ces dernières
années peinent à pourvoir les postes qui se présentent, par manque de formation.
Cependant, les jeunes qui ont étudié dans les grands centres reviennent au bercail
et décrochent des emplois qualifiés assortis de conditions intéressantes.
Lanaudière
Taux de chômage : 8,9 %
(au 3e trimestre de 2013)
• Lanaudière affiche, avec les Laurentides, le taux de croissance annuel moyen de
l’emploi le plus élevé de la province (1,5 %). Le secteur tertiaire occupe une place
importante dans la région, principalement grâce à l’essor démographique. Il s’agit
de la deuxième région dont la croissance de la population est la plus rapide après
Laval, ce qui accentue les besoins en services, comme en santé et en éducation.
• L’augmentation de la population génère aussi un boum dans le domaine de
la construction. Le taux de croissance annuel moyen de l’emploi prévu dans
ce champ d’activité est de 1,5 % pour la période 2012-2016. Un travailleur
de Lanaudière sur dix travaille dans la construction, et la majorité des
investissements annoncés en 2013 concernent ce secteur.
• La dernière récession a eu peu d’effets sur l’économie régionale, bien que les
industries du plastique et de la forêt aient été fragilisées et aient subi des pertes
d’emplois. Cependant, la reprise de la construction aux États-Unis laisse croire
que les pires moments sont passés et qu’une certaine activité va reprendre en
foresterie, un secteur important dans le nord de Lanaudière.
• Entre 2006 et 2011, le nombre d’habitants a augmenté de 10 % dans Lanaudière.
Cette croissance représente plus du double de celle de 4,7 % qui est observée à
travers la province. Plusieurs jeunes familles viennent s’établir dans la région, ce
qui améliore son développement économique par rapport à d’autres régions du
Québec. Les retraités sont également nombreux à s’y installer.
32
33. Laurentides
Taux de chômage : 7,8 %
(au 3e trimestre de 2013)
• De plus en plus de familles et de travailleurs viennent s’établir dans les
Laurentides, ce qui a des effets directs sur l’économie régionale. Car qui dit
augmentation de la population dit aussi accroissement des besoins en services.
Pour la période 2012-2016, plus de 80 % des emplois proviendront du secteur
tertiaire. Les emplois en santé et services sociaux progresseront au fur et à
mesure que la population prendra de l’âge.
• Le secteur manufacturier n’est pas en reste grâce à la présence de gros joueurs
de l’industrie aérospatiale, dont Bell Helicopter et Bombardier Aéronautique.
Cette dernière a notamment agrandi ses installations pour intégrer la chaîne
d’assemblage des appareils de la CSeries, qui devrait entraîner la création
d’un très grand nombre d’emplois dans les prochaines années si le carnet de
commandes finit par se remplir.
• La croissance démographique fait en sorte que l’industrie de la construction
tourne rondement. Plusieurs projets se sont concrétisés en 2013 ou sont en
cours de réalisation. À cela s’ajoutent tous les projets résidentiels nécessaires
pour répondre à l’arrivée de nouvelles familles. La région des Laurentides est
l’une des grandes gagnantes de la migration interrégionale au Québec. Au cours
de l’année 2011-2012, elle a arraché 5 534 résidents aux autres régions.
• Dans les Laurentides, le nombre de personnes en emploi a crû en 2012,
et le chômage a atteint son plus faible taux des 25 dernières années. Les
perspectives se profilaient également assez bien pour 2013. Sur la base des
neuf premiers mois, la moyenne de l’effectif en emploi s’est établie à 303 500,
soit une croissance de 1,1 % par rapport à la même période en 2012. Et la
situation de l’emploi devrait continuer d’être favorable d’ici 2016.
Laval
Taux de chômage : 7,3 %
(au 3e trimestre de 2013)
• La croissance lavalloise connaît une certaine baisse de régime après des années
fastes marquées par des investissements qui atteignaient 1,5 milliard de dollars
en 2012. La construction ralentit, en particulier dans les secteurs résidentiel et
institutionnel. Le marché du condo s’essouffle un peu, et la fin de la réfection
des quatre usines d’épuration des eaux de la ville vient plomber les chiffres.
• Les entreprises de services et les sièges sociaux sont devenus un nouveau
pôle de développement pour la région. La décision de la Ville de développer
des espaces agréables à fréquenter, notamment le Centropolis, aide à attirer les
entreprises. Celles-ci peuvent proposer à leurs employés un milieu de vie qui offre
aussi la possibilité de sortir sans devoir se rendre au centre-ville de Montréal.
33
34. • Le secteur de la fabrication, qui s’est adapté aux taux de change élevés,
connaît une effervescence, entre autres dans l’aéronautique. La production de
la CSeries de Bombardier a un impact certain, tout comme l’activité chez Bell
Helicopter et les autres gros donneurs d’ordres. Cela se répercute chez les
sous-traitants de Laval, notamment dans la fabrication de produits métalliques.
• Laval a une situation particulière du point de vue démographique : les jeunes
d’âge universitaire (de 20 à 29 ans) tendent à quitter le territoire, les jeunes
familles (de 30 à 44 ans) viennent s’y installer en grand nombre, puis s’en vont à
l’approche de la retraite (les 55 à 69 ans). Même si les retraités quittent la région,
Laval n’est pas pour autant à l’abri des effets du vieillissement de la population.
Mauricie
Taux de chômage : 9,4 %
(au 3e trimestre de 2013)
• En Mauricie, 3 700 personnes travaillent dans l’agriculture et la transformation
des aliments et boissons. L’entrepreneuriat est vigoureux dans ce domaine.
On voit apparaître et grossir beaucoup de microbrasseries, comme Le Trou du
Diable à Shawinigan, ou de petites entreprises innovatrices, par exemple Nutra
Canada, qui fabrique des extraits de fruits et de légumes.
• La filière métallique permet au secteur de la fabrication de tenir le coup en
Mauricie. Elle occupe 3 800 travailleurs dans les sous-secteurs de la première
transformation, des produits métalliques et de la machinerie. Des entreprises
comme Marmen, spécialisée dans l’usinage, la fabrication et l’assemblage
mécanique, et Avant-Garde Technologie, manufacturier d’équipement industriel,
sont des employeurs importants et font travailler beaucoup de sous-traitants.
• Plus de 9 700 personnes travaillent dans l’industrie de l’hébergement et de la
restauration en Mauricie. Idéalement située entre Montréal et Québec, la région
est en bonne position pour intéresser les touristes et elle s’efforce notamment
d’attirer davantage la clientèle internationale. L’arrivée de bateaux de croisière à
Trois-Rivières met la région en vitrine. En 2014 et 2015, Trois-Rivières accueillera
un total de 7 bateaux de croisière, dont 2 avec plus de 2 000 personnes à bord.
• Avec ses 600 travailleurs, l’aérospatiale représente un créneau d’avenir pour
la Mauricie. L’allongement de la piste de l’aéroport de Trois-Rivières, qui
peut désormais accueillir les gros porteurs, aidera les entreprises d’entretien
d’aéronefs. Ce secteur, qui est encore en développement, comprend aussi des
fabricants de pièces d’aéronefs et d’hélicoptères. Toutefois, ceux-ci dépendent
fortement de la fabrication de la CSeries de Bombardier pour remplir leurs
carnets de commandes.
34
35. Montérégie
Taux de chômage : 6,6 %
(au 3e trimestre de 2013)
• Le secteur manufacturier de la région est tributaire de la demande américaine.
La Montérégie a perdu un avantage concurrentiel avec l’appréciation du dollar
canadien, au profit de la Chine. La région a dû s’adapter à cette nouvelle
situation en donnant une valeur ajoutée à ses produits ou en améliorant sa
productivité. Par exemple, les entreprises du secteur du meuble se sont
spécialisées dans le haut de gamme en mettant l’accent sur le design et la
qualité des matériaux pour se distinguer.
• Plus des trois quarts des travailleurs de la Montérégie ont un poste dans le
secteur des services, qui assurera l’avenir économique de la région. À preuve,
deux centres hospitaliers de soins de longue durée se sont ajoutés sur le
territoire au cours de la dernière année. Par ailleurs, le vaste centre commercial
Faubourg Châteauguay occupera 900 personnes lorsqu’il sera en activité, dans
le courant de 2014.
• L’industrie bioalimentaire continue d’être porteuse pour la région. Ainsi,
l’entreprise Exceldor a ouvert son usine à Saint-Bruno-de-Montarville en
février 2013, une réalisation de 31 millions de dollars qui devrait créer
250 emplois d’ici 2016. Pour sa part, Danone Canada investira environ
40 millions de dollars sur cinq ans pour agrandir ses installations et augmenter
sa capacité de production.
• La Montérégie ne manque pas de travailleurs. Toutefois, les jeunes semblent
bouder les formations professionnelles et techniques qui mènent à des emplois
dans le secteur manufacturier. Heureusement, l’immigration devrait aider la
région à surmonter les pénuries de main-d’œuvre. La Montérégie figure au
deuxième rang des destinations d’accueil au Québec.
Montréal
Taux de chômage : 10,0 %
(au 3e trimestre de 2013)
• Montréal est le moteur économique du Québec, et ce moteur tourne plutôt bien
au chapitre de la création d’emplois. Le domaine de l’animation est en pleine
expansion, tout comme l’aéronautique, les technologies des communications
et des télécommunications, et les sciences de la vie. Ces secteurs sont très
bien appuyés par les gouvernements. Et avec quatre universités et plusieurs
cégeps dans la région, les entreprises disposent d’un bassin de main-d’œuvre
spécialisée très important.
• L’industrie financière a le vent dans les voiles, comme le montre l’implantation
de la compagnie On Screen Trading. En mars 2013, cette firme londonienne
a embauché 25 négociants spécialisés en produits dérivés. Elle prévoit
en engager une trentaine d’autres d’ici le printemps 2015. Les entreprises
35
36. du secteur recherchent une main-d’œuvre spécialisée et bien formée, un
environnement sain et une qualité de vie élevée en milieu urbain, ce qu’elles
trouvent à Montréal.
• Le Quartier de l’innovation se met en place. Inauguré en mai 2013, il se situe
dans la zone Griffintown, à l’ouest du Vieux-Montréal. On y trouve déjà la plus
importante concentration d’employés et d’entreprises en technologies de
l’information au Canada. Et c’est loin d’être terminé, car plus de six milliards de
dollars pourraient y être investis au cours de la prochaine décennie.
• L’Éco-campus Hubert Reeves sera un autre projet important. Situé dans
l’arrondissement Saint-Laurent, il regroupera 12 bâtiments qui serviront de
vitrines aux technologies propres de leurs locataires. Par exemple, l’une des
entreprises de l’Éco-campus fabrique des panneaux solaires pour les abris
d’autos. Ces bâtiments seront construits au fur et à mesure que les entreprises
s’établiront dans l’Éco-campus.
Nord-du-Québec
Taux de chômage : 11,1 %
(au 3e trimestre de 2013)
• Le Nord-du-Québec compte sept mines en activité. Mais ce n’est qu’un début,
car le sous-sol est si riche que la région pourrait en avoir au moins 17 en
développement ou en exploitation d’ici 2021. Au cours des sept prochaines
années, on s’attend à ce que plus de 10 500 postes soient à pourvoir. Toutefois,
le ralentissement de la demande de minerai à l’échelle mondiale se fait sentir, ce
qui retarde quelques mises en chantier.
• Après des années de vaches maigres, l’industrie forestière s’est stabilisée.
Rachetée par Fortress Paper, l’ancienne usine Domtar de Lebel-sur-Quévillon
s’est reconvertie dans la production de pâte destinée à la fabrication de
rayonne, un tissu synthétique utilisé dans la confection de vêtements. Elle a pu
ainsi conserver ses 300 employés. Pour sa part, Produits forestiers Résolu a
investi neuf millions de dollars dans son usine de Lebel-sur-Quévillon.
• De plus en plus de touristes veulent vivre des expériences nordiques, que ce
soit pour voir des ours polaires ou des icebergs, ou pour faire des excursions.
Afin de rehausser l’offre touristique de la Baie-James, Tourisme Québec,
Tourisme Eeyou Istchee et l’Administration régionale crie ont conclu en août
2013 une importante entente qui prévoit des investissements de 1 425 000 $
d’ici 2015.
• Plus du tiers des habitants de la région ont moins de 20 ans, mais avec
43 000 âmes, le Nord-du-Québec est aussi la région la moins peuplée du
Québec. Le bassin démographique est donc insuffisant pour répondre aux
besoins en main-d’œuvre. Par ailleurs, les travailleurs miniers qui exercent leur
métier dans des zones éloignées ne font pas leur vie dans la région, utilisant
plutôt la formule du fly-in, fly-out.
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37. Outaouais
Taux de chômage : 6,5 %
(au 3e trimestre de 2013)
• En 2013, le gouvernement fédéral avait atteint 85 % de son objectif de
supprimer 19 200 postes dans la fonction publique avant 2015. L’emploi a donc
reculé de 2,7 % au premier semestre de 2013, comparativement à la même
période en 2012. Mais cet état de fait n’a pas que des conséquences négatives.
Le resserrement de la fonction publique fédérale a permis à d’autres secteurs
– le privé et le parapublic, notamment dans l’enseignement et l’administration –
d’attirer davantage de candidats.
• Quatre des cinq MRC du territoire sont essentiellement mono-industrielles,
axées sur l’industrie forestière. Et cette dernière, qui a beaucoup souffert au
cours des dernières années, semble enfin voir la lumière au bout du tunnel.
Les industriels qui ont survécu à la tempête fonctionnent de façon rentable. Ils
commencent à se diversifier et à investir un peu.
• Au printemps 2013, le potentiel minier de la région a été mis en évidence
lors d’un colloque sur le sujet. La MRC de Pontiac renferme notamment des
gisements de terres rares, qui ont des applications en haute technologie. Les
secteurs du tourisme, de l’agroalimentaire et des technologies de l’information
et des communications démontrent également une certaine vigueur et sont en
croissance constante.
• L’Outaouais se positionne quatrième parmi les régions du Québec quant à la
croissance de sa population et occupe le troisième rang pour ce qui est de
l’accueil d’immigrants. Cependant, elle est aux prises avec un phénomène
de migration interne : les jeunes tendent à quitter les MRC rurales pour se
diriger vers Gatineau. Des efforts considérables ont donc été faits pour attirer
des immigrants en zone rurale. Plusieurs dizaines de nouveaux arrivants s’y
établissent chaque année avec leur famille.
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Taux de chômage : 9,3 %
(au 3e trimestre de 2013)
• L’industrie forestière commence à voir l’horizon s’éclairer au Saguenay–Lac-SaintJean. Bien qu’il ne soit pas encore question d’une relance de l’industrie forestière,
les signes sont encourageants, notamment grâce à l’augmentation du nombre
de mises en chantier aux États-Unis, principal marché pour le bois d’œuvre. Les
établissements collégiaux de la région peinent toutefois à attirer les jeunes dans
les formations en foresterie.
• L’industrie de l’aluminium subit les contrecoups de la chute des prix de la
ressource. Rio Tinto Alcan a complété et mis en production en 2013 la première
phase de l’usine AP60 de Jonquière, la plus moderne au monde. Toutefois,
l’entreprise a aussi annoncé la mise en veilleuse des phases 2 et 3. Par
37
38. conséquent, les équipementiers et les fournisseurs de ces alumineries subissent
des dommages collatéraux et connaissent un ralentissement.
• La région se découvre également un potentiel minier intéressant. IAMGOLD, qui
exploite la mine de niobium Niobec à Saint-Honoré, prévoit ajouter 200 employés
aux 400 déjà sur place. Par ailleurs, le déboisement a commencé en marge
du projet de la compagnie Arianne Phosphate pour la construction d’une mine
de phosphate destinée à la production d’engrais minéraux, au lac Paul. Cet
investissement de 1 milliard de dollars devrait générer 300 emplois à terme.
• Après des années d’érosion constante de sa population, particulièrement chez
les jeunes, au profit des autres régions, le Saguenay–Lac-Saint-Jean a enfin vu
le solde migratoire interrégional se stabiliser en 2010-2011, et même connaître
une modeste amélioration en 2011-2012. Grâce à des taux d’emploi plus
robustes, l’exode des jeunes s’est résorbé, sauf pour ceux qui quittent la région
pour suivre des formations postsecondaires.
Sources : Jobboom (enquête terrain menée entre juin et décembre 2013); Emploi-Québec; Institut de la statistique du Québec.
39. Les carrières d’avenir 2014
Portrait-robot du travailleur de demain
Peu importe le domaine vers lequel on se dirige, certaines qualités seront essentielles
pour briller sur le marché du travail de demain. Comment devenir la perle rare, l’employé
modèle que tous les recruteurs s’arracheront? Voici les cinq compétences clés du
travailleur de demain.
1. Habile communicateur
Parce que le service et les relations avec la clientèle occupent une place de plus en plus importante
dans les définitions de tâches, la capacité à bien s’exprimer est une habileté indispensable. Les
entreprises veulent se démarquer avec un service à la clientèle personnalisé, chaleureux, qui sort de
l’anonymat. La maîtrise d’une troisième et d’une quatrième langue est également un atout. Surtout
dans un contexte de mondialisation, où l’on peut être appelé à travailler avec des collègues ou des
clients issus de différentes communautés culturelles. De bonnes habiletés en rédaction sont aussi
recherchées.
2. Capable de s’adapter
Dans un monde du travail en perpétuel changement, l’employé qui tirera son épingle du jeu est celui
qui saura évoluer. Il faut être flexible et s’adapter à toutes sortes de situations, comme des horaires
variables, une restructuration, la diversité de la clientèle et des collègues ou une relocalisation. Qui dit
adaptation dit aussi ouverture aux apprentissages. On doit être capable d’apprendre de nouvelles
façons de faire, de nouvelles méthodes de travail. Un travailleur conservera ainsi sa valeur aux yeux
de son employeur qui, même en période de rationalisation, saura qu’il peut lui confier d’autres tâches
plutôt que de lui montrer la porte.
3. Fin analyste
Les tâches se complexifient et le monde du travail aussi. Avoir un bon esprit d’analyse permet de faire
face à des situations de plus en plus compliquées. Le travailleur doit constamment être à la recherche
de solutions. Les entreprises veulent des gens qui voient les occasions d’affaires et qui se servent
des problèmes comme de leviers. Ces qualités sont recherchées partout, même pour des emplois en
usine. Dans une perspective d’amélioration de la production, les ouvriers sont souvent sollicités afin de
revoir les processus et de les optimiser.
4. Visionnaire
Il faut voir plus loin que le bout de son nez! On doit être capable de faire des liens entre notre travail et
celui de nos collègues. Il faut anticiper les besoins du patron et des clients. Les employeurs ne veulent
plus seulement des exécutants, ils recherchent des gens qui prennent le temps de réfléchir et qui ont
le sens de l’initiative. Les patrons recherchent des collaborateurs qui ne se contentent pas d’accomplir
les tâches mécaniquement, mais qui, au contraire, proposent de meilleures façons de faire.
5. Créatif
Pour affronter une concurrence accrue, les entreprises doivent toujours faire plus, faire mieux.
Cela nécessite une certaine prise de risque. Dans ce sens, la créativité et l’innovation sont des
incontournables. C’est vrai pour les dirigeants d’entreprise, mais aussi pour les employés. La créativité
est essentielle pour élaborer des concepts, trouver de nouvelles façons de faire ou améliorer les
méthodes de travail.
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