2. ORDRE DU JOUR
I. IPERGAY
II. Bilan des commissions et perspectives
III. Discussion
2
3. I. IPERGAY
Michel CELSE
Rapporteur du Conseil National du Sida
3
4. PrEP : un état des lieux
COREVIH Ile-de-France Nord
Paris, Hôpital Bichat Claude Bernard, 5 décembre 2012 4
5. I - Quel contexte ?
L’enjeu de réduire l’incidence et le
concept de prévention combinée
II - Quel socle de connaissances ?
Le rationnel de la PrEP, les données
d’efficacité disponibles et les
recommandations provisoires
III - Quel intérêt et quels défis ?
Un focus sur quelques enjeux-clés
d’usage et d’accompagnement des PrEP
PrEP : un état des lieux 5
6. Estimations de l’incidence 2004-2007 (Inserm)
► L’incidence du VIH en France ne baisse pas
I – PrEP : Quel contexte? 6
7. Estimations des taux d’incidence 2008 (InVS)
► Réduire l’incidence chez les HSH est un enjeu prioritaire
HSH 1006
86
F hét. Etr. 54
35
H hét. Fr. 6
4
pop. totale 17
0 200 400 600 800 1000 1200
Tx d'incidence pour 100 000 personnes / an
7
D’après données InVS, Le Vu, S., et al., BEH n° 45-46, 30 novembre 2010.
8. Combiner l’ensemble des approches en prévention pour
infléchir l’épidémie
Source : Coates TJ et al., Behavioural strategies to reduce HIV-transmission : how to make
them work better, Lancet 2008 ; 372 , p. 670
8
9. Une extension de l’usage des ARV en prévention
• 3 types d’usages validés des ARV en prévention :
– Prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME), 1994
– Prophylaxie post-exposition (PEP), 1998
– Traitement des personnes infectées comme prévention de la
transmission sexuelle secondaire : treatment as prevention (TasP)
• « Swiss Statement », 2008
• HPTN 052, 2011: réduction de 96% du risque de transmission au
partenaire non infecté (couples stables, hétérosexuels)
• Un nouvel usage « en devenir » :
– Principe de traiter des personnes non-infectées en amont de
l’exposition : Prophylaxie pré-exposition (PrEP)
• Truvada oral en prise continue quotidienne validé US
®
• Nombreuses recherches en cours : autres ARV, autres modes
d’administration et schémas de prise
II – PrEP : Quel socle de connaissances? 9
10. PEP, PrEP : quel rationnel ?
VIH Infection VIH
heures heures mois années
10
11. Prophylaxie post-exposition (PEP)
VIH Infection VIH
Initiation:
• entre 0 et 48 h
• le + tôt possible PEP
durée : 4 semaines
heures heures mois années
11
12. Prophylaxie pré-exposition (PrEP)
en prise intermittente / “à la demande”
VIH Infection VIH
1 prise
quelques
heures avant
Efficacité non-
+
1 prise dans démontrée à ce jour,
les heures PrEP investigations en cours
après intermittente (Ipergay)
l’exposition
heures heures mois années
12
13. Prophylaxie pré-exposition (PrEP)
en prise continue
VIH VIH VIH Infection VIH
PrEP continue
heures heures mois années
13
Validée aux Etats-Unis pour Truvada® (FTC+TDF) en prise orale quotidienne
14. Treatment as Prevention (TasP)
Traitement des personnes infectées
pour prévenir la transmission secondaire
Traitement ARV
VIH Infection VIH ↓ CV CV indétectable
pas de
VIH VIH VIH
transmission
au(x)
partenaire(s)
Partenaire Partenaire Partenaire
mois années
14
15. PrEP : état des connaissances (1)
Des essais cliniques ont comparé dans différentes
populations l’efficacité des schémas suivants :
Bras Bras
Prévention Prévention
« classique » renforcée VS « classique » renforcée
seule
(placebo) + ARV
Par rapport à la prévention classique seule, l’adjonction de
l’ARV permet une réduction supplémentaire de l’incidence de :
Iprex HSH séro- / FTC-TDF oral quotidien 44 %
Partners-PrEP Couples hétéro séro≠ / TDF ou FTC-TDF oral quot. 62-73 %
Mais d’autres essais non-conclusifs ou discordants 63 %
TDF2 H & F hétéro séro- / FTC-TDF oral quotidien
CAPRISA 004 F hétéro séro- / gel vaginal TDF 39 %
15
16. PrEP : état des connaissances (2)
De nombreuses questions se posent :
• Apparition de résistances
• Tolérance
• Adhésion
• Désinhibition
• Population cible
• Dispositif de dispensation
• Coût et prise en charge
16
17. PrEP : état des connaissances (3)
Cependant, ne pas perdre de vue :
• De nombreuses recherches en cours
et à venir sur ces questions
• Savoir regarder au-delà du Truvada® oral
continu :
- PrEP orale intermittente « à la demande »
- Autres ARV / classes d’ARV (dapivirine,
maraviroc, etc.)
- Formes injectables longue durée
- Formes topiques : gels, anneaux vaginaux 90
jours, etc.
17
18. Rapport et recommandations du groupe d’experts :
INTRODUCTION
• Les recommandations du groupe d’experts ne concernent
que le truvada® en administration quotidienne
• La PrEP ne se conçoit que
– Dans le contexte d’un encadrement médical adapté,
– Comme une stratégie additionnelle aux mesures
existantes ou en développement,
– Associée à un dispositif d’éducation thérapeutique
18
(présentation source : P. Yeni – 11/06/2012)
19. Rapport et recommandations du groupe d’experts :
CONSIDERATIONS GENERALES
• Sur le plan de la santé publique,
– l’insuffisance actuelle de données ne permet pas d’encourager
actuellement le recours à cette méthode de prévention
– Le niveau très incomplet des connaissances sur la PrEP justifie
la poursuite d’évaluations scientifiques de cette stratégie
• Sur le plan de la santé individuelle,
– les données aujourd’hui disponibles ne sont pas incompatibles
avec son utilisation par les personnes les plus exposées au
risque de transmission du VIH et désireuses d’y recourir en
dehors d’essais cliniques ; les recommandations visent à éviter
le mésusage de la PrEP
19
(présentation source : P. Yeni – 11/06/2012)
20. Rapport et recommandations du groupe d’experts :
SITUATIONS DE PRESCRIPTION
Le groupe d’experts recommande
• que la PrEP puisse être prescrite aux HSH qui souhaitent
recourir à cette stratégie en raison de conduites à risque
élevé d’acquisition du VIH
• Que la PrEP ne soit pas prescrite aux partenaires
séronégatifs des couples hétérosexuels sérodifférents
(→TasP)
• Que ne puisse être envisagé le recours à la PrEP chez des
femmes et hommes non HSH très exposés au risque
d’infection VIH que dans des situations particulières
justifiant une approche au cas par cas
20
(présentation source : P. Yeni – 11/06/2012)
21. L’intérêt potentiel du concept de PrEP :
quel apport aux moyens de prévention existants ?
• Un outil additionnel très spécifique :
– n’est pas un outil universel à destination de la population
générale non infectée,
– ne concerne que des personnes :
• très fortement exposées au risque (critères épidémiologiques
et/ou comportementaux)
• ET en difficulté de prévention avec les moyens standards
Un enjeu de ciblage important
III – PrEP : Quel intérêt et quels défis? 21
22. L’intérêt potentiel du concept de PrEP :
quel apport aux moyens de prévention existants ?
• Un outil qui offre :
– Dans des circonstances (accidentelles, assumées ou
encore subies) où une protection conventionnelle n’est
pas ou ne peut pas être mise en œuvre, un moyen de
réduire le risque, préférable à l’absence de toute
protection
– Une mise en œuvre en amont de l’engagement dans
l’activité sexuelle, hors contexte pouvant conduire à
une prise de risque
– Un renforcement de l’autonomie : ne dépend pas du
partenaire.
III – PrEP : Quel intérêt et quels défis? 22
23. La question de l’impact sur les comportements
sexuels et préventifs
• On ne peut exclure des effets contre-productifs :
– La PrEP pourrait encourager au plan individuel l’augmentation
des prises de risque
– Avec pour effet, au plan collectif, de réduire, annuler voire
inverser l’impact attendu sur l’incidence
• Mais un impact massif est peu probable :
– L’augmentation des prises de risque est observée depuis la fin
des années 90
– Le public cible de la PrEP est déjà dans la forte prise de risque
– La PrEP renforce en outre le recours au dépistage régulier
III – PrEP : Quel intérêt et quels défis? 23
24. Diversifier les outils pour mieux répondre
aux besoins
• Faire le pari de l’autonomie et de
l’intelligence des usagers :
– La PrEP élargit les options disponibles pour
réduire le risque
– Dans une perspective de prévention
combinée, la diversification des outils
disponibles permet aux individus d’ajuster
leurs pratiques préventives aux
circonstances, à leurs désirs, à leurs
contraintes
III – PrEP : Quel intérêt et quels défis? 24
25. Diversifier les outils pour mieux répondre
aux besoins
• A condition de donner aux personnes les
moyens d’un usage maîtrisé et raisonné de
l’ensemble des outils disponibles :
– Enjeu d’inscrire la PrEP dans l’offre globale de
prévention
Nécessité d’adapter le dispositif et le
discours de prévention
III – PrEP : Quel intérêt et quels défis? 25
26. Une nouvelle étape dans la mutation du
paradigme préventif
• L’impératif d’une communication cohérente :
adapter le discours à l’approche de prévention
combinée
– Articuler plus fortement les liens entre moyens de
prévention, intérêt du dépistage, et bénéfices du
traitement
– Développer des messages valorisant la diversité et la
complémentarité d’outils répondant à des usages, des
conditions d’utilisation et des circonstances différentes
– Développer des messages invitant les individus à
construire et ajuster leur prévention à leurs besoins et
contraintes
III – PrEP : Quel intérêt et quels défis? 26
27. Une nouvelle étape dans la mutation du
paradigme préventif
• Adapter le dispositif d’offre de prévention
– Nécessité de ne pas cloisonner l’offre d’outils
biomédicaux (PrEP, TasP) dans la sphère médicale vs
l’offre conventionnelle, le counseling et
l’accompagnement dans les structures dédiées à la
prévention
Rôle des Corevih : identification et
coordination des acteurs
– Intérêt des structures de type centre de santé sexuelle
III – PrEP : Quel intérêt et quels défis? 27
28. Rapport et recommandations du groupe d’experts :
DISPOSITIF ET ACCOMPAGNEMENT
DE LA PRESCRIPTION
Le groupe d’experts recommande
• que soient identifiées dans chaque région (Corevih) des
structures appropriées permettant
– une prescription de la PrEP par des médecins expérimentés dans la
prise en charge de l’infection VIH
– le suivi des personnes poursuivant cette stratégie
– une aide à l’observance
– un accompagnement préventif global et pluridisciplinaire, en lien
éventuel avec le milieu associatif
28
(présentation source : P. Yeni – 11/06/2012)
29. Une nouvelle étape dans la mutation du
paradigme préventif
• Favoriser l’adaptation des acteurs aux
mutations de la prévention
– Evolution vers une prévention plus complexe, plus
individualisée : il s’agit de donner aux gens les moyens
de construire leur propre prévention « sur mesure »
(et évolutive au cours de la vie)
Rôle des Corevih en tant que têtes de réseaux
des acteurs régionaux : information,
sensibilisation et formation des acteurs
III – PrEP : Quel intérêt et quels défis? 29
32. Focus sur les enjeux de ciblage de la PrEP
• A qui pourrait/devrait bénéficier la PrEP ?
– nécessité de cibler la PrEP sur les personnes très exposées au risque
d’acquisition du VIH :
• approche par groupes de populations selon des critères
épidémiologiques : prévalence / incidence très fortes
• approche par le risque individuel selon une évaluation des facteurs
d’exposition d’une personne
– distinguer objectifs de santé publique et de santé individuelle :
• intervention de santé publique visant à mieux contrôler l’épidémie :
réduire l’incidence/la prévalence
• usage en tant que moyen de de prévention individuel : offrir aux
personnes un moyen supplémentaire d’améliorer leur protection
PrEP : enjeux de ciblage 32
33. Focus sur les enjeux de ciblage de la PrEP
les données de recherche disponibles (essais, modèles)
suggèrent un effet en population à condition que l’incidence
dans le groupe cible soit > 1%
Population considérée Taux d’incidence (nb de nouvelles
contaminations pour 100 000 personnes par an)
Population totale 17 /100 000/an
HSH 1000 /100 000/an
Migrants d’origine sub-saharienne 240 /100 000/an
UDI 91 /100 000/an
– en France, seuls les HSH ayant des pratiques très à risque sont
« éligibles » selon ce critère : seul groupe dans lequel un impact
collectif sur l’incidence peut être attendu.
– les autres groupes les plus fortement exposés sont très en
deçà des critères.
PrEP : enjeux de ciblage 33
34. Focus sur les enjeux de ciblage de la PrEP
mais en tant que moyen de prévention individuel, la
PrEP doit être accessible, au-delà du groupe des HSH
:
– à toute personne en situation personnelle de forte
exposition au VIH et de difficultés à se protéger par les
autres moyens
– sur la base d’une analyse individuelle de la situation de la
personne face au risque et de la pertinence du recours à la
PrEP pour améliorer sa protection
PrEP : enjeux de ciblage 34
36. II. Bilan des commissions et perspectives
1. Épidémiologie – Yazdan YAZDANPANAH
2. Dépistage – Elisabeth BOUVET
3. Accident d’exposition au sang - Elisabeth BOUVET
4. Éducation thérapeutique du patient – Agnès CERTAIN
5. Substances psycho-actives – Monique GOBERT ; Annie
LEPRETRE
6. Prévention et santé sexuelle - Danielle BERES
7. Transgenre – Kouka GARCIA
8. Indicateurs d’activités en 2012
9. Synthèse des perspectives 2013 36
37. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE
Le Pr. Yazdan YAZDANPANAH
Professeur des universités, Praticien hospitalier
Hôpital Bichat Claude-Bernard
Atip/Avenir INSERM U738
Université Paris Diderot
Sorbonne Paris Cité
37
38. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (1)
Composition de la Commission Epidémiologie :
D. BERES, R. LANDMAN,
L. BLUM, C. LAOUENAN,
E. BOUVET, S. LE GAC,
C. BURDET, A. LEPALEC,
C. CHARPENTIER, C. MOUCAZAMBO,
G. HAMET, G. PAHLAVAN,
V. JOLY, P. YENI,
MA. KHUONG, Y. YAZDANPANAH.
38
39. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (2)
Objectifs :
- Analyser les données épidémiologiques du COREVIH relatives au dépistage, à la prise
en charge et au suivi des patients vivant avec le VIH
- Mettre en place des travaux de recherche
39
40. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (3)
Recherche épidémiologique :
Dépistage et Liaison dépistage – soins
- Etude HIDES : promouvoir le dépistage chez les patients symptomatiques
hospitalisés
- Enquête rétrospective (2004-2011) sur les dossiers du CDAG: définir les facteurs de
risque de non retour des personnes dépistées VIH+
• Harmoniser le recueil des variables sur l’ensemble des CDAG du COREVIH
40
41. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (4)
Hides 2 :
- Intervention et population
Proposition systématique d’un test VIH à tous les patients (âge ≥18 ans) se présentant
consécutivement dans un service de soin avec une maladie indicatrice et non connus
séropositif pour le VIH
- Estimer la séroprévalence du VIH non diagnostiqué pour une maladie indicatrice
41
42. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (5)
Hides 2 :
Maladies indicatrices étudiées
1. lymphome malin, quel qu’en soit le type
2. dysplasie cervicale ou anale ou d’un cancer (CIN II et plus)
3. hépatite B et/ou C (aiguë ou chronique)
4. syndrome mononucléosique
5. leucocytopénie inexpliquée ou thrombocytopénie >4 semaines
6. dermatite séborrhéique / exanthème
7. pneumonie requérant une hospitalisation d’au moins 24h
8. lymphadénopathie inexpliquée
9. neuropathie périphérique de cause inconnue
10. primo cancer du poumon
11. psoriasis grave ou récalcitrant (nouvellement diagnostiqué)
42
43. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (6)
Hides 2 en France :
- 12 centres
• Paris : Bichat, Pitié-Salpêtrière
• Région parisienne : Beaujon, Saint-Denis, Pontoise
• Province : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Nancy, Nice, Rennes, Rouen, Tourcoing
- Avis favorable CPP - demande d’autorisations CCTIRS et CNIL en cours
- Début des inclusions 1er trimestre 2013
- Période d’étude maximale : 18 mois
43
44. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (7)
Recherche épidémiologique :
Dépistage et Liaison dépistage – soins
- Etude HIDES : promouvoir le dépistage chez les patients symptomatiques
hospitalisés
- Enquête rétrospective (2004-2011) sur les dossiers du CDAG: définir les facteurs de
risque de non retour des personnes dépistées VIH+
• Harmoniser le recueil des variables sur l’ensemble des CDAG du COREVIH
44
45. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (8)
Patients perdus de vue (PDV) avant l’annonce du positivité d’un test VIH :
Patients dépistés VIH à la CDAG de l’hôpital Bichat entre 2004-2010
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Patients VIH + 101 86 61 58 48 55 55
Patients PDV 7 15 6 13 6 9 12
avant l’annonce (7%) (17%) (10%) (22%) (13%) (16%) (22%)
G Pahlavan et al. 45
46. II. Bilan des commissions et perspectives
1. EPIDEMIOLOGIE (9)
Evaluer les pratiques :
- Co-infection VIH-VHC
Utiliser les bases informatiques pour évaluer les pratiques mais avant cela il faut
que les bases soient exhaustifs
Harmoniser le recueil des données des patients co-infectés
46
47. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE
Le Pr. Elisabeth BOUVET
Professeur des universités, Praticien hospitalier
Hôpital Bichat Claude-Bernard
47
48. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (1)
Rôle du COREVIH IDF Nord dans le dépistage du VIH :
- Favoriser le dépistage : certains lieux, certaines occasions ,
- Favoriser les TRODs
- Aide matérielle en attendant statut
- Accompagner le dépistage, faciliter la filière de soins
- Proposer une évolution des CDAG
- Positionner les TRODs en médecine de ville
48
49. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (2)
Commission Dépistage :
- CDAG
- Urgences hospitalières
- Médecine libérale
49
50. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (3)
Commission Dépistage CDAG :
- Les CDAG de la COREVIH : Cergy-Pontoise, Eaubonne, Bichat, Clichy, Ego goutte
d’Or, Saint Denis
- Activité très disparate
- Conseils généraux (75, 95, 92, 93)
- Recueil de données sur les consultants ?
- Remontées INVS standard mais limitées
50
51. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (4)
Dépistage CDAG du COREVIH Nord : comparaison des modes de
fonctionnement et type d’activité :
- Quelles données ?
- Quelle population : nombre et caractéristiques
- Tests rapides ?
- Taux de perdus de vue parmi VIH + et -
- Autres IST ( Ciddist, chlamydia, …)
- Hépatites ?
- Vaccinations ? Lesquelles ?
- Traitement post exposition ?
51
52. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (5)
Objectifs de la Commission CDAG :
- Homogénéiser le recueil des données ( logiciel commun ?)
- Recueillir les mêmes variables chez les consultants pour étudier la population,
son attitude, ses caractéristiques, ses risques:
- Conduire des actions communes = information , prévention, dépistage,
diminuer les PDV
- Élargir l’utilisation des TRODs et en définir les indications
- Proposer des vaccinations
- Mettre en œuvre des actions hors les murs
- Rapprochement avec le planning familial. 52
53. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (6)
Dépistage SAU = actions du COREVIH :
- Suite de l’étude URDEP : taux de + > pop générale
- Proposition du dépistage par TROD
- Formation des personnels
- Stratégie commune
- Mise à disposition gratuites des TRODs (500 tests gratuits)
- Évaluation : logiciel Urqual et autre (Pontoise)
- Retour d’expérience vers les équipes
53
54. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (7)
Dépistage dans les services d’urgences hospitaliers : SAU par TRODs :
- Hôpitaux concernés = Bichat, Delafontaine (Saint Denis), Beaujon, Pontoise,
Eaubonne - Montmorency, (Robert Debré)
- Mise à disposition des TRODs pour tous les consultants (en pratique surtout
les hommes, et les migrants)
54
55. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (8)
SAU réunion du 18/10/2012 :
- Chaque service doit identifier la filière d’aval des patients dépistés positifs et les
modalités d’orientation,
- Formations à l’utilisation des TROD des personnels soignants à Bichat courant
novembre /décembre 2012 par l’équipe de Nephrotek,
- Proposition que le programme « URDEP » installé par le Pr Casalino dans URQUAL le
soit à Eaubonne, Beaujon et St Denis,
- Quand les chefs de service (des autres services que Bichat) se sentiront prêts,
formation par l’équipe de Nephrotek de leur personnel soignant à l’utilisation des TROD,
fourniture des TROD au décours,
- Mise en place des TROD dans les 3 mois pour une phase pilote de 6 mois. 55
56. II. Bilan des commissions et perspectives
2. DEPISTAGE (9)
Dépistage en Médecine de ville :
1. Étudier les prescriptions de sérologie VIH par les médecins généraliste et dermato,
gyneco ( un jour donné = Depidays) avec COREVIH Est
2. Étudier la faisabilité de la proposition de TROD en médecine libérale ( étude pilote sur
une zone limitée = Levallois, Clichy et peut-être une partie du 18° Art)
- Fera l’objet d’une ou plus thèse de MG
- Premier trimestre 2013
56
58. Suite Propositions faites en juin 2012 (1)
Création d’un Groupe AES OK
Intercorevih IDF O/N/GERES
Évaluer les TROD dans la prise en
1ere formation
réalisée le 22/11: 20
charge des AES : participants
formations des intervenants de TROD(AES et
structures de soins dépourvues de CDAG)
dispositif de prise en charge des AES
( cf projet GERES/DGS2) A Faire
Utilisation des TROD après AES au lit
du malade dans les hôpitaux?
58
59. Suite aux Propositions en juin 2012 (2)
Participer au Projet GERES/DGS En cours : analyse préliminaire
sur l’ évaluation des prises en des données relatives aux AES
charges des AES professionnels disponibles les RA des
et non professionnels à l’échelon COREVIH
national dans les divers
COREVIH
À faire en fonction des
recueil de données AES dans un
résultats de l’analyse
échantillon des COREVIH avec un préliminaire
focus sur la mise en route d'un TPE
(délivrance, nombre de sites de prise
en charge, nombre de traitements
délivrés, suivi des patients traités,
effets secondaires...)
59
60. Suite aux Propositions en juin 2012 (3)
réalisation de documents sur la à faire à partir des documents déjà
prise en charge des expositions réalisés dans les 2 COREVIH et
professionnelles ceux du GERES
procédures types de CAT et Pour une utilisation sur des
prise en charge territoires éténdus
notes d'information pour les
personnes consultant aux
urgences après un AES, ou une
exposition sexuelle
note d'information aux
personnes à qui une trithérapie
aura été prescrite
lettre d'information après
consultation pour AES sans
TPE...
réalisation d'une affichette "Que faire
en cas d'AES?" à destination des
professionnels de santé libéraux À faire
60
61. Suite aux Propositions en juin 2012 (4)
Evaluer la tolérance du truvada-rilpivirine en traitement post
exposition : En cours
61
62. II. Bilan des commissions et perspectives
4. EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT
Agnès CERTAIN
Pharmacienne, Hôpital Bichat Claude-Bernard
62
63. II. Bilan des commissions et perspectives
4. EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT (1)
Composition de la Commission ETP :
Bichat : Z. Berki-Benhaddad, A. Capillon, Actions-Traitements : JM Bithoun,
Ali Taddlaoui M. Lerault
Beaujon : A. Villemant-Uludag, M. AIME : M. Repellin
Rouvrais, N. Pons-Kerjean Aurore : C. Devillon-Huin
Eaubonne : A. Leprêtre, C. Bernard Comité des Familles : J. Gala-Lantz
Fondation Chaptal : F. Langlois COPACI : E. Dagher
Jean Jaurès : F. Guiroy, H. Ouerda Dessine moi un mouton : AM Gosse
Pontoise : L. Blum, P. Jourdain Ikambere : Rose Nguekeng
Robert Debré : A. de Lauzanne
St Denis : S. Edrief
63
64. II. Bilan des commissions et perspectives
4. EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT (2)
Réalisation 2012 :
3 réunions de la Commission ETP ; 11 à 20 participants
- 25 juin : accord sur les grandes lignes des 4 ans à venir
- 24 septembre : échanges sur les pratiques et la mutualisation des outils
- 19 novembre :
• relance de la phase 2 de CAS VIH
• point sur les suivis d’activités et les auto-évaluations annuelles
• formations
64
65. II. Bilan des commissions et perspectives
4. EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT (3)
PROJETS EN COURS ET PERSPECTIVES 2012-2015 :
Augmenter l’offre en ETP sur la COREVIH IDF Nord
1- Soutien des sites à la rédaction du cahier des charges ETP/ARS
2- Contribuer à une formation validante des éducateurs : promotion de formation
avec un organisme formateur (ex Crips, SFLS ..)
3- Rédiger et faire valider un programme VIH/hépatites C/B
4- Promouvoir les actions d’ETP par les associations de patients
65
66. II. Bilan des commissions et perspectives
4. EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT (4)
PROJETS EN COURS ET PERSPECTIVES 2012-2015 :
Harmoniser les pratiques :
1- Intégration de l'ETP dans la synthèse annuelle
2- Evaluation en ETP : s’accorder sur les indicateurs : activité, impact, programme ;
s'approprier et remplir le cahier d'auto-évaluation annuelle (réunion du 19/11) ; Faire
le point sur les financements
3- Recensement les outils d'ETP utilisés ; modalités de mise à disposition (réunion du
24/09)
4- Recherche : PHRC infirmier ? Appel d'offre DGS …
66
67. II. Bilan des commissions et perspectives
4. EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT (5)
PROJETS EN COURS ET PERSPECTIVES 2012-2015 :
Outil CAS VIH, phase 2 (réunion 19/11/2012)
finalisation des ajustements, protocole d’évaluation, mise à disposition plus large du
programme, article sur la phase pilote ; programme de recherche (thésarde Paris VII)
Promotion pour la santé ETP /EPS: prise en charge globale
Travailler en collaboration sur les thématiques liées à l'ETP :
- Addictions et substances dont Tabac
- ETP et santé sexuelle : rôle des éducateurs (thèse MG JB)
- prévention cardio-vasculaire, effets indésirables à long terme, qualité de vie
67
68. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGERS SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES
PROTOCOLE D’AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE DES PATIENTS VIH+
Pilote : Le Dr Monique GOBERT
Praticien hospitalier, Centre hospitalier René Dubos
USAGE DE SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES 2éme Groupe
Pilote : Le Dr Annie LEPRETRE
Praticien hospitalier, ESCALE/Simone Veil
68
69. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGERS SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES (1)
PROTOCOLE D’AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE DES PATIENTS VIH+
Première étape :
- Evaluation du nombre de patients à traiter par l’intermédiaire d’un questionnaire :
100 questionnaires par centre, pour les 100 premiers consultants, fumeurs ou non,
colligés sur 2 jours à 2 mois. Analyse statistique des réponses pour extrapoler le
nombre de patients potentiellement concernés.
69
70.
1. Etes vous fumeur /se actif Cachet de l’hôpital
Oui Non
2. Si non, avez-vous été fumeur ?
Oui Non
Date de l’arrêt :
…./…. /……
3. Si vous êtes fumeur actif, souhaitez vous être accompagné/e pour votre sevrage ?
Oui Non
Indiquez votre motivation sur une échelle de 1 à 10 :
………….
4. L’argent est-il une barrière ?
Oui Non
5. Souhaitez-vous une aide spécialisée pour vous arrêter, avec possibilité de délivrance
de substituts nicotiniques gratuits pendant 6 mois et prise en charge par un tabacologue ?
70
Oui Non
71. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGERS SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES (2)
PROTOCOLE D’AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE DES PATIENTS VIH+
Première étape :
- Établissement en parallèle par les consultants VIH, d’une liste des premiers
patients souhaitant une aide à l’arrêt du tabac
71
72. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGERS SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES (3)
PROTOCOLE D’AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE DES PATIENTS VIH+
Première étape :
- Recensement des besoins en tabacologues, site par site, afin d’offrir des
consultations gratuites aux patients élus, sans délai majeur (6 consultations/patient)
72
73. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGERS SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES (4)
PROTOCOLE D’AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE DES PATIENTS VIH+
Première étape :
- Pour offrir la gratuité des traitements de sevrage (2 fois 3 mois) :
Négociation avec les laboratoires pharmaceutiques pour l’achat des substituts
nicotiniques : patchs, pastilles, inhaleur et de traitements du sevrage : zyban*, champix*
73
74. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGERS SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES (5)
PROTOCOLE D’AIDE AU SEVRAGE TABAGIQUE DES PATIENTS VIH+
Deuxième étape :
- Réalisation des consultations de tabacologie courant 2013 : Avril à Septembre ?
- Etablissement d’une grille d’évaluation de l’action
- Analyse statistique des résultats
- Publication 2014
74
75. II. Bilan des commissions et perspectives
USAGE DE SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES 2éme Groupe
Le Dr Annie LEPRETRE
75
76. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGE DE SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES 2éme Groupe (1)
Les constats :
- Territoire COREVIH idfn : lien fort avec l’histoire de la RDR liée à l’usage de drogues
en France.
- Thématique usage de drogues/VIH et RDR quasi absente dans la précédente
COREVIH.
- Demandes des PVVIH.
- Émergence usage IV (« Slam ») chez gays « festifs », sur fond d’usage à risque de
psychostimulants depuis +sieurs années.
76
77. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGE DE SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES 2éme Groupe (2)
L’ensemble intégré des interventions de RDR :
- Programmes d’échanges de seringues.
- Traitements de substitution aux opiacés (TSO) et autres traitements de la dépendance
- Dépistage du VIH et Conseil.
- Traitement anti-rétroviral.
- Prévention et traitement des infections sexuellement transmissibles (IST)
- Programmes de distribution de préservatifs pour les UDI et leurs partenaires sexuels
- Information, Education et Communication (IEC) ciblées sur les UDI et leurs partenaires
sexuels
- Vaccination, diagnostic et traitement des hépatites virales
- Prévention, diagnostic et traitement de la tuberculose.
77
78. II. Bilan des commissions et perspectives
5. USAGE DE SUBSTANCES PSYCHO-ACTIVES 2éme Groupe (3)
Les actions proposées :
- Recensement de l’offre de soins pour les consommateurs de
S.P.A. sur territoire COREVIH.
Répertoire + présentation (sous quelle forme?)
- Soirées thématiques (demandes des PVVIH prioritaires)
Soirée « gays, sex ‘n drugs » juillet 2012.
Soirée « cannabis thérapeutique » fin 2013.
78
79. II. Bilan des commissions et perspectives
6. PREVENTION ET SANTE SEXUELLE
Danielle BERES
Conseillère du Territoire d'Action Nord-Ouest Île-de-France, Aides
79
80. II. Bilan des commissions et perspectives
6. PREVENTION ET SANTE SEXUELLE (1)
Composition de la Commission :
- Malika Amaouche
- Danièle Berès
- Elisabeth Bouvet
- Pierre Droumaguet
- Laurence Labarraque
- Bruno Perrine
80
81. II. Bilan des commissions et perspectives
6. PREVENTION ET SANTE SEXUELLE (2)
Naissance du projet :
- Présentation des résultats de l’enquête AIDES « VIH, Hépatites et Vous ? » 2010
- Deux résultats ont particulièrement attiré l’attention :
• La méconnaissance du Traitement comme Prévention (TASP) parmi les PVVIH
• Les médecins ne sont pas une source d’information privilégiée
81
82. II. Bilan des commissions et perspectives
6. PREVENTION ET SANTE SEXUELLE (3)
Questionnaire Patients :
- Refaire un questionnaire patients dans la file active du Corevih Nord pour réactualiser
les données 2 ans après
• Point des connaissances à ce jour sur TASP (Traitement comme prévention)
• et PREP (Prophylaxie pré-exposition VIH)
- Prévoir une version en espagnol pour les patients latino-américains
82
83. II. Bilan des commissions et perspectives
6. PREVENTION ET SANTE SEXUELLE (4)
Questionnaire Médecins :
- Questionnaire (questions ouvertes) permettant :
• L’évaluation du niveau de connaissance du TASP (avis suisse Hirschel) et de la
PREP
• Identifier les freins et leviers pour aborder cette thématique chez les médecins
hospitaliers et de ville référencés à l’hôpital
• Voir la possibilité de profiter d’une occasion privilégiée d’aborder des sujets
sensibles auprès des médecins : la consommation de drogues (slam), la
sexualité, la dispensation de PREP, le vieillissement
83
84. II. Bilan des commissions et perspectives
6. PREVENTION ET SANTE SEXUELLE (5)
Objectifs :
- Assurer une meilleure prise en charge des personnes vivant avec le VIH à l’hôpital
- Assurer une amélioration du volet communication chez les médecins hospitaliers et
de ville référencés à Bichat
84
85. II. Bilan des commissions et perspectives
6. PREVENTION ET SANTE SEXUELLE (6)
Avancement du projet :
- Revue de la littérature par des étudiants en Master 2 à AIDES pour trouver des outils
existants pouvant répondre à nos objectifs
- Mise en place d’un groupe restreint (5-6 personnes) pour travailler sur le questionnaire
patients
- La réflexion sur le questionnaire médecins aura lieu dans un 2ème temps
- Chiffrage du coût de la réalisation graphique et de l’impression du questionnaire
85
86. II. Bilan des commissions et perspectives
7. TRANSGENRE
Kouka GARCIA
Médiatrice de santé publique, PARI-T
86
87. II. Bilan des commissions et perspectives
7. TRANSGENRE (1)
Composition :
Dr Michard, Dr Rouveix, Dr Bouvet, Dr Pommier, Mme Garcia, Mr Garzo, Mme Legac
Dr Maresca, Mme Vernat, Mme Torres, Mme Anjoz-Cruz, Mme Rincon
Objectifs :
- Faire reconnaître la spécificité des transgenres dans le parcours de soins
- Lutter contre les discriminations
Réalisations :
- La soirée transgenre pour le public (45 participants)
- 2 réunions de concertations en intercorevih
87
88. II. Bilan des commissions et perspectives
7. TRANSGENRE (2)
Actions proposées :
- Actualisation d’une plaquette d’information sur les transgenres à destination des
professionnels (plaquette ARCAT)
- Etablir une liste (carnet d’adresse) des professionnels ressources (dans le domaine de
la santé public et privé et du secteur médicosocial)
- Recueil des documents existants sur la prise en charge des transgenres
- Réaliser un dépliant synthétique sur les enjeux et les modalités du TPE ( cfr résultat de
l’enquête sur les récidives d’Expositions à risques de transmission virale (EAV)
sexuelles dans cette population réalisée par A. Maresca et E. Reimann à A. Paré
- Evaluation de la prévalence de la syphilis récente chez les transgenres
- Améliorer le circuit des patients afin qu’un dépistage positif soit suivi d’un recours au
soin
- Sensibilisation du personnel hospitalier pour améliorer l’accueil des transgenres
- Distinction des données épidémiologiques qui concernent les personnes transgenres ≠
88
HSH
89. II. Bilan des commissions et perspectives
8. Indicateurs de l’activité du COREVIH en 2012
89
90. II. Bilan des commissions et perspectives
8. Indicateurs de l’activité du COREVIH en 2012 (1)
Fonctionnement des Instances :
- Bureau : 7 réunions
- Plénière : 3 réunions
Fonctionnement des commissions :
- Dépistage : 7 réunions sur les thèmes des urgences , médecine de ville et CDAG, 20
participants au total
- Epidémiologie : 3 réunions, 15 participants
- Usagers substances psycho-actives : 3 réunions, 8 participants
- Education thérapeutique du patient : 3 réunions, 15 participants
- Accident d’exposition au sang : 1 réunion intercorevih
- Transgenre : 2 réunions intercorevih 90
91. II. Bilan des commissions et perspectives
8. Indicateurs de l’activité du COREVIH en 2012 (2)
Commission en formation :
- Prévention et Santé Sexuelle
- Enjeux Médico-sociaux
Commission en suspens :
- Femmes Enfants Ados
Information du public et des professionnels :
- Recherche Clinique - 26 juin 2012 - 40 participants
- Gays, Sex and Drugs - 4 juillet 2012 - 40 participants
- Transgenre – 3 octobre 2012 - 49 participants
91
92. II. Bilan des commissions et perspectives
8. Indicateurs de l’activité du COREVIH en 2012 (3)
Formations organisées ou financées par le COREVIH aux bénéfices des
membres et des acteurs du COREVIH :
- 2 formations TROD liées au projet dépistage rapide pour les migrants
- 1 formation TROD en partenariat avec le GERES
- Formation ETP du CRIPS
92
93. II. Bilan des commissions et perspectives
9. Synthèse des perspectives 2013
93
94. II. Bilan des commissions et perspectives
9. Synthèse des perspectives 2013 (1)
Expérimentations pour améliorer la mise en œuvre des objectifs du plan
national de lutte contre le VIH dans le cadre d’une coordination territoriale :
- Faisabilité des trods en ville
- Faisabilité des trods aux urgences
- Protocole sevrage tabagique
Enquêtes :
- Sur le parcours de soins :
• Perdus de vue
• Hides
- Sur le sevrage tabagique
- Sur le degré de connaissance du TASP chez les patients
- Sur la prévalence de la syphilis chez les transgenres
94
95. II. Bilan des commissions et perspectives
9. Synthèse des perspectives 2013 (2)
Amélioration des pratiques :
- Création d’un livret de protocole AES pour les établissements non référents VIH
- Livret de personnes ressources pour prise en charge des transgenres
- Actualisation de CAS VIH
- Formation (TROD en partenariat avec le GERES, ETP)
- Harmonisation du recueil des données CDAG
- Evaluation des programmes ETP
- Thèse sur Trod en médecine de ville
- Thèse ETP
Information grand public :
- Soirées thématiques (addiction, PREP, cannabis thérapeutique)
- Journées d’information COREVIH auprès des acteurs locaux
- Bases documentaire ( ETP, Transgenre, PREP) 95
Cette présentation propose successivement : en introduction, de contextualiser le développement des PrEP à travers un bref cadrage sur l’ enjeu de réduire très significativement l’incidence du VIH et sur le concept de « prévention combinée » dans lequel doivent s’inscrire les différents usages des ARV en prévention; ensuite, de faire un point sur l’état actuel des connaissances et des recommandations provisoires qui en découlent : un rappel rapide du rationnel sur lequel repose la PrEP , pour bien clarifier ce qu’est la PrEP par rapport aux autres usages préventifs des ARV, une présentations très synthétique des données d’efficacité disponibles, et une présentation des grandes lignes du rapport et des recommandations émises pour la France par le Groupe d’expert ; Enfin, un focus sur quelques questions majeures posées par l’émergence des PrEP , pour cerner à la fois l’intérêt du nouvel outil et les enjeux d’usage et d’accompagnement qu’il introduit dans le paysage préventif. Cette partie synthétise des points clés de l’Avis du CNS.
[I – Quel contexte?] Le développement de nouveaux outils et de nouvelles stratégies de prévention est guidé par l’ enjeu de réduire l’incidence du VIH : Améliorer l’efficacité de la prévention est une nécessité impérieuse si l’on veut parvenir un jour à faire régresser et vaincre l’épidémie , au plan mondial comme ici en France. Les progrès spectaculaires des traitements ne suffisent pas et se heurtent à un problème de soutenabilité si on ne parvient pas à réduire très significativement le nombre de nouvelles contaminations. Or si on regarde les estimations de l’incidence du VIH en France par groupes de transmission, ici celles établies par l’Inserm pour les années 2004 à 2007, on constate une légère augmentation dans la plupart des groupes et un niveau très élevé ainsi qu’une augmentation plus marquée chez les HSH . Les estimations établies par l’InVS (à partir d’autres données/méthodes) montreraient un tableau légèrement plus « optimiste » : baisse modérée dans tous les groupes sauf chez les HSH, stables à un niveau très élevé. En tout état de cause, avec 6000 à 7500 nouvelles contaminations chaque année, l’incidence globale en France apparaît au mieux stabilisée, mais à un niveau élevé, ce qui est nettement insuffisant pour contrôler l’épidémie.
Si l’on regarde maintenant l’incidence rapportée aux effectifs des différentes populations, autrement dit le taux d’incidence (nombre annuel de nouvelles contaminations parmi 100 000 personnes, estimations InVS), on voit la nécessité d’améliorer les performances de la prévention en particulier chez les HSH.
La nécessité d’une remobilisation en faveur de la prévention est partagée par l’ensemble des acteurs de la LCS au plan international. Face aux enjeux tant collectifs qu’individuels d’améliorer l’offre et l’efficacité de la prévention, et compte tenu de la diversité des outils et des stratégies qui peuvent y contribuer, un consensus fort s’est établi au cours des dernières années autour de la nécessité de faire converger les efforts en combinant efficacement l’ensemble des approches comportementales, structurelles et biomédicales : stratégie dite de « prévention combinée » : il s’agit d’ articuler de façon globale les enjeux indissociablement liés de prévention, de changement de comportement, de dépistage et de traitement ; cela passe par la promotion de l’ usage croisé et complémentaire des différents outils disponibles. C’est dans ce cadre conceptuel qu’il s’agit de penser la PrEP (et les différents usages des ARV en prévention), et non en concurrence ou en opposition avec les approches classiques de la prévention.
[II – Quel socle de connaissance?] L’usage des ARV en prévention n’est pas nouveau en soi. Il repose, schématiquement, sur la capacité des ARV à bloquer certains mécanismes infectieux du VIH . Trois types d’usage préventif des ARV sont aujourd’hui solidement validés: PTME, PEP, TasP. L’émergence du concept de PrEP s’inscrit dans le prolongement logique de ces usages, mais il est encore largement expérimental et en développement.
Les quelques schémas qui suivent visent à bien distinguer les trois concepts de prophylaxie pré -exposition, de post -exposition et de TasP. Si l’on figure ainsi l’exposition au VIH lors d’un rapport sexuel et l’éventuelle infection qui peut en résulter…
… la prophylaxie POST-exposition (PEP) consiste à bloquer le processus infection en exposant le virus aux ARV le plus tôt possible après une éventuelle exposition au VIH (initiation du traitement de préférence dans les 4h, au plus tard dans les 48h).
Par rapport à la PEP, le principe de la prophylaxie PRE-exposition (PrEP) est d’ anticiper une possible exposition au virus en démarrant la prise d’ARV en amont de l’exposition : ainsi, l’exposition au virus, si elle a lieu, est « encadrée » par des prises d’ARV . A noter que ce schéma correspond à une forme de PrEP dite « intermittente » (l’ARV est utilisé ponctuellement pour prévenir une situation d’exposition au risque prévisible) non validée à ce jour (objet notamment de l’essai Ipergay) – mais ce schéma présente l’avantage de bien montrer le rationnel de la PrEP par rapport à la PEP.
Le premier schéma de PrEP validé au Etats-Unis est celui d’une PrEP dite « continue » : les ARV sont présents en permanence dans l’organisme (prise continue, en l’occurrence quotidienne pour le Truvada ® ), pour offrir une protection continue contre les expositions au risque susceptibles de se produire au cours du temps.
Il faut faire attention à la confusion qui peut naître autour de l’idée de l’usage du « traitement en prévention » et bien distinguer entre les différents usages, notamment entre TasP et PrEP. A la différence de la PEP et de la PrEP, qui consistent à traiter des personnes non-infectées pour prévenir l’acquisition du virus, le TasP désigne la capacité du traitement ARV chez une personne infectée à prévenir la transmission du virus à autrui .
Cette diapositive présente, de façon très résumée, les données sur lesquelles repose la validation du concept de PrEP : On dispose de résultats d’ essais cliniques (randomisés, en double aveugle) conduits dans différentes populations très fortement exposées au risque d’acquérir le VIH et qui comparent l’efficacité d’une offre de prévention « classique » seule (+ placebo) versus la même offre de prévention classique à laquelle s’ajoute un ou des ARV . Par rapport à la prévention classique seule , l’ adjonction de l’ARV permet d’ obtenir une réduction supplémentaire de l’incidence allant de 44% à environ 70% dans les essais de PrEP orale continue, et d’autre part de 39% dans un essai de PrEP dite « topique » ou « microbicide » (gel vaginal délivrant l’ARV localement au niveau de la muqueuse potentiellement exposée au virus). Ces résultats appellent deux remarques : Attention à la lecture de ces pourcentages ! Ils peuvent paraître faibles au premier abord – et c’est un élément du débat – mais il s’agit bien d’une réduction supplémentaire du risque par rapport à l’usage de la seule prévention classique et non d’une mesure « absolue » de la protection apportées par l’ARV (= pas comparable au chiffres de réduction du risque de 80 ou 90% obtenus avec le préservatif, dont le point de comparaison est l’absence de toute protection) D’autres essais se sont avérés non conclusifs, soulevant des questions en particulier sur l’efficacité de ces premières PrEP chez les femmes
Hormis l’autorisation du Truvada ® en PrEP aux Etats-Unis (d’ailleurs controversée), les PrEP sont encore à un stade de développement très préliminaire et soulèvent des questions dans de nombreux domaines.
En tout état de cause, de nombreuses recherches sont en cours et devraient contribuer à réduire certaines incertitudes, même si elles ne pourront pas répondre à toutes les questions. Certaines ne trouverons pas réponse par avance, mais seulement dans l’observation postérieure à la mise en œuvre de PrEP en conditions réelles. En outre, il est important de ne pas limiter la réflexion à la seule PrEP existante à base de Truvada ® en prise orale continue : les développements en cours concernent d’autres ARV, et des schémas et formes de prises variés. Sous réserve de ce que les recherches valideront ou invalideront, il faut imaginer que les PrEP de l’avenir pourraient être très différentes et diversifiées en termes d’avantages et d’inconvénients, et par là apporter des réponses tout aussi différentes aux questions évoquées précédemment. Par rapport à l’ensemble des questions soulevées, je voudrais maintenant synthétiser quelques points clés de la réflexion du CNS.
[III – Quel intérêt et quels défis?] Les diapositives qui suivent se proposent de synthétiser quatre points clés de la réflexion du CNS sur les PrEP. Premier point : quelle peut être la « valeur ajoutée » du nouvel outil par rapport à la palette des outils existants ? En premier lieu, il est essentiel de souligner que la PrEP ne constitue pas un outil universel à destination de la population générale non infectée, mais, dans une perspective de prévention combinée, un outil additionnel très spécifique : les PrE P ne concernent que des personnes à la fois très fortement exposées au risque ET en difficulté de prévention avec les moyens classiques. Développer une offre de PrEP comporte donc un enjeu de définition des publics cibles important. (sur lequel nous pourrons revenir dans la discussion)
En second lieu, la PrEP présente l’avantage, dans des circonstances, quelles qu’en soient les raisons, où une protection conventionnelle n’est pas ou ne peut pas être mise en œuvre, un moyen de réduire le risque, préférable à l’absence de toute protection. A cet égard, il est particulièrement intéressant que la mise en œuvre d’une PrEP intervienne en amont de l’engagement dans l’activité sexuelle , hors contexte pouvant conduire à une perte du contrôle de soi, et sans dépendre du bon vouloir du partenaire. En ce sens, la PrEP peut permettre un renforcement de l’autonomie de la personne.
Deuxième point : la question de l’impact d’un outil tel que la PrEP sur les comportements sexuels et préventifs. Cette question est au cœur des inquiétudes qui s’expriment autour des mutations de la prévention : pour TasP comme pour PrEP (et aussi pour PEP à l’époque), le débat est récurent de savoir dans quelle mesure ces outils pourraient encourager les personnes prendre plus de risques . On ne peut par avance exclure que la PrEP puisse encourager, au plan individuel, certains usagers à augmenter le nombre de leurs partenaires, choisir des pratiques plus à risque et/ou se passer plus souvent ou complètement du préservatif. Au plan collectif, ces phénomènes risqueraient, selon leur ampleur, de réduire, annuler voire inverser l’impact attendu sur l’incidence (des modélisations étudient ces hypothèses). Le CNS, dans son Avis, estime cependant qu’ un impact massif est peu probable, notamment parce que : L’augmentation des prises de risque est observée depuis la fin des années 90 – bien avant un possible effet TasP ou PrEP : le relâchement des comportements de prévention est un phénomène global et multifactoriel : - modification globale de la perception de la maladie et du risque depuis l’arrivée des traitements - caractère multiple et hétérogène des déterminants des comportements sexuels et préventifs individuels - l’introduction d’un nouvel outil n’a jamais montré d’impact massif sur les comportements Le public cible de la PrEP est déjà dans la forte prise de risque. en outre , l’un des intérêts individuel et collectif d’un recours à la PrEP est de favoriser le dépistage (initial puis régulier ) et par là renforce la stratégie TasP en favorisant la détection plus précoce des personnes infectées et donc leur accès plus rapide au traitement.
Troisième point : dans l’objectif d’améliorer la réponse préventive et dans la perspective de prévention combinée, la diversification des outils est essentielle. Face aux craintes d’un bouleversement des repères préventifs, le CNS estime qu’il est raisonnable de miser sur l’autonomie et l’intelligence des personnes pour s’approprier et utiliser correctement des outils quand ils sont adaptés à leurs besoins : La PrEP est un outil exigeant qui comporte de fortes contraintes : elle n’est guère susceptible de répondre à un simple désir de désinvestissement de la prévention Les contraintes de la PrEP sont différentes de celle des autres outils , notamment du préservatif : la PrEP offre une opportunité d’améliorer la réponse préventive quand ces contraintes s’avèrent, pour certaines personnes, plus praticable/mieux adapté dans certaines situations/circonstances
Faire le pari de l’intelligence et de l’autonomie des personnes exige cependant de leur donner les moyens d’un usage maîtrisé et raisonné de l’ensemble des outils disponibles : l’enjeu, en termes de communication et de construction du dispositif d’offre de PrEP , est d’ inscrire le nouvel outil dans l’offre globale de prévention, et non en concurrence avec les autres outils.
D’où, quatrième et dernier point : la nécessité de faire évoluer le dispositif et le discours de prévention pour les mettre en cohérence avec l’approche de prévention combinée . Sur le plan de la communication, les 3 point rappelés ici sont des fondamentaux en faveur desquels le CNS plaide depuis plusieurs années…
Sur le plan du dispositif d’offre de prévention, l’enjeu essentiel est d’ éviter de cloisonner l’offre d’outils biomédicaux (PrEP, TasP) dans la sphère médicale, et l’offre conventionnelle, le counseling et l’accompagnement dans les structures traditionnellement dédiées à la prévention : il s’agit donc de trouver les moyens d’associer, sur le terrain, acteurs médicaux et non-médicaux, en particulier associatifs. Les COREVIH pourraient ici jouer un rôle clef d’identification et de coordination des acteurs au niveau local/régional – ce que préconise fortement le Groupe d’expert dans ses recommandations provisoires sur la PrEP. Le CNS souligne également la nécessité de développer des structures favorisant une approche plus large par la santé sexuelle . Il est intéressant de noter que certains COREVIH envisagent de mettre cette question à leur agenda. Le CNS, dans sa Note valant avis sur les conditions de la fusion des centres de dépistage et de diagnostic du VIH et des infections sexuellement transmissibles (CDAG-CIDDIST), plaide pour que cette fusion soit l’occasion de favoriser l’évolution de certaines structures de dépistage vers une offre plus globale de santé sexuelle. Les associations impliquées dans l’offre de dépistage rapide réfléchissent également en ce sens.
Dans l’immédiat, pour revenir aux préconisations du Groupe d’experts en direction des Corevih, voici ses récommandations.
Pour conclure, l’idée de « nécessaire mutation du paradigme préventif », que le CNS développe à travers plusieurs de ses Avis, signifie concrètement que tous les acteurs, à tous les niveaux, doivent s’adapter à une évolution vers une prévention plus complexe, plus individualisée, pour laquelle l’enjeu est de donner aux individus les moyens de construire leurs réponses préventives « sur mesure », ajustées aux circonstances et évolutives au cours de la vie. Les COREVIH, en tant que têtes de réseaux des acteurs régionaux, peuvent porter et accompagner ces adaptations en jouant pleinement leur rôle d’information et de sensibilisation des acteurs, de lieu de partage d’expérience et d’élaboration de partenariats.