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SOMMAIRE
I- DETERMINATION DES PERTES DE CHARGE
I.1- Pertes de charge
I.2- Forme du profil en travers
I.3- Détermination de la largeur b et de la hauteur h
I.4- Pertes de charge dans les ouvrages
I.5- Exécution des joints
II- DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES
II.1- Ouvrages de prise
II.2- Ouvrages de partiteur
II.3- Ouvrages de franchissement
II.4- Ouvrages de ruissellement
II.5- Ouvrages de sécurité
II.6- Ouvrages de chute
II.7- Ouvrages de raccordement
II.8- Ouvrages d’angle
II.9- Ouvrages de régulation
II.10- Ouvrages de décharge
III -DIMENSSIONNEMENT DES CANAUX EN TERRE
VI -CONSIDERATIONS GENERALES SUR RESEAUX DE DISTRIBUTION ET DE
COLATURE
DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES
DU RESEAU D’IRRIGATION
I- DETERMINATION DES PERTES DE CHARGE
I.1- Pertes de charge
L’écoulement dans les canaux à ciel ouvert est régi par l’équation de Manning-
Strickler:
Q = (1/n) . S . R 2/3
. I 1/2
« n » étant le coefficient de Manning est égale à:
 50 pour la maçonnerie,
 60 pour le béton,
 35 pour les canaux en terre.
Les valeurs du coefficient de rugosité « n » sont données dans le tableau n°1.
Les vitesses admissibles sont
 Canal en terre : 0.60 - 1.00 m/s.
 Canal revêtu : 0.75 - 1.50 m/s pour les eaux non chargées ;
: 1,50 – 2,50 pour les eaux chargées.
La vitesse d’écoulement doit dépasser 0.50 m/s pour éviter la formation des dépôts
dans les canaux. Dans notre région, la vitesse moyenne est d’environ 0,80 m/s.
La revanche varie avec le type de revêtement (figure n° 1), mais en général elle est
fixée à 15 cm à 60 cm.
I.2- Forme du profil en travers des canaux .
Les canaux en terre ou revêtus sont presque toujours trapézoïdaux (parfois
rectangulaire dans les sections en déblai rocheux) et épousent des pentes de talus variables
selon la nature du terrain (figure n° 2):
Nature du terrain Base Hauteur Talus « m »
Rocheux 1,00 4,00 0,25
Rocher plus ou moins désagrégé 1,00 2,00 0,50
Conglomérat, argile dur 3,00 4,00 0,75
Graviers ou ciments, talus de
déblais ordinaires
1,00 1,00 1,00
Terrain ordinaire 3,00 2,00 1,50
Argilo sablonneux 2,00 1,00 2,00
Très sablonneux 3,00 1,00 3,00
Ouvrageshydrauliques
Ouvrageshydrauliques
I.3- Détermination de b et h
En U.S.A, on utilise la formule suivante : h = 0.5 √S (S: section mouillée)
En Inde, on emploie la formule suivante : h = √S / 3
Quant en France, la formule usuelle est : b / h = 4 √(1 + m²) – 3 m
Ainsi :
 Pour canal en maçonnerie (m = 0,25) : b / h = 3,40
 Pour canal en béton : b / h = 4,00
 Pour canal en terre : b / h = 2,70
Le calcul de « b / h » en USA et en lnde est récapitulé dans le tableau n°2 suivant:
m 0 1 / 2 1 / 1 3 / 2
USA 4,00 3,50 3,00 2,50
Inde 3,00 2,50 2,00 1,50
France 4,00 2,97 2,66 2,71
En général :
 Pour les petits canaux : b / h = 1,00 – 2,00
 Pour les grands canaux : b / h = 3,00 – 4,00
I.4- Pertes de charge dans les ouvrages
C’est une perte de charge à travers une singularité du canal:
∆h = k (v2² - v1²) / ( 2 . g)
v1 : vitesse dans le canal
v2 : vitesse dans la singularité
En général : v1 << v2 , donc:
∆h = 0,20 . v2² / ( 2 . g)
• Ouvrage d’angle : ∆h = 1 cm
En fonction de l’angle, on prendra une perte de charge égale à v² / (2.g), soit une
valeur moyenne de 1 cm.
• Prise simple ou double : ∆h = 2 cm
• Partiteur fixe : ∆h = 5 cm
• Ouvrage de chute : ∆h = hauteur de la chute
I.5- Exécution des joints (figure n° 3)
• Pour les canaux en maçonnerie:
- Un joint de dilatation tous les 12 m ;
- Un joint de retrait tous les 4 ml au niveau de la chape et radier.
• Pour le raccordement des différentes sections en béton:
- Un joint d’étanchéité de type water stop ou similaire.
• Pour le raccordement entre fossés en maçonnerie et ouvrages en béton:
- Un joint de construction en mastic bitumineux recouvert de mortier;
- Un joint d’étanchéité de type water stop ou similaire.
• Pour les corps d’ouvrages en béton:
- Un joint de dilatation tous 6 ml pour les canaux en béton ordinaire;
- Un joint de retrait tous les 4 ml pour les chapes et les radiers en
béton ordinaire ;
- Un joint d’étanchéité de type water stop ou similaire pour les
canaux en béton armé.
II- DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES
II.1- Ouvrages de prise
S’il s’agit de dériver d’un canal un faible pourcentage de son débit, on peut adopter
différentes conceptions en fonction du débit à véhiculer.
La formule qui régie l’écoulement au niveau du seuil est:
Q = m I h 3/2
√2 g
m : coefficient de débit (= 0,38)
Q : débit à dériver
h : charge sur le seuil de prise
La valeur de « h » était déterminée par le relation suivante : h = 3/2 hc
hc = (q² / g) 1/3
, q = g / l
hc étant la charge critique au niveau du seuil.
a- Prise tout ou rien à seuil rectangulaire et à bords arrondis
La prise sera sous forme d’un pertuis rectangulaire aménagé dans la partie verticale
du fossé principal. Le seuil et les lèvres verticales seront arrondis (figures n°4 et 4-bis).
Ouvrageshydrauliques
Ouvrageshydrauliques
Ouvrageshydrauliques
Le seuil sera arasé à la même côte que le seuil transversal du fossé principal. Les
dispositions techniques de dimensionnement sont:
• Perte de charge : ∆h >= hc
• Largeur du pertuis : l = Q / (1,64 h 3/2
) (m = 0,37)
• Epaisseur du seuil de prise : e = 2,5 hc
• Distance entre l’axe du pertuis et le seuil du canal : d > 5,0 hc
• Epaisseur du seuil du canal alimentaire : e >= 3,5 hc
• Le rayon de courbure du seuil de prise : entre 0,05 et 0,10 m.
• Dimensions du regard précédant le pertuis de prise:
- Longueur c : c >= h0 avec h0 hauteur d’eau à l’amont de la prise
- Largeur k : k >= hc
b- Orifices:
Ils sont constitués par une ouverture aménagée dans une paroi. Un orifice peut être
noyé ou non noyé suivant que sur sa face aval, la cote du niveau de la surface libre est
supérieure ou non à celle de l’orifice (figures n°5 et 5-bis).
La formule utilisée est:
Q = m S √(2 g h)
m : coefficient de contraction <= 1
S : section de l’orifice
Les valeurs de « m » en fonction du type d’orifice sont données dans le tableau n°3
ci-dessous.
Type d’orifice m
Grands
Petit, circulaire en mince paroi
Petit et rectangulaire
Forme de veine
Vanne verticale
Vanne inclinée à ½
Vanne inclinée à 1/1
0,64
0,62
0,61
1,00
0,70
0,74
0,80
Ouvrageshydrauliques
Ouvrageshydrauliques
II.2- Ouvrages de partiteur
Nommé partiteur, tout ouvrage qui prélève un débit proportionnel au canal
d’alimentation.
Pour mieux les distinguer des ouvrages de prise, on considère qu’un ouvrage en
travers duquel est prélevé plus de 25 % du débit du canal d’alimentation est considéré
comme partiteur. Ils sont menés d’une section de contrôle (seuil) dans le canal dérivé et une
autre dans le canal d’alimentation.
Son rôle est de partager dans un rapport déterminé, le débit fourni par un canal. Ce
rapport devant rester constant quelque soit ce débit.
On distingue deux types de partiteurs:
a- Partiteur fixe (figures n° 6 et 6-bis)
Pour que le partage du débit dans un partiteur soit fait dans les proportions voulues et
sans influence par la variation des débits, il faut que le fossé principal soit barré par un seuil
de contrôle.
La formule générale pour le calcul des débits sur les seuils est:
Q = m l h 3/2
√ 2g
 Dispositions techniques pour le dimensionnement:
Pour dimensionner le partiteur il faudra calculer les paramètres hydrauliques
suivants:
 Perte de charge : ∆h >= hc
 Débit unitaire : q = Q / L avec L: longueur seuil de contrôle.
 Charge critique : hc = (q² / g) 1/3
 Coefficient de débit : 0,38 < m <0,41
 Charge sur seuil : h = 3/2 hc
Les dimensions à déterminer dans un partiteur de débit sont:
 épaisseur seuil : e = 3,5 hc.
 Hauteur du seuil de contrôle : S = 1,5 . hc
 La longueur de seuil de contrôle est fixée de façon à avoir une hauteur
critique pratique (L = 10 . hc.).
La longueur de l’ouvrage à l’aval du seuil de contrôle est calculée par la formule du
ressaut.
b- Partiteur mobile (figure n°7)
Son rôle est de faire passer dans un canal secondaire, un débit qui sera une fraction
variable de celui du canal d’alimentation.
La formule est:
q1 / q2 = α1 / α2
On rencontre plusieurs modèles de partiteurs proportionnels couvrant la gamme des
débits de 30 à 20.000 l/s avec une perte de charge comprise entre 5 et 80 cm.
II.3- Ouvrages de franchissement
a- Dalots et bâches
Les traversées de piste sont prévues à l’aide de dalot (figures n°8 et 8-bis) et les
traversés de chaabas sont prévues au moyen de pont bâche (figure n°9); si la chaaba est
très encaissée par rapport à la séguia.
La conception en dalot est adoptée lorsqu’on est en cas d’un plan d’eau proche du
terrain naturel. La section mouillée de celui-ci doit être 1.5 à 2.5 fois plus petite que celle du
canal afin d’obtenir des vitesses de l’ordre de 1.5 à 2.5 fois plus grande que dans le canal.
Les parafouilles verticaux devront atteindre le terrain naturel et avoir une hauteur de h / 2
avec un minimum de 0.30 m.
Le dimensionnement se fait par la formule de Manning - strickler.
Ouvrageshydrauliques
Ouvrageshydrauliques
b- Siphon in versé (figures n° 10 et 10-bis)
La perte de charge d’un siphon est:
Δht = Δhl + Δhe + Δhs + Δhc
Δhl = J x L : perte de charge linéaire le long du siphon.
Δhe = c v² / (2 g) : perte de charge à l’entrée.
Δhs = c0 v² / (2 g) : perte de charge à la sortie.
Δhc = kr v² / (2 g) : perte de charge dans les coudes.
Δht = J x L + (c + c0) v² / (2 g) + ki v² / (2 g).
c = 0.5
c0 = 1.0
kr = 1.26 pour α = 50°
kr = 0,68 pour α = 60°
kr = 0,32 Pour α = 45°
En général :
Δht = 1,50 v² / (2 g) + J x L
La perte de charge linéaire est calculée par la méthode de Coolebrok. A partir du
coefficient de rugosité (k) représentant le béton brut, on détermine la valeur de λ :
J = λ v² / (2 g D)
II.4- Ouvrages de ruissellement
Ces ouvrages construits au passage des thalwegs, protègent le périmètre d’irrigation
des eaux de ruissellement. On distingue deux types d’ouvrage:
Ouvrageshydrauliques
a- Passage inférieur (figure n° 11)
Lorsque le débit à évacuer est supérieur à celui du canal, on a intérêt à faire passer
l’eau d’irrigation sous le thalweg en construisant un siphon mais au prix d’une certaine perte
de charge.
La première donnée à connaître est le débit à évacuer, on peut avoir une
approximation avec la pente du thalweg et la section mouillée.
Le débit dans ces ouvrages est donnée par:
Q = C S √( 2 g h)
S : Section de la conduite
h : la différence des plans d’eau
C : coefficient = 0.70
La vitesse d’écoulement dans la conduite doit dépasser 2 m/s pour éviter la formation
des dépôts, et l’ouvrage doit être de préférence visitable.
La conduite est raccordée au terrain naturel, à l’entrée et la sortie, par un ouvrage
comportant des murs en aile très évasés.
b- Passage supérieur (figure n° 12)
Cet ouvrage permet d’évacuer les eaux de ruissellement par dessus le canal dans
une bâche inclinée, qui peut d’ailleurs servir accessoirement, quand l’écoulement n’est pas
continu, au passage des piétons et des véhicules. il est à conseiller chaque fois que la
topographie du terrain le permet.
L’entrée et la sortie de l’ouvrage doivent être bien profilés et très sérieusement
fondées, une parafouille de 0.60 à 1 .00 m de profondeur doit être prévue.
Le lit du thalweg sera protégé par un radier maçonné ou par des enrochements sur
plusieurs mètres de longueur en amont et en aval.
lI. 5- Ouvrage de sécurité.
a- Déversoir latéral.
Il s’agit d’un déversoir aménagé dans la paroi latérale du canal avec une crête
horizontale de longueur L (figures n° 13 et 13-bis).
La formule adoptée est:
Q = φ m L h 3/2
√(2 g)
Le coefficient φ est fonction de h1 / h2.
En régime fluvial : h1 = h2; φ = 1
m = 0.32, donc L = Q / (0,32 h 3/2
√(2 g))
L : longueur seuil.
Ouvrageshydrauliques
 Dispositions techniques de dimensionnement:
 Cote seuil plus légèrement plus élevé que le plan d’eau correspondant au débit
normal pour éviter que l’ouvrage fonctionne par les oscillations causées par le
vent.
 Les eaux déversées sont reçues dans un bassin de:
- largeur : I = 5 h.
- longueur : Lb = L seuil + 0,10
-
b- Siphons automatiques ou siphons de sécurité partialisé (figure n°14)
Placé en trop plein sur un bassin ou un canal, il évite les débordements en évacuant
les apports d’eau excédentaire.
Il est caractérisé par:
- capacité de décharge importante pour une faible montée du niveau aval;
- encombrement et génie civil réduits;
- fonctionnement sûr et progressif grâce au système de partialisation;
- ne dispose d’aucun organe mobile.
Ces appareils peuvent être placés en batterie de plusieurs unités débitant en
parallèle pour les débits de surverse supérieur à 1.400 l/s.
II.6- Ouvrages de chute
Cet ouvrage est formé d’un puits rectangulaire, reliant deux tronçons de seguias
situés à des niveaux très différents qui provoque une chute d’eau. La chute de la nappe
déversante se fait dans un bassin pour absorber l’énergie de l’eau.
a- Coursier (figure n°15)
Il constitue le tronçon de raccordement à forte pente et grande vitesse de deux biefs
normaux.
Les parties principales d’un tel ouvrage sont:
 Raccordement d’entrée
Il a une longueur fixée à « 2,40 . d » (d: profondeur d’eau dans le bief amont)
 Section de contrôle
 Coursier proprement dit
L’extrémité aval du coursier est déterminé par sa hauteur « y » au dessus du plan
d’eau du bief aval, de telle sorte que : y = H / 3 (H: différence de cotes entre plafonds du bief
amont et du bief aval)
 Trajectoire
Les coordonnées de l’extrémité aval peuvent être prises égales à:
Y = H / 3
X = 2 . H / (3 x (0.666 tgφ + 3))
 Bassin de réception
- Profondeur :
P = 1.15 d2 - d’
d2 : hauteur conjuguée de d1
d1 : profondeur d’eau à la base de la lame déversante
d’ : profondeur d’eau dans le bief aval.
- Longueur horizontale :
I’ = 5 (d2 - d1)
 Raccordement de sortie
- Longueur:
I” = 2.5 (b’ - b)
b’ : largeur au plafond au pied de la chute
b : largeur au plafond du bief aval
b- Décrochement du radier (chute)
Pour dimensionner les bassins, on utilise un principe employé beaucoup dans des
cas similaires à savoir que l’énergie perdue dans la chute correspond à la valeur de 2 CV/m3
d’eau, dans les petits canaux. Si une tranquillisation est désirée (alimentation des modules
par exemple), on peut descendre jusqu’à 0.5 CV/m3
(figure n° 16).
La puissance dissipée dans la chute est donnée par:
P = ρ g Q H (en kw)
 Le volume du bassin est donnée par:
V = P / 1.48 = Q . H / 150 (2CV = 1.48 Kw)
 Longueur du bassin
L = 1.5 H
 Profondeur:
0.10 <= P <= 0.30 m.
Ouvrageshydrauliques
c- Ouvrages de chute à pertuis trapézoïdaux (figures n° 17 et 17-bis)
 Volume de bassin : V = Q x H /150.
 Longueur du bassin d’amortissement : X = 1,5 H.
 Section du bassin dans l’axe du canal : Sc = (h + e) . X (e: épaisseur béton= 0.20)
 Largeur du bassin : L =V / Sc
 Longueur du seuil déversant : Ls = b -0,10 (b: largeur canal)
 Lame déversante : h = (Q / (m L √ 2 g) 3/2
 Hauteur du seuil : S = h0 - h
 Longueur de revêtement du radier
en cas de seguia en terre : t = p’ (p’: hauteur du canal)
 Profondeur du bassin : 0,10 < p < 0,30
11.7- Ouvrages de raccordement:
Ce sont des ouvrages d’une réalisation assez simple. Ils sont nécessaires pour
assurer la liaison entre deux ouvrages ou canaux de sections différentes en réduisant les
pertes de charge dans un changement brusque de la section du canal. Ils sont réalisés dès
qu’on change la pente du canal.
En écoulement fluvial, leur objectif est de maintenir les hauteurs d’eau à l’amont et à
l’aval de l’ouvrage de raccordement très proche des hauteurs uniformes. Il faut les éviter en
écoulement torrentiel, et particulièrement si l’écoulement est supercritique à l’amont de la
transition.
a- Raccordement entre section trapézoïdale et ouvrage (figures n°18 et
18-bis)
 Longueur de raccordement:
L = 2 h lorsque m = 2/1
L = 1.5 h lorsque m = 3/2
L = h lorsque m = 1/1
 Largeur des murs inclinés
b = 0.40 h avec min = 0.15 pour le béton et 0.30 pour la maçonnerie.
 Profondeur des parafouilles
P = 0.5 h dans un canal en terre
P = 0.2 h dans un canal revêtu (min = 0.20 m)
Ouvrageshydrauliques
b- Raccordement entre deux sections trapézoïdales
Ce raccordement est réalisé de telle manière que la liaison entre les deux canaux se
fait en paraboloïdes formant un angle optimal de 25° (figure n° 19).
 Calcul des paraboloïdes de raccordement:
tg α = b1 / (2 LT) LT = b1 / (2 tg α)
tg α = b2 / (2 L2) L2 = b2 / (2 tg α)
 La longueur du raccordement sur canal est:
L1 = LT – L2
En général : L1 = 2,25 (b1 - b2)
Pour le convergent : L1 = 1,5 (b1 - b2)
Pour le divergent : L1 = 2,5 (b1 - b2)
11.8- Ouvrage d’angle (figures n°20 et 20-bis).
Pour éviter les perturbations d’écoulement au niveau d’ouvrage d’angle (courbe), le
moyen de courbure doit avoir une valeur aussi grande que possible: Raxe doit être supérieur
ou égal à 20 fois la largeur du canal au plafond.
A partir de l’angle α (alignement de direction du canal) et du rayon axe de l’ouvrage
d’angle on déduit les autres paramètres nécessaires à la construction de l’ouvrage.
L’ouvrage d’angle et caractérisé par:
- L’angle au sommet « A »
- la corde « C »
- la tangente «T»
- la bissectrice « B »
- le rayon « R »
Connaissant l’angle « A »,on détermine:
 le rayon : R = 20 x b (b: largeur du canal)
 la tangente : T = R tg (α/2) avec α = 200 - A
 la bissectrice : B = (T² + R² )1/2
–R = R (1/cos (α/2) -1)
 la corde : C = 2 R Sin (α/2)
11.9- Ouvrages de régulation
a- Déversoir
Ce sont des orifices superficiels ouverts à la partie supérieure d’une paroi verticale ou
inclinée. La crête constitue le seuil du déversoir. La cote du seuil et sa longueur sont fixés en
fonction des débits du canal et des caractéristiques des modules pour lesquels le déversoir
règle le plan d’eau (figure n°21).
On améliore le coefficient de débit en aménageant des trous sur les joues avales afin
d’aérer la nappe inférieure.
Les déversoirs peuvent être:
- à mince paroi quand e <= h I 2:
- à seuil épais quand e> h /2
- à nappe libre quand Z > 0.4 h;
- à nappe noyée quand Z <= 0.4 h.
D’une manière générale ; la formule du débit s’écrit:
Q = m m1 m2 L h3/2
√2 g
m : coefficient de débit fonction de l’épaisseur du seuil
m = 0.40 en seuil mince
m = 0.35 en seuil épais
m1 : coefficient fonction de l’orientation du seuil par rapport à l’équipement,
m2 : coefficient fonction de l’inclinaison du seuil déversant, oblique ou vertical.
Les différentes formes de déversoir et leurs coefficients de correction utilisables pour
le calcul du débit sont mentionnées dans la figure n° 21-bis.
b- Vannes de régulation
b.1- Vannes AVIO etAVIS
Placées sur orifices en charge (AVIO) ou sur pertuis de surface (AVIS), en travers
d’un écoulement, elles permettent de régler le niveau de l’eau à l’aval, en utilisant des
propriétés particulières du flotteur-secteur avec contrepoids de compensation (figure n°22).
Disposées en dérivation sur un canal ou départ d’un bassin, elles permettent de
réaliser, en association avec les modules à masque, des prises à débit constant ajustable.
Placées en série sur les canaux, elles assurent la régulation automatique des
réseaux en commande par l’aval.
Elles présentent les avantages ci-après:
o réglage précis:
o faible perte de charge:
o automatisation possible de la distribution sans énergie extérieure.
b.2- Vannes AMIL
Placées en travers d’un écoulement, elles maintiennent automatiquement le plan
d’eau à une côte déterminée grâce à la propriété essentielle du flotteur- secteur compensé
d’être en équilibre indifférent lorsque le niveau de l’eau est à l’altitude de son axe de rotation
(figure n°23).
Installées en dérivation sur un canal principal, elles permettent de réaliser, en
association avec les modules à masque, des prises à débit constant ajustable.
Placées en série sur les canaux, elles assurent la régulation automatique des
réseaux en commande par l’amont.
Elles présentent les avantages ci-après:
- réglage précis:
- faible perte de charge:
- entraînement par le fond des dépôts solides.
b.3- Vanne mixte
Placées en travers d’un écoulement, elles établissent entre les niveaux amont et aval
des relations de correspondance selon les lois prédéterminées. Pour ce faire, elles sont
actionnées par deux flotteurs-secteurs avec contrepoids de compensation évoluant dans
deux bacs reliés au niveau amont, au niveau aval et entre eux par un circuit auxiliaire
combinant déversoirs et orifices calibrés (figure n°24).
De par la variété de leurs fonctions, elles sont surtout réservées à l’équipement
d’artères relativement importantes où l’on peut trouver des volumes nécessaires à la
constitution de réserves réparties et à la compensation journalière entre apports et demande.
c- Modules à masque ou prises modulées (figure n° 25)
Installés en bordure d’un plan d’eau, les modules à masque permettent de prélever
un débit constant indépendamment des fluctuations du niveau amont. Ils tirent leurs
propriétés de l’association d’un seuil profilé et d’un masque incliné fixe, placés de façon à
compenser l’effet de la montée de niveau. L’adjonction d’un deuxième masque autorise des
variations beaucoup plus importantes du niveau amont pour un effet identique.
Ces ouvrages ont pour caractéristiques:
- dispositif entièrement statique;
- installation aisée:
- construction robuste:
- grande simplicité de manipulation;
- réglage par vannettes calibrées;
- assurent des débits constants ajustables.
Employés seuls ou en association avec des vannes à niveau constant, ils sont
parfaitement adaptés à l’équipement des prises d’eau ou des ouvrages limiteurs de débit.
On rencontre quatre séries de modules:
 X : 10 l/s par dm de largeur du seuil;
 XX : 20 l/s par dm de largeur du seuil;
 L : 50 l/s par dm de largeur du seuil;
 C : 100 l/s par dm de largeur du seuil;
11.10- Ouvrages de décharge
a- Vannes à glissement ou vannes wagon (figure n°26)
Installés sur tous types d’ouvrages, elles permettent les sectionnements et les
réglages nécessités par l’exploitation.
Les gammes standard existantes sont:
Type de vannes Utilité Dimensions
Vannes à Glissement
Série « VG »
Grands pertuis
Orifices en charge
500 x 500 à 1600 x 1600
Vannes de Surface
Série « VGS »
Partiteurs 500 x 500 à 1500 x 1500
Vannes Wagon
Série « VW »
Orifices en charge 1800 x 1800 à 2500 x 2500
Vannes à Glissement
Série « VGSF »
Petits pertuis 150 à 400 mm
Vannes à Glissement
Série « VGSL »
Petit pertuis 250 à 400 mm
III- CONSIDERATIONS GENERALES SUR RESEAUX DE DISTRIBUTION ET DE
COLATURE
Dans sa conception la plus générale, un système d’irrigation comprend:
 une tête morte;
 un réseau de distribution composée de:
- des canaux principaux.
- des canaux secondaires.
Ouvrageshydrauliques
Ouvrageshydrauliques
- des canaux tertiaires;
- des arroseurs.
Le réseau de distribution est complété par un réseau de colature permettant de
drainer l’excès d’eau hors du périmètre:
Rivière, fleuve ou retenue rivière, fleuve ou retenue
du barrage du barrage
Tête morte Collecteur général
Canaux principaux zone Drains principaux
Canaux secondaires secteur Drains secondaires
Canaux tertiaires quartier Drains primaires
Arroseurs parcelle Fossés
Réseau de distribution Réseau de colature
Pour le tracé des canaux (drains) principaux et secondaires, la topographie du terrain
doit être prise en compte, en premier lieu. Les canaux de distribution suivent les lignes de
crête, tandis que les canaux de colature seront placés dans les thalwegs. Les figures n°31 et
31-bis pourront servir de cadre très général.
La difficulté réside dons le choix d ‘une disposition bien adaptée, en tenant compte
des facteurs suivants: facilité pour les usagers, organisation du service d’exploitation, prix de
revient du réseau, etc.
La surface maximum “S’’ à donner au quartier est la surface qui est possible d’être
irriguée avec une main d’eau, évaluée à 30 l/s.
En dehors de cette surface maximum, à donner au quartier, le choix de la longueur
du quartier est un facteur primordial justifiant la structure rationnelle du réseau.
La longueur des rigole ou largeur du quartier Il varie de 30 m pour les jardins jusqu’à
200 m pour les cultures en champs. Les rigoles de 50 à 100 m sont courantes.
La largeur “ I “ est une distance séparant deux canaux tertiaires voisins. La longueur
“L“ déterminant l’écartement entre deux canaux secondaires est donnée par:
L= S/ l
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  • 1. Réalisé par : M. OURAHOU Avril 2004 Royaume du Maroc -=-=-=- ORMVA de Tafilalet -=-=-=- Subdivision SER Erfoud
  • 2. SOMMAIRE I- DETERMINATION DES PERTES DE CHARGE I.1- Pertes de charge I.2- Forme du profil en travers I.3- Détermination de la largeur b et de la hauteur h I.4- Pertes de charge dans les ouvrages I.5- Exécution des joints II- DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES II.1- Ouvrages de prise II.2- Ouvrages de partiteur II.3- Ouvrages de franchissement II.4- Ouvrages de ruissellement II.5- Ouvrages de sécurité II.6- Ouvrages de chute II.7- Ouvrages de raccordement II.8- Ouvrages d’angle II.9- Ouvrages de régulation II.10- Ouvrages de décharge III -DIMENSSIONNEMENT DES CANAUX EN TERRE VI -CONSIDERATIONS GENERALES SUR RESEAUX DE DISTRIBUTION ET DE COLATURE
  • 3. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES DU RESEAU D’IRRIGATION I- DETERMINATION DES PERTES DE CHARGE I.1- Pertes de charge L’écoulement dans les canaux à ciel ouvert est régi par l’équation de Manning- Strickler: Q = (1/n) . S . R 2/3 . I 1/2 « n » étant le coefficient de Manning est égale à:  50 pour la maçonnerie,  60 pour le béton,  35 pour les canaux en terre. Les valeurs du coefficient de rugosité « n » sont données dans le tableau n°1. Les vitesses admissibles sont  Canal en terre : 0.60 - 1.00 m/s.  Canal revêtu : 0.75 - 1.50 m/s pour les eaux non chargées ; : 1,50 – 2,50 pour les eaux chargées. La vitesse d’écoulement doit dépasser 0.50 m/s pour éviter la formation des dépôts dans les canaux. Dans notre région, la vitesse moyenne est d’environ 0,80 m/s. La revanche varie avec le type de revêtement (figure n° 1), mais en général elle est fixée à 15 cm à 60 cm. I.2- Forme du profil en travers des canaux . Les canaux en terre ou revêtus sont presque toujours trapézoïdaux (parfois rectangulaire dans les sections en déblai rocheux) et épousent des pentes de talus variables selon la nature du terrain (figure n° 2): Nature du terrain Base Hauteur Talus « m » Rocheux 1,00 4,00 0,25 Rocher plus ou moins désagrégé 1,00 2,00 0,50 Conglomérat, argile dur 3,00 4,00 0,75 Graviers ou ciments, talus de déblais ordinaires 1,00 1,00 1,00 Terrain ordinaire 3,00 2,00 1,50 Argilo sablonneux 2,00 1,00 2,00 Très sablonneux 3,00 1,00 3,00
  • 6. I.3- Détermination de b et h En U.S.A, on utilise la formule suivante : h = 0.5 √S (S: section mouillée) En Inde, on emploie la formule suivante : h = √S / 3 Quant en France, la formule usuelle est : b / h = 4 √(1 + m²) – 3 m Ainsi :  Pour canal en maçonnerie (m = 0,25) : b / h = 3,40  Pour canal en béton : b / h = 4,00  Pour canal en terre : b / h = 2,70 Le calcul de « b / h » en USA et en lnde est récapitulé dans le tableau n°2 suivant: m 0 1 / 2 1 / 1 3 / 2 USA 4,00 3,50 3,00 2,50 Inde 3,00 2,50 2,00 1,50 France 4,00 2,97 2,66 2,71 En général :  Pour les petits canaux : b / h = 1,00 – 2,00  Pour les grands canaux : b / h = 3,00 – 4,00 I.4- Pertes de charge dans les ouvrages C’est une perte de charge à travers une singularité du canal: ∆h = k (v2² - v1²) / ( 2 . g) v1 : vitesse dans le canal v2 : vitesse dans la singularité En général : v1 << v2 , donc: ∆h = 0,20 . v2² / ( 2 . g) • Ouvrage d’angle : ∆h = 1 cm En fonction de l’angle, on prendra une perte de charge égale à v² / (2.g), soit une valeur moyenne de 1 cm. • Prise simple ou double : ∆h = 2 cm • Partiteur fixe : ∆h = 5 cm • Ouvrage de chute : ∆h = hauteur de la chute
  • 7. I.5- Exécution des joints (figure n° 3) • Pour les canaux en maçonnerie: - Un joint de dilatation tous les 12 m ; - Un joint de retrait tous les 4 ml au niveau de la chape et radier. • Pour le raccordement des différentes sections en béton: - Un joint d’étanchéité de type water stop ou similaire. • Pour le raccordement entre fossés en maçonnerie et ouvrages en béton: - Un joint de construction en mastic bitumineux recouvert de mortier; - Un joint d’étanchéité de type water stop ou similaire. • Pour les corps d’ouvrages en béton: - Un joint de dilatation tous 6 ml pour les canaux en béton ordinaire; - Un joint de retrait tous les 4 ml pour les chapes et les radiers en béton ordinaire ; - Un joint d’étanchéité de type water stop ou similaire pour les canaux en béton armé. II- DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES II.1- Ouvrages de prise S’il s’agit de dériver d’un canal un faible pourcentage de son débit, on peut adopter différentes conceptions en fonction du débit à véhiculer. La formule qui régie l’écoulement au niveau du seuil est: Q = m I h 3/2 √2 g m : coefficient de débit (= 0,38) Q : débit à dériver h : charge sur le seuil de prise La valeur de « h » était déterminée par le relation suivante : h = 3/2 hc hc = (q² / g) 1/3 , q = g / l hc étant la charge critique au niveau du seuil. a- Prise tout ou rien à seuil rectangulaire et à bords arrondis La prise sera sous forme d’un pertuis rectangulaire aménagé dans la partie verticale du fossé principal. Le seuil et les lèvres verticales seront arrondis (figures n°4 et 4-bis).
  • 11. Le seuil sera arasé à la même côte que le seuil transversal du fossé principal. Les dispositions techniques de dimensionnement sont: • Perte de charge : ∆h >= hc • Largeur du pertuis : l = Q / (1,64 h 3/2 ) (m = 0,37) • Epaisseur du seuil de prise : e = 2,5 hc • Distance entre l’axe du pertuis et le seuil du canal : d > 5,0 hc • Epaisseur du seuil du canal alimentaire : e >= 3,5 hc • Le rayon de courbure du seuil de prise : entre 0,05 et 0,10 m. • Dimensions du regard précédant le pertuis de prise: - Longueur c : c >= h0 avec h0 hauteur d’eau à l’amont de la prise - Largeur k : k >= hc b- Orifices: Ils sont constitués par une ouverture aménagée dans une paroi. Un orifice peut être noyé ou non noyé suivant que sur sa face aval, la cote du niveau de la surface libre est supérieure ou non à celle de l’orifice (figures n°5 et 5-bis). La formule utilisée est: Q = m S √(2 g h) m : coefficient de contraction <= 1 S : section de l’orifice Les valeurs de « m » en fonction du type d’orifice sont données dans le tableau n°3 ci-dessous. Type d’orifice m Grands Petit, circulaire en mince paroi Petit et rectangulaire Forme de veine Vanne verticale Vanne inclinée à ½ Vanne inclinée à 1/1 0,64 0,62 0,61 1,00 0,70 0,74 0,80
  • 14. II.2- Ouvrages de partiteur Nommé partiteur, tout ouvrage qui prélève un débit proportionnel au canal d’alimentation. Pour mieux les distinguer des ouvrages de prise, on considère qu’un ouvrage en travers duquel est prélevé plus de 25 % du débit du canal d’alimentation est considéré comme partiteur. Ils sont menés d’une section de contrôle (seuil) dans le canal dérivé et une autre dans le canal d’alimentation. Son rôle est de partager dans un rapport déterminé, le débit fourni par un canal. Ce rapport devant rester constant quelque soit ce débit. On distingue deux types de partiteurs: a- Partiteur fixe (figures n° 6 et 6-bis) Pour que le partage du débit dans un partiteur soit fait dans les proportions voulues et sans influence par la variation des débits, il faut que le fossé principal soit barré par un seuil de contrôle. La formule générale pour le calcul des débits sur les seuils est: Q = m l h 3/2 √ 2g
  • 15.  Dispositions techniques pour le dimensionnement: Pour dimensionner le partiteur il faudra calculer les paramètres hydrauliques suivants:  Perte de charge : ∆h >= hc  Débit unitaire : q = Q / L avec L: longueur seuil de contrôle.  Charge critique : hc = (q² / g) 1/3  Coefficient de débit : 0,38 < m <0,41  Charge sur seuil : h = 3/2 hc Les dimensions à déterminer dans un partiteur de débit sont:  épaisseur seuil : e = 3,5 hc.  Hauteur du seuil de contrôle : S = 1,5 . hc  La longueur de seuil de contrôle est fixée de façon à avoir une hauteur critique pratique (L = 10 . hc.). La longueur de l’ouvrage à l’aval du seuil de contrôle est calculée par la formule du ressaut. b- Partiteur mobile (figure n°7) Son rôle est de faire passer dans un canal secondaire, un débit qui sera une fraction variable de celui du canal d’alimentation. La formule est: q1 / q2 = α1 / α2 On rencontre plusieurs modèles de partiteurs proportionnels couvrant la gamme des débits de 30 à 20.000 l/s avec une perte de charge comprise entre 5 et 80 cm. II.3- Ouvrages de franchissement a- Dalots et bâches Les traversées de piste sont prévues à l’aide de dalot (figures n°8 et 8-bis) et les traversés de chaabas sont prévues au moyen de pont bâche (figure n°9); si la chaaba est très encaissée par rapport à la séguia. La conception en dalot est adoptée lorsqu’on est en cas d’un plan d’eau proche du terrain naturel. La section mouillée de celui-ci doit être 1.5 à 2.5 fois plus petite que celle du canal afin d’obtenir des vitesses de l’ordre de 1.5 à 2.5 fois plus grande que dans le canal. Les parafouilles verticaux devront atteindre le terrain naturel et avoir une hauteur de h / 2 avec un minimum de 0.30 m. Le dimensionnement se fait par la formule de Manning - strickler.
  • 18. b- Siphon in versé (figures n° 10 et 10-bis) La perte de charge d’un siphon est: Δht = Δhl + Δhe + Δhs + Δhc Δhl = J x L : perte de charge linéaire le long du siphon. Δhe = c v² / (2 g) : perte de charge à l’entrée. Δhs = c0 v² / (2 g) : perte de charge à la sortie. Δhc = kr v² / (2 g) : perte de charge dans les coudes. Δht = J x L + (c + c0) v² / (2 g) + ki v² / (2 g). c = 0.5 c0 = 1.0 kr = 1.26 pour α = 50° kr = 0,68 pour α = 60° kr = 0,32 Pour α = 45° En général : Δht = 1,50 v² / (2 g) + J x L La perte de charge linéaire est calculée par la méthode de Coolebrok. A partir du coefficient de rugosité (k) représentant le béton brut, on détermine la valeur de λ : J = λ v² / (2 g D) II.4- Ouvrages de ruissellement Ces ouvrages construits au passage des thalwegs, protègent le périmètre d’irrigation des eaux de ruissellement. On distingue deux types d’ouvrage:
  • 20. a- Passage inférieur (figure n° 11) Lorsque le débit à évacuer est supérieur à celui du canal, on a intérêt à faire passer l’eau d’irrigation sous le thalweg en construisant un siphon mais au prix d’une certaine perte de charge. La première donnée à connaître est le débit à évacuer, on peut avoir une approximation avec la pente du thalweg et la section mouillée. Le débit dans ces ouvrages est donnée par: Q = C S √( 2 g h) S : Section de la conduite h : la différence des plans d’eau C : coefficient = 0.70 La vitesse d’écoulement dans la conduite doit dépasser 2 m/s pour éviter la formation des dépôts, et l’ouvrage doit être de préférence visitable. La conduite est raccordée au terrain naturel, à l’entrée et la sortie, par un ouvrage comportant des murs en aile très évasés. b- Passage supérieur (figure n° 12) Cet ouvrage permet d’évacuer les eaux de ruissellement par dessus le canal dans une bâche inclinée, qui peut d’ailleurs servir accessoirement, quand l’écoulement n’est pas continu, au passage des piétons et des véhicules. il est à conseiller chaque fois que la topographie du terrain le permet. L’entrée et la sortie de l’ouvrage doivent être bien profilés et très sérieusement fondées, une parafouille de 0.60 à 1 .00 m de profondeur doit être prévue. Le lit du thalweg sera protégé par un radier maçonné ou par des enrochements sur plusieurs mètres de longueur en amont et en aval.
  • 21. lI. 5- Ouvrage de sécurité. a- Déversoir latéral. Il s’agit d’un déversoir aménagé dans la paroi latérale du canal avec une crête horizontale de longueur L (figures n° 13 et 13-bis). La formule adoptée est: Q = φ m L h 3/2 √(2 g) Le coefficient φ est fonction de h1 / h2. En régime fluvial : h1 = h2; φ = 1 m = 0.32, donc L = Q / (0,32 h 3/2 √(2 g)) L : longueur seuil.
  • 23.  Dispositions techniques de dimensionnement:  Cote seuil plus légèrement plus élevé que le plan d’eau correspondant au débit normal pour éviter que l’ouvrage fonctionne par les oscillations causées par le vent.  Les eaux déversées sont reçues dans un bassin de: - largeur : I = 5 h. - longueur : Lb = L seuil + 0,10 - b- Siphons automatiques ou siphons de sécurité partialisé (figure n°14) Placé en trop plein sur un bassin ou un canal, il évite les débordements en évacuant les apports d’eau excédentaire. Il est caractérisé par: - capacité de décharge importante pour une faible montée du niveau aval; - encombrement et génie civil réduits; - fonctionnement sûr et progressif grâce au système de partialisation; - ne dispose d’aucun organe mobile.
  • 24. Ces appareils peuvent être placés en batterie de plusieurs unités débitant en parallèle pour les débits de surverse supérieur à 1.400 l/s. II.6- Ouvrages de chute Cet ouvrage est formé d’un puits rectangulaire, reliant deux tronçons de seguias situés à des niveaux très différents qui provoque une chute d’eau. La chute de la nappe déversante se fait dans un bassin pour absorber l’énergie de l’eau.
  • 25. a- Coursier (figure n°15) Il constitue le tronçon de raccordement à forte pente et grande vitesse de deux biefs normaux. Les parties principales d’un tel ouvrage sont:  Raccordement d’entrée Il a une longueur fixée à « 2,40 . d » (d: profondeur d’eau dans le bief amont)  Section de contrôle  Coursier proprement dit L’extrémité aval du coursier est déterminé par sa hauteur « y » au dessus du plan d’eau du bief aval, de telle sorte que : y = H / 3 (H: différence de cotes entre plafonds du bief amont et du bief aval)  Trajectoire Les coordonnées de l’extrémité aval peuvent être prises égales à: Y = H / 3 X = 2 . H / (3 x (0.666 tgφ + 3))  Bassin de réception - Profondeur : P = 1.15 d2 - d’ d2 : hauteur conjuguée de d1 d1 : profondeur d’eau à la base de la lame déversante d’ : profondeur d’eau dans le bief aval.
  • 26. - Longueur horizontale : I’ = 5 (d2 - d1)  Raccordement de sortie - Longueur: I” = 2.5 (b’ - b) b’ : largeur au plafond au pied de la chute b : largeur au plafond du bief aval b- Décrochement du radier (chute) Pour dimensionner les bassins, on utilise un principe employé beaucoup dans des cas similaires à savoir que l’énergie perdue dans la chute correspond à la valeur de 2 CV/m3 d’eau, dans les petits canaux. Si une tranquillisation est désirée (alimentation des modules par exemple), on peut descendre jusqu’à 0.5 CV/m3 (figure n° 16). La puissance dissipée dans la chute est donnée par: P = ρ g Q H (en kw)  Le volume du bassin est donnée par: V = P / 1.48 = Q . H / 150 (2CV = 1.48 Kw)  Longueur du bassin L = 1.5 H  Profondeur: 0.10 <= P <= 0.30 m.
  • 28. c- Ouvrages de chute à pertuis trapézoïdaux (figures n° 17 et 17-bis)  Volume de bassin : V = Q x H /150.  Longueur du bassin d’amortissement : X = 1,5 H.  Section du bassin dans l’axe du canal : Sc = (h + e) . X (e: épaisseur béton= 0.20)  Largeur du bassin : L =V / Sc  Longueur du seuil déversant : Ls = b -0,10 (b: largeur canal)  Lame déversante : h = (Q / (m L √ 2 g) 3/2  Hauteur du seuil : S = h0 - h  Longueur de revêtement du radier en cas de seguia en terre : t = p’ (p’: hauteur du canal)  Profondeur du bassin : 0,10 < p < 0,30
  • 29. 11.7- Ouvrages de raccordement: Ce sont des ouvrages d’une réalisation assez simple. Ils sont nécessaires pour assurer la liaison entre deux ouvrages ou canaux de sections différentes en réduisant les pertes de charge dans un changement brusque de la section du canal. Ils sont réalisés dès qu’on change la pente du canal. En écoulement fluvial, leur objectif est de maintenir les hauteurs d’eau à l’amont et à l’aval de l’ouvrage de raccordement très proche des hauteurs uniformes. Il faut les éviter en écoulement torrentiel, et particulièrement si l’écoulement est supercritique à l’amont de la transition. a- Raccordement entre section trapézoïdale et ouvrage (figures n°18 et 18-bis)  Longueur de raccordement: L = 2 h lorsque m = 2/1 L = 1.5 h lorsque m = 3/2 L = h lorsque m = 1/1  Largeur des murs inclinés b = 0.40 h avec min = 0.15 pour le béton et 0.30 pour la maçonnerie.  Profondeur des parafouilles P = 0.5 h dans un canal en terre P = 0.2 h dans un canal revêtu (min = 0.20 m)
  • 31. b- Raccordement entre deux sections trapézoïdales Ce raccordement est réalisé de telle manière que la liaison entre les deux canaux se fait en paraboloïdes formant un angle optimal de 25° (figure n° 19).  Calcul des paraboloïdes de raccordement: tg α = b1 / (2 LT) LT = b1 / (2 tg α) tg α = b2 / (2 L2) L2 = b2 / (2 tg α)  La longueur du raccordement sur canal est: L1 = LT – L2 En général : L1 = 2,25 (b1 - b2) Pour le convergent : L1 = 1,5 (b1 - b2) Pour le divergent : L1 = 2,5 (b1 - b2)
  • 32. 11.8- Ouvrage d’angle (figures n°20 et 20-bis). Pour éviter les perturbations d’écoulement au niveau d’ouvrage d’angle (courbe), le moyen de courbure doit avoir une valeur aussi grande que possible: Raxe doit être supérieur ou égal à 20 fois la largeur du canal au plafond. A partir de l’angle α (alignement de direction du canal) et du rayon axe de l’ouvrage d’angle on déduit les autres paramètres nécessaires à la construction de l’ouvrage. L’ouvrage d’angle et caractérisé par: - L’angle au sommet « A » - la corde « C » - la tangente «T» - la bissectrice « B » - le rayon « R » Connaissant l’angle « A »,on détermine:  le rayon : R = 20 x b (b: largeur du canal)  la tangente : T = R tg (α/2) avec α = 200 - A  la bissectrice : B = (T² + R² )1/2 –R = R (1/cos (α/2) -1)  la corde : C = 2 R Sin (α/2)
  • 33. 11.9- Ouvrages de régulation a- Déversoir Ce sont des orifices superficiels ouverts à la partie supérieure d’une paroi verticale ou inclinée. La crête constitue le seuil du déversoir. La cote du seuil et sa longueur sont fixés en fonction des débits du canal et des caractéristiques des modules pour lesquels le déversoir règle le plan d’eau (figure n°21). On améliore le coefficient de débit en aménageant des trous sur les joues avales afin d’aérer la nappe inférieure. Les déversoirs peuvent être: - à mince paroi quand e <= h I 2: - à seuil épais quand e> h /2 - à nappe libre quand Z > 0.4 h; - à nappe noyée quand Z <= 0.4 h. D’une manière générale ; la formule du débit s’écrit: Q = m m1 m2 L h3/2 √2 g
  • 34. m : coefficient de débit fonction de l’épaisseur du seuil m = 0.40 en seuil mince m = 0.35 en seuil épais m1 : coefficient fonction de l’orientation du seuil par rapport à l’équipement, m2 : coefficient fonction de l’inclinaison du seuil déversant, oblique ou vertical. Les différentes formes de déversoir et leurs coefficients de correction utilisables pour le calcul du débit sont mentionnées dans la figure n° 21-bis.
  • 35. b- Vannes de régulation b.1- Vannes AVIO etAVIS Placées sur orifices en charge (AVIO) ou sur pertuis de surface (AVIS), en travers d’un écoulement, elles permettent de régler le niveau de l’eau à l’aval, en utilisant des propriétés particulières du flotteur-secteur avec contrepoids de compensation (figure n°22). Disposées en dérivation sur un canal ou départ d’un bassin, elles permettent de réaliser, en association avec les modules à masque, des prises à débit constant ajustable. Placées en série sur les canaux, elles assurent la régulation automatique des réseaux en commande par l’aval. Elles présentent les avantages ci-après:
  • 36. o réglage précis: o faible perte de charge: o automatisation possible de la distribution sans énergie extérieure.
  • 37. b.2- Vannes AMIL Placées en travers d’un écoulement, elles maintiennent automatiquement le plan d’eau à une côte déterminée grâce à la propriété essentielle du flotteur- secteur compensé d’être en équilibre indifférent lorsque le niveau de l’eau est à l’altitude de son axe de rotation (figure n°23). Installées en dérivation sur un canal principal, elles permettent de réaliser, en association avec les modules à masque, des prises à débit constant ajustable. Placées en série sur les canaux, elles assurent la régulation automatique des réseaux en commande par l’amont. Elles présentent les avantages ci-après: - réglage précis: - faible perte de charge: - entraînement par le fond des dépôts solides.
  • 38. b.3- Vanne mixte Placées en travers d’un écoulement, elles établissent entre les niveaux amont et aval des relations de correspondance selon les lois prédéterminées. Pour ce faire, elles sont actionnées par deux flotteurs-secteurs avec contrepoids de compensation évoluant dans deux bacs reliés au niveau amont, au niveau aval et entre eux par un circuit auxiliaire combinant déversoirs et orifices calibrés (figure n°24). De par la variété de leurs fonctions, elles sont surtout réservées à l’équipement d’artères relativement importantes où l’on peut trouver des volumes nécessaires à la constitution de réserves réparties et à la compensation journalière entre apports et demande. c- Modules à masque ou prises modulées (figure n° 25) Installés en bordure d’un plan d’eau, les modules à masque permettent de prélever un débit constant indépendamment des fluctuations du niveau amont. Ils tirent leurs propriétés de l’association d’un seuil profilé et d’un masque incliné fixe, placés de façon à compenser l’effet de la montée de niveau. L’adjonction d’un deuxième masque autorise des variations beaucoup plus importantes du niveau amont pour un effet identique. Ces ouvrages ont pour caractéristiques: - dispositif entièrement statique; - installation aisée: - construction robuste: - grande simplicité de manipulation; - réglage par vannettes calibrées; - assurent des débits constants ajustables. Employés seuls ou en association avec des vannes à niveau constant, ils sont parfaitement adaptés à l’équipement des prises d’eau ou des ouvrages limiteurs de débit. On rencontre quatre séries de modules:  X : 10 l/s par dm de largeur du seuil;
  • 39.  XX : 20 l/s par dm de largeur du seuil;  L : 50 l/s par dm de largeur du seuil;  C : 100 l/s par dm de largeur du seuil; 11.10- Ouvrages de décharge a- Vannes à glissement ou vannes wagon (figure n°26) Installés sur tous types d’ouvrages, elles permettent les sectionnements et les réglages nécessités par l’exploitation. Les gammes standard existantes sont:
  • 40. Type de vannes Utilité Dimensions Vannes à Glissement Série « VG » Grands pertuis Orifices en charge 500 x 500 à 1600 x 1600 Vannes de Surface Série « VGS » Partiteurs 500 x 500 à 1500 x 1500 Vannes Wagon Série « VW » Orifices en charge 1800 x 1800 à 2500 x 2500 Vannes à Glissement Série « VGSF » Petits pertuis 150 à 400 mm Vannes à Glissement Série « VGSL » Petit pertuis 250 à 400 mm III- CONSIDERATIONS GENERALES SUR RESEAUX DE DISTRIBUTION ET DE COLATURE Dans sa conception la plus générale, un système d’irrigation comprend:  une tête morte;  un réseau de distribution composée de: - des canaux principaux. - des canaux secondaires.
  • 43. - des canaux tertiaires; - des arroseurs. Le réseau de distribution est complété par un réseau de colature permettant de drainer l’excès d’eau hors du périmètre: Rivière, fleuve ou retenue rivière, fleuve ou retenue du barrage du barrage Tête morte Collecteur général Canaux principaux zone Drains principaux Canaux secondaires secteur Drains secondaires Canaux tertiaires quartier Drains primaires Arroseurs parcelle Fossés Réseau de distribution Réseau de colature Pour le tracé des canaux (drains) principaux et secondaires, la topographie du terrain doit être prise en compte, en premier lieu. Les canaux de distribution suivent les lignes de crête, tandis que les canaux de colature seront placés dans les thalwegs. Les figures n°31 et 31-bis pourront servir de cadre très général. La difficulté réside dons le choix d ‘une disposition bien adaptée, en tenant compte des facteurs suivants: facilité pour les usagers, organisation du service d’exploitation, prix de revient du réseau, etc. La surface maximum “S’’ à donner au quartier est la surface qui est possible d’être irriguée avec une main d’eau, évaluée à 30 l/s. En dehors de cette surface maximum, à donner au quartier, le choix de la longueur du quartier est un facteur primordial justifiant la structure rationnelle du réseau. La longueur des rigole ou largeur du quartier Il varie de 30 m pour les jardins jusqu’à 200 m pour les cultures en champs. Les rigoles de 50 à 100 m sont courantes. La largeur “ I “ est une distance séparant deux canaux tertiaires voisins. La longueur “L“ déterminant l’écartement entre deux canaux secondaires est donnée par: L= S/ l ♣♣♣♣♣