2. L’utilisation des médicaments chez l’enfant, la
connaissance de leurs principaux effets
secondaires reposent sur:
Des particularités d’absorption,de
métabolisme et d’excrétion qui sont très
différents selon les tranches d’âge.
Une des conséquences pratiques les plus
importantes est l’adaptation posologique en
fonction du poids mais aussi de l’âge.
3. INTRODUCTION
Les médicaments :moyen incontournable
pour améliorer le confort ou soulager les
patients
Des produits en perpétuelle amélioration
Leurs commercialisation :après études et
évaluation des risques.
Leurs utilisation chez l’enfant nécessite la
connaissance des particularités métaboliques
et la maturation des différents organes
Les posologies sont adaptées à l’age,au poids
4. INTERET DE LA QUESTION
Maximiser le bénéfices trt ,minimiser le
risque
Durant la grossesse:Très anxiogène
Inévitable:La prise de médicaments est
constante au cours de la grossesse
Passage: l'insuline ou l'héparine?.
Le Centre de Pharmacovigilance
Risque:lié essentiellement au moment de
cette exposition et au médicament
5. Tissular necrolysis Arterial thrombosis
ERREUR DE DILUTION D’ANTIBIOTIQUE: Floxam®
6. II/REGLES DE LA PRESCRIPTION
1/ Principes : trois règles
Tenir compte de l’immaturité du nouveau-né
et du petit nourrisson(rénale,hépatique)
Ajustement rigoureux des doses : les taux
thérapeutiques sont proches des taux
toxiques
5 tranches d’âge : embryon puis fœtus,
nouveau-né (28 jours), nourrisson, grand
enfant (2 à 12 ans et adolescent).
7.
/ Période néonatale :
La fixation protéique des médicaments est en règle
diminuée : les formes libres sont donc
particulièrement élevées(hépatique, rénale,
auditive, neurologique)
La diminution du pouvoir d’excrétion rénale : doit
faire augmenter l’intervalle entre les injections
Fragilité de la flore intestinale à l’antibiothérapie
ayant une excrétion intestinale sous forme active
(β lactamines) avec un risque de septicémie
8. 2/ Règles de prescription :
Adapter la posologie au poids ou à la surface
corporelle qui sont plus précis que l’âge :
Sc = 4P +7 / P + 90
Mentionner pour chaque médicament la dose
totale journalière, le nombre de prises et la
dose par prise et la durée du traitement
9. Voie orale : largement utilisée en pédiatrie
Voie rectale : largement utilisée
Voie intra musculaire : à évitée chez le tout
petit en raison de la pauvreté des masses
musculaires
Voie intra veineuse : concentrations élevées et
une bonne disponibilité
Voie cutanée : l’absorption par voie cutanée est
très grande chez l’enfant
10. III/Risques des médicaments liés à
la période d’exposition (5périodes)
CHEZ LE FŒTUS:
de la conception au 12ème jour de grossesse:tout ou
rien.
du 13ème au 56ème jour de grossesse
:organogenèse.
• du 56ème jour de grossesse à l'accouchement:
- entraver la croissance ou la maturation:
(SNC,OGE, reins)
- entraîner des anomalies
fonctionnelles temporaires ou définitives,
- cancérogenèse à
distance.
11. 2/ Période/ périnatale :
En fin de grossesse et lors de l’accouchement, les
passages transplacentaires sont plus importants:
anesthésiques généraux.
•tableau d'imprégnation: en cas de traitement
prolongé jusqu'à la naissance, le nouveau-né peut
manifester les effets liés à la présence du
médicament qui peuvent persister pendant
plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
12. 4/Nourrisson
Nourrisson : retentissement sur la maturation
du système nerveux et la myélinogénès
( atropine, ergot de seigle sur les fibres non
encore myélinisées)
5/ENFANT Enfant : retentissement sur la
croissance osseuse et cartilagineuse
(corticoïdes)
13. 6/ Médicament est allaitement maternel
La quantité retrouvée par 24 H dans le
lait est donc absorbée n’excède
qu’exceptionnellement 1% de la dose
administrée à la mère.
Néanmoins certaines drogues passent en
quantité suffisante pour surveiller
étroitement l’enfant, voir arrêter
l’allaitement.
16. IV/Risques liés aux médicaments
• Les médicaments non tératogènes sont
ceux dont on est certain, :Ils sont peu
nombreux (ex. : amoxicilline, paracétamol).
Les médicaments dont la tératogénicité est
certaine (des tératogènes puissants et les
autres >20%
Pour la plupart des médicaments, les
informations sont limitées.
17. Médicaments tératogènes formellement contre-
indiqués pendant TOUTE la grossesse et leur
usage ne répond pas à une nécessité vitale :
Isotrétinoïne traitement de l'acné
(Roaccutane®, des malformations dans 20 à
25% des cas (système nerveux central, coeur
foetus , oreille).(arrêt1mois :conception)
L’Acitrétine pour le traitement du psoriasis
(Soriatane®).(2ans sans TRT:conception)
18. contre-indiqués à partir de 24
SA
TOUS les anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS) y compris l’aspirine à dose ≥ 500 mg/j et
les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2
- Le risque de fausse couche est multiplié par 2
(sauf pour l’aspirine).
- du 6ème mois de grossesse:
toxiques pour le coeur et/ou le rein du foetus.
19. Médicaments contre-indiqués à partir de 15
semaines
Anti-hypertenseurs :inhibiteurs de
l’enzyme de conversion et Antagonistes
des récepteurs de l’angiotensine II
Aux 2ème et 3ème trimestres : ils peuvent
provoquer chez le foetus des lésions rénales
et une hypoplasie des os de la voûte
crânienne.
20. déconseillé pendant toute la grossesse
L’Acide valproïque :
- Risque de malformations dans 10 à 15%
des cas (anomalies de fermeture du tube neural…).
- Troubles du neurodéveloppement à distance de la
naissance.
Dans certains cas sévères, en cas de maintien du
traitement en raison de de l'absence d’alternative, il
est recommandé :
- une supplémentation en acide folique (la débuter 1
mois avant la conception et la maintenir jusqu'à 2
mois après).
21.
22. Médicaments utilisables malgré un risque
tératogène et néonatal, en raison de l’absence
d’alternative.
Carbamazépine, Phénobarbital et phénytoïne (Di-Hydan®)
ont un effet inducteur enzymatique hépatique :risque
d’hémorragies néonatales.
- Lithium (: augmentation du risque de malformations
cardiaques (dans 7% des cas).
- Anticoagulants oraux : Warfarine Ils peuvent être
responsables :
: Entre 6 et 9 semaines d’aménorrhée : malformations du
squelette dans 7% des cas.
* Après 9 semaines d’aménorrhée : anomalies du système
nerveux central dans 1 à 2% des cas.
Carbimazole (Néomercazole®, malformations rapportées:
(aplasies circonscrites du cuir chevelu, atrésies des choanes
ou de l’œsophage…).
23. Risque à distance des Médicaments
- Diéthylsilbestrol = DES = Distilbène® :
risque carcinogène et malformations
génitales.
- Acide valproïque: troubles du
neurodéveloppement.
24.
25. RISQUES DES PRINCIPAUX MEDICAMENTS
UTILISES EN PEDIATRIE
1/ Antibiotiques : 3 mécanismes peuvent
être en cause :
Toxicité :
Allergie
Sélection microbienne : résistance acquise
29. CAS PARTICULIER :
Anti tuberculeux : en dehors des troubles digestifs
mineurs, d’un rash cutané et de la possibilité d’un
accident majeur d’hypersensibilité générale pour tous
les anti tuberculeux :
Rifamycine : anémie hémolytique, purpura thrombopénique,
anurie
Rifinah : hépatite (élévation transitoire des transaminases,
ictère)
Streptomycine : surdité
Pyrazinamide : arthralgies
Ethambutol : névrite rétrobulbaire
Chloramphénicol : aplasie médullaire
30. 2/ Corticoïdes :
1/ Ralentissement ou arrêt de la croissance : (fœtus RCIU)
2/ Syndrome cushingoïde :
Aspect cushingoïde ,HTA, œdème, amyotrophie, vergetures, érythème
facial, acné,
3/ Infection :
4/ Appareil digestif : Ulcères, hémorragies, perforation (pancréatite
aiguë rare)
5/ Neuro-psychiatrie :
Excitation générale (euphorie, insomnie) rarement troubles graves.,HIC
6/ Oculaires : Cataractes postérieures,Ulcérations, glaucome (collyre
hydrocortisone)
7/ Risque insuffisance hypothalamo-hypophyso-surrénalienne :
prévenue en évitant un arrêt brutal après un traitement dont la durée est
supérieure à 8 jours.
31. Consommation au Maroc des Corticoïdes
peros (année 2007)
4500000
4254000 Unités : 4,0 Millions
4000000 4054700
Doses : 94,6 Millions
3500000
3.14 3.17 3.22
Valeur : 175 Millions de Dhs
3000000 2.86
2.57 Nombre de spécialités : 16
2.48
2500000
2.27 2.19
2.00 2.02 Nombre de présentations : 35
2000000
1.54 1.64
1500000
1.19 1.22
0.95
1000000
500000
0
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
•Comprimés de corticoïdes vendus dans les épiceries de la région du Sahara.
• Les corticoïdes jouent un rôle majeur dans la recherche de l'obésité à travers les
médicaments.
• La quantité des corticoïdes utilisés reste inquantifiable du fait de l’existence de
circuits illégaux (contrebande).
32. Acide acétyl salycilique :
Allergie : rash, érythème, syndrome de STEVENS-
JOHNSON, Crise d’asthme, saignements gastro-
intestinaux
Syndrome de REYE : atteinte hépatique, élévation
des transaminases, hypoglycémie
Intoxication aiguë :
Troubles neurologiques : somnolence, convulsion,
coma
Hyperpnée, signes de déshydratation
Diagnostic : gaz du sang (acidose métabolique),
recherche de salycilés dans les urines
33. Paracétamol :
Posologie : 30 à 50 mg/kg/24 H en 2 à 4
prises
Toxicité essentiellement hépatique (qui est
fonction de la dose) (insuffisance hépato-
cellulaire parfois grave)
34. 3/ANTI- CONVULSIVANTS:
Phénobarbital :
Posologie : 4 mg/kg en une prise au coucher
(barbitémie efficace 15 –25 µg/ml)
Chez le nouveau-né l’injection intra veineuse de
20 mg/kg de phénobarbital dilué dans 5 ml de SSI
à 9%
Incidents – accidents :
Somnolence ou excitation psychomotrice
Vertiges, éruption scarlatiniforme ou
morbiliforme, urticaire, fièvre
Hypocalcémie et rachitisme
35. Diazépam :
Anti-convulsivant majeur, anxiolitique, sédatif,myorelaxant
La voie intra rectale est aussi efficace que la voie intra
veineuse .
Effets secondaires :
Ataxie, vertige, ébriété, dépression respiratoire à fortes
doses
Valproate de sodium (DEPAKINE) :
Posologie : 20 à 30 mg/kg/j en 2 prises par paliers en 6 à 8
jours.
Effets secondaires :
Atteinte hépatique (hépatite) : contrôle des
transaminases
Pancréatite aiguë : exceptionnelle
36. 4/ Diurétiques :
Les diurétiques peuvent entraîner une
hyponatrémie, soit une hypokaliémie
5/ Théophylline :
Indication uniquement dans les asthmes sévères
(traitement prolongé par forme retard).
Toxicité à partir de 20 mg/l.
Effets secondaires :
Irritabilité, nausées, vomissements,
hématémèses, convulsions, déshydratation, coma
37. 6/ Antiémétiques :
Primperan, Césapride (ne pas l’associer aux
macrolides, ECG au préalable QT large)
7/ Vitamines :
•Vitamine D : prévention = 5 mg à 1 et 6 mois
Intoxication : céphalées, troubles du caractère,
hypercalcémie, vomissements, polyurie,
polydipsie, déshydratation aiguë, insuffisance
rénale (néphrocalcinose)
•Vitamine A : intoxication due à une brutale
sécrétion de LCR : signes d’hypertension
38. 8/oxygène:
L’oxygène ne peut être administré au
nouveau-né de façon prolongée que si l’on
est en mesure de vérifier la PaO2 artérielle
et la maintenir au dessous de 100 mmHg
Broncho dysplasie
occulaire
39. 8/ Fer :
Il n’existe pas de toxicité liée à l’administration
orale de fer en excès en dehors des troubles
digestifs, l’absorption intestinale étant réglée par
le niveau de carence.
L’administration intra musculaire de fer
injectable est contre indiquée chez l’enfant :
risque de toxicité aiguë (acidose mortelle) ou
hémochromatose (intoxication chronique)
ou refroidissement trop violent) entraînant une
hémolyse in vitro et in vivo
40.
9/ Transfusion sanguine :
Nécessité de transfuser un sang iso groupe, iso rhésus,
phénotypé en cas de pathologies nécessitant des transfusions
répétées (hémoglobinopathies, hémopathies, …)
Accidents :
Accidents hémolytiques immunologiques : (erreur de
prescription, sang incompatible : ABO, sous groupe, …) état de
choc, ictère, hémoglobinurie, oligurie
Auto immunisation leucocytaires et plaquettaires : plus rares
Développements anticoagulants circulants chez l’hémophile
Accidents non immunologiques :
Infections : transfusion de sang infecté (bactéries gram négatif
surtout)
Accidents infectieux retardés : hépatite B, C, VIH, syphillis,
paludisme, mononucléose infectieuse (sérologies hépatite B et C,
VIH obligatoire)
Autres accidents : agressions thermiques (réchauffement ou
refroidissement trop violent) entraînant une hémolyse in vitro
et in vivo
41. Conclusion
Les médicaments: nécessaire
Pas de médicament sans risque
Ne pas prescrire de médicaments sans
connaître leurs effets secondaires et leurs CI
Le risque est plus grand en phase
d’organogenèse
42. TOXICITE :
•Les aminosides sont toxiques pour le rein et pour
la VIIIème paire crânienne
•L’oxygène ne peut être administré au nouveau-né
de façon prolongée que si l’on est en mesure de
vérifier la PaO2 artérielle et la maintenir au
dessous de 100 mmHg
•Barbituriques et autres anti convulsivants
(Phénytoïne) : syndrome hémorragique (dépression
des facteurs vit K dépendants)
•Anti vitamine K : syndrome hémorragique
•Analgésiques salycilés : purpura, hémorragies
viscérales (troubles de l’agrégation plaquettaire
et une diminution du facteur XII)
43. Médicaments pour lesquels un risque
tératogène est actuellement
fortement suspecté
Mycophénolate (Cellcept®) et Misoprostol
(Cytotec®, Misotec®).
44. Médicaments pour lesquels un risque
tératogène est actuellement évoqué
(dans l’attente d’une confirmation ou
infirmation)
Il existe actuellement peu de données, ce
qui conduit à une attitude de prudence, à
envisager une alternative et une surveillance
prénatale orientée en cas d'exposition en
cours de grossesse
Mifépristone (Mifégyne®).
Cotrimoxazole (Bactrim®) :
- Si possible, ne pas l'utiliser avant 10 SA
- En l’absence d’alternative : proposer une
supplémentation en acide folique pendant le
traitement.
45. contre-indiqués à partir de 24
SA
TOUS les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) y
compris l’aspirine à dose ≥ 500 mg/j et les inhibiteurs
sélectifs de la cyclo-oxygénase-2
- Le risque de fausse couche est multiplié par 2 (sauf pour
l’aspirine).
- S'ils sont pris à partir du début du 6ème mois de grossesse,
ils peuvent être toxiques pour le coeur et/ou le rein du
foetus.
- La toxicité est majorée lorsque la durée de prise est
longue, .
- Des posologies et des durées de prises même très
limitées, en particulier à l’approche du terme, peuvent
induire des effets irréversibles.
- Avant 24 SA, l’exposition à ces molécules, en particulier
en prises chroniques, doit être très prudente.
46. Médicaments pris en fin de grossesse pouvant être à
l’origine d’effets foetaux et/ou néonatals
- Psychotropes : troubles en rapport avec une imprégnation et/ou un
sevrage - Neuroleptiques à fortes doses : syndrome extra-pyramidal
et/ou signes d’imprégnation
Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne , rifampicine, anti-
Vitamine K : hémorragies fœtales et/ou néonatales par diminution
des facteurs vitamine-K dépendants..
Il est recommandé de prescrire de la vitamine K1 à la mère (les 15
derniers jours de grossesse) et au nouveau-né en salle de travail.
- Acide valproïque : hémorragies fœtales et/ou néonatales par
modification de l’agrégation plaquettaire, thrombopénie et
diminution du fibrinogène.
- Bêta-bloquants par voie générale et par voie oculaire :
hypoglycémie et bradycardie néonatale.
- Corticoïdes au long cours par voie générale : léger RCIU.
Corticoïdes à fortes doses par voie générale en fin de grossesse :
impact sur les surrénales fœtales/néonatales possible mais peu
probable avec un traitement d’entretien
47. 2/ Corticoïdes :
→ Action des corticoïdes :
Physiologiques : sécrétion cortico-surrénale normale
Effet métabolique ; néoglycogénèse, augmentation catabolisme
protidique, lipogénèse
Effets minéralo-corticoïde : rétention sodique, excrétion potassique
Pharmacologiques :
Action sur les éléments figurés du sang (augmentation nombre de
polynucléaires, plaquettes, hématies, lymphopénie)
Action sur l’immunité : (immunodépresive)
Effet anti inflammatoire : à dose égale par rapport à
l’hydrocortisone, la méthylprednisolone est 5 fois plus anti
inflammatoire, la prednisone 4 fois et la dexaméthasone 30 fois
MODALITES DE PRESCRIPTION
tenire compte du rythme circadien de la cortisolémie et de
l’ACTHhémie il est préférable de donner le traitement surtout
le matin.
48. 1/ Antibiotiques : 3 mécanismes peuvent être en
cause :
Toxicité : en fonction du médicament, de la dose
et de la durée du traitement (le terrain joue
également un rôle : immaturité hépatique, rénale
chez le nouveau-né)
Allergie
Sélection microbienne : résistance acquise
49. 1/ Effets des médicaments sur l’organogénèse :
Interférer avec le métabolisme de la
croissance cellulaire.
Le risque est dominé par les malformations
au cours du 1er trimestre de la grossesse.
50. Fonction de l’âge et de l’immaturité des tissus :
Nouveau-né : toxicité éventuelle des formes
libres (hépatique, rénale, auditive,
neurologique)
Nourrisson : retentissement sur la maturation du
système nerveux et la myélinogénès
( atropine, ergot de seigle sur les fibres non
encore myélinisées)
Enfant : retentissement sur la croissance osseuse
et cartilagineuse (corticoïdes)
51. Ex. Mésusage
Consommation de la Cyproheptadine (2007)
EVOLUTION DE LA CONSOMMATION ANNUELLE EN UNITES DE LA CYPROHEPTADINE
Unités (boîtes) : 8.9 millions
ET DES AUTRES ANTIHISTAMINIQUES H1 (1991 - 2007 AVEC PROJECTION 2008)
Doses : 70 millions de Doses (DDD)
10000000 Évolution (1995-2005) : +104 %
8 592 800 Valeur : (168 Millions Dhs)
9000000
7 946 700 8 866 900 Nombre de spécialités : 9
8000000
CYPROHEPTADINE Nombre de présentations : 21
7000000
La forme Sirop représentent 49 % en
unités
6000000
5000000
2001-2002: données du CAPM
4000000 3 273 100
•118 cas d’intoxication à la
3000000 AUTRES ANTIHISTAMINIQUES
cyproheptadine
1 548 600 •70% des cas entre 15 et 30
2000000 ans
1000000 •80% de sexe féminin
•72% Au niveau de la région
0 de Casablanca et le sud
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 marocain
52. ERREUR DE PRODUIT
Cas du DOLIPRANE et de l’ ALPHA CHLORALOSE (raticide)
ERREUR LIEE A LA RESSEMBLANCE D’EMBALLAGE