Graphical environment today are not fondamentaly different of what they were in the Xerox Star workstation of the late 70s. Applications share the file systems, the screen, the network access, the clipboard, the keyboard, the mouse, and not much more. Applications are fondamentaly isolated from the others. Semantic technologies used in the Mandriva Smart Desktop integrated in the last Mandriva 2010 distribution are opening a new mean to share informations between applications. It leads to a real productivity increase. That's what we intend to explain and demonstrate during this presentation.
17. Merci à la Commission Européenne, au
ministère de l'Industrie (DGE/DGCIS),
au conseil Régional d'Ile de France.
Smart desktop : le premier desktop
sémantique facilitant l'intégration entre
toutes les informations
Mancoosi : améliorer le packaging
Doc4.mandriva.org : toutes les
informations sur les package
18. Mandriva 2010
Le « Smart Desktop »
Je me présente : Arnaud Laprévote, directeur des
projets de recherche chez Mandriva.
Parfois, on se demande à quoi les projets de
recherche servent. Et bien, Mandriva 2010 intègre
de nombreuses technologies issues des projets de
recherche.
19. 2
Quand j'étais petit et que j'ai commencé à travailler (il
y a une vingtaine d'années), les choses étaient
simples. Je recevais des mails, j'avais un téléphone
que j'utilisais régulièrement, et je faisais des réunions
(incroyable).
Les choses ont commencé à se gâter avec l'arrivée
(l'invasion) des téléphones portables et même
maintenant de nouveaux types de téléphonie (skype,
google talk).
20. 3
De pire en pire, de nouvelles messageries sont
arrivées (gmail, yahoo mail, ...). Les tchattes et autres
messageries instantanées se sont multipliées. Je
peux aussi suivre les voyages et activités de mes
contacts avec linked in, voir les bookmarks des uns
et des autres sur delicious. Et finalement, linked'in est
arrivé. Là je suis carrément branchés en temps réel
sur les activités des uns et des autres.
Qui plus est, la quantité de mails a considérablement
augmenté, tout comme la taille de nos disques durs.
21. 4
Et en plus, ces informations sont fortement
interconnectées. Quand je reçois un coup de
téléphone, il faut que je trouve bien souvent les
messages de la personne qui m'appelle, que j'ouvre
des fichiers sur mon disque dur, que je retrouve un
lien, un site web, ....
22. 5
Bref le nombre d'informations et le nombre de liens
entre les informations augmentent. Et ce qui fait le
lien entre tout cela c'est .... vous (ou moi).
Et moi je n'ai pas augmenté depuis que j'ai
commencé à travailler. J'ai même diminué un peu (en
tout cas le nombre de neurones que j'ai).
Alors certes j'ai en gros 100 000 000 000 de
neurones et dans les 10^15 synapses, mais nos
disques durs ils sont aussi en train d'attaquer à 10^12
octets (en gros 10^13 bits).
23. 6
Pendant ce temps là, les interfaces graphiques de
bureau que nous utilisons ont finalement peu
évoluées depuis leur créationà la fin des années 70
avec la Star workstation de Xerox : les applications
partagent le système de fichiers, l'écran, le clavier, la
souris, le réseau, les imprimantes, le presse-papier,
et pas grand chose d'autres.
24. Technologies
sémantiques
Mandriva Smart Desktop
7
Pour ajouter une dimension de partage des
informations, il faut une rupture technologique.
Cette rupture technologique est là : ce sont les
technologies sémantiques ! La perspective est de
pouvoir annoter avec des informations chargées de
sens (tâche « Scribo », entreprise « Xwiki », date
« 3/11/2009 ») chaque « objet » informatique. Ces
informations sont stockées de manière centralisée.
Il devient alors possible de faire des recherches, et
de montrer les informations de manière judicieuse.
Et surtout d'interconnecter les informations de type
différent entre elles.
C'est tout l'objet du « smart desktop »
25. Démonstration
8
Stéphane est-ce que tu peux ajouter le scénario ici ?
26. 9
Vous arrivez sur un bureau vide. Tout ce qui distingue le smart desktop du
desktop normal est le plasmoid en bas qui vous permet de voir la tâche
courante (et que vous pouvez modifier en cliquant dessus) ou d'ajouter une
nouvelle tâche.
Nous avons une tâche « Projet immobilier » que nous sélectionnons.
Lançons maintenant « tasktop » le logiciel qui regroupe toutes les
informations. Sélectionnons la tâche « Projet Immobilier ». Nous voyons des
contacts, des messages, des fichiers et des pages web associés avec la
tâche courante.
Lançons Konqueror et allons sur www.pap.fr. En haut de konqueror nous
voyons une nouvelle icône qui permet d'associer la page web vue dans
konqueror avec la tâche courante. Vous pouvez aussi associer à une autre
tâche.
Si vous rebasculez sur tasktop, vous voyez qu'une nouvelle page web est
apparue.
27. 10
Restons dans tasktop et cliquons sur un message de la tâche projet
immobilier. Le message s'ouvre dans kmail.
Allons maintenant dans la fenêtre principale de kmail. Nous voyons
l'ensemble des messages, si nous allons sur un message, nous voyons que
kmail propose des annotations.
Par exemple avec le mail XXX traitant du projet Scribo , nous voyons
apparaître une proposition d'annotation « Entreprise Xwiki ». En effet, cette
entreprise a été entrée précédemment dans Nepomuk.
Aujourd'hui ces annotations sont simplement obtenues via quelques
recherche de chaînes contenues dans la base Nepomuk. Cependant tout le
système est fait pour que l'on puisse faire des traitements plus sophistiqués.
Nous espérons pouvoir utiliser des algorithmes sophistiqués de traitement
du langage naturel grâce au projet du pôle de compétitivité System@tic
Scribo.
28. 11
Nous pouvons voir que Xwiki a été stockée en tant
qu'entreprise grâce à l'application « Nepomuk shell »
qui permet de visualiser l'ensemble des informations
qui ont été enregistrées (personnes, tâches,
organisations, ...) dans la base Nepomuk.
29. 12
Allons maintenant dans le gestionnaire de fichiers
Dolphin.
Tout d'abord nous voyons un dossier « Tasks ». C'est
un dossier « virtuel » incluant toutes les tâches
définies dans Nepomuk. Si nous rentrons dans le
dossier virtuel d'une tâche, nous voyons toutes les
informations liées à cette tâche (mail, url, fichiers,
sous-tâches).
Allons maintenant dans un dossier quelconque. Pour
tagger un fichier, il suffit de faire un clique droit
dessus, de choisir dans Actions, associer à une
tâche, puis de choisir la tâche correspondante.
En ce qui concerne les fichiers graphiques, il est
possible de lancer une analyse du fichier et l'on a,
grâce au programme resourceeditor, une détection et
une reconnaissance du texte dans le fichier binaire.
Des propositions d'annotation sont alors faites.
30. 13
Finalement, ouvrons un fichier attaché pdf dans
kmail, nous souhaitons sauvegarder une copie de ce
fichier. Si nous allons dans le menu Fichier,
Enregistrer, nous avons une boîte de dialogue de
sélection de nom de fichiers qui apparaît.
Le bouton « Vue sémantique » permet de basculer
de la fenêtre normale à la fenêtre sémantique. Cette
boite de dialogue permet de choisir des annotations
pour le fichier courant. Ces annotations peuvent
suffire pour sauvegarder le fichier.
31. 14
En ce qui concerne l'ouverture de fichiers, le widget
dispose aussi d'une « vue sémantique », dans ce
cas, on peut sélectionner les fichiers supportant une
annotation spécifique. Par exemple, on peut avoir
accès à tous les fichiers liés à la tâche courante.
32. http://dudf.forge.mandriva.com
package urpmi-dudf
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Mancoosi est un projet européen FP7 dont le but est l'amélioration des
systèmes de packaging sur le poste utilisateur.
Les améliorations que l'on cherche sont de 2 ordres : améliorer le choix des
packages installés lorsqu'il y a des alternatives entre les dépendances. Par
exemple, pouvoir dire « je souhaite installer le package XXX et pour les
dépendances, je veux les packages qui prennent le moins de place » ou « je
souhaite installer le package XXX et pour les dépendances je veux les
packages les plus stables ».
Le second axe d'amélioration est d'ajouter la possibilité de revenir à la
version précédente d'un package après une mise à jour. On parle de
système de « rollback ».
Dans les 2 cas, il nous faut des remontées d'informations sur les problèmes
rencontrés lors des installations. Nous avons donc ajouté un module à urpmi
: urpmi-dudf, qui lors d'un problème remonte (sur approbation de l'utilisateur)
vers le site http://dudf.forge.mandriva.com les informations d'installation.
Ces informations sont anonymisées avant stockage.
Nous fournissons à l'utilisateur un lien vers ces informations, qu'il peut aussi
utiliser lors d'un rapport de bogues, de manière à pouvoir expliciter
précisément ses problèmes.
Les utilisateurs peuvent nous aider à faire progresser les systèmes de
packaging en autorisant la remontée des installations (il faut aussi installer
le package urpmi-dudf). Bref, nous avons besoin de VOUS.
33. http://doc4.mandriva.org
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Doc4 est notre site pour unifier toutes les
informations sur les packages provenant de toutes
les sources possibles : informations incluses dans
l'en-tête des packages, liste des fichiers, les
fichiers, les sources, les bogues, les contributions
des utilisateurs via un wiki, ....
Le site vous permet donc d'accèder à toutes les
documentations sous forme html.
Qui plus est, nous avons ajouté un système
automatique (testcloud) auquel vous pouvez
contribuer en partageant du temps machine, de
manière à faire des installations automatisées dans
des environnements vierges, et des exécutions de
tous les binaires. Nous remontons aussi ces
informations.
Doc4 est créé grâce à notre travail dans les projets
Qualipso (FP6) et Helios (pôle de compétitivité
System@tic, groupe thématique Logiciel Libre,
financement Conseil Régional d'Ile de France).
34. Merci à la Commission Européenne, au
ministère de l'Industrie (DGE/DGCIS),
au conseil Régional d'Ile de France.
Smart desktop : le premier desktop
sémantique facilitant l'intégration entre
toutes les informations
Mancoosi : améliorer le packaging
Doc4.mandriva.org : toutes les
informations sur les package 17