Découvrez « Gfi News », le magazine institutionnel de Gfi Informatique à destination de notre écosystème et de nos collaborateurs.
Au sommaire :
- Big Data
- Testing
- Aérospace
- Innovation
1. Le magazine institutionnel
de Gfi Informatique
SEMESTRIEL ÉDITION N°4
Mars 2015
www.gfi.fr
Vincent Rouaix
Président-directeur général
Gfi Informatique
Ce nouveau numéro de Gfi News est à
l’image du virage que notre Groupe a pris
ces dernières années. Un virage fait de
valeurs nouvelles et d’ouverture sur un
gigantesque écosystème dont la créativité
n’a de limite que le temps qui lui est
alloué. Je parle évidemment d’économie
numérique. Cette vaste terre encore
inexplorée offre des possibles enivrants,
dont la conquête ne se fera qu’en
adoptant la posture de l’explorateur averti
et bien armé. Bien armé, Gfi Informatique
l’est sans aucun doute. Nos processus
d’industrialisation et nos centres de
services garantiront toujours à nos clients
leséconomiesd’échellesurleursopérations
de gestion courante, indispensables pour
penser de nouveaux marchés. Mais cela ne
suffit pas. Cela ne suffit plus. L’économie
numérique exige d’autres talents, d’autres
ressources, d’autres savoir-faire, capables
de débusquer la valeur où elle se cache.
C’est précisément cette philosophie de
la découverte qui anime les hommes, les
femmes et toute l’organisation de Gfi
Informatique. Je vous invite à en explorer
certains de ses aspects dans ce numéro
4 de Gfi News. À commencer par une
vision de l’exploitation de la donnée,
celle à laquelle nous tenons et qui selon
nous est la seule à porter ses fruits. Nous
vous invitons à vous concentrer sur les
opportunités de business model qu’elle
propose et à désapprendre les vieilles
méthodes. L’innovation n’est ni un vœu
pieu, ni un adage pour nous. Elle repose
sur une organisation et un processus
sélectif orchestrés par des équipes
pluridisciplinaires dont le mot d’ordre
est l’ouverture au meilleur de ce qui se
fait dans le digital. Gfi Informatique se
fait assemblier, et organise, au plus grand
bénéfice de ses clients, des rencontres
opportunes entre startups allègres et
sémillantes et grandes et moyennes
entreprises aux perspectives étonnantes.
C’est également au sein même de notre
Groupe que le virage du numérique et de
l’innovation fait des émules.
N o t r e r e c r u t e m e n t s ’ o r i e n t e
ostensiblement vers des profils audacieux,
pugnaces et créatifs. Nos collaborateurs
les plus agiles sont repérés afin de
composer des équipes d’intervention
d’une redoutable efficacité.
Vous les rencontrerez notamment au
cours de vos opérations de testing, dont
le numérique, toujours à la recherche de
la plus grande qualité, ne peut plus se
passer.Vous découvrirez des collaborateurs
sensibilisés et attentifs au design, à la
sécurité, au multi-device ou encore à la
cross-canalité.
C’est ça une entreprise de services
numériques. Des hommes et des femmes
capables d’aller sur la lune pour leurs
clients. Je vous dois une précision : à défaut
de lune, il s’agit de la Comète 67P. Et je
vous laisse la primeur de la découverte, en
4e
de couverture.
Bonne lecture à toutes et à tous !
Data-Big-Open :
le triptyque avisé
• BtoB : la donnée opérationnelle
kp. 2 - 3
De l’exigence de
l’innovation
• Des innovations probantes
kp. 4 - 5
Le testing digital, l’art de
l’optimisation
• Mobiles de 2e
et 3e
génération
kp. 6 - 7
Gfi Informatique contribue
à l’exploration spatiale
• Des données inestimables
kp. 8
Dossier
DATA – BIG – OPEN :
le triptyque avisé
Édito
—
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2. De l’idée au business sans détour
Quand les grandes entreprises
américaines ont dû faire face à un
accroissement de la demande dans le
traitement d’importants volumes de
données, celles-ci se sont naturellement
tournées vers les solutions disponibles
sur le marché.
Le framework Hadoop avait pour lui bien
des avantages, à commencer par son
faible coût à l’achat (voire sa gratuité
pour certaines versions) et sa capacité
à diviser considérablement les temps de
traitement. Les entreprises travaillant
dans le secteur de l’analyse de la donnée
se sont ainsi emparées d’une solution
logicielle d’une grande malléabilité.
Mais celles ayant à traiter des opérations
complexes n’ont pas pu se contenter
d’Hadoop. Forte volumétrie et calculs
de haute volée ne se satisfont pas d’une
solution dont l’instabilité est inhérente
aux modules optionnels qu’on lui
implémente pour répondre à des besoins
métiers d’une grande variété.
Fort heureusement, le marché proposait
également les architectures massivement
parallèles, capables de résoudre en
temps record des calculs éminemment
compliqués.Avec le pragmatisme que l’on
reconnaît volontiers à l’outre-Atlantique,
les acteurs de l’analyse de données ont
choisi de déployer des modèles hybrides,
tirant parti des avantages des deux
solutions.
Cette faculté à augmenter les capacités
de son architecture, et ce malgré un coût
significatif pour le massivement parallèle,
peut en interroger plus d’un. L’aspect
presque singulier de ces situations
tient à la réussite initiale du modèle
business défini. En vérité, ces entreprises
réussissaient (et réussissent toujours).
Les moyens supplémentaires à mettre
en œuvre pour poursuivre l’activité ne
relevaient alors plus que des dépenses
classiques d’investissement.
Les dangers de l’expérimentation
inaboutie
En même temps que l’explosion
des réseaux sociaux, de la complète
démocratisation des PGI et des CRM,
du déploiement de l’automation, la
France accueille le Big Data d’abord
avec scepticisme, puis avec beaucoup
d’enthousiasme. Avec cette donnée
éparse, le secteur privé, en particulier,
s’est projeté vers de nouveaux marchés
et de nouvelles opportunités.
Très vite, des sociétés de services que
le scrupule n’étouffe pas, ont assorti
leur mission d’assistance à une offre de
gestion globale de la data disponible,
au travers de data lakes et de clusters
de données. Sans idée préconçue sur
la valeur des données, les entreprises
ont misé sur ces solutions afin de faire
émerger des use cases susceptibles de
correspondre à des besoins identifiés.
Choc des cultures ? Quand les anglo-
saxons s’attachent à faire aboutir une
idée dont la portée business est validée,
Dossier Big Data
2 / News // SEMESTRIEL ÉDITION N°4 // Mars 2015
Data – Big – Open : le triptyque avisé
Petite histoire d’une Big Data
en France
Ni les opposer, ni en faire une
nécessité absolue, les vocables
Data, Big et Open renvoient à
l’idée d’un processus dans lequel
la valeur de la donnée n’existe
que lorsqu’elle s’inscrit dans
un flux, lui-même produit par
des solutions techniques et/
ou organisationnelles pérennes.
Qu’elle se veuille ouverte,
qu’elle appelle le renfort des
technologies, la donnée est avant
tout une source d’innovation
économique et sociale durable.
Gfi Informatique vous invite à
naviguer avec elle au cœur de la
donnée.
Aujourd’hui le secteur privé et en particulier les e-marchands cernent
bien mieux ce que peut leur apporter le Big Data. Les cas concrets
d’exploitation de gros volumes de données ont été largement promus et
chez Gfi Informatique, nous ne pensons pas nous tromper en affirmant
que chacun a sa petite idée concernant ses propres données.
Dans la foulée, les expérimentations sont lancées avec plus ou moins de
bonheur. La raison ? Le savoir-faire Big Data, en France, est une denrée
rare. Bien plus qu’on ne le croit. Et il ne suffit pas d’en avoir le vernis, il
faut surtout en avoir la culture.
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4. La transformation numérique est en
marche
L’État est le premier pourvoyeur de jeux de
données au travers de sa plateforme data.
gouv.fr ouverte depuis 2013 et le dernier
rapport du Conseil d’Etat ne fait pas dans
la demie-mesure : selon les magistrats, le
numérique est un enjeu d’intérêt public.
Et de rappeler aux collectivités le double
rôle qu’elles endossent vis-à-vis de la
Data : producteur et utilisateur. Certes le
cadre juridique reste à consolider. Entre
anonymisation des données et informations
ne relevant pas du principe d’ouverture, les
acteurs publics ont une double mission,
de tri dans un premier temps et d’apport
de qualité dans la donnée dans un second
temps. Si la jurisprudence ne couvre encore
pas tous les aspects contentieux du sujet,
on voit déjà se dessiner une structure
juridique solide, assortie de licences fortes
comme celle proposée par Etalab, une
licence ouverte qui se veut compatible avec
un maximum de licences libres existant à
ce jour. Cette politique volontariste se
retrouve dans nombres de ministères et
les administrations locales ne sont pas
en reste. Les initiatives régionales ou de
moindre échelon se multiplient, bien que
de façon disparate et de qualité encore
inégale.
Cette forte impulsion n’est en outre
que le reflet des usages citoyens que
nous rencontrons quotidiennement. Le
processus de transformation numérique
est définitivement adopté dans la sphère
privée et force est de constater que les
citoyens vont plus vite que les agents et
leurs employeurs publics. Il y a pourtant un
enjeu majeur pour le secteur public et en
particulier les collectivités à rester moteur,
et à impulser de nouveaux services. Que le
besoin repose sur l’attractivité du territoire,sur
une certaine concurrence entre villes de même
taille ou pour gagner,au sein de ses services,en
efficacité, l’Open Data a tout à livrer.
Le flux : la richesse de la donnée
Réduire la dépense publique, épauler la
démocratie et favoriser le développement
économique : telles sont les promesses de
l’Open Data. Mais si les collectifs citoyens
voient dans l’ouverture et le droit à
réutilisation de la donnée un levier majeur
dans l’effort de transparence des politiques
publiques, la réduction de la dépense et une
part du développement économique sont
de fait (et par les règlements) des rôles qui
reviennent aux collectivités. Un des grands
avantages d’une politique de données
ouvertes est qu’elle ne nécessite pas de
lourds investissements (nous parlerons
plutôt d’optimisation de l’existant).
Aujourd’hui ce n’est plus une question
de technologies. C’est en revanche une
question de nouvelles logiques de travail,
d’adoption de nouveaux processus. En
partant de l’idée que l’implémentation
des données doit être conçue en vue
de favoriser leur recoupement et leur
exploitation par des tiers (en premier lieu
d’autres services d’une même collectivité
ou plusieurs communes d’une communauté
d’agglomération), l’on maintient une haute
qualité de la donnée profitable à l’exécutif
dans sa prise de décision,aux collaborateurs
dans l’exécution de leurs tâches. C’est donc
d’abord un leadership que la collectivité
désireuse de se lancer doit trouver, afin
de promouvoir la culture de la qualité
de la donnée. D’elle en découlera tout
naturellement une collaboration plus
stimulante entre services, la réduction
des coûts due à une information plus
complète et plus détaillée et demain,
quand les jeux de données seront devenus
suffisants, la prise en main par des acteurs
de la société civile qui sauront transcender
l’information •
La chimie de l’Open Data
dans le secteur public
De l’exigence
de l’innovation
4 / News // SEMESTRIEL ÉDITION N°4 // Mars 2015
Big Data Dossier Innovation
Le secteur public montre de l’intérêt pour l’Open Data mais face aux
urgences (réduction des coûts, mutualisation, harmonisation des
processus), le sujet n’est pas encore à l’ordre du jour. Le flottement
notamment juridique et financier dans lequel baigne l’Open Data gêne
son déploiement. S’il n’est peut-être pas encore l’heure de se lancer tête
baissée dans l’aventure, il reste judicieux d’appréhender le domaine.
L’innovation chez Gfi Informatique n’est pas un concept. C’est une
démarche structurée aux résultats tangibles. Elle est soutendue
par deux principes : apporter au Groupe et à ses clients une vue de
leur stratégie digitale à deux ans, afin d’anticiper les évolutions
les plus importantes et faire émerger des solutions qui trouveront
leur place sur le marché.
“Le processus de
transformation numérique
est définitivement adopté
dans la sphère privée”
LA DONNÉE EST UN PEU COMME LA MATIÈRE :
RIEN NE SE PERD, RIEN NE SE CRÉE, TOUT SE TRANSFORME.
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5. Observer et coopérer
Innover n’est plus l’apanage de la R&D en entreprise.
Bien au contraire, l’innovation doit être la plus ouverte
possible. L’entreprise d’aujourd’hui prend conscience
de son écosystème et travaille à ses côtés dans un
objectif affirmé de développement pérenne conjugué.
C’est pourquoi, convaincu que l’innovation ne se
soucie pas des frontières, Gfi Informatique a conçu un
véritable processus innovation, afin d’explorer avec le
plus grand pragmatisme les technologies, parfois de
rupture, en passe de devenir l’usage en entreprise. Pour
y parvenir, le Groupe a choisi de créer un observatoire
des tendances, avec en ligne de mire les start-up et
leur incroyable agilité au service de l’essentiel : les
technologies de demain. Mais l’observation n’est qu’une
première étape. L’objectif, à terme, est d’introduire dans
un processus industriel les compétences et les briques
technologiques sur des projets devenus matures. C’est
l’objet du programme Connect & Develop fondé par Gfi
Informatique et qui se structure autour d’un partenariat
au cadre juridique clairement défini avec ces jeunes
entreprises à fort potentiel.
La veille ne concerne pas que les start-up, mais
également le paysage industriel et académique sans
lequel aucune innovation ne trouverait à émerger. Les
partenariats avec les grandes écoles et la recherche
scientifique ont pour objet d’explorer les possibilités
sans pression concurrentielle ou de mise sur le marché.
La prospection n’en est que plus efficace. A l’inverse,
les partenariats industriels permettent d’identifier
les besoins les plus urgents d’innovation, rapidement
opérante sur un marché donné. Enfin, que serait
l’innovation technologique sans innovation au travail ?
Gfi Informatique recrute les meilleurs profils au sein
de ses services et veut valoriser leurs compétences. Ces
femmes et ces hommes peuvent se trouver à l’origine
des plus belles innovations. Les identifier et les porter
jusqu’à leur réalisation concrète est un enjeu, peut-être
même une vocation. Et pour réussir ce pari permanent
de l’innovation, Gfi Informatique met en œuvre un
processus structuré, soutenu par une gouvernance très
impliquée.
Procéder avec méthode
Quatre étapes extrêmement structurées portent les
innovations les plus intéressantes de ces dernières
années chez Gfi Informatique. Encore faut-il toutes les
franchir ! En charge de ce processus rigoureux, le comité
innovation se décline en quatre formations. La cellule
innovation a pour mission de détecter les meilleures
idées et de réaliser un premier tri. Responsable de la
relation avec les partenaires, la mission repose sur
une animation dynamique et multi-partenaires du
process. Collaborateurs, doctorants, start-up, mais aussi
partenaires institutionnels comme l’Europe, l’État et les
collectivités, sans oublier ses clients les plus impliqués,
Gfi Informatique, au travers de sa cellule innovation,
mène un travail de fond tant sur la détection que sur
l’élaboration des partenariats.L’open innovation implique
en effet des enjeux juridiques, notamment de propriété
intellectuelle, à traiter avec la plus grande considération.
La pertinence de l’idée une fois reconnue, c’est au tour
de la cellule financement de décider de l’opportunité
d’apporter les fonds nécessaires à la conception d’un
proof of concept. Afin de juger sur pièces de la faisabilité
d’un projet, le Labs Innovation est en charge de réaliser les
maquettes, de tester l’idée et le concept et d’en monter
le dossier fonctionnel et technique. Si les résultats sont
concluants, il appartient ensuite au centre de services
de l’innovation de procéder à l’industrialisation du
produit. Les services commerciaux et marketing de Gfi
Informatique se chargent enfin de lancer la solution sur
le marché. La réussite commerciale tient notamment à
l’important travail de collaboration avec les partenaires
industriels, comme en témoignent les exemples ci-après.
Des innovations probantes
C’EST AINSI QUE CE PROCESS,
DOCUMENTÉ ET ORCHESTRÉ AU
MILLIMÈTRE, A FAIT NAÎTRE
QUELQUES INNOVATIONS MAJEURES
AU SEIN DU GROUPE
Company Hub en est une illustration des plus typiques,
parce qu’il repose sur la forte complémentarité de trois
acteurs du digital, Nokia, Microsoft et Gfi Informatique.
Ou pour le dire autrement, des terminaux de grande
qualité associés à une puissante technologie et une offre
de services complète. Ce portail d’accès au système
d’information d’une entreprise à destination de ses
collaborateurs rencontre aujourd’hui un indéniable
succès au regard des nouvelles pratiques au travail. Il
y a encore deux ans, toutes les entreprises ne misaient
pas sur le télétravail ou le BYOD. Aujourd’hui, elles en
reconnaissent leur modularité et leur efficacité. City
Hub, le portail dédié aux collectivités territoriales et
aux citoyens, selon le même schéma d’accessibilité que
Company Hub, offre peut-être une illustration encore plus
tangible des capacités de prospection et d’anticipation
des équipes innovation. Le citoyen connecté et mobile,
Gfi Informatique l’avait identifié suffisamment tôt
pour répondre aux besoins croissants d’interconnexion
des villes. BI2BI est également une solution puissante
issue du process innovation de Gfi Informatique.
Quand les nouvelles solutions de BI sont apparues et
avec elles des orientations fortement métiers pour des
analyses prédictives qui leurs soient accessibles, Gfi
Informatique anticipait déjà les difficultés de migration
que cela génèrerait. Destinée à faciliter et à accélérer
la migration d’une solution de business intelligence à
une autre, BI2BI répond aux problématiques rencontrées
par les entreprises qui souhaitent faire bénéficier à leurs
collaborateurs des avancées majeures en BI, sans que la
migration ne se transforme en traversée du désert •
News // SEMESTRIEL ÉDITION N°4 // Mars 2015 / 5
“Introduire dans un processus industriel
les compétences et les briques
technologiques sur des projets
devenus matures”
“Quatre étapes
extrêmement structurées ”
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6. ainsi le grand avantage d’adapter les efforts
de tests aux réelles difficultés rencontrées,
limitant ainsi drastiquement l’inflation tout
en maintenant une correction en continu.
Cette optimisation s’accompagne enfin d’un
renforcement de la professionnalisation des
acteurs du testing, capables d’évoluer dans
un univers complexe d’interopérabilité et
d’exploitabilité.
Le testing par le prisme du digital
Parce que c’est par les hommes que vient
le changement, la professionnalisation
est un des piliers des practices chez Gfi
Informatique. Les collaborateurs sont des
ingénieurs du testing, formés et certifiés,
motivés par ce métier aux multiples
facettes. Bien loin de se réduire à la seule
question de technicité (déjà autrement
complexe), le testing exige à minima
une triple compétence : la formation aux
nouvelles solutions d’automatisation, la
solide connaissance du secteur des clients
et la compétence complète sur les modèles
de projet dont l’agilité est certainement
la plus représentative. En d’autres termes,
on ne teste pas une application dédiée au
monde du luxe comme l’on teste un site de
recrutement pour un grand industriel. Pour
le premier, une sensibilité au Pixel Perfect
est indispensable. Pour le second, l’on
s’orientera sur des tests de performance en
regard des zones géographiques mondiales,
souvent inégales. Et ce n’est que la partie
émergée de l’iceberg. Le digital est un
gigantesque prisme que les équipes de
testing doivent connaître sur le bout des
doigts. La notion la plus évidente porte
sur la qualité du rendu graphique, mais la
particularité du multi-devices nécessite
également la maîtrise d’outils spécifiques
afin d’offrir une expérience responsive et
de répondre aux normes d’accessibilité.
La cross-canalité impose de tester la
cohérence de la chaîne des canaux de
vente (retail, télécom, site e-marchand) de
bout en bout, impliquant la participation
d’autant d’équipes. Enfin, la sécurité et la
lutte anti-fraude, dont on sait l’extrême
sensibilité, sont un pan essentiel à la fois du
développement et du testing. Cette triple
compétence, recherchée et perfectionnée
chez Gfi Informatique, se retrouve dans
les centres de services de Gfi Informatique,
où industrialisation rime avec agilité. C’est
aussi elle qui donne tout son sens à la
notion de tiers indépendant de test. Un tiers
rompu à la gestion des risques, indépendant
des équipes de développement et métiers,
capable de résoudre et d’optimiser cette
équation complexe entre contrainte TTM,
innovation et niveau de qualité •
Du testing de non régression…
Pour le site marchand d’un retailer, même
de taille modeste, chaque plateforme
digitale, mobile et web classique peut
connaître plusieurs versions par jour.
Chaque version fait l’objet de tests qui
visent principalement à s’assurer de la non-
régression des applications mais également,
en s’appuyant sur des processus structurés,
à concevoir le testing comme un moyen
d’anticiper les anomalies courantes afin
d’accélérer la mise en production.
Dans le respect des normes comme ISO
29119, les processus, les activités et les
livrables de tests répondent aux exigences
de qualité, de délais et de coûts des
applications et sites web mis à disposition
des utilisateurs finaux. En devenant, par
l’effet du digital, le dernier et le plus
important maillon de la chaîne, l’internaute,
toujours exigeant, se fait l’ultime testeur
d’une application dont la qualité ne saurait
le décevoir. Il en va de l’image et de la
réussite commerciale de l’entreprise.
Pourtant, les entreprises les plus engagées
dans ces processus de tests déplorent deux
principaux écueils de la méthode. D’une
part, les tests ne parviennent pas à couvrir
l’ensemble des usages nés du digital.D’autre
part, chaque nouvelle version associée à la
recherche permanente de qualité, sous-
tendue par une pression grandissante du
time-to-market, entraîne une inflation des
tests. Afin de contrer ce surplus d’activité
dont la valeur ajoutée reste marginale,
une nouvelle logique de testing s’est
progressivement installée.
… Au testing expérientiel
Eneffet,estapparuel’idée(etlanécessité)que
la qualité initiale des applications ne devait
plus être une qualité mesurée dont on faisait
progresser le niveau à force de tests et de
correctifs, mais une qualité attendue, voulue
ab initio par le maître d’ouvrage. A l’instar
de l’industrie aéronautique, dont toute la
chaîne de montage est conçue au regard de la
qualité à atteindre. De ces nouvelles attentes
ont émergé trois principaux bénéfices et
nouvelles pratiques.A commencer par la mise
en œuvre du testing expérientiel dont l’atout
majeur est de pouvoir mesurer en temps
réel, en production, les véritables usages des
internautes, de détecter les anomalies et
les corriger avec la plus grande vélocité. Le
grand bénéfice de la méthode est d’obtenir
un retour sur la perception de la qualité
de service de l’internaute, qui peut ne pas
correspondre à la mesure de performance
tout en étant dans les conventions de
services. L’autre grand changement est
un rapprochement significatif des équipes
de testing et des équipes métiers. Les
nouvelles solutions, comme Dynatrace
(anciennement Compuware APM) dont Gfi
Informatique est l’intégrateur, réconcilient
équipes marketing et équipes IT. En effet
ces solutions sont capables de tracer tous
les parcours clients, depuis l’interaction
des internautes sur le web ou depuis leurs
smartphones, d’identifier des risques liés
à la performance ou à des erreurs, et de
trouver la cause en quelques minutes, sur
toute la chaîne, des tierces parties aux
composants applicatifs et infrastructures.
C’est un atout fondamental à la détection
et la compréhension des anomalies pour
garantir une satisfaction optimale des
clients.Aux équipes de testing ensuite de se
concentrer sur les irrégularités relevées par
les métiers. Le testing expérientiel présente
Dossier Testing digital
Le testing digital, l’art de l’optimisation
6 / News // SEMESTRIEL ÉDITION N°4 // Mars 2015
Silapratiquedetestsdoitbienatteindresestrenteprintemps,celanefaitqu’unedizained’annéesque
le métier s’est réellement professionnalisé. Mais que signifie aujourd’hui cette professionnalisation
et que recouvre réellement le testing digital ? À l’heure où le digital est un pilier de la réussite
business d’une entreprise, les contours du testing digital sont redéfinis et optimisés, au bénéfice des
équipes métiers dans une logique d’industrialisation pérenne.
“Pouvoir mesurer
en temps réel, en production,
les véritables usages
des internautes”
“Offrir une expérience
responsive et répondre
aux normes d’accessibilité.”
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7. 1 k En ce début d’année, pouvez-vous nous rappeler le
business model de Gfi Informatique ?
Depuis 2009, nous nous sommes repositionnés avec
succès parmi les ESN de référence sur le marché français.
Ce repositionnement s’est effectué sur la base d’un
solide business model affichant des performances en
progression régulière. Nous abordons maintenant une
nouvelle étape de notre développement.
En complément de notre approche sectorielle à forte
valeur ajoutée auprès des grands clients du Groupe,
soutenue par des processus fortement industrialisés,
nous allons accélérer les investissements internes et
externes dans les solutions. Nous souhaitons enrichir
nos verticaux et créer ainsi des synergies avec l’offre
d’intégration et les offres innovantes telles que le Digital,
l’Outsourcing et le Cloud.
Ce développement repose sur une croissance organique
dynamique et une approche tactique de consolidation
sectorielle pour les services associées à une approche
stratégique d’extension de notre portefeuille produits
pour les solutions.
2 k Pourquoi accélérez-vous votre développement
dans le Digital ?
La transformation numérique portée par le web,
l’Internet mobile, les tablettes et autres objets connectés
touche la société dans son ensemble. Dans ce contexte,
Gfi Informatique entend occuper une place de premier
plan sur le marché français. Le Groupe dispose d’une
offre digitale de bout en bout pour accompagner les
entreprises dans la réussite de leur transformation.
Gfi Informatique couvre l’intégralité des métiers
du Digital et capitalise sur six années d’expérience
réussies dans l’intégration de solutions digitales et
l’externalisation de services d’infrastructure Cloud.
Notre activité digitale est plus que jamais au cœur du
catalogue de services de Gfi Informatique. Elle est en
totale symbiose et synergie avec le positionnement fort
de notre Groupe sur le Cloud, le Big Data, l’Outsourcing
et le développement d’offres solutions.
3 k Comment s’est comporté Gfi Informatique en
2014 et quelles sont les perspectives ?
Dans un contexte économique incertain, Gfi Informatique
confirme en 2014 la solidité de son positionnement
et l’efficacité de son business model lui permettant
d’enregistrer une croissance organique continue de son
activité en France depuis quatre ans et de faire progresser
de près de 30% sa profitabilité.
Nous pouvons maintenant attaquer une nouvelle étape
de notre développement en nous déployant vers des
solutions qui viendront enrichir nos verticaux et faciliter
notre développement à l’international.
Nous avons pour ambition de dépasser le milliard de
chiffre d’affaires dans les trois ans et de faire progresser
notre marge opérationnelle à 8% •
News est le magazine de Gfi Informatique publié par la Direction de la Communication // Mars 2015
Gfi Informatique - La Porte du Parc - 145 boulevard Victor Hugo - 93400 Saint-Ouen
Directeur de la publication :Vincent Rouaix // Rédacteur en chef : Sabine de Leissègues
Conception-Rédaction-Réalisation : Keima / Portis-ed / Agence le 6
Crédit photo : Gfi Informatique, H.Thouroude,Thinkstock, DR // Document imprimé sur papier offset blanc standard
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Vincent Rouaix,
Président-directeur général de Gfi Informatique3 questions à
News // SEMESTRIEL ÉDITION N°4 // Mars 2015 / 7
Vincent Rouaix
Savons-nous combien de modèles de devices existent dans le monde ?
Comments’assurerdudéploiementd’uneapplicationsurdestechnologiestrèsvieillissantes,
voire complètement dépassées ?
Quand les mobiles de 2e
et 3e
génération sortent
des placards
C’est une problématique à première
vue marginale mais dont la réalité
reste parfaitement tangible.Les sites
internet et les applications mobiles
voient encore, et probablement
de manière durable pour certaines
zones du monde, des technologies
2G se connecter à eux. Plus près de
nous, les entreprises peuvent avoir
des besoins particuliers en termes
de tests d’affichage,de performance,
de fonctionnalités et bien sûr de
multi-devices auxquels seuls des
tests au réel peuvent répondre.
Faut-il alors s’équiper d’un parc de
téléphones et de desktops dont le
seul usage sera réservé à des bancs
de tests en réel ? Certains matériels
devront être recherchés au fond des
greniers. Gfi Informatique a pensé à
tout et a conclu un partenariat avec
la société StarDust, qui possède un
des plus grands parcs de terminaux
au monde destiné au testing (près
de 1800 actuellement). Cette
coopération apporte aux clients
de Gfi Informatique un indéniable
confort, en leur permettant de
souscrire à une offre de service
intégrale. L’aspect organisationnel
devenant transparent, il reste à
l’entreprise de définir les typologies
de tests qu’elle souhaite faire
appliquer aux typologies de parcs
de terminaux qu’elle estime les
plus représentatifs, en fonction de
packages prédéfinis. En général, Gfi
Informatique assure la partie service,
stratégie et conception des tests,
pendant que StarDust se charge
de l’exécution technique physique
sur les terminaux qu’elle fournit.
Outre les résultats, les livrables
comprennent un certain nombre
de conseils d’amélioration sur des
écueils que seuls les tests physiques
sont en mesure de révéler •
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8. Recueillir des données inestimables
La sonde Rosetta et l’atterrisseur Philaé sont des
prouesses scientifiques et technologiques. Philaé réalise
à lui seul une multitude de mesures en surface de la
comète 67P grâce à la dizaine d’instruments dont il
est équipé, caméras, capteurs, foreuse, spectromètres...
L’innovation, avec ces laboratoires miniaturisés, est de
pouvoir recueillir une grande quantité de données sans
risquer de les compromettre par un voyage retour sur
la Terre.
Composition chimique, images panoramiques,
tomographie du noyau, composés cométaires, autant
d’informations destinées à être transmises à la
communauté scientifique au fur et à mesure des travaux
des instruments embarqués.
Une fois transmises par ondes radio via les antennes
situées sur divers points du monde dans l’espace lointain,
ces données doivent encore être récoltées au sein du
centre des opérations scientifiques et de navigation
de Toulouse, analysées, gérées et archivées afin d’être
exploitées par la communauté scientifique. Ce rôle est
assuré par le serveur W3-SONC, une innovation des
équipes de Gfi Informatique. Cette pièce absolument
centrale du travail collaboratif entre les trois centres (Le
Centre Spatial de Toulouse, l’Agence Spatiale allemande
et l’Agence Spatiale Européenne) et les quelques 200
scientifiques et techniciens, permet une visualisation
des données à haut degré de technicité.
Une gageure pour qui prend la mesure de la haute
responsabilité confiée aux équipes de Gfi Informatique
dans le traitement de ces données de grande valeur.
Cette mission, Gfi Informatique l’a entamée dès 2001
auprès du CNES. 13 ans de collaboration ont abouti à
un système très innovant, doté d’outils de visualisation
3D puissants. Pensé pour être le pivot des échanges
et du travail des équipes scientifiques et techniques,
W3-SONC permet ainsi au SONC d’assurer son rôle
d’interface avec toute la communauté scientifique pour
les instruments à bord de Philaé.
Une vue 3D pour la prise de décision
Un grand moment de cette aventure Rosetta fut la
détermination d’Agilkia, le lieu d’atterrissage de Philaé,
dans le courant du mois de septembre 2014. Pour faire
aboutir ce processus complexe de choix, les données
prélevées par la sonde Rosetta furent déterminantes.
C’est notamment grâce à 3DView, spécialement
développé par Gfi Informatique pour le projet Rosetta,
que les 70 scientifiques réunis pour ce “decision
meeting“ ont pu fixer les lieux d’atterrissage principaux
et secondaires de Philaé et déterminer sa trajectoire.
Ce long processus s’est appuyé sur une phase de
cartographie et de modélisation du noyau au cours
des 3 mois d’approche et des 2 mois d’observation en
orbite. Des modèles physiques 3D ont ainsi permis de
« s’approprier » la comète, en touchant la surface et en
manipulant le noyau.
C’est également en tant que support scientifique
et informatique que Gfi Informatique a participé à
cet intense weekend de travail aux côtés des experts
scientifiques de cette mission sans aucune mesure.
X3-SONC n’en a évidemment pas fini. Les données
récoltées par la sonde Rosetta et le robot Philaé,
désormais en sommeil, continuent de nous parvenir
et la communauté est à pied d’œuvre, en attendant le
réveil (espéré) du module en 2015 •
GFI INFORMATIQUE
CONTRIBUE À L’EXPLORATION
SPATIALE
Le 12 novembre 2014, Philaé, le petit
robot atterrisseur, fermement arrimé
depuis 10 ans à la sonde Rosetta en
orbite autour de la comète 67P, s’en
détachait pour se poser sur le sol
irrégulier de la comète. Et partait à la
rencontre des molécules organiques
qui ont pu initier la vie sur terre.
Gfi Informatique participe à cette
extraordinaire aventure, au sein
du SONC, le centre des opérations
scientifiques et de navigation, au
CNES.
News Exploration spatiale
8 / News // SEMESTRIEL ÉDITION N°4 // Mars 2015
“ 3 mois d’approche
et 2 mois d’observation en orbite”
Philaé
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