1. Comment s’opère une fouille archéologique?
1 – Le terrain
 Consultation des archives
Le site archéologique - définition:
Lieu
d’enfouissement
ou
d’engloutissement des vestiges
matériels que les archéologues
peuvent trouver et exploiter.
 Repérage dans l’espace
 Prospections
 Natures des sites et
contraintes liées à la fouille
 Les outils et gestes de
l’archéologue
 L’enregistrement des
données
2 – La post fouille
 Prélèvements
 Conservation
 Interprétation

2. Enregistrement des données
Les relevés sur le terrain permettent
d'enregistrer les données observées
avant destruction.
La stratigraphie permet la
compréhension du site en mettant en
lien les différentes données acquises
Il existe:
• le relevé en plan c'est-à-dire le relevé
de structures vue de dessus
• le relevé en coupe ou relevé
stratigraphique c'est-à-dire le relevé
des altitudes des différentes US et du
mobiliers d'une structure ou zone.
Science qui étudie l’agencement des
couches selon leur forme,
organisation, division et succession
dans le temps.
But : reconstituer l’histoire de la zone
étudiée.
Pendant l’enregistrement sur site, les US
sont identifiées et répertoriées sur
une fiche stratigraphique.
US :
- US négative et positive
- la face / l’interface
- le fait
- la structure
- dépend de l’œil du fouilleur
- Wheeler
- Diagramme de Harris
Pendant la fouille, une base de donnée
est également tenue à jour.
Elle comprend:
• Le répertoriage des US
• Le classement du mobilier associé à
son US
• Les photographies associées aux
zones

3. Relevé en plan – berge 21001 Castelou Narbonne 2011

4. Relevé en plan
Secteur B
Zone 3
San Marinella 2011

5. Comprendre une coupe
A
B
C
D
G
F
E
I
H
Stratigraphie naturelle : A, B, C, D, E (du plus récent au plus
ancien)
Strati structure 1 :
F perturbe E, D, C et B et G vient après F
(F = creusement, US négative et G = mur, US positive)
F est donc postérieur à E, D, C, et B et G postérieur à F.
En prenant en considération la strati nat. : A, G, F, B, C, D, E
Strati structure 2 :
H perturbe E et D donc H est postérieur à E
D et I est postérieur à H
Donc : A, B, C, I, H, D, E
Mise en relation :
A, G, F, B, C, D, E
A, B, C, I, H, D, E
= A, G, F, B, C, I, H, D, E
(puis on numérote)

6. La post fouille
Traitement des prélèvements
(manuels ou par carottage)
Conservation
But:
1. Datation :

Répondre à une problématique

dendrochronologie

Typo-chronologie

radiocarbone

Problématiques futures

archéomagnétisme

Thématiques futures
2. Reconstitution de l’environnement
Méthode:
Prélèvement en fonction du site (rupture
d’équilibre)

sédimentologie

dendrologie

archéobotanique
Interprétation

palynologie
- DAO

carpologie
- Diagrammes

anthracologie
- Rapports de fouilles

archéozoologie

7. Le diagramme de Harris
Il s’agit d’une codification qui permet de mettre en
relation les différentes US de manière logique. Ce
document analytique intervient après la
réalisation des coupes.
Les relations peuvent être :
A
-
de superposition
B
-
d’équivalence
A
B
-
d’absence de connexion directe
A
A
B
A
B
A
A
B
Les règles à suivre sont:
-
le principe de superposition
1
le principe de continuité
Plusieurs étapes :
1. La mis en séquence : interprétation selon la
fonction
2. la mis en phase : regroupement des zones
fouillées et assimilation du mobilier
3. La mise en périodes : histoire générale du site
2
Lecture
3
4
5
6
1 sur 2, 1 sur 3
2 plus récent que 3
2 sur 4, 3 sur 5
4 équivalent à 5
4 et 5 sur 6
1
2
3
4
5
6
1 sur 2, 1 sur 3
2 contemporain de 3
2 sur 4, 3 sur 5
4 équivalent à 5
4 et 5 sur 6