1. Breizh-Zelande Histoire
L’histoire
de
la
Nouvelle-‐Zélande
Ce n’est qu’entre 1050 et 1350
après Jésus Christ qu’un peuple de navigateur et
d’explorateur, les polynésiens, foula pour la première fois Aotearoa1
. Jusqu’à cette
époque, ces deux grandes îles étaient restées des terres entièrement sauvages. Elles
étaient même les dernières terres du monde à n’avoir jamais été découvertes et habitées
par l’Homme. Ces particularités font de l’histoire de la Nouvelle-Zélande, l’une des plus
courtes du monde.
Lorsque ces Polynésiens arrivèrent en Nouvelle-Zélande à bord de leurs wakas2
, ils ne
pouvaient alors s’imaginer qu’ils seraient les précurseurs d’une culture riche et
complexe, la culture autochtone de la Nouvelle-Zélande, la culture maorie. En effet, de
siècle en siècle, de génération en génération, les descendants de ces premiers
découvreurs développèrent ce qui fait aujourd’hui la beauté de cette culture :
• les arts,
• les costumes traditionnels,
• les chants,
• la nourriture,
• l’architecture,
• les croyances,
• les techniques de pêche et de chasse,
• etc…
Mais bien sûr, comme dans chaque histoire de peuple, ce développement a été rythmé
par des périodes de paix et de guerre intertribales3
.
Les Maoris n’eurent pas de contact réel avec le monde extérieur jusqu’en 1642 lorsque
le navigateur hollandais, Abel Tasman, découvrit les terres de la Nouvelle-Zélande.
Cette première rencontre fut un échec, car avant même de pouvoir mettre le pied à terre,
des wakas chargèrent et tuèrent quatre de ses marins dans une barque, l’obligeant à
partir. Il faudra attendre 127 ans avant qu’un nouveau navigateur britannique cette fois,
le Capitaine James Cook, revienne en Nouvelle-Zélande à bord de l’Endeavour.
C’est à partir du 9 octobre 1769, aidé par un chef tahitien nommé Toupaïa, que James
Cook réussit à nouer des liens amicaux avec les Maoris. Il présentera à la couronne
britannique les Maoris comme « les possesseurs naturels et légaux des terres qu'ils
habitent ».
De nombreuses autres rencontres s’ensuivirent, puis des échanges commerciaux se
mirent en place. Les Européens échangèrent des vivres, du bois et de l’eau néo-
zélandaise contre des produits européens tels que la pomme de terre, du fer et des
armes. Ces échanges bouleversèrent l’économie, l’agriculture et la manière de faire la
guerre chez les Maories. Certaines tribus ayant obtenu des mousquets (arme à feu
européenne) s’en servirent pour prendre possession des terres des tribus voisines. On
appela cette guerre maorie, qui dura de 1818 à 1833, la « guerre des mousquets »
Puis petit à petit les Britanniques s’installèrent de plus en plus en Nouvelle-Zélande.
C’est officiellement en 1815 que nait le premier Pakeha (Neo-Zelandais non maori).
Se rendant compte que la France s’intéressait aussi à la Nouvelle-Zélande, la couronne
1
Aotearoa : en Maorie : « la terre du long nuage blanc », c’est la Nouvelle-Zélande.
2
Waka : les canoës maoris
3
Intertribales : entre les tribus
2. Breizh-Zelande Histoire
britannique proposa aux Maoris de signer le traité de Waitangi. La signature eut lieu le 6
février 1840. C’est ainsi que la Nouvelle-Zélande devint officiellement une colonie
britannique tout en garantissant aux iwi (tribus) maoris l'entière possession de leurs
terres, forêts, zones de pêche et autres taonga (trésors).
Cependant, malgré les promesses du traité de Waitangi, les colons commercialisèrent
tout de même les terres maories. En réponse, les Maoris commencèrent à résister. C’est
ainsi que se déclencha en 1845 ce qu’on appellera la « Guerre Neo-Zelandaise ». Cette
guerre dura jusqu’en 1872. Durant ce conflit de nombreuses terres Maori sont
confisquées en guise de représailles.
C’est en 1854 que s’établi le premier Parlement britannique. La Nouvelle-Zélande
devient alors de plus en plus autonome d’un point de vue économique, politique et
social.
De 1853 à 1870, la population de colons habitant en Nouvelle-Zélande passe de 30 000
à 250 000 habitants. À l’inverse, la population maorie passe de 80 000 à 42 000
habitants.
En 1893 ont lieu les premières élections législatives de la Nouvelle-Zélande. C’est aussi
lors de ces élections que les femmes néo-zélandaises sont les premières au monde à
pouvoir voter.
Le 24 mars 1902, la Nouvelle-Zélande adopte son propre drapeau officiel.
Enfin, la Nouvelle-Zélande devient totalement indépendante en 1947, on dit que la
Nouvelle-Zélande devient un état souverain. Cependant la Nouvelle-Zélande reste un
royaume du Commonwealth. Cela signifie que ce pays reconnait actuellement la reine
Élisabeth II d’Angleterre comme étant leur chef d’État. Mais ce n’est qu’un titre
honorifique, la reine d’Angleterre n’ayant aucun pouvoir en Nouvelle-Zélande. La
politique néo-zélandaise est dirigée par un premier ministre : John Key, élu lors des
élections législatives.
La Nouvelle-Zélande a toujours soutenu la couronne britannique lors de conflits majeurs.
Notamment durant la Première et Seconde Guerre mondiale où des forces armées Néo-
Zélandaises sont venues se battre en Europe contre le régime d’Hitler.
En 1910 le ministre des Affaires indigènes se « réjouit à l’idée, que d’ici une centaine
d’années, nous n’aurons plus de Maoris du tout, seulement une race blanche avec un
léger zeste de la meilleure race de couleur du monde ». Dans les années 1970, les
Maoris prouvèrent que ce ministre s’était largement trompé sur le sort de leur culture.
En effet, un mouvement de protestation māori se forma justement pour lutter contre le
déclin de leur culture et pour une meilleure reconnaissance de celle-ci. Ce mouvement
souhaitait aussi remettre sur le devant de la scène politique le traité de Waitangi qu’ils
considéraient comme trahi.
Cette lutte engendra des changements considérables pour la culture maorie, on parle
aujourd’hui de la « renaissance de la culture maorie ».
Dans un premier temps, un tribunal du traité de Waitangi fût mis en place le 10 octobre
1975. Depuis cette date, le tribunal est chargé de restituer aux Maoris les terres qui leur
ont été volées ou bien de leur offrir une compensation financière.
En 1987 la langue maorie est reconnue comme langue officielle de la Nouvelle-Zélande
avec l’anglais
En 1995 : La reine d'Angleterre, Elizabeth II, offre ses excuses au peuple maori et, avec
l’aide du tribunal de Waitangi, restitue une bonne partie des territoires qu’ils
revendiquent.
C’est le 7 juillet 2004 qu’est créé le parti politique maori. Ceci donne aux Maoris un
moyen de faire valoir leurs droits et leurs revendications dans le domaine politique.
3. Breizh-Zelande Histoire
Aujourd’hui la Nouvelle-Zélande continue de développer son économie et peut être
définie comme un pays où il fait bon vivre, malgré les différences culturelles.
4. Breizh-Zelande Histoire
Evènements
à
replacer
sur
la
frise
chronologique
En
vous
aidant
du
texte,
replacez
sur
une
frise
chronologique
les
différents
éléments.
Sur
cette
frise,
identifiez
les
trois
grandes
périodes
de
la
Nouvelle-‐Zélande.
-‐ Arrivée
des
Polynésiens
par
waka
en
Nouvelle-‐Zélande
:
-‐ Le
hollandais,
Abel
Tasman
découvre
la
Nouvelle-‐Zélande.
Mais
tout
se
passe
mal.
-‐ Le
Britannique
James
Cook
débarque
en
Nouvelle-‐Zélande
et
découvre
de
manière
détaillée
ce
pays
et
la
culture
maorie.
-‐ La
«
guerre
des
mousquets
».
Grâce
au
commerce
certaines
tribus
maories
ont
obtenu
des
mousquets
et
s’en
servent
pour
gagner
du
pouvoir.
-‐ Traité
de
Waitangi.
-‐ Guerre
Neo-‐Zélandaise.
Les
Maoris
se
battent
contre
le
vol
de
leurs
terres
par
les
Britanniques.
-‐ Premier
parlement
britannique.
-‐ Les
femmes
néo-‐zélandaises
sont
parmi
les
premières
au
monde
à
obtenir
le
droit
de
vote.
-‐ Adoption
du
drapeau
officiel.
Participation
de
la
Nouvelle-‐Zélande
à
la
Première
Guerre
mondiale
contre
les
forces
allemandes.
-‐ Participation
de
la
Nouvelle-‐Zélande
à
la
Seconde
Guerre
mondiale
contre
le
régime
d’Hitler.
-‐ La
Nouvelle-‐Zélande
devient
un
état
souverain
Mouvement
de
protestation
maori.
-‐ Mise
en
place
du
tribunal
de
Waitangi.
La
langue
maorie
devient
la
langue
officielle
de
la
Nouvelle-‐Zélande
avec
l’Anglais.
-‐ Création
du
parti
politique
maori.
Les
trois
grandes
époques
sont
:
-‐ l’époque
maorie
-‐ l’époque
coloniale
-‐ l’époque
de
l’indépendance