1. 1
ENQUETE
SUR
LES
ORGANISATEURS
ELECTRONIQUES
EN
FRANCE
PAR
TECHNOPOL
-‐
TECHNO
PARADE
RESTITUTION
2. 2
INTRODUCTION
Contexte
et
hypothèse
Depuis
la
naissance
de
la
techno
et
de
la
house
à
la
fin
des
années
1980
et
l’apparition
des
premières
rave-‐parties
au
début
des
années
1990,
la
scène
des
musiques
électroniques
a
beaucoup
évolué.
La
techno
est
passée
des
champs
aux
salles
de
concerts,
elle
s’est
démocratisée
et
s’est
fait
une
place
dans
les
circuits
classiques
des
musiques
actuelles.
Aujourd’hui
les
musiques
électroniques
sont
présentes
dans
les
grands
circuits
artistiques
commerciaux,
des
dizaines
de
milliers
de
personnes
dansent
chaque
week-‐end
sur
les
rythmes
répétitifs
délivrés
par
les
DJs
dans
de
nombreux
clubs
ou
évènements
en
extérieur…
Cependant,
après
plus
de
20
ans
d’existence,
le
secteur
de
l’organisation
d’évènements
électroniques
est
encore
méconnu.
La
profusion
et
la
diversité
des
acteurs,
ainsi
que
le
manque
de
structuration
du
milieu
font
qu’il
est
difficile
d’avoir
une
vision
d’ensemble
fiable
et
réaliste.
Si
de
nombreuses
études
sur
les
musiques
actuelles,
telles
les
«
Chiffres
de
la
diffusion
»
publiés
par
le
Centre
National
des
Variétés
et
du
Jazz,
prennent
en
compte
les
musiques
électroniques
dans
leur
champ
d’étude,
elles
ne
concernent
que
certains
organisateurs
liés
aux
réseaux
qui
produisent
ces
enquêtes,
et
ne
permettent
pas
une
observation
approfondie
de
ce
secteur
en
particulier.
L’association
Technopol
–
Techno
Parade,
fondée
en
1996,
est
le
réseau
national
de
défense
et
de
promotion
des
acteurs
des
musiques,
arts
et
cultures
électroniques.
Elle
a
pour
objectifs
d’aider
à
la
valorisation
et
à
la
promotion
des
cultures
et
musiques
électroniques,
et
à
l’accompagnement,
la
mise
en
réseau,
et
la
professionnalisation
de
ses
acteurs.
L’association
a
pu
observer
l’évolution
de
la
scène
et
des
pratiques
de
ses
acteurs
au
fil
des
années,
et
donc
émettre
des
hypothèses
:
le
secteur
est
largement
dominé
par
le
milieu
associatif
et
les
pratiques
amateurs,
où
gratuité
et
bénévolat
prennent
le
dessus
sur
les
pratiques
commerciales.
Dans
ce
cadre,
les
acteurs
sont
souvent
confrontés
d’une
part
à
une
règlementation
complexe
et
d’autre
part
à
un
blocage
de
la
part
des
élus
locaux.
Ce
dû
parfois
à
un
non
respect
de
la
règlementation
par
les
organisateurs,
mais
parfois
également
à
une
opposition
de
principe
–
comme
a
pu
le
démontrer
l’étude
sur
l’accès
aux
salles
municipales
menées
par
Unis-‐Sons
en
20111
.
Ces
hypothèses
reposaient
donc
principalement
sur
l’action
de
Technopol
–
Techno
Parade
auprès
des
différents
acteurs
des
musiques
électroniques
et
sur
les
impressions
et
observations
des
membres
de
l’association,
tous
impliqués
d’une
manière
ou
d’une
autre
dans
le
milieu.
Afin
de
répondre
à
sa
mission
d’observation,
mais
également
d’adapter
son
discours
et
ses
actions
aux
réalités
socio-‐économiques
connues
par
les
organisateurs
aujourd’hui,
Technopol
–
Techno
Parade
a
donc
décidé
de
lancer
une
enquête
auprès
des
organisateurs
d’évènements
électroniques
de
tous
types,
toutes
tailles
et
venus
de
toute
la
France.
1
http://www.technoplus.org/t,1/2669/Soirees-‐techno-‐-‐une-‐discrimination-‐assumee-‐par-‐les-‐municipalites
3. 3
-‐ Objectifs
Cette
enquête
répond
à
plusieurs
objectifs
établis
par
Technopol
–
Techno
Parade
dans
le
cadre
de
sa
mission
de
défense
et
valorisation
de
la
scène
électronique
:
-‐ dresser
un
état
des
lieux
des
événements
en
lien
avec
les
cultures
électroniques
-‐ connaître
les
problématiques
rencontrées
par
les
organisateurs
de
soirées
électroniques,
-‐ avoir
des
données
statistiques
fiables
pour
favoriser
et
défendre
la
diffusion
des
cultures
électroniques
-‐ négocier
des
formalités
simplifiées
avec
les
partenaires
sociaux
-‐ négocier
des
avantages
pour
nos
adhérents
-‐ suivre
l’évolution
globale
du
réseau,
-‐ réaliser
un
annuaire
des
organisateurs
électroniques
dans
toute
la
France
Cette
enquête
a
vocation
à
être
répétée
régulièrement
pour
observer
l’évolution
de
la
situation
de
la
scène
électronique
en
France
et
maintenir
des
données
à
jour
et
représentatives
pour
les
communications
et
actions
au
fil
du
temps.
-‐ Le
panel
Le
panel
de
l’enquête
se
compose
de
240
organisateurs
qui
officient
dans
tous
les
styles
de
musiques
électroniques,
professionnels
comme
amateurs,
détenteurs
ou
non
d’une
licence
d’entrepreneur
du
spectacle…
Ces
organisateurs
font
partie
du
réseau
de
Technopol
–
Techno
Parade,
ou
ont
répondu
à
l’appel
qui
a
été
transmis
par
divers
canaux
de
communication
:
mails,
réseaux
sociaux,
relais
sur
les
sites
Internet
de
Technopol
-‐
Techno
Parade
et
de
ses
partenaires,
médias
spécialisés,
et
organisateurs
participant
à
l’enquête.
4. 4
-‐ Remarques
et
limites
L’enquête,
qui
a
été
lancée
en
novembre
2013,
concerne
notamment
l’activité
de
l’année
2012
des
organisateurs
pour
les
données
chiffrées.
En
effet,
nous
voulions
avoir
comme
base
un
exercice
entier
et
ne
pouvions
donc
pas
demander
les
chiffres
de
l’année
en
cours.
De
ce
fait,
les
organisateurs
ayant
débuté
leur
activité
après
cette
année
n’ont
pas
pu
produire
de
chiffres.
Ces
organisateurs
sont
heureusement
très
minoritaires
dans
notre
panel.
Cette
enquête
est
la
première
étude
de
cette
envergure
menée
par
Technopol
–
Techno
Parade.
Elle
ne
prétend
donc
pas
être
complète
ni
parfaite
:
certaines
questions
ont
parfois
été
mal
comprises
par
les
participants
ou
ont
été
formulées
d’une
manière
qui
rend
le
traitement
des
réponses
difficile
;
quelques
lacunes
ou
imprécisions
dans
le
questionnaire
laissent
certaines
interrogations
en
suspens
et
demanderont
à
être
précisées
dans
les
prochaines
éditions.
Comme
nous
le
verrons,
le
panel
est
très
hétérogène
et
touche
à
toutes
les
franges
des
musiques
électroniques.
Il
ne
peut
se
prétendre
complètement
représentatif
de
la
scène
électronique,
de
par
la
taille
de
l’échantillon
et
par
l’absence
de
certains
acteurs
phares
ou
la
sous
représentation
de
certains
types
d’organisateurs,
notamment
le
monde
de
la
free-‐party
qui
se
montre
très
indépendant
et
souvent
méfiant,
étant
donné
que
les
sound-‐systems
opèrent
hors
du
cadre
légal.
La
diversité
des
répondants
nous
permet
cependant
de
supposer
que
les
résultats
de
l’enquête
doivent
être
assez
représentatifs
des
réalités
du
secteur.
5. 5
1. TYPOLOGIE
DES
ORGANISATEURS
a. Cartographie
Les
organisateurs
du
panel
sont
répartis
sur
toutes
les
régions
de
France
métropolitaine
à
l’exception
de
la
Corse.
On
retrouve
également
deux
organisateurs
en
Outre-‐Mer,
plus
précisément
à
la
Réunion.
La
région
Ile-‐de-‐France
est
la
plus
riche
en
organisateurs,
puisqu’elle
regroupe
30,5%
des
membres
du
panel.
Suivent
les
régions
Rhône-‐Alpes
(16,7%)
et
Provence-‐Alpes-‐Côte
d’Azur
(7,3%).
b. Pros/amateurs
Nous
différencierons
dans
cette
enquête
deux
grandes
catégories
d’organisateurs.
D’un
côté
les
amateurs,
dont
la
rémunération
principale
n’est
pas
liée
à
l’organisation
d’évènements,
électroniques
ou
non,
et
qui
représentent
une
large
frange
des
organisateurs
(73,6%)
;
de
l’autre,
les
professionnels,
dont
l’activité
d’organisateurs
d’évènements
est
la
principale
activité
et
principale
source
de
revenu,
et
qui
constituent
26,4%
du
panel.
6. 6
Sur
une
base
de
231
réponses
Les
amateurs
viennent
de
différents
horizons
:
employés
(20%),
étudiants
(10%),
cadres
moyens
(8%)
ou
supérieurs
(6%).
L’un
des
organisateurs
amateurs
du
panel
est
patron
de
l’industrie
et
du
commerce,
et
nous
retrouvons
également
des
enseignants
cités
dans
la
catégorie
«
Autre
»
ainsi
que
3
professionnels
du
spectacle
vivant.
26%
74%
Part
d'amateurs
et
de
professionnels
Professionnel
Amateur
Patrons
de
l’industrie
et
du
commerce
Personnels
de
services
Sans
acmvité
Professions
libérales
et
cadres
supérieurs
Ouvriers,
armsan
Cadres
moyens
Etudiant
Autre
Employés
Domaine
d'acQvité
des
amateurs
7. 7
c. Forme
juridique
Les
musiques
électroniques,
comme
la
majorité
des
domaines
culturels,
constituent
un
secteur
majoritairement
associatif.
En
effet,
83,3%
des
organisateurs
d’évènements
électroniques
sont
regroupés
en
associations
de
loi
1901.
De
manière
plus
générale,
85%
des
structures
organisatrices
sont
de
droit
privé
non
lucratif.
14%
sont
des
structures
de
droit
privé
commercial.
Seules
1%
sont
des
structures
de
droit
public
–
en
l’occurrence,
4
structures
dans
le
panel
:
trois
EPIC
(Établissement
Public
à
caractère
Industriel
et
Commercial)
et
une
commune.
On
retrouve
dans
la
forme
juridique
des
structures
la
première
différence
principale
entre
professionnels
et
amateurs.
Tandis
que
les
amateurs
privilégient
à
92%
la
structure
de
droit
privé
non
lucratif
pour
7%
de
droit
privé
commercial,
seuls
32%
des
professionnels
opèrent
sous
forme
associative
contre
67%
de
structures
commerciales.
Type
de
structure
%
Association
loi
1901
88%
Autre
organisme
à
but
non
lucratif
4%
SARL
2%
Autre
structure
de
droit
privé
commercial
1%
SAS
1%
Auto-‐entrepreneur
1%
EURL
1%
EPIC
1%
Commune
1%
SCOP
1%
Forme
juridique
des
amateurs
1%
14%
85%
Forme
juridique
de
la
structure
Structure
de
droit
public
Structure
de
droit
privé
commercial
Structure
de
droit
privé
non
lucramf
8. 8
Type
de
structure
%
Association
loi
1901
68%
SARL
23%
Autre
structure
de
droit
privé
commercial
2%
EURL
3%
SAS
2%
SA
2%
Forme
juridique
des
professionnels
La
forme
de
structure
commerciale
la
plus
répandue
dans
le
secteur
est
la
SARL,
suivie
des
EURL,
SAS
et
des
statuts
d’auto-‐entrepreneurs.
57%
10%
10%
10%
7%
3%
3%
Forme
juridique
des
structures
de
droit
privé
commercial
SARL
EURL
SAS
Auto-‐entrepreneur
Autre
structure
de
droit
privé
commercial
SCOP
9. 9
d. Année
de
création
de
la
structure
Les
structures
participant
à
l’enquête
ont
en
moyenne
été
créées
en
2008,
mais
certaines
ont
aujourd’hui
plus
de
20
ans,
datant
des
débuts
du
mouvement
techno
dans
les
années
1990.
La
plus
ancienne
des
structures
date
de
1970
est
un
cas
particulier
puisqu’il
s’agit
de
l’Office
de
Tourisme
Port-‐Barcarès,
aujourd’hui
organisateur
de
l’Electrobeach
Festival
(producteur
d’un
événement
attirant
plus
de
15
000
personnes).
Remarque
:
le
sondage
intègre
des
structures
créées
en
2014
par
l’envoi
du
formulaire
par
des
répondants
à
des
tiers.
0,0%
2,0%
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
14,0%
16,0%
18,0%
20,0%
1970
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Année
de
créaQon
de
la
structure
10. 10
2. ACTIVITE
a. Chiffre
d’affaire
Le
chiffre
d’affaire
généré
par
les
organisateurs
d’évènements
électronique
est
très
hétérogène,
et
varie
grandement
entre
les
professionnels
et
les
amateurs.
Les
103
organisateurs
ayant
indiqué
leur
chiffre
d’affaire
de
l’année
2012
ont
généré
un
total
de
10
314
354€,
soit
une
moyenne
de
100
139€
par
structure.
Cependant
la
médiane
se
situe
à
14
000€,
10%
des
organisateurs
seulement
–
tous
professionnels
–
ayant
un
chiffre
d’affaire
supérieur
à
100
000€
en
2012.
4%
des
structures
se
situent
au
dessus
de
1
million
d’euros
de
chiffre
d’affaire,
1%
au
dessus
de
3
millions
d’euros.
Les
25
professionnels
ayant
répondu
à
cette
question
génèrent
à
eux
seuls
près
de
90%
du
total,
avec
9
269
331€
cumulés
par
ces
structures.
Le
chiffre
d’affaire
moyen
des
professionnels
est
de
370
773€,
et
la
médiane
est
de
68
300€.
Du
côté
des
amateurs,
1
030
523€
ont
été
générés
par
75
organisateurs,
soit
13
740€
en
moyenne.
La
médiane
quant
à
elle
est
à
10
000€,
le
chiffre
d’affaire
le
plus
important
parmi
les
amateurs
étant
de
60
000€.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Réparmmon
des
organisateurs
en
foncmon
du
chiffre
d'affaire
11. 11
b. Subventions
17,6%
des
organisateurs
interrogés
ont
bénéficié
de
subventions
publiques
dans
le
cadre
de
leur
activité
en
2012.
Les
subventions
ont
représenté
en
moyenne
25%
des
recettes
des
23
bénéficiaires
qui
ont
renseigné
ce
taux
et
la
médiane
se
situe
à
20%.
Pour
17%
de
ces
organisateurs
subventionnés,
les
subventions
représentent
50%
ou
plus
de
leurs
recettes,
le
plus
haut
taux
indiqué
par
un
répondant
étant
de
60%.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Inférieur
à
10
000€
Entre
10
000
et
19
999€
Entre
20
000
et
49
999€
Entre
50
000
et
99
999€
Entre
100
000
et
199
999€
Entre
200
000
et
499
999€
Entre
500
000
et
999
999€
Plus
de
1
000
000€
CA
pros
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Inférieur
à
1000€
Entre
1000
et
4999€
Entre
5000
et
10
000€
Entre
10
000
et
19
999€
Entre
20
000
et
49
999€
Entre
50
000
et
100
000€
CA
amateurs
12. 12
c. Les
partenariats
Dans
le
cadre
de
leur
activité,
les
organisateurs
d’évènements
électroniques
peuvent
être
amenés
à
mettre
en
place
des
partenariats
avec
des
structures
extérieures.
On
retrouve
habituellement
trois
grands
types
de
partenariats
dans
les
pratiques
des
entreprises
culturelles,
et
donc
par
extension
dans
le
domaine
des
musiques
électroniques
:
-‐ L’échange
de
visibilité,
pratiqué
par
52,6%
des
organisateurs.
Ces
opérations
consistent
généralement
à
la
communication
d’un
évènement
ponctuel
ou
de
l’ensemble
des
actions
de
l’organisateur
sur
les
moyens
de
diffusion
du
partenaire
(espaces
publicitaires,
articles
en
amont
ou
en
aval
de
l’évènement,
relai
via
les
réseaux
sociaux).
En
contrepartie,
le
logo
du
partenaire
apparait
sur
les
supports
de
communication
de
l’organisateur
(affiches,
flyers,
site
internet,
banderoles
sur
le
lieu
de
l’évènement)
Les
structures
partenaires
peuvent
être
issues
de
divers
secteurs
:
médias
généralistes
ou
spécialisés,
marques
commerciales,
collectivités
et
institutions…
-‐ Le
partenariat
matériel,
mis
en
place
par
32%
des
répondants.
Les
partenaires
mettent
à
disposition
des
organisateurs
à
un
prix
réduit
ou
même
gratuitement
du
matériel
de
sonorisation,
d’éclairage,
de
décoration,
des
instruments,
du
matériel
relatif
à
la
sécurité,
à
la
restauration...
Ces
mises
à
disposition
se
font
généralement
en
échange
d’une
visibilité
du
partenaire
sur
les
supports
de
communication
de
l’organisateur
et
sur
le
site
de
l’évènement
via
des
moyens
d’affichage
ou
encore
la
distribution
d’objets
promotionnels
de
la
marque
partenaire.
-‐ Le
partenariat
financier,
dont
bénéficient
17,2%
des
organisateurs.
Ces
partenariats
généralement
menés
avec
des
entreprises
consistent
à
faire
sponsoriser
un
évènement
par
une
marque
qui
fait
un
apport
financier,
souvent
en
échange
de
visibilité
sur
place
ou
contre
un
certain
nombre
de
places
offertes
ou
l’accès
à
un
espace
privatisé.
d. Variété
des
activités
53,5%
des
structures
(99
sur
les
185
répondants
à
la
question)
ont
également
une
activité
autre
que
l’organisation
d’évènements.
Ce
taux
monte
à
71,4%
quand
il
concerne
les
professionnels,
tandis
qu’il
est
de
46,2%
chez
les
amateurs.
Les
activités
les
plus
répandues
dans
ces
structures
sont
le
booking
pour
47%
d’entre-‐elles,
et
la
production
musicale
puisque
41%
sont
également
des
labels.
13. 13
De
nombreux
organisateurs
ne
se
contentent
pas
d’une
double
activité,
puisque
71%
des
structures
qui
ont
une
activité
diversifiée
opèrent
dans
plus
de
deux
domaines.
Notons
que
les
activités
de
label
et
de
booking
vont
souvent
de
paire,
avec
48,8%
des
labels
qui
font
également
du
booking
d’artistes.
On
retrouve
également
citées
dans
la
catégorie
«
Autres
»
des
activités
telles
la
réduction
des
risques,
le
catering,
diverses
actions
et
productions
culturelles,
des
performances
artistiques,
de
la
prestation
de
sonorisation…
e. Salariat
23%
des
participants
à
l’enquête
ont
indiqué
avoir
salarié
des
personnes
en
2012.
Ces
structures
ont
employé
833
personnes,
soit
une
moyenne
de
15
salariés
par
structure.
Les
19
amateurs
ayant
renseigné
leur
masse
salariale
ont
employé
190
personnes
en
2012,
soit
une
moyenne
de
10
par
structure.
6%
des
organisateurs
amateurs
ont
eu
des
employés
à
temps
plein,
avec
une
moyenne
de
2
salariés
chacun.
Pour
les
professionnels
la
moyenne
est
de
19
salariés
par
structures,
avec
641
personnes
ont
été
salariées
par
34
organisateurs.
46%
des
professionnels
ont
indiqué
avoir
employé
un
total
de
82
personnes
à
temps
plein.
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
50,00%
AcQvités
annexes
14. 14
3. LES
EVENEMENTS
a. Type
d’évènements
Le
modèle
d’évènement
le
plus
répandu
dans
les
musiques
électroniques
est
celui
de
la
soirée,
qui
démarre
traditionnellement
entre
20h
et
minuit
et
dure
jusqu’à
l’heure
de
fermeture
de
l’établissement,
parfois
jusqu’au
milieu
de
la
journée
du
lendemain,
et
qui
se
retrouve
chez
91%
des
organisateurs.
Suit
le
modèle
traditionnel
des
concerts
et
spectacles,
proposé
par
45%
des
participants,
puis
les
festivals
avec
30%
de
citation.
Les
évènements
qui
ne
se
déroulent
qu’en
journée
se
démocratisent
et
sont
au
programme
de
21%
des
organisateurs.
b. Nombre
d’événements
En
2012,
220
organisateurs
du
panel
de
l’enquête
ont
organisé
3031
évènements
en
tout
genre.
La
moyenne
est
donc
de
13
évènements
par
organisateur
et
par
an,
la
médiane
se
situant
à
8
évènements.
Cette
moyenne
est
de
26
évènements
par
an
pour
les
professionnels,
alors
qu’elle
est
de
9
évènements
pour
les
amateurs.
c. Jauge
et
prix
La
moitié
des
évènements
électroniques
(52,4%)
ont
un
prix
d’entrée
inférieur
à
5€
:
29,1%
des
évènements
sont
des
gratuits,
9,9%
ont
une
entrée
à
prix
libre
(donation),
et
13,4%
sont
compris
entre
1
et
5€.
16,8%
des
évènements
ont
un
prix
d’entrée
compris
entre
6
et
10€,
et
25,5%
sont
compris
entre
11
et
20€.
Moins
de
1%
des
évènements
électroniques
coûtent
plus
de
40€,
avec
uniquement
2
0
50
100
150
200
250
Happening
Soirées
étudiantes
Tournées
Autre
Ater
party
Aterwork
Journées
(de
7h
du
mamn
à
2h
du
mamn)
Free
party
/
rave
sauvage
Fesmvals
Concerts
/
Spectacles
Soirées
Types
d'évènements
15. 15
évènements
dans
cette
tranche
de
prix
en
2012
chez
les
204
organisateurs
ayant
répondu
à
cette
question.
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
Gratuits
Donamon
Entre
1
et
5€
Entre
6
et
10€
Entre
11
et
20€
Entre
21
et
30€
Entre
31
et
40€
Plus
de
40€
Prix
d'entrée
des
évènements
électroniques
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
Gratuits
Donamon
Entre
1
et
5€
Entre
6
et
10€
Entre
11
et
20€
Entre
21
et
30€
Entre
31
et
40€
Plus
de
40€
Prix
des
évènements
professionnels
16. 16
d. Les
lieux
i. Localisation
87,3%
des
répondants
organisent
des
évènements
dans
le
département
où
se
situe
leur
siège
social
et
53,7%
en
organisent
dans
un
autre
département.
Les
producteurs
électroniques
s’exportent
également
hors
du
pays,
puisque
13,5%
des
répondants
produisent
des
évènements
à
l’étranger.
ii. Types
de
lieux
90,7%
des
organisateurs
(204
sur
225
répondants
à
la
question)
organisent
des
évènements
en
ERP
(Etablissement
Recevant
du
Public),
et
42,3%
utilisent
des
lieux
hors-‐ERP.
56,6%
des
organisateurs
organisent
leurs
évènements
exclusivement
en
ERP,
tandis
que
8,2%
d’entre
eux
ne
le
font
que
dans
des
lieux
non-‐ERP.
35,2%
des
organisateurs
exploitent
les
deux
types
de
lieux.
Ce
sont
les
amateurs
qui
organisent
le
plus
d’évènements
hors-‐ERP,
puisqu’ils
sont
45%
à
se
rendre
dans
des
lieux
non
aménagés
pour
le
public,
contre
35%
de
professionnels.
Les
évènements
électroniques
se
déroulent
principalement
dans
des
lieux
d’une
capacité
inférieure
à
700
personnes,
et
très
peu
d’organisateurs
organisent
des
évènements
de
plus
de
5
000
personnes
:
moins
de
5%
des
organisateurs
utilisent
des
ERP
de
plus
de
5
000
places
et
moins
de
10%
pour
les
lieux
non-‐ERP
de
cette
même
capacité.
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
Gratuits
Donamon
Entre
1
et
5€
Entre
6
et
10€
Entre
11
et
20€
Entre
21
et
30€
Entre
31
et
40€
Plus
de
40€
Prix
des
évènements
amateurs
17. 17
La
taille
des
lieux
dans
lesquels
ils
organisent
leurs
évènements
est
une
caractéristique
qui
différencie
professionnels
et
amateurs.
5%
des
amateurs
organisent
des
évènements
en
ERP
ayant
une
capacité
supérieure
à
1
500
personnes,
alors
que
29,3%
des
professionnels
accueillent
entre
1
500
et
5
000
personnes
et
12,1%
organisent
même
des
évènements
de
plus
de
5
000
personnes.
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
Capacité
ERP
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
Capacité
hors-‐ERP
18. 18
Amateurs
en
ERP
Professionnels
en
ERP
Jauge
%
d’organisateurs
utilisant
ce
type
de
lieu
Jauge
%
d’organisateurs
utilisant
ce
type
de
lieu
Jusqu’à
300
personnes
55,4%
Jusqu’à
300
personnes
36,2%
De
301
à
700
60,4%
De
301
à
700
53,4%
De
701
à
1500
26,6%
De
701
à
1500
60,3%
De
1500
à
5000
5,0%
De
1500
à
5000
29,3%
De
5000
à
30
000
0,0%
De
5000
à
30
000
12,1%
>
30
000
(Grands
rassemblements)
0,0%
>
30
000
(Grands
rassemblements)
0,0%
Amateurs
hors
ERP
Professionnels
hors
ERP
Jauge
%
d’organisateurs
utilisant
ce
type
de
lieu
Jauge
%
d’organisateurs
utilisant
ce
type
de
lieu
Jusqu’à
300
personnes
39,8%
Jusqu’à
300
personnes
38,1%
De
301
à
700
35,5%
De
301
à
700
33,3%
De
701
à
1500
23,7%
De
701
à
1500
28,6%
De
1500
à
5000
8,6%
De
1500
à
5000
38,1%
De
5000
à
30
000
1,1%
De
5000
à
30
000
14,3%
>
30
000
(Grands
rassemblements)
1,1%
>
30
000
(Grands
rassemblements)
4,8%
19. 19
Les
établissements
recevant
du
public
les
plus
usités
par
les
organisateurs
d’évènements
électroniques
sont
les
clubs
et
discothèques
(dans
lesquels
64%
des
sondés
ont
produit
des
évènements),
les
salles
de
concert
(62,7%),
les
bars
à
ambiance
musicale
(56%)
et
les
établissements
de
plein
air
(36,9%).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Zénith
Parc
des
exposimons
Salle
municipale
Etablissements
spéciaux
(Chapiteaux,
structures
gonflables,
parcs
de
stamonnement
couverts,
établissements
floyants...)
Salle
de
musique
actuelle
convenmonnée
(SMAC)
Café-‐concert
(avec
une
scène
dédiée
au
spectacle)
Etablissement
de
plein
air
Bar
à
ambiance
musicale
Salle
de
concert
Club/discothèque
20. 20
iii. Contractualisation
Les
modes
de
contractualisation
les
plus
usités
par
les
organisateurs
avec
les
lieux
qui
les
accueillent
sont
la
location
–
ou
production
directe
–
à
64,6%
et
la
co-‐production
pour
51%
d’entre
eux.
Les
professionnels
et
amateurs
diffèrent
sur
les
autres
modes
de
contractualisation
qui
régissent
les
relations
avec
les
salles.
Si
les
amateurs
sont
33,8%
à
passer
des
accords
informels
avec
des
lieux
(pratique
notamment
utilisée
dans
le
cadre
de
soirées
dans
des
bars),
les
professionnels
ne
sont
que
13,6%
à
reconnaitre
avoir
une
telle
pratique.
A
l’inverse,
alors
le
contrat
de
cession
est
utilisé
par
44%
des
professionnels,
seuls
10,8%
des
amateurs
ont
eu
recours
à
ce
type
de
contrat.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Aucun
(free-‐party,
squay…)
Contrat
de
cession
Co-‐réalisamon
avec
minimum
garanm
pour
l'organisateur
Co-‐réalisamon
avec
minimum
garanm
pour
la
salle
Accord
informel
Mise
à
disposimon
gratuite
Co-‐producmon
Locamon
de
salle
ContractualisaQon
avec
les
lieux
21. 21
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Aucun
(free-‐party,
squay…)
Accord
informel
Co-‐réalisamon
avec
minimum
garanm
pour
la
salle
Co-‐réalisamon
avec
minimum
garanm
pour
l'organisateur
Mise
à
disposimon
gratuite
Contrat
de
cession
Co-‐producmon
Locamon
de
salle
ContractualisaQon
entre
lieux
et
professionnels
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Contrat
de
cession
Co-‐réalisamon
avec
minimum
garanm
pour
l'organisateur
Aucun
(free-‐party,
squay…)
Co-‐réalisamon
avec
minimum
garanm
pour
la
salle
Accord
informel
Mise
à
disposimon
gratuite
Co-‐producmon
Locamon
de
salle
ContractualisaQon
entre
lieux
et
amateurs
22. 22
e. L’artistique
i. Style
les
plus
représentées
Le
style
de
musique
électronique
le
plus
représenté
sur
scène
est
la
techno,
programmée
par
71,6%
des
organisateurs.
Suivent
la
house
(58,9%)
;
l’électro
(58%)
;
la
bass
music,
terme
qui
regroupe
dubstep,
drum’n’bass
et
jungle
et
que
l’on
retrouve
dans
la
programmation
de
45,4%
des
organisateurs.
La
dance
et
l’EDM
ne
sont
présentes
que
chez
5,7%
des
membres
du
panel.
Dans
la
catégorie
«
Autre
»,
on
retrouve
notamment
le
dub
cité
par
3,9%
des
répondants,
la
deep-‐
house
(2,6%)
ou
encore
le
nu-‐disco
(2,2%).
Notons
que
3,9%
des
organisateurs
citent
également
le
hip-‐hop
dans
les
styles
qu’ils
programment,
et
que
d’autres
musiques
actuelles
comme
le
rock
et
le
reggae.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Nu-‐disco
Deep-‐house
Dub
Dance
(musique
dancefloor
grand
public)
Autre
Hardcore,
Hardtek,
Frenchcore,
Tribe
Musique
expérimentale
(noise,
ambient,
acousmamque)
Trance,
Goa
Minimale
et
IDM
Bass
music
Électro
House
Techno
Musique
programmée
23. 23
Il
est
également
intéressant
de
remarquer
que
40,2%
des
organisateurs
(92
sur
229
répondants)
organisent
également
des
évènements
non-‐électroniques.
Mais
pour
88,5%
d’entre
eux,
les
évènements
électroniques
sont
majoritaires
dans
la
programmation.
ii. Nombre
d’artistes
Un
total
de
7
243
artistes
a
joué
dans
les
évènements
de
209
organisateurs
en
2012,
soit
une
moyenne
de
37
artistes
programmés
par
chaque
organisateur
avec
une
médiane
de
20
artistes.
Amateurs
et
professionnels
se
démarquent
sur
le
nombre
d’artistes
programmés,
puisque
3
829
artistes
ont
joué
dans
les
évènements
de
153
structures
amateurs,
soit
une
moyenne
de
25
par
structure
avec
un
maximum
de
150
artistes
programmés
par
un
seul
organisateur,
tandis
que
55
professionnels
ont
fait
jouer
3
354
artistes,
soit
une
moyenne
de
61
par
structure
avec
un
maximum
de
300
artistes.
f. Le
public
touché
i. Les
tranches
d’âge
Le
public
des
évènements
électroniques
est
majoritairement
jeune,
les
organisateurs
estimant
que
58%
du
public
a
moins
de
25
ans.
34%
des
amateurs
de
musiques
électroniques
ont
entre
25
et
40
ans,
et
les
plus
de
40
ans
représentent
8%
du
public
de
ce
type
d’évènement.
8%
50%
34%
8%
Moins
de
18
ans
18
-‐
25
25
-‐
40
Plus
de
40
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
RéparQQon
des
différentes
tranches
d'âge
24. 24
ii. Le
nombre
de
spectateurs
Les
estimations
du
public
reçu
par
les
organisateurs
lors
de
leurs
évènements
en
2012
permettent
d’évaluer
le
nombre
total
de
participants
:
-‐ Minimum
:
660
000
personnes,
soit
3
084
par
organisateur
en
moyenne
-‐ Moyenne
:
1
114
750
personnes,
soit
5
209
par
organisateur
en
moyenne
-‐ Maximum
:
1
569
500personnes,
soit
7
734
par
organisateur
en
moyenne
Une
fois
encore,
professionnels
et
amateurs
montrent
une
différence
dans
le
nombre
de
spectateurs
reçus,
le
nombre
d’évènements
et
la
jauge
moyenne
des
évènements
de
chaque
catégorie
d’organisateur
entraine
mécaniquement
un
plus
grand
nombre
de
participants
aux
évènements
des
professionnels
:
les
amateurs
ont
reçu
en
moyenne
3
753
personnes
dans
l’année,
les
professionnels
13
908.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
Moins
de
500
Entre
500
et
1000
Entre
1000
et
3000
Entre
3000
et
5000
Entre
5000
et
10
000
Entre
10
000
et
20
000
Plus
de
20
000
Public
reçu
25. 25
4. Les
problèmes
rencontrés
61,6%
des
organisateurs
électroniques
ont
rencontré
des
difficultés
lors
de
la
préparation
ou
de
la
réalisation
de
leurs
événements.
33,5%
des
organisateurs
du
panel
ont
été
victimes
de
ce
qu’ils
qualifient
de
discrimination
musicale.
Les
problèmes
concrets
les
plus
souvent
rencontrés
sont
les
refus
d’autorisations
municipale
ou
préfectorale
qui
ont
déjà
concerné
29,9%
des
organisateurs,
29%
ont
également
fait
face
à
des
refus
de
location
de
salle
ou
des
refus
d’autorisation
de
fermeture
tardive
pour
23%
d’entre
eux.
Notons
également
les
pressions
des
autorités
sur
les
propriétaires
des
lieux
(20,5%),
ainsi
que
les
pressions
de
riverains,
regroupés
ou
non
en
associations
de
voisinage
(18%).
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Moins
de
500
Entre
500
et
1000
Entre
1000
et
3000
Entre
3000
et
5000
Entre
5000
et
10
000
Entre
10
000
et
20
000
Plus
de
20
000
Public
reçu
par
les
amateurs
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Moins
de
500
Entre
500
et
1000
Entre
1000
et
3000
Entre
3000
et
5000
Entre
5000
et
10
000
Entre
10
000
et
20
000
Plus
de
20
000
Public
reçu
par
les
professionnels
26. 26
Des
pressions
sur
l’organisation
et
le
public
sont
citées
par
certains
répondants
qui
se
sont
vus
imposer
des
mesures
de
sécurité
parfois
lourdes
et
contraignantes,
ou
une
fouille
systématique
des
participants
sur
la
route
de
l’évènement.
Les
rapports
parfois
difficiles
avec
les
collectivités
locales
peuvent
aussi
selon
certains
se
traduire
par
des
difficultés
à
obtenir
des
subventions,
le
manque
de
considération
des
pouvoirs
publics
entrainant
entre
autres
des
difficultés
à
prouver
l’impact
positif
de
l’action
des
organisateurs
pour
la
collectivité.
Il
est
à
noter
qu’il
n’y
a
pas
de
différences
notables
entre
amateurs
et
professionnels
quand
il
est
question
des
problèmes
rencontrés,
on
retrouve
des
proportions
équivalentes
dans
les
deux
catégories
quelque
La
discrimination
musicale
s’exprime
également
par
la
difficulté
d’accès
aux
lieux
de
diffusion
:
66%
des
organisateurs
estiment
que
l’accès
est
souvent
voire
toujours
rendu
plus
difficile
du
simple
fait
que
le
plateau
proposé
est
composé
de
musiques
électroniques.
La
différence
entre
amateurs
et
professionnels
sur
ce
sentiment
est
ténue,
elle
ne
dépasse
jamais
les
10%
d’écart.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Autre
Discriminamon
musicale
Pression
des
autorités
sur
les
propriétaires
des
lieux
Pression
d'une
associamon
de
voisinage
Refus
d’autorisamon
municipale
ou
préfectorale
Refus
de
délivrance
de
licence
de
débit
de
boisson
temporaire
de
2ème
catégorie
Refus
de
délivrance
d'une
autorisamon
de
fermeture
tardive
Refus
de
locamon
de
salle
Problèmes
rencontrés
27. 27
52%
28%
14%
6%
SenQment
de
difficulté
d'accès
aux
lieux
Souvent
Rarement
Toujours
Jamais
28. 28
5. LA
REGLEMENTATION
a. Comment
jugent-‐ils
la
réglementation
?
Seuls
7,3%
des
organisateurs
jugent
la
règlementation
en
vigueur
en
matière
de
taxes,
droits
et
obligations
comme
étant
claire
et
accessible.
Au
contraire
elle
est
jugée
comme
floue
et
complexe
par
75,5%
des
organisateurs,
et
incompréhensible
par
les
17,2%restants.
La
professionnalisation
des
acteurs
ne
change
que
peu
la
compréhension
de
la
règlementation.
Du
fait
que
l’organisation
d’évènement
est
leur
métier
:
les
professionnels
appliquent
mieux
les
lois
et
règles
en
vigueur
dans
le
spectacle
vivant,
mais
ils
les
jugent
quand
même
comme
étant
peu
claires,
puisque
seuls
9%
des
professionnels
jugent
la
règlementation
comme
claire
et
accessible
et
80%
la
jugent
floue
et
complexe,
11%
la
considérant
incompréhensible.
76%
17%
7%
RèglementaQon
en
vigueur
Floue
et
complexe
Incompréhensible
Accessible
et
claire
29. 29
b. La
pratique
:
i. Salariat
de
l’artiste
Le
salariat
de
l’artiste
et
le
mode
de
contractualisation
montrent
une
méconnaissance
de
la
présomption
de
salariat
de
l’artiste,
51,7%
des
organisateurs
ayant
recours
au
moins
occasionnellement
au
bénévolat,
alors
que
cette
pratique
est
interdite
par
la
loi.
En
effet,
selon
l’article
L7121-‐3
du
code
du
travail2
,
«
tout
contrat
par
lequel
une
personne
s'assure,
moyennant
rémunération,
le
concours
d'un
artiste
du
spectacle
en
vue
de
sa
production,
est
présumé
être
un
contrat
de
travail
dès
lors
que
cet
artiste
n'exerce
pas
l'activité
qui
fait
l'objet
de
ce
contrat
dans
des
conditions
impliquant
son
inscription
au
registre
du
commerce.
»
Un
artiste
peut
choisir
de
reverser
sa
rémunération
à
l’organisateur
de
l’évènement,
mais
ce
dernier
aura
tout
de
même
l’obligation
de
s’acquitter
des
charges
sociales
relatives
à
son
salaire.
De
même,
24,2%
règlent
des
factures
d’auto-‐entrepreneurs
à
certains
artistes
qu’ils
programment
alors
que
ce
statut
ne
peut
être
choisi
par
un
artiste,
puisque
le
code
APE
correspondant
n’existe
pas,
comme
l’a
confirmé
une
circulaire
interministérielle
en
date
du
28
juillet
20103
.
Enfin,
18%
indiquent
utiliser
d’autres
manières
de
rémunérer
les
artistes,
qui
correspondent
souvent
en
un
paiement
liquide
non
déclaré.
Dans
le
cas
du
bénévolat,
29%
des
organisateurs
le
pratiquant
font
adhérer
les
artistes
concernés
à
leur
association,
57%
ne
le
faisant
que
parfois.
2
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006189953&cidTexte=LEGITEXT00000
6072050&dateTexte=20080513
3
http://www.culture.gouv.fr/culture/dmdts/circulaire%20auto-‐entrepreneur%202010-‐002.pdf
Je
paye
directement
l’armste
en
umlisant
le
GUSO
Salaire
sous
forme
de
contrat
à
durée
déterminée
d'usage
en
tant
que
musicien
Autre
Salaire
sous
forme
de
contrat
à
durée
déterminée
d'usage
en
tant
qu’armste
Sur
facture
d’un
auto-‐entrepreneur
Sur
facture
via
un
tourneur
Sur
facture
via
une
structure
Bénévolat
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Mode
de
rémunéraQon
des
arQstes
30. 30
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Autre
Je
paye
directement
l’armste
en
umlisant
le
GUSO
Salaire
sous
forme
de
CDD
d'usage
en
tant
que
musicien
Sur
facture
d’un
auto-‐entrepreneur
Bénévolat
Salaire
sous
forme
de
CDD
d'usage
en
tant
qu’armste
Sur
facture
via
une
structure
Sur
facture
via
un
tourneur
Mode
de
rémunéraQon
par
les
professionnels
31. 31
ii. Le
rapport
aux
institutions
1. CNV
32,6%
des
organisateurs
s’acquittent
de
la
taxe
fiscale
sur
la
billetterie
du
CNV
(Centre
National
des
Variétés).
Les
professionnels
sont
64,2%
à
payer
cette
taxe,
les
amateurs
20,6%.
14%
des
organisateurs
du
panel
sont
affiliés
au
CNV,
quasiment
tous
professionnels.
Seuls
deux
d’entre
eux
ont
bénéficié
d’une
aide
de
l’organisme
hors
droit
de
tirage
(à
savoir
une
aide
financière
sur
un
festival
et
aide
à
la
trésorerie
pour
l’un,
et
une
aide
export
et
un
plan
d’action
conjoncturel
pour
l’autre).
2. Sacem
54,5%
des
répondants
(104
sur
191)
paient
la
redevance
Sacem
sur
les
droits
d’auteurs.
Chez
les
amateurs,
ce
taux
est
de
44%
et
chez
les
professionnels
il
est
de
81,1%.
47,7%
des
organisateurs
qui
ne
paient
pas
la
Sacem
le
justifient
par
le
fait
que
les
œuvres
interprétées
lors
de
leurs
évènements
ne
font
pas
partie
du
répertoire
Sacem
;
13,6%
ne
savaient
pas
qu’ils
devaient
s’acquitter
de
la
redevance
Sacem.
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
Salaire
sous
forme
de
CDD
d'usage
en
tant
que
musicien
Je
paye
directement
l’armste
en
umlisant
le
GUSO
Salaire
sous
forme
de
CDD
d'usage
en
tant
qu’armste
Autre
Sur
facture
d’un
auto-‐entrepreneur
Sur
facture
via
un
tourneur
Sur
facture
via
une
structure
Bénévolat
RémunéraQon
par
les
amateurs
32. 32
Le
taux
Sacem
le
plus
appliqué
est
celui
de
8,8%
réservé
au
spectacle
vivant
(appliqué
pour
40,6%
des
répondants),
suivi
du
taux
musique
enregistré
à
11%
(36,6%
des
répondants)
et
des
forfaits
(31,7%).
8,9%
des
répondants
bénéficient
d’un
taux
négocié,
qui
est
en
moyenne
de
7%
du
prix
de
la
billetterie.
Notons
qu’aucun
des
organisateurs
de
festival
du
panel
ne
bénéficie
d’un
taux
négocié.
48%
38%
14%
Pourquoi
ils
ne
paient
pas
la
Sacem
Car
les
œuvres
interprétées
ne
font
pas
parme
du
répertoire
Je
n’ai
pas
fait
la
démarche
8,9%
31,7%
36,6%
40,6%
Taux
négocié
Forfait
Taux
musique
enregistrée
à
11%
Taux
spectacle
vivant
à
8.8%
Taux
Sacem
33. 33
3. SPRE
10,5%
des
organisateurs
(20
sur
190
répondants)
paient
la
redevance
de
droit
au
nom
de
la
redevance
équitable
pour
la
diffusion
de
musique
enregistrée.
6. La
professionnalisation
a. La
licence
d’entrepreneur
du
spectacle
vivant
La
licence
d’entrepreneur
du
spectacle
vivant
est
obligatoire
pour
toute
structure
privée
ou
publique,
à
but
lucratif
ou
non,
dont
l'activité
principale
est
la
production
ou
la
diffusion
de
spectacle
ou
l'exploitation
de
lieu
de
spectacle.
Si
l'activité
principale
de
l'entreprise
n'est
pas
d'organiser
des
spectacles,
la
licence
est
obligatoire
uniquement
à
partir
de
7
représentations
annuelles.
Jusqu'à
6
représentations
annuelles,
la
licence
d'entrepreneur
de
spectacles
n'est
pas
obligatoire
:
le
professionnel
est
considéré
comme
un
entrepreneur
de
spectacle
occasionnel.
Trois
catégories
de
licence
existent
:
1ère
catégorie
:
Exploitant
de
lieux
de
spectacles
aménagés
pour
les
représentations
publiques,
2ème
catégorie
:
Producteur
de
spectacles
ou
entrepreneur
de
tournées
ou
festivals,
3ème
catégorie
:
Diffuseur
de
spectacles.
Sur
les
196
participants
ayant
répondu
à
cette
question,
56
sont
détenteurs
d’une
licence
entrepreneur
du
spectacle,
soit
28,6%
des
organisateurs.
Dans
le
détail
;
13,8%
des
amateurs
sont
titulaires
d’une
licence,
contre
66,7%
des
professionnels.
Les
catégories
les
plus
répandues
sont
les
catégories
2
et
3,
qui
sont
détenues
par
respectivement
22,9%
et
22,4%
des
titulaires
d’une
licence.
Les
licences
de
catégorie
1
(exploitant
de
lieu)
ne
concernent
que
4
membres
du
panel.
65%
des
détenteurs
d’une
licence
d’entrepreneur
du
spectacle
sont
titulaires
de
deux
licences
de
catégories
2
et
3.
34. 34
44%
des
professionnels
qui
n’ont
pas
de
licence
le
justifient
par
le
fait
qu’ils
organisent
moins
de
6
spectacles
par
an,
bien
qu’ils
programment
tous
plus
de
6
artistes
sur
l’année.
28%
ne
sont
pas
intéressés.
Enfin,
28%
d’entre
eux
(soit
8%
de
l’ensemble
des
professionnels)
ne
la
connaissent
pas.
2%
16%
13%
2%
3%
64%
RéparQQon
des
types
de
licences
1ère
catégorie
2ème
catégorie
3ème
catégorie
1ère
et
3ème
1ère,
2ème
et
3ème
2ème
et
3ème
51%
23%
23%
2%
1%
Pourquoi
ne
pas
avoir
la
licence
J’organise
moins
de
6
spectacles
par
an
Je
ne
suis
pas
intéressé
par
ceye
licence
Je
ne
connaissais
pas
ceye
licence
La
DRAC
n’a
pas
renouvelé
ma
licence
35. 35
b. De
la
free
au
légal
89
(40,1%)
des
organisateurs
du
panel
ont
déjà
organisé
des
free
parties
ou
des
raves
sauvages.
Parmi
eux,
20
sont
aujourd’hui
des
organisateurs
professionnels.
La
principale
raison
qui
pousse
les
organisateurs
à
aller
vers
la
free-‐party
est
une
volonté
politique
de
revendication
de
droit
à
la
fête
libre
47,2%.
27,6%
passent
par
la
free-‐party
pour
ne
pas
risquer
de
refus
d’autorisation,
et
21,4%
pour
ne
pas
avoir
à
effectuer
de
démarches
d’autorisation
ou
autres
formalités
administratives.
Pour
14,2%
des
organisateurs
de
free-‐parties
ce
sont
les
difficultés
connues
pour
organiser
des
évènements
légaux
qui
les
ont
amenés
à
sortir
du
cadre
légal.
40%
60%
Avez-‐vous
déjà
organisé
des
free-‐parQes/raves
sauvages?
Oui
Non
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
50,00%
Vous
vous
êtes
réfugiés
dans
la
free
/
la
rave
sauvage
après
avoir
connu
des
difficultés
à
organiser
des
évènements
légaux
Pour
ne
pas
risquer
de
refus
d’autorisamon
Pour
ne
pas
avoir
à
faire
les
démarches
d'autorisamon
ou
autres
formalités
administramves
Par
volonté
polimque
(droit
à
la
fête
libre)
Autre
:
Pourquoi
organiser
des
free-‐parQes
36. 36
62,4%
des
organisateurs
concernés
ont
arrêté
l’organisation
de
ce
type
d’évènements
pour
diverses
raisons
:
lassitude
pour
39,6%
d’entre
eux,
suite
à
des
actions
de
répression
pour
35,9%
(saisie
de
matériel,
amendes,
condamnation),
ou
encore
parce
qu’ils
considèrent
qu’il
est
plus
facile
d’organiser
des
évènements
légaux
selon
32,1%
de
ces
organisateurs.
Les
organisateurs
qui
sont
toujours
actifs
dans
la
free-‐party
représentent
13,3%
du
panel.
Notons
que
seuls
deux
participants
à
l’enquête
n’organisent
exclusivement
que
des
free-‐parties.
c. Une
volonté
de
professionnalisation
Des
«
carrières
»
longues
:
55,5%
des
répondants
organisaient
des
évènements
électroniques
avant
d’exercer
dans
leur
structure
actuelle.
Sur
les
129
amateurs
répondants
à
la
question
«
comptez-‐vous
développer
votre
activité
d’organisateur
dans
le
but
de
devenir
professionnel
?
»,
35,7%
ont
répondu
par
l’affirmative,
et
37,2%
sont
indécis
à
ce
sujet.
S’ils
ne
sont
pas
forcément
intéressés
pour
devenir
organisateurs
professionnels,
108
participants
à
l’enquête,
soit
56,3%
des
répondants
à
cette
question,
se
sont
montrés
intéressés
par
une
formation
«
Organisation
d’évènements
»
que
propose
Technopol
–
Techno
Parade,
faisant
preuve
d’une
volonté
d’améliorer
leurs
connaissances
et
compétences.
1988
1989
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Année
de
début
de
l'acQvité
d'organisaQon
d'évènements
électroniques
37. 37
CONCLUSION
L’objectif
de
l’enquête
était
d’évaluer
le
poids
économique
et
les
pratiques
des
producteurs
électroniques
dans
le
secteur
des
spectacles
de
musiques
actuelles.
La
plupart
des
répondants
appartiennent
à
la
sphère
des
amateurs
et
des
organisateurs
alternatifs,
pour
ne
pas
dire
en
marge
des
organisateurs
professionnels.
Cette
enquête
souligne
encore
plus
la
nécessité
de
structuration
des
organisateurs
se
réclamant
des
musiques
électroniques
:
*
7%
des
sondés
connaissent
la
réglementation
:
la
méconnaissance,
voire
la
méfiance,
de
la
réglementation
du
spectacle
vivant,
profession
encore
réglementée,
est
très
importante,
*
10,5%
des
organisateurs
sondés
payent
la
SPRE
*,
*
46%
ignorent
ou
ne
veulent
pas
de
la
licence
d’entrepreneur
de
spectacle,
*
51,7%
des
organisateurs
ont
recours
au
moins
occasionnellement
au
bénévolat.
Il
faut
pondérer
les
résultats
à
la
lumière
des
éléments
suivants
:
1
–
Panel
Le
panel
est
déclaratif
et
ne
réunit
pas
toutes
les
sociétés
ou
associations
dont
l’activité
a
trait
à
la
production
de
spectacle
dans
les
musiques
électroniques.
2
-‐
Économie
des
sondés.
Seuls
25
organisateurs
professionnels
(c’est
à
dire
avec
licence
d’entrepreneur
de
spectacle)
ont
répondu
à
cette
question.
Il
n’est
donc
pas
possible
d’évaluer
l’activité
réalisée
par
les
organisateurs
électroniques
en
France,
actuellement
en
pleine
expansion
avec
des
acteurs
internationaux
comme
Live
Nation
ou
des
producteurs
de
taille
plus
réduite
mais
réalisant
des
dizaines
de
milliers
d’entrées
à
des
tarifs
supérieurs
à
20€.
3
-‐
L’amateurisme
dans
le
spectacle
vivant
est
une
pratique
constante
dans
la
scène
électronique.
L’enquête
révèle
une
économie
échappant
à
la
réglementation
du
spectacle
vivant
réalisée
par
les
«
amateurs
»
avec
une
moyenne
de
13
740€
par
les
75
sondés
ayant
répondu
à
la
question.
Cette
pratique
est
totalement
interdite
au
delà
de
6
représentations
annuelles
et
devrait
faire
l’objet
d’une
réglementation
simplifiée,
sur
le
modèle
de
la
déclaration
simplifiée
créée
par
l’article
53
de
la
Loi
Sécurité
Quotidienne
en
mai
2002
pour
encadrer
les
free
parties,
voir
la
proposition
ci
dessous.
4
-‐
L’amateurisme
de
l’artiste
:
51,7%
des
organisateurs
ont
recours
au
moins
occasionnellement
au
bénévolat
de
l’artiste,
24,2%
règlent
des
factures
d’auto-‐entrepreneurs
à
certains
artistes
qu’ils
programment.
Les
pistes
de
réflexion
possibles.
Les
organisateurs
recensés
sont
doublement
en
faute
face
à
la
réglementation
dans
les
deux
derniers
points
évoqués
précédemment.
Technopol
pose
la
question
de
la
place
des
organisateurs
«
amateurs
»
à
l’heure
de
l’Europe.
Comme
l’Union
Européenne
impose
une
libre
concurrence,
l’existence
de
la
licence
d’entrepreneur
de
spectacle
en
France
est
condamnée
à
terme.
Comme
la
réglementation
française
va
devoir
s’adapter,
n’y
a
t
il
pas
un
compromis
possible
pour
satisfaire
au
versement
des
redevances
de
droit
(Sacem),
des
charges
sociales
des
cachets
artistiques
et
personnel
technique,
affiliation
au
CNV
et
taxes
sur
la
38. 38
vente
de
boissons
?
Nous
sommes
aussi
pour
une
simplification
des
critères
de
délivrance
de
la
licence
d’entrepreneur
de
spectacle.
Un
système
de
guichet
unique
à
la
GUSO
de
l’organisation
de
soirée
à
destination
des
petits
événements
serait
une
piste
pour
les
milliers
d’individus
organisant
des
réunions
à
caractère
musical
de
petite
jauge
et
qui
n’ont
ni
les
connaissances,
ni
l’envie
de
respecter
la
réglementation.
Quant
aux
artistes,
l’enquête
démontre
la
place
importante
de
ce
choix
de
statut
pour
facturer
les
prestations
artistiques.
L’auto
entreprenariat
de
l’artiste
oblige
celui-‐ci
à
détenir
la
licence
d’entrepreneur
de
spectacle,
mais
ce
statut
lui
interdit
de
la
détenir.
L’artiste
amateur
est
donc
dans
une
impasse
face
à
la
loi.
Technopol
–
Techno
Parade
recommande
aux
artistes
de
créer
une
d’Entrepreneur
Individuel
à
Responsabilité́
Limitée
(E.I.R.L.),
mais
ce
type
de
forme
juridique
implique
une
gestion
fiscale
et
sociale
beaucoup
plus
importante.
Un
statut
de
l’artiste
indépendant
amateur
répondrait
à
la
situation
:
contre
un
stage
de
formation
sur
la
présomption
de
salariat
d’une
journée
l’artiste
amateur
se
verrait
autorisé
par
l’administration
à
facturer
de
manière
temporaire
et
limitée
afin
qu’il
puisse
devenir
professionnel
et
donc
salarié.
À
la
lumière
des
résultats
obtenus,
le
réseau
Technopol
–
Techno
Parade
continue
son
travail
de
structuration
et
d’accompagnement
des
acteurs.
La
priorité
de
notre
travail
d’observation
se
concentrera
sur
une
étude
de
simulation
d’un
écosystème
idéal
des
musiques
électroniques
en
France
similaire
aux
autres
pays
européens.
Les
Pays-‐Bas
sont
un
pays
modèle
d’un
environnement
plus
propice
que
celui
de
la
France
pour
le
développement
des
cultures
et
musiques
électroniques.
Paris,
vendredi
19
décembre
2014.
Enquête
réalisée
par
:
Théo
Jacquet
(avril
2013
:
juillet
2014)
comme
chargé
de
mission
polarité
Organisateurs
Avec
l’aide
de
Clémence
Richert,
stagiaire.
Conclusion
rédigée
par
Christophe
Vix-‐Gras,
chargé
de
mission
(juillet
2012
/
décembre
2014).
*
Technopol
–
Techno
Parade
milite
depuis
des
années
pour
la
déclaration
en
tant
que
spectacle
vivant
des
événements
électroniques
au
motif
que
les
artistes
(musiciens,
DJs,
VJs…)
sont
des
artistes
à
part
entière
et
non
des
animateurs,
comme
la
SPRE
a
tendance
à
estimer.
Contact
Technopol
–
Techno
Parade
:
Tel.
01
53
36
04
19
Mail
:
info@technopol.net
Enquête
réalisée
en
partenariat
avec
:
Avec
le
soutien
du
:
40. 40
ANNEXE
:
LE
PANEL
RAISON
SOCIALE
CP
VILLE
1001
BASS
42100
SAINT-‐ETIENNE
A
COUP
D'ZIK
77420
CHAMPS
SUR
MARNE
ACETONE
25200
BETHONCOURT
ACTIVE
TECHNO
SOUND
77720
QUIERS
ADVANCED
BEATS
31000
TOULOUSE
ALL
IN
ELECTRO
75011
PARIS
AMICAL
SOUND
SYSTEM
59000
LILLE
ANTRE2
75010
PARIS
ARTY
FARTY
69002
LYON
ASSO
3MD
76700
HARFLEUR
ASSOCATION
MOÏ
MOÏ
64500
CIBOURE
ASSOCIATION
"LES
ENFANTS
DE
LA
PLUIE"
67800
BISCHEIM
ASSOCIATION
AMNEZIC
44000
NANTES
ASSOCIATION
BEBOP
SWING
31000
TOULOUSE
ASSOCIATION
ECHO
SONOR'
65240
BAGNÈRES
DE
BIGORE
ASSOCIATION
HADRA
38000
GRENOBLE
AT
HOME
30000
NIMES
ATRAP
RAVE
73000
CHAMBERY
AUDIOCORP
(ELECTROBOTIK
INVASION)
13080
AIX
EN
PROVENCE
AUDIOGENIC
92110
CLICHY
BASS
JUMP
38400
ST
MARTIN
D
HERES
BEAR'D
BOUNCE
67000
STRASBOURG
BEAT
ADDICTS
27110
LE
TREMBLAY-‐OMONVILLE
BEAT
ME
FOR
A
BEAT
63000
CLERMONT-‐FD
BEAT'S
KICK
51530
CUIS
BIG
BANG
CORPORATION
/
MARCEL
&
CIE
19100
BRIVE
LA
GAILLARDE
BIG
BROTHERS
75013
PARIS
BLEND
IT
75011
PARIS
BUREAU
DES
ETUDIANTS
SAINT-‐CHARLES
13013
CHATEAU
GOMBERT
BYBC
75010
PARIS
CALME
MUSIC
92800
PUTEAUX
CARTON
PATE
HOUSE
MASTER
RECORD
38000
GRENOBLE
CHWET
PRODUCTIONS
75020
PARIS
CLYD
MUSIC
CONCEPT
67000
STRASBOURG
COLLECTIF
DES
HERETIQUES
UTOPISTES
(CHU)
BRETAGNE
COLLECTIF
PERCEPSION
07410
SAINT
FELICIEN
COM4PARTY
/
REPREZANT
MTP
34000
MONTPELLIER
COSMOPOLIZM
94140
ALFORTVILLE
41. 41
CREATIVE
SOUND
PROJECT
31410
MAUZAC
DA
PYJAMA
CLUB
71100
SAINT
REMY
DANCEFLOOR
CONCEPT
BOOKING
17000
LA
ROCHELLE
DANCING
ROBOTS
(WE
ARE
THE
ROBOTS
/
BOOGIE
NIGHT
/
SUPER
BOOGIE)
35000
RENNES
DEVIATIONS
SONORES
44000
NANTES
EDDY
RUMAS
38000
GRENOBLE
ELECTRO
LEO
ASSOC
61000
ALENÇON
ELECTRO
LIBRE
59240
DUNKERQUE
ELECTRODIDACT
34000
MONTPELLIER
ELECTRONIC
ELEMENTS
75015
PARIS
ELECTROSCOPE
67000
RIXHEIM
ENYGMATIK
CREW
63190
BILLOM
ESKI
TARK
93170
BAGNOLET
F&D
COMPANY
(AGENCE
VATES)
92210
SAINT-‐CLOUD
FAIRFAX
75018
PARIS
FEELING
&
SOUND
74200
THONON
LES
BAINS
FHD
RECORDING
75017
PARIS
FOLKLORE
COLLECTIF
31300
TOULOUSE
FORECAST
LABEL
75
PARIS
FR33JAK
CREW
13005
MARSEILLE
FRAGRANCE
SONORE
75019
PARIS
FREESSON
84470
CHATEAUNEUF
DE
GADAGNE
FULL
MUSIC
ART
21000
DIJON
GET
HORSES
44000
NANTES
GHETTO
ART
44100
NANTES
GOATRAX
78700
CONFLANS
SAINTE
HONORINE
GRITZ
50400
GRANVILLE
GROUPE
VENDOME
ORGANISATION
75002
PARIS
HARDPORK
16000
ANGOULÊME
HASTE
69001
LYON
HAT
RECORDS
67690
HATTEN
HETERO
CLIT
05000
GAP
HOUZ-‐MOTIK
92600
ASNIERES
SUR
SEINE
ICE
CREAM
FACTORY
67000
STRASBOURG
INTERZONE
31000
TOULOUSE
JUNGLE
TREK
75000
PARIS
JUST
A
LITTLE
BEAT
69150
DECINES
KARMA
KUSALA
34120
TOURBES
KIRICREW
SOUND
SYSTEM
13003
MARSEILLE
L'ENTRE
DEUX
MONDES
33820
ST
CIERS
SUR
GIRONDE
42. 42
L’ESPOIR
FAIT
VIVRE
30128
GARONS
LA
KONNECTION
37000
TOURS
LA
MANGOUSTE
PRODUCTIONS
75018
PARIS
LA
METAMORPHOSE
38000
GRENOBLE
LA
PETITE
31500
TOULOUSE
LA
SYMBIOSE
COMPAGNIE
78250
MEULAN
LE
CITRON
VERT
25000
BESANÇON
LE
MOUTON
NOIR
05100
BRIANCON
LE
SON
DU
COEUR
-‐
PANORAMX
07200
ST
JULIEN
DU
SERRE
LE
SUBMERSIBLE
91120
PALAISEAU
LEO
WASSMER
71310
MERVANS
LES
ELECTROPICALES
97400
SAINT
DENIS
DE
LA
REUNION
LES
PLAGES
ELECTRONIQUES
(PANDA
EVENTS)
06200
CANNES
LES
SALES
MOMES
75020
PARIS
LIBERTY
OF
SOUND
45000
ORLEANS
LINKED
31500
TOULOUSE
LITE
LICHT
38000
GRENOBLE
LIVRAISON
SONORE
31000
TOULOUSE
LOGISTIK
SOUND
75012
PARIS
LUNARMOUTH/TORI
RECORDS
25660
FONTAIN
MATOOL
GROOVES
67000
STRASBOURG
MECANICK'S
93200
SAINT
DENIS
MEDIATEK
73000
CHAMBERY
MISSION
ELECTRO
SUD
47000
AGEN
MODULE
RECORDS
87000
LIMOGES
MOÏ
MOÏ
/
BALEAPOP
64500
CIBOURE
MONSTART
34000
MONTPELLIER
MUSACT
38000
GRENOBLE
MUSICAL
RIOT
13100
AIX
EN
PROVENCE
MUSIQUE
CONCEPT
SYSTEME
69008
LYON
NEO
TEK
SPIRITS
78480
VERNEUIL
SUR
SEINE
NEUROSONIC
94120
FONTENAY
SOUS
BOIS
NEWTRACK
75016
PARIS
NIBANA
78580
MAULE
NOCTUA
75003
PARIS
NOTHING
IS
DONE
13620
CARRY
LE
ROUET
NYKTALOP
MELODIE
86000
POITIERS
OCTARINE
PRODUCTIONS
21000
DIJON
OFFICE
MUNICIPAL
DE
TOURISME
PORT-‐BARCARES
66420
LE
BARCARES
OLD
BOYS
MUSIC
59100
ROUBAIX
ONE
ONE
SIX
75003
PARIS
43. 43
ORGAN
ART
34470
MONTPELLIER
OVER
SCENE
34000
MONTPELLIER
PACTK
38000
GRENOBLE
PERSHITUDE
77000
ESBLY
PHEROMONE
PRODUCTIONS
74650
CHAVANOD
PME
PANORAMA
DES
MUSIQUES
ELECTRONIQUES
93160
NOISY
LE
GRAND
PSYMAGIK-‐PEOPLE
51150
TAUXIERES-‐MUTRY
QUALITYLAB
91080
COURCOURONNES
RAW
35000
RENNES
REGARTS
31200
TOULOUSE
REMY
OTEZUKA
EURL
92700
COLOMBES
RISK
21000
DIJON
ROTATION
31000
TOULOUSE
ROYAL
PACIFIC
EVENTS
LLC
00988
NOUVELLE
CALEDONIE
SARL
CERCLE
2
FEU
PRODUCTIONS
63670
LA
ROCHE
BLANCHE
SARL
DOOP
EVENT
/
SARL
BHL
(TERMINAL
CLUB)
/
ASSOCIATION
ED'N
LEGS
69001
LYON
SARL
LA
NOCHE
31000
TOULOUSE
SARL
WBM
(BTRAX)
75008
PARIS
SAS
VERTIKAL
75006
PARIS
SAVAGE
PARTY
13006
MARSEILLE
SOLARYTHM
41700
OISLY
SOUS
TERRE
60500
CHANTILLY
SOUSLAJUPE
75000
PARIS
SUBAGORA
77470
POINCY
SUBTRONIC
67250
SOULTZ
/
FORET
SWARM
69001
LYON
SYMPHOMIX
69005
LYON
SYNAPSYS
KREW
51140
CHENAY
T.LESCO.P
29600
MORLAIX
TAPAGE
NOCTURNE
ITINERANT
67660
BETSCHDORF
TECHNOLAB
97434
SAINT
GILLES
LES
BAINS
TECHSOUND
90000
BELFORT
TECKYO
34000
MONTPELLIER
TEKNO-‐EVENTS
94400
VITRY
SUR
SEINE
THE
DARE
NIGHT
38000
GRENOBLE
THEORIZ
69100
VILLEURBANNE
TINITUS
PRODUCTION
03000
NEUVY
TONNERRE
PRODUCTIONS
36100
ISSOUDUN
TOTAAL
REZ
69005
LYON
TRANSUBTIL
13006
MARSEILLE
44. 44
TREUZZ
BASS
38367
SAINT
BERNARD
DU
TOUVET
TRIP
&
TEUF
92390
VILLENEUVE
LA
GARENNE
UNDERPOLIS
25000
BESANCON
UNISSON
94270
KREMELIN-‐BICETRE
UNLIMITED
PUZZLE
68000
COLMAR
URBAN
NATION
33000
BORDEAUX
URBANBASS
34430
ST
JEAN
DE
VEDAS
VOLUM'
89690
CHEROY
VOUS
Y
ETES
!*
69002
LYON
WAY
OF
HOUSE
30900
NIMES
WAZACREW
ART'SYSTEM
38000
GRENOBLE
WE
ARE
THE
ORACLE
(WATO)
75002
PARIS
WELOVEREMIX
75017
PARIS
WISDOM
56100
LORIENT
WOBBLE
94800
VILLEJUIF
YES
WE
CAN
CAN
/
RADIO
BALISTIQ
36000
CHATEAUROUX
ZIRIS
RECORDS
13008
MARSEILLE
ZONE
HUMAINE
33130
BEGLES