Adopción de las Normas Internacionales y el Grado de Cumplimiento de las DOM ...
Le bol d'argent mm168
1. IL Y A DEUX MANIÈRES DE FAIRE DE LA COURSE MOTO :
COMME DES PROS, OU COMME DES CLODOS.
VOUS VOUS DEMANDEZ LAQUELLE EST LA BONNE ?
NOUS AUSSI. DU COUP, ON EST ALLÉ AU BOL D’ARGENT
POUR ESSAYER LES DEUX…
LA BELLE ET
AU BOL
D’ARGENT
BAD’R
ET PONPON
LA BONNE
MÉTHODE
Texte : Bad’R « Patatra ! » et Ponpon « Humpf ! » - Photos : Lionel « 7 volumes d’eau » Beylot
2. LE CLOCHARD
e Bol d’Argent est une course
unique d’endurance de 3 heures
qui se dispute exclusivement
aux guidons de roadsters. Cette
épreuve historique renaissait de ses cendres
l’année dernière et ouvre le grand bal de
24 heures du prestigieux Bol d’Or ! Pour
vous servir, voici deux histoires avec deux
teams, deux esprits, mais un seul but :
participer au Bol d’Argent et réaliser le
meilleur résultat possible. Bader et François
partent en renfort de deux équipes de choc :
la Scuderia H’elit Moto Competizione
(à gauche), tatouée MV Agusta et
engageant une sulfureuse Brutale 800 au
sein d’une structure ultra-professionnelle
avec Bader ; et The A Team (à droite)
propulsant une Benelli TNT 899 à peine
rôdée dans le grand bain de la compétition
avec une équipe d’amateurs aussi drôles
qu’incompétents avec François… Qui
parviendra à la meilleure place ? Quelle
est la meilleure méthode pour réussir ?
Vaut-il mieux faire des pompes, manger des
pâtes et préparer sa course avec précision ?
Ou boire des canons, manger gras et
préparer l’apéro ? Attention, si la réponse
est évidente, l’aventure de vos deux MIB
prouvera que tout, absolument tout, peut
arriver…
L
MOTO ET MOTARDS MAI 2013 91
3. a faisait des mois que j’étais en contact avec
Marc Henon, le boss du magasin H’elit Moto.
Il voulait être l’un des premiers à engager une
MV Agusta Brutale 800 dans une course de vitesse et
faire rouler son pilote spécialiste des rallyes, Maxime
Mettra, sur circuit afin de compléter son talent. Oui,
la structure roule tous les ans au Moto Tour et le but
de l’opération est d’acquérir une expérience solide
sur circuit. Des mois de préparation minutieuse et
précise ont été nécessaires pour former la machine de
façon optimale et réunir les forces de notre équipe…
Et je dois dire que le mercredi, lorsque j’arrive à
Magny-Cours pour découvrir notre structure, j’ai un
peu la pression ! Sublime semi-remorque grise siglée
MV Agusta prêtée par Raffin Moto (concessionnaire
MV Agusta très investi dans la compétition), pièces
racing superbes, finition exemplaire de notre machine
de course, trois mécaniciens de choc, un team
manager pilote de chasse… Et moi… Bon, va falloir
assurer ! Cerise sur le gâteau, j’apprendrai que Marc,
à l’initiative du projet, connaît tout le paddock du
Bol d’Or, et que pendant notre course, on pourra
bénéficier du box du YART, un des tops équipages
du Bol d’Or, qui nous attend avec tapis rouge et
boissons énergisantes à volonté. Mon rôle dans tout
ça ? Tenter de mettre le plus de gaz possible, et basta,
ils s’occupent du reste… J’ai la sensation d’être
un pilote officiel, mais le stress en moins car mon
équipe me met à l’aise de suite : « on est là pour se
faire plaisir ». Le ton est donné
UNE ALIMENTATION
DE SPORTIF
Calcul permanent du nombre
de calories dépensées et pesée
méticuleuse de la quantité de
féculents ingérés… Chez les
pros,il n’y a pas de place pour
le hasard.
LE BON
OUTIL
Marc est un préparateur
professionnel.Le bon outil
au bon endroit est aussi
indispensable que le bon coup
de gaz au bon moment.
LES MAINS DANS
LE CAMBOUIS
Chez les pros,interdiction
aux pilotes de toucher à la
mécanique.« Toi tu soudes la
poignée,moi je visse » qu’il dit !
MAXIME
Pilote et rallyman parmi
les mieux classés
en France.Immense
expérience de la route.
PATRICE
Team manager et
pilote de chasse.
Rigueur et capacité à
gérer plusieurs crises
simultanées.
MARC
Préparateur et patron de H’elit
Moto.Mécanicien de talent qui
a travaillé,entre autres,chez
Godier Genoud.
VALENTIN
Mécanicien et assistant
de Marc pour l’opération.
Rigueur acquise à
l’armée… Humour
saignant acquis au même
endroit.
GWEN
Capitaine de bateau,moniteur de ski
et excellent rallyman.Il vient filer un
coup de main (et accessoirement,
c’est sur sa moto qu’on fait la
course !)
LES GIRLS
Un peu de douceur dans ce monde de
brutes,les filles de l’équipe assurent la survie
élémentaire de la troupe à coups de nourriture,
de boissons et de cafés.Un trio de choc.
LA PRÉPA
PHYSIQUE
Séries de pompes,squats,abdos
et footing de 45 minutes 3 fois
par jour puis repos dans un bain
d’eau vitaminée le soir,les pros
savent y faire !
AU BOL
D’ARGENT
BAD’R
ET PONPON
LA BONNE
MÉTHODE
MAI 2013 MOTO ET MOTARDS92
TEAM
PRO
Ç
4. lus à l’arrache, c’était pas possible ! Quand
Jérémy (Rem’) nous contacte sur Facebook
pour savoir si un MIB est dispo pour participer
au Bol d’Argent avec lui, il reste deux semaines
avant le départ. On est large ! J’accepte avant même
de découvrir qu’il court au guidon d’une Benelli 899
TnT préparée par le concess’ Motorenard. Mortel !
J’adore cette meule.
Le nom du team est trouvé 10 jours avant la course.
Ce sera The A-Team. Classe. On se rencontre pour
la première fois 2 jours avant le départ, lors d’un
stage 4G à Lédenon. Aucun de nous deux n’a roulé la
moto sur piste et le rodage n’est pas encore terminé.
C’est assez pour découvrir la moto et réaliser qu’on
roule dans des chronos assez proches. Je stresse de
me bourrer. Jérémy a la carrure d’un boxeur pro,
et le cerveau du team manager semble commandé
par des forces étranges. Va pas falloir que j’abîme
l’italienne… Ça promet.
Néanmoins, c’est frais et décontract’ que je me pointe
sur le paddock de Magny-Cours le mercredi matin et
que je tombe sur… comment décrire l’indescriptible.
Quelque chose se situant quelque part entre Sarajevo
et un camp de manouches. Landry court vers moi
avec une vierge en plastoc pleine d’eau pour me
bénir tandis qu’Olive me propose un Ricard. « Un
Ricard ? Le circuit ? ». Ils ont ri. J’ai pas compris. On
s’aime déjà.
UNE ALIMENTATION
DE SPORTIF
OLIV’
Pompier et gestionnaire du stock
de Ricard.Aime les Benelli et Nana
Mouskouri.
LANDRY
Team Manager.Spécialiste du calcul
nucléaire et de l’œuvre littéraire de
JeanAlesi.
GAËL
Ravitailleur en cycliste et poète
ardéchois incompris.Prince du
wheeling à vélo.
REM’
Pilote et sosie de Jérôme Le
Banner.Capable de soulever sa
Benelli d’une seule main.
LE BON
OUTIL
Avoir l’outillage adéquat est
le secret d’un pilotage serein,
paraît-il.Foutaises…
LES MAINS DANS
LE CAMBOUIS
Contrairement à certains
privilégiés,le pilote clodo doit
savoir mettre les mains dans le
cambouis.Vu mon manque de
compétences,j’ai vite été relégué
aux tâches ménagères.
Les légumes et le sport,c’est
pour les tapettes.Adoptez le
régime banane / crème dessert.
Glucose !
LA PRÉPA
PHYSIQUE
Avant de partir en qualif’,rien de
tel qu’une bonne sieste à l’arrière
d’un fourgon.Un cerveau reposé
est un cerveau apaisé.
MOTO ET MOTARDS MAI 2013 93
TEAM
CLODO
P
5. MAI 2013 MOTO ET MOTARDS94
es essais débutent dès le mercredi et chacun de mes faits et gestes
est noté par Patrice sur un tableau. Les premiers tours de roues sont
difficiles car il faut partager des sessions courtes entre les deux
pilotes. Soit 4 tours puis 5 tours chacun avant les qualifications. À peine
le temps de réaliser que l’embrayage antidribble monté sur la Brutale
est défectueux et qu’il faut remettre l’origine pour les qualifs’. Et quel
engin ! La Brutale 800 préparée par Marc est une bombe atomique. La
puissance du moteur est démoniaque et je remonte sur les concurrents
comme si j’avais 100 chevaux de plus. Merci au poids plume du châssis
qui aide aussi. En revanche, elle est délicate à emmener, une vraie
sportive caractérielle qui mérite son nom, mais qui procure un plaisir
immense. Les chronos sont moyens, le team grimace un peu, je me sens
nul… Et je décide de tout donner aux qualifs’ malgré le peu de roulage
et la connaissance limitée du tracé. Résultat : un bon chrono au bout de
3 tours et une chute spectaculaire au tour suivant dans une zone rapide,
probablement à cause d’une trace d’huile. Je me sens très nul, mais
l’équipe ne bronche pas et s’active pour réparer la belle italienne qui a
un peu souffert. Au final, le travail de protection anticipé sur la machine
fait qu’elle n’a pratiquement rien, et une fois le boulot des mécanos fini,
elle paraissait neuve. Le team ne m’en veut pas et les chronos réalisés en
peu de tours par Maxime et moi les rassurent. On part 14e
sur la ligne de
départ. Objectif en course : top 10 !
es essais. C’est maintenant que tout commence. Et c’est
maintenant que l’on sent la pression monter. Impossible de
me lâcher sur la moto. J’ai mal aux bras et n’arrive pas à la
faire tourner. Faut dire que je découvre le circuit. La Benelli me
semble lourde et le 3e
rapport saute tout le temps, mais le moteur
marche d’enfer et le freinage est terrible ! J’ai le sentiment de
tout donner et rentre aux stands avec des chronos minables. Je
sens le poids de la honte m’écraser mais mes nouveaux amis
n’ont pas l’air de s’en faire. On dirait qu’ils s’en fichent. On
change un tube de fourche entre deux séances. Est-ce pour se
venger que Landry me fait ensuite partir avec le réservoir quasi-
vide ? Je tombe en panne dans le 180 en fin de séance et ramène
la moto en poussant. « C’est pour repérer les voies de sécurité
au cas où on tombe ». Un truc de team manager, probablement.
Je ne cherche pas à comprendre. Je suis pilote, maintenant. La
seconde séance n’arrangera pas grand-chose et je reste bloqué
dans un rythme plutôt mauvais. Heureusement, Rem’ a assuré
un bon temps et la moyenne des deux chronos nous fait partir
36e
. Ah ! Au fait, on vient de finir le rodage. Bien. Un coup de
fil à quelques potes pour avoir des conseils et améliorer ça en
course (merci Droo !) ; j’achète une boîte de raviolis de 4 kg
et une bouteille de Ricard pour me faire pardonner. Ça a l’air
de marcher. Ils sont contents… On termine la soirée dans les
vapeurs d’anis et d’essence. Cool. Vivement demain.
Chez H’elit Moto, le
transport des gommes
se fait avec respect et
humilité. Il faut traiter les
pneus avec déférence et
on le fait bien, nous !
La veille de la course, plutôt
que de boire l’apéro, on
analyse soigneusement la
consommation de la MV pour
déterminer avec précision les
ravitaillements à effectuer. On
est pros, ou clodos…
Gros travail de réparation
pour les mécanos après
ma chute. Ça se terminera
après les derniers rayons de
soleil, à l’heure usuelle de
l’apéro. Mais qu’importe, pour
l’équipe, l’essentiel, c’est la
course !
TRANSPORTS À LA
GOMME
Ils sont mignons, tous,
avec leurs petits chariots
de beaux gosses. Un clodo
digne de ce nom ne part
jamais sans la Mr-T Puch-Car
pour transporter ses pneus.
Capacité de stockage : 17
roues ! Un record.
LE CALCUL DE LA
CONSO
Dans la A-Team, l’essentiel se
passe entre les séances. D’où
la présence dans l’équipe
d’un spécialiste international
en stockage de fluides. En
endurance, les ravitaillements
sont essentiels.
MÉCANIQUE
NOCTURNE
Même sans se bourrer,
l’endurance réserve son lot
de galères. Pendant que
certains passent la nuit à
réparer, d’autres ont oublié
l’ouvre-boîtes…
TEAM PRO
TEAM CLODO
AU BOL
D’ARGENT
BAD’R
ET PONPON
LA BONNE
MÉTHODE
L
L
6. e départ du Bol d’Argent se
fait en suivant la tradition
des courses d’endurance :
le pilote court pour prendre les
commandes de sa meule. Marc
et Patrice me demandent de le
faire. La pression est immense, je
pense au pire, à la chute pendant
la course de 30 mètres, au calage.
Des spectateurs hurlent mon nom
dans le public mais je ne vois pas
où le signal de départ sera donné.
Je demande au pilote à côté de
moi et je me fais hurler dessus :
« TU CROIS QUE C’EST LE
MOMENT DE ME FAIRE
CHIER ? ! »… Drapeau ! Je cours
comme un demeuré et vole la
MV des mains de Marc. Départ
prudent pour ne pas caler et à
la fin du premier tour j’ai gagné
5 places. Me voilà 9e
en pleine
remontée, améliorant mes chronos
à chaque tour. À la 30e
minute, je
fais une petite erreur en doublant
un attardé et je chute ! Malheur !
La moto est salement amochée.
Je parviens à rejoindre les stands
et l’équipe se jette sur le roadster
pour procéder aux réparations.
Je suis dépité et regarde leur
travail rapide et précis de ma
chaise. Quelle poisse. Guidon
changé, platine droite changée
et Maxime prend le relais après
seulement 20 minutes au stand.
Ils ont été rapides. Max assure des
bons chronos mais 15 minutes
plus tard, il chute lourdement à
l’accélération et se pointe alors
qu’on ne l’attendait que 35
minutes plus tard ! Branle-bas
de combat, le casque de Max
est mort et je dois prendre sa
auvaise nouvelle : la
béquille arrière ne
passe plus à cause de la
protection de chaîne, changée
une heure avant la course.
Shit ! On devra ravitailler avec
la béquille centrale, qu’on est
obligé de visser à chaque fois sur
le cadre.
Bonne nouvelle : j’ai trouvé une
arme secrète pour niquer Bad’R
et son team de pros (voir brèves).
On espère que ça marchera.
L’heure approche. La pression
monte. La tension est palpable.
Gaël pionce dans la pitlane.
Olive boit un truc improbable.
Landry cite Jean Alesi pour nous
motiver : « Ce n’est pas parce
que c’est difficile qu’on n’ose
pas. C’est parce qu’on n’ose
pas que tout devient difficile ».
On pige pas tout. Mais ça a
l’air vachement intelligent. On
mate Rem’ prendre le départ.
Pourvu qu’il ne se bourre pas
en courant. Pourvu qu’il ne cale
pas. Pourvu qu’il sorte vivant
du premier virage. Bad’R se
bourre. Rem’ termine son relais.
C’est mon heure. Je remonte
la voie des stands. L’endroit
est mythique. On est dans la
cour des grands. Je savoure. Et
manque de me faire percuter dès
mon entrée sur piste. Ils sont
chauds ! Quelques tours plus
tard, un rapport saute à l’entrée
d’Estoril, un gauche rapide.
J’écarte et sors un concurrent qui
se bourre. Je lui paierai une bière.
Deuxième relais sans encombre
pour Rem’. Le mien sera celui
des révélations. Je modifie ma
façon de piloter, suis plus vif et
ne force quasiment que sur les
jambes. Résultat : 4 secondes
gagnées en 3 tours sans prendre
Révision chez les
pros, procédure de
ravitaillement répétée
plusieurs fois, il faut que
tout soit très clair en cas
d’imprévu en course !
La concentration est à son
apogée en grignotant le
dernier repas léger mais
énergétique d’avant course.
On est tellement prêts qu’on
peut se permettre une petite
mais essentielle sieste !
LES 5 DERNIÈRES
MINUTES
Pourquoi se stresser ?
Il reste encore au moins 5
minutes. On est large…
LE DERNIER
REPAS
Théorie du A-Team : le corps
humain ne supporte pas les
changements d’habitudes.
Raison pour laquelle il ne faut
absolument pas changer son
régime alimentaire avant une
course.
Ultime révision pour les pilotes
et pour la structure : chacun
sait exactement ce qui lui
reste à faire. C’est parfait !
STRATÉGIE DE
COURSE
« Ouais, bon, ben tu mets
du gaz. Et quand t’as plus
d’essence, ben tu rentres ».
Pourquoi faire compliqué ?
TEAM CLODO
MAI 2013 MOTO ET MOTARDS96
AU BOL
D’ARGENT
BAD’R
ET PONPON
LA BONNE
MÉTHODE
TEAM PRO
La Benelli
du Team
Motorenard
marchait très
fort malgré une
prépa minimale.
L
M
7. place le temps qu’il en trouve un
autre. Réparation express et gaz
de nouveau, mais tout ce retard
nous a coûté l’épreuve vu qu’on
avait déjà 15 tours de retard sur
la tête de course. Je roule une
heure en prenant le moins de
risques possible, le but étant
désormais de finir. Un dernier
relais éclair (l’équipe a assuré au
ravitaillement en moins d’une
minute !) et Max termine la course
à sa troisième heure, à l’avant-
dernière place. On n’était pas loin
du pire de ce qui pouvait arriver
en course, mais on a réussi à finir
malgré tout. C’est presque un
miracle…
le moindre risque. À chaque tour,
le chrono descend d’une demi-
seconde. Ça fait du bien. J’ai le
sentiment du devoir accompli.
D’être le rouage d’une équipe
à 100 % derrière moi. De faire
le max et de ramener la moto
entière à mon coéquipier. C’est
cool. Quand… shit ! la réserve
s’allume ! Je ne veux pas rentrer !
Je veux continuer à améliorer.
Au lieu de calculer les stocks
de Ricard, on aurait mieux fait
de calculer la conso’. Car on
s’arrête 10 minutes plus tôt que
les autres. De plus, la béquille et
le derrick pourri nous font perdre
un temps infini aux stands. Au
moins 2 tours, selon Landry. Soit
une vingtaine de places !! On
s’en fout. L’essentiel est dans le
partage et Rem’ boucle le dernier
relais sans histoire avant de
franchir la ligne. Émotion.
Je n’avais jamais fait de
départ de type « 24 heures ».
Mais ayant effectué les
meilleurs chronos c’est à
moi qu’incombe cette tâche
stressante.Au final, un grand
moment. Mais quel stress !!!!
LE DÉPART
Depuis le muret, le départ
n’est qu’un détail. Surtout
lorsque l’on sait qu’une
stratégie secrète empruntée
à la CIA nous permettra
d’atteindre nos objectifs (voir
brèves : stratégie Zouzou)
8. MAI 2013 MOTO ET MOTARDS98
uel week-end ! Si absolument tous les
éléments étaient réunis pour faire un
résultat respectable, je n’ai pas assuré
une fois en piste, chutant deux fois pour ma part,
et une fois pour mon coéquipier. Une grosse
déception pour l’équipe de ne pouvoir prouver
que sa stratégie et son sérieux étaient efficaces,
mais au final, la joie d’avoir participé et d’avoir
partagé ce moment exceptionnel. Largement la
structure la plus sérieuse et la meilleure ambiance
de course que j’ai connues. Un immense merci à
vous tous, et particulièrement à Gwen qui a vu sa
propre moto revenir chiffon trois fois sans jamais
rien dire… Vous êtes des grands !
eux choses à retenir de ce Bol
d’Argent. Primo, la préparation
est au moins aussi importante que
le rythme en course. Deuzio, grâce à une
stratégie d’une intelligence rare, on finit
devant Bad’R et ses techniques de pro ! Ce
qui prouve une chose essentielle : rien ne
sert de mettre du gaz et d’avoir un team de
pros si tu ne restes pas sur tes roues. Foi de
clodo !
Gaël, c’est le mec le plus drôle de la Terre. Une
sorte d’OVNI ardéchois, fan de vélo, d’homéopathie
et de profiteroles, qui est capable de sortir une
connerie au moment où tu t’y attends le moins, ou
de se mettre à faire des lèves foireux à vélo devant
le photographe qui essaie vainement de faire une
photo. C’est mon idole !
Sans commentaires.
GAËL TOUCH
À L’EAU ET AUX GRAVIERS
Notre seul objectif étant de finir devant la
MV de Bad’R, nous avons bâti l’intégralité de
notre course autour de la stratégie Zouzou,
une Umbrella girl invitée spécialement pour
déconcentrer Bad’R juste avant le départ.
Opération réussie, soldat Zouzou ! Juste après
avoir claqué un chrono de ouf’,, Bad’R s’est
bourré et son coéquipier, qui avait sûrement
aperçu notre brave soldate, a fait de même !
Rompez !
LA STRATÉGIE ZOUZOU
Quand on vous dit qu’on pratique un métier à
risques…
ACCIDENT DE TRAVAIL
TEAM PRO TEAM CLODO
AU BOL
D’ARGENT
BREVES DE
COMPTEUR
BAD’R
ET PONPON
LA BONNE
MÉTHODE
« LE PLUS IMPORTANT SUR UNE
COURSE D’ENDURANCE ?
RESTER SUR SES ROUES ! »
Maxime dans la
chicane Imola.
Le pilote de
rallye a bien
progressé lors
de cette course
difficile !
Q D
9. MAI 2013 MOTO ET MOTARDS100
TEAM PRO
TEAM CLODO
Fun
64
Quotidien
-12
Arsouille
97
Sexy
NOTESSUR10
32
Novice
-22
Fun
20
Quotidien
10
Arsouille
99
Sexy
NOTESSUR10
20
Novice
-10
MV AGUSTA BRUTALE 800
H’ELIT MOTO
BENELLI TNT 899
MOTORENARD
Puissance : 125 chevaux
Poids : 180 kg
Préparation : amortisseur,intérieur de fourche et
amortisseur de direction Matris,ligne d’échappement
ZARD,boîtier Power Commander,Shifter,maître-cylindre
de frein Beringer,disques de freins Beringer,commande
d’embrayage Beringer,commandes reculées,tampons de
protectionTitan…
Puissance : 120 chevaux
Poids : plein de kilos
Préparation : ressort Öhlins sur l’amortisseur,huile de
fourche,boîtier électronique,shifter,maître-cylindre de
frein Braking,disques de frein Braking,tampons,Zouzou
Préparée par Motorenard - Concessionnaire
d’italiennes à Rognonas (13870)
Contact : 04 90 94 00 58
AU BOL
D’ARGENT
BAD’R
ET PONPON
LA BONNE
MÉTHODE
Préparée par H’elit Moto - Concessionnaire MV Agusta et
Moto Morini à Boissy-l’Aillerie (95650). Contact 01 34 66 99 09