5. Le vin dans la mondialisation
Doc. 5 : « Vin et mondialisation », le point de vue d’un géographe, conversation avec
Philippe Roudié.
P.R. Alors s’il y a un vignoble qui est né d’une mondialisation, c’est bien celui-là ! Sans
l’Aquitaine anglaise, on ne serait certainement pas arrivés à ce développement ! C’est
un vignoble qui est né d’un énorme désir extérieur ; c’est le rôle des Britanniques.
Mais on retrouve ça partout : c’est le cas à Porto, à Malaga, à Marsala,… Les grands
vins, les grands succès sont dus à la demande de l'extérieur. Parce que voyez-vous, le
vin-boisson existait partout. Là s’il y a une filière bordelaise, c’est parce qu’il y a la
Garonne, le transport par voies d’eau, fluviale puis maritime, ça paraît évident, parce
que même si le vin de Bordeaux est un bien de consommation nationale, la
mondialisation, je ne pense pas que ce soit un phénomène d’aujourd’hui, même s’il a
pris une ampleur considérable. C’est pareil pour le Bourgogne : il n’y aurait pas eu le
vin de Bourgogne s’il n’y avait pas eu les Flandres. Pour Bordeaux c’était Londres ; et
pour le Porto c’est la filière anglaise et le Jerez aussi. Sans ça, c’était rien du tout !
I.T. : Donc leur prospérité et l’amélioration de la qualité c’est grâce à cette
mondialisation ?
6. Le vin dans la mondialisation
Doc. 5 : « Vin et mondialisation », le point de vue d’un géographe, conversation avec
Philippe Roudié (suite)
P.R. : Ah oui ! Mais mondialisation qui n’était pas une mondialisation totale : parce que
c’est un lien qui a un point précis de départ et un point précis d’arrivée, enfin au sens
large. A Bordeaux à l’époque médiévale, tout partait en Angleterre, sur Londres, et
c’était redistribué après.
I.T. : et qu’est-ce qui justement peut expliquer le développement de la consommation
dans les pays non producteurs ? C’est consommé par une élite ?
P.R. : Oh, même pas, même plus ! Maintenant, le premier venu sait ce qu’est le vin
dans les pays de bière ; les Scandinaves, les Anglais c’est clair,… J’étais en Ecosse cet
été, et dans les bars le soir, ils prennent du whisky mais aussi un verre de vin ! L’un
après l’autre, et la bière avant. Là il y a une mondialisation ! Et les Asiatiques
consomment de l’alcool d’abord, mais aussi du vin ! Les Japonais savent ce que c’est
que le vin. Les Chinois aussi. La Nouvelle-Zélande, qui ne consommait que du vin
d’importation, maintenant devient un moyen pays producteur, et le vignoble s’est
multiplié par 10 ou 20 en 20 ans, pour l’export, mais aussi ils le boivent! (Source
http://aof.revues.org/294)
7. Le vin dans la mondialisation
Doc. 5 : « Vin et mondialisation », le point de vue d’un géographe, conversation avec
Philippe Roudié (suite)
P.R. : Ah oui ! Mais mondialisation qui n’était pas une mondialisation totale : parce que
c’est un lien qui a un point précis de départ et un point précis d’arrivée, enfin au sens
large. A Bordeaux à l’époque médiévale, tout partait en Angleterre, sur Londres, et
c’était redistribué après.
I.T. : et qu’est-ce qui justement peut expliquer le développement de la consommation
dans les pays non producteurs ? C’est consommé par une élite ?
P.R. : Oh, même pas, même plus ! Maintenant, le premier venu sait ce qu’est le vin
dans les pays de bière ; les Scandinaves, les Anglais c’est clair,… J’étais en Ecosse cet
été, et dans les bars le soir, ils prennent du whisky mais aussi un verre de vin ! L’un
après l’autre, et la bière avant. Là il y a une mondialisation ! Et les Asiatiques
consomment de l’alcool d’abord, mais aussi du vin ! Les Japonais savent ce que c’est
que le vin. Les Chinois aussi. La Nouvelle-Zélande, qui ne consommait que du vin
d’importation, maintenant devient un moyen pays producteur, et le vignoble s’est
multiplié par 10 ou 20 en 20 ans, pour l’export, mais aussi ils le boivent! (Source
http://aof.revues.org/294)
12. Le vin dans la mondialisation
Document 10 – Robert Parker, l’homme qui fait les vins rois
« Bob Parker. La lettre qu’il publie tous les deux mois trouve un écho
inattendu. Il met au point une notation originale sur 100. En deçà de la
note 85, un vin est jugé médiocre. A partir de 90, il devient intéressant. La
nuance se joue alors au point et même au demi-point. A 100, c’est le
nirvana, et le producteur est aux anges. Mais le voilà condamné à la
perfection. Gare au millésime suivant ! Une baisse d’un ou deux points est
aussitôt répercutée sur le marché. Les Américains raffolent de ce genre de
défi et suivent les yeux fermés. Un mot de Parker et la cote s’envole, une
restriction et elle bafouille. Le millésime 1982 qu’il déguste en primeur
sonnera son heure de gloire. Il le trouve magnifique, contrairement à la
plupart de ses confrères du reste du monde, et surtout anglais. L’avenir lui
donne raison. Ceux qui ont suivi son conseil et acheté ce 1982 ont fait
l’affaire de leur vie. »
Source Paris Match « Le faiseurs de vins rois démissionne », 8/10/2013.
13. Le vin dans la mondialisation
Doc 10 suite
« Mais le monde de Robert Parker n’est pas tout le temps rose, car les
professionnels du vin ne savent pas sur quel pied danser face à lui. Ses
détracteurs aimeraient limiter son influence. On lui reproche son amitié
avec certains « winemarkers » notamment l’incontournable Michel
Rolland, présent sur des centaines de domaines dans le monde. La
perversion pourrait pousser certains domaines à vouloir coller aux goûts du
gourou et à dénaturer leurs produits ».
Source http://www.oenologie.fr/robert-parker
14. Chap 2.1 Un monde en réseaux
I- La mondialisation, une accélération des
échanges
A- Des échanges croissants
30. 2.1.2. C Vers une uniformisation du monde ?
http://www.msf.org/article/month-focus-
september-2014
31. 2.1.2. C Vers une uniformisation du monde ?
http://www.politico.com/wuerker/
32. 2.1.2. C Vers une uniformisation du monde ?
Source wikipedia
33. 2.1.2. C Vers une uniformisation du monde ?
Nous sommes des personnes normales et tout ce qu’il y a de plus ordinaires. […]
Certains d’entre-nous se considèrent comme davantage progressistes, d’autres plus
conservateurs. Les uns croyants, les autres non. Certains ont des idéologies bien définies…
d’autres enfin se considèrent comme apolitiques. Mais nous sommes tous préoccupés et
indignés par le panorama politique, économique et social qui nous entoure. […]
Les priorités de toute société avancée doivent être l’égalité, le progrès, la solidarité, le libre
accès à la culture, l’équilibre écologique et le développement, le bien-être et le bonheur des
personnes.
Il existe des droits basiques qui doivent être garantis dans toute société : le droit au
logement, au travail, à la santé, à l’éducation, à la participation politique, au libre
développement personnel, et le droit à la consommation des biens nécessaires à une vie
saine et heureuse.
http://mouvementdesindignes.blogspot.fr/p/le-mouvement-en-marche.html
35. III- Les territoires dans la
mondialisation
• Les centres à l’échelle régionale
http://www.populationdata.net/indexcarte.php?lid=4&mid=2412&nomcarte=monde-carte-
grandes-villes
Amérique : SF, LA, Mexico, Bogota (Colombie), Lima (Pérou), Buenos aeres (Argentine), Sao Paulo à l’O., Rio de Janeiro au bord de mer, Washington, NY, Boston, Chicago.
Afrique du N au S : Le Caire, Abidjan, Lagos, Kinshasa, Gauteng (Pretoria, Johannesburg, Vereeniging)
Europe :Paris, Londres, Berlin
MO : Istanbul, Bagdad, Téhéran
Asie : Karachi (Pakistan) Inde N au S Delhi, Mumbai, Bangalore, Chennai (Madras), Calcutta, Dacca, Bangkok (Thailande), Kuala Lumpur (Malaisie), Dkakarta (Indonésie), Ho Chi Minh ville (VN),
formé d’ensemble de villes qui contribuent à la direction du monde, est une création de la deuxième partie du xxe siècle et l’un des symboles les plus forts de la globalisation liée à la concentration des activités d’innovation et de commandement. S’y exerce la synergie entre les diverses formes du tertiaire supérieur et du « quaternaire » (recherches, innovations, activités de direction). L’AMM marque conjointement l’articulation entre villes appartenant à une même région et entre grands pôles mondiaux. D’où cette émergence de grappes de villes mondiales […].