2. - Le 1 er février 1706 : Pierre Nédélec,
poissonnier, et Louise Le Puloch ;
- En 1707 : Guillaume Lélias, laboureur de
terre au village de Penfoul, et Janne
Keraven, du manoir de Kerloc'h.
Les Sépultures.
Les paroissiens sont enterrés dans l'église
paroissiale ou dans celle de Bénodet selon
l'endroit de leur domicile. La paroisse est
partagée en deux par une ligne virtuelle
nord-sud, les villages de Kerguel et
Guénodou côté Perguet, tandis que
Kercariou et Kerhent appartiennent au côté
Bénodet. Cette situation dure une bonne
quarantaine d'années, mais bientôt se
dessine une tendance à privilégier les
inhumations à Bénodet. Le 12 janvier 1720
est même enterré dans l'église de Bénodet
Louis Graveran, prêtre et recteur de
Perguet ; l'officiant est Charles Gill, prêtre
et curé de Perguet, la levée du corps étant
effectuée par le recteur de Clohars.
Le lecteur non averti pourrait s'étonner à la
lecture des actes de la précision « enterré
dans l'église... » : C’était cependant la
réalité. Ce n'est qu'au milieu du XVIII ème
siècle que les inhumations ont été
interdites à l'intérieur des édifices
religieux, pour des raisons d’hygiène. Cette
mesure fut d'ailleurs mal accueillie par les
fidèles. Nous ignorons où habitaient les
prêtres à cette époque. Les cartes datant de
la deuxième moitié du XVIII ème situent le
presbytère au manoir du Vouérec. Le
presbytère de Perguet avait-il donc disparu
?
Quelques inhumations en l'église « NotreDame de Bénaudet » :
Yves Dizet, du Letty ; Pierre Quilven, de
Penfoul ; Marguerite Cariou, de Kercariou
; Guillaume Gouardet, de Kernéos ; Louise
Boussom, du Canvez ; Catherine Boloré,
de Poulprix ; Mathieu Boudivit, de
Poulquer ; Yves Boloré, de Creacconnar,
François Le Gall, mathelot à Saint-Gildas.
2/3