Les acteurs de la consommation collaborative dans le secteur du tourisme répondent-ils naturellement aux enjeux du développement durable? Peut-on faire le raccourci entre tourisme collaboratif & tourisme durable? Ou est-ce que ces acteurs devraient intégrer de véritables politiques de responsabilité sociétale de l'entreprise?
Tout est dans cette présentation donnée lors du 2ème Meet up "Tourisme durable, innovations et entrepreneuriat" au Welcome City Lab à Paris le 15 janvier dernier.
Travelife pour les tour-opérateurs et les agences de voyages
Tourisme, consommation collaborative & développement durable
1. Tourisme collaboratif &
développement durable:
quel avenir?
Dans le cadre des Meet-up «Tourisme durable »
tous les 3ème jeudi de chaque mois
Guillaume Cromer @ID_Tourisme
7. • Les règles du grand jeu de l économie mondiale sont en train de changer. Le
capitalisme se meurt et un nouveau paradigme qui va tout bousculer est en
train de s installer : les communaux collaboratifs.
C est une nouvelle économie collaborative qui se développe où la valeur d
usage prime sur la propriété déjà très implantés avec l auto-partage, le
crowfunding, les A.M.A.P., le couchsurfing, les producteurs contributifs, d
énergie verte ou même d objets avec les imprimantes 3D offrent un espace
où des milliards de personnes s engagent dans les aspects profondément
sociaux de la vie. Un espace fait de millions (au sens littéral du terme) d
organisations autogérées qui créent le capital social de la société.
14. Tourisme durable ?
Les principes de développement et les méthodes de gestion du tourisme durable sont applicables à toutes les formes de
tourisme et tous les types de destination, y compris le tourisme de masse et les divers segments spécialisés. Les principes du
développement durable concernent les aspects environnementaux, économiques et socioculturels du développement du
tourisme et le but est de trouver le juste équilibre entre ces trois dimensions pour garantir sa viabilité à long terme.
D’où il découle que le tourisme durable doit :
1) Faire un usage optimal des ressources environnementales qui sont un élément clé du développement du tourisme, en
préservant les processus écologiques essentiels et en contribuant à la conservation des ressources naturelles et de la
biodiversité;
2) Respecter l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil, conserver leur patrimoine culturel bâti et vivant, ainsi
que leurs valeurs traditionnelles, et contribuer à la tolérance et à la compréhension interculturelles ;
3) Garantir des activités économiques viables à long terme en apportant à tous les acteurs des retombées socio-économiques
équitablement réparties, notamment des possibilités d’emploi et de revenus stables, des services sociaux aux communautés
d’accueil, et en contribuant à la lutte contre la pauvreté.
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17. Et le pilier social?
• Pousser à la rencontre interculturelle et intergénérationnelle?
• Valoriser les patrimoines locaux? Lutter contre une certaine
disneylandisation du monde?
• Quid des pays du Sud? Imagine-t-on demain du Airbnb dans un village
Pygmée pour permettre d’améliorer les conditions de vie des populations
locales?
18. Quelles dérives à éviter?
• Si tout le monde le fait, va-t-on vers une révolution de l’économie
traditionnelle du tourisme? Moins d’hôtels? Moins de resto? Moins de
loueurs? Bien ou pas?
• Inflation des loyers dans les villes et autres zones touristiques?
Déplacements des populations locales?
• Réduction des coûts =>Augmentation du nombre de voyages et de courts
séjours =>Augmentation de l’impact sur le climat?
19. Comment ces start-ups peuvent-elles faire?
• Développer de véritables politiques de Responsabilité Sociétale (RSE)?
• S’impliquer dans des réseaux professionnels du tourisme durable (ATD?),
apprendre des bonnes pratiques des autres et faire évoluer leur stratégie?
• Investir dans des projets philanthropiques au service d’un développement
durable du secteur?
• Créer des partenariats gagnant / gagnant avec des professionnels
traditionnels du secteur?
Ce n’est pas que la crise économique qui impacte négativement le secteur du tourisme. C’est aussi Internet que ce soit dans la recherche d’informations, la réservation, la consommation du séjour et l’après vente.
Beaucoup d’agences de voyages n’ont pas encore de site Internet ou un site 1er age vitrine.
Les hôteliers se sentent dépendant de booking et autres Tripadvisor.
Anne Sophie en a parlé. Je ne vais pas revenir dessus. Mais ça bouge. Ce n’est pas un effet de mode, c’est une réalité pour tous.