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N°237- semaine du 19 au 25 octobre 2010 
Barack Obama : 
alerte 
ou 
divorce ?
Barack Obama : 
alerte ou 
divorce ? 
Le 2 novembre 2010 s’an-nonce 
comme un ouragan 
électoral pour Barack 
Obama. La Chambre des 
Représentants semble 
perdue. La majorité au 
Sénat pourrait être mena-cée. 
2010 change totale-ment 
la donne de 2008. 
Est-ce une alerte politique 
ou un divorce plus pro-fond 
entre Obama et l’o-pinion 
américaine ? 
Le tournant d’avril 
2009 
En avril 2009, un sondage 
de l’Institut Zogby laisse 
apparaître une chute de 
15 points dans la cote de 
confiance du Président, 
soit 8 points de moins 
que la cote de confiance 
de GW Bush à la même 
date lors de son premier 
mandat … 
Des journalistes, pourtant 
parfois démocrates, com-mencent 
à prendre des 
distances. 
Dès cette époque, le dé-saccord 
porte sur un sujet 
simple : assurer la reprise 
économique. 
Le style Obama c’est d’a-bord 
une présence, une 
silhouette, un sourire. 
C’est un freshman destiné 
à exorciser les ratés de 
Bush et les moeurs de 
Washington. 
Il est un cocktail de nou-veauté, 
de jeunesse et de 
professionnalisme. Un 
professionnalisme qui a 
donné naissance à une 
nouvelle génération high 
tech. 
Un professionnalisme qui 
repose surtout sur un 
pragmatisme revendiqué 
qui relègue les idéologies 
au musée, qui a installé 
une nouvelle administra-tion 
avant tout soucieuse 
de «résoudre les problè-mes 
». 
Dans ce rendez-vous pour 
résoudre les problèmes, il 
y a une défaillance mani-feste 
2 
: lutter contre la 
précarité et contre la pau-vreté 
liées à un volant de 
chômage exceptionnel. 
Ce rendez-vous était ap-pelé 
à conditionner l’ave-nir 
de la popularité de Ba-rack 
Obama dans l’opi-nion 
publique. 
Les Républicains ne s’y 
sont pas trompés. Si le 
«problème de l’emploi» 
n’était pas rapidement ré-solu, 
la crise de confiance 
serait vite là. 
C’est cette analyse qui a 
expliqué le nouveau com-portement 
des Républi-cains 
: pas de quartier ! 
Ce qui importe, ce sont 
les indices économiques. 
Qu’ils deviennent encou-rageants 
et la lune de 
miel devrait revenir. 
Qu’ils restent moroses et 
la lune de miel prendrait 
fin. 
Pour les Républicains, la 
grande leçon de la popu-larité 
de Reagan a résidé
Barack Obama : alerte ou divorce ? 3 
Obama : comment re-venir 
aux fondamen-taux 
de 2008 ? 
La flamme de 2008 peut-elle 
être rallumée et si oui com-ment 
? 
C’est le sujet d’actualité de 
l’équipe rapprochée d’Obama 
dont Plouffe et Axelrod. 
La génération «hope and 
change» peut-elle revivre et si 
oui comment ? 
Dès le 3 novembre 2010, le 
challenge sera ouvert.
Barack Obama : alerte ou divorce ? 4 
d’abord dans une période 
quasi-plein emploi. Un 
plein emploi atteint y 
compris au prix de déficits 
considérables mais le 
plein emploi. 
Sous l’administration Rea-gan, 
9 millions de nou-veaux 
emplois ont été 
créés. L’inflation est tom-bée 
de 12, 4 % à moins 
de … 4 %. 
Un organisme d’études 
(Cabinet Seymour Lipset) 
a publié une analyse qui 
montrait que la courbe de 
popularité de Reagan 
était collée très exacte-ment 
à celle des créations 
d’emplois. Une enquête a 
démontré alors que 48 % 
des votes étaient liés à ce 
retour à l’emploi. L’endet-tement 
fédéral a alors 
battu des records histori-ques 
(2 000 milliards de 
dollars). Mais tout résidait 
dans le niveau d’emploi. 
Or sur le front du chôma-ge, 
sous la Présidence 
Obama, tout a été perçu 
comme une détérioration. 
En mars 2009, l’économie 
Américaine a détruit 663 
000 emplois plaçant le 
chômage au plus haut de-puis 
25 ans. Selon le dé-compte 
officiel il y aurait 
aujourd’hui plus de 13 
millions de chômeurs. A 
ce chiffre, il faudrait ajou-ter 
plus de 5 millions de 
personnes à la recherche 
d’un emploi mais non 
comptabilisées et près de 
10 millions contraintes de 
subir un travail à temps 
partiel contre leur gré du 
fait de la conjoncture éco-nomique. 
Il y aurait donc à ce jour 
28 millions de personnes 
confrontées à un problè-me 
d’emploi. C’est une 
réelle bombe politique. 
Un Président trop éli-tiste 
Au moment où les chiffres 
plaidaient contre Obama, 
son style personnel s’est 
retourné contre lui. 
En 2008, l’opinion Améri-caine 
est éclatée. La 
guerre d’Irak a désacrali-sé 
les médias classiques. 
Bien davantage, les nou-veaux 
supports via Inter-net 
ont créé leur espace 
en amplifiant la démons-tration 
des erreurs des 
médias classiques. 
L’opinion publique est dé-boussolée, 
parce qu’elle 
n’a plus confiance. Cette 
confiance a été ébranlée 
par l’affaire Enron qui a 
été le début de la débâcle 
du système financier. Puis 
par les moeurs politiques 
de Washington qui sem-blent 
corrompues. Et en-fin 
par la fonction prési-dentielle 
qui, sous GW 
Bush, est progressive-ment 
associée au men-songe. 
Ce fut d’abord le menson-ge 
dans le motif officiel 
de l’ouverture de la guer-re 
d’Irak. Ce fut ensuite le
Barack Obama : alerte ou divorce ? 5 
mensonge dans l’annonce 
de la «mission accomplie» 
alors qu’une nouvelle for-me 
de guerre allait pren-dre 
naissance. 
L’opinion publique est 
aussi, voire surtout, en 
mal de revanche. De 
nombreux candidats le 
perçoivent au sein même 
du camp Républicain. 
L’offre 2008 a été très 
pauvre parce que de 
nombreux candidats po-tentiels 
avaient le senti-ment 
juste et légitime 
qu’ils seraient scotchés au 
bilan Bush et que donc la 
victoire deviendrait im-possible. 
Déjà ce climat de revan-che 
était fort au point de 
«jouer son rôle» au sein 
même des candidats Dé-mocrates 
où la prime au 
plus neuf a fait la diffé-rence 
en fragilisant la 
candidature d’Hillary Clin-ton 
et en ouvrant un es-pace 
au profit de Barack 
Obama. 
Dans ces circonstances 
très particulières, le 
«style Obama» s’est im-posé. 
Il a remis à «la 
une» le leader de charme 
et il a restauré la place de 
l’intérêt général. 
Sur l’image du leader, Ba-rack 
Obama marque d’a-bord 
le retour en force du 
leader de charme. Il est 
en campagne permanente 
avec de très nombreux 
déplacements sur le ter-rain. 
Ses déplacements produi-sent 
toujours le même vi-suel 
: le rassemblement, 
l’action, le dialogue, la 
mobilisation. 
Au même moment, sur le 
fond, il restaure la place 
de l’intérêt général. Ou 
plutôt, son discours repo-se 
en permanence sur 
trois piliers : 
·  il n’est pas possible 
de résoudre les problè-mes 
avec ceux qui les 
ont créés, 
·  il y a un intérêt gé-néral 
qui dépasse la 
somme des intérêts par-ticuliers, 
·  les solutions passent 
par la renaissance de la 
démocratie de proximi-té. 
C’est ce contenu même 
du discours qui a été le 
plus novateur. Le premier 
socle consiste à «tourner 
la page». La crise pro-vient 
de comportements 
qui ne doivent pas se re-produire. 
Le système qui 
a créé la crise non seule-ment 
n’est plus crédible 
mais il est fautif. 
Il faut donc évoluer vers 
un autre ensemble de rè-gles 
porté par de nou-veaux 
leaders. Ce nouvel 
ensemble de règles doit 
reposer sur une place 
nouvelle accordée à la no-tion 
d’intérêt général. 
Le discours de Barack 
Obama n’est pas le 
«retour de l’Etat», c’est la 
naissance de l’intérêt gé- 
Michelle Obama : 
le joker en panne 
Michelle Robinson est née le 17 
janvier 1964 à Chicago. Elle a 
grandi dans le quartier de 
South Shore de la Ville de Chi-cago 
c'est-à-dire dans un quar-tier 
populaire. Elle a un frère 
aîné, Craig, qui est entraîneur 
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d’Etat de l’Oregon. 
Elle s’est mariée le 3 octobre 
1992 avec Barack Obama. Ils 
ont deux filles : Malia née en 
1998 et Natasha née en 2001. 
Diplômée de l’Université de 
Princeton puis d’Harvard, elle 
s’est spécialisée dans la pro-priété 
intellectuelle avant de 
travailler pour le Maire de Chi-cago. 
Tout au long de la campagne 
présidentielle puis depuis l’ins-tallation 
à la Maison Blanche, 
Michelle Obama est un atout 
majeur pour son mari. Trois 
facteurs ont fondé la recon-naissance 
de cette fonction 
d’atout. 
Tout d’abord, elle incarne l’an-crage 
social du couple. Tout 
son cursus personnel est ponc-tué 
de fonctions sociales à 
l’exemple de son engagement 
dans l’association Chicago Offi-ce 
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Dean of Student Services. 
Ensuite, elle symbolise le sou-tien 
inconditionnel à son 
époux. Dans les moments diffi-ciles 
de la campagne et ils fu-rent 
nombreux, elle a incarné 
un point de stabilité, de solidi-té, 
incapable de vaciller. 
Enfin et surtout, elle incarne la 
femme du 21 ème siècle. Elle 
est jolie et élégante loin des 
tentations élitistes. Mais les 
vacances 2010 dans des sta-tions 
banéaires espagnoles 
pour milliardaires ont écorné la 
belle image ...
Barack Obama : alerte ou divorce ? 6 
Barack Obama : l’élu de 
MoveOn.org ? 
MoveOn est une association dont l’action repose 
sur deux postulats : 
·  le citoyen est toujours plus important que 
l’élu. C’est le citoyen qui est à la base de 
tout. C’est lui qui fait et détient le pouvoir, 
·  pour que le citoyen puisse exercer conve-nablement 
ses droits, c'est-à-dire se pro-noncer 
en totale connaissance de cause, il 
doit être «averti». 
Le «citoyen averti» est à la démocratie ce que le 
«consommateur averti» est à la consommation 
quotidienne. C’est celui qui sait déchiffrer les 
fausses promesses, poser les bonnes questions, 
ne se laisse pas piéger par les annonces racoleu-ses… 
Mais comment construire «un citoyen averti» ? 
Sous cet angle, c’est simple. Il s’agit d’abord de 
dénoncer les «complots du concurrent». Il s’agit 
ensuite d’appliquer la «publicité comparative». 
En ce qui concerne la notion du «complot», l’axe 
consiste à dénoncer publiquement les comporte-ments 
qui portent atteinte à la considération des 
consommateurs ou des citoyens. 
Les premiers pratiquent alors le boycott des pro-duits 
désignés pour cibles. Les seconds votent 
contre les candidats ou contre les responsables 
qui ne respectent pas certaines valeurs. 
Cette logique crée une véritable dictature du 
consommateur ou du citoyen et malheur à l’en-treprise 
ou à l’élu qui entre dans le collimateur 
de groupes de pression qui organisent alors une 
clameur. 
Là réside tout le danger et toute la perversité 
des campagnes de MoveOn. 
Elles constituent une structuration du corps so-cial 
et le rendent ensuite quasi imperméable à 
des considérations plus objectives. Très anti— 
Bush, MoveOn avait mobilisé tous ses réseaux 
en 2008 en faveur d’Obama. En 2010, la mobili-sation 
a été considérablement moins performan-te. 
Retrouvera-t-elle de la force quand le sort 
personnel d’Obama sera en question ? C’est la 
grande question pour 2012. 
néral dans la politique 
Américaine. Jusqu’alors, 
la politique Américaine 
reposait sur la notion de 
l’équilibre consenti entre 
des intérêts particuliers 
qui doivent négocier pour 
dégager un terrain d’en-tente. 
La notion même 
d’intérêt général était très 
extérieure à la politique 
Américaine. L’intérêt gé-néral 
fait une entrée fra-cassante 
dans la politique 
Américaine. 
Classiquement, deux 
questions se posent im-médiatement 
: 
·  qu’est ce que l’intérêt 
général ? 
·  qui en a la charge ? 
A la première question, 
Barack Obama répond par 
des grandes causes natio-nales 
comme la défense 
de l’emploi, la mise en 
place de la couverture 
santé … A la seconde 
question, il a tendance à 
répondre que sont 
concernés tous les déci-deurs 
politiques mais bien 
au-delà. C’est ce dernier 
volet qui ajoute à la nou-veauté. 
Le Président 
Américain veut faire re-naître 
la démocratie de 
proximité. Il récuse la no-tion 
de citoyen spectateur 
pour évoluer en perma-nence 
vers celle de ci-toyen 
acteur. Toutes les 
images vont dans cette 
direction principale : re-trouver 
le sens d’une 
communauté où chacun 
agit. 
Cette notion de «citoyen 
responsable» est la créa-tion 
principale de l’élec-tion 
de novembre 2008. 
Elle a expliqué la mobili-sation 
presque sans pré-cédent. 
Sur tous ces principes 
fondateurs, le bilan dé-çoit. 
Washington ne chan-ge 
pas. Le système finan-cier 
n’est pas modifié ; 
bien au contraire, Geith-ner 
et Summers semblent 
en être des avocats zélés. 
Là où hier il était question 
d’Intérêt Général, les ci-toyens 
y voient désormais 
Etat Fédéral, bureaucratie 
et impôts en hausse en 
perspective. 
Sur tous ces volets, Oba-ma 
semble non seule-ment 
ne pas être l’acteur 
des changements promis
Barack Obama : alerte ou divorce ? 7 
Mais le gardien des systè-mes 
qu’il devait réformer. 
L’enjeu : la reconquête 
des classes moyennes 
Les soutiens politiques 
ont beaucoup évolué ces 
deux dernières années. 
En 2008, les chrétiens 
conservateurs avait fait 
défaut aux Républicains. 
L’électorat féminin s’est 
beaucoup mobilisé pour 
les Démocrates. 
Les femmes et les jeunes 
avaient été très sensibles 
au coût humain de la 
guerre. Ils ont été pro-gressivement 
lassés par 
la «réthorique macho» du 
Président Bush. 
Le Parti Républicain s’est 
vite réconcilié avec les 
classes moyennes. Il a 
gagné trois courses : 
·  la course au peuple 
avec le Mouvement 
Tea Party qui fait ap-pel 
aux valeurs clefs 
de l’Amérique pro-fonde, 
·  La course au patrio-tisme 
car Obama est 
apparu trop interna-tionaliste, 
·  La course à la rhéto-rique 
de la guerre car 
Obama n’a pas chan-gé 
fondamentale-ment 
les données 
dans ce domaine où 
il est même apparu 
«carterisé» c'est-à-dire 
frappé d’indéci-sion. 
Dans le même temps, 
même dans la crise qui 
isole, Barack Obama s’est 
éloigné des repères du 
« candidat copain » qu’il 
avait su rester lors des 
premiers mois à la Maison 
Blanche. A cette époque, 
le premier équipement 
installé dans une aile de 
la Maison Blanche avait 
été un espace de jeux 
pour ses enfants. Son 
épouse gardait des activi-tés 
caritatives. Lui 
conservait des réflexes 
L’impact déterminant de la réforme 
de la santé 
Le grand projet de Barack Obama était de don-ner 
à tous les Américains la possibilité d’une 
couverture médicale. 
46 millions d’Américains sont aujourd’hui dé-pourvus 
de couverture médicale. 
Le Président fixe trois priorités dans le change-ment 
: 
·  que le coût du système diminue, 
·  que la réforme laisse aux Américains la li-berté 
de choisir leur couverture, 
·  que tous les Américains aient accès à une 
couverture de qualité. 
En complément de ces principes de fond, Barack 
Obama ajoute deux considérations de forme : 
·  le financement du nouveau dispositif doit 
associer des compagnies pharmaceutiques, 
des compagnies d’assurances maladies, 
·  sur le calendrier, la réforme devrait être 
adoptée avant la fin 2009. 
Face à cette réforme, les Républicains dénoncent 
une «socialisation» ou une «nationalisation» du 
système. 
Le personnel politique démocrate a longtemps 
été déconsidéré car réduit au «radical chic de la 
côte Est». 
Clinton avait changé la donne. Mais ses soucis 
personnels ont emporté cette redistribution. 
Il revenait à Barack Obama de conduire une ré-volution 
de l’éthique sociale qui tourne la page à 
la logique des années Reagan. 
La logique Reagan c’est d’abord un état d’esprit 
diffus qui a été ensuite conceptualisé puis relayé 
par des associations diverses y compris religieu-ses. 
Reagan était d’abord l’incarnation de populismes 
et les Démocrates étaient challengers face à cet 
état d’esprit. Pour les Républicains, l’Etat contre 
lequel ils luttent c’est un Etat central fort et in-terventionniste, 
une régulation économique qui 
multiplie les contrôles, une justice progressiste, 
une égalité raciale … 
Cet Etat, c’est la logique de la politique de Ba-rack 
Obama. De 1933 à 1980, cet Etat là était à 
la mode. Depuis 1980, cet Etat là était rejeté. 
Avec la réforme sur la santé, Obama a perdu 
une bataille culturelle et remis en forme une lo-gique 
reaganienne de l’Etat fédéral.
Barack Obama : alerte ou divorce ? 8 
a été doublé dans la cour-se 
au peuple par une 
nouvelle génération de 
candidats républicains qui 
n’ont pas joué le troisiè-me 
tour mais le premier 
de 2012. 
C’est cette course au peu-ple 
que Barack Obama 
doit rouvrir et tout parti-culièrement 
à destination 
des classes moyennes qui 
font la décision lors d’une 
présidentielle. 
Il va livrer cette bataille 
avec des handicaps dont 
la présence probable de 
leaders républicains à des 
fonctions décisives d’Etats 
clefs. 
Dès la seconde quinzaine 
de novembre 2010, il est 
prêté au Président Améri-cain 
de publier un livre 
rédigé avec ses deux fil-les. 
La bataille de la 
proximité sera donc vite 
engagée avant que les 
premiers leaders républi-cains 
ne formalisent leurs 
candidatures pour 2012 à 
compter de janvier 2011. 
La véritable inconnue ha-bilement 
orchestrée rési-de 
dans la date de candi-dature 
de Sarah Palin qui 
devrait électriser la cam-pagne 
2012 et ouvrir un 
nouveau «rêve» éven-tuel 
: la première femme 
Présidente. 
d’individu «ordinaire» 
pratiquant par exemple 
les magasins de souve-nirs 
lors des déplace-ments 
à l’étranger ou se 
rendant toujours aux 
spectacles de sports pour 
se détendre. Le côté hu-main 
et familial était res-té 
un domaine à part en-tière. 
Sur le plan politique, il 
v o u l a i t é v i t e r l e 
«troisième tour». 
Il n’y a eu ni revanche du 
premier tour des primai-res 
démocrates ni revan-che 
du second tour qui fut 
celui du face à face avec 
les Républicains. 
Ce parti pris devait créer 
un fond commun qui ins-tallerait 
comme seul réel 
débat la sortie de la crise 
économique. 
La priorité ne devait pas 
être donnée à un parti. 
Elle ne devait pas être 
donnée à une idéologie. 
Elle devait être consacrée 
à un résultat : la sortie de 
crise la plus rapide possi-ble. 
Comme la crise s’est ins-tallée 
avec un Président 
qui apparu comme les au-tres 
donc progressive-ment 
éloigné des considé-rations 
des classes 
moyennes, Barack Obama 
Editeur : 
Newday 
www.exprimeo.fr
2 nov. 2010 : les nouvelles Républicaines 9 
Le 2 novembre 2010, à l’occa-sion 
des élections dites du mid 
term, l’opinion Américaine 
s’apprête à élire une nouvelle 
génération de candidates Ré-publicaines. 
Certaines d’entre elles étaient 
encore inconnues il y a quel-ques 
mois. Elles occuperont 
demain des fonctions de Séna-trices, 
Gouverneurs d’Etats 
clefs. 
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plus emblématiques d’entre 
elles. 
Parution le : 26 octobre 2010

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Lettre Exprimeo : Obama : alerte ou divorce ?

  • 1. N°237- semaine du 19 au 25 octobre 2010 Barack Obama : alerte ou divorce ?
  • 2. Barack Obama : alerte ou divorce ? Le 2 novembre 2010 s’an-nonce comme un ouragan électoral pour Barack Obama. La Chambre des Représentants semble perdue. La majorité au Sénat pourrait être mena-cée. 2010 change totale-ment la donne de 2008. Est-ce une alerte politique ou un divorce plus pro-fond entre Obama et l’o-pinion américaine ? Le tournant d’avril 2009 En avril 2009, un sondage de l’Institut Zogby laisse apparaître une chute de 15 points dans la cote de confiance du Président, soit 8 points de moins que la cote de confiance de GW Bush à la même date lors de son premier mandat … Des journalistes, pourtant parfois démocrates, com-mencent à prendre des distances. Dès cette époque, le dé-saccord porte sur un sujet simple : assurer la reprise économique. Le style Obama c’est d’a-bord une présence, une silhouette, un sourire. C’est un freshman destiné à exorciser les ratés de Bush et les moeurs de Washington. Il est un cocktail de nou-veauté, de jeunesse et de professionnalisme. Un professionnalisme qui a donné naissance à une nouvelle génération high tech. Un professionnalisme qui repose surtout sur un pragmatisme revendiqué qui relègue les idéologies au musée, qui a installé une nouvelle administra-tion avant tout soucieuse de «résoudre les problè-mes ». Dans ce rendez-vous pour résoudre les problèmes, il y a une défaillance mani-feste 2 : lutter contre la précarité et contre la pau-vreté liées à un volant de chômage exceptionnel. Ce rendez-vous était ap-pelé à conditionner l’ave-nir de la popularité de Ba-rack Obama dans l’opi-nion publique. Les Républicains ne s’y sont pas trompés. Si le «problème de l’emploi» n’était pas rapidement ré-solu, la crise de confiance serait vite là. C’est cette analyse qui a expliqué le nouveau com-portement des Républi-cains : pas de quartier ! Ce qui importe, ce sont les indices économiques. Qu’ils deviennent encou-rageants et la lune de miel devrait revenir. Qu’ils restent moroses et la lune de miel prendrait fin. Pour les Républicains, la grande leçon de la popu-larité de Reagan a résidé
  • 3. Barack Obama : alerte ou divorce ? 3 Obama : comment re-venir aux fondamen-taux de 2008 ? La flamme de 2008 peut-elle être rallumée et si oui com-ment ? C’est le sujet d’actualité de l’équipe rapprochée d’Obama dont Plouffe et Axelrod. La génération «hope and change» peut-elle revivre et si oui comment ? Dès le 3 novembre 2010, le challenge sera ouvert.
  • 4. Barack Obama : alerte ou divorce ? 4 d’abord dans une période quasi-plein emploi. Un plein emploi atteint y compris au prix de déficits considérables mais le plein emploi. Sous l’administration Rea-gan, 9 millions de nou-veaux emplois ont été créés. L’inflation est tom-bée de 12, 4 % à moins de … 4 %. Un organisme d’études (Cabinet Seymour Lipset) a publié une analyse qui montrait que la courbe de popularité de Reagan était collée très exacte-ment à celle des créations d’emplois. Une enquête a démontré alors que 48 % des votes étaient liés à ce retour à l’emploi. L’endet-tement fédéral a alors battu des records histori-ques (2 000 milliards de dollars). Mais tout résidait dans le niveau d’emploi. Or sur le front du chôma-ge, sous la Présidence Obama, tout a été perçu comme une détérioration. En mars 2009, l’économie Américaine a détruit 663 000 emplois plaçant le chômage au plus haut de-puis 25 ans. Selon le dé-compte officiel il y aurait aujourd’hui plus de 13 millions de chômeurs. A ce chiffre, il faudrait ajou-ter plus de 5 millions de personnes à la recherche d’un emploi mais non comptabilisées et près de 10 millions contraintes de subir un travail à temps partiel contre leur gré du fait de la conjoncture éco-nomique. Il y aurait donc à ce jour 28 millions de personnes confrontées à un problè-me d’emploi. C’est une réelle bombe politique. Un Président trop éli-tiste Au moment où les chiffres plaidaient contre Obama, son style personnel s’est retourné contre lui. En 2008, l’opinion Améri-caine est éclatée. La guerre d’Irak a désacrali-sé les médias classiques. Bien davantage, les nou-veaux supports via Inter-net ont créé leur espace en amplifiant la démons-tration des erreurs des médias classiques. L’opinion publique est dé-boussolée, parce qu’elle n’a plus confiance. Cette confiance a été ébranlée par l’affaire Enron qui a été le début de la débâcle du système financier. Puis par les moeurs politiques de Washington qui sem-blent corrompues. Et en-fin par la fonction prési-dentielle qui, sous GW Bush, est progressive-ment associée au men-songe. Ce fut d’abord le menson-ge dans le motif officiel de l’ouverture de la guer-re d’Irak. Ce fut ensuite le
  • 5. Barack Obama : alerte ou divorce ? 5 mensonge dans l’annonce de la «mission accomplie» alors qu’une nouvelle for-me de guerre allait pren-dre naissance. L’opinion publique est aussi, voire surtout, en mal de revanche. De nombreux candidats le perçoivent au sein même du camp Républicain. L’offre 2008 a été très pauvre parce que de nombreux candidats po-tentiels avaient le senti-ment juste et légitime qu’ils seraient scotchés au bilan Bush et que donc la victoire deviendrait im-possible. Déjà ce climat de revan-che était fort au point de «jouer son rôle» au sein même des candidats Dé-mocrates où la prime au plus neuf a fait la diffé-rence en fragilisant la candidature d’Hillary Clin-ton et en ouvrant un es-pace au profit de Barack Obama. Dans ces circonstances très particulières, le «style Obama» s’est im-posé. Il a remis à «la une» le leader de charme et il a restauré la place de l’intérêt général. Sur l’image du leader, Ba-rack Obama marque d’a-bord le retour en force du leader de charme. Il est en campagne permanente avec de très nombreux déplacements sur le ter-rain. Ses déplacements produi-sent toujours le même vi-suel : le rassemblement, l’action, le dialogue, la mobilisation. Au même moment, sur le fond, il restaure la place de l’intérêt général. Ou plutôt, son discours repo-se en permanence sur trois piliers : · il n’est pas possible de résoudre les problè-mes avec ceux qui les ont créés, · il y a un intérêt gé-néral qui dépasse la somme des intérêts par-ticuliers, · les solutions passent par la renaissance de la démocratie de proximi-té. C’est ce contenu même du discours qui a été le plus novateur. Le premier socle consiste à «tourner la page». La crise pro-vient de comportements qui ne doivent pas se re-produire. Le système qui a créé la crise non seule-ment n’est plus crédible mais il est fautif. Il faut donc évoluer vers un autre ensemble de rè-gles porté par de nou-veaux leaders. Ce nouvel ensemble de règles doit reposer sur une place nouvelle accordée à la no-tion d’intérêt général. Le discours de Barack Obama n’est pas le «retour de l’Etat», c’est la naissance de l’intérêt gé- Michelle Obama : le joker en panne Michelle Robinson est née le 17 janvier 1964 à Chicago. Elle a grandi dans le quartier de South Shore de la Ville de Chi-cago c'est-à-dire dans un quar-tier populaire. Elle a un frère aîné, Craig, qui est entraîneur de l’équipe de basket de l’Uni-versité d’Etat de l’Oregon. Elle s’est mariée le 3 octobre 1992 avec Barack Obama. Ils ont deux filles : Malia née en 1998 et Natasha née en 2001. Diplômée de l’Université de Princeton puis d’Harvard, elle s’est spécialisée dans la pro-priété intellectuelle avant de travailler pour le Maire de Chi-cago. Tout au long de la campagne présidentielle puis depuis l’ins-tallation à la Maison Blanche, Michelle Obama est un atout majeur pour son mari. Trois facteurs ont fondé la recon-naissance de cette fonction d’atout. Tout d’abord, elle incarne l’an-crage social du couple. Tout son cursus personnel est ponc-tué de fonctions sociales à l’exemple de son engagement dans l’association Chicago Offi-ce of Public Allies ou l’Associate Dean of Student Services. Ensuite, elle symbolise le sou-tien inconditionnel à son époux. Dans les moments diffi-ciles de la campagne et ils fu-rent nombreux, elle a incarné un point de stabilité, de solidi-té, incapable de vaciller. Enfin et surtout, elle incarne la femme du 21 ème siècle. Elle est jolie et élégante loin des tentations élitistes. Mais les vacances 2010 dans des sta-tions banéaires espagnoles pour milliardaires ont écorné la belle image ...
  • 6. Barack Obama : alerte ou divorce ? 6 Barack Obama : l’élu de MoveOn.org ? MoveOn est une association dont l’action repose sur deux postulats : · le citoyen est toujours plus important que l’élu. C’est le citoyen qui est à la base de tout. C’est lui qui fait et détient le pouvoir, · pour que le citoyen puisse exercer conve-nablement ses droits, c'est-à-dire se pro-noncer en totale connaissance de cause, il doit être «averti». Le «citoyen averti» est à la démocratie ce que le «consommateur averti» est à la consommation quotidienne. C’est celui qui sait déchiffrer les fausses promesses, poser les bonnes questions, ne se laisse pas piéger par les annonces racoleu-ses… Mais comment construire «un citoyen averti» ? Sous cet angle, c’est simple. Il s’agit d’abord de dénoncer les «complots du concurrent». Il s’agit ensuite d’appliquer la «publicité comparative». En ce qui concerne la notion du «complot», l’axe consiste à dénoncer publiquement les comporte-ments qui portent atteinte à la considération des consommateurs ou des citoyens. Les premiers pratiquent alors le boycott des pro-duits désignés pour cibles. Les seconds votent contre les candidats ou contre les responsables qui ne respectent pas certaines valeurs. Cette logique crée une véritable dictature du consommateur ou du citoyen et malheur à l’en-treprise ou à l’élu qui entre dans le collimateur de groupes de pression qui organisent alors une clameur. Là réside tout le danger et toute la perversité des campagnes de MoveOn. Elles constituent une structuration du corps so-cial et le rendent ensuite quasi imperméable à des considérations plus objectives. Très anti— Bush, MoveOn avait mobilisé tous ses réseaux en 2008 en faveur d’Obama. En 2010, la mobili-sation a été considérablement moins performan-te. Retrouvera-t-elle de la force quand le sort personnel d’Obama sera en question ? C’est la grande question pour 2012. néral dans la politique Américaine. Jusqu’alors, la politique Américaine reposait sur la notion de l’équilibre consenti entre des intérêts particuliers qui doivent négocier pour dégager un terrain d’en-tente. La notion même d’intérêt général était très extérieure à la politique Américaine. L’intérêt gé-néral fait une entrée fra-cassante dans la politique Américaine. Classiquement, deux questions se posent im-médiatement : · qu’est ce que l’intérêt général ? · qui en a la charge ? A la première question, Barack Obama répond par des grandes causes natio-nales comme la défense de l’emploi, la mise en place de la couverture santé … A la seconde question, il a tendance à répondre que sont concernés tous les déci-deurs politiques mais bien au-delà. C’est ce dernier volet qui ajoute à la nou-veauté. Le Président Américain veut faire re-naître la démocratie de proximité. Il récuse la no-tion de citoyen spectateur pour évoluer en perma-nence vers celle de ci-toyen acteur. Toutes les images vont dans cette direction principale : re-trouver le sens d’une communauté où chacun agit. Cette notion de «citoyen responsable» est la créa-tion principale de l’élec-tion de novembre 2008. Elle a expliqué la mobili-sation presque sans pré-cédent. Sur tous ces principes fondateurs, le bilan dé-çoit. Washington ne chan-ge pas. Le système finan-cier n’est pas modifié ; bien au contraire, Geith-ner et Summers semblent en être des avocats zélés. Là où hier il était question d’Intérêt Général, les ci-toyens y voient désormais Etat Fédéral, bureaucratie et impôts en hausse en perspective. Sur tous ces volets, Oba-ma semble non seule-ment ne pas être l’acteur des changements promis
  • 7. Barack Obama : alerte ou divorce ? 7 Mais le gardien des systè-mes qu’il devait réformer. L’enjeu : la reconquête des classes moyennes Les soutiens politiques ont beaucoup évolué ces deux dernières années. En 2008, les chrétiens conservateurs avait fait défaut aux Républicains. L’électorat féminin s’est beaucoup mobilisé pour les Démocrates. Les femmes et les jeunes avaient été très sensibles au coût humain de la guerre. Ils ont été pro-gressivement lassés par la «réthorique macho» du Président Bush. Le Parti Républicain s’est vite réconcilié avec les classes moyennes. Il a gagné trois courses : · la course au peuple avec le Mouvement Tea Party qui fait ap-pel aux valeurs clefs de l’Amérique pro-fonde, · La course au patrio-tisme car Obama est apparu trop interna-tionaliste, · La course à la rhéto-rique de la guerre car Obama n’a pas chan-gé fondamentale-ment les données dans ce domaine où il est même apparu «carterisé» c'est-à-dire frappé d’indéci-sion. Dans le même temps, même dans la crise qui isole, Barack Obama s’est éloigné des repères du « candidat copain » qu’il avait su rester lors des premiers mois à la Maison Blanche. A cette époque, le premier équipement installé dans une aile de la Maison Blanche avait été un espace de jeux pour ses enfants. Son épouse gardait des activi-tés caritatives. Lui conservait des réflexes L’impact déterminant de la réforme de la santé Le grand projet de Barack Obama était de don-ner à tous les Américains la possibilité d’une couverture médicale. 46 millions d’Américains sont aujourd’hui dé-pourvus de couverture médicale. Le Président fixe trois priorités dans le change-ment : · que le coût du système diminue, · que la réforme laisse aux Américains la li-berté de choisir leur couverture, · que tous les Américains aient accès à une couverture de qualité. En complément de ces principes de fond, Barack Obama ajoute deux considérations de forme : · le financement du nouveau dispositif doit associer des compagnies pharmaceutiques, des compagnies d’assurances maladies, · sur le calendrier, la réforme devrait être adoptée avant la fin 2009. Face à cette réforme, les Républicains dénoncent une «socialisation» ou une «nationalisation» du système. Le personnel politique démocrate a longtemps été déconsidéré car réduit au «radical chic de la côte Est». Clinton avait changé la donne. Mais ses soucis personnels ont emporté cette redistribution. Il revenait à Barack Obama de conduire une ré-volution de l’éthique sociale qui tourne la page à la logique des années Reagan. La logique Reagan c’est d’abord un état d’esprit diffus qui a été ensuite conceptualisé puis relayé par des associations diverses y compris religieu-ses. Reagan était d’abord l’incarnation de populismes et les Démocrates étaient challengers face à cet état d’esprit. Pour les Républicains, l’Etat contre lequel ils luttent c’est un Etat central fort et in-terventionniste, une régulation économique qui multiplie les contrôles, une justice progressiste, une égalité raciale … Cet Etat, c’est la logique de la politique de Ba-rack Obama. De 1933 à 1980, cet Etat là était à la mode. Depuis 1980, cet Etat là était rejeté. Avec la réforme sur la santé, Obama a perdu une bataille culturelle et remis en forme une lo-gique reaganienne de l’Etat fédéral.
  • 8. Barack Obama : alerte ou divorce ? 8 a été doublé dans la cour-se au peuple par une nouvelle génération de candidats républicains qui n’ont pas joué le troisiè-me tour mais le premier de 2012. C’est cette course au peu-ple que Barack Obama doit rouvrir et tout parti-culièrement à destination des classes moyennes qui font la décision lors d’une présidentielle. Il va livrer cette bataille avec des handicaps dont la présence probable de leaders républicains à des fonctions décisives d’Etats clefs. Dès la seconde quinzaine de novembre 2010, il est prêté au Président Améri-cain de publier un livre rédigé avec ses deux fil-les. La bataille de la proximité sera donc vite engagée avant que les premiers leaders républi-cains ne formalisent leurs candidatures pour 2012 à compter de janvier 2011. La véritable inconnue ha-bilement orchestrée rési-de dans la date de candi-dature de Sarah Palin qui devrait électriser la cam-pagne 2012 et ouvrir un nouveau «rêve» éven-tuel : la première femme Présidente. d’individu «ordinaire» pratiquant par exemple les magasins de souve-nirs lors des déplace-ments à l’étranger ou se rendant toujours aux spectacles de sports pour se détendre. Le côté hu-main et familial était res-té un domaine à part en-tière. Sur le plan politique, il v o u l a i t é v i t e r l e «troisième tour». Il n’y a eu ni revanche du premier tour des primai-res démocrates ni revan-che du second tour qui fut celui du face à face avec les Républicains. Ce parti pris devait créer un fond commun qui ins-tallerait comme seul réel débat la sortie de la crise économique. La priorité ne devait pas être donnée à un parti. Elle ne devait pas être donnée à une idéologie. Elle devait être consacrée à un résultat : la sortie de crise la plus rapide possi-ble. Comme la crise s’est ins-tallée avec un Président qui apparu comme les au-tres donc progressive-ment éloigné des considé-rations des classes moyennes, Barack Obama Editeur : Newday www.exprimeo.fr
  • 9. 2 nov. 2010 : les nouvelles Républicaines 9 Le 2 novembre 2010, à l’occa-sion des élections dites du mid term, l’opinion Américaine s’apprête à élire une nouvelle génération de candidates Ré-publicaines. Certaines d’entre elles étaient encore inconnues il y a quel-ques mois. Elles occuperont demain des fonctions de Séna-trices, Gouverneurs d’Etats clefs. Notre lettre 238 présentera les plus emblématiques d’entre elles. Parution le : 26 octobre 2010