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Terme  Définition 
Abdication  Action de renoncer à une dignité souveraine. En Belgique, ce terme 
ne s´applique qu´à la fonction royale. L´abdication du roi n´est pas 
prévue par la Constitution, pas plus que l´éventualité du refus du 
prince héritier d´accéder au trône. Ce mutisme de la Constitution ne 
signifie pas que l´abdication soit inconstitutionnelle. Le roi peut 
abdiquer pour diverses raisons : état de santé, préférence 
personnelle, difficultés politiques… L´histoire politique de la Belgique 
ne compte qu´une abdication, celle du roi Léopold III, le 16 juillet 
1951. Celle‐ci s´est située au terme de la Question royale qui avait eu 
pour enjeu la politique de guerre et l´éventualité du retour en 
Belgique du roi Léopold III. Après la consultation populaire du 12 
mars 1950 qui avait fait apparaître l´existence d´une majorité 
favorable à son retour (mais avec de grandes différences régionales), 
et après les élections législatives du 4 juin 1950 qui avaient donné aux 
sociaux‐chrétiens la majorité des sièges dans les deux Chambres, le 
roi était rentré le 22 juillet. Un mouvement d´opposition émaillé de 
violences s´était alors déclenché, surtout dans les centres industriels 
wallons. L´exercice des pouvoirs constitutionnels du roi avait été 
délégué le 11 août 1950 à son fils, le prince héritier Baudouin, qui 
devint roi le 17 juillet 1951 au lendemain de l´abdication de Léopold 
III.   
Abrogation  Acte qui met fin à la validité d’une disposition légale ou 
réglementaire. Pour entrer en vigueur, une disposition légale doit 
être votée, sanctionnée, promulguée et publiée au Moniteur belge. 
Une disposition réglementaire (arrêté royal ou arrêté de 
gouvernement) doit être adoptée par l’exécutif et publiée au 
Moniteur belge. Pour cesser d’être en vigueur, la disposition doit être 
abrogée. Elle l’est le plus souvent par une nouvelle disposition 
juridique qui mentionne explicitement l’abrogation du texte : c’est 
l’abrogation expresse. Parfois, l’abrogation est implicite, lorsqu’elle 
résulte d’une incompatibilité entre les dispositions d’une loi nouvelle 
et celles d’une loi plus ancienne, incompatibilité dont ni le législateur 
ni le §Conseil d’État§ ne se seraient aperçus au moment de la 
rédaction du nouveau texte. Dans ce dernier cas les dispositions les 
plus anciennes sont implicitement abrogées. L’abrogation ne doit pas 
être confondue avec l’annulation d’une disposition légale ou 
réglementaire. Une norme annulée est supposée n’avoir jamais existé 
: l’annulation a un effet rétroactif. L’abrogation met fin à l’application 
d’une norme : elle ne concerne que l’avenir.   
Absentéisme 
politique 
Absence des électeurs ou des élus au moment de remplir des 
obligations civiques. L´absentéisme des électeurs consiste en leur 
non‐participation aux scrutins. Il se mesure par la différence entre le 
nombre d´électeurs inscrits et le nombre d´électeurs ayant déposé un 
bulletin ou une carte magnétique dans l´urne. Dans un pays comme la 
Belgique où le vote est obligatoire, il ne peut y avoir, en droit, 
d´absentéisme pur et simple. Mais il y a un absentéisme de fait qui 
est soit excusé (personnes incapables de se déplacer pour raison 
médicale, décédées après l´établissement de la liste électorale, en 
voyage à l´étranger le jour de l´élection, ne jouissant pas des droits 
civils et politiques, etc.), soit réprimé par des peines très légères 
(pour autant qu´il soit poursuivi). L´obligation de voter introduite 
dans la Constitution belge en 1893 a fait baisser le taux 
d´absentéisme de 16 % en 1892 à environ 6,5 % en 1894. Lors des 
élections pour la Chambre des représentants de 2010, le taux 
d´absentéisme était dans l´ensemble du pays de 10,8 % en moyenne, 
sans que l´on puisse distinguer l´absentéisme excusé et l´absentéisme 
répréhensible. Lors des élections régionales et communautaires de 
2009, le taux d´absentéisme était de 11 % en Région wallonne, de 
15,7 % en Région de Bruxelles‐Capitale et de 7,5 % en Région 
flamande. L´absentéisme des élus se traduit par leur non‐
participation aux séances parlementaires. Ces absences peuvent être 
justifiées par la maladie, par un voyage officiel, par la présence dans 
une autre assemblée qui tient une séance au même moment, voire 
par l´abandon de séance par un groupe politique en guise de 
protestation. La plupart des assemblées parlementaires, confrontées 
à l´absentéisme des élus, ont adopté des règlements visant à 
pénaliser les députés en cas d´absence trop importante lors du vote 
en séance plénière. À la Chambre des représentants, le règlement 
prévoit que si le parlementaire a pris part sans excuse admise à moins 
de 80 %, 70 % ou 50 % des votes en séance plénière, son indemnité 
parlementaire sera amputée respectivement de 10 %, 30 % ou 60 %. 
Le règlement de l´Assemblée de la Commission communautaire 
française tout comme le statut du membre du Parlement flamand 
prévoient que l´indemnité des parlementaires absents sera amputée 
dans les mêmes proportions que celles prévues pour la Chambre des 
représentants. Le Parlement bruxellois (et, par la même procédure, 
l´Assemblée réunie de la Commission communautaire commune) a 
adopté le même régime de sanction et l´a étendu aux absences 
régulières lors des réunions des commissions, mais tant en séance 
plénière qu´en commission, on considère comme présent le membre 
qui a participé à la majorité des votes inscrits à l´ordre du jour. Quant 
au Parlement de la Communauté germanophone, ses membres 
recevant des jetons de présence, ils sont d´office sanctionnés en cas 
d´absence. Si ces mesures incitent les parlementaires à participer à ce 
moment crucial dans la vie des assemblées qu´est celui du vote des 
lois, décrets ou ordonnances selon les cas, des motions de méfiance 
et de vote de confiance, des propositions de résolution, etc., elles ne 
règlent toutefois pas la question de leur participation active à 
l´ensemble des travaux de leur assemblée. Voir aussi : abstention et 
abstentionnisme.  
Abstention  Refus d´un électeur de voter lors d´un scrutin, ou refus d´un membre 
d´une assemblée de participer à un vote au sein de l´assemblée. 
L´abstention est l´acte posé par une personne présente au moment 
d´un vote ou d´une élection, et par lequel elle indique son refus de se 
prononcer, de faire un choix entre les candidats ou les propositions 
en compétition. L´abstention étant un refus de voter, elle ne peut 
être assimilée à un « oui » ou à un « non » comme certains croient 
devoir le faire. Il s´ensuit que, dans tous les cas, les abstentions ne 
sont pas prises en compte dans la dévolution des sièges et dans les 
calculs de la majorité. Elles ne renforcent pas la position majoritaire 
comme on le pense souvent. Dans une assemblée, le membre qui 
s´abstient est présent ; il participe dès lors au quorum des présences. 
Par contre, comme il ne vote pas, son abstention n´intervient pas 
pour fixer le chiffre de la majorité : une proposition sera adoptée si 
elle recueille plus de la moitié des suffrages, compte non tenu des 
abstentions. Voir aussi : abstentionnisme.  
Abstentionnisme  Comportement d´un électeur qui refuse de voter lors d´un scrutin, ou 
comportement d´un membre d´une assemblée qui refuse de 
participer à un vote au sein de l´assemblée. Si, dans le langage 
courant, l´abstentionnisme est souvent confondu avec l´absentéisme, 
il convient toutefois d´établir une distinction entre absence et 
abstention. L´abstentionnisme des électeurs peut prendre la forme 
d´un vote blanc : l´électeur ne choisit aucune liste et aucun candidat 
et il remet un bulletin blanc (dans le cas du vote sur support papier), 
ou il valide un vote blanc (dans le cas du vote sur support 
électronique). Il peut aussi prendre la forme d´un bulletin que 
l´électeur a volontairement rendu nul, par exemple en écrivant ou en 
dessinant sur le bulletin papier ou encore en le déchirant. Le vote nul 
est rendu quasi impossible dans le cas du vote électronique. Dans le 
cas du vote sur support papier, le vote nul n´est pas nécessairement 
volontaire. Ainsi, un électeur peut rendre son bulletin de vote nul en 
ne le remplissant pas correctement (par exemple en le « panachant », 
c´est‐à‐dire en portant son choix sur plusieurs candidats appartenant 
à des listes différentes), ou en faisant par inadvertance une marque 
qui sera considérée par le bureau de dépouillement comme suffisante 
pour rejeter le bulletin, parce qu´elle pourrait permettre d´identifier 
l´électeur. Dans un pays où le vote est obligatoire comme en 
Belgique, le taux d´abstentionnisme est plus élevé que dans les pays 
où cette obligation n´existe pas. Il n´est cependant pas possible de 
distinguer l´abstentionnisme volontaire de l´involontaire, de même 
qu´aucune donnée ne permet de quantifier séparément les votes nuls 
et les votes blancs. Aux élections pour la Chambre des représentants 
de 2010, le taux d´abstentionnisme était en moyenne pour le pays de 
5,8 %. Lors des élections régionales et communautaires de 2009, le 
taux d´abstentionnisme était de 7,7 % en Région wallonne, de 5 % en 
Région de Bruxelles‐Capitale et de 5,5 % en Région flamande 
L´abstentionnisme des élus est un refus de voter : le membre qui 
s´abstient est présent au moment du vote et il participe au quorum 
des présences. Mais ce membre ne vote pas. Son abstention n´entre 
donc pas en compte dans le calcul de la majorité : l´abstention ne 
peut en effet pas être interprétée comme un vote « oui » ou un vote 
« non ». Par exemple : dans une assemblée, 51 membres sont 
présents au moment du vote ; 25 répondent « oui » et 24 répondent 
« non » : l´assemblée a adopté la proposition à la majorité absolue, 
deux membres s´étant abstenus. Comme il n´est pas normal qu´un 
membre n´émette pas de vote, il est généralement demandé de 
justifier son abstention.   
Accord de 
coopération 
Convention négociée entre Autorité fédérale, régions et 
communautés, ou certaines d´entre elles, afin d´accroître la 
collaboration et d´éviter des controverses entre ces entités. Cette 
définition sera bientôt mise en ligne.   
Accord de 
gouvernement 
Accord négocié entre les partis appelés à former une nouvelle 
coalition. Des accords de gouvernement sont négociés aussi bien au 
niveau fédéral que pour la formation des gouvernements de 
communauté ou de région. Ces accords n´ont pas de valeur juridique, 
mais ils lient politiquement les partis qui forment un gouvernement 
sur la base d´un compromis entre les programmes des diverses 
composantes de la coalition. Le texte de l´accord est soumis aux 
assemblées des partis appelés à constituer une coalition 
gouvernementale, assemblées qui approuveront ou refuseront la 
participation de leur parti à la coalition. On y trouve consigné le 
programme détaillé du nouveau gouvernement, accompagné 
d´indications sur le calendrier de réalisation. Le texte figure 
généralement en annexe de la déclaration gouvernementale. On a 
observé au fil des dernières décennies une évolution vers 
l´élaboration de textes d´accords gouvernementaux de plus en plus 
détaillés et précis. Le temps de la négociation pour la formation des 
gouvernements est ainsi devenu un temps de décision.   
Accord de la Saint‐
Michel 
Accord politique conclu le 28 septembre 1992 entre les présidents 
des partis de la majorité au niveau national. L´accord de la Saint‐
Michel a été conclu entre les partis sociaux‐chrétiens et socialistes 
francophones et flamands. Il fut remanié dans son volet financement 
le 30 octobre 1992 avec la participation de trois partis susceptibles de 
faire l´appoint pour la majorité spéciale au Parlement (Écolo, Agalev 
et la Volksunie). Il prévoyait une révision de la Constitution destinée à 
modifier les structures de l´État, des communautés et des régions 
dans le but de faire de la Belgique un État fédéral (article premier de 
la Constitution) et à permettre à la Région wallonne et à la 
Commission communautaire française (COCOF) d´exercer des 
compétences de la Communauté française (article 138). Il prévoyait 
également un nouveau transfert de compétences de l´État central 
vers les régions et, de façon marginale, vers les communautés. Outre 
le transfert des moyens financiers liés à l´exercice des compétences 
nouvellement transférées, l´accord prévoyait aussi une amélioration 
du financement des communautés par une augmentation de leur 
dotation IPP et son adaptation à la croissance du PNB. Il a 
principalement été mis en œuvre, outre la révision de la Constitution, 
par la loi spéciale visant à achever la structure fédérale de l´État et 
par la loi ordinaire visant à achever la structure fédérale de l´État, 
toutes deux publiées au Moniteur belge le 20 juillet 1993. Le transfert 
de l´exercice de compétences de la Communauté française vers la 
Région wallonne et la Commission communautaire française a été 
organisé par l´accord de la Saint‐Quentin. Voir aussi : transfert de 
compétences   
Accord 
interprofessionnel 
Compromis négocié par les interlocuteurs sociaux en dehors du cadre 
formel de la concertation sociale, au niveau national et pour 
l´ensemble du secteur privé, visant à traiter l´ensemble des 
revendications sociales. Cette définition sera bientôt mise en ligne.   
Accord de la Saint‐
Quentin 
Accord politique conclu le 31 octobre 1992 en vue d´organiser le 
transfert de compétences de la Communauté française vers la Région 
wallonne et la Commission communautaire française. Le but 
poursuivi par ce transfert de compétences était d´alléger les finances 
de la Communauté française en transférant certaines de ses 
compétences sans transférer la totalité des budgets qui leur étaient 
liés, le solde restant à la disposition de la Communauté française pour 
mener sa politique dans les compétences dont elle continuait à 
assurer l´exercice. L´accord de la Saint‐Quentin a été conclu entre le 
PS, le PSC et Écolo. Il a été mis en œuvre après le vote de la révision 
de la Constitution prévue par l´accord de la Saint‐Michel et destinée à 
permettre ce type de transfert (article 138 nouveau de la 
Constitution). Il a nécessité l´adoption de décrets spéciaux votés dans 
toutes les assemblées concernées : le Conseil de la Communauté 
française, le Conseil régional wallon, l´Assemblée de la Commission 
communautaire française (COCOF). Les compétences totalement ou 
partiellement transférées à la Région wallonne et à la Commission 
communautaire française concernent des matières culturelles (les 
infrastructures sportives, le tourisme, la promotion sociale), des 
matières personnalisables (une partie de la politique de santé, une 
partie de la politique familiale, la politique d´aide sociale, la politique 
d´accueil et d´intégration des immigrés, la politique des handicapés et 
la politique du troisième âge) et quelques éléments de la politique 
d´enseignement (le transport scolaire et la gestion, avec la 
Communauté française, de six sociétés d´administration des 
bâtiments scolaires).   
Accords du 
Lambermont 
Accords conclus le 16 octobre 2000 et le 23 janvier 2001 entre les 
composantes de la majorité au niveau fédéral (les partis libéraux, 
socialistes et écologistes flamands et francophones). Le 16 octobre 
2000 a été conclu l´accord du Lambermont I ou de la Sainte‐Thérèse. 
Le 23 janvier 2001 a été conclu l´accord du Lambermont II ou de la 
Saint‐Polycarpe. Ces accords comprennent deux volets : ‐ un volet 
institutionnel qui prévoit que de nouvelles compétences de l´Autorité 
fédérale seront transférées aux régions. Ce transfert concerne 
l´agriculture, le commerce extérieur et les pouvoirs locaux. L´accord 
prévoit également le transfert aux communautés et aux régions de 
certaines parties de la coopération au développement. Ce volet a été 
mis en œuvre par la loi spéciale du 13 juillet 2001 portant transfert de 
diverses compétences aux régions et communautés (Moniteur belge, 
3 août 2001), sauf en ce qui concerne la coopération au 
développement restée de compétence fédérale ; ‐ un volet financier 
qui prévoit un important refinancement pour les communautés et 
une forte augmentation de l´autonomie fiscale des régions. Ce volet a 
été mis en œuvre par la loi spéciale du 13 juillet 2001 portant 
refinancement des communautés et extension des compétences 
fiscales des régions (Moniteur belge, 3 août 2001).   
Actiris  Organisme chargé du placement des demandeurs d´emploi dans la 
Région de Bruxelles‐Capitale. Contrairement à la Région wallonne et à 
la Communauté germanophone qui ont mis sur pied des organismes 
chargés à la fois du placement des demandeurs d´emploi et de la 
formation professionnelle, dans la Région de Bruxelles‐Capitale, des 
organismes distincts ont été créés pour ces deux missions. Le 
placement des demandeurs d´emploi est du ressort d´un organisme 
régional, ACTIRIS, anciennement Office régional bruxellois de l´emploi 
(ORBEM), en néerlandais, Brusselse Gewestelijke Dienst voor 
Arbeidsbemiddeling (BGDA), tandis que la formation professionnelle 
est du ressort de deux organismes communautaires, Bruxelles 
Formation et le Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en 
Beroepsopleiding (VDAB), ce dernier étant chargé non seulement de 
la formation professionnelle mais également du placement des 
demandeurs d´emploi dans la région de langue néerlandaise. 
L´ordonnance du 18 janvier 2001 portant organisation et 
fonctionnement de l´Office régional bruxellois de l´emploi charge 
l´ORBEM de mettre en œuvre la politique régionale de l´emploi et 
d´assurer le fonctionnement du marché du travail. ACTIRIS qui 
reprend l´ensemble des missions de l´ORBEM est l´intermédiaire 
officiel entre les demandeurs d´emploi et les employeurs qui 
recherchent de la main‐d´œuvre. Ses missions sont énumérées dans 
le contrat de gestion qui le lie au gouvernement de la Région de 
Bruxelles‐Capitale. Il met en œuvre les programmes de remise au 
travail des chômeurs décidés par le gouvernement régional. Il verse 
diverses indemnités aux personnes qui font appel à lui, notamment 
l´intervention dans la rémunération des chômeurs involontaires d´âge 
avancé, handicapés ou considérés comme difficiles à placer, qui sont 
recrutés à son intervention, l´intervention dans les frais de 
réinstallation des travailleurs en chômage, l´intervention dans la 
rémunération des travailleurs touchés par la reconversion de leur 
entreprise, etc. L´accord institutionnel pour la sixième réforme de 
l´État du 11 octobre 2011 prévoit le transfert aux régions d´une 
nouvelle compétence qui concerne l´emploi (le contrôle des 
chômeurs). Lorsque cet accord sera mis en œuvre, il est possible que 
ce transfert ait des répercussions sur les missions d´Actiris. ACTIRIS 
est géré paritairement par des représentants des organisations 
patronales et des syndicales. Site d´Actiris   
Administration  Ensemble des moyens matériels et humains organisés par l´État ou 
une autre collectivité politique pour exécuter ses tâches d´intérêt 
général. L´administration comprend l´ensemble des services et des 
organismes mis à la disposition du pouvoir exécutif pour mettre en 
œuvre sa politique et faire appliquer la législation. L´Autorité 
fédérale, les entités fédérées, les provinces et les communes 
disposent de services administratifs. Au niveau fédéral les ministères 
ont été transformés en services publics fédéraux (SPF). Au sens large, 
l´administration comprend aussi des organismes d´intérêt public, que 
les autorités publiques créent pour exécuter des missions spécifiques 
qu´elles leur confient. Ces organismes disposent d´une autonomie de 
gestion propre à leur statut. Aux États‐Unis, lorsqu´un nouveau parti 
politique arrive au pouvoir après une élection présidentielle, une 
grande partie du personnel administratif est renouvelée. La Belgique 
se rattache à une autre tradition, dans laquelle l´administration 
représente un facteur de stabilité et de continuité par rapport aux 
changements d´équipe dirigeante au gouvernement, ce qui ne signifie 
pas que l´administration est indépendante du pouvoir politique. La 
politisation de l´administration recouvre notamment les mécanismes 
d´influence des partis sur les nominations de fonctionnaires. Le 
régime juridique de l´administration est défini par le droit 
administratif, qui comprend des règles communes à tous les niveaux 
de pouvoir et des règles variables selon les pouvoirs. Les contentieux 
entre les personnes ou les entreprises et l´administration sont jugés 
par des juridictions administratives, par le Conseil d´État ou par les 
cours et tribunaux. Le recours contre la décision d´une juridiction 
administrative est de la compétence exclusive du Conseil d´État. Voir 
aussi : fonction publique portail fédéral   
Affaires courantes  Affaires généralement traitées par un gouvernement démissionnaire. 
En cas de démission d´un gouvernement de communauté ou de 
région, la loi dispose qu´il expédie les affaires courantes en attendant 
la nomination d´un nouveau gouvernement. En cas de démission du 
gouvernement fédéral, le gouvernement démissionnaire peut traiter 
toutes les affaires sauf si le roi, ayant accepté la démission, restreint 
ses pouvoirs en le chargeant d´expédier les affaires courantes. Ces 
affaires sont dites courantes dans la mesure où elles constituent la 
trame normale et quotidienne de la fonction gouvernementale. La 
notion d´affaires courantes n´a été définie par aucune disposition de 
droit écrit. On considère généralement qu´elle désigne un ensemble 
de décisions de gestion journalière indispensables à la continuité du 
service public ainsi que des décisions qui ne souffrent pas de retard. 
On considère au contraire qu´elle ne peut couvrir des choix politiques 
nouveaux, ni de décisions à propos de l´objet du désaccord qui est à 
l´origine de la démission du gouvernement. Au niveau fédéral, il faut 
observer qu´un collège de juristes consulté en janvier 1974 a 
considéré qu´ « en l´absence de gouvernement ayant le plein exercice 
de ses pouvoirs, les membres du Parlement ne peuvent déposer 
utilement une proposition de déclaration de révision de la 
Constitution, ni discuter pareille proposition ou projet : la déclaration 
est, en effet, un acte du « pouvoir législatif » tout entier auquel 
doivent collaborer ses trois branches ».   
Agence de notation  Organisme privé qui évalue le risque de solvabilité financière 
d´entreprises, de banques et d´organismes publics dont des États. Ces 
agences ont une triple fonction. Premièrement : la notation. Des 
émetteurs de titres de dette, tels que des obligations, sollicitent 
contre rémunération une évaluation qui leur permettra, dans 
l´hypothèse d´une note favorable, d´accéder à moindre coût au 
marché du crédit. Les agences procèdent également à certaines 
notations de leur propre initiative. Le champ d´intervention des 
agences peut être national ou transnational. Dans le second cas, trois 
agences dominent le marché : Standard & Poor´s, Moody´s et Fitch. 
Deuxièmement : une activité d´information et de conseil. Les agences 
de notation vendent les informations statistiques et financières 
qu´elles récoltent dans le cadre des analyses qu´elles mènent pour 
établir leurs notations. Troisièmement : la participation à la création 
et l´évaluation, dans un second temps, de produits structurés, 
contenant par exemple les subprimes. Les origines de la notation 
financière remontent à 1868. L´objectif est alors de réduire les 
asymétries d´information dont pâtissent les investisseurs désireux de 
confier leur épargne aux grandes sociétés de chemin de fer. En 1909, 
John Moody propose un système de notation sous forme de lettres 
(de Aaa à C). Il sera globalement repris par les autres agences. Ce 
rating influence, via le taux d´intérêt pratiqué par les organismes 
prêteurs, le coût de financement des instances notées. Ces dernières 
années, des critiques de plus en plus fréquentes se sont élevées à 
l´égard de ces agences. Celles‐ci facturent leurs services aux 
émetteurs de titres de dette, ce qui pose la question de possibles 
conflits d´intérêt. Les agences pourraient en effet favoriser leurs 
clients en leur attribuant une bonne note. Suite à la faillite d´Enron 
(2001), à la crise des subprimes et à celle de la dette publique des 
États européens et des États‐Unis, on reproche également aux 
agences d´avoir dégradé trop tard et de manière sévère la note 
d´entreprises ou d´États déjà en grande difficulté, ne faisant que 
précipiter leur chute. Des initiatives ont été prises, aux États‐Unis 
comme en Europe, pour encadrer les agences de notation et leur 
imposer une plus grande transparence. Leurs effets restent limités et 
les appels persistent à une réforme radicale du système.   
Agglomération  Organe supra‐communal de droit public chargé de l´exercice de 
certaines compétences communales. L´agglomération est une 
institution supra‐communale introduite dans la Constitution en 1970 
(articles 108bis et 108ter de l'époque). En application de cette 
révision de la Constitution, la loi du 26 juillet 1971 fixait les règles 
générales de fonctionnement de ces nouvelles institutions. Cette loi 
énumérait cinq agglomérations à créer : Anvers, Charleroi, Gand, 
Liège et Bruxelles. Seule l´agglomération de Bruxelles fut mise sur 
pied en 1971 : pour les dix‐neuf communes constituant 
l´arrondissement administratif de Bruxelles‐capitale, une série de 
compétences communales étaient transférées à l´agglomération, et 
ce en matière d´aménagement du territoire, d'environnement, 
d´enlèvement et de traitement des immondices, de transport public, 
de lutte contre l´incendie, d´aide médicale urgente, d´expansion 
économique, etc. L´agglomération était dotée d´un conseil 
d'agglomération (assemblée délibérante adoptant des règlements) et 
d´un collège (exécutif). Les élections pour le conseil de 
l´agglomération de Bruxelles se déroulèrent le 21 novembre 1971. Le 
dispositif adopté prévoyait la répartition des conseillers en deux 
groupes linguistiques et la parité linguistique au sein du collège. La 
liste du Rassemblement bruxellois emporta la majorité des sièges. La 
présence sur cette liste à majorité francophone de candidats réputés 
flamands lui valut une représentation dans les deux groupes 
linguistiques et des échevins tant francophones que flamands. La 
majorité politique au sein des organes de l´agglomération avait alors 
une autre orientation que la majorité gouvernementale et que la 
majorité provinciale dans le Brabant. Il en résulta des blocages de 
décision. Contrairement à ce que prévoyait la loi, il n´y a pas eu 
d´autre élection d´agglomération que celle du 21 novembre 1971. 
L´agglomération bruxelloise avait également été dotée de deux 
commissions de la culture, respectivement française et néerlandaise, 
composées de membres élus par le groupe linguistique 
correspondant au conseil d´agglomération. Séparément ou réunies, 
les commissions exerçaient des compétences de pouvoir organisateur 
en matière de culture et d´enseignement. Les compétences et le 
mode de fonctionnement de l´agglomération ont été réformés par la 
loi du 21 août 1987, qui enlevait notamment à l´agglomération 
bruxelloise les compétences qui avaient été régionalisées en 1980. La 
loi spéciale relative aux institutions bruxelloises du 12 janvier 1989 
n'a pas supprimé formellement l'agglomération de Bruxelles mais a 
confié l'exercice de ses compétences résiduelles – lutte contre 
l´incendie et aide médicale urgente, enlèvement et traitement des 
immondices, réglementation sur les taxis et coordination des activités 
communales – au Parlement et au gouvernement de la Région de 
Bruxelles‐Capitale. Les compétences des commissions de la culture 
ont été reprises par les commissions communautaires.   
Altermondialisme  Cette définition sera bientôt mise en ligne. Cette définition sera 
bientôt mise en ligne.   
Amendement  Proposition de modification d’un texte soumis à une assemblée. 
L'amendement peut porter sur un projet ou sur une proposition de loi 
ou de décret, sur une proposition de résolution, etc. Il tend à modifier 
un texte soumis à approbation. Il émane soit d'un ou de plusieurs 
membres de l'assemblée, soit d'un ou de plusieurs membres du 
gouvernement. Les amendements doivent s'appliquer effectivement 
à l'objet précis du texte à modifier. La demande de suppression pure 
et simple d'un article n'est pas un amendement mais une demande 
de vote sur cet article. Un amendement supprimant tout le texte d'un 
projet ou d'une proposition pour y substituer un autre texte est 
irrecevable. L'auteur doit dans ce cas déposer une proposition 
nouvelle, soumise à la procédure de prise en considération quand elle 
est prévue par le règlement de l'assemblée. Que ce soit en 
commission ou en séance plénière, les amendements font l'objet d'un 
vote par lequel la commission ou l'assemblée les approuve ou les 
rejette.   
Apparentement  Système de répartition des sièges lors d´une élection selon lequel les 
listes de candidats peuvent additionner les voix qu´elles ont 
recueillies dans les diverses circonscriptions d´une même province. 
Dans un système de scrutin de listes dans lequel plusieurs sièges sont 
à attribuer dans chaque circonscription (ce qui le distingue du 
système uninominal), l´apparentement est un mécanisme correctif 
qui permet de respecter le mieux possible la représentation 
proportionnelle. La répartition des sièges par la méthode de 
l´apparentement provincial ne concerne plus actuellement en 
Belgique que l´élection du Parlement wallon et les trois 
circonscriptions de Nivelles, Louvain et Bruxelles‐Hal‐Vilvorde§ pour 
l´élection de la (apparentement entre BHV et Nivelles d´une part, et 
entre BHV et Louvain d´autre part), les autres élections étant 
organisées soit sur la base de circonscriptions de la taille des 
provinces (Parlement flamand et Chambre des représentants à 
l´exception de l´ancienne province de Brabant), soit sur la base de 
circonscriptions de taille supérieure à celle des provinces (Sénat et 
Parlement européen), soit encore sur la base d´une circonscription 
unique (Parlement de la Région de Bruxelles‐Capitale et Parlement de 
la Communauté germanophone). L´apparentement doit faire l´objet 
d´une déclaration préalable à l´élection : sur le document officiel de 
présentation des candidatures dans chaque circonscription, les listes 
annoncent qu´elles font groupe au niveau de la province. N´accèdent 
toutefois à la répartition provinciale que les listes qui ont atteint le 
quorum de 0,33 (Chambre des représentants) ou 0,66 (Parlement 
wallon). Le quorum est le quotient électoral minimum qu´une liste 
doit obtenir dans au moins une des circonscriptions de la province 
pour pouvoir participer à l´apparentement. Les listes isolées, c´est‐à‐
dire qui se présentent dans une seule circonscription de la province, 
qui obtiennent le quorum dans la circonscription où elles déposent 
leur liste, participent également à la répartition des sièges au niveau 
de la province. Ainsi, après qu´une première répartition des sièges ait 
été opérée au niveau de chaque circonscription, on procède à une 
seconde répartition, au niveau de la province, sur la base des voix non 
utilisées lors de la première répartition. Ne sont par ailleurs admises à 
la répartition provinciale que les listes qui franchissent le seuil de 5% 
des votes dans la province. En pratique, ce sont des listes appartenant 
à un même parti politique qui s´apparentent. Toutefois, depuis les 
élections de 2004, un mécanisme de groupement de listes proche de 
l´apparentement à été instauré en Région de Bruxelles‐Capitale. Ce 
mécanisme permet à des listes appartenant au même groupe 
linguistique (français ou néerlandais) de faire déclaration réciproque 
de groupement afin que leurs voix soient additionnées et que ce soit 
sur la base de leur total que s´effectue la dévolution des sièges. Il est 
à noter que l´accord institutionnel pour la sixième réforme de l´État 
du 11 octobre 2011 non encore traduit en termes juridiques prévoit la 
scission de la circonscription électorale de Bruxelles‐ Hal‐Vilvorde et 
la suppression de l´apparentement dans l´ancienne province de 
Brabant avec première application lors des élections à la Chambre de 
2014. Exemple concret   
Appel  Cette définition sera bientôt mise en ligne.   
Arrêt  Décision judiciaire prononcée par une cour d'appel, une cour du 
travail, une cour d'assises ou la Cour de cassation. La décision rendue 
par un tribunal s'appelle un jugement ; la décision rendue par une 
cour s'appelle un arrêt. Dans les litiges civils, les décisions rendues en 
référé, vu l'urgence, s'appellent des ordonnances. En cour d'assises, la 
réponse du jury aux questions qui lui sont posées est appelée verdict. 
L'acquittement ou la condamnation prononcés par la cour porte le 
nom d'arrêt. Des juridictions n'appartenant pas au pouvoir judiciaire 
rendent également des arrêts. Il en est ainsi de la Cour 
constitutionnelle et du Conseil d´État (section d'administration). Au 
niveau européen, la décision rendue par la Cour de justice de l´Union 
européenne s'appelle également un arrêt.   
Arrêté  Cette définition sera bientôt mise en ligne.   
Arrondissement  Subdivision du territoire utilisée pour organiser l´administration et la 
justice. On distingue l´arrondissement administratif et 
l´arrondissement judiciaire. L´arrondissement administratif est une 
subdivision d´une province ou correspond au territoire d´une 
province, à l´exception de l´arrondissement administratif de 
Bruxelles‐Capitale (19 communes bruxelloises) qui présente la 
particularité de couvrir un territoire sur lequel il n´existe plus de 
province et qui est le seul arrondissement bilingue français‐
néerlandais. Il y a, pour un ou plusieurs arrondissements 
administratifs, un commissaire d´arrondissement qui remplit diverses 
missions pour le compte de l´Autorité fédérale, de la région et du 
gouverneur de province (dans l´arrondissement administratif de 
Bruxelles‐Capitale, ces missions sont attribuées au gouverneur de 
l´arrondissement). Le commissaire d´arrondissement est 
spécialement chargé, sous la direction du gouverneur dont il est 
l´adjoint direct, de veiller au respect des lois et des règlements 
d´administration générale. Il a des prérogatives similaires à celles du 
gouverneur en matière de maintien de l´ordre et est officier de police 
administrative. L´arrondissement judiciaire est une subdivision d´une 
province, à l´exception de l´arrondissement de Bruxelles qui recouvre 
l´arrondissement administratif de Bruxelles‐Capitale et 
l´arrondissement administratif de Hal‐Vilvorde|Bruxelles‐Hal‐
Vilvorde§, situé en province de Brabant flamand. L´arrondissement 
judiciaire de Bruxelles est bilingue français‐néerlandais. Il existe 27 
arrondissements judiciaires, qui comprennent chacun un procureur et 
ses substituts, un tribunal de première instance (dont fait partie le 
tribunal de la jeunesse), un tribunal de commerce, un tribunal du 
travail et un tribunal d´arrondissement. Chaque arrondissement 
judiciaire compte aussi au moins un tribunal de police (32 dans 
l´ensemble du pays). Les subdivisions territoriales que constituent 
l´arrondissement administratif et l´arrondissement judiciaire sont 
utilisées dans toute une série de réglementations pour en organiser 
l´application de manière décentralisée, jusqu´à des conventions 
collectives de travail conclues en sous‐commission paritaire et 
propres à certains arrondissements dans deux secteurs d´activité. 
Jusqu´il y a peu, la législation électorale appelait arrondissement 
électoral la subdivision territoriale au sein de laquelle les listes étaient 
déposées et les sièges attribués. La législation parle désormais de , 
mais l´ancienne appellation continue à être utilisée, notamment à 
propos de la circonscription de Bruxelles‐Hal‐Vilvorde.   
Association 
européenne de 
Association économique regroupant l´Islande, le Liechtenstein, la 
Norvège et la Suisse, au sein d´une zone de libre‐échange des 
produits industriels. En 1956, le Royaume‐Uni, hostile au projet 
d´union douanière des pays de la Communauté européenne du 
libre‐échange 
(AELE) 
charbon et de l´acier (Benelux, France, Italie, République fédérale 
d´Allemagne), propose la création d´une grande zone de libre‐
échange entre les pays de la CECA et les autres membres de l´OECE, 
l´Organisation européenne de coopération économique (Autriche, 
Benelux, Danemark, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Norvège, 
Portugal, République fédérale d´Allemagne, Royaume‐Uni, Suède, 
Suisse, Turquie). Cette démarche pousse alors les pays de la CECA à 
accélérer les négociations du traité de Rome, en 1957, qui institue 
une union douanière au sein du marché commun : c´est ainsi que naît 
la Communauté économique européenne (CEE). Suite à la ratification 
du traité de Rome et devant l´hostilité de la France à une grande zone 
de libre‐échange entre pays de l´OECE, le projet est abandonné au 
profit d´un autre, plus modeste. Le 4 janvier 1960 est signée la 
convention de Stockholm entre l´Autriche, le Danemark, la Norvège, 
le Portugal, le Royaume‐Uni, la Suède et la Suisse. Elle institue l´ 
Association européenne de libre‐échange, ou AELE (en anglais EFTA, 
European Free Trade Association), dont le siège est à Genève et qui 
est durant une décennie dominée politiquement et économiquement 
par le Royaume‐Uni. En vertu de l´union douanière avec la Suisse, le 
Liechtenstein applique également la convention AELE sans en être 
pour autant membre. L´AELE a comme mission principale 
l´établissement et l´administration d´une zone économique de libre‐
échange des produits industriels, en dehors de la Communauté 
économique européenne. Elle est également chargée de gérer ses 
rapports avec l´extérieur, notamment avec la CEE, son premier 
partenaire commercial. Contrairement à l´Union européenne, elle ne 
poursuit aucune politique commune. De plus, elle ne prévoit aucune 
forme d´intégration européenne et ne fixe aucun tarif douanier 
extérieur. L´organe suprême de l´Association est un Conseil, secondé 
par un comité consultatif représentatif du monde économique, un 
comité de parlementaires et différents comités techniques. En 1970, 
l´Islande rejoint à son tour l´AELE tandis que le Danemark et le 
Royaume‐Uni quittent en 1973 l´Association pour rejoindre la CEE. 
Après le départ de ces membres fondateurs, l´AELE doit repenser ses 
liens avec la CEE. Cette dernière signe alors une série d´accords 
bilatéraux de libre‐échange des produits industriels avec les États 
membres de l´AELE en 1972‐73. Par la suite, la Finlande, associée 
depuis 1961 à l´AELE, en devient membre à part entière en 1986, 
année où le Portugal quitte l´association. Le Liechtenstein entre lui 
aussi dans l´AELE (1991) peu avant le départ, en 1995, de l´Autriche, 
de la Finlande et de la Suède pour l´Union européenne. Depuis 
l´accord de Porto, entré en vigueur en 1994, les États membres de 
l´Union européenne et ceux de l´AELE (excepté la Suisse) se trouvent 
réunis au sein de l´Espace économique européen (EEE).   
Association sans 
but lucratif (asbl) 
Groupement de personnes physiques ou morales qui poursuivent des 
objectifs non lucratifs. La Constitution belge reconnaît la liberté 
d´association. Celle‐ci peut prendre la forme juridique d´une 
association sans but lucratif (ASBL), regroupant des personnes 
physiques ou morales personne morale qui se livrent à des activités 
non lucratives. La loi du 27 juin 1921 instituant les ASBL a été 
modifiée par la loi du 2 mai 2002. L´ASBL a le statut de personne 
morale, et ne cherche pas à procurer de gain matériel à ses membres. 
Des activités lucratives accessoires sont permises, pour autant 
qu´elles participent à la réalisation du but de l´association. La 
responsabilité et le patrimoine de l´ASBL sont distincts de ceux de ses 
membres. Les principaux domaines d´activité des ASBL sont la 
culture, l´action sociale, les convictions religieuses, la recherche, le 
sport, les loisirs, l´éducation et la défense des consommateurs. Il 
existe aussi de nombreuses associations de fait, qui n´ont pas pris la 
forme d´une ASBL, et qui vont de simples groupes informels et 
temporaires de citoyens aux syndicats et aux partis politiques. Les 
statuts de l´ASBL doivent être constatés par écrit, par un acte sous 
seing privé ou par un acte authentique. La loi énumère les mentions 
qui doivent obligatoirement se trouver dans les statuts. Parmi celles‐
ci figurent la dénomination, les termes « association sans but lucratif 
» ou l´abréviation « ASBL », l´interdiction d´utiliser le terme « 
fondation », l´adresse, le but, l´identification des fondateurs, les 
attributions et le mode de convocation de l´assemblée générale et la 
destination de l´actif résultant de la liquidation éventuelle, qui doit 
être affecté à une fin désintéressée. L´ASBL est composée 
obligatoirement de deux organes, l´assemblée générale, qui doit 
compter au moins trois membres, et le conseil d´administration ; les 
statuts peuvent également instituer un délégué à la gestion 
journalière. Les statuts de l´ASBL, les actes relatifs à la nomination des 
administrateurs, une copie du registre des membres, et, le cas 
échéant, les actes relatifs à la nomination des personnes déléguées à 
la gestion journalière, des personnes habilitées à représenter l´ASBL 
et des commissaires, doivent être déposés au greffe du tribunal de 
commerce. Celui‐ci en transmet le cas échéant la demande de 
publication au Moniteur belge. En matière comptable, la loi établit 
trois catégories d´ASBL, chacune étant soumise à des obligations 
spécifiques. Les grandes ASBL remplissent deux des trois critères 
suivants : au moins 5 travailleurs occupés (en équivalents temps 
plein), au moins 250.000 euros de recettes, au moins 1.000.000 
d´euros de patrimoine ; leur comptabilité doit être de type analogue à 
celle des sociétés commerciales. Parmi elles, les très grandes (au 
moins 50 travailleurs, au moins 6.250.000 euros de recettes, au moins 
3.125.000 euros de patrimoine, ou bien plus de 100 travailleurs quel 
que soient les recettes et le patrimoine) doivent en outre faire appel 
à un réviseur d´entreprise. Les petites, c´est‐à‐dire toutes les autres, 
tiennent une comptabilité de type « débit‐crédit ». Toutes établissent 
leur comptabilité selon des schémas normalisés et déposent leurs 
comptes au greffe du tribunal de commerce, et, pour les grandes et 
les très grandes, à la Centrale des bilans de la Banque nationale de 
Belgique (BNB). La dissolution d´une ASBL peut être volontaire ou 
judiciaire (notamment en cas d´absence de dépôt des comptes 
relatifs à trois exercices consécutifs). L´association internationale sans 
but lucratif (AISBL) est une association de droit belge à but non 
lucratif d´utilité internationale.   
Autonomie 
constitutive 
Pouvoir d´auto‐organisation accordé, dans des matières précises, à 
des entités fédérées. L´expression d´autonomie constitutive peut 
tromper : il ne s´agit pas d´un droit, pour les entités fédérées qui 
bénéficient de cette autonomie, de modifier elles‐mêmes la 
Constitution ou d´adopter leur propre Constitution. L´autonomie 
constitutive implique simplement que des entités fédérées peuvent 
adopter elles‐mêmes des règles concernant certains aspects de leur 
organisation qui sont actuellement réglés par la loi spéciale du 8 août 
1980 de réformes institutionnelles. L´autonomie constitutive est un 
pouvoir d´auto‐organisation dans des matières précises, relatives à 
l´organisation du gouvernement ou du parlement d´une communauté 
ou d´une région. Actuellement, les articles 118 et 123 de la 
Constitution accordent cette autonomie à la Communauté française, 
à la Communauté flamande et à la Région wallonne. Elle n´est donc 
accordée ni à la Région de Bruxelles‐Capitale ni à la Communauté 
germanophone (ce qui pourrait changer à court ou moyen terme). 
L´autonomie constitutive est mise en œuvre par le parlement de la 
communauté ou de la région concerné : ce parlement peut modifier, 
pour ce qui concerne son entité fédérée, la loi spéciale du 8 août 
1980 de réformes institutionnelles en abrogeant, modifiant, 
complétant ou remplaçant certains de ses articles. Ces modifications 
de la loi spéciale doivent faire l´objet d´un décret voté à la majorité 
spéciale des deux tiers. Les matières concernées par l´autonomie 
constitutive portent, pour l´essentiel : ‐ sur la composition des 
parlements des entités fédérées concernées (dont le nombre de 
membres) ; ‐ sur le fonctionnement du parlement (élection et tâches 
du bureau, caractère public ou secret des séances…) ; ‐ sur la 
composition du gouvernement des entités fédérées concernées 
(fixation du nombre maximum de membres) ; ‐ sur les droits et 
obligations du gouvernement à l´égard du parlement ; ‐ sur les règles 
de fonctionnement du gouvernement (délibération collégiale, 
responsabilité du gouvernement devant le parlement, motions de 
méfiance et de confiance…) ; ‐ sur l´introduction d´incompatibilités 
supplémentaires pour les membres du gouvernement ou du 
parlement de l´entité fédérée concernée.   
Autorité des 
services et marchés 
financiers (FSMA) 
Autorité de contrôle belge compétente pour l´intégrité des marchés 
financiers et le traitement loyal des consommateurs financiers. Les 
différents acteurs du secteur financier belge sont soumis, dans 
plusieurs domaines, à un contrôle permanent dont l´objectif est de 
préserver la stabilité des marchés financiers et un traitement 
équitable des investisseurs et des consommateurs financiers. Depuis 
le 1er avril 2011, et suite à la crise financière de 2008, ce contrôle est 
exercé selon un modèle bipolaire (ou « Twin Peaks ») faisant 
intervenir deux autorités de contrôle autonomes, la Banque nationale 
de Belgique (BNB) et l´Autorité des services et marchés financiers 
(Financial Services and Markets Authority ou FSMA). La FSMA est un 
organisme d´intérêt public autonome qui succède à l´ancienne 
Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA), qui 
résultait elle‐même de la fusion en 2004 entre la Commission 
bancaire et financière et l´Office des assurances, tandis que la 
collaboration avec la Banque nationale de Belgique était étendue en 
2003 avec l´installation d´un Comité de stabilité financière, puis, en 
2007, avec la création d´une « financial task force » institutionnalisant 
les débats entre les représentants de l´Autorité fédérale, de la 
Banque nationale de Belgique, de la CBFA, de la Fédération financière 
belge (Febelfin) et d´Euroclear, et enfin, dans le contexte de la crise 
financière, avec la constitution en 2009 d´un Comité des risques et 
établissements financiers systémiques (CREFS) regroupant les comités 
de direction de la CBFA et de la BNB. Le CREFS a été supprimé le 1er 
avril 2011 dans le cadre de la réforme du contrôle des institutions 
financières. Ainsi, les différentes fonctions de contrôle macro‐
prudentiel et micro‐prudentiel sont exercées par la Banque nationale 
de Belgique, y compris certaines compétences dévolues 
antérieurement à la CBFA. La FSMA de son côté, a pour mission 
d´assurer la surveillance des marchés financiers et des sociétés 
cotées, d´agréer et de contrôler certaines catégories d´établissements 
financiers, de veiller au respect des règles de conduite par les 
intermédiaires financiers, de superviser la commercialisation des 
produits d´investissement destinés au grand public et d´exercer le 
contrôle dit « social » des pensions complémentaires. Le législateur a 
également chargé la FSMA d´apporter une contribution à l´éducation 
financière des épargnants et des investisseurs. Plus précisément, la 
FSMA est chargée du contrôle des émissions et des offres publiques 
d´acquisition ; du régime des sociétés cotées ; des marchés et des 
entreprises de marché, en ce compris la prévention et la répression 
des abus de marché ; des organismes de placement collectif ; des 
sociétés de gestion d´organismes de placement collectif ; des sociétés 
de gestion de portefeuille et de conseil en investissement ; des 
bureaux de change ; des intermédiaires d´assurances et de 
réassurances ; des intermédiaires en services bancaires et en services 
d´investissement ; des entreprises et opérations visées par la loi du 4 
août 1992 relative au crédit hypothécaire ; de la loi du 25 juin 1992 
sur le contrat d´assurance terrestre, ainsi que de certaines 
dispositions non prudentielles de la loi du 9 juillet 1975 relative au 
contrôle des entreprises d´assurances ; enfin du respect des règles 
visant à protéger le public contre l´offre ou la fourniture illicites de 
produits ou de services. La FSMA reprend également en direct les 
compétences d´ordre public exercées par le Fonds des rentes à 
l´égard des transactions passées sur le marché de la dette publique. 
Les organes de la FSMA sont le conseil de surveillance, le comité de 
direction, le président et le secrétaire général. Le conseil de 
surveillance est composé du président et de 11 membres nommés 
par le Roi. Le comité de direction est composé du président et de 4 
membres nommés par le Roi. Le financement de l´institution incombe 
pour l´essentiel aux acteurs contrôlés. Voir aussi : group 
Avant‐projet (de 
loi, de décret, 
d´ordonnance) 
Initiative législative d´un ministre, soumise à l´approbation de 
l´ensemble du gouvernement avant d´être déposée devant 
l´assemblée législative correspondante. Le Roi (soit, en pratique, le 
gouvernement fédéral), les gouvernements de communauté ou de 
région ainsi que le collège de la Commission communautaire française 
et le collège réuni de la Commission communautaire commune 
disposent du droit d´initiative. Ils peuvent soumettre un texte à 
l´assemblée devant laquelle ils sont responsables afin que celle‐ci 
adopte une nouvelle législation. Lorsqu´un ministre souhaite faire 
adopter une nouvelle législation, il présente à ses collègues de 
gouvernement ou de collège un avant‐projet de loi, de décret ou 
d´ordonnance. Cet avant‐projet peut avoir été rédigé par le cabinet 
du ministre, par l´administration dont celui‐ci a la responsabilité, par 
un centre d´études, par un cabinet d´avocats, par un organe 
spécifique ou par d´autres acteurs. Le gouvernement ou le collège 
examine l´avant‐projet. Si les collègues du ministre désapprouvent le 
texte, ils peuvent lui demander de le retirer ou de le retravailler. En 
cas d´accord, l´avant‐projet est transmis au Conseil d´État afin qu´il 
remette son avis sur le texte. D´autres organes peuvent également 
être consultés. Les avant‐projets relatifs aux budgets, aux comptes, 
aux emprunts, aux opérations domaniales et au contingent de 
l´armée ne doivent pas être soumis au Conseil d´État. Si le 
gouvernement ou le collège demande l´urgence, le Conseil d´État 
examine le texte qui lui est soumis en principe uniquement si la 
matière abordée est bien de la compétence du niveau de pouvoir 
concerné. Dans les autres cas, le Conseil d´État examine aussi la 
qualité juridique de l´avant‐projet et sa conformité à la législation 
existante. Le Conseil d´État peut proposer des modifications au 
gouvernement ou au collège. Le gouvernement ou le collège n´est pas 
tenu par l´avis du Conseil d´État. Cependant, si ce dernier estime que 
le gouvernement ou le collège n´est pas compétent pour traiter des 
matières abordées, l´avant‐projet est transmis au comité de 
concertation qui peut demander au gouvernement ou au collège 
concerné de modifier son avant‐projet. Après avoir reçu l´avis du 
Conseil d´État, le ministre à la base de l´initiative soumet au 
gouvernement ou au collège un texte, soit identique à l´avant‐projet 
adopté en première lecture, soit différent de celui‐ci. Lorsque le 
gouvernement ou le collège s´accorde sur ce texte, celui‐ci est déposé 
sur le bureau du président de l´assemblée compétente afin de 
poursuivre son parcours législatif. Il est désormais appelé projet de 
loi, de décret ou d´ordonnance.   
Avis  Cette définition sera bientôt mise en ligne.   
Banque centrale 
européenne (BCE) 
Institution financière en charge de la politique monétaire 
européenne. La création de la Banque centrale européenne (BCE) en 
1998 s´inscrit dans le processus de construction de l´Union 
économique et monétaire décidée par le Conseil européen en 1988. 
Elle succédait à l´Institut monétaire européen créé en 1994 pour 
coordonner les politiques monétaires des banques centrales des pays 
membres de l´Union européenne et préparer l´introduction de la 
monnaie unique. Depuis le 1er septembre 1999, la Banque centrale 
européenne, dont le siège est établi à Francfort (Allemagne), est 
responsable de la politique monétaire dans la zone euro, c’est‐à‐dire 
les pays de l’Union européenne qui ont adopté l’euro. La BCE est 
l´organe qui dirige le Système européen de banques centrales (SEBC) 
et l´Eurosystème. Le SEBC comprend la BCE et les banques centrales 
nationales des États membres de l’ue, qu´ils aient ou non adopté 
l’euro. L´Eurosystème regroupe la Banque centrale européenne (BCE) 
et les banques centrales nationales des États membres de l´UE qui ont 
adopté l’euro. En attendant que tous les pays de l’Union européenne 
fassent partie de la zone euro, l’Eurosystème accomplit des missions 
confiées au SEBC par le Traité de Maastricht. L´objectif principal de la 
BCE est de maintenir la stabilité des prix et d´apporter son soutien 
aux objectifs économiques de l´Union européenne. Ses missions 
fondamentales sont : ‐ la définition et la mise en œuvre de la 
politique monétaire de la zone euro. La politique monétaire, et donc 
le pouvoir de jouer sur l´offre de monnaie, était initialement aux 
mains des banques centrales nationales. En déléguant cette 
compétence à la BCE, les pays abandonnent au profit de l´Europe un 
important instrument de politique économique ; ‐ la conduite des 
opérations de change ; ‐ la gestion des réserves officielles de change ; 
‐ la promotion du bon fonctionnement des systèmes de paiement. Les 
organes de la Banque centrale européenne sont : ‐ le conseil des 
gouverneurs. Il regroupe les membres du directoire et les 
gouverneurs des banques centrales nationales de la zone euro. Il 
définit la politique monétaire de l’Eurosystème et prend les décisions 
nécessaires à l’accomplissement des missions qui lui sont confiées ; ‐ 
le directoire. Il se compose de six membres, dont un président et un 
vice‐président nommés d’un commun accord par les chefs d’État ou 
de gouvernement des pays de la zone euro. Il est chargé de la mise en 
œuvre de la politique monétaire décidée par le Conseil des 
gouverneurs et de la gestion courante de la BCE ; ‐ le conseil général. 
Il regroupe le président et le vice‐président de la BCE et les 
gouverneurs des banques centrales des 27 pays membres de l’Union 
européenne. Il s’agit d’un organe transitoire qui prépare l’accès à 
l’euro de tous les membres de l’Union. La Banque centrale 
européenne décide de manière indépendante. Elle n’est soumise à 
l’autorité ni de la Commission européenne, ni du Conseil de l’Union 
européenne§, ni du . Elle remet un rapport annuel sur ses activités à 
ces trois institutions et au Parlement européen. Contrairement à la 
banque centrale des États‐Unis ou à celle d´Angleterre, la BCE est 
soumis à une stricte orthodoxie monétaire, imposée initialement par 
l´Allemagne, concernant le rachat d´obligations des États membres de 
la zone euro. Afin d´éviter tout risque inflationniste, il lui est en effet 
interdit d´acheter directement la dette des États et donc de 
monétiser les dettes publiques. Cette orthodoxie est aujourd´hui 
remise en question dans le contexte de la crise de la dette et 
beaucoup souhaite faire évoluer le mandat de la BCE dans le but de 
diminuer la pression des marchés sur les dettes souveraines. Site de 
la Banque centrale européenne   
Banque mondiale  Agence des Nations unies qui prend la forme d´une banque 
d´investissement et qui rassemble les pays membres du Fonds 
monétaire international. Institution soeur du Fonds monétaire 
international (FMI), la Banque internationale pour la reconstruction 
et le développement (BIRD), plus connue sous le nom de Banque 
mondiale, a été créée en 1945. Elle a contribué par ses prêts à 
financer la reconstruction de l´Europe après la Seconde Guerre 
mondiale, avant de se tourner vers l´octroi de prêts pour l´aide aux 
pays en développement. Ces prêts financent soit des projets de 
développement économique soit des programmes d´ajustement. Les 
fonds proviennent principalement d´emprunts sur le marché 
international des capitaux. La procédure pour l´obtention de ces prêts 
et les critères de sélection (notamment l´obligation d´appliquer les 
recommandations du FMI) sont critiqués par des ONG de coopération 
au développement, et plus généralement par les partisans d´un 
allègement de la dette des pays en voie de développement. Les 
organes de la Banque mondiale sont : ‐ le conseil des gouverneurs. Il 
comprend un membre et un suppléant par pays membre. Les 
décisions y sont prises à la majorité simple des votes, chaque pays 
membre détenant un nombre de votes proportionnel à sa 
contribution au capital de la banque ; ‐ le conseil d´administration. Il 
se compose de 24 administrateurs, dont 5 sont toujours désignés par 
les souscripteurs les plus importants. Quatre associations associées à 
la Banque mondiale forment avec elle le Groupe de la Banque 
mondiale : ‐ l´Association internationale de développement (AID), qui 
accorde des prêts aux pays qui ne satisfont pas aux critères de la BIRD 
; ‐ la Société financière internationale (SFI), destinée à encourager 
l´investissement privé ; ‐ le Centre international pour le règlement 
des différends relatifs à l´investissement (CIRDI) ; ‐ l´Agence 
multilatérale de garantie des investissements (AMGI). Le siège de la 
Banque mondiale se trouve à Washington (États‐Unis). Site de la 
Banque mondiale   
Banque nationale 
de Belgique (BNB) 
Banque centrale faisant partie intégrante du Système européen de 
banques centrales (SEBC), dont les statuts ont été fixés par un 
protocole annexé au Traité de Maastricht instituant la Communauté 
européenne. La Banque nationale de Belgique a été créée, avec le 
statut de société anonyme, en vertu de la loi du 5 mai 1850, qui 
réglait les conditions de l´émission des billets de banque. Le capital de 
la banque fut souscrit à l´origine par des actionnaires privés, auxquels 
se joignit bientôt l´État belge à hauteur de 50 %. Le comité de 
direction et le conseil de régence de la banque sont présidés par le 
gouverneur, nommé par le Roi, pour un terme de cinq ans, 
renouvelable. Les autres membres du comité de direction, qui sont 
également nommés par le Roi, sont nommés pour un terme de six 
ans, renouvelable, sur proposition du conseil de régence. Dans 
certains des organes de la banque (notamment le conseil de régence) 
siègent des représentants du patronat et des syndicats. Avec la 
Banque centrale européenne (BCE) et les autres banques centrales 
des pays qui ont adopté l´euro, la Banque nationale de Belgique 
contribue depuis 1999 à la définition et à la mise en œuvre de la 
politique monétaire de l´Eurosystème. Dans ce cadre, elle détient et 
gère les réserves officielles de change et conduit des opérations de 
change ; elle met les billets de banque et les pièces de monnaie en 
circulation ; elle exerce la fonction de banquier des banques. Par 
ailleurs, elle a une fonction de surveillance du système financier en 
contribuant à la sécurité et à l´efficacité des systèmes de paiement et 
de règlement des titres. Dans ce contexte, en vertu de la nouvelle 
répartition des compétences entre la BNB et l´Autorité des services et 
marchés financiers (FSMA) mise en place le 1er avril 2011, la BNB, qui 
assurait déjà le suivi des développements macroéconomiques, est 
désormais également chargée du contrôle prudentiel individuel des 
acteurs suivants du système financier : les établissements de crédit, 
en ce compris les groupes de services financiers ; les entreprises 
d´investissement ayant la qualité de société de bourse ; les 
entreprises d´assurance et de réassurance ; les organismes de 
compensation ; les organismes de liquidation et assimilés ; les 
établissements de paiement ; les établissements de monnaie 
électronique ; enfin les sociétés de cautionnement mutuel. La BNB 
agit également, à l´égard des établissements cités, en qualité 
d´autorité de contrôle au sens de la loi du 11 janvier 1993 relative à la 
prévention de l´utilisation du système financier aux fins de 
blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Elle assure 
enfin la fonction de caissier de l´Autorité fédérale, c´est‐à‐dire le 
service financier des emprunts émis par l´État et la centralisation 
quotidienne des dépenses et recettes courantes de l´État, et gère 
pour l´Autorité fédérale le Fonds des rentes. Enfin, son centre 
d´études collecte, analyse et diffuse de nombreuses informations 
économiques et financières. Site de la Banque nationale de Belgique   
Banque‐carrefour 
de la sécurité 
sociale (BCSS) 
Institution publique de sécurité sociale chargée de l´échange de 
données entre les institutions de sécurité sociale. La BCSS a été 
instituée par la loi du 15 janvier 1990 relative à l´institution et à 
l´organisation d´une Banque‐carrefour de la sécurité sociale. Elle est 
notamment chargée de : ‐ l´autorisation, l´organisation et la conduite 
des échanges de données entre les institutions publiques de sécurité 
sociale ; ‐ la coordination entre ces institutions et le Registre national 
; ‐ la collecte auprès des institutions de sécurité sociale des données 
d´identification non disponibles dans le Registre national ; ‐ la collecte 
auprès des institutions de sécurité sociale d´informations utiles à la 
gestion, à la conception et à la connaissance de la sécurité sociale. 
Lors de l´exécution de ces missions, la Banque‐carrefour doit tenir 
compte de la protection des données en général, et de la protection 
de la vie privée des assurés sociaux en particulier. La Banque‐
carrefour est gérée paritairement par des représentants des 
organisations patronales et syndicales. La BCSS a créé la carte SIS 
comme moyen d´identification unique des assurés sociaux dans tous 
leurs rapports avec les organismes de la sécurité sociale. Les dossiers 
des assurés sociaux résident en effet dans les banques de données 
informatiques de ces organismes sur la base de la clé d´identification 
mentionnée sur la carte. Site de la Banque carrefour   
BECI‐Union des 
entreprises de 
Bruxelles (BECI‐
UEB) 
Organisation représentative des entreprises de la région de Bruxelles‐
Capitale L´Union des entreprises de Bruxelles (UEB) – en néerlandais : 
Verbond van ondernemingen te Brussel (VOB) – a été créée en 1971 
dans le but d´organiser la représentation des entreprises bruxelloises 
en fonction des nouvelles structures économiques régionales, en 
particulier au sein du Conseil économique et social de la Région de 
Bruxelles‐Capitale depuis la création de celui‐ci en 1994. L´UEB a 
adopté la forme juridique de l´asbl. Selon ses statuts, elle a pour objet 
: ‐ de grouper les entreprises ayant un siège d´activité sur le territoire 
de la Région de Bruxelles‐Capitale, en vue de promouvoir l´activité 
économique et sociale dans cette région ; ‐ de participer à toute 
consultation ou représentation de la vie économique et sociale sur le 
plan local, régional, national ou international. Un rapprochement 
s´est opéré entre l´UEB et la Chambre de commerce et d´industrie de 
Bruxelles (CCIB). En 2006, les deux organisations ont signé une 
convention de collaboration consolidant leur synergie. En 2007, elles 
décidaient de donner une image publique à cette collaboration en 
adoptant un nom commun : (BECI). Chacune a cependant tenu à 
conserver son autonomie, l´UEB en tant qu´interlocuteur social, la 
CCIB en tant que service aux entreprises. La chambre de commerce et 
l´organisation patronale demeurent deux organisations juridiquement 
distinctes, avec chacune leur conseil d´administration et leurs organes 
de pouvoir, mais elles se sont dotées d´un comité exécutif commun 
composé à parité de délégués francophones et néerlandophones des 
conseils d´administration de chaque association. BECI‐UEB s´est 
chargée des missions de représentation des entreprises pour les 
matières relevant des compétences de la Région bruxelloise. Elle est 
reconnue par les autorités régionales pour ces missions. Elle est 
également partenaire des autres organisations patronales régionales, 
le VOKA et l´Union wallonne des entreprises (UWE) ainsi que de la 
Fédération des entreprises de Belgique (FEB) au sein d´un comité de 
coordination et de contact, dont l´objectif est de favoriser la 
cohérence des positions patronales au niveau fédéral et au niveau 
des régions. Outre le Conseil économique et social de la Région de 
Bruxelles‐Capitale, BECI‐UEB siège dans nombre d´instances 
régionales comme l´Agence bruxelloise pour l´entreprise (ABE), 
l´Institut pour la promotion de la recherche scientifique à Bruxelles 
(IRSIB), la Société de développement régional pour la Région de 
Bruxelles‐Capitale (SDRB), ACTIRIS, Bruxelles Formation, etc. Site de 
BECI‐UEB   
Belgique  Cette définition sera bientôt mise en ligne.   
Benelux  Union économique entre la Belgique, les Pays‐Bas et le Luxembourg. 
L´union douanière Benelux, négociée pendant la guerre et conclue à 
Londres le 5 septembre 1944, a supprimé les droits de douane et 
d´accise, uniformisé les tarifs douaniers envers les pays tiers et induit 
un rapprochement des législations en matière de normes de 
production. Elle a été élargie à une union économique par le Traité de 
La Haye du 3 février 1958. À noter que depuis 1922 existait une union 
plus étroite entre la Belgique et le Grand‐Duché de Luxembourg : 
l´Union économique belgo‐luxembourgeoise (UEBL). Au sein du 
Benelux, l´organe décisionnel est le Comité des ministres, qui réunit 
les ministres des Affaires étrangères, des Affaires économiques et des 
Finances des trois pays. La présidence en est assurée pour six mois 
par chaque pays à tour de rôle. Les décisions sont prises à 
l´unanimité. Le centre administratif du Benelux est le secrétariat 
général qui est installé à Bruxelles. Depuis 1974, il existe une Cour de 
justice Benelux, qui siège également à Bruxelles et qui a pour rôle 
essentiel de promouvoir l´uniformité dans l´application des règles 
juridiques communes aux trois pays du Benelux. Si l´intégration 
européenne a rétréci le champ d´activités du Benelux, l´intégration 
entre les trois pays demeure plus poussée dans certains domaines 
(transports, réglementations…) qu´au niveau européen. L´union 
économique se double parfois d´une entente politique, les trois Etats 
coordonnant leurs positions dans certains dossiers européens. Site du 
Benelux   
Bourgmestre  Chef de la commune, dont il préside à la fois l´assemblée élue et 
l´organe exécutif, et représentant de l´Autorité fédérale, de la région 
et de la communauté dans la commune. Cette définition sera bientôt 
mise en ligne.   
Bourse  Système organisé d´échange et de cotation de produits et de services, 
et, plus spécifiquement, des titres ou des valeurs mobilières. La 
bourse constitue l´une des composantes du système financier. Elle est 
à la fois un lieu de financement pour les entreprises, les États ou les 
collectivités et un lieu de placement pour les investisseurs. Marché 
réglementé, la bourse organise les transactions de nombreux produits 
financiers négociables, parmi lesquels les actions (titres de propriété 
d´une société), les obligations (titres de créances) ou encore les 
produits dérivés. Le marché boursier est scindé en marché primaire et 
marché secondaire. Le rôle du marché primaire est d´organiser la 
rencontre entre les sociétés qui cherchent à financer leur 
développement et des détenteurs de capitaux via l´émission d´actions 
ou d´obligations. Quant au marché secondaire, il permet aux 
différents intervenants de s´échanger les titres existants. Ceux‐ci sont 
cotés en continu selon le mécanisme de l´offre et de la demande. En 
Belgique, l´organe de contrôle des marchés financiers et des 
opérations de bourse est l´Autorité des services et marchés financiers 
(FSMA) ; elle en surveille le bon fonctionnement, l´intégrité et la 
transparence. Toute entreprise voulant organiser un marché 
réglementé doit remplir certaines conditions prévues à l´article 17, 
paragraphe 1 de la loi du 2 août 2002 relative à la surveillance du 
secteur financier et aux services financiers et recevoir un agrément 
du ministre des Finances, sur avis de la FSMA. En pratique, 
l´entreprise qui souhaite placer ses actions en bourse doit publier un 
prospectus contenant les informations nécessaires au public. La FSMA 
est chargée d´approuver ce prospectus ainsi que la publicité 
entourant ces opérations. En cas d´offre publique d´acquisition (OPA), 
la FSMA veille en outre au respect des règles qui déclenchent 
l´obligation de lancer une OPA ou qui organisent le déroulement de 
l´OPA. Euronext Bruxelles (société anonyme de droit public) est la 
principale bourse de Belgique. Depuis 2007, elle appartient à NYSE 
Euronext, premier groupe mondial de places boursières, né de la 
fusion entre le New York Stock Exchange et le groupe Euronext (né en 
2000 et regroupant les bourses d´Amsterdam, de Bruxelles et de 
Paris, le London International Financial Futures and Options Exchange 
et la bourse portugaise BVLP). Site de la bourse de Bruxelles site de 
l‘Autorité des services et marchés financiers   
Brabant  Une des neuf provinces originelles de la Belgique, aujourd´hui scindée 
en Brabant flamand et en Brabant wallon. Constitué en duché au 
xiième siècle, le Brabant comprenait à son apogée territoriale les 
provinces belges actuelles de Brabant flamand et wallon, la Région de 
Bruxelles‐Capitale et la province néerlandaise actuelle de Brabant 
septentrional. Partagé entre les Provinces Unies et les Pays‐Bas 
espagnols au xviième siècle, les territoires du Brabant tombés sous 
administration française en 1795 sont partagés en deux 
départements, celui des Deux Nèthes autour d´Anvers et celui de la 
Dyle autour de Bruxelles. En 1815, le département de la Dyle devient 
la province du Brabant méridional du royaume des Pays‐Bas, et après 
l´indépendance de la Belgique, la province de Brabant est l´une des 
neuf provinces du royaume de Belgique, ayant pour chef‐lieu 
Bruxelles. Après la fixation du tracé de la frontière linguistique en 
1962, la province de Brabant est demeurée la seule province 
traversée par celle‐ci, et donc officiellement bilingue. La province de 
Brabant a été scindée en 1995. La province de Brabant wallon 
rassemble 27 communes et fait partie de la Région wallonne. Son 
chef‐lieu est Wavre. La province de Brabant flamand rassemble 65 
communes. Sept d´entre elles sont des communes dites à facilités. La 
province de Brabant flamand fait partie de la Région flamande. Son 
chef‐lieu est Louvain. Les 19 communes qui constituent la Région de 
Bruxelles‐Capitale ne font plus partie d´aucune province. Les 
compétences provinciales y sont exercées par les institutions 
régionales ou communautaires, et par le gouverneur de 
l´arrondissement administratif de Bruxelles‐Capitale.   
Bruxelles  Ville capitale de la Belgique et siège de plusieurs institutions 
internationales. La ville de Bruxelles (32 km² et 145.000 habitants) est 
la plus grande et la plus peuplée des dix‐neuf communes qui 
constituent la Région de Bruxelles‐Capitale, une entité de plus d´un 
million d´habitants. La ville de Bruxelles est une commune bilingue : 
tant le néerlandais que le français y sont utilisés pour tous les actes 
administratifs. De nombreuses entreprises et administrations sont 
installées à Bruxelles, qui accueille quotidiennement un grand 
nombre de personnes qui y travaillent sans y habiter. Cette situation 
impose à la ville de Bruxelles des dépenses supplémentaires, alors 
que le revenu des Bruxellois est inférieur à la moyenne nationale. Des 
moyens en provenance de la Région bruxelloise et de l´Etat fédéral 
sont alloués à la ville pour y faire face. Bruxelles est la capitale de la 
Belgique, de la Communauté flamande et de la Communauté 
française. Elle abrite également de nombreuses institutions 
internationales, dont la Commission européenne. Site de la ville de 
Bruxelles site de la Région de Bruxelles‐Capitale   
Bruxelles‐Hal‐
Vilvorde (BHV) 
Circonscription électorale couvrant la région bilingue de Bruxelles‐
Capitale et un arrondissement administratif de la région de langue 
néerlandaise. L´expression « Bruxelles‐Hal‐Vilvorde » désigne en fait 
deux réalités. 1. Une circonscription électorale, employée pour 
l´élection de la Chambre des représentants, du Sénat et du Parlement 
européen. Cette circonscription s´étend sur une région bilingue, celle 
de Bruxelles‐Capitale, et sur une région unilingue, de langue 
néerlandaise, à laquelle appartient l´arrondissement de Hal‐Vilvorde. 
Cette circonscription permet aux francophones de Hal‐Vilvorde, aux 
trois scrutins cités, de mêler leurs voix à celles des électeurs bruxellois 
pour déterminer la répartition des sièges et le nom des élus. 2. Un 
arrondissement judiciaire, dont le nom officiel est « arrondissement 
judiciaire de Bruxelles ». Il couvre à la fois Bruxelles et Hal‐Vilvorde, 
ce qui permet aux francophones de la périphérie flamande de 
Bruxelles de voir leurs dossiers judiciaires traités en français. La 
circonscription électorale et l´arrondissement judiciaire existent 
depuis la création de la Belgique : ils étaient calqués sur 
l´arrondissement administratif de Bruxelles, qui a été scindé en 1963. 
Jusqu´il y a peu, on parlait d´ « arrondissements » électoraux et non 
de « circonscriptions ». Après l´adoption des lois linguistiques de 
1962‐1963, opérée notamment sous la pression du Mouvement 
flamand, la circonscription électorale de Bruxelles‐Hal‐Vilvorde 
devient, aux yeux des responsables politiques flamands, un des rares 
dispositifs qui consacrent l´existence d´une minorité francophone 
dans la périphérie flamande de Bruxelles. Selon cette lecture, ce 
dispositif empêche l´homogénéité linguistique de la région de langue 
néerlandaise. Pour les francophones, cette circonscription fait partie 
intégrante des décisions de 1962‐1963 sur la fixation de la frontière 
linguistique et le régime des facilités, à défaut d´avoir pu maintenir 
les six communes à facilités de la périphérie dans l´arrondissement 
administratif de Bruxelles. Le fait que cette circonscription et que 
l´arrondissement judiciaire de Bruxelles garantissent des droits aux 
francophones de la périphérie motive leur scission du point de vue 
flamand, et leur maintien du point de vue francophone. En cas de 
scission, la question se poserait de la préservation de certains droits 
électoraux ou judiciaires pour les francophones de la périphérie. La 
pression flamande pour la scission de Bruxelles‐Hal‐Vilvorde s´est 
fortement accrue depuis qu´un arrêt de la Cour d´arbitrage, le 26 mai 
2003, a conclu que le maintien de la circonscription de Bruxelles‐Hal‐
Vilvorde pour l´élection de la Chambre n´était plus acceptable dans le 
cadre nouveau de circonscriptions coïncidant avec le territoire des 
provinces. L´arrêt de la Cour n´impose cependant pas la scission 
comme seul moyen de répondre à l´exigence de modifier le 
découpage en vigueur pour l´élection de la Chambre.   
Budget  Prévision des dépenses nécessitées par les besoins de l'État ou 
d'autres collectivités, et des recettes nécessaires pour couvrir ces 
dépenses. Acte par lequel ces recettes et ces dépenses sont 
autorisées. Les recettes de l'État sont mentionnées dans le budget 
des voies et moyens. Elles ne sont pas affectées à une dépense 
particulière (principe de l'unité budgétaire). Les dépenses de l'État 
sont inscrites dans divers budgets : celui de la dette publique, celui 
des dotations, celui des différents départements ministériels, celui 
des pensions. Les budgets des dépenses sont votés article par article, 
ce qui empêche de transférer d’un article à l’autre les parties de 
crédits non utilisés (principe de la spécialité). L’exposé général du 
budget de l’année à venir constitue une synthèse de tous les budgets 
présentés. Au niveau fédéral, le budget est voté annuellement 
(principe de l'annualité budgétaire) par la Chambre des représentants 
après délibération du projet de budget établi par le gouvernement. Le 
vote du budget est un des fondements du contrôle parlementaire : en 
le votant, la Chambre n'exerce pas le pouvoir législatif proprement 
dit. Les communautés et les régions, les provinces et les communes 
ont aussi un budget qui leur est propre, qui répond aux mêmes 
principes et qui est adopté par leur assemblée sur proposition de leur 
pouvoir exécutif. Voir aussi : contrôle budgétaire   
Bureau fédéral du 
plan 
Organisme d´intérêt public chargé principalement de diverses 
missions d´études prévisionnelles en matière économique et sociale. 
Le Bureau fédéral du plan a été créé par la loi du 21 décembre 1994 
portant des dispositions sociales et diverses. Il succède au Bureau du 
plan, créé par la loi du 15 juillet 1970 portant organisation de la 
planification et de la décentralisation économique, qui succédait lui‐
même au Bureau de programmation économique, créé en 1959. 
Chargé à l´origine de l´élaboration des plans quinquennaux sur la base 
d´opérations de prévision et de procédures de consultation des 
organisations représentatives des employeurs et des travailleurs, le 
Bureau du plan a vu ses missions évoluer. La planification a cédé la 
place à la fin des années 1970 aux prévisions et aux projections à 
moyen terme relatives à la situation économique belge et 
internationale, et à des études d´impact sur des thèmes ciblés. Le 
Bureau fédéral du plan a repris ces missions, et est en outre chargé 
de fournir au gouvernement fédéral les données prévisionnelles 
nécessaires à l´élaboration du budget et les données permettant le 
suivi permanent de la conjoncture économique. Il est encore chargé, 
notamment, de procéder à des évaluations des politiques 
économiques, sociales et environnementales à la demande du Conseil 
central de l´économie (CCE), du Conseil national du travail (CNT) ou 
du Parlement fédéral ; de l´élaboration, tous les quatre ans, d´un 
avant‐projet et d´un projet de plan fédéral pour le développement 
durable ; des prévisions à long terme de l´évolution démographique 
et des conséquences financières du vieillissement de la population ; 
et de l´évaluation de la planification de la politique énergétique. Le 
Bureau fédéral du plan est placé sous l´autorité du Premier ministre 
et du ministre des Affaires économiques. Il est dirigé par le 
commissaire au plan, assisté du commissaire adjoint. Site du Bureau 
fédéral du plan   
Cabinet ministériel  Ensemble des collaborateurs d´un ministre. Au niveau fédéral, a pris 
le nom de cellule stratégique. Cette définition sera bientôt mise en 
ligne.   
Candidat  Personne qui concourt en vue d´occuper un poste ou une fonction. 
Dans le contexte électoral, le candidat est celui qui se présente à un 
scrutin en vue d´être élu à un mandat de représentant dans une 
assemblée. Le candidat est tenu de remplir les conditions d´éligibilité 
parmi lesquelles des conditions de nationalité, d´âge et de domicile. 
En Belgique où le système électoral est celui de la représentation 
proportionnelle, les candidats se présentent sur une liste comprenant 
au maximum autant de candidats effectifs qu´il y a de sièges à 
pourvoir, et comprenant dans la plupart des cas des candidats 
suppléants dont le nombre minimum et maximum est fixé par la loi. 
Les candidats effectifs (encore appelés candidats titulaires) sont ceux 
qui, s´ils atteignent le chiffre d´éligibilité (c´est‐à‐dire le nombre de 
voix requis pour être élu), siègeront effectivement dans l´assemblée, 
tandis que les candidats suppléants constitueront une réserve au cas 
où un ou plusieurs élus renoncent à leur mandat (démission pour 
raison personnelle ou politique, par exemple). Rien n´impose au 
candidat effectivement élu de siéger dans l´assemblée pour laquelle il 
a été élu. Ainsi, un ministre ou un parlementaire à un autre niveau de 
pouvoir peut se présenter comme candidat à une élection en vue de 
soutenir la liste tout en sachant qu´il ne siègera pas s´il est élu. Aucun 
mécanisme n´existe pour dissuader ou pénaliser cette pratique. La 
sélection des candidats est le fait des partis politiques. Le président 
de parti joue généralement un rôle prépondérant dans la composition 
des listes pour l´élection du Sénat (à partir de 2014 celui‐ci ne sera 
plus partiellement élu directement) et du Parlement européen car 
l´élection a lieu dans le cadre de collèges regroupant l´ensemble des 
francophones d´une part et l´ensemble des néerlandophones d´autre 
part, voire des germanophones qui constituent un collège distinct de 
celui des francophones pour l´élection européenne. Les structures 
régionales, provinciales ou d´arrondissement des partis sont les lieux 
où s´élaborent les listes pour les élections à la Chambre des 
représentants, aux parlements de communauté et de région et aux 
conseils provinciaux, tandis que les sections locales procèdent à la 
constitution des listes pour les élections communales. Dans le cadre 
de la confection des listes, les structures internes des partis jouissent 
donc d´une autonomie dont l´étendue peut varier selon les partis. Les 
listes de candidats doivent désormais satisfaire à une exigence de 
parité, chacune devant compter le même nombre de femmes que 
d´hommes (à une unité près en cas de nombre impair de candidats). 
Certains candidats occupent des places particulières sur la liste. Le 
premier candidat est appelé la tête de liste (qu´il ne faut pas 
confondre avec la case de tête) ; on dit aussi qu´il tire ou conduit la 
liste. Le dernier candidat d´une liste, celui qui la pousse, est la queue 
de liste. Le candidat qui occupe la place de combat est celui qui est 
situé à la place correspondant au nombre de sièges qu´a obtenu la 
liste à l´élection précédente plus un (par exemple, si une liste a 
obtenu quatre sièges à l´élection régionale de 2009, on dira du 
cinquième candidat de la liste en 2014 qu´il est à la place de combat).  
Case de tête  Espace réservé au vote qui surmonte la liste des candidats, et sur 
lequel se porte le vote de l´électeur qui ne souhaite pas modifier 
l´ordre des candidats tel qu´il est présenté sur la liste. La case de tête 
est située sous le numéro et le logo de la liste et au‐dessus des noms 
des candidats. Elle est l´endroit où l´électeur indique qu´il vote pour 
une liste sans vouloir intervenir dans l´ordre dans lequel les candidats 
sont présentés. S´il souhaite favoriser un ou plusieurs candidats de la 
liste, l´électeur doit voter en leur faveur en cochant la case en regard 
de leurs noms. L´ensemble des bulletins marqués d´un vote en case 
de tête intervient dans le calcul du chiffre électoral de la liste (le 
nombre de voix qu´elle a obtenu) ainsi que dans le calcul du nombre 
de sièges acquis par elle, au même titre que tous les bulletins valables 
qui contiennent un ou plusieurs votes nominatifs en faveur de 
candidats de cette liste. Si par erreur un électeur a rempli à la fois la 
case de tête et une ou des cases en regard de candidats de la même 
liste, il sera réputé avoir voulu émettre un vote préférentiel en faveur 
de ces candidats. Son bulletin sera donc considéré comme valable, 
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