L’école Notre-Dame de Tonneins a plus de 190 ans. Decouvrez son histoire depuis la fondation par Adèle de Trenquelléon en 1820 - jusqu'aujourd'hui, avec les nouvelles méthodes des intelligences multiples dont Notre-Dame est une école pilote depuis 2012 !
15. À cette époque, très peu de communes ont une maison
d’école ; c’est l’exception
16. L’école se fait dans un cabaret, sous le porche de l’église,
dans une cave ou dans une écurie pour avoir plus chaud.
17. Souvent c’est simplement la maison de l’instituteur. Ils
complètent ce maigre revenu en faisant un autre métier.
18. On est confondu de l’ignorance des instituteurs. Certains ne
savent pas plus que leurs élèves. Quelques uns même ne
savent ni lire ni écrire, leur école n’est qu’un gardiennage.
19. À l’époque, Tonneins est surtout la ville du tabac. On respire
son parfum sur les routes et les chemins qui y conduisent. De
loin on aperçoit les toits de sa vaste manufacture
20. Monsieur Faure de Lacaussade, Directeur de la Manufacture
des Tabacs à Tonneins est un homme de grand cœur et de foi
profonde.
21. Il voit dans l’enseignement un moyen efficace pour le
renouveau de la foi catholique dans cette ville à demi
protestante. C’est bien dès l’enfance que se forme l’âme !
22. Le directeur de la manu connait bien Mr Chaminade, qui a
aidé Adèle de Trenquelléon (la fondatrice de la congrégation
des Filles de Marie) à créer une école Sainte-Foy à Agen.
23. Monsieur Faure de Lacaussade les appelle à Tonneins pour y
installer un couvent et tenir une école.
25. Adèle de Trenquelléon (qui n’a, d’ailleurs, que 30 ans) vient
d’y installer ses premières religieuses le 8 septembre. Elle est
ravie des lieux et peut écrire dans le livre de ses fondations:
26. « Notre nouveau couvent est vaste, spacieux, bien aéré et
très agréable. Il offre à la jeunesse les grandes cours et
l’ombre tutélaire des grands arbres...
27. …Aux religieuses la paix du verger aux lignes tracées, propice
au repos et à la prière »
28. Monsieur Faure de Lacaussade est l’ami dévoué qui apporte à
la congrégation naissante son inlassable collaboration.
29. L’école devient très vite une ruche bourdonnante d’activités;
dans les classes tout comme à l’ouvroir, les cœurs et les
mains se forment pour un beau et bon travail.
30. Durant de longues années les Filles de Marie mettent tout
leur zèle et leur dévouement à l’apostolat de l’enseignement.
31. A èe
dl
d’a our
uj d’hui
M r da ses pa
achons ns s
32. Temps fort « Adèle d’hier @ aujourd’hui » au château de
Trenquelléon à Feugarolles où Adèle est née et a vécu.
33. Dans la cuisine Laurence en habit des premières marianistes
raconte l’enfance mouvementée d’Adèle
34. Les témoins qui ont aidé Adèle dans sa vie de foi : sa mère ;
Mr Ducourneau, le précepteur de son frère ; son amie Agathe
et le Père Chaminade
35. L’idée de la « Petite Société » pour s’encourager à vivre notre
foi est d’actualité...
37. Voici l'ambiance studieuse dans une salle de classe de l'école
1900. Notez le poêle à bois, protégé par une grille sur laquelle
sèchent les chaussettes, et le cancre au bonnet d'âne.
38. En 1899, les religieuses de la Doctrine Chretienne de
Bordeaux, fondée par Catherine Grenier et le père Soupre,
succèdent aux Filles de Marie.
39. Pendant 4 ans elles continuent de tout leur cœur cette œuvre
si bien commencée.
40. Mais l’heure n’est guère propice aux congrégations et en août
1903, les religieuses sont contraintes de quitter leur couvent.
41. Nous pouvons lire dans le «Paysan du Sud-Ouest» de l’époque:
«Vendredi soir les religieuses de la Doctrine Chrétienne ont dû
abandonner l’établissement de Notre-Dame;
42. …une imposante manifestation de sympathie s’est produite,
une foule énorme leur a fait cortège jusqu’à la gare et les a
longuement acclamées. »
44. Beaucoup de maîtresses en France se résignent au sacrifice
de leur appartenance au Tiers Ordre: n’est-ce pas le seul
moyen de continuer leurs œuvres et surtout l’éducation
chrétienne de leurs élèves?
45. Grâce à ce sacrifice généreusement accepté, l’école Notre-
Dame peut rouvrir ses portes au mois de septembre suivant.
46. Ce sont des nouvelles institutrices qui viennent: on les
appellera «Mademoiselle» mais avec ou sans costume distinct
le même esprit les anime: dispenser à la jeunesse en même
temps que les sciences profanes la science de Jésus-Christ.
47. L Communa éE t e
a ut ducaiv
d’a our
uj d’hui
A dé oué
ussi v e
51. L’établissement sous contrat d'association avec l'état,
l'équipe enseignante est tenue de suivre les programmes
officiels de l'éducation nationale.
52. L'O.G.E.C est en charge de la gestion économique, sociale, et
financière de l'établissement, avec 5 employés.
53. Les membres d’APEL organisent de nombreuses initiatives
utiles à l’éducation de chacun de nos enfants et participent
activement et financièrement aux projets scolaires.
55. C’est la deuxième guerre mondiale. La France est coupée en
deux, le Lot-et-Garonne se trouve bordé par la ligne de
démarcation.
56. Les enfants devaient chanter Maréchal, nous voilà ! Mais
globalement, les programmes ne furent pas modifiés. De
nombreux chefs d'établissements cachent des enfants juifs.
57. En 1940 les sœurs à Notre-Dame reprendront leur habit
religieux. Tout l'enseignement est donné dans une atmosphère
religieuse, les textes de lecture en sont imprégnés.
58. Autre cours: lecture, écriture, calcul, grammaire, conjugaison,
géographie; histoire, sciences naturelles, formes géométriques,
dessin, chant, gymnastique, travaux à l'aiguille (couture, tricot)
59. Appel aux enfants de France est lancé en 1946: « Enfants! Si
vous priez tous, vous attirerez les bénédictions de la Sainte-
Vierge et vous obtiendrez le relèvement et le salut de la
France. »
65. Depuis
l a é 70
es nn es
Chemin vers la
modernisation
66. 150 ans après la fondation de l’école pour des filles pauvres …
67. Les garçons arrivent à Notre-Dame! La mixité devient la
norme à tous les niveaux d'enseignement en France.
68. La place de l'enseignant par rapport à l'élève est interrogée.
Les pédagogies nouvelles suscitent un important débat en
France.
69. Petit à petit l'élève n'est plus un simple récipient que
l'enseignant remplit. École devient un moyen de réalisation
du projet de l'élève.
70. Les sœurs établissent le palmarès avec des prix de toutes
sortes: prix de gracieux sourire, gentillesse, bonne volonté,
mouvement perpétuel, bavardage ou espièglerie…
71. Citons quelques noms qui ont marqué la vie de l'école Notre-
Dame: Melle Sirmin, Soeur Saint-Jean, Mlle Arnal,
72. Soeur Marie-Claire, Soeur Josépha, Soeur Olga, Soeur Michèle
et la Soeur Marie-Alberte, la dernière religieuse qui a quitté
l’école en 1994.
73. Pé gogie
da
d’a our
uj d’hui
Innov etexpéiment
er r er
74. A l’écoute de toutes les avancées pédagogiques l’équipe
éducative s’intéresse à la théorie des intelligences multiples
dont en 2012 Notre-Dame devient école pilote.
75. Tout le monde n'a pas les mêmes capacités ni intérêts et
nous n'apprenons pas de la même façon. Il n'existe pas une
forme unique d'intelligence, il faut élargir cette vision.
76. Intelligence
corporelle / kinesthésique
Capacité à utiliser son corps d'une manière fine et élaborée, à
s'exprimer à travers le mouvement, à être habile avec les
objets.
77. Intelligence
interpersonnelle
Capacité d'entrer en relation avec les autres
78. Intelligence
intrapersonnelle
Capacité à avoir une bonne connaissance de soi-même.
79. Intelligence
logico-mathématique
Capacité à raisonner, à compter et à calculer, à tenir un
raisonnement logique. C'est cette forme d'intelligence qui est
évaluée dans les tests dits de « Quotient intellectuel ».
81. Intelligence naturaliste
Capacité à observer la nature sous toutes ses formes, la
capacité à reconnaître et classifier des formes et des
structures dans la nature.
82. Intelligence
verbo-linguistique
Capacité à percevoir les structures linguistiques sous toutes
leurs formes
84. L’équipe pédagogique propose des méthodes d’apprentissage
adaptées à ces spécificités individuelles lors de journées sans
cartable
85. Les journées sans cartable sont consacrées à la réalisation de
projets où les groupes sont composés en tenant compte de
l’intelligence dominante de l’enfant.
86. Tous les enfants sont doués
Ces différenciations pédagogiques offrent ainsi aux enfants
d’être encore plus valorisés à l’école et par le fait même plus
motivés pour apprendre.
92. Àvous
de r cont ma ena
a er int nt
V a é àlé e …
os nn es ’ col
Notas do Editor
Essayons de plonger dans 1820, l’époqie de la Restauration
À cette époque, très peu de communes ont une maison d’école ; c’est l’exception. L’école se fait dans un cabaret, sous le porche de l’église, dans une cave ou dans une écurie pour avoir plus chaud.
À cette époque, très peu de communes ont une maison d’école ; c’est l’exception. L’école se fait dans un cabaret, sous le porche de l’église, dans une cave ou dans une écurie pour avoir plus chaud.
Souvent c’est simplement la maison de l’instituteur. Ils complètent ce maigre revenu en faisant un autre métier. Ils sont sabotiers, cordonniers, fermiers, cabaretiers,… ou ont des activités complémentaires comme bedeau, chantre, fossoyeur ou sonneur de cloches ou pour les plus heureux secrétaires de mairie. Il n’est pas rare de voir la classe chômer pour un enterrement, pour un mariage, pour une fosse à creuser ou simplement pour une volée de cloches à sonner.
On est confondu de l’ignorance des instituteurs. Certains ne savent pas ce qu’ils sont chargés d’enseigner ; ils n’en savent pas plus que leurs élèves. Quelques uns même ne savent ni lire ni écrire, leur école n’est qu’un gardiennage. Certains sont infirmes, estropiés ou manchots pour qui cette incapacité physique a été la seule vocation à l’état d’instituteur.
À l’époque, Tonneins est surtout la ville du tabac. On respire son parfum sur les routes et les chemins qui y conduisent. De loin on aperçoit les toits de sa vaste manufacture ; et à midi le soir, c'est encore la senteur « poétique » du tabac de Tonneins.
Monsieur Faure de Lacaussade, Directeur de la Manufacture des Tabacs à Tonneins est un homme de grand cœur et de foi profonde. (son portrait introuvable…)
Il voit dans l’enseignement un moyen efficace pour le renouveau de la foi. C’est bien dès l’enfance que se forme l’âme ! Et il y a tellement à faire pour les catholiques de cette ville à demi protestante.
Le directeur de la manufacture connait bien Mr Chaminade, qui a soutenu la création de l’école Sainte-Foy à Agen par Adèle de Trenquelléon, la fondatrice de la congrégation des Filles de Marie.
Il leur prépare une jolie maison avec un vaste enclos.
Adèle de Trenquelléon (qui d’ailleurs, n’a que 30 ans) vient d’y installer ses premières religieuses le 8 septembre. Elle est ravie des lieux et peut écrire dans le livre de ses fondations:
« Notre nouveau couvent est vaste, spacieux, bien aéré et très agréable. Il offre à la jeunesse les grandes cours et l’ombre tutélaire des grands arbres.
Aux religieuses la paix du verger aux lignes tracées, propice au repos et à la prière »
Monsieur Faure de Lacaussade est l’ami dévoué qui apporte à la congrégation naissante son inlassable collaboration.
C’est bien à Tonneins comme à Agen l’union complète entre l’action des religieuses et celles des laïcs, permettant ainsi un apostolat très étendu. L’école devient très vite une ruche bourdonnante d’activités; dans les classes tout comme à l’ouvroir, les cœurs et les mains se forment pour un beau et bon travail.
Durant de longues années les Filles de Marie mettent tout leur zèle et leur dévouement à l’apostolat de l’enseignement.
Temps fort « Adèle d’hier @ aujourd’hui » au château de Trenquelléon à Feugarolles où Adèle est née et a vécu. http://catholique-agen.cef.fr/site/1732.html
Dans la cuisine où s’entremêlent l’ancien avec la grande cheminée et son tournebroche, les casiers des serviteurs…et le moderne avec le micro-onde et la cafetière électrique, Laurence en habit des premières marianistes a raconté l’enfance mouvementée d’Adèle
Dans le grand salon que les enfants découvrent les témoins qui ont aidé Adèle dans sa vie de foi : sa mère ; Mr Ducourneau, le précepteur de son frère ; son amie Agathe et le Père Chaminade
L’idée de la « Petite Société » pour s’encourager à vivre notre foi est d’actualité...
Voici l'ambiance studieuse qui régnait dans une salle de classe de l'école 1900. Notez le poêle à bois, protégé par une grille sur laquelle sèchent les chaussettes, et le cancre au bonnet d'âne, au coin.
En 1899, les religieuses de la Doctrine Chretienne de Bordeaux, fondée par Catherine Grenier et le père Soupre, succèdent aux Filles de Marie.
Pendant 4 ans elles continuent de tout leur cœur cette œuvre si bien commencée.
Mais l’heure n’est guère propice aux congrégations et en août 1903, les religieuses sont contraintes de quitter leur couvent.
Nous pouvons lire dans le « Paysan du Sud-Ouest » de l’époque: « Vendredi soir les religieuses de la Doctrine Chrétienne ont dû abandonner l’établissement de Notre-Dame; une imposante manifestation de sympathie s’est produite,
… une foule énorme leur a fait cortège jusqu’à la gare et les a longuement acclamées. »
Désormais, l’enseignement est interdit aux religieux, mais permis à ceux qui consentent de se séculariser.
Beaucoup de maîtresses de classe en France n’hesitent pas à se résignent au sacrifice de leur appartenance au Tiers Ordre: n’est-ce pas le seul moyen de continuer leurs œuvres et surtout l’éducation chrétienne de leurs élèves?
Grâce à ce sacrifice généreusement accepté, l’école Notre-Dame peut rouvrir ses portes au mois de septembre suivant.
Ce sont des nouvelles institutrices qui viennent: on les appelera « Mademoiselle » mais avec ou sans costume distinct le même esprit les anime: dispenser à la jeunesse en même temps que les sciences profanes la science de Jésus-Christ.
C’est la deuxième guerre mondiale. La France est coupée en deux, le Lot-et-Garonne se trouve bordé par la ligne de démarcation entre la zone libre et la zone occupée
En 1940 les sœurs à Notre-Dame reprendront leur habit religieux.
École des grand-parents http://www.ecoleaupluriel.be/ecole-grands-parents.htm
La France vient de subir la plus terrible épreuve de son histoire (1946). Elle ne se relèvera qu'avec le secours de Marie, et ce secours est promis à la prière. Enfants! c'est pour vous un devoir sacré de prier pour la France: d'abord parceque, si jeunes que vous soyez, vous devez travailler selon vos moyens au salut de la patrie; ensuite, parceque la prière que la Sainte-Vierge exauce le plus volontiers est celle des enfants. Groupez-vous donc chaque jour avec des camarades, si possible à l'église, et récitez ensemble une dizaine de chapelet pour la France. Redites-la, si possible, le soir en famille. Et si personne n'a pu se joindre à vous, dites-la en particulier. Cette dizaine, offrez-la, en même temps, pour tous les membres de votre paroisse, surtout pour les pécheurs, les malades et les agonisants. Offrez-la aussi pour vos chers parents, accablés de soucis et à qui vous devez tant. Et si vous priez tous ainsi, avec ferveur et persévérance, vous attirerez les bénédictions de la Sainte-Vierge sur ceux pour qui vous l'aurez invoquée, et vous obtiendrez de votre Mère du Ciel, le relèvement, la régénération chrétienne et le salut de la France.
http://catholique-agen.cef.fr/site/1732.html
Dong du sang
150 ans après la fondation de l’école pour des filles …
Les garçons arrivent à Notre-Dame! La mixité devient la norme à tous les niveaux d'enseignement en France.
A l’écoute de toutes les avancées pédagogiques l’équipe éducative s’intéresse à la théorie des intelligences multiples dont Notre-Dame devient école pilote.