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Tableau de bord 
des entreprises artisanales 
de sous-traitance industrielle 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 1 
ÉTUDES et Recherches 
de l’Institut Supérieur des Métiers 
DÉCEMBRE 2014 
Chiffres clés 
Pratiques et besoins de nancement
Remerciements 
Sont vivement remerciées pour leur contribution à la réalisation des travaux d’enquête : 
• la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Nord-Pas-de-Calais 
• la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Alsace 
• les Chambres de Métiers et de l’Artisanat de Loire-Atlantique, de Mayenne, du Rhône, de 
Haute-Savoie et de l’Yonne. 
L’ISM et la DGE (ex DGCIS) souhaitent que la diffusion des résultats de cette étude soit la plus large possible. 
Les citations doivent mentionner la source. 
© Institut Supérieur des Métiers – Décembre 2014 – ISBN 2-911042-42-5 
Auteurs 
Ce tableau de bord est réalisé par l’Institut Supérieur des Métiers en partenariat avec le réseau 
des Chambres de Métiers et de l’Artisanat. 
Direction : Catherine Elie, Directrice des Études et du Développement Économique à l’Institut 
Supérieur des Métiers. 
En partenariat avec Christine Uribarri, Directrice de l’Action Économique, Assemblée Permanente 
des Chambres de Métiers et de l’Artisanat.
2 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Sommaire 
En résumé 5 
Notice méthodologique 7 
Chiffres clés 2013 9 
1 Le tissu d’entreprises artisanales et son évolution 10 
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 14 
Zoom sur les savoir-faire des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 32 
3 L’activité économique 33 
Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 37 
4 Santé financière et perspectives des entreprises 38 
Zoom sur les relations des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
avec leurs clients donneurs d’ordre 46 
5 Sources de financement et accès au crédit 48 
6 Les relations avec les banques 54 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 3
4 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
En résumé 
Historiquement, l’artisanat a toujours joué un rôle de premier plan dans l’économie de la sous-traitance 
industrielle : le secteur a été pionnier dans le développement du travail à façon, aux 
xviie et xviiie siècles, puis dans les industries dites « de métiers », comme la forge, la fonderie ou 
la mécanique générale, aux xixe et début du xxe siècles. Ces métiers sont d’ailleurs empreints 
d’une tradition compagnonnique, toujours vivante dans le travail des métaux. 
Ce rôle de l’artisanat dans l’économie de la sous-traitance industrielle demeure essentiel au-jourd’hui 
: près de 80 % des entreprises de sous-traitance sont artisanales. Environ 26 000 sont 
actives dans la vingtaine d’activités qui constituent le coeur de la sous-traitance industrielle. 
Elles emploient 130 000 actifs et réalisent un chiffre d’affaires de 13,4 milliards d’euros. 
Une étude menée en 2012 par l’Institut Supérieur des Métiers (1) avait révélé des entreprises 
fortement intégrées dans les filières industrielles, majoritairement positionnées sur des savoir-faire 
de spécialité. Ce tableau de bord permet d’en suivre les évolutions pour ce qui concerne la 
démographie, la répartition territoriale des activités, l’emploi et les performances économiques. 
Le panorama dressé montre la persistance des savoir-faire territoriaux et des bassins de com-pétences 
développés par ces entreprises, mais révèle également leur fragilité économique : 
zz L’emploi salarié, tendanciellement en baisse depuis 2000 (-13 %), a subi un coup sévère 
suite à la crise amorcée en 2008 (8 700 emplois salariés perdus, soit près de 10 %). 
zz Si la création d’activités reste dynamique dans ces activités, il s’agit principalement 
d’unités sans salarié. Un enjeu est donc d’aider ces nouvelles entreprises à grandir. 
zz Certains bassins entrepreneuriaux historiques de la sous-traitance industrielle sont en 
fort recul entre 2003 et 2013 : en Haute-Savoie, l’artisanat du décolletage a par exemple 
perdu 40 % de ses emplois salariés depuis 2000. 
Cette situation économique tendue est confirmée par une enquête flash menée en partenariat 
avec quelques Chambres de métiers et de l’artisanat pour sonder les pratiques et besoins de 
financement de ces entreprises (données qui alimentent le « dossier » de ce tableau de bord) : 
››L’année 2013 a été difficile : un tiers des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
ont subi une baisse de leur activité. Plus inquiétant, le phénomène d’érosion des marges, 
déjà constaté lors de l’enquête précédente, prend de l’ampleur : 41 % des entreprises font 
le constat d’une dégradation de leurs marges, un taux supérieur de 9 points à celui de l’en-semble 
des entreprises artisanales. Deux phénomènes sont pointés : une pression sur les prix 
de la part des clients/donneurs d’ordre et l’augmentation des coûts de production. En consé-quence, 
la situation des entreprises est plus dégradée que dans l’artisanat : 37 % des entre-prises 
sont dans une situation financière préoccupante ou très préoccupante (contre 28 %). 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 5 
études et Recherches 
(1) Institut Supérieur des Métiers - L’artisanat de sous-traitance industrielle - Enquête auprès de 1 000 entreprises.- 
Paris : ISM, 2012.- 69p. Synthèse en ligne sur le site de l’ISM : http://ism.infometiers.org/ISM/Etudes-et-enquetes/ 
Liste-des-etudes-et-enquetes/Les-entreprises-artisanales-de-sous-traitance-industrielle?from=listeoffset= 
0classification=10
››La trésorerie est particulièrement tendue : 38 % des entreprises font état de difficultés 
(le taux est de 21 % pour l’artisanat dans son ensemble). Ce problème, déjà pointé dans 
l’étude menée en 2012, est lié en grande partie aux retards de paiement des clients/don-neurs 
d’ordre : 36 % des entreprises sont ainsi régulièrement payées avec retard par leurs 
clients/donneurs d’ordre. 
››L’enquête confirme enfin les besoins élevés de financement de ces entreprises, notamment 
en matière d’investissements. Le recours aux prêts bancaires est deux fois plus fréquent que 
dans les autres secteurs de l’artisanat (44 % des entreprises ont sollicité un prêt bancaire 
durant les douze derniers mois, contre 19 % dans l’ensemble de l’artisanat). Ces entreprises 
ont également, dans leur ensemble, beaucoup plus diversifié leurs sources de financement. 
››La fonte des réserves financières va en outre obérer leur capacité d’emprunt et de finance-ment 
des investissements (n’oublions pas que la visibilité des carnets de commande dans 
ces activités est en effet souvent inférieure à un mois). La dégradation des marges peut 
accélérer le processus de déstabilisation de ces entreprises. 
››Face à la fragilité des trésoreries, trois leviers sont à mobiliser. Les premiers sont finan-ciers 
: l’accès aux crédits de trésorerie doit être facilité et les besoins de recapitalisation 
de certaines entreprises solutionnés. Un autre axe d’intervention essentiel concerne l’amé-lioration 
des relations avec les donneurs d’ordre et le meilleur respect, par ces derniers, des 
délais de paiement. 
6 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 7 
études et Recherches 
Notice méthodologique 
Artisanat 
Ensemble économique juridiquement défini par la loi 96-603 du 5 juillet 1996, l’artisanat 
regroupe les entreprises exerçant, à titre principal ou secondaire, l’une des 489 activités 
de fabrication, transformation, réparation, ou prestation de services définies par Arrêté 
du 10 juillet 2008 relatif à la Nomenclature d’activités françaises du secteur des métiers 
et de l’artisanat. D’autres conditions sont posées pour relever de l’artisanat : 
zz être immatriculé au Répertoire des métiers tenu par les Chambres de Métiers et de 
l’Artisanat 
zz être économiquement indépendant et ne pas employer plus de 10 salariés lors de la 
création (ces critères ne s’appliquant pas en Alsace et en Moselle). 
Par cette définition, la plupart des TPE de l’industrie manufacturière relèvent du champ 
de l’artisanat. 
Champ de la sous-traitance industrielle 
La sous-traitance industrielle est l’opération par laquelle un client (donneur d’ordre) de-mande 
à une autre entreprise (le sous-traitant ou preneur d’ordre) de réaliser des services 
ou produits spécifiques pour son compte. L’AFNOR définit la sous-traitance comme suit : 
« les usages professionnels permettent de considérer comme activité de sous-traitance, 
pour un cycle de production déterminé, une ou plusieurs opérations de conception, d’éla-boration, 
de fabrication, de mise en oeuvre ou de maintenance du produit, dont une entre-prise 
donneur d’ordre confie la réalisation à une entreprise dite sous-traitant ou preneur 
d’ordre, tenue de se conformer exactement aux directives et spécifications techniques 
que ce donneur d’ordre arrête en dernier ressort. Ces spécifications techniques (…) 
peuvent tenir compte des avis ou propositions formulés par le sous-traitant (…) dès lors 
que le donneur d’ordres assume seul la responsabilité de la conception finale du produit ». 
Les flux de sous-traitance concernent la plupart des activités artisanales, mais pour cette 
analyse ne sont pris en compte que les secteurs d’activité du coeur de la sous-traitance in-dustrielle, 
selon la sélection opérée par le ministère en charge de l’industrie dans sa dernière 
publication consacrée au sujet : « La sous-traitance industrielle en chiffres, édition 2009 » : 
zz la métallurgie : fonderie de fonte [2451Z], d’acier [2452Z], de métaux légers [2453Z], 
d’autres métaux non ferreux [2454Z] ; 
zz le travail des métaux : forge – estampage – matriçage – métallurgie des poudres 
[2550A], découpage-emboutissage [2550B], traitement et revêtement des métaux 
[2561Z], décolletage [2562A], mécanique industrielle [2562B], fabrication de moules et 
modèles [2573A], boulonnerie-visserie et ressorts [2593Z, 2594Z], réparation de ma-chines 
et équipements mécaniques [3312Z] ; 
zz la fabrication d’équipements mécaniques (chaudronnerie) : fabrication de structures 
métalliques et de parties de structures [2511Z], réparation d’ouvrages en métaux 
[3311Z], installation de structures métalliques chaudronnées et de tuyauterie [3320A], 
zz la fabrication d’articles en caoutchouc [2219Z], et de pièces techniques à base de ma-tière 
plastique [2229A] ; 
zz l’industrie électronique : fabrication de cartes électroniques assemblées [2612Z].
Notice méthodologique 
À noter : 
zz deux activités comprenant un nombre élevé d’entreprises ne relèvent que partiellement 
de la sous-traitance industrielle (2511Z et 3312Z). 
zz l’activité d’ennoblissement textile (1330Z) n’est pas prise en compte ici, même s’il s’agit 
d’une activité de pure sous-traitance industrielle. Elle regroupe, en 2013, 461 entreprises 
artisanales sur un stock total de 644 entreprises. 
Source des données 
Chiffres clés 
zz Les données INSEE sont issues principalement de la base de données « démographie 
des entreprises » qui permet de circonscrire les entreprises artisanales. 
zz Les données ACOSS/URSSAF portent sur le champ des TPE artisanales (ensemble des 
établissements employeurs de moins de 20 salariés actifs dans les codes du champ). 
Enquête sur les pratiques et besoins de financement : 
L’étude a été menée en deux temps. Une première enquête nationale a été conduite par 
voie téléphonique en septembre 2013 auprès de 1 402 entreprises artisanales (tous sec-teurs 
dont 65 entreprises de sous-traitance industrielle). Afin de mieux analyser les pro-blématiques 
de ce segment d’entreprises de sous-traitance, le questionnaire a été ensuite 
diffusé, par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat partenaires, aux entreprises actives 
dans ces activités sur leurs territoires (cela par voie postale ou courriel). Un échantillon 
total de 290 questionnaires complétés a ainsi pu être réuni. 
Le questionnaire de ces deux enquêtes étant identique, il est possible de caractériser le 
comportement des entreprises de sous-traitance industrielle au regard des autres entre-prises 
artisanales, même si des écarts existent dans les méthodes utilisées : 
zz Calendrier : le volet d’enquêtes complémentaires auprès des entreprises de sous-traitance 
industrielle a été réalisé six mois après l’enquête nationale (entre décembre 2013 et 
mars 2014) ; 
zzMode opératoire : l’enquête a été menée par voie téléphonique pour l’enquête globale 
« artisanat », et par voie écrite (formulaire papier ou électronique) pour l’échantillon 
complémentaire d’entreprises artisanales de sous-traitance industrielle. En consé-quence, 
le taux de non réponses à certaines questions est plus élevé dans l’enquête 
écrite (notamment concernant les entreprises sans salarié). 
zz Champ : l’enquête globale a été menée sur les régions de France métropolitaine. Le volet 
« sous-traitance industrielle » concerne principalement 4 régions : Nord-Pas de Calais ; 
Alsace ; Rhône-Alpes ; Pays de la Loire. 
zz Traitement : si l’enquête globale « artisanat » est représentative, les résultats du volet 
« sous-traitance industrielle » n’ont pas été redressés. On constate bien le poids pré-pondérant 
des entreprises de mécanique industrielle. Cela dit, la part des entreprises 
sans salarié est sous-représentée. Les résultats sont donc plutôt indicatifs de la situa-tion 
des TPE employeuses dans ces activités. 
8 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 9 
études et Recherches 
Chiffres clés 
2013 
1 Le tissu d’entreprises artisanales et son évolution 
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
Zoom sur les savoir-faire des entreprises artisanales 
de sous-traitance industrielle 
3 L’activité économique
1 Le tissu d’entreprises artisanales 
et son évolution 
Un nombre d’entreprises stable depuis 2003 
En 2013, 25 913 entreprises artisanales sont ac-tives 
dans les activités de sous-traitance indus-trielle, 
soit 81 % des 32 066 entreprises imma-triculées 
dans ce champ (2). Les autres PME (en 
général de plus de 20 salariés) sont quant à elles 
au nombre de 6 153. 
Le tissu d’entreprises artisanales est stable en 
nombre ces 10 dernières années (+1 %), si l’on 
excepte une baisse en 2009 consécutive à la 
crise de 2008. Le nombre de PME (hors artisa-nat) 
est quant à lui en forte baisse (-16 %) sur la 
période. Cette évolution est semblable à celle 
des activités artisanales de fabrication. 
2003 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 
Nombre total 
d’entreprises 31 866 31 051 31 355 31 547 30 972 31 422 31 370 31 720 32 066 
Dont entreprises 
artisanales 24 537 24 105 24 373 24 857 24 510 24 928 25 021 25 441 25 913 
Dont autres PME 7 329 6 946 6 982 6 690 6 462 6 494 6 349 6 279 6 153 
Nombre total de créations 
d’entreprise 1 574 1 685 2 011 1 833 2 397 2 783 2 700 2 649 2 623 
Dont créations 
d'entreprise artisanale 1 409 1 552 1 824 1 637 2 171 2 352 2 493 2 306 2 466 
Sources : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement ISM. 
Des créations d’entreprises en hausse depuis 2007 
La stabilité du tissu d’entreprises est due en 
bonne partie à la hausse des immatriculations. 
La création d’entreprise a en effet fortement 
augmenté depuis 2009, passant d’un flux de 
1 800 immatriculations environ en 2007 à plus 
de 2 600 en 2013 (soit une croissance de plus 
de 40 % des installations). 
Cette hausse est cependant à relativiser, dans 
la mesure où elle est liée en grande partie à la 
mise en place du régime de l’auto-entrepre-neur 
: en effet, près de la moitié des nouvelles 
immatriculations se sont opérées sous ce ré-gime 
entre 2009 et 2012. 
(2) À noter : au sein de ce champ, les activités de sous-traitance partielle regroupent 9 189 entreprises 
- Fabrication de structures métalliques [2511Z] : 2606 
- Réparation de machines et équipements [3312Z] : 7583 
10 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Part des auto-entrepreneurs dans les créations d’entreprise artisanale de sous-traitance 
industrielle 
Immatriculations sous régime « auto-entrepreneurs » 1 089 1 328 1 234 1 160 409 
Part d’auto-entrepreneurs dans les immatriculations 50 % 56 % 49 % 50 % 16 % 
Source : INSEE, traitement ISM. 
En 2013, le nombre d’immatriculations se 
maintient, alors que l’année a été marquée par 
un recul de l’emploi salarié (mais on sait que, 
dans les périodes de crise, de nombreux de-mandeurs 
d’emploi créent leur entreprise). On 
constate également une évolution des formes 
d’entreprises : les créations d’entreprises 
« classiques » (entreprises individuelles hors 
2009 2010 2011 2012 2013 
auto-entrepreneurs ou sociétés) redeviennent 
prépondérantes, et cela à un niveau supérieur 
aux années d’avant-crise. Ce retrait de l’auto-entrepreneuriat 
va également très au-delà des 
taux observés dans l’artisanat : en 2013, 84 % 
des créations d’entreprise se font sous forme 
classique dans les activités de sous-traitance 
industrielle, contre 52 % dans l’artisanat. 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 11 
études et Recherches 
1 
I. Chiffres clés 2013 
Évolution des immatriculations d’entreprise artisanale dans les activités de sous-traitance 
industrielle (2003-2013) 
1409 1552 
1824 
1637 
2171 
2352 2493 2303 2466 
1082 1024 
1259 
1489 
2057 
3 000 
2 500 
2 000 
1 500 
1 000 
500 
0 
2003 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 
Créations d’entreprises artisanales Hors auto-entrepreneurs 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement ISM.
1 Le tissu d’entreprises artisanales et son évolution 
Des poids sectoriels contrastés 
Le poids des différentes activités au sein de 
ce sous-ensemble est très disparate. Les acti-vités 
du travail des métaux regroupent la très 
grande majorité des entreprises artisanales 
(93 %). La fonderie ne regroupe que 217 entre-prises 
artisanales, l’industrie du caoutchouc et 
du plastique 1 097 et l’industrie électronique 
272. 
Nombre d’entreprises artisanales de sous-traitance industrielle par activité en 2013 
Décolletage et mécanique 
industrielle 
Chaudronnerie 
Traitement et revêtement 
des métaux 
Forge, estampage, matriçage, 
découpage 
Industrie du caoutchouc et 
du plastique 
Moules et modèles 
Industries électroniques 
Boulonnerie, visserie, ressorts 
Métallurgie (fonderie) 
Le nombre d’entreprises artisanales est pré-pondérant 
(au-delà de 80 %) dans les deux 
principaux secteurs (décolletage et mécanique 
industrielle, chaudronnerie). Il est moindre 
(autour de 50 %) dans les activités de bou-lonnerie, 
visserie, ressorts, dans la fonderie 
et dans l’industrie électronique. La bonne 
stabilité du nombre total d’entreprises au 
plan national cache des disparités sectorielles. 
Certains groupes d’activités sont en recul sur 
la décennie passée, notamment les activités de 
fabrication de moules et modèles (-28 %), les 
activités de l’industrie électronique (-18 %) ou 
du caoutchouc/plastique (-10 %). L’activité de 
chaudronnerie est en revanche en forte crois-sance 
(+18 %). 
12 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
13 431 
7 545 
1 555 
1 107 
1 097 
442 
272 
247 
217 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement ISM.
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 13 
études et Recherches 
1 
I. Chiffres clés 2013 
2003 2005 2007 2009 2011 2012 2013 Évolution 
2012/2013 
Évolution 
2003/2013 
Fonderie 221 220 204 210 210 212 217 +2,3 % -1,8 % 
Forge, estampage, matriçage, 
découpage 1 161 1 114 1 100 1 132 1 111 1 126 1 107 -1,7 % -4,6 % 
Traitement et revêtement 
des métaux 1 518 1 472 1 497 1 515 1 520 1 532 1 555 +1,5 % +2,4 % 
Décolletage et mécanique 
industrielle 12 877 12 520 12 454 12 643 12 805 12 990 13 431 +3,4 % +4,3 % 
Chaudronnerie 6 374 6 459 6 836 7 080 7 237 7 358 7 545 +2,5 % +18,4 % 
Boulonnerie, visserie, ressorts 231 229 246 254 241 247 247 stable +6,9 % 
Moules et modèles 614 582 525 512 477 454 442 -2,7 % -28,0 % 
Industrie du caoutchouc 
et du plastique 1 206 1 192 1 206 1 240 1 150 1 103 1 097 -0,55 % -10,0 % 
Industrie électronique 335 317 305 295 270 269 272 +1,0 % -18,0 % 
Sources : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement ISM.
2 Localisation des entreprises 
et bassins de compétences 
Un tissu fortement concentré géographiquement 
L’artisanat de sous-traitance est fortement 
concentré géographiquement dans les ter-ritoires 
industriels historiques. La principale 
région de localisation des entreprises est la 
région Rhône-Alpes, notamment au sein des 
départements du Rhône, de l’Isère, de Haute- 
Savoie, de la Loire et de l’Ain. 
Localisation des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle par départements 
en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
Moins de 200 entreprises 
De 200 à 399 entreprises 
De 400 à 599 entreprises 
De 600 à 799 entreprises 
Plus de 800 entreprises 
232 
287 464 
306 
186 
128 
350 
267 266 
521 
73 
952 
14 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
244 
178 
167 
377 
563 
173 
181 
390 
208 
147 
320 
320 
859 
361 
264 
166 
118 
150 
387 
187 
59 
185 
117 
263 
90 
276 
514 
374 
356 
298 
254 
166 
425 
98 
97 
471 
268 
223 124 
284 
278 
261 
178 
146 
308 
137 
160 
223 
267 
333 
125 
201 
46 
573 
174 
741 
34 
221 
46 
131 
137 
138 
229 
251 
217 
326 
175 
87 26 
656 
204 
165 
54 
655 
489 
66 
678 
92 
311 
126 39 
104 
392 
274 
295 
118 
157 
80 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM. 
Les autres départements présentant un tissu 
développé sont les départements du Nord, des 
Bouches-du-Rhône, de la Gironde, de Moselle, 
de Loire-Atlantique, du Bas-Rhin, de Seine- 
Maritime et de Haute-Garonne.
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 15 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Cette carte présente en toute logique une très 
bonne correspondance avec celle de l’emploi 
industriel salarié en France, exception faite de 
la Région Ile-de-France où le tissu artisanal est 
peu dense dans ces activités. Seul le départe-ment 
de Seine-et-Marne, et dans une moindre 
mesure le Val-d’Oise, conservent un nombre 
d’entreprises significatif. 
Comparativement à leur population, les dé-partements 
des Ardennes, de la Haute-Marne, 
du Doubs et du Jura affichent également des 
densités élevées, témoignant de la survivance 
d’un savoir-faire territorial dans ces activités 
(voir ci-après). 
Entre 2003-2013, certains bassins entrepre-neuriaux 
historiques de la sous-traitance in-dustrielle 
sont néanmoins en recul : -17 % en 
Haute-Savoie, -10 % dans le département du 
Rhône et le Doubs. Les tissus d’entreprises des 
départements franciliens sont également tous 
en recul, hormis la Seine-et-Marne. D’autres 
sont en bonne progression, comme dans les 
Bouches-du-Rhône, le Var, la Loire-Atlantique 
ou le Bas-Rhin.
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
Pôles de spécialisation territoriale 
Chaudronnerie 
La cartographie de la sous-traitance indus-trielle 
est fortement dessinée par celle de 
la chaudronnerie, activité dominante en 
nombre d’entreprises. Cette dernière a pour 
principaux bassins d’accueil la région Rhône- 
Alpes, les Bouches-du-Rhône, la Gironde, la 
Loire-Atlantique, la Seine-Maritime, le Nord, la 
Moselle et l’Alsace. 
Localisation des entreprises de réparation d’ouvrages en métaux [3311Z] en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
Moins de 9 entreprises 
De 9 à 18 entreprises 
Plus de 18 entreprises 
10 21 
6 
10 
6 
7 6 
28 
2 
16 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
3 
7 
12 
10 
5 
3 
10 
7 
7 
4 
7 
22 
9 
11 
9 
6 
15 
14 
20 
17 
5 
5 
3 
7 
6 
3 
4 
3 
7 
1 
3 
18 
13 
8 
14 
14 
6 
17 
3 
2 
21 
9 
7 7 
6 
12 
13 
4 
11 
6 
4 
15 
4 
9 
5 
9 
9 
6 
6 
1 
18 
8 
27 
1 
3 
2 
9 
2 
1 
7 
12 
6 
4 
7 
3 2 
25 
5 
1 
4 
20 
24 
8 
1 
9 
6 
6 
19 
12 
27 
2 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
La cartographie des entreprises de fabrication 
de structures métalliques (activité de sous-traitance 
partielle) présente des caractéris-tiques 
similaires, avec une forte présence dans 
les départements de grandes métropoles (hors 
Île-de-France). 
00 Nombre d’entreprises 
Moins de 40 entreprises 
La présence d’un tissu développé d’entreprises 
est également remarquable dans les DOM (hors 
Guyane). 
34 
21 
16 
19 
22 20 
58 
2 
105 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 17 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Localisation des entreprises de fabrication de structures métalliques [2511Z] en 2013 
De 40 à 79 entreprises 
De 80 à 119 entreprises 
Plus de 120 entreprises 
25 25 
20 
149 
23 
103 
10 
3 
85 
15 
2 
8 
56 
10 
16 
27 
14 
38 
26 
73 
36 
10 
15 
13 
43 
19 
8 
23 
14 
15 
4 
24 
48 
43 
35 
22 
17 
9 
44 
9 
5 
27 
29 
11 8 
50 
22 
22 
14 
34 
17 
15 
48 
18 
8 
19 
36 
34 
6 
13 
7 
51 
19 
78 
3 
16 
4 
6 
9 
14 
22 
20 
13 
18 
15 
9 2 
83 
5 
14 
3 
58 
36 
38 
11 
38 
12 
9 
30 
30 
7 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
Localisation des entreprises d’installation de structures métalliques et chaudronnées 
[3320A] en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
Moins de 50 entreprises 
De 50 à 99 entreprises 
De 100 à 149 entreprises 
Plus de 150 entreprises 
32 41 
37 
26 
41 
62 38 
135 
16 
155 
18 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
67 
87 
65 
62 
3 
4 
96 
18 
7 
16 
21 
101 
36 
16 
34 
13 
34 
29 
149 
48 
17 
12 
18 
49 
19 
11 
33 
9 
47 
16 
43 
87 
87 
40 
40 
46 
19 
49 
10 
8 
122 
49 
41 14 
53 
27 
31 
20 
60 
30 
38 
50 
14 
23 
26 
70 
63 
8 
23 
1 
0 
61 
23 
186 
4 
43 
9 
24 
17 
12 
34 
40 
25 
25 
20 
2 
178 
12 
15 
12 
83 
53 
37 
13 
65 
13 
12 
51 
41 
4 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
Décolletage, mécanique industrielle 
Autre secteur important, les entreprises de 
mécanique industrielle, au nombre de 5 020 
en 2013, présentent des caractéristiques d’im-plantation 
proches de celles de la chaudron-nerie. 
Elles sont plus densément implantées 
en Rhône-Alpes, mais aussi dans le Nord, en 
00 Nombre d’entreprises 
Moins de 50 entreprises 
Moselle, en Alsace, dans le Doubs, dans l’Eure, 
dans les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne. 
En Île-de-France, les entreprises se concentrent 
en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise. 
8 
61 
128 
37 
60 
46 56 
104 
20 
204 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 19 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Localisation des entreprises de mécanique industrielle [2562B] en 2013 
De 50 à 99 entreprises 
De 100 à 149 entreprises 
Plus de 150 entreprises 
19 
9 
7 
1 
9 
31 
30 
14 
102 84 
89 
83 
25 
35 
35 
25 
72 
74 
192 
88 
33 
33 
36 
86 
28 
8 
40 
30 
31 
21 
53 
93 
67 
90 
73 
46 
46 
101 
17 
15 
99 
69 
60 41 
37 
60 
54 
23 
103 
43 
28 
41 
28 
28 
68 
45 
85 
35 
57 
8 
117 
33 
155 
5 
49 
6 
22 
21 
36 
35 
46 
65 
109 
42 
21 3 
116 
48 
51 
9 
213 
122 
150 
24 
48 
12 
17 
111 
51 
29 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
Localisation des entreprises de réparation de machines et équipements mécaniques [3312Z] 
en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
Moins de 50 entreprises 
De 50 à 99 entreprises 
De 100 à 149 entreprises 
Plus de 150 entreprises 
83 
77 
67 
79 93 
100 
24 
237 
20 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
43 
89 
62 
31 
19 
72 
50 
57 
38 
43 
137 
72 
83 
216 
69 
80 
67 
66 
109 
97 
248 
131 
60 
33 
42 
105 
75 
21 
56 
45 
106 
32 
99 
153 
119 
108 
75 
97 
56 
123 
41 
51 
111 
72 
48 34 
80 
71 
85 
37 
89 
57 
47 
98 
50 
67 
62 
70 
90 
47 
73 
24 
128 
54 
175 
16 
65 
18 
40 
54 
36 
104 
78 
39 
82 
53 
33 16 
150 
66 
58 
22 
157 
143 
116 
25 
83 
68 
39 
101 
84 
25 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM. 
La cartographie des entreprises de réparation 
de machines et équipements mécaniques, acti-vité 
partielle de sous-traitance industrielle, fait 
apparaître une même polarisation de l’activité 
en Rhône-Alpes, dans le Nord, en Moselle et en 
Alsace. 
Mais contrairement à la mécanique indus-trielle, 
l’activité est également bien implantée 
dans les Pays de la Loire et en Aquitaine.
00 Nombre d’entreprises 
4 
2 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 21 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Localisation des entreprises de décolletage [2562A] en 2013 
De 1 à 9 entreprises 
De 10 à 19 entreprises 
Plus de 20 entreprises 
2 3 
1 
2 
2 
1 
1 
1 
3 
7 
1 
2 
3 
1 
2 
1 
2 
1 
1 
2 
2 
4 
2 
4 
1 
2 
10 
1 
2 
2 
2 
2 
1 
1 
8 
1 
2 
1 
1 
1 
2 
6 
1 
10 
4 
2 
2 
7 
227 
1 
4 
4 
7 
2 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM. 
L’activité de décolletage est la plus spécialisée 
de toutes : 60 % des entreprises de ce secteur 
sont en effet localisées en Haute-Savoie, prin-cipalement 
dans la vallée de l’Arve.
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
Fonderie 
Le tissu des 217 entreprises artisanales de 
fonderie fait apparaître quelques territoires 
de spécialisation comme la Seine-et-Marne, la 
Somme et la Haute-Saône. 
Localisation des entreprises de fonderie [2451Z, 2452Z, 2453Z, 2454Z] en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
De 1 à 4 entreprises 
De 5 à 8 entreprises 
Plus de 9 entreprises 
3 11 
1 
2 
4 3 
5 
1 
1 
22 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
1 
3 
6 
2 
2 
9 
1 
2 
2 
2 
3 
1 
1 
9 
2 
2 
2 
1 
4 
1 
1 
1 
1 
2 
2 
6 
1 
2 
4 
3 
2 
1 1 
1 
9 
1 
1 
1 
1 
3 
1 
2 
2 
2 
1 
5 
2 
4 
2 
2 
1 
11 
3 
3 
5 
5 
1 
1 
6 
1 
7 
1 
3 
1 
4 
2 
7 
1 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
Forge, estampage matriçage, métallurgie des poudres, 
découpage et emboutissage 
Il existe également quelques pôles de produc-tion 
de pièces métalliques forgées, estampées 
ou matricées en région PACA, notamment en 
00 Nombre d’entreprises 
Vaucluse et dans les Alpes-Maritimes, ainsi 
qu’en Aquitaine. 
1 
2 1 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 23 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Localisation des entreprises de forge, estampage, matriçage et métallurgie des poudres 
[2550A] en 2013 
De 1 à 8 entreprises 
De 9 à 17 entreprises 
Plus de 18 entreprises 
2 6 
6 
3 
3 
1 
6 
1 
2 
2 
4 
11 
6 
8 
4 
5 
6 
8 
2 
12 
1 
1 
11 
7 
1 
2 
8 
2 
5 
7 
1 
7 
7 
5 
2 
8 
9 
8 
11 
6 
3 3 
3 
6 
5 
4 
1 
3 
2 
10 
1 
1 
3 
2 
3 
3 
1 
2 
1 
6 
7 
2 
3 
1 
7 
4 
3 
11 
2 
9 
2 
1 
3 
7 
1 
2 
1 
5 
10 
2 
2 
19 
2 
6 
3 
26 
8 
1 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
Les territoires spécialisés dans la fabrication de 
pièces découpées ou embouties sont, quant à 
eux, sis sur la frontière orientale de la France : 
le premier pôle est celui du Bas-Rhin, suivi du 
Rhône et du Nord. On constate également un 
maintien de ces entreprises dans la grande 
couronne de l’île-de-France. 
Localisation des entreprises de découpage, emboutissage [2550B] en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
De 1 à 8 entreprises 
De 9 à 17 entreprises 
Plus de 18 entreprises 
10 20 
12 
7 
4 11 
21 
1 
10 
24 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
3 
17 
1 
2 
16 
8 
3 
9 
15 
1 
2 
5 
2 
7 
20 
4 
9 
1 
7 
11 
4 
2 
7 
1 
11 
2 
5 
15 
8 
15 
4 
7 
2 
12 
1 
2 
9 
7 
6 1 
7 
6 
7 
3 
8 
3 
4 
3 
6 
3 
9 
5 
9 
5 
3 
12 
4 
24 
6 
1 
4 
7 
7 
4 
17 
9 
3 
14 
6 
1 
18 
36 
17 
1 
5 
2 
1 
13 
29 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
Traitement et revêtement des métaux 
20 % des entreprises de traitement et revê-tement 
des métaux sont localisées en région 
Rhône-Alpes, avec une concentration plus im-portante 
dans le Rhône et la Loire. 
Les bassins sont également plus importants 
00 Nombre d’entreprises 
Moins de 20 entreprises 
dans le Doubs, dans le Nord, la Somme, la Seine- 
Maritime, la Loire-Atlantique et le Maine-et- 
Loire ainsi que dans les aires de grandes 
agglomérations. 
7 
30 
23 
6 
12 
15 15 
30 
3 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 25 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Localisation des entreprises de traitement et revêtement des métaux [2561Z] en 2013 
De 20 à 39 entreprises 
De 40 à 59 entreprises 
Plus de 60 entreprises 
6 
4 
3 
3 
5 
26 
8 
25 
39 
23 
25 
23 
9 
5 
16 
4 
10 
25 
42 
11 
14 
8 
8 
35 
12 
1 
7 
7 
21 
6 
15 
31 
10 
16 
25 
5 
14 
31 
2 
3 
35 
16 
13 11 
19 
35 
17 
5 
19 
8 
4 
10 
6 
11 
15 
8 
19 
7 
8 
2 
40 
12 
33 
1 
18 
2 
8 
10 
9 
5 
18 
17 
40 
9 
3 2 
31 
16 
4 
0 
61 
25 
37 
10 
19 
3 
6 
23 
16 
82 
3 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
Fabrication de moules et modèles 
Un tiers des entreprises de moules et modèles 
sont concentrées en région Rhône-Alpes, 
principalement dans l’Ain et dans l’Isère. 
Localisation des entreprises de fabrication de moules et modèles [2573A] en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
De 1 à 14 entreprises 
De 15 à 29 entreprises 
Plus de 30 entreprises 
7 
5 12 
4 
4 
5 
7 4 
17 
4 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM. 
26 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
5 
5 
1 
3 
4 
1 
1 
3 
11 
10 
32 
2 
1 
2 
7 
9 
1 
2 
1 
4 
15 
4 
3 
8 
1 
4 
4 
1 
11 
1 
2 
13 
8 
3 
4 
8 
2 
3 
2 
2 
1 
2 
4 
2 
5 
1 
52 
3 
10 
1 
5 
3 
3 
1 
1 
8 
4 
5 
8 
9 
1 
7 
8 
2 
2 
21
Boulonnerie, visserie et ressorts 
Le petit tissu d’entreprises fabricantes d’ar-ticles 
en fils, chaînes et ressorts (208) est dissé-miné 
sur l’ensemble du territoire avec quelques 
00 Nombre d’entreprises 
pôles dans le Nord, la Moselle, le Rhône et les 
Bouches-du-Rhône. 
1 
4 
3 
1 
1 2 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 27 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Localisation des entreprises de fabrication d’articles en fils métalliques, de chaînes et de 
ressorts [2593A] en 2013 
De 1 à 3 entreprises 
De 4 à 7 entreprises 
Plus de 7 entreprises 
2 6 
1 
5 
3 
3 
2 
1 
1 
4 
2 
2 
1 
1 
3 
1 
2 
2 
3 
1 
2 
2 
2 
2 
1 
1 
1 
2 
1 
5 
7 
3 
5 
4 
1 
2 
9 
1 1 
4 
1 
3 
3 
1 
1 
4 
2 
2 
1 
1 
6 
2 
8 
1 
1 
1 
2 
1 
1 
2 
1 
3 
10 
2 
3 
5 
7 
2 
2 
1 
1 
2 
9 
2 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
En revanche, l’activité de fabrication de vis 
et boulons – en voie de disparition pour 
ce qui concerne le segment artisanal – est 
très fortement ancrée sur le territoire des 
Ardennes : un tiers des 39 entreprises y sont 
implantées. 
Localisation des entreprises de fabrication de vis et boulons [2594Z] en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
De 1 à 3 entreprises 
De 4 à 7 entreprises 
Plus de 7 entreprises 
1 
2 
28 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
1 
2 
1 
1 
1 
1 
1 
1 
1 
1 
2 
1 
1 
2 
13 
1 
4 
2 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
Industrie du caoutchouc et du plastique 
Les 229 entreprises de « fabrication d’autres 
articles en caoutchouc » sont plus présentes 
00 Nombre d’entreprises 
dans quatre départements : Seine-et-Marne, 
Rhône et Isère, Nord. 
7 
3 
1 3 
4 1 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 29 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Localisation des entreprises de fabrication d’autres articles en caoutchouc [2219Z] en 2013 
De 1 à 4 entreprises 
De 5 à 8 entreprises 
Plus de 9 entreprises 
1 12 
3 
3 
5 
2 
1 
6 
4 
3 
4 
7 
2 
1 
2 
1 
3 
10 
1 
1 
2 
1 
3 
3 
2 
3 
2 
7 
4 
1 
1 
4 
1 
5 
2 
1 
3 
2 5 
2 
3 
2 
1 
3 
2 
4 
1 
3 
1 
3 
9 
1 
1 
1 
1 
1 
1 
2 
2 
1 
4 
2 
4 
2 
3 
3 
1 
3 
2 
4 
3 
10 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 
Concernant la « fabrication de pièces tech-niques 
à base de matières plastiques » (868 
entreprises), un quart des entreprises sont 
localisées en région Rhône-Alpes, le premier 
département d’accueil étant l’Ain. On trouve 
également de petits pôles dans le Var, le Jura, 
la Vendée et la Loire-Atlantique. 
Localisation des entreprises de fabrication de pièces techniques à base de matière 
plastique [2229A] en 2013 
00 Nombre d’entreprises 
De 1 à14 entreprises 
De 15 à 29 entreprises 
De 30 à 45 entreprises 
Plus de 46 entreprises 
11 
5 
8 
14 9 
11 
30 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
2 
3 
6 
3 
2 
6 
9 
3 
4 
19 
7 
9 
13 
3 
3 
8 
4 
12 
17 
38 
4 
7 
1 
8 
14 
5 
3 
6 
2 
9 
2 
10 
19 
14 
24 
16 
7 
2 
10 
1 
14 
10 
14 3 
14 
6 
15 
6 
5 
3 
1 
19 
2 
5 
4 
13 
8 
3 
8 
67 
4 
16 
8 
1 
6 
5 
3 
3 
13 
6 
11 
10 
3 1 
14 
20 
6 
6 
10 
24 
2 
12 
4 
22 
6 
37 
2 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
Industrie électronique 
La fabrication de cartes électroniques as-semblées 
regroupe un petit tissu de 272 en-treprises. 
Quelques petits pôles semblent 
00 Nombre d’entreprises 
émerger en Île-de-France, en Rhône-Alpes 
(Isère et Rhône) et en Haute-Garonne. 
1 
8 
1 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 31 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
2 
Localisation des entreprises de fabrication de cartes électroniques assemblées [2612Z] 
en 2013 
De 1 à 4 entreprises 
De 5 à 9 entreprises 
Plus de 10 entreprises 
12 9 
8 
1 
7 
2 
1 
2 
4 
3 
3 
6 
1 
2 
2 
3 
15 
2 
6 
1 
2 
5 
5 
2 
1 
6 
6 
5 
1 
3 
2 
1 
13 
2 
1 
4 
2 
3 
2 
6 
2 
2 
4 
3 
3 
3 
1 3 
1 
3 
2 
1 
3 
2 
5 
1 
1 
1 
1 
6 
1 
2 
3 
2 
9 
1 
2 
1 
4 
2 
2 
1 
3 
4 
1 
12 
2 
Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
Zoom sur les savoir-faire des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
ZOOM sur… 
les savoir-faire des entreprises artisanales 
de sous-traitance industrielle 
L’étude menée par l’Institut Supérieur des Métiers en 2012 auprès d’un échantillon repré-sentatif 
de 1 000 entreprises artisanales de sous-traitance industrielle a permis de caracté-riser 
leurs savoir-faire. 
85 % de ces entreprises s’inscrivent dans une sous-traitance de spécialité et sont présentes à 
tous les maillons de la chaîne (rangs 1, 2 ou 3). Globalement, elles ont donc réalisé en l’espace 
de trente ans une mutation stratégique passant d’un positionnement de sous-traitance de 
capacité à une réelle intégration dans la chaîne de valeur industrielle. 
Elles ont pour ce faire diversifié leurs compétences. Si une majorité d’entre elles (77 %) ont 
toujours une activité de fabrication de pièces (majoritairement des petites séries ou des 
pièces uniques), elles ont massivement diversifié leurs compétences : 51 % proposent éga-lement 
des travaux de finitions, 49 % des travaux d’assemblage de sous-ensembles, 40 % 
des travaux de prototypage, 38 % des travaux de maintenance. 
De plus en plus positionnées sur des prestations de maintenance, les entreprises sont éga-lement 
nombreuses à intervenir en amont, sur des prestations de conception (30 %). 13 % 
d’entre elles (les entreprises à taille plus importante) ont créé un bureau d’étude, 10 % pro-tègent 
leur propriété industrielle (marques, modèles ou brevets). 
Le maintien de compétences pointues est le ressort et la garantie de survie de ces entre-prises 
: 35 % déclarent être choisies par leurs clients donneurs d’ordre pour ces compé-tences, 
cela devant d’autres critères comme la réactivité (23 %), la relation de confiance 
(18 %), le prix (13 %) ou la proximité (7 %). 
(3) Institut Supérieur des Métiers - L’artisanat de sous-traitance industrielle – Enquête auprès de 1 000 entreprises.- 
Paris : ISM, 2012.- 69 p. Synthèse en ligne sur le site de l’ISM : http://ism.infometiers.org/ISM/Etudes-et-enquetes/ 
Liste-des-etudes-et-enquetes/Les-entreprises-artisanales-de-sous-traitance-industrielle?from=listeoffset=0 
classification=10 
32 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
En 2011, le chiffre d’affaires réalisé par les en-treprises 
artisanales de sous-traitance indus-trielle 
était d’environ 13,4 milliards d’euros 
Chiffres clés 2011 Chiffre d’affaires 
(milliards d’euros) 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 33 
études et Recherches 
3 
3 L’activité économique 
Chiffre d’affaires 
Emploi : près de 130 000 actifs 
(dont 5,3 milliards pour les activités de sous-traitance 
partielle). 
Sur les 130 000 actifs occupés dans ces entre-prises, 
environ 100 000 sont des salariés (hors 
apprentis). Cet emploi salarié a fortement bais-sé 
entre 2001 et 2004, avant de se stabiliser 
jusqu’en 2008. Avec la crise, la courbe de l’em-ploi 
salarié fléchit à nouveau de façon ininter-rompue. 
Près de 9 000 emplois ont ainsi été 
perdus entre 2007 et 2013. 
Valeur ajoutée 
(milliards d’euros) 
Ensemble des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 13,4 5,4 
Dont activités de sous-traitance partielle 5,3 1,8 
Source : DGE (ex DGCIS), SDP3E. 
Évolution des emplois salariés dans les TPE artisanales de sous-traitance industrielle 1997- 
2013 (en milliers) 
109,9 
114,9 115,4 
108,3 108,5 
101,7 
99,8 
120 
115 
110 
105 
100 
95 
90 
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 
Source : ACOSS-URSSAF – champ : effectifs salariés en fin de période hors stagiaires et apprentis sur le périmètre des 
établissements de moins de 20 salariés dont l’activité relève des activités de sous-traitance industrielle.
3 L’activité économique 
Structure d’emploi : 5 à 8 salariés en moyenne, mais une part croissante 
d’entreprises unipersonnelles 
Répartition des entreprises par tailles en 2009 Répartition des entreprises par tailles en 2013 
18 % 
5 % 
Plus de 
20 salariés 
12 % 
13 % 
35 % 
17 % 
10 à 19 
salariés 
6 à 9 
salariés 
3 à 5 
0 
salarié 
salariés 1 à 2 
salariés 
5 % 
16 % 
10 % 
11 % 
0 
salarié 
10 à 19 
salariés 
Source : INSEE, base de données « Démographie des entreprises » – Champ : entreprises artisanales immatriculées 
dans les activités de sous-traitance industrielle. 
34 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
43 % 
15 % 
3 à 5 
salariés 
1 à 2 
salariés 
Plus de 
20 salariés 
6 à 9 
salariés 
Quatre activités sont particulièrement affec-tées 
par un déclin régulier de l’emploi, pour ce 
qui concerne les TPE artisanales : 
zz le décolletage, qui a perdu 40 % de ses em-plois 
salariés depuis 2000 ; 
zz la fabrication de moules et modèles (- 32 %) 
zz l’installation de structures métalliques chau-dronnées 
(- 22 %). 
En 2013, la structure d’emploi des entreprises 
est très disparate : 43 % des entreprises sont 
unipersonnelles, 42 % ont entre 1 et 9 salariés, 
15 % ont plus de 10 salariés. 
Par rapport aux années de début de crise, la 
part d’entreprises sans salarié a considérable-ment 
augmenté (+8 points) et on constate un 
glissement vers le bas des tailles d’entreprises.
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 35 
études et Recherches 
I. Chiffres clés 2013 
3 
Cette photographie d’ensemble doit être éga-lement 
relativisée par une analyse des struc-tures 
d’emplois de chacun des secteurs. En 
effet, les entreprises sans salarié sont concen-trées 
dans quelques activités principales : 
zz les activités de forge-estampage-matriçage 
(69 % fonctionnent sans salarié) ; 
zz la réparation de machines et équipements 
mécaniques (59 %) ; 
zz les activités de chaudronnerie (réparation 
d’ouvrages en métaux : 49 % ; installation 
de structures métalliques et chaudronnées : 
50 %). 
Dans les autres activités, les entreprises em-ployeuses 
sont majoritaires avec une taille 
moyenne comprise entre 5 et 8 salariés.
36 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
études et Recherches Dossier : pratiques 
et besoins de financement 
des entreprises 
4 La santé financière et perspective des entreprises 
Zoom sur les relations des entreprises artisanales de 
sous-traitance industrielle avec leurs clients donneurs d’ordre 
5 Sources de financement et accès au crédit 
6 Les relations avec les banques 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 37
4 Santé financière et perspectives 
des entreprises 
Un tiers des entreprises ont connu une baisse d’activité en 2013 
Comme les courbes de l’emploi salarié le 
montrent, et ainsi que l’avait mis en exergue 
l’étude menée en 2012 sur ces secteurs, l’im-pact 
de la crise économique a été sévère en 
2008 et 2009 pour les entreprises artisanales 
de sous-traitance industrielle : près d’une en-treprise 
sur deux (47 %) déclarait avoir été 
impactée durement en 2008 et 2009, les an-nées 
2010 et 2011 ayant été des années de 
reprise d’activité. 
En 2012, l’emploi salarié a baissé à nouveau, 
signe sans aucun doute d’une nouvelle tension 
sur l’activité. 2013 a été également une année 
difficile (mais cela est vrai pour l’ensemble des 
entreprises artisanales) : 34 % des entreprises 
artisanales de sous-traitance industrielle in-terrogées 
déclarent une activité en baisse par 
rapport à l’année précédente (ce ratio était de 
21 % pour les années 2010 et 2011). 
Certaines entreprises, néanmoins, s’en sortent 
bien : 28 % ont amélioré leur chiffre d’affaires 
par rapport à 2012. 
Entreprises artisanales de 
sous-traitance industrielle (*) 
Plus inquiétant, 41 % des entreprises sont touchées par une baisse 
de rentabilité 
Les entreprises artisanales de sous-traitance 
sont plus touchées par ce phénomène d’éro-sion 
des marges qui concerne 32 % de l’en-semble 
des entreprises artisanales (soit un 
écart de +9 points). 
La baisse d’activité n’explique que très partiel-lement 
la baisse des marges des entreprises 
artisanales de sous-traitance industrielle. 
Deux autres phénomènes sont mis en exergue 
par les entreprises : 
zz une pression sur les prix, que ce soit de la 
part des donneurs d’ordre ou de concur-rents 
« cassant les prix » 
zz une hausse du coût des facteurs de produc-tion 
(matières premières, travail et fiscalité). 
38 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
Ensemble des 
entreprises artisanales (**) 
Chiffre d’affaires en baisse 34 % 34 % 
Chiffre d’affaires stable 31 % 41 % 
Chiffre d’affaires en hausse 28 % 23 % 
Non réponse/NSP 7 % 2 % 
Total 100 % 100 % 
Sources : (*) Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle - ISM/Réseau des Chambres de 
Métiers et de l’Artisanat - Échantillon : 290 entreprises des activités de sous-traitance industrielle immatriculées au 
Répertoire des métiers ; (**) Enquête ISM/DGE(ex DGCIS) 2014 : Échantillon : 1 400 entreprises immatriculées au Répertoire 
des métiers.
41 % 42 % 
8 % 9 % 
Non réponse En baisse Stable En hausse 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 39 
études et Recherches 
4 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
Comment ont évolué vos marges par rapport à l’année précédente ? 
Comment expliquez-vous cette évolution à la baisse des marges ? 
Les clients négocient durement les prix 
La hausse de la fiscalité 
Les concurents cassent les prix 
Le hausse du prix des matières premières 
La hausse du coût salarial 
La baisse de l’activité 
La hausse du prix des matériaux 
Non concernés 
19 % 
13 % 
13 % 
10 % 
10 % 
6 % 
5 % 
59 % 
industrielle base : 290 répondants 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants
4 Santé financière et perspectives des entreprises 
Ce phénomène prend de l’ampleur par rapport 
à 2012 : lors de l’enquête précédente, 33 % des 
entreprises mentionnaient cette baisse des 
marges, soit un différentiel de +8 points. Cette 
baisse de rentabilité pèse bien évidemment 
d’ores et déjà sur la situation financière des en-treprises. 
À court et moyen terme, c’est éga-lement 
leur capacité d’investissement et leur 
compétitivité qui vont être touchées. 
Pour ce qui concerne le segment d’entreprises 
signalant des hausses de marges (9 %), ce ré-sultat 
a été obtenu le plus souvent par des stra-tégies 
combinées : positionnement sur des tra-vaux 
de niche, développement de la clientèle, 
répercussion des hausses de coûts sur les prix 
ou renégociation avec les fournisseurs. 
Comment expliquez-vous cette évolution des marges à la hausse (plusieurs réponses possibles) ? 
Part des entreprises artisanales 
de sous-traitance industrielle 
Je me suis positionné sur des marchés où les marges sont plus confortables 4 % 
J'ai réduit mon personnel et mes charges salariales 1 % 
j'ai augmenté tous mes prix 3 % 
J'ai renégocié avec mes fournisseurs 3 % 
J'ai développé la clientèle 3 % 
Source : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants. 
Des répercussions sur la situation financière des entreprises 
37 % des dirigeants d’entreprises interrogés 
considèrent la situation économique de leur 
entreprise préoccupante ou très préoccupante 
(contre 28 % de l’ensemble des entreprises ar-tisanales). 
Ce score, près de 10 points supérieur 
à la moyenne de l’artisanat, témoigne de l’im-pact 
particulièrement élevé de la crise écono-mique 
sur les TPE de sous-traitance industrielle 
Les entreprises de 3 à 9 salariés semblent plus 
touchées. 
A contrario, 63 % ont pu préserver une situa-tion 
financière saine. 
40 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Actuellement, considérez-vous que la situation financière de votre entreprise est ? 
Très préoccupante Très saine 
6 % 10 % 
53 % 
35 % 
8 % 
46 % 
11 % 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 41 
études et Recherches 
4 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
Une forte dégradation des trésoreries 
Corollaire de la dégradation de l’activité et des 
marges, les trésoreries sont en baisse par rap-port 
à l’année précédente chez 35 % des entre-prises. 
Ce ratio était de 26 % en 2012, soit une 
dégradation de +9 points. 
Le financement des besoins en fonds de roule-ment 
est de fait un réel problème pour les en-treprises 
artisanales de sous-traitance indus-trielle 
: 38 % déclarent avoir des problèmes de 
trésorerie, alors que la moyenne sur le champ 
de l’artisanat est de 21 %. 
31 % 
Préoccupante 
Plutôt saine 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants 
Comment a évolué votre trésorerie par rapport à l’année précédente ? 
En baisse Stable En hausse NR/NSP 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants
4 Santé financière et perspectives des entreprises 
Ces problèmes de trésorerie sont liés à la na-ture 
du marché de ces entreprises (en BtoB) et 
ne sont pas uniquement conjoncturels : 19 % 
des entreprises interrogées déclarent, en effet, 
avoir des problèmes permanents de trésorerie 
(contre respectivement 7 % de l’ensemble des 
entreprises artisanales). 
Avez-vous actuellement des problèmes de trésorerie ? 
NR 
NSP 
4 % 
Oui 
38 % 
Non 
58 % 
Ces problèmes de trésorerie sont : 
permanents : votre trésorerie 
ponctuels : vous ne rencontrez que 
rarement ce type de problème 
Interrogées sur ces problèmes de trésorerie, 
les entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle mettent en avant les facteurs 
suivants : 
zz la principale raison évoquée – par près d’une 
entreprise sur quatre – porte sur les retards 
de paiement des clients (le taux n’est que de 
7 % dans l’ensemble de l’artisanat) ; 
est tendue en permanence 
féquents : cela vous arrive 
plusieurs fois l’an 
zz11 % des entreprises évoquent des capi-taux 
propres insuffisants (ensemble artisa-nat 
: 5 %) ; 
zz 11 % font référence à la baisse des marges. 
zz 6 % des entreprises sont en difficulté pour 
avoir utilisé leur trésorerie à des fins d’in-vestissements. 
42 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
19 % 
11 % 
8 % 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants
3 % 
4 % 
7 % 
11 % 
11 % 
2 % 
2 % 
Délais ou retards de paiement 
des clients/donneurs d’ordre 
Marges en baisse 
Chiffre d'affaires en baisse 
Réserves financières/ 
capitaux propres insuffisants 
Exigences des fournisseurs 
Utilisation de la trésorerie pour 
financer des investissements 
Impayés 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 43 
études et Recherches 
4 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
Problèmes de trésorerie : raisons évoquées par les entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle 
4 % 
6 % 
11 % 
23 % 
2 % 
5 % 
9 % 
6 % 
Stock important, lourd à financer 
7 % 
Ensemble des entreprises artisanales 
Entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
Sources : Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle - ISM/Réseau des Chambres de 
Métiers et de l’Artisanat – Échantillon : 290 entreprises des activités de sous-traitance industrielle immatriculées 
au Répertoire des métiers ; Enquête ISM/DGE (ex DGCIS) 2014 – Échantillon : 1 400 entreprises immatriculées au 
Répertoire des métiers. 
36 % des entreprises sont régulièrement payées avec retard par leurs 
clients/donneurs d’ordre 
Concernant les délais de paiement pratiqués, la 
majorité des entreprises ont des délais de 30 à 
45 jours. Une part importante (24 %) déclare 
avoir généralement des délais de paiement su-périeurs 
à 45 jours. 
Les deux tiers des entreprises font face à des 
retards fréquents dans le règlement de leurs 
prestations, dont 36 % de façon régulière. Par 
ailleurs, 14 % des entreprises déclarent avoir 
souffert d’impayés, cela de façon répétée.
4 Santé financière et perspectives des entreprises 
Dans votre entreprise, quels sont généralement les délais de paiement de vos produits et 
prestations ? 
7 % 
0 % 
Au comptant Sous 
une semaine 
24 % 
Sous 
30 jours 
45 % 
Sous 
45 jours 
24 % 
Au-delà de 
45 jours 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants 
Certains de vos clients vous paient-ils avec retard ? 
5 % 
30 % 29 % 
Jamais Rarement 
(1 ou 2 cas par an 
au maximum) 
Plusieurs fois 
l’an 
36 % 
Régulièrement 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants 
44 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 45 
études et Recherches 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
4 
Avez-vous des impayés ? 
NRP Jamais Rarement 
(1 ou 2 cas par an 
au maximum) 
Plusieurs fois 
l’an 
Régulièrement 
2 % 
58 % 
9 % 
5 % 
27 % 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants 
Ce résultat est élevé, mais cohérent avec les 
résultats de l’enquête menée en 2012. Cette 
dernière mettait déjà en exergue ce problème 
de retards de paiement comme l’un des prin-cipaux 
points critiques des relations avec les 
clients/donneurs d’ordre.
Zoom sur les relations des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
avec leurs clients donneurs d’ordre 
ZOOM sur… 
les relations des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle avec leurs clients donneurs 
d’ordre 
zz Selon les résultats de l’étude conduite en 2012, les clients des entreprises artisanales du 
coeur de la sous-traitance industrielle sont diversifiés (48 % des entreprises ont comme 
client principal une grande entreprise, 37 % une PMI). 
zz Les secteurs d’activité pour lesquels elles effectuent des travaux sont également variés : 
métallurgie, industrie automobile, industrie agro-alimentaire, construction, autres in-dustries 
manufacturières, fabrication de machines et équipements, construction aéro-nautique, 
etc. 
zzConcernant les relations avec leurs clients, l’étude a pointé deux problèmes principaux : 
- Le premier problème porte sur l’absence de formalisation de contrats (60 % en 
moyenne de l’activité est négociée de gré à gré, par simple bon de commande). 
- Le second est le non-respect de la durée réglementaire pour les paiements : 31 % des 
entreprises soulignaient alors ce problème. 
Certains de vos donneurs d’ordre : 
35% 
34% 31% 
55% 
70% 
61% 
78% 
95% 
39% 
35% 
Jamais Rarement Souvent 
Vous paient-ils au-delà du délai 
réglementaire de 45J ? 
Vous passent-ils des commandes avec 
des délais irréalisables ? 
Vous ont-ils imposé une baisse de prix 
unilatérale ? 
Ont-ils modifié la commande 
en cours de production ? 
Vous ont-ils demandé de produire 
vos états financiers ? 
Vous ont-ils laissé des impayés ? 
Se sont-ils dégagés brutalement ? 
46 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
30% 
14% 
12% 
9% 
3% 
3% 
4 1% 
20% 
20% 
37% 
53% 
31% 
31% 
Vous ont-ils incité à délocaliser 
une partie de l'activité à l'étranger ? 
Source : étude sur l’artisanat de sous-traitance industrielle – ISM 2012.
11% 
4 
4 
6 
10% 
3% 
3% 
Maintenir l'activité 
Investir dans l'outil de travail, 
développer les capacités de production 
Prospecter, développer les marchés 
Préparer la transmission 
Sortir des difficultés 
Rationaliser les moyens / 
baisser les charges d'exploitation 
Non réponse 
Autre 
Acheter une autre entreprise 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 47 
études et Recherches 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
4 
Perspectives de développement 
Interrogées sur leurs objectifs de dévelop-pement 
dans les deux ans, les entreprises 
artisanales de sous-traitance industrielle 
affichent majoritairement un objectif de 
stabilisation de l’activité (67 %), ce taux 
élevé pouvant s’expliquer par l’incertitude 
et la morosité persistante du contexte éco-nomique. 
36 % des entreprises ont néanmoins des pro-jets 
de développement (48 % en 2012), par le 
déploiement des marchés, de leur outil de pro-duction 
ou l’innovation. 
14 % des entreprises ont pour objectif de 
« sortir des difficultés ». 
13 % envisagent enfin de préparer leur trans-mission. 
Les dirigeants d’entreprises artisa-nales 
de sous-traitance industrielle ont en ef-fet 
une structure d’âge plus avancée (11 % ont 
plus de 60 ans). 
Quels sont vos objectifs prioritaires dans les deux ans à venir ? (3 réponses hiérarchisées) 
Choix 1 Choix 2 Choix 3 
2% 
2 
14% 
60% 
5 
7 
25% 
6% 
9% 
7% 
6% 
1% 
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 
Financer l'innovation, la création 
de nouveaux produits 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants
5 Sources de financement et accès 
au crédit 
Des dirigeants plus aguerris aux problématiques de gestion ? 
Comparativement à la moyenne des entre-prises 
artisanales, les dirigeants des secteurs 
de la sous-traitance industrielle sont plus di-plômés 
: 37 % détiennent ainsi un diplôme de 
l’enseignement supérieur et ont donc bé-néficié 
d’enseignements de gestion plus 
poussés, même si leur cursus est majoritaire-ment 
technique. 
Les entreprises interrogées disposent d’ail-leurs 
plus souvent d’outils de gestion que la 
moyenne des entreprises artisanales. 
Disposez-vous des outils de gestion suivants ? 
Entreprises artisanales de 
sous-traitance industrielle (*) 
48 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
Ensemble des 
entreprises artisanales (**) 
Ont un compte de résultat prévisionnel 50 % 33 % 
Ont un plan de trésorerie prévisionnel 46 % 29 % 
Ont un tableau de bord de suivi de l’activité 65 % 48 % 
Pour les questions financières, à qui demandez-vous conseil à l’extérieur de l’entreprise ? 
(plusieurs réponses possibles) 
Entreprises artisanales de 
sous-traitance industrielle (*) 
Ensemble des 
entreprises artisanales (**) 
Personne 10 % 13 % 
L'expert comptable ou l'association de gestion 79 % 75 % 
La banque 33 % 38 % 
La Chambre de métiers et de l'artisanat 6 % 3 % 
La CCI 3 % 
L'organisation professionnelle 2 % 1 % 
Des relations personnelles 14 % 6 % 
Des relations professionnelles 15 % 3 % 
Un autre organisme 1 % 0 % 
Non réponse 1 % 0 % 
Total 100 % 100 % 
Sources : (*) Enquête ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle – 
base : 290 entreprises 
(**) ISM, Étude sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle, 2012 – base : 1 000 entreprises 
Pour les questions financières, les dirigeants 
s’appuient principalement, comme les autres 
artisans, sur leur expert comptable. Le ban-quier 
est consulté par un tiers des entreprises. 
Les chefs d’entreprises prennent conseil égale-ment 
de façon plus importante auprès de leur 
réseau personnel ou professionnel.
Une priorité donnée à l’autofinancement, comme dans les autres 
secteurs de l’artisanat 
L’enquête menée sur le champ global de l’ar-tisanat 
a montré que les dirigeants avaient 
tendance à privilégier l’autofinancement pour 
leurs projets et besoins, plutôt qu’à mobiliser 
des financements externes : 69 % empruntent 
quand ils ne peuvent pas faire autrement. Ce 
comportement est également visible dans les 
activités de sous-traitance industrielle, même 
s’il est minoré : 49 % des entreprises em-pruntent 
par défaut, parce qu’elles ne peuvent 
pas tout autofinancer. A contrario, 22 % des en-treprises 
recourent systématiquement au prêt 
Concernant les prêts bancaires, 
diriez-vous : 
j’y ai recours 
pour chaque projet 
9 % 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 49 
études et Recherches 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
5 
Avez-vous, ces 12 derniers mois, autofinancé en totalité, grâce aux réserves financières 
de l’entreprise, certains projets ou besoins ? 
NR 
NSP 
11 % 
Oui 
47 % 
Non 
42 % 
je n’y recours jamais 
j’y ai recours quand 
je ne peux pas faire autrement 
Non réponse 
22 % 
49 % 
14 % 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants 
bancaire. Cette part augmente au-delà de dix 
salariés (15 % en deçà, près de 35 % au-delà). 
L’autofinancement reste donc massif : 47 % 
des entreprises interrogées déclarent avoir in-tégralement 
autofinancé des projets en 2013 
(contre 27 % pour l’ensemble des entreprises 
artisanales). Ce taux plus élevé peut trouver 
plusieurs explications : l’importance des be-soins 
d’investissement dans ces activités ; et 
aussi, sans doute, une disponibilité de liquidi-tés 
chez certaines entreprises. 
Interrogés sur ce comportement de finance-ment, 
les dirigeants font d’ailleurs valoir prin-cipalement 
la présence d’une trésorerie et des 
montants d’investissements peu élevés. Le 
souci de ne pas alourdir les frais fixes est éga-lement 
évoqué. Enfin d’autres arguments font 
référence aux exigences des banques (lourdeur 
des procédures, coût du crédit, garanties…).
5 Sources de financement et accès au crédit 
Le choix de l’autofinancement : les raisons évoquées par les chefs d’entreprises 
(par ordre décroissant de citations) 
Présence d’une trésorerie suffisante 
« Nous disposons de la trésorerie nécessaire. » – « Peu de gain à réaliser des comptes à termes en raison 
des taux actuels. » 
Volonté de minimiser les charges fixes 
« Les charges fixes doivent être minimisées pour pérenniser l’activité. Nos charges augmentent déjà suffisamment 
sans rien faire de plus. » 
Investissements de faibles montants 
Auto censure 
« Sous prétexte que l’entreprise est jeune, la banque ne fait pas d’effort. » – « J’y aurai recours 
si je pouvais emprunter. » – « Pas la peine d’y avoir recours la réponse est toujours non. » 
Refus des cautions personnelles et du coût du crédit 
« J'y aurais recours si les garanties demandées n'étaient pas si élevées (garantie personnelle + assurance médicale). » 
Manque de souplesse et de réactivité de la part des banques 
« Trop long pour avoir le financement. » 
Lourdeur du dossier d’emprunt 
« Les justificatifs demandés sont disproportionnés par rapport au montant demandé. » 
Projet non finançable par l’emprunt bancaire (ex : investissements de sécurité) 
Source : Enquête ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle – base : 
290 entreprises 
Des besoins de financement externes beaucoup plus importants 
L’autofinancement ne pouvant suffire à couvrir 
leurs besoins, près de trois entreprises artisa-nales 
de sous-traitance industrielle sur quatre 
ont mobilisé un financement externe dans les 
douze derniers mois, soit 17 points de plus que 
l’ensemble des entreprises artisanales. 
50 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Cartographie des financements externes mobilisés par les entreprises ces 12 derniers mois 
Entreprises artisanales de 
sous-traitance industrielle (*) 
Ensemble des 
entreprises artisanales (**) 
Ont mobilisé au moins une source de financement externe 73 % 56 % 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 51 
études et Recherches 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
5 
On constate en premier lieu l’importance des 
besoins de financement liés aux investisse-ments 
: 35 % des entreprises ont mobilisé des 
financements externes pour ce faire, que ce 
soit à travers des prêts bancaires ou du crédit 
bail. C’est 14 points de plus que l’ensemble des 
entreprises artisanales. Dans les activités de 
sous-traitance industrielle en effet, il est es-sentiel 
de conserver un haut niveau d’équipe-ment 
pour rester dans la course ou se diffé-rencier. 
On constate également que le taux de 
recours au crédit-bail est trois fois plus élevé 
que dans l’artisanat (21 % contre 7 %). 
Concernant les besoins de trésorerie, 36 % 
des entreprises ont mobilisé des financements 
externes. Les leviers utilisés diffèrent dans ce 
domaine de ceux des autres entreprises ar-tisanales 
: le découvert bancaire est moins 
sollicité (26 % au lieu de 34 % pour l’ensemble 
de l’artisanat), au profit notamment du prêt 
bancaire de trésorerie (10 % contre 3 % de 
l’ensemble des entreprises artisanales). Ce 
meilleur accès au prêt de trésorerie doit être 
toutefois minimisé au regard de la part im-portante 
d’entreprises faisant face à ce type 
de problème (38 %). Il est donc patent que 
toutes les entreprises concernées n’ont pas 
eu accès à cette solution. Plus de la moitié 
des entreprises en difficulté de trésorerie 
(58 %) y seraient d’ailleurs favorables. 
Renforcement 
des fonds 
propres 
Ont réinjecté des fonds personnels 
dans l’entreprise 16 % 
19 % 
22 % 
Prêts d’amis, de la famille 4 % 3 % 23 % 
Prêts d’autres entreprises 1 % 1 % 
Besoins de 
trésorerie 
Découvert bancaire 26 % 
36 % 
34 % 
36 % 
Prêt bancaire de trésorerie 10 % 3 % 
Crédit commercial fournisseur 6 % 4 % 
Dailly 7 % 3 % 
Affacturage 11 % 3 % 
Financement 
des 
investissements 
Prêt bancaire 37 % 
35 % 
16 % 
21 % 
Crédit-bail 21 % 7 % 
Sources : (*) Enquête ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle – 
base : 290 entreprises 
(**) ISM, Étude sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle, 2012 – base : 1 000 entreprises
5 Sources de financement et accès au crédit 
L’affacturage est aussi relativement dévelop-pé 
au sein de ces entreprises (il s’agit d’un le-vier 
de financement désormais préconisé par 
les banques) : 11 % y ont eu recours (contre 
3 % de l’ensemble des entreprises artisanales). 
Cette solution de financement est plus mobi-lisée 
par les entreprises de plus de 10 salariés. 
Le crédit commercial fournisseur ne concerne 
que 6 % des entreprises. De façon générale, il 
semble que le levier de l’escompte soit moins 
mobilisable que par le passé. 
Pour couvrir leurs besoins de fonds propres, 
enfin, les dirigeants demeurent la princi-pale 
clé d’ajustement : 16 % ont réinjecté 
des fonds personnels dans l’entreprise les 
12 mois précédant l’enquête (contre 22 % des 
entreprises artisanales : une partie de l’écart 
provient notamment de la moindre propor-tion 
d’entreprises individuelles dans les sec-teurs 
de la sous-traitance industrielle). 
Interrogées sur leur intérêt vis-à-vis des fonds 
d’investissement publics et privés, 8 % des en-treprises 
se déclarent ouvertes à ouvrir leur ca-pital. 
Actuellement, seules 2 % des sociétés ont 
fait appel à ce type de partenariat financier. De 
façon générale, on constate que les entreprises 
artisanales de sous-traitance industrielle struc-turées 
en sociétés ont plus souvent ouvert leur 
capital en dehors du cercle familial. 
Si vous êtes en société : le capital de votre entreprise comprend-il ? 
Origine des associés Part des entreprises 
Des membres de la famille 36 % 
Des associés actifs dans l'entreprise 12 % 
Des salariés de l'entreprise 4 % 
Des personnes physiques non présentes dans l'entreprise 8 % 
Des entreprises 4 % 
Des partenaires financiers (fonds d'investissement public ou privé) 2 % 
Autres 5 % 
NR, non concernés 40 % 
Total 100 % 
Source : Enquête ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle – base : 
290 entreprises 
52 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 53 
études et Recherches 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
5 
Une méconnaissance des aides proposées 
Les fonds de garantie de l’artisanat (SIAGI, 
SOCAMA) demeurent très largement mécon-nus 
par les entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle : seules 12 % des entre-prises 
déclarent les connaître (le taux était 
similaire dans les autres activités de l’artisa-nat). 
Seules 1 % des entreprises ont d’ailleurs 
mobilisé un tel dispositif dans l’année écoulée. 
5 % des entreprises déclarent par ailleurs avoir 
mobilisé une aide : quatre entreprises citent 
le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE), 
trois ont bénéficié d’une aide de la Caisse d’as-surance 
Retraite et Santé (CARSAT), deux ont 
mobilisé une aide de Bpifrance (dont l’une 
concerne la Prestation Technologique Réseau). 
Sont également mentionnées l’Agence de l’Eau 
et des aides régionales à l’investissement. Ce 
taux est certes plus élevé que la moyenne de 
l’artisanat (moins de 2 %), mais reste faible au 
regard de l’effort d’investissement dans ces 
activités (notamment pour ce qui concerne 
les investissements permettant un saut tech-nologique). 
Concernant enfin le CICE, 47 % des chefs d’en-treprises 
interrogés déclarent connaître le dis-positif. 
Quelques remarques montrent la déception de 
dirigeants vis-à-vis des aides et la difficulté 
à faire passer l’information dans ce domaine : 
zz « Après étude du CICE, le montant s’élève à 
environ 4 000 € sur l’année, ça ne vaut pas le 
temps passé pour les démarches ! ». 
zz « Trop de tsunami médiatique sur les aides 
aux entreprises : au final l’entreprise lambda 
n’y a pas droit et perd son temps ». 
zz « Aucune aide à disposition pour l’internatio-nal 
concernant les projets ». 
zz « Être assisté pour recruter et embaucher 
en bénéficiant des aides de l’état. C’est telle-ment 
compliqué ! » 
Connaissez-vous les garanties SIAGI ou SOCAMA ? 
12 % 
4 % 
84 % 
Non 
NRP 
Oui 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants
6 Les relations avec les banques 
Un recours aux prêts bancaires deux fois plus important 
Comme le montrent les données précédentes, 
et malgré une diversification plus importante 
des sources de financement, les banques 
demeurent les principaux pourvoyeurs des 
entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle. 
Outre les facilités de caisse, 44 % des en-treprises 
ont sollicité un prêt bancaire dans 
les douze derniers mois, contre 19 % de l’en-semble 
des entreprises artisanales. 
Le principal poste d’investissement financé 
par prêt bancaire concerne le renouvellement 
de matériel (17 % des entreprises ont deman-dé 
un prêt bancaire pour ce type de projet). Il 
s’agit en général d’investissements indispen-sables 
pour le maintien de l’activité, comme 
en témoigne un dirigeant : « Si la situation éco-nomique 
ne s’améliore pas, nous allons limiter 
à l’indispensable nos investissements ». Suivent 
les achats de véhicule (12 %). 
Part d’entreprises ayant investi en fonction du type de financements ? 
2% 
1% 
3% 
1% 
0% 
6% 
12% 
8% 
10% 
10% 
6% 
Financer le renouvellement d'équipements de 
production (=matériel, machines, hors véhicules) 
Acheter un véhicule à usage professionnel 
Financer l'achat d'équipements nouveaux dans votre 
entreprise et permettant un saut technologique 
Faire face à un problème de trésorerie 
Réaliser un projet immobilier (achat, 
rénovation, extension, aménagement de local) 
Autre 
Financer un effort commercial (site internet, 
prospection commerciale, salons…) 
Créer de nouveaux produits, innover 
(conception, prototypage…) 
Part d’entreprises ayant intégralement autofinancé des projets 
Part d’entreprises ayant sollicité un prêt bancaire pour financer les projets 
54 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
17% 
2% 
6% 
4% 
10% 
20% 
Acquérir ou créer une autre entreprise 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 55 
études et Recherches 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
6 
Les investissements de matériel permettant un 
saut technologique concernent 10 % des en-treprises 
(un taux équivalent à celui de l’arti-sanat 
dans son ensemble) : il s’agit là d’inves-tissements 
susceptibles d’être reportés dans le 
temps. Ils permettent à l’entreprise d’innover 
en produits ou processus et de se différencier. 
10 % des entreprises ont également recouru 
au prêt bancaire pour financer leurs besoins de 
trésorerie. 
Sans surprise, les projets de développement 
commercial, de création de nouveaux produits/ 
procédés sont peu financés par prêt bancaire. 
Ces derniers sont principalement autofinan-cés 
: 6 % des entreprises déclarent ainsi avoir 
autofinancé des projets d’investissement com-mercial, 
3 % la création de nouveaux produits/ 
procédés… 
Ces données relatives aux projets autofinan-cés 
ou ayant fait l’objet de prêts bancaires 
nous permettent d’évaluer les comporte-ments 
d’innovation dans ces activités : une 
entreprise artisanale de sous-traitance indus-trielle 
sur trois a investi et innové par l’im-portation 
de technologies nouvelles, le dé-veloppement 
commercial ou la création de 
produits/procédés. 
Accès au crédit : 85 % des entreprises ont obtenu leur prêt 
(contre 87 % des entreprises artisanales) 
Concernant l’accès au crédit, 85 % des entre-prises 
ont obtenu satisfaction à leur demande 
de prêt bancaire. Le taux est similaire à celui 
des entreprises artisanales dans leur ensemble. 
Les entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle ne font pas l’objet d’un ration-nement 
du crédit. En revanche, en raison de 
difficultés financières, 27 % des entreprises 
déclarent avoir reporté des investissements. 
On constate donc également dans ce sec-teur 
un phénomène d’autocensure dans les 
demandes de prêt.
6 Les relations avec les banques 
Avez-vous sollicité plusieurs banques pour obtenir ce financement ? 
Oui 
47 % 
Non 
53 % 
Quelle a été la décision finale ? 
Le prêt a été accordé 
totalement 
Le prêt a été accordé 
partiellement 
Le prêt a été refusé 
Je n’ai pas donné suite 
aux propositions 
5 % 
8 % 
3 % 
56 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 
85 % 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants 
Si l’accès au crédit ne semble pas rationné, les 
garanties demandées sont plus importantes 
que dans le reste de l’artisanat, en raison sans 
doute des montants plus élevés : 42 % des en-treprises 
ayant sollicité un prêt bancaire ont 
dû produire une garantie, principalement des 
gages ou hypothèques sur l’investissement 
réalisé (19 citations), des garanties sur le patri-moine 
personnel (17 citations), des garanties 
d’associés (8 citations), ou sur le patrimoine 
professionnel (4 citations). 
42 % des entreprises ont plusieurs banques 
Un autre indicateur différencie les entre-prises 
artisanales de sous-traitance indus-trielle 
de l’ensemble artisanal : le taux de 
multi-bancarisation y est beaucoup plus éle-vé. 
Ainsi, 42 % des entreprises y ont plus de 
2 banques, contre 20 % des entreprises arti-sanales 
prises dans leur ensemble. 
De meilleurs réflexes en gestion (« la mise en 
concurrence des fournisseurs ») peuvent ex-pliquer 
ce résultat. 
zz« Les banques sont trop prudentes et ne 
prennent pas de risques, il y a cependant 
moyen de se faire financer à condition d’avoir 
fait ses preuves et prouver la rentabilité de 
son entreprise. Ce que je m’efforce de faire ». 
zz « En cas de bonne gestion, pas de problème 
de financement dans une entreprise avec des 
dirigeants qui connaissent leur métier ».
52 % 
8 % 2 % 6 % 
32 % 
Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 57 
études et Recherches 
II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 
6 
La multi-bancarisation est aussi liée aux be-soins 
de financements plus importants de ces 
entreprises, qui les conduisent mécanique-ment 
à consulter plus largement. 47 % des 
entreprises ayant sollicité un prêt bancaire 
ont d’ailleurs consulté plusieurs banques 
(contre 30 % de l’ensemble des entreprises 
artisanales). 
Dans combien de banques détenez-vous un compte bancaire professionnel ? 
Une Deux Trois Plus de trois NRP 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants 
Comment jugez-vous aujourd’hui la relation avec votre banque principale ? 
NRP Très 
satisfaisante 
Satisfaisante Moyennement 
satisfaisante 
Pas 
satisfaisante 
7 % 
49 % 
21 % 
10 % 
14 % 
Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance 
industrielle base : 290 répondants
6 Les relations avec les banques 
Les relations avec les banques sont bonnes dans 70 % des cas, mais 
les déceptions sont vivaces 
Le fait de démarcher plusieurs banques pro-vient 
enfin parfois de relations tendues avec la 
banque principale. Les entreprises artisanales 
de sous-traitance industrielle sont d’ailleurs 
plus nombreuses à être insatisfaites de leur 
banque principale (30 % au lieu de 20 % pour 
l’ensemble des entreprises artisanales), sans 
doute parce qu’elles sont plus nombreuses à 
être en difficulté. 
Or, les banques sont plus prudentes en cas 
de difficultés. Les réponses défavorables des 
banques aux demandes exprimées sont sou-vent 
interprétées par les chefs d’entreprises 
comme un manque de confiance : ces derniers 
prennent des risques personnels pour leur en-treprise 
et attendent un comportement iden-tique 
de la part des banques. Témoin de cette 
amertume, la plupart des propos libres laissés 
par les entreprises interrogées portaient sur 
les banques. 
Verbatim d’artisans 
zz « Les banques ont créé les problèmes actuels et ne prennent plus de risques ». 
zz « L’État, et nos impôts ont aidé les banques. Et aujourd’hui pas de banque pour financer, 
aider… » 
zz « Aucune aide ! La banque ne suit pas ! Nous avons fait appel à un courtier pour qu’il nous 
trouve une banque pour les professionnels. » 
zz« Caution à 100 % pour toute demande bancaire. » 
zz « Mon entreprise aurait besoin d’un prêt beaucoup plus important, mais les banques 
sont méfiantes et ne veulent pas prendre de risque malgré une progression constante de 
l’activité depuis sa création en 2006 ». 
La situation est particulièrement tendue pour les entreprises en redressement judiciaire : 
zz « Le médiateur de crédit n’a pu rien faire, il est quasi impossible de financer un pro-jet 
quand on est en redressement, même si l’activité est rentable. Nous restons les têtes 
noires des banques, ce que la Grèce est à l’Europe… sans leur aide ». 
zz« Nous sommes en redressement depuis 1/09/2010. La banque nous a accordé un dé-couvert 
de 15 K € jusqu’en 2013 et l’a arrêté dès que notre situation financière s’est 
améliorée ! » 
zz « Soutenir les entreprises qui sont en plan de redressement car cela est très difficile de 
maintenir l’activité. De plus les banques ne veulent absolument pas les aider ». 
58 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
Institut Supérieur des Métiers - 28-30, rue des Peupliers - 75013 Paris 
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Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle

  • 1. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 1 ÉTUDES et Recherches de l’Institut Supérieur des Métiers DÉCEMBRE 2014 Chiffres clés Pratiques et besoins de nancement
  • 2.
  • 3. Remerciements Sont vivement remerciées pour leur contribution à la réalisation des travaux d’enquête : • la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Nord-Pas-de-Calais • la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Alsace • les Chambres de Métiers et de l’Artisanat de Loire-Atlantique, de Mayenne, du Rhône, de Haute-Savoie et de l’Yonne. L’ISM et la DGE (ex DGCIS) souhaitent que la diffusion des résultats de cette étude soit la plus large possible. Les citations doivent mentionner la source. © Institut Supérieur des Métiers – Décembre 2014 – ISBN 2-911042-42-5 Auteurs Ce tableau de bord est réalisé par l’Institut Supérieur des Métiers en partenariat avec le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Direction : Catherine Elie, Directrice des Études et du Développement Économique à l’Institut Supérieur des Métiers. En partenariat avec Christine Uribarri, Directrice de l’Action Économique, Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat.
  • 4. 2 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 5. Sommaire En résumé 5 Notice méthodologique 7 Chiffres clés 2013 9 1 Le tissu d’entreprises artisanales et son évolution 10 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences 14 Zoom sur les savoir-faire des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 32 3 L’activité économique 33 Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 37 4 Santé financière et perspectives des entreprises 38 Zoom sur les relations des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle avec leurs clients donneurs d’ordre 46 5 Sources de financement et accès au crédit 48 6 Les relations avec les banques 54 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 3
  • 6. 4 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 7. En résumé Historiquement, l’artisanat a toujours joué un rôle de premier plan dans l’économie de la sous-traitance industrielle : le secteur a été pionnier dans le développement du travail à façon, aux xviie et xviiie siècles, puis dans les industries dites « de métiers », comme la forge, la fonderie ou la mécanique générale, aux xixe et début du xxe siècles. Ces métiers sont d’ailleurs empreints d’une tradition compagnonnique, toujours vivante dans le travail des métaux. Ce rôle de l’artisanat dans l’économie de la sous-traitance industrielle demeure essentiel au-jourd’hui : près de 80 % des entreprises de sous-traitance sont artisanales. Environ 26 000 sont actives dans la vingtaine d’activités qui constituent le coeur de la sous-traitance industrielle. Elles emploient 130 000 actifs et réalisent un chiffre d’affaires de 13,4 milliards d’euros. Une étude menée en 2012 par l’Institut Supérieur des Métiers (1) avait révélé des entreprises fortement intégrées dans les filières industrielles, majoritairement positionnées sur des savoir-faire de spécialité. Ce tableau de bord permet d’en suivre les évolutions pour ce qui concerne la démographie, la répartition territoriale des activités, l’emploi et les performances économiques. Le panorama dressé montre la persistance des savoir-faire territoriaux et des bassins de com-pétences développés par ces entreprises, mais révèle également leur fragilité économique : zz L’emploi salarié, tendanciellement en baisse depuis 2000 (-13 %), a subi un coup sévère suite à la crise amorcée en 2008 (8 700 emplois salariés perdus, soit près de 10 %). zz Si la création d’activités reste dynamique dans ces activités, il s’agit principalement d’unités sans salarié. Un enjeu est donc d’aider ces nouvelles entreprises à grandir. zz Certains bassins entrepreneuriaux historiques de la sous-traitance industrielle sont en fort recul entre 2003 et 2013 : en Haute-Savoie, l’artisanat du décolletage a par exemple perdu 40 % de ses emplois salariés depuis 2000. Cette situation économique tendue est confirmée par une enquête flash menée en partenariat avec quelques Chambres de métiers et de l’artisanat pour sonder les pratiques et besoins de financement de ces entreprises (données qui alimentent le « dossier » de ce tableau de bord) : ››L’année 2013 a été difficile : un tiers des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle ont subi une baisse de leur activité. Plus inquiétant, le phénomène d’érosion des marges, déjà constaté lors de l’enquête précédente, prend de l’ampleur : 41 % des entreprises font le constat d’une dégradation de leurs marges, un taux supérieur de 9 points à celui de l’en-semble des entreprises artisanales. Deux phénomènes sont pointés : une pression sur les prix de la part des clients/donneurs d’ordre et l’augmentation des coûts de production. En consé-quence, la situation des entreprises est plus dégradée que dans l’artisanat : 37 % des entre-prises sont dans une situation financière préoccupante ou très préoccupante (contre 28 %). Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 5 études et Recherches (1) Institut Supérieur des Métiers - L’artisanat de sous-traitance industrielle - Enquête auprès de 1 000 entreprises.- Paris : ISM, 2012.- 69p. Synthèse en ligne sur le site de l’ISM : http://ism.infometiers.org/ISM/Etudes-et-enquetes/ Liste-des-etudes-et-enquetes/Les-entreprises-artisanales-de-sous-traitance-industrielle?from=listeoffset= 0classification=10
  • 8. ››La trésorerie est particulièrement tendue : 38 % des entreprises font état de difficultés (le taux est de 21 % pour l’artisanat dans son ensemble). Ce problème, déjà pointé dans l’étude menée en 2012, est lié en grande partie aux retards de paiement des clients/don-neurs d’ordre : 36 % des entreprises sont ainsi régulièrement payées avec retard par leurs clients/donneurs d’ordre. ››L’enquête confirme enfin les besoins élevés de financement de ces entreprises, notamment en matière d’investissements. Le recours aux prêts bancaires est deux fois plus fréquent que dans les autres secteurs de l’artisanat (44 % des entreprises ont sollicité un prêt bancaire durant les douze derniers mois, contre 19 % dans l’ensemble de l’artisanat). Ces entreprises ont également, dans leur ensemble, beaucoup plus diversifié leurs sources de financement. ››La fonte des réserves financières va en outre obérer leur capacité d’emprunt et de finance-ment des investissements (n’oublions pas que la visibilité des carnets de commande dans ces activités est en effet souvent inférieure à un mois). La dégradation des marges peut accélérer le processus de déstabilisation de ces entreprises. ››Face à la fragilité des trésoreries, trois leviers sont à mobiliser. Les premiers sont finan-ciers : l’accès aux crédits de trésorerie doit être facilité et les besoins de recapitalisation de certaines entreprises solutionnés. Un autre axe d’intervention essentiel concerne l’amé-lioration des relations avec les donneurs d’ordre et le meilleur respect, par ces derniers, des délais de paiement. 6 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 9. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 7 études et Recherches Notice méthodologique Artisanat Ensemble économique juridiquement défini par la loi 96-603 du 5 juillet 1996, l’artisanat regroupe les entreprises exerçant, à titre principal ou secondaire, l’une des 489 activités de fabrication, transformation, réparation, ou prestation de services définies par Arrêté du 10 juillet 2008 relatif à la Nomenclature d’activités françaises du secteur des métiers et de l’artisanat. D’autres conditions sont posées pour relever de l’artisanat : zz être immatriculé au Répertoire des métiers tenu par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat zz être économiquement indépendant et ne pas employer plus de 10 salariés lors de la création (ces critères ne s’appliquant pas en Alsace et en Moselle). Par cette définition, la plupart des TPE de l’industrie manufacturière relèvent du champ de l’artisanat. Champ de la sous-traitance industrielle La sous-traitance industrielle est l’opération par laquelle un client (donneur d’ordre) de-mande à une autre entreprise (le sous-traitant ou preneur d’ordre) de réaliser des services ou produits spécifiques pour son compte. L’AFNOR définit la sous-traitance comme suit : « les usages professionnels permettent de considérer comme activité de sous-traitance, pour un cycle de production déterminé, une ou plusieurs opérations de conception, d’éla-boration, de fabrication, de mise en oeuvre ou de maintenance du produit, dont une entre-prise donneur d’ordre confie la réalisation à une entreprise dite sous-traitant ou preneur d’ordre, tenue de se conformer exactement aux directives et spécifications techniques que ce donneur d’ordre arrête en dernier ressort. Ces spécifications techniques (…) peuvent tenir compte des avis ou propositions formulés par le sous-traitant (…) dès lors que le donneur d’ordres assume seul la responsabilité de la conception finale du produit ». Les flux de sous-traitance concernent la plupart des activités artisanales, mais pour cette analyse ne sont pris en compte que les secteurs d’activité du coeur de la sous-traitance in-dustrielle, selon la sélection opérée par le ministère en charge de l’industrie dans sa dernière publication consacrée au sujet : « La sous-traitance industrielle en chiffres, édition 2009 » : zz la métallurgie : fonderie de fonte [2451Z], d’acier [2452Z], de métaux légers [2453Z], d’autres métaux non ferreux [2454Z] ; zz le travail des métaux : forge – estampage – matriçage – métallurgie des poudres [2550A], découpage-emboutissage [2550B], traitement et revêtement des métaux [2561Z], décolletage [2562A], mécanique industrielle [2562B], fabrication de moules et modèles [2573A], boulonnerie-visserie et ressorts [2593Z, 2594Z], réparation de ma-chines et équipements mécaniques [3312Z] ; zz la fabrication d’équipements mécaniques (chaudronnerie) : fabrication de structures métalliques et de parties de structures [2511Z], réparation d’ouvrages en métaux [3311Z], installation de structures métalliques chaudronnées et de tuyauterie [3320A], zz la fabrication d’articles en caoutchouc [2219Z], et de pièces techniques à base de ma-tière plastique [2229A] ; zz l’industrie électronique : fabrication de cartes électroniques assemblées [2612Z].
  • 10. Notice méthodologique À noter : zz deux activités comprenant un nombre élevé d’entreprises ne relèvent que partiellement de la sous-traitance industrielle (2511Z et 3312Z). zz l’activité d’ennoblissement textile (1330Z) n’est pas prise en compte ici, même s’il s’agit d’une activité de pure sous-traitance industrielle. Elle regroupe, en 2013, 461 entreprises artisanales sur un stock total de 644 entreprises. Source des données Chiffres clés zz Les données INSEE sont issues principalement de la base de données « démographie des entreprises » qui permet de circonscrire les entreprises artisanales. zz Les données ACOSS/URSSAF portent sur le champ des TPE artisanales (ensemble des établissements employeurs de moins de 20 salariés actifs dans les codes du champ). Enquête sur les pratiques et besoins de financement : L’étude a été menée en deux temps. Une première enquête nationale a été conduite par voie téléphonique en septembre 2013 auprès de 1 402 entreprises artisanales (tous sec-teurs dont 65 entreprises de sous-traitance industrielle). Afin de mieux analyser les pro-blématiques de ce segment d’entreprises de sous-traitance, le questionnaire a été ensuite diffusé, par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat partenaires, aux entreprises actives dans ces activités sur leurs territoires (cela par voie postale ou courriel). Un échantillon total de 290 questionnaires complétés a ainsi pu être réuni. Le questionnaire de ces deux enquêtes étant identique, il est possible de caractériser le comportement des entreprises de sous-traitance industrielle au regard des autres entre-prises artisanales, même si des écarts existent dans les méthodes utilisées : zz Calendrier : le volet d’enquêtes complémentaires auprès des entreprises de sous-traitance industrielle a été réalisé six mois après l’enquête nationale (entre décembre 2013 et mars 2014) ; zzMode opératoire : l’enquête a été menée par voie téléphonique pour l’enquête globale « artisanat », et par voie écrite (formulaire papier ou électronique) pour l’échantillon complémentaire d’entreprises artisanales de sous-traitance industrielle. En consé-quence, le taux de non réponses à certaines questions est plus élevé dans l’enquête écrite (notamment concernant les entreprises sans salarié). zz Champ : l’enquête globale a été menée sur les régions de France métropolitaine. Le volet « sous-traitance industrielle » concerne principalement 4 régions : Nord-Pas de Calais ; Alsace ; Rhône-Alpes ; Pays de la Loire. zz Traitement : si l’enquête globale « artisanat » est représentative, les résultats du volet « sous-traitance industrielle » n’ont pas été redressés. On constate bien le poids pré-pondérant des entreprises de mécanique industrielle. Cela dit, la part des entreprises sans salarié est sous-représentée. Les résultats sont donc plutôt indicatifs de la situa-tion des TPE employeuses dans ces activités. 8 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 11. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 9 études et Recherches Chiffres clés 2013 1 Le tissu d’entreprises artisanales et son évolution 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Zoom sur les savoir-faire des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 3 L’activité économique
  • 12. 1 Le tissu d’entreprises artisanales et son évolution Un nombre d’entreprises stable depuis 2003 En 2013, 25 913 entreprises artisanales sont ac-tives dans les activités de sous-traitance indus-trielle, soit 81 % des 32 066 entreprises imma-triculées dans ce champ (2). Les autres PME (en général de plus de 20 salariés) sont quant à elles au nombre de 6 153. Le tissu d’entreprises artisanales est stable en nombre ces 10 dernières années (+1 %), si l’on excepte une baisse en 2009 consécutive à la crise de 2008. Le nombre de PME (hors artisa-nat) est quant à lui en forte baisse (-16 %) sur la période. Cette évolution est semblable à celle des activités artisanales de fabrication. 2003 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Nombre total d’entreprises 31 866 31 051 31 355 31 547 30 972 31 422 31 370 31 720 32 066 Dont entreprises artisanales 24 537 24 105 24 373 24 857 24 510 24 928 25 021 25 441 25 913 Dont autres PME 7 329 6 946 6 982 6 690 6 462 6 494 6 349 6 279 6 153 Nombre total de créations d’entreprise 1 574 1 685 2 011 1 833 2 397 2 783 2 700 2 649 2 623 Dont créations d'entreprise artisanale 1 409 1 552 1 824 1 637 2 171 2 352 2 493 2 306 2 466 Sources : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement ISM. Des créations d’entreprises en hausse depuis 2007 La stabilité du tissu d’entreprises est due en bonne partie à la hausse des immatriculations. La création d’entreprise a en effet fortement augmenté depuis 2009, passant d’un flux de 1 800 immatriculations environ en 2007 à plus de 2 600 en 2013 (soit une croissance de plus de 40 % des installations). Cette hausse est cependant à relativiser, dans la mesure où elle est liée en grande partie à la mise en place du régime de l’auto-entrepre-neur : en effet, près de la moitié des nouvelles immatriculations se sont opérées sous ce ré-gime entre 2009 et 2012. (2) À noter : au sein de ce champ, les activités de sous-traitance partielle regroupent 9 189 entreprises - Fabrication de structures métalliques [2511Z] : 2606 - Réparation de machines et équipements [3312Z] : 7583 10 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 13. Part des auto-entrepreneurs dans les créations d’entreprise artisanale de sous-traitance industrielle Immatriculations sous régime « auto-entrepreneurs » 1 089 1 328 1 234 1 160 409 Part d’auto-entrepreneurs dans les immatriculations 50 % 56 % 49 % 50 % 16 % Source : INSEE, traitement ISM. En 2013, le nombre d’immatriculations se maintient, alors que l’année a été marquée par un recul de l’emploi salarié (mais on sait que, dans les périodes de crise, de nombreux de-mandeurs d’emploi créent leur entreprise). On constate également une évolution des formes d’entreprises : les créations d’entreprises « classiques » (entreprises individuelles hors 2009 2010 2011 2012 2013 auto-entrepreneurs ou sociétés) redeviennent prépondérantes, et cela à un niveau supérieur aux années d’avant-crise. Ce retrait de l’auto-entrepreneuriat va également très au-delà des taux observés dans l’artisanat : en 2013, 84 % des créations d’entreprise se font sous forme classique dans les activités de sous-traitance industrielle, contre 52 % dans l’artisanat. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 11 études et Recherches 1 I. Chiffres clés 2013 Évolution des immatriculations d’entreprise artisanale dans les activités de sous-traitance industrielle (2003-2013) 1409 1552 1824 1637 2171 2352 2493 2303 2466 1082 1024 1259 1489 2057 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 2003 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Créations d’entreprises artisanales Hors auto-entrepreneurs Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement ISM.
  • 14. 1 Le tissu d’entreprises artisanales et son évolution Des poids sectoriels contrastés Le poids des différentes activités au sein de ce sous-ensemble est très disparate. Les acti-vités du travail des métaux regroupent la très grande majorité des entreprises artisanales (93 %). La fonderie ne regroupe que 217 entre-prises artisanales, l’industrie du caoutchouc et du plastique 1 097 et l’industrie électronique 272. Nombre d’entreprises artisanales de sous-traitance industrielle par activité en 2013 Décolletage et mécanique industrielle Chaudronnerie Traitement et revêtement des métaux Forge, estampage, matriçage, découpage Industrie du caoutchouc et du plastique Moules et modèles Industries électroniques Boulonnerie, visserie, ressorts Métallurgie (fonderie) Le nombre d’entreprises artisanales est pré-pondérant (au-delà de 80 %) dans les deux principaux secteurs (décolletage et mécanique industrielle, chaudronnerie). Il est moindre (autour de 50 %) dans les activités de bou-lonnerie, visserie, ressorts, dans la fonderie et dans l’industrie électronique. La bonne stabilité du nombre total d’entreprises au plan national cache des disparités sectorielles. Certains groupes d’activités sont en recul sur la décennie passée, notamment les activités de fabrication de moules et modèles (-28 %), les activités de l’industrie électronique (-18 %) ou du caoutchouc/plastique (-10 %). L’activité de chaudronnerie est en revanche en forte crois-sance (+18 %). 12 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 13 431 7 545 1 555 1 107 1 097 442 272 247 217 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement ISM.
  • 15. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 13 études et Recherches 1 I. Chiffres clés 2013 2003 2005 2007 2009 2011 2012 2013 Évolution 2012/2013 Évolution 2003/2013 Fonderie 221 220 204 210 210 212 217 +2,3 % -1,8 % Forge, estampage, matriçage, découpage 1 161 1 114 1 100 1 132 1 111 1 126 1 107 -1,7 % -4,6 % Traitement et revêtement des métaux 1 518 1 472 1 497 1 515 1 520 1 532 1 555 +1,5 % +2,4 % Décolletage et mécanique industrielle 12 877 12 520 12 454 12 643 12 805 12 990 13 431 +3,4 % +4,3 % Chaudronnerie 6 374 6 459 6 836 7 080 7 237 7 358 7 545 +2,5 % +18,4 % Boulonnerie, visserie, ressorts 231 229 246 254 241 247 247 stable +6,9 % Moules et modèles 614 582 525 512 477 454 442 -2,7 % -28,0 % Industrie du caoutchouc et du plastique 1 206 1 192 1 206 1 240 1 150 1 103 1 097 -0,55 % -10,0 % Industrie électronique 335 317 305 295 270 269 272 +1,0 % -18,0 % Sources : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement ISM.
  • 16. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Un tissu fortement concentré géographiquement L’artisanat de sous-traitance est fortement concentré géographiquement dans les ter-ritoires industriels historiques. La principale région de localisation des entreprises est la région Rhône-Alpes, notamment au sein des départements du Rhône, de l’Isère, de Haute- Savoie, de la Loire et de l’Ain. Localisation des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle par départements en 2013 00 Nombre d’entreprises Moins de 200 entreprises De 200 à 399 entreprises De 400 à 599 entreprises De 600 à 799 entreprises Plus de 800 entreprises 232 287 464 306 186 128 350 267 266 521 73 952 14 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 244 178 167 377 563 173 181 390 208 147 320 320 859 361 264 166 118 150 387 187 59 185 117 263 90 276 514 374 356 298 254 166 425 98 97 471 268 223 124 284 278 261 178 146 308 137 160 223 267 333 125 201 46 573 174 741 34 221 46 131 137 138 229 251 217 326 175 87 26 656 204 165 54 655 489 66 678 92 311 126 39 104 392 274 295 118 157 80 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM. Les autres départements présentant un tissu développé sont les départements du Nord, des Bouches-du-Rhône, de la Gironde, de Moselle, de Loire-Atlantique, du Bas-Rhin, de Seine- Maritime et de Haute-Garonne.
  • 17. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 15 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Cette carte présente en toute logique une très bonne correspondance avec celle de l’emploi industriel salarié en France, exception faite de la Région Ile-de-France où le tissu artisanal est peu dense dans ces activités. Seul le départe-ment de Seine-et-Marne, et dans une moindre mesure le Val-d’Oise, conservent un nombre d’entreprises significatif. Comparativement à leur population, les dé-partements des Ardennes, de la Haute-Marne, du Doubs et du Jura affichent également des densités élevées, témoignant de la survivance d’un savoir-faire territorial dans ces activités (voir ci-après). Entre 2003-2013, certains bassins entrepre-neuriaux historiques de la sous-traitance in-dustrielle sont néanmoins en recul : -17 % en Haute-Savoie, -10 % dans le département du Rhône et le Doubs. Les tissus d’entreprises des départements franciliens sont également tous en recul, hormis la Seine-et-Marne. D’autres sont en bonne progression, comme dans les Bouches-du-Rhône, le Var, la Loire-Atlantique ou le Bas-Rhin.
  • 18. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Pôles de spécialisation territoriale Chaudronnerie La cartographie de la sous-traitance indus-trielle est fortement dessinée par celle de la chaudronnerie, activité dominante en nombre d’entreprises. Cette dernière a pour principaux bassins d’accueil la région Rhône- Alpes, les Bouches-du-Rhône, la Gironde, la Loire-Atlantique, la Seine-Maritime, le Nord, la Moselle et l’Alsace. Localisation des entreprises de réparation d’ouvrages en métaux [3311Z] en 2013 00 Nombre d’entreprises Moins de 9 entreprises De 9 à 18 entreprises Plus de 18 entreprises 10 21 6 10 6 7 6 28 2 16 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 3 7 12 10 5 3 10 7 7 4 7 22 9 11 9 6 15 14 20 17 5 5 3 7 6 3 4 3 7 1 3 18 13 8 14 14 6 17 3 2 21 9 7 7 6 12 13 4 11 6 4 15 4 9 5 9 9 6 6 1 18 8 27 1 3 2 9 2 1 7 12 6 4 7 3 2 25 5 1 4 20 24 8 1 9 6 6 19 12 27 2 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 19. La cartographie des entreprises de fabrication de structures métalliques (activité de sous-traitance partielle) présente des caractéris-tiques similaires, avec une forte présence dans les départements de grandes métropoles (hors Île-de-France). 00 Nombre d’entreprises Moins de 40 entreprises La présence d’un tissu développé d’entreprises est également remarquable dans les DOM (hors Guyane). 34 21 16 19 22 20 58 2 105 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 17 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Localisation des entreprises de fabrication de structures métalliques [2511Z] en 2013 De 40 à 79 entreprises De 80 à 119 entreprises Plus de 120 entreprises 25 25 20 149 23 103 10 3 85 15 2 8 56 10 16 27 14 38 26 73 36 10 15 13 43 19 8 23 14 15 4 24 48 43 35 22 17 9 44 9 5 27 29 11 8 50 22 22 14 34 17 15 48 18 8 19 36 34 6 13 7 51 19 78 3 16 4 6 9 14 22 20 13 18 15 9 2 83 5 14 3 58 36 38 11 38 12 9 30 30 7 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 20. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Localisation des entreprises d’installation de structures métalliques et chaudronnées [3320A] en 2013 00 Nombre d’entreprises Moins de 50 entreprises De 50 à 99 entreprises De 100 à 149 entreprises Plus de 150 entreprises 32 41 37 26 41 62 38 135 16 155 18 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 67 87 65 62 3 4 96 18 7 16 21 101 36 16 34 13 34 29 149 48 17 12 18 49 19 11 33 9 47 16 43 87 87 40 40 46 19 49 10 8 122 49 41 14 53 27 31 20 60 30 38 50 14 23 26 70 63 8 23 1 0 61 23 186 4 43 9 24 17 12 34 40 25 25 20 2 178 12 15 12 83 53 37 13 65 13 12 51 41 4 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 21. Décolletage, mécanique industrielle Autre secteur important, les entreprises de mécanique industrielle, au nombre de 5 020 en 2013, présentent des caractéristiques d’im-plantation proches de celles de la chaudron-nerie. Elles sont plus densément implantées en Rhône-Alpes, mais aussi dans le Nord, en 00 Nombre d’entreprises Moins de 50 entreprises Moselle, en Alsace, dans le Doubs, dans l’Eure, dans les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne. En Île-de-France, les entreprises se concentrent en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise. 8 61 128 37 60 46 56 104 20 204 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 19 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Localisation des entreprises de mécanique industrielle [2562B] en 2013 De 50 à 99 entreprises De 100 à 149 entreprises Plus de 150 entreprises 19 9 7 1 9 31 30 14 102 84 89 83 25 35 35 25 72 74 192 88 33 33 36 86 28 8 40 30 31 21 53 93 67 90 73 46 46 101 17 15 99 69 60 41 37 60 54 23 103 43 28 41 28 28 68 45 85 35 57 8 117 33 155 5 49 6 22 21 36 35 46 65 109 42 21 3 116 48 51 9 213 122 150 24 48 12 17 111 51 29 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 22. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Localisation des entreprises de réparation de machines et équipements mécaniques [3312Z] en 2013 00 Nombre d’entreprises Moins de 50 entreprises De 50 à 99 entreprises De 100 à 149 entreprises Plus de 150 entreprises 83 77 67 79 93 100 24 237 20 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 43 89 62 31 19 72 50 57 38 43 137 72 83 216 69 80 67 66 109 97 248 131 60 33 42 105 75 21 56 45 106 32 99 153 119 108 75 97 56 123 41 51 111 72 48 34 80 71 85 37 89 57 47 98 50 67 62 70 90 47 73 24 128 54 175 16 65 18 40 54 36 104 78 39 82 53 33 16 150 66 58 22 157 143 116 25 83 68 39 101 84 25 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM. La cartographie des entreprises de réparation de machines et équipements mécaniques, acti-vité partielle de sous-traitance industrielle, fait apparaître une même polarisation de l’activité en Rhône-Alpes, dans le Nord, en Moselle et en Alsace. Mais contrairement à la mécanique indus-trielle, l’activité est également bien implantée dans les Pays de la Loire et en Aquitaine.
  • 23. 00 Nombre d’entreprises 4 2 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 21 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Localisation des entreprises de décolletage [2562A] en 2013 De 1 à 9 entreprises De 10 à 19 entreprises Plus de 20 entreprises 2 3 1 2 2 1 1 1 3 7 1 2 3 1 2 1 2 1 1 2 2 4 2 4 1 2 10 1 2 2 2 2 1 1 8 1 2 1 1 1 2 6 1 10 4 2 2 7 227 1 4 4 7 2 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM. L’activité de décolletage est la plus spécialisée de toutes : 60 % des entreprises de ce secteur sont en effet localisées en Haute-Savoie, prin-cipalement dans la vallée de l’Arve.
  • 24. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Fonderie Le tissu des 217 entreprises artisanales de fonderie fait apparaître quelques territoires de spécialisation comme la Seine-et-Marne, la Somme et la Haute-Saône. Localisation des entreprises de fonderie [2451Z, 2452Z, 2453Z, 2454Z] en 2013 00 Nombre d’entreprises De 1 à 4 entreprises De 5 à 8 entreprises Plus de 9 entreprises 3 11 1 2 4 3 5 1 1 22 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 1 3 6 2 2 9 1 2 2 2 3 1 1 9 2 2 2 1 4 1 1 1 1 2 2 6 1 2 4 3 2 1 1 1 9 1 1 1 1 3 1 2 2 2 1 5 2 4 2 2 1 11 3 3 5 5 1 1 6 1 7 1 3 1 4 2 7 1 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 25. Forge, estampage matriçage, métallurgie des poudres, découpage et emboutissage Il existe également quelques pôles de produc-tion de pièces métalliques forgées, estampées ou matricées en région PACA, notamment en 00 Nombre d’entreprises Vaucluse et dans les Alpes-Maritimes, ainsi qu’en Aquitaine. 1 2 1 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 23 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Localisation des entreprises de forge, estampage, matriçage et métallurgie des poudres [2550A] en 2013 De 1 à 8 entreprises De 9 à 17 entreprises Plus de 18 entreprises 2 6 6 3 3 1 6 1 2 2 4 11 6 8 4 5 6 8 2 12 1 1 11 7 1 2 8 2 5 7 1 7 7 5 2 8 9 8 11 6 3 3 3 6 5 4 1 3 2 10 1 1 3 2 3 3 1 2 1 6 7 2 3 1 7 4 3 11 2 9 2 1 3 7 1 2 1 5 10 2 2 19 2 6 3 26 8 1 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 26. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Les territoires spécialisés dans la fabrication de pièces découpées ou embouties sont, quant à eux, sis sur la frontière orientale de la France : le premier pôle est celui du Bas-Rhin, suivi du Rhône et du Nord. On constate également un maintien de ces entreprises dans la grande couronne de l’île-de-France. Localisation des entreprises de découpage, emboutissage [2550B] en 2013 00 Nombre d’entreprises De 1 à 8 entreprises De 9 à 17 entreprises Plus de 18 entreprises 10 20 12 7 4 11 21 1 10 24 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 3 17 1 2 16 8 3 9 15 1 2 5 2 7 20 4 9 1 7 11 4 2 7 1 11 2 5 15 8 15 4 7 2 12 1 2 9 7 6 1 7 6 7 3 8 3 4 3 6 3 9 5 9 5 3 12 4 24 6 1 4 7 7 4 17 9 3 14 6 1 18 36 17 1 5 2 1 13 29 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 27. Traitement et revêtement des métaux 20 % des entreprises de traitement et revê-tement des métaux sont localisées en région Rhône-Alpes, avec une concentration plus im-portante dans le Rhône et la Loire. Les bassins sont également plus importants 00 Nombre d’entreprises Moins de 20 entreprises dans le Doubs, dans le Nord, la Somme, la Seine- Maritime, la Loire-Atlantique et le Maine-et- Loire ainsi que dans les aires de grandes agglomérations. 7 30 23 6 12 15 15 30 3 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 25 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Localisation des entreprises de traitement et revêtement des métaux [2561Z] en 2013 De 20 à 39 entreprises De 40 à 59 entreprises Plus de 60 entreprises 6 4 3 3 5 26 8 25 39 23 25 23 9 5 16 4 10 25 42 11 14 8 8 35 12 1 7 7 21 6 15 31 10 16 25 5 14 31 2 3 35 16 13 11 19 35 17 5 19 8 4 10 6 11 15 8 19 7 8 2 40 12 33 1 18 2 8 10 9 5 18 17 40 9 3 2 31 16 4 0 61 25 37 10 19 3 6 23 16 82 3 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 28. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Fabrication de moules et modèles Un tiers des entreprises de moules et modèles sont concentrées en région Rhône-Alpes, principalement dans l’Ain et dans l’Isère. Localisation des entreprises de fabrication de moules et modèles [2573A] en 2013 00 Nombre d’entreprises De 1 à 14 entreprises De 15 à 29 entreprises Plus de 30 entreprises 7 5 12 4 4 5 7 4 17 4 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM. 26 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 5 5 1 3 4 1 1 3 11 10 32 2 1 2 7 9 1 2 1 4 15 4 3 8 1 4 4 1 11 1 2 13 8 3 4 8 2 3 2 2 1 2 4 2 5 1 52 3 10 1 5 3 3 1 1 8 4 5 8 9 1 7 8 2 2 21
  • 29. Boulonnerie, visserie et ressorts Le petit tissu d’entreprises fabricantes d’ar-ticles en fils, chaînes et ressorts (208) est dissé-miné sur l’ensemble du territoire avec quelques 00 Nombre d’entreprises pôles dans le Nord, la Moselle, le Rhône et les Bouches-du-Rhône. 1 4 3 1 1 2 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 27 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Localisation des entreprises de fabrication d’articles en fils métalliques, de chaînes et de ressorts [2593A] en 2013 De 1 à 3 entreprises De 4 à 7 entreprises Plus de 7 entreprises 2 6 1 5 3 3 2 1 1 4 2 2 1 1 3 1 2 2 3 1 2 2 2 2 1 1 1 2 1 5 7 3 5 4 1 2 9 1 1 4 1 3 3 1 1 4 2 2 1 1 6 2 8 1 1 1 2 1 1 2 1 3 10 2 3 5 7 2 2 1 1 2 9 2 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 30. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences En revanche, l’activité de fabrication de vis et boulons – en voie de disparition pour ce qui concerne le segment artisanal – est très fortement ancrée sur le territoire des Ardennes : un tiers des 39 entreprises y sont implantées. Localisation des entreprises de fabrication de vis et boulons [2594Z] en 2013 00 Nombre d’entreprises De 1 à 3 entreprises De 4 à 7 entreprises Plus de 7 entreprises 1 2 28 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 13 1 4 2 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 31. Industrie du caoutchouc et du plastique Les 229 entreprises de « fabrication d’autres articles en caoutchouc » sont plus présentes 00 Nombre d’entreprises dans quatre départements : Seine-et-Marne, Rhône et Isère, Nord. 7 3 1 3 4 1 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 29 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Localisation des entreprises de fabrication d’autres articles en caoutchouc [2219Z] en 2013 De 1 à 4 entreprises De 5 à 8 entreprises Plus de 9 entreprises 1 12 3 3 5 2 1 6 4 3 4 7 2 1 2 1 3 10 1 1 2 1 3 3 2 3 2 7 4 1 1 4 1 5 2 1 3 2 5 2 3 2 1 3 2 4 1 3 1 3 9 1 1 1 1 1 1 2 2 1 4 2 4 2 3 3 1 3 2 4 3 10 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 32. 2 Localisation des entreprises et bassins de compétences Concernant la « fabrication de pièces tech-niques à base de matières plastiques » (868 entreprises), un quart des entreprises sont localisées en région Rhône-Alpes, le premier département d’accueil étant l’Ain. On trouve également de petits pôles dans le Var, le Jura, la Vendée et la Loire-Atlantique. Localisation des entreprises de fabrication de pièces techniques à base de matière plastique [2229A] en 2013 00 Nombre d’entreprises De 1 à14 entreprises De 15 à 29 entreprises De 30 à 45 entreprises Plus de 46 entreprises 11 5 8 14 9 11 30 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 2 3 6 3 2 6 9 3 4 19 7 9 13 3 3 8 4 12 17 38 4 7 1 8 14 5 3 6 2 9 2 10 19 14 24 16 7 2 10 1 14 10 14 3 14 6 15 6 5 3 1 19 2 5 4 13 8 3 8 67 4 16 8 1 6 5 3 3 13 6 11 10 3 1 14 20 6 6 10 24 2 12 4 22 6 37 2 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 33. Industrie électronique La fabrication de cartes électroniques as-semblées regroupe un petit tissu de 272 en-treprises. Quelques petits pôles semblent 00 Nombre d’entreprises émerger en Île-de-France, en Rhône-Alpes (Isère et Rhône) et en Haute-Garonne. 1 8 1 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 31 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 2 Localisation des entreprises de fabrication de cartes électroniques assemblées [2612Z] en 2013 De 1 à 4 entreprises De 5 à 9 entreprises Plus de 10 entreprises 12 9 8 1 7 2 1 2 4 3 3 6 1 2 2 3 15 2 6 1 2 5 5 2 1 6 6 5 1 3 2 1 13 2 1 4 2 3 2 6 2 2 4 3 3 3 1 3 1 3 2 1 3 2 5 1 1 1 1 6 1 2 3 2 9 1 2 1 4 2 2 1 3 4 1 12 2 Source : INSEE, base de données « démographie des entreprises », traitement cartographique ISM.
  • 34. Zoom sur les savoir-faire des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle ZOOM sur… les savoir-faire des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle L’étude menée par l’Institut Supérieur des Métiers en 2012 auprès d’un échantillon repré-sentatif de 1 000 entreprises artisanales de sous-traitance industrielle a permis de caracté-riser leurs savoir-faire. 85 % de ces entreprises s’inscrivent dans une sous-traitance de spécialité et sont présentes à tous les maillons de la chaîne (rangs 1, 2 ou 3). Globalement, elles ont donc réalisé en l’espace de trente ans une mutation stratégique passant d’un positionnement de sous-traitance de capacité à une réelle intégration dans la chaîne de valeur industrielle. Elles ont pour ce faire diversifié leurs compétences. Si une majorité d’entre elles (77 %) ont toujours une activité de fabrication de pièces (majoritairement des petites séries ou des pièces uniques), elles ont massivement diversifié leurs compétences : 51 % proposent éga-lement des travaux de finitions, 49 % des travaux d’assemblage de sous-ensembles, 40 % des travaux de prototypage, 38 % des travaux de maintenance. De plus en plus positionnées sur des prestations de maintenance, les entreprises sont éga-lement nombreuses à intervenir en amont, sur des prestations de conception (30 %). 13 % d’entre elles (les entreprises à taille plus importante) ont créé un bureau d’étude, 10 % pro-tègent leur propriété industrielle (marques, modèles ou brevets). Le maintien de compétences pointues est le ressort et la garantie de survie de ces entre-prises : 35 % déclarent être choisies par leurs clients donneurs d’ordre pour ces compé-tences, cela devant d’autres critères comme la réactivité (23 %), la relation de confiance (18 %), le prix (13 %) ou la proximité (7 %). (3) Institut Supérieur des Métiers - L’artisanat de sous-traitance industrielle – Enquête auprès de 1 000 entreprises.- Paris : ISM, 2012.- 69 p. Synthèse en ligne sur le site de l’ISM : http://ism.infometiers.org/ISM/Etudes-et-enquetes/ Liste-des-etudes-et-enquetes/Les-entreprises-artisanales-de-sous-traitance-industrielle?from=listeoffset=0 classification=10 32 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 35. En 2011, le chiffre d’affaires réalisé par les en-treprises artisanales de sous-traitance indus-trielle était d’environ 13,4 milliards d’euros Chiffres clés 2011 Chiffre d’affaires (milliards d’euros) Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 33 études et Recherches 3 3 L’activité économique Chiffre d’affaires Emploi : près de 130 000 actifs (dont 5,3 milliards pour les activités de sous-traitance partielle). Sur les 130 000 actifs occupés dans ces entre-prises, environ 100 000 sont des salariés (hors apprentis). Cet emploi salarié a fortement bais-sé entre 2001 et 2004, avant de se stabiliser jusqu’en 2008. Avec la crise, la courbe de l’em-ploi salarié fléchit à nouveau de façon ininter-rompue. Près de 9 000 emplois ont ainsi été perdus entre 2007 et 2013. Valeur ajoutée (milliards d’euros) Ensemble des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 13,4 5,4 Dont activités de sous-traitance partielle 5,3 1,8 Source : DGE (ex DGCIS), SDP3E. Évolution des emplois salariés dans les TPE artisanales de sous-traitance industrielle 1997- 2013 (en milliers) 109,9 114,9 115,4 108,3 108,5 101,7 99,8 120 115 110 105 100 95 90 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Source : ACOSS-URSSAF – champ : effectifs salariés en fin de période hors stagiaires et apprentis sur le périmètre des établissements de moins de 20 salariés dont l’activité relève des activités de sous-traitance industrielle.
  • 36. 3 L’activité économique Structure d’emploi : 5 à 8 salariés en moyenne, mais une part croissante d’entreprises unipersonnelles Répartition des entreprises par tailles en 2009 Répartition des entreprises par tailles en 2013 18 % 5 % Plus de 20 salariés 12 % 13 % 35 % 17 % 10 à 19 salariés 6 à 9 salariés 3 à 5 0 salarié salariés 1 à 2 salariés 5 % 16 % 10 % 11 % 0 salarié 10 à 19 salariés Source : INSEE, base de données « Démographie des entreprises » – Champ : entreprises artisanales immatriculées dans les activités de sous-traitance industrielle. 34 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 43 % 15 % 3 à 5 salariés 1 à 2 salariés Plus de 20 salariés 6 à 9 salariés Quatre activités sont particulièrement affec-tées par un déclin régulier de l’emploi, pour ce qui concerne les TPE artisanales : zz le décolletage, qui a perdu 40 % de ses em-plois salariés depuis 2000 ; zz la fabrication de moules et modèles (- 32 %) zz l’installation de structures métalliques chau-dronnées (- 22 %). En 2013, la structure d’emploi des entreprises est très disparate : 43 % des entreprises sont unipersonnelles, 42 % ont entre 1 et 9 salariés, 15 % ont plus de 10 salariés. Par rapport aux années de début de crise, la part d’entreprises sans salarié a considérable-ment augmenté (+8 points) et on constate un glissement vers le bas des tailles d’entreprises.
  • 37. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 35 études et Recherches I. Chiffres clés 2013 3 Cette photographie d’ensemble doit être éga-lement relativisée par une analyse des struc-tures d’emplois de chacun des secteurs. En effet, les entreprises sans salarié sont concen-trées dans quelques activités principales : zz les activités de forge-estampage-matriçage (69 % fonctionnent sans salarié) ; zz la réparation de machines et équipements mécaniques (59 %) ; zz les activités de chaudronnerie (réparation d’ouvrages en métaux : 49 % ; installation de structures métalliques et chaudronnées : 50 %). Dans les autres activités, les entreprises em-ployeuses sont majoritaires avec une taille moyenne comprise entre 5 et 8 salariés.
  • 38. 36 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 39. études et Recherches Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 4 La santé financière et perspective des entreprises Zoom sur les relations des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle avec leurs clients donneurs d’ordre 5 Sources de financement et accès au crédit 6 Les relations avec les banques Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 37
  • 40. 4 Santé financière et perspectives des entreprises Un tiers des entreprises ont connu une baisse d’activité en 2013 Comme les courbes de l’emploi salarié le montrent, et ainsi que l’avait mis en exergue l’étude menée en 2012 sur ces secteurs, l’im-pact de la crise économique a été sévère en 2008 et 2009 pour les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle : près d’une en-treprise sur deux (47 %) déclarait avoir été impactée durement en 2008 et 2009, les an-nées 2010 et 2011 ayant été des années de reprise d’activité. En 2012, l’emploi salarié a baissé à nouveau, signe sans aucun doute d’une nouvelle tension sur l’activité. 2013 a été également une année difficile (mais cela est vrai pour l’ensemble des entreprises artisanales) : 34 % des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle in-terrogées déclarent une activité en baisse par rapport à l’année précédente (ce ratio était de 21 % pour les années 2010 et 2011). Certaines entreprises, néanmoins, s’en sortent bien : 28 % ont amélioré leur chiffre d’affaires par rapport à 2012. Entreprises artisanales de sous-traitance industrielle (*) Plus inquiétant, 41 % des entreprises sont touchées par une baisse de rentabilité Les entreprises artisanales de sous-traitance sont plus touchées par ce phénomène d’éro-sion des marges qui concerne 32 % de l’en-semble des entreprises artisanales (soit un écart de +9 points). La baisse d’activité n’explique que très partiel-lement la baisse des marges des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle. Deux autres phénomènes sont mis en exergue par les entreprises : zz une pression sur les prix, que ce soit de la part des donneurs d’ordre ou de concur-rents « cassant les prix » zz une hausse du coût des facteurs de produc-tion (matières premières, travail et fiscalité). 38 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle Ensemble des entreprises artisanales (**) Chiffre d’affaires en baisse 34 % 34 % Chiffre d’affaires stable 31 % 41 % Chiffre d’affaires en hausse 28 % 23 % Non réponse/NSP 7 % 2 % Total 100 % 100 % Sources : (*) Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle - ISM/Réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat - Échantillon : 290 entreprises des activités de sous-traitance industrielle immatriculées au Répertoire des métiers ; (**) Enquête ISM/DGE(ex DGCIS) 2014 : Échantillon : 1 400 entreprises immatriculées au Répertoire des métiers.
  • 41. 41 % 42 % 8 % 9 % Non réponse En baisse Stable En hausse Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 39 études et Recherches 4 II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises Comment ont évolué vos marges par rapport à l’année précédente ? Comment expliquez-vous cette évolution à la baisse des marges ? Les clients négocient durement les prix La hausse de la fiscalité Les concurents cassent les prix Le hausse du prix des matières premières La hausse du coût salarial La baisse de l’activité La hausse du prix des matériaux Non concernés 19 % 13 % 13 % 10 % 10 % 6 % 5 % 59 % industrielle base : 290 répondants Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants
  • 42. 4 Santé financière et perspectives des entreprises Ce phénomène prend de l’ampleur par rapport à 2012 : lors de l’enquête précédente, 33 % des entreprises mentionnaient cette baisse des marges, soit un différentiel de +8 points. Cette baisse de rentabilité pèse bien évidemment d’ores et déjà sur la situation financière des en-treprises. À court et moyen terme, c’est éga-lement leur capacité d’investissement et leur compétitivité qui vont être touchées. Pour ce qui concerne le segment d’entreprises signalant des hausses de marges (9 %), ce ré-sultat a été obtenu le plus souvent par des stra-tégies combinées : positionnement sur des tra-vaux de niche, développement de la clientèle, répercussion des hausses de coûts sur les prix ou renégociation avec les fournisseurs. Comment expliquez-vous cette évolution des marges à la hausse (plusieurs réponses possibles) ? Part des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle Je me suis positionné sur des marchés où les marges sont plus confortables 4 % J'ai réduit mon personnel et mes charges salariales 1 % j'ai augmenté tous mes prix 3 % J'ai renégocié avec mes fournisseurs 3 % J'ai développé la clientèle 3 % Source : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants. Des répercussions sur la situation financière des entreprises 37 % des dirigeants d’entreprises interrogés considèrent la situation économique de leur entreprise préoccupante ou très préoccupante (contre 28 % de l’ensemble des entreprises ar-tisanales). Ce score, près de 10 points supérieur à la moyenne de l’artisanat, témoigne de l’im-pact particulièrement élevé de la crise écono-mique sur les TPE de sous-traitance industrielle Les entreprises de 3 à 9 salariés semblent plus touchées. A contrario, 63 % ont pu préserver une situa-tion financière saine. 40 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 43. Actuellement, considérez-vous que la situation financière de votre entreprise est ? Très préoccupante Très saine 6 % 10 % 53 % 35 % 8 % 46 % 11 % Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 41 études et Recherches 4 II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises Une forte dégradation des trésoreries Corollaire de la dégradation de l’activité et des marges, les trésoreries sont en baisse par rap-port à l’année précédente chez 35 % des entre-prises. Ce ratio était de 26 % en 2012, soit une dégradation de +9 points. Le financement des besoins en fonds de roule-ment est de fait un réel problème pour les en-treprises artisanales de sous-traitance indus-trielle : 38 % déclarent avoir des problèmes de trésorerie, alors que la moyenne sur le champ de l’artisanat est de 21 %. 31 % Préoccupante Plutôt saine Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants Comment a évolué votre trésorerie par rapport à l’année précédente ? En baisse Stable En hausse NR/NSP Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants
  • 44. 4 Santé financière et perspectives des entreprises Ces problèmes de trésorerie sont liés à la na-ture du marché de ces entreprises (en BtoB) et ne sont pas uniquement conjoncturels : 19 % des entreprises interrogées déclarent, en effet, avoir des problèmes permanents de trésorerie (contre respectivement 7 % de l’ensemble des entreprises artisanales). Avez-vous actuellement des problèmes de trésorerie ? NR NSP 4 % Oui 38 % Non 58 % Ces problèmes de trésorerie sont : permanents : votre trésorerie ponctuels : vous ne rencontrez que rarement ce type de problème Interrogées sur ces problèmes de trésorerie, les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle mettent en avant les facteurs suivants : zz la principale raison évoquée – par près d’une entreprise sur quatre – porte sur les retards de paiement des clients (le taux n’est que de 7 % dans l’ensemble de l’artisanat) ; est tendue en permanence féquents : cela vous arrive plusieurs fois l’an zz11 % des entreprises évoquent des capi-taux propres insuffisants (ensemble artisa-nat : 5 %) ; zz 11 % font référence à la baisse des marges. zz 6 % des entreprises sont en difficulté pour avoir utilisé leur trésorerie à des fins d’in-vestissements. 42 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 19 % 11 % 8 % Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants
  • 45. 3 % 4 % 7 % 11 % 11 % 2 % 2 % Délais ou retards de paiement des clients/donneurs d’ordre Marges en baisse Chiffre d'affaires en baisse Réserves financières/ capitaux propres insuffisants Exigences des fournisseurs Utilisation de la trésorerie pour financer des investissements Impayés Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 43 études et Recherches 4 II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises Problèmes de trésorerie : raisons évoquées par les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 4 % 6 % 11 % 23 % 2 % 5 % 9 % 6 % Stock important, lourd à financer 7 % Ensemble des entreprises artisanales Entreprises artisanales de sous-traitance industrielle Sources : Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle - ISM/Réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat – Échantillon : 290 entreprises des activités de sous-traitance industrielle immatriculées au Répertoire des métiers ; Enquête ISM/DGE (ex DGCIS) 2014 – Échantillon : 1 400 entreprises immatriculées au Répertoire des métiers. 36 % des entreprises sont régulièrement payées avec retard par leurs clients/donneurs d’ordre Concernant les délais de paiement pratiqués, la majorité des entreprises ont des délais de 30 à 45 jours. Une part importante (24 %) déclare avoir généralement des délais de paiement su-périeurs à 45 jours. Les deux tiers des entreprises font face à des retards fréquents dans le règlement de leurs prestations, dont 36 % de façon régulière. Par ailleurs, 14 % des entreprises déclarent avoir souffert d’impayés, cela de façon répétée.
  • 46. 4 Santé financière et perspectives des entreprises Dans votre entreprise, quels sont généralement les délais de paiement de vos produits et prestations ? 7 % 0 % Au comptant Sous une semaine 24 % Sous 30 jours 45 % Sous 45 jours 24 % Au-delà de 45 jours Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants Certains de vos clients vous paient-ils avec retard ? 5 % 30 % 29 % Jamais Rarement (1 ou 2 cas par an au maximum) Plusieurs fois l’an 36 % Régulièrement Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants 44 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 47. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 45 études et Recherches II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 4 Avez-vous des impayés ? NRP Jamais Rarement (1 ou 2 cas par an au maximum) Plusieurs fois l’an Régulièrement 2 % 58 % 9 % 5 % 27 % Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants Ce résultat est élevé, mais cohérent avec les résultats de l’enquête menée en 2012. Cette dernière mettait déjà en exergue ce problème de retards de paiement comme l’un des prin-cipaux points critiques des relations avec les clients/donneurs d’ordre.
  • 48. Zoom sur les relations des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle avec leurs clients donneurs d’ordre ZOOM sur… les relations des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle avec leurs clients donneurs d’ordre zz Selon les résultats de l’étude conduite en 2012, les clients des entreprises artisanales du coeur de la sous-traitance industrielle sont diversifiés (48 % des entreprises ont comme client principal une grande entreprise, 37 % une PMI). zz Les secteurs d’activité pour lesquels elles effectuent des travaux sont également variés : métallurgie, industrie automobile, industrie agro-alimentaire, construction, autres in-dustries manufacturières, fabrication de machines et équipements, construction aéro-nautique, etc. zzConcernant les relations avec leurs clients, l’étude a pointé deux problèmes principaux : - Le premier problème porte sur l’absence de formalisation de contrats (60 % en moyenne de l’activité est négociée de gré à gré, par simple bon de commande). - Le second est le non-respect de la durée réglementaire pour les paiements : 31 % des entreprises soulignaient alors ce problème. Certains de vos donneurs d’ordre : 35% 34% 31% 55% 70% 61% 78% 95% 39% 35% Jamais Rarement Souvent Vous paient-ils au-delà du délai réglementaire de 45J ? Vous passent-ils des commandes avec des délais irréalisables ? Vous ont-ils imposé une baisse de prix unilatérale ? Ont-ils modifié la commande en cours de production ? Vous ont-ils demandé de produire vos états financiers ? Vous ont-ils laissé des impayés ? Se sont-ils dégagés brutalement ? 46 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 30% 14% 12% 9% 3% 3% 4 1% 20% 20% 37% 53% 31% 31% Vous ont-ils incité à délocaliser une partie de l'activité à l'étranger ? Source : étude sur l’artisanat de sous-traitance industrielle – ISM 2012.
  • 49. 11% 4 4 6 10% 3% 3% Maintenir l'activité Investir dans l'outil de travail, développer les capacités de production Prospecter, développer les marchés Préparer la transmission Sortir des difficultés Rationaliser les moyens / baisser les charges d'exploitation Non réponse Autre Acheter une autre entreprise Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 47 études et Recherches II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 4 Perspectives de développement Interrogées sur leurs objectifs de dévelop-pement dans les deux ans, les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle affichent majoritairement un objectif de stabilisation de l’activité (67 %), ce taux élevé pouvant s’expliquer par l’incertitude et la morosité persistante du contexte éco-nomique. 36 % des entreprises ont néanmoins des pro-jets de développement (48 % en 2012), par le déploiement des marchés, de leur outil de pro-duction ou l’innovation. 14 % des entreprises ont pour objectif de « sortir des difficultés ». 13 % envisagent enfin de préparer leur trans-mission. Les dirigeants d’entreprises artisa-nales de sous-traitance industrielle ont en ef-fet une structure d’âge plus avancée (11 % ont plus de 60 ans). Quels sont vos objectifs prioritaires dans les deux ans à venir ? (3 réponses hiérarchisées) Choix 1 Choix 2 Choix 3 2% 2 14% 60% 5 7 25% 6% 9% 7% 6% 1% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Financer l'innovation, la création de nouveaux produits Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants
  • 50. 5 Sources de financement et accès au crédit Des dirigeants plus aguerris aux problématiques de gestion ? Comparativement à la moyenne des entre-prises artisanales, les dirigeants des secteurs de la sous-traitance industrielle sont plus di-plômés : 37 % détiennent ainsi un diplôme de l’enseignement supérieur et ont donc bé-néficié d’enseignements de gestion plus poussés, même si leur cursus est majoritaire-ment technique. Les entreprises interrogées disposent d’ail-leurs plus souvent d’outils de gestion que la moyenne des entreprises artisanales. Disposez-vous des outils de gestion suivants ? Entreprises artisanales de sous-traitance industrielle (*) 48 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle Ensemble des entreprises artisanales (**) Ont un compte de résultat prévisionnel 50 % 33 % Ont un plan de trésorerie prévisionnel 46 % 29 % Ont un tableau de bord de suivi de l’activité 65 % 48 % Pour les questions financières, à qui demandez-vous conseil à l’extérieur de l’entreprise ? (plusieurs réponses possibles) Entreprises artisanales de sous-traitance industrielle (*) Ensemble des entreprises artisanales (**) Personne 10 % 13 % L'expert comptable ou l'association de gestion 79 % 75 % La banque 33 % 38 % La Chambre de métiers et de l'artisanat 6 % 3 % La CCI 3 % L'organisation professionnelle 2 % 1 % Des relations personnelles 14 % 6 % Des relations professionnelles 15 % 3 % Un autre organisme 1 % 0 % Non réponse 1 % 0 % Total 100 % 100 % Sources : (*) Enquête ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle – base : 290 entreprises (**) ISM, Étude sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle, 2012 – base : 1 000 entreprises Pour les questions financières, les dirigeants s’appuient principalement, comme les autres artisans, sur leur expert comptable. Le ban-quier est consulté par un tiers des entreprises. Les chefs d’entreprises prennent conseil égale-ment de façon plus importante auprès de leur réseau personnel ou professionnel.
  • 51. Une priorité donnée à l’autofinancement, comme dans les autres secteurs de l’artisanat L’enquête menée sur le champ global de l’ar-tisanat a montré que les dirigeants avaient tendance à privilégier l’autofinancement pour leurs projets et besoins, plutôt qu’à mobiliser des financements externes : 69 % empruntent quand ils ne peuvent pas faire autrement. Ce comportement est également visible dans les activités de sous-traitance industrielle, même s’il est minoré : 49 % des entreprises em-pruntent par défaut, parce qu’elles ne peuvent pas tout autofinancer. A contrario, 22 % des en-treprises recourent systématiquement au prêt Concernant les prêts bancaires, diriez-vous : j’y ai recours pour chaque projet 9 % Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 49 études et Recherches II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 5 Avez-vous, ces 12 derniers mois, autofinancé en totalité, grâce aux réserves financières de l’entreprise, certains projets ou besoins ? NR NSP 11 % Oui 47 % Non 42 % je n’y recours jamais j’y ai recours quand je ne peux pas faire autrement Non réponse 22 % 49 % 14 % Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants bancaire. Cette part augmente au-delà de dix salariés (15 % en deçà, près de 35 % au-delà). L’autofinancement reste donc massif : 47 % des entreprises interrogées déclarent avoir in-tégralement autofinancé des projets en 2013 (contre 27 % pour l’ensemble des entreprises artisanales). Ce taux plus élevé peut trouver plusieurs explications : l’importance des be-soins d’investissement dans ces activités ; et aussi, sans doute, une disponibilité de liquidi-tés chez certaines entreprises. Interrogés sur ce comportement de finance-ment, les dirigeants font d’ailleurs valoir prin-cipalement la présence d’une trésorerie et des montants d’investissements peu élevés. Le souci de ne pas alourdir les frais fixes est éga-lement évoqué. Enfin d’autres arguments font référence aux exigences des banques (lourdeur des procédures, coût du crédit, garanties…).
  • 52. 5 Sources de financement et accès au crédit Le choix de l’autofinancement : les raisons évoquées par les chefs d’entreprises (par ordre décroissant de citations) Présence d’une trésorerie suffisante « Nous disposons de la trésorerie nécessaire. » – « Peu de gain à réaliser des comptes à termes en raison des taux actuels. » Volonté de minimiser les charges fixes « Les charges fixes doivent être minimisées pour pérenniser l’activité. Nos charges augmentent déjà suffisamment sans rien faire de plus. » Investissements de faibles montants Auto censure « Sous prétexte que l’entreprise est jeune, la banque ne fait pas d’effort. » – « J’y aurai recours si je pouvais emprunter. » – « Pas la peine d’y avoir recours la réponse est toujours non. » Refus des cautions personnelles et du coût du crédit « J'y aurais recours si les garanties demandées n'étaient pas si élevées (garantie personnelle + assurance médicale). » Manque de souplesse et de réactivité de la part des banques « Trop long pour avoir le financement. » Lourdeur du dossier d’emprunt « Les justificatifs demandés sont disproportionnés par rapport au montant demandé. » Projet non finançable par l’emprunt bancaire (ex : investissements de sécurité) Source : Enquête ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle – base : 290 entreprises Des besoins de financement externes beaucoup plus importants L’autofinancement ne pouvant suffire à couvrir leurs besoins, près de trois entreprises artisa-nales de sous-traitance industrielle sur quatre ont mobilisé un financement externe dans les douze derniers mois, soit 17 points de plus que l’ensemble des entreprises artisanales. 50 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 53. Cartographie des financements externes mobilisés par les entreprises ces 12 derniers mois Entreprises artisanales de sous-traitance industrielle (*) Ensemble des entreprises artisanales (**) Ont mobilisé au moins une source de financement externe 73 % 56 % Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 51 études et Recherches II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 5 On constate en premier lieu l’importance des besoins de financement liés aux investisse-ments : 35 % des entreprises ont mobilisé des financements externes pour ce faire, que ce soit à travers des prêts bancaires ou du crédit bail. C’est 14 points de plus que l’ensemble des entreprises artisanales. Dans les activités de sous-traitance industrielle en effet, il est es-sentiel de conserver un haut niveau d’équipe-ment pour rester dans la course ou se diffé-rencier. On constate également que le taux de recours au crédit-bail est trois fois plus élevé que dans l’artisanat (21 % contre 7 %). Concernant les besoins de trésorerie, 36 % des entreprises ont mobilisé des financements externes. Les leviers utilisés diffèrent dans ce domaine de ceux des autres entreprises ar-tisanales : le découvert bancaire est moins sollicité (26 % au lieu de 34 % pour l’ensemble de l’artisanat), au profit notamment du prêt bancaire de trésorerie (10 % contre 3 % de l’ensemble des entreprises artisanales). Ce meilleur accès au prêt de trésorerie doit être toutefois minimisé au regard de la part im-portante d’entreprises faisant face à ce type de problème (38 %). Il est donc patent que toutes les entreprises concernées n’ont pas eu accès à cette solution. Plus de la moitié des entreprises en difficulté de trésorerie (58 %) y seraient d’ailleurs favorables. Renforcement des fonds propres Ont réinjecté des fonds personnels dans l’entreprise 16 % 19 % 22 % Prêts d’amis, de la famille 4 % 3 % 23 % Prêts d’autres entreprises 1 % 1 % Besoins de trésorerie Découvert bancaire 26 % 36 % 34 % 36 % Prêt bancaire de trésorerie 10 % 3 % Crédit commercial fournisseur 6 % 4 % Dailly 7 % 3 % Affacturage 11 % 3 % Financement des investissements Prêt bancaire 37 % 35 % 16 % 21 % Crédit-bail 21 % 7 % Sources : (*) Enquête ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle – base : 290 entreprises (**) ISM, Étude sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle, 2012 – base : 1 000 entreprises
  • 54. 5 Sources de financement et accès au crédit L’affacturage est aussi relativement dévelop-pé au sein de ces entreprises (il s’agit d’un le-vier de financement désormais préconisé par les banques) : 11 % y ont eu recours (contre 3 % de l’ensemble des entreprises artisanales). Cette solution de financement est plus mobi-lisée par les entreprises de plus de 10 salariés. Le crédit commercial fournisseur ne concerne que 6 % des entreprises. De façon générale, il semble que le levier de l’escompte soit moins mobilisable que par le passé. Pour couvrir leurs besoins de fonds propres, enfin, les dirigeants demeurent la princi-pale clé d’ajustement : 16 % ont réinjecté des fonds personnels dans l’entreprise les 12 mois précédant l’enquête (contre 22 % des entreprises artisanales : une partie de l’écart provient notamment de la moindre propor-tion d’entreprises individuelles dans les sec-teurs de la sous-traitance industrielle). Interrogées sur leur intérêt vis-à-vis des fonds d’investissement publics et privés, 8 % des en-treprises se déclarent ouvertes à ouvrir leur ca-pital. Actuellement, seules 2 % des sociétés ont fait appel à ce type de partenariat financier. De façon générale, on constate que les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle struc-turées en sociétés ont plus souvent ouvert leur capital en dehors du cercle familial. Si vous êtes en société : le capital de votre entreprise comprend-il ? Origine des associés Part des entreprises Des membres de la famille 36 % Des associés actifs dans l'entreprise 12 % Des salariés de l'entreprise 4 % Des personnes physiques non présentes dans l'entreprise 8 % Des entreprises 4 % Des partenaires financiers (fonds d'investissement public ou privé) 2 % Autres 5 % NR, non concernés 40 % Total 100 % Source : Enquête ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle – base : 290 entreprises 52 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 55. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 53 études et Recherches II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 5 Une méconnaissance des aides proposées Les fonds de garantie de l’artisanat (SIAGI, SOCAMA) demeurent très largement mécon-nus par les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle : seules 12 % des entre-prises déclarent les connaître (le taux était similaire dans les autres activités de l’artisa-nat). Seules 1 % des entreprises ont d’ailleurs mobilisé un tel dispositif dans l’année écoulée. 5 % des entreprises déclarent par ailleurs avoir mobilisé une aide : quatre entreprises citent le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE), trois ont bénéficié d’une aide de la Caisse d’as-surance Retraite et Santé (CARSAT), deux ont mobilisé une aide de Bpifrance (dont l’une concerne la Prestation Technologique Réseau). Sont également mentionnées l’Agence de l’Eau et des aides régionales à l’investissement. Ce taux est certes plus élevé que la moyenne de l’artisanat (moins de 2 %), mais reste faible au regard de l’effort d’investissement dans ces activités (notamment pour ce qui concerne les investissements permettant un saut tech-nologique). Concernant enfin le CICE, 47 % des chefs d’en-treprises interrogés déclarent connaître le dis-positif. Quelques remarques montrent la déception de dirigeants vis-à-vis des aides et la difficulté à faire passer l’information dans ce domaine : zz « Après étude du CICE, le montant s’élève à environ 4 000 € sur l’année, ça ne vaut pas le temps passé pour les démarches ! ». zz « Trop de tsunami médiatique sur les aides aux entreprises : au final l’entreprise lambda n’y a pas droit et perd son temps ». zz « Aucune aide à disposition pour l’internatio-nal concernant les projets ». zz « Être assisté pour recruter et embaucher en bénéficiant des aides de l’état. C’est telle-ment compliqué ! » Connaissez-vous les garanties SIAGI ou SOCAMA ? 12 % 4 % 84 % Non NRP Oui Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants
  • 56. 6 Les relations avec les banques Un recours aux prêts bancaires deux fois plus important Comme le montrent les données précédentes, et malgré une diversification plus importante des sources de financement, les banques demeurent les principaux pourvoyeurs des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle. Outre les facilités de caisse, 44 % des en-treprises ont sollicité un prêt bancaire dans les douze derniers mois, contre 19 % de l’en-semble des entreprises artisanales. Le principal poste d’investissement financé par prêt bancaire concerne le renouvellement de matériel (17 % des entreprises ont deman-dé un prêt bancaire pour ce type de projet). Il s’agit en général d’investissements indispen-sables pour le maintien de l’activité, comme en témoigne un dirigeant : « Si la situation éco-nomique ne s’améliore pas, nous allons limiter à l’indispensable nos investissements ». Suivent les achats de véhicule (12 %). Part d’entreprises ayant investi en fonction du type de financements ? 2% 1% 3% 1% 0% 6% 12% 8% 10% 10% 6% Financer le renouvellement d'équipements de production (=matériel, machines, hors véhicules) Acheter un véhicule à usage professionnel Financer l'achat d'équipements nouveaux dans votre entreprise et permettant un saut technologique Faire face à un problème de trésorerie Réaliser un projet immobilier (achat, rénovation, extension, aménagement de local) Autre Financer un effort commercial (site internet, prospection commerciale, salons…) Créer de nouveaux produits, innover (conception, prototypage…) Part d’entreprises ayant intégralement autofinancé des projets Part d’entreprises ayant sollicité un prêt bancaire pour financer les projets 54 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 17% 2% 6% 4% 10% 20% Acquérir ou créer une autre entreprise Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants
  • 57. Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 55 études et Recherches II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 6 Les investissements de matériel permettant un saut technologique concernent 10 % des en-treprises (un taux équivalent à celui de l’arti-sanat dans son ensemble) : il s’agit là d’inves-tissements susceptibles d’être reportés dans le temps. Ils permettent à l’entreprise d’innover en produits ou processus et de se différencier. 10 % des entreprises ont également recouru au prêt bancaire pour financer leurs besoins de trésorerie. Sans surprise, les projets de développement commercial, de création de nouveaux produits/ procédés sont peu financés par prêt bancaire. Ces derniers sont principalement autofinan-cés : 6 % des entreprises déclarent ainsi avoir autofinancé des projets d’investissement com-mercial, 3 % la création de nouveaux produits/ procédés… Ces données relatives aux projets autofinan-cés ou ayant fait l’objet de prêts bancaires nous permettent d’évaluer les comporte-ments d’innovation dans ces activités : une entreprise artisanale de sous-traitance indus-trielle sur trois a investi et innové par l’im-portation de technologies nouvelles, le dé-veloppement commercial ou la création de produits/procédés. Accès au crédit : 85 % des entreprises ont obtenu leur prêt (contre 87 % des entreprises artisanales) Concernant l’accès au crédit, 85 % des entre-prises ont obtenu satisfaction à leur demande de prêt bancaire. Le taux est similaire à celui des entreprises artisanales dans leur ensemble. Les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle ne font pas l’objet d’un ration-nement du crédit. En revanche, en raison de difficultés financières, 27 % des entreprises déclarent avoir reporté des investissements. On constate donc également dans ce sec-teur un phénomène d’autocensure dans les demandes de prêt.
  • 58. 6 Les relations avec les banques Avez-vous sollicité plusieurs banques pour obtenir ce financement ? Oui 47 % Non 53 % Quelle a été la décision finale ? Le prêt a été accordé totalement Le prêt a été accordé partiellement Le prêt a été refusé Je n’ai pas donné suite aux propositions 5 % 8 % 3 % 56 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 85 % Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants Si l’accès au crédit ne semble pas rationné, les garanties demandées sont plus importantes que dans le reste de l’artisanat, en raison sans doute des montants plus élevés : 42 % des en-treprises ayant sollicité un prêt bancaire ont dû produire une garantie, principalement des gages ou hypothèques sur l’investissement réalisé (19 citations), des garanties sur le patri-moine personnel (17 citations), des garanties d’associés (8 citations), ou sur le patrimoine professionnel (4 citations). 42 % des entreprises ont plusieurs banques Un autre indicateur différencie les entre-prises artisanales de sous-traitance indus-trielle de l’ensemble artisanal : le taux de multi-bancarisation y est beaucoup plus éle-vé. Ainsi, 42 % des entreprises y ont plus de 2 banques, contre 20 % des entreprises arti-sanales prises dans leur ensemble. De meilleurs réflexes en gestion (« la mise en concurrence des fournisseurs ») peuvent ex-pliquer ce résultat. zz« Les banques sont trop prudentes et ne prennent pas de risques, il y a cependant moyen de se faire financer à condition d’avoir fait ses preuves et prouver la rentabilité de son entreprise. Ce que je m’efforce de faire ». zz « En cas de bonne gestion, pas de problème de financement dans une entreprise avec des dirigeants qui connaissent leur métier ».
  • 59. 52 % 8 % 2 % 6 % 32 % Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle 57 études et Recherches II. Dossier : pratiques et besoins de financement des entreprises 6 La multi-bancarisation est aussi liée aux be-soins de financements plus importants de ces entreprises, qui les conduisent mécanique-ment à consulter plus largement. 47 % des entreprises ayant sollicité un prêt bancaire ont d’ailleurs consulté plusieurs banques (contre 30 % de l’ensemble des entreprises artisanales). Dans combien de banques détenez-vous un compte bancaire professionnel ? Une Deux Trois Plus de trois NRP Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants Comment jugez-vous aujourd’hui la relation avec votre banque principale ? NRP Très satisfaisante Satisfaisante Moyennement satisfaisante Pas satisfaisante 7 % 49 % 21 % 10 % 14 % Enquête : ISM/ Réseau des CMA – Enquête 2014 sur les besoins de financement des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle base : 290 répondants
  • 60. 6 Les relations avec les banques Les relations avec les banques sont bonnes dans 70 % des cas, mais les déceptions sont vivaces Le fait de démarcher plusieurs banques pro-vient enfin parfois de relations tendues avec la banque principale. Les entreprises artisanales de sous-traitance industrielle sont d’ailleurs plus nombreuses à être insatisfaites de leur banque principale (30 % au lieu de 20 % pour l’ensemble des entreprises artisanales), sans doute parce qu’elles sont plus nombreuses à être en difficulté. Or, les banques sont plus prudentes en cas de difficultés. Les réponses défavorables des banques aux demandes exprimées sont sou-vent interprétées par les chefs d’entreprises comme un manque de confiance : ces derniers prennent des risques personnels pour leur en-treprise et attendent un comportement iden-tique de la part des banques. Témoin de cette amertume, la plupart des propos libres laissés par les entreprises interrogées portaient sur les banques. Verbatim d’artisans zz « Les banques ont créé les problèmes actuels et ne prennent plus de risques ». zz « L’État, et nos impôts ont aidé les banques. Et aujourd’hui pas de banque pour financer, aider… » zz « Aucune aide ! La banque ne suit pas ! Nous avons fait appel à un courtier pour qu’il nous trouve une banque pour les professionnels. » zz« Caution à 100 % pour toute demande bancaire. » zz « Mon entreprise aurait besoin d’un prêt beaucoup plus important, mais les banques sont méfiantes et ne veulent pas prendre de risque malgré une progression constante de l’activité depuis sa création en 2006 ». La situation est particulièrement tendue pour les entreprises en redressement judiciaire : zz « Le médiateur de crédit n’a pu rien faire, il est quasi impossible de financer un pro-jet quand on est en redressement, même si l’activité est rentable. Nous restons les têtes noires des banques, ce que la Grèce est à l’Europe… sans leur aide ». zz« Nous sommes en redressement depuis 1/09/2010. La banque nous a accordé un dé-couvert de 15 K € jusqu’en 2013 et l’a arrêté dès que notre situation financière s’est améliorée ! » zz « Soutenir les entreprises qui sont en plan de redressement car cela est très difficile de maintenir l’activité. De plus les banques ne veulent absolument pas les aider ». 58 Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle
  • 61.
  • 62. Institut Supérieur des Métiers - 28-30, rue des Peupliers - 75013 Paris infometiers.org