2. Introduction
◦ Le concept d’intelligence économique
◦ L’histoire de l’intelligence économique
Protéger l’information
◦ Les menaces quotidiennes
◦ Les outils de protection
Maîtriser l’information
◦ Connaître son environnement
◦ Gérer les connaissances
Utiliser l’information
◦ Les réseaux sociaux
◦ Mise en pratique
Conclusion
2
4. Business intelligence: « Intelligence des
affaires », Ensemble de solutions permettant
d'accéder aux informations contenues dans
les bases de données, de les analyser et de
les partager à des fins décisionnelles.
Competitive intelligence: « Intelligence
concurrentielle », Surveillance et traitement
des informations disponibles sur un ou
plusieurs concurrents.
Activités devenues incontournables aux
Etats-Unis
4
5. Organizational intelligence: « Intelligence organisationnelle »,
Similitude entre le fonctionnement de l’intelligence humaine et celui de
l’organisation.
« Recueil, interprétation, et valorisation systématique de l’information
pour la poursuite de ses buts stratégiques »1
Popularisé par Michael PORTER à
Harvard dans les années 80.
Généralisation dans les années 90 (chute du bloc de l’Est).
1. Organizational Intelligence: Knowledge and Policy in Government and Industry, Harold WILENSKY, New York Basic Books, 1967
5
6. Rapport MARTRE 1994: « L’intelligence économique peut être
définie comme l'ensemble des actions coordonnées de recherche, de
traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de
l'information utile aux acteurs économiques. »
Rapport CARAYON 2003: « L'intelligence économique est une
politique publique d'identification des secteurs et des technologies
stratégiques, d'organisation de la convergence des intérêts entre la
sphère publique et la sphère privée »
6
7. «L’intelligence économique
est la maîtrise et la protection
des informations stratégiques
utiles aux décideurs publics et
privés »
Alain JUILLET, 1er haut
commissaire à
l’intelligence économique
7
8. Implication des Indispensable
services de l’Etat et des aujourd’hui dans les
collectivités entreprises
territoriales Développement de
Fonction régalienne de nouveaux métiers
renseignement et de dédiés aux entreprises
protection économique Les pays anglo-saxons
Aspect internationaux pratiquent l’intelligence
prégnants économique
Enjeu public Fonction privée
8
9. Intelligence économique
Acquisition de Protection de Influence par
l’information l’information l’information
Volonté
Informations, Connaissances
données stratégiques
externes Méthode internes
Outils
Capacité d’anticipation
9
10. Le cas Renault est associé à l’intelligence
économique car de nombreux flux
informationnels sont concernés par ce
dossier polémique:
◦ La pratique de l’intelligence économique a été
confiée à un prestataire privé
◦ La communication du constructeur automobile a été
inappropriée
◦ Le groupe n’a pas su anticiper
◦ De nombreuses hypothèses ont visiblement été
écartées très rapidement.
10
11. « Qui connaît son ennemi
comme il se connaît, en cent
combats ne sera point défait. »
« L'Art Suprême de la Guerre
c'est de soumettre sans
combattre »
SUN TZU
(500 avt J.C)
11
12. GUERRE GUERRE ECONOMIQUE
Coalitions étatiques, Etats,
Acteurs Entreprises, services étatiques
militaires, milices, civils
Lobbying, influence, contre-
Armées, dissuasion nucléaire,
Armes influence, intelligence
Kamikazes…
économique, normalisation
Prise de pouvoir territorial ou
Buts politique, anéantissement Augmentations des richesses
de l’adversaire
Chômage, précarité, crise
Répercussions Destructions, Morts
économique
Environnement
Conventions de Genève Lois et Normes Internationales
Juridique
12
13. La troisième guerre mondiale semblerait
d’ordre économique dont l’une des armes
principales serait la maîtrise des flux
informationnels.
Exemple:
BOEING VS AIRBUS:
• Enjeux financiers, économiques et sociaux très
importants
• Guerre sans merci
• Nombreuses armes déployées
13
14. La guerre économique ne suffit pas à
expliquer les relations économiques
modernes.
L’intelligence économique peut alors se
présenter comme une grille de lecture
permettant de comprendre et d’appréhender
les relations économiques au niveau mondial.
Ces outils, au service de l’entreprise, peuvent
offrir des avantages compétitifs non
négligeables permettant la création de valeur.
14
15. Coopétition: Collaboration opportuniste entre
différents acteurs économiques qui par ailleurs
sont des compétiteurs .
Finance à 85% Pourtant… VS Objectif
15
17. Espionnage: « Fait d'observer
clandestinement (quelque chose ou
quelqu'un) au profit de quelqu'un. »
71% des entreprises victimes d’espionnage industriel
sont des PME/PMI
3000 entreprises victimes en 2008
Dans 17% des cas il s’agit de visiteurs consentis
10% des actions d’espionnages sont le résultat
d’intrusions informatiques
90 nationalités sont concernées, dont nos proches
voisins sont les principaux acteurs
La France n’est pas en reste…(Wikileaks)
17
18. Groupe français spécialisé dans les équipements automobiles
En 2005 l’entreprise emploie une stagiaire ingénieure surdouée
Suite à des soupçons 6 ordinateurs contenant des
informations confidentielles relatives à l’entreprise sont
retrouvés chez elle.
En 2007 l’étudiante est condamnée à 2 mois de prison pour
abus de confiance.
Malheureusement, le mal est fait !
18
20. Il existe trois types d’informations qui
peuvent être identifier comme des menaces
pour l’entreprise:
◦ Information blanche: En accès libre.
Eléments de communication
Documents financiers déposés aux greffes
◦ Information grise: Résultant d’une investigation.
Etudes de marché
Veille
◦ Information noire: Obtenue illégalement
Espionnage
Hacking
20
21. L’une des faiblesses principales réside dans le
comportement des collaborateurs qui facilite
le travail de menaces éventuelles:
◦ Mot de passe de systèmes informatiques
◦ Travail en public sur des thématiques
confidentielles (TGV, avion…)
◦ Vol d’ordinateurs portables (Serge DASSAULT…)
Ces menaces sont surtout vraies dans les
PME/PMI plus vulnérables, les grands groupes
disposant de services dédiés à la sécurité.
21
22. Code Pénal:
◦ Abus de confiance: 3ans de prison et 375K€
d’amende (art. 314-1)
◦ Vol: 3ans de prison et 45K€d’amende (art. 311-3)
Ces exemples de dispositions juridiques
présentent de nombreuses limites:
◦ Elles sont curatives: le mal est fait
◦ La charge de la preuve pèse sur le demandeur qui
est présumé innocent
◦ Les délais de jugement sont extrêmement longs…
22
23. La propriété industrielle a pour objet la
protection et la valorisation des inventions,
des innovations et des créations.
◦ Brevets
Solution technique à un problème technique
◦ Créations ornementales
Apparence extérieure d’un produit
◦ Marque
Signe distinctif d’un produit par rapport à la
concurrence
Michelin et la limite du culte du secret
23
24. Le fait d’avoir conscience des risques permet
de les anticiper:
◦ Des opérations de sensibilisations sont organisées
notamment par les Chambres de Commerce et
d’Industrie.
◦ Dès 2013 aucun diplômé de licence ne quittera
l’enseignement supérieur sans une sensibilisation à
l’intelligence économique.
◦ Les managers doivent avoir conscience de la valeur
du patrimoine informationnel de leur entreprise.
Le plus grand risque demeure celui de
l’ingénierie sociale…
24
26. Veille stratégique: Système de recherche et de traitement de
l’information permettant la prise de décision stratégique.
Web Sites
Spécialisés
Internet
Web 2.0 Moteurs de
Recherche
Presse
Médias Automatisation possible
Radio
Sites
Informations
Veille Blogs
Télé
Site
Communaut
Colloque aire
Réunion
Evénements Salon
Téléphone
Relations
Humaines Réseaux
Discussions
informelles
26
27. Management de Management par
l’information l’information
Travail qualitatif Travail collaboratif
Expertise Travail quantitatif
Difficulté de restitution Risque de
surinformation
Justification
Chronophage
compliquée
Positionnement
Un service dédié
transverse
27
28. Système de veille collaborative: Techniques
collaboratives de recherche et traitement
de l’information.
Les outils ne sont qu’une composante
Cloisonnement services
Culture de l’information
Chronophage
Surinformation
Intelligence collective
29. Système de management
par l’information
Création
Données Informations Connaissances
de valeur
30. Cartographie d’acteurs: Schéma permettant
de classer, hiérarchiser et identifier les
acteurs gravitant autour d’une organisation.
30
31. Christian HARBULOT, directeur de l’école de
Guerre Economique emprunte aux théories de
la guerre les modélisations cartographiques
des entreprises représentées sur trois
échiquiers:
◦ Concurrence (notion large « Stakeholder »)
◦ Société civile
◦ Institutions
31
32. Knowledge Managemement: Processus de
management des savoir, savoir-faire et
connaissance de l’entreprise:
Données Informations Connaissances
Résultat Partager Capitaliser Gére
veille
Knowledge Management
32
33. Le Knowledge Management regroupe de
nombreux outils qui peuvent être déployés
indépendamment:
◦ Base de données
◦ GPEC
◦ Plateforme Web 2.0
◦ Tutorat intergénérationnel
◦ Annuaire dynamique
◦ Retour sur expérience
◦ Think Tank…
Toutes les entreprises pratiquent consciemment ou
inconsciemment le Knowledge Management
36. 39 entreprises du CAC 40 ont au moins un
administrateur en commun, ce qui démontre
la force du réseau dans le milieu des affaires:
Par exemple Michel PEBERAU, président du Conseil
d’administration de BNP Paribas siège dans 5 autres
conseils (Total, AXA, Saint-Gobain, Lafarge SA, EADS)
Le « carnet d’adresse » est une plus-value
considérable dans le quotidien professionnel.
Ce carnet d’adresse s’entretient, ce qui prend
du temps…
36
38. Communication d’influence: « ensemble de procédés qui
visent à susciter, infléchir, légitimer ou empêcher des
décisions publiques dans le but de promouvoir ou de
défendre les intérêts commerciaux ou idéologiques d'une
organisation, en utilisant comme principal levier d'action
l'influence de l'opinion publique. »
38
39. Lobbying: « peut être définie comme
l'influence du processus décisionnel public
par un groupement d'intérêt privé, issu de la
sphère économique ou sociétale. »
39