Cyril Masselot présente l'Intelligence Territoriale, le réseau GDRI INTI, la méthode Catalyse et le rôle des sciences de l'information et de la communication dans la gouvernance terrioriale, lors du colloque Gouvernance et Communication territoriales 2016 à Mahdia, Tunisie, réseau LOTH.
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Information, Communication et Intelligence Territoriale - Cyril Masselot, 2016
1. Information, Communication
& Intelligence Territoriale
Gouvernance et Communication Territoriales
7 – 9 Avril 2016, Mahdia, Tunisie
Cyril Masselot
International Network of Territorial intelligence
Maison des Sciences de l'Homme et de l'Environnement C. N. Ledoux
Université de Bourgogne - Franche-Comté & CNRS
CIMEOS-COSMOS EA 4177
3. DeS TerritoireS…
Cf. Horacio BOZZANO, Géographe,
Université de La Plata, Argentine
Coordinateur INTI Amérique du Sud
BOZZANO, Horacio. Territorios reales, territorios pensados, territorios posibles. Aportes
para una Teoría Territorial del Ambiente (3ª edición 2012).
Buenos Aires: Editorial Espacio, 2000.
4. L’humain ne peut vivre sans territoire…
Le territoire existe sans l’humain !
5. Territoires réels
Par Jaume Ollé — Travail personnel (foto personal), CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2561875
6. Territoires vécus
Raúl Montenegro
Biologiste, activiste,
Professeur de biologie
évolutive humaine à
l’Université Nationale de
Cordoba (Argentine), Raúl
Montenegro est aussi
président de la Fondation pour
la défense de l’environnement
(FUNAM).
Il a été vice-président de
Greenpeace et a reçu le
Prix Nobel alternatif en 2004.
15. Intelligence Territoriale
• L’intelligence territoriale est le
projet scientifique
polydisciplinaire dont l’objet est
le développement durable des
territoires et dont les
communautés territoriales sont
les sujets.
Jean-Jacques GIRARDOT, 2013 & 2014
Une intelligence collective qui se fonde,
d’une part sur l’interaction entre chaque
être humain et son environnement et,
d’autre part, sur les relations entre les
personnes.
Recréer les liens essentiels entre social,
environnement et économie.
17. GDRI INTI
• Groupe de recherche international INTI :
– action de coordination scientifique internationale
(2011-2014)
– administrée par le CNRS
– et coordonnée par la MSHE de Franche-Comté
Phase de renouvellement
• 7 équipes de recherches, 5 pays
• Membres Associés : 37 équipes de recherche
et 14 acteurs territoriaux
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18. Participants du GDRI INTI
• MSHE, USR 3124 Maison des Sciences de l'Homme et de l'Environnement
CNRS / Université de Franche Comté UFC / UTBM, Besançon, France,
mshe.univ-fcomte.fr
• ThéMA, UMR 6049 Théoriser et Modéliser pour Aménager, CNRS / Université
de Franche Comté UFC / UB, Besançon, France, thema.univ-fcomte.fr
• ESO, UMR 6590 Espaces et Sociétés, CNRS / Université de Rennes 2
URENNES2, France, eso.cnrs.fr
• OLE, Observatorio Local de Empleo, Universidad de Huelva, UHU, Spain,
www.uhu.es
• SEGEFA, Service d'Étude en Géographie Économique Fondamentale et
Appliquée, Université de Liège ULG / FNRS, Belgique, www.segefa.be
• DISUFF, Dipartimento di Scienze Umane, Filosofiche e della Formazione, della
Università degli studi di Salerno, UNISA, Italie, www.unisa.it
• TAG, Territorio Actores Gobernanza, Universidad Nacional de La Plata UNLP /
CONICET, Argentine, www.equipotag.blogspot.com
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19. Thématiques de recherche
4 axes de recherche et 2 thèmes de recherche transversaux :
• I. [collective intelligence] Information et communication dans une
culture alternative du développement guidée par le bien-être de chacun
et de tous (coordonné by C. MASSELOT, MSHE, France)
• T. [territories & networks] Les territoires liens entre espaces
géographiques et communautés dans la transition vers le développement
durable (coordonné by S. ORMAUX, ThéMA, France)
• G. [participative governance] Agenda de gouvernance organisant les
réformes structurelles et les initiatives pour la transition socio-écologique
(coordonné by B. MIEDES, OLE, Spain)
• O. [cooperative observation] Modèles et systèmes d'observation pour le
développement durable des territoires (coordonné by G. DEVILLET,
SEGEFA, ULG, Belgium)
• V. [vulnerability & resilience] Vulnérabilité et résilience des territoires
et des populations (coordonné by P. WOLOSZYN, ESO, France)
• G. [gender] Genre et développement durable des territoires (coordonné
by G. TRUDA, DISUFF, Italia) 29
45. ممممممممم مممم
Merci pour votre attention
Thank you for your attention
Gracias por su atención
Vă mulţumesc pentru atenţie
Köszönöm a figyelmet
謝謝您的關注
Grazie per la vostra attenzione
Vielen Dank für Ihre Aufmerksamkeit
Kiitos huomiota
Σας ευχαριστώ για την προσοχή σας
Dziękuję za uwagę
Спасибо за Ваше внимание
İlginiz için teşekkürler
cyril.masselot@u-bourgogne.fr
46. Bibliographie & sitiographie
• Movida à Fontaine d’Ouche : https://www.facebook.com/foentransition
• Inti.hypotheses.org
• www.sfsic.org
• Ariès Paul, 2010, La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance, Les
empêcheurs de penser en rond / La Découverte
• Bernard F., 2006, « Pratiques professionnelles / pratiques communicationnelles : des
figures de l’engagement par les actes », Questions de communication, série actes 3,
Presse universitaire de Nancy, p13-27.
• Bozzano H., 2008. "Territorial “entendimiento” (understanding), participative process
and territorial development: experiences in Latin America. The network
www.territoriosposibles.org as part of www.territoriesnet.org", in International
Conference of Territorial Intelligence, Besançon 2008. Available in
http://www.territorial-intelligence.eu/index.php/besancon08/Bozzano2
• Chevallard Y., 1985, La transposition didactique du savoir savant au savoir enseigné,
Grenoble, La Pensée Sauvage.
• Cyrulnik B. (dir.) 2012, « Résilience – Connaissances de base », Odile Jacob
• Dumas P., 2007, “Is region the most appropriate space to think sustainable development?
A framework for research and implementation”, in International Conference of
Territorial Intelligence, Alba Iulia 2006. Vol.1, Papers on region, identity and sustainable
development, Aeternitas, Alba Iulia, p. 51-62. URL:
http://www.territorial-intelligence.eu/index.php/alba06/Dumas.
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47. Bibliographie & sitiographie
• GIRARDOT Jean-Jacques, 2013. « Territorial Intelligence for New Path of
Development. » Communication presented in 2013 Annual Meeting of the Association of
American Geographers, session “Territorial Intelligence: Exploring Theoretical
Approaches, Methods and Applications”. Los Angeles, California, United States.
• GRAEBER David, 2013. Dette : 5000 ans d’Histoire, Les Liens Qui Libèrent
• HERBAUX P., MASSELOT C., 2008. “Territorial Intelligence and Governance”. in: Acts of
International Conference of Territorial Intelligence, HUELVA (Spain), 24-27 October 2007.
<URL: http://www.territorial-intelligence.eu/index.php/huelva07/Herbaux>
• HOPKINS Rob, 2011, « Manuel de Transition, de la dépendance au pétrole à la résilience
locale, 2010, éditions écosiété et revue Silence (The Transition Handbook, 2009, ISBN
978-2-923165-66-0)
• MARIS Bernard, 2003. “Antimanuel d’économie”, Éditions Bréal
• MASSELOT Cyril, 2011. « Information territoriale : une construction collective
nécessaire » in Les Cahiers de la SFSIC, pp. 71-76, Bordeaux, ISSN 1959-6227
• MASSELOT Cyril, 2009. "Information, communication, and territorial intelligence : new
challenges", in Acts of International Conference of Territorial Intelligence, Salerno
(Italy).
• ONFRAY Michel, 2005. Traité d’Athéologie, Ed. Grasset
• PIKETTY Thomas, 2013. Le Capital au XXIe
siècle, collection « Les Livres du nouveau
monde », Le Seuil
• RIFKIN Jérémy, 2011. « La troisième révolution industrielle. Comment le pouvoir latéral
va transformer l’énergie, l’économie et le monde », Les liens qui libèrent Editions
• RIFKIN Jérémy, 2012. « Une nouvelle conscience pour un monde en crise : Vers une
civilisation de l'empathie », Babel
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Notas do Editor
REMERCIER les organisateurs, en ce qui me concerne plus particulièrement Vincent MEYER, Philippe Viallon, et Syrine Ben Slymen
Ainsi que tous les collègues qui ont permis de réaliser ce colloque.
PLAN :
Co-construction de l&apos;intelligence territoriale
Réseau INTI, & GDRI INTI
Méthode Catalyse
Participation – Ecoute – Comprendre, Agir, Changer – Co-construction culturelle – Acteur (consomm’acteur) – Accompagnement du changement -
Edgar MORIN sur l’approche systémique et la Polydisciplinarité
SANTOS, Milton. La naturaleza del espacio. Técnica y tiempo. Razón y emoción (2ª edición 2000). Barcelona: Ariel, 1996.
Tout part d’un constat somme toute logique : l’enjeu réel du développement durable est avant tout la préservation de l’espèce humaine.
(photo extraite du film Gravity, 2012)
Plusieurs constats initiaux : d’abord leS territoireS, puis leS communautéS
Description des réalités reconnues, pas forcément choisies ni consensuées : utilisations réelles que l&apos;on peut faire du sol, la topographie, la population, les infrastructures, l&apos;hydrographie, l&apos;équipement, les besoins de base non satisfaits, la taille des exploitations… Ainsi que patrimoines et cultures…
Dimension PHYSIQUE : du centre de la Terre aux confins de l’espace (conditions vivables pour l’humain)
Dimension HUMAINE : relations, culture, patrimoine, économiques
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Voiteur.JPG
Perception que l’on construit de son espace, selon son statut (citoyen, touriste, producteur, consommateur, etc), le moment, et son état émotionnel. Histoire et culture commune, patrimoine.
Raul Monténégro Séminaire initial 2014-extraits
Prox Nobel alternatif 2004
Explication des modèles d&apos;occupation et d&apos;appropriation de territoires, des présupposés théoriques et politiques qui projettent l’organisation de territoires (stratégies de mobilité, socio-urbaines, socio-économiques, écologiques et de gestion).
Source smscot.grandbesancon.fr, 2010
Prescription des utilisations légales que l&apos;on peut faire du sol : juridictions, régulations
Ils sont MULTIPLES, et plusieurs administrations possèdent des découpages différents selon les besoins
Source : http://www.cadastre.gouv.fr
Proposition et/ou prédiction des territoires souhaitables : participation de tous les acteurs à co-construire la durabilité des territoires, et le bien-être de chacun et de tous.
Source : Philippe Dumas, INTI Gatineau 2011
Ceci n’est pas innovant ! On connaît tous cette pyramide, il est cependant important de parfois rappeler que si les bases ne sont pas sécurisées, les étages suivants ne peuvent être stables et confortables
SOURCE !!
L&apos;image est tirée du site de France Handicap, où elle illustre l&apos;article &quot;Minimum vieillesse, adultés handicapés et chômeurs... Les oubliés de la CMU&quot;.
Constat : une même personne ou famille suivie par plusieurs services sociaux, médicaux. “On fait son marché”. Des solutions temporaires, des réponses partielles, qqs pansements, mais pas de résolution globale.
Sectorisation des services, territorialisation inadéquate. Depuis 1990, il est devenu normal de travailler en réseaux, en partenariats, dits de développement dans le jargon européen (à discuter)
Ces réseaux servent principalement à mettre en commun des informations : celles des individus (dossiers, interventions, modifications…) ; celles des référents (dispositifs, charge et surcharge, expériences) ; celles des institutions au sens large et de toutes échelles (projets territoriaux, responsabilités décentralisées, lois et décrêts, dispositifs innovants…). Encore faut-il les construire…
Ils servent également (ces réseaux) à améliorer l&apos;action auprès des publics, d&apos;une manière concertée. L&apos;échange d&apos;infos est une première porte, qui mène à l&apos;invention de nouvelles médiations sociales.
Hypothèse principale : le FAIRE, l&apos;ACTION, qui passe par l&apos;AUTO-SAISINE, la DECISION CONCERTEE
EN GROS : JE SUIS ACTEUR DANS MON DOMAINE, SUR MON TERRITOIRE – SPECTATEUR DE TON DOMAINE, DE TON TERRITOIRE – RAREMENT AUTEUR, VOIRE, JE NE VEUX PAS !
AAS OUI? MAIS DE QUOI ???
Il nous faut donc arriver à des TERRITOIRES INTELLIGENTS, càd des COMMUNAUTES TERRITORIALES dont les intelligences sont stimulées, aiguisées, favorisées, mutualisées, mises en réseau, pollinisées…
Transformation des savoirs, perceptions, nécessités et demandes des populations en actions concrètes, vers une transition socio-écologique réussie et humainement gratifiante.
Impacte tous les autres types de territoires.
Cf. notion de territoire révélé : Le territoire révélé ou la coopération comme symbole
Auteur : Moquay, Patrick Date de publication : 1993
Source image : http://territoriointeligente.org/fr/c%27est-le-territoire-intelligent/
Conceptualisation et Modélisation de 1990 à 2000
Puis poursuites
L’intelligence économique s’est développée aux Etats-Unis sous le terme de “competitive intelligence”, ou “business intelligence”, dans le contexte de la société de l’information à partir des travaux de Michael PORTER en 1980, puis de Craig FLEISHER et Babette BENSOUSSAN.
Le développement de l’intelligence économique s’est effectué dans le cadre de l’émergence de la société de l’information, un paradigme dont l’origine remonte à la démonstration par Marc Uri PORAT, en 1977, que la majeure partie de la population active des pays industrialisés est employée dans le secteur de l’information pour fabriquer des matériels informatiques et de télécommunication, pour éditer des logiciels et, principalement, pour produire et diffuser des informations.
La gestion des connaissances est processus intégré systématique d&apos;identification, de collecte, de stockage, d&apos;extraction et de transformation de l&apos;information et des actifs de connaissances en connaissances qui sont facilement accessibles dans le but d&apos;améliorer la performance de l&apos;organisation. Les principes fondamentaux de la gestion des connaissances sont d&apos;améliorer la prise de décision, de favoriser l&apos;innovation, d’établir des relations, d’établir la confiance, de partager l&apos;information, et d’améliorer l&apos;apprentissage.
L’intelligence économique revendique une éthique, celle d’employer exclusivement des moyens légaux, à la différence de l’espionnage industriel qui est une activité illégale.
Cette éthique concerne également le respect de l’État. Dans le contexte agonistique de la mondialisation, l&apos;intelligence économique implique la défense et la promotion des entreprises nationales dans des secteurs stratégiques clés.
Le développement communautaire est un concept développé dans le monde anglo-saxon en matière de développement local. Selon la formule concise de Dimitriu SANDU il « fait référence à des changements volontaires dans, par et pour la communauté » .
Plutôt orienté sur une approche sociologique des communautés territoriale que sur une approche territoriale, il adopte souvent une attitude méfiante vis-à-vis des technologies de l’information au profit de méthodes participatives d’animation
C’est une intelligence embarquée qui utilise les technologies de l’information et de la communication pour intégrer les informations territoriales et leurs outils d’analyse au sein de systèmes d’information partagés et coopératifs.
C’est une également intelligence collective qui associe les compétences de manière coopérative en vue d’argumenter, de réaliser et d’évaluer des projets innovants, adaptés et pérenne.
Ces 3 diapositives viennent de la communication de Cyril Masselot à la 1ère conférence intercontinentale IT-Gatineau 2011 : http://www.labmit.org/itgatineau2011/?tag=b2
Conceptualisation et Modélisation de 1990 à 2000
Puis poursuites
Morin systémie, complexité, polydisciplinarité.
ATTENTION représentation des concepts : DD, sens de lecture, codes couleurs
Présentation
La notion d&apos;Intelligence Territoriale telle que le réseau INTI l&apos;approche (International network of territorial intelligence, Inti, http://www.intelligence-territoriale.eu) est apparue à partir de 1999 sous la plume de Jean-Jacques Girardot, qui a constitué un premier réseau européen de l&apos;Intelligence Territoriale, dans une perspective résolument multidisciplinaire, réunissant des chercheurs d&apos;horizons divers : sciences économiques et sociales, histoire, géographie, archéologie, psychologie, éducation, didactique, SIC, informatique…
Ce réseau a pour objectifs « d&apos;organiser des séminaires transnationaux afin de développer les échanges d&apos;expérience, d&apos;organiser la formation méthodologique et de partager les coûts de développement des outils. Il a été officiellement constitué en 2002 pour développer des activités de recherche en intelligence territoriale concernant le développement des connaissances multidisciplinaires sur les dynamiques des territoires, la diffusion des méthodes scientifiques multicritères et des outils génériques d&apos;analyse spatiale, ainsi que les modes de gouvernance appropriés au développement durable. » (JJ Girardot, , Res-Ricerca e Sviluppo per le politiche sociali, 1-2/2009. ISSN: 1970-9080).
Le territoire n’est pas une entreprise, les citoyens ne sont pas des clients.
International Network of Territorial Intelligence :
Européen de 2002 à 2010
International depuis 2011
350 membres en Europe (chercheurs et acteurs)
200 membres disséminés en Amérique du Nord, Amérique Latine, Afrique du Nord, Afrique subsaharienne, Asie.
Acteurs du dév territotiral, du monde social, médical : peu enclin à utliser outils, nelles technos, peur du “Big Brother”, craintes des directives top-down, contrôle, fichage etc (post-68).
-Orga info menée officiellement par grands organismes (INSEE etc): POSE PB sur QUALITE et ACCESSIBILITE, ex. Du Padron de Huelva
Obs° Classique, donc démarche classique : stats sur le territoire données contextuelles
Autres difficultés : l&apos;échelle terr des données, et certaines données n&apos;existent pas ou ne sont pas exploitables, consultables etc. ET SURTOUT ne reflètent pas la demande locale BESOINS réels, expression
On aura compris qu&apos;il est parfois possible d&apos;acheter des données, voire des informations, selon diverses sources officielles. Il est cependant la plupart du temps indispensable de construire soi-même les informations nécessaires : soit elles ne sont pas disponibles à l&apos;échelle territoriale souhaitée (par protection par exemple, la granularité est encadrée par le respect de l&apos;intimité de l&apos;individu, ou encore par simple absence mais existantes à l&apos;échelle supérieure), soit les indicateurs nécessaires n&apos;ont pas été travaillés, soit la qualité de ce qui est disponible n&apos;est pas bonne, soit elles sont trop chères… Bref, autant de situation qui obligent à « mettre les mains dans le cambouis » ! Fondamentalement, la méthode Catalyse a été modélisée dans ce sens.
Mieux connaître le territoire pour mieux intervenir REPERTOIRE. Idée de confronter demande à l&apos;offre.
On a modélisé toute cela dans une méthode nommée CATALYSE (labo ThéMA à Besançon, Franche-Comté, MSHE Ledoux)
ORGA Info, PROC COmm
La clé que nous passons notre temps à forger et à utliser à la fois : l&apos;action collective non hiérarchique est une réponse appropriée. // Les territoires sont avant tout des communautés humaines qui par leurs activités identifient les espaces d&apos;action. DONC nous arrivons ici à CATALYSE
Besoins, diagnostic, élaboration des projets personnels =&gt; Pragma + Anaconda
Ressources : répertoire des services et actions, notion de zone blanche ; GED de t bonne qualité. Le tout en ligne, dans un CMS donc COOPERATION.
Carto : indicateurs territoriaux permettant de comprendre la situation globale, vue des institutions.
Présentation de chaque pôle
+ Objectif = projet et action
La méthode d&apos;observation territoriale « Catalyse » élaborée à l&apos;université de Franche-Comté propose depuis 1989 des outils partenariaux et participatifs de diagnostic et d&apos;évaluation combinant l&apos;utilisation des méthodes scientifiques d&apos;analyse quantitatives, qualitatives et spatiales de l&apos;information territoriale, avec un usage partenarial et participatif.
Les observatoires Catalyse ont été perfectionnés à partir de 1994 dans le cadre de la recherche-action au sein d&apos;un réseau européen comptant à ce jour plus de trente équipes de recherche et une centaine d&apos;expériences en Europe.
Chaque expérience concerne un territoire de l&apos;importance d&apos;un quartier urbain, d&apos;une commune ou d&apos;un regroupement de communes, voire un assemblage de zones infracommunales à cheval sur plusieurs communes Elle est coordonnée au sein d&apos;un partenariat de développement qui regroupe souvent plusieurs dizaines de partenaires. Dans certains cas (ACCEM, Cocagne) ces observatoires territoriaux sont organisés en réseaux nationaux.
Guide : co-construction
Enjeux informationnels : choix des descripteurs, équilibre entre les thématiques (ELSA), lien avec les expériences des acteurs comme des experts
Enjeux communicationnels: Manuel du guide = élaboration d’un langage commun ; processus de communication en milieu professionnel afin de l’élaborer, de le tester, évaluer, valider
Une première découverte pour bcp : le tri à plat en temps réel, les calculs automatiques permettent de mettre en place des tableaux de bord.
Travail en groupe de lecture – compréhension des résultats, des bilans =&gt; améliorer la connaissance, esquisser les premières actions
Ex d’actions ici :
- Acct accès et maintie ; Pb d’adéquation ; précarité énergétique ; aide aux loyers…
- Wer avec les mutuelles pour faire baisser les coûts ophtalmo ; prise en compte des TMS dans environnement professionnel ; act comportements addictifs ; 43 ont des pbs lliés à l’alimentation = ateliers spécifiques sous forme d’échanges de savoir par exemple
… le tout étant interprété par les acteurs eux-mêmes, en fonction de leurs propres filtres,
En utilisant un logiciel d&apos;AD, Anaconda, qui permet le calcul AFC + CAH (boîte noire) mais surtout la représentation en 3D des résultats, avec toutes les données
INTERPRETATION coopérative
L’analyse des données (AFC) organise les comportements sur la tendance principale (axe horizontal du schéma), des moins attentifs (à gauche) aux plus responsables (à droite), et en fonction de la qualité de vie des francs-comtois sur la tendance secondaire (axe vertical).
Ce sont en moyenne les citoyens dont la situation est la plus stable qui ont les comportements les plus responsables, mais cela n’implique pas que les ménages les plus stables sont tous éco-reponsables. Les jeunes, qui sont souvent les plus précaires, apparaissent les moins attentifs, mais leur consommation est contrainte par le manque de revenus et les interrogations sur l’avenir.
La qualité de vie s’exprime surtout par la possession de bien matériels, et ce sont les personnes dont l’état physique est dégradé qui expriment le plus d’insatisfaction vis-à-vis de leur qualité de vie.
La typologie calculée par la CAH montre six profils de comportement différents, des jeunes précaires, plutôt inattentifs mais dont la consommation est différente, à un groupe déjà important de citoyens éco-responsables convaincus (21%). Certains comportements responsables doivent plutôt être qualifiés de raisonnables car ils sont plutôt liés à des problèmes de santé.
Les jeunes précaires (12%) : cette classe regroupe des jeunes, qui vivent principalement seuls et dont les revenus sont précaires. Ils ont des problèmes de logement. Ils utilisent les transports en commun (une partie n’a pas le permis) ou se déplacent à pied, souvent faute de posséder une automobile.
Les ménages modestes (11%) : ménages modestes dont les revenus, généralement sociaux, sont faibles. Ils vivent une situation d’insécurité financière. Avec les jeunes précaires, ils sont essentiellement attentifs au prix et ils ne souhaitent pas changer leur mode de consommation.
Les personnes sensibilisées (18%) : Ce groupe, situé au centre du graphe factoriel est celui qui représente le mieux les comportements généraux des francs-comtois : ils sont sensibilisés aux enjeux écologiques, notamment en matière de gestion des déchets, et ils ont acquis des comportements responsables.
Les ménages stables (21%) : sont des couples de 30 à 40 ans avec enfants, salariés ayant une situation stable. Ils ont des diplômes et ont complété leur formation après le cursus scolaire. Ils bénéficient de revenus élevés, sont plutôt propriétaires de leur logement. Ils se déplacent en voiture mais ils préfèrent les ressources renouvelables pour leur chauffage. Ils utilisent Internet pour faire des achats.
Les personnes retraitées raisonnables (17%) : sont majoritairement des personnes âgées bénéficiaires de revenus moyens. Leur comportement responsable est plutôt lié à des problèmes de santé ou de mobilité. C’est pourquoi nous les qualifions de raisonnables.
Les citoyens éco-responsables (21%) : ce sont des ménages plutôt aisés bénéficiant d’une sécurité financière. Ils se distinguent des précédents parce qu’ils sont très attentifs à leur consommation et à leur comportement. Ils sont particulièrement attachés aux marchandises produites en France ou localement.
La responsabilité est plutôt liée à la stabilité et à la « qualité de vie ». Toutefois les groupes des ménages stables et des ménages éco-responsables sont clairement séparés. Le groupe des citoyens éco-responsables est distinct des jeunes précaires, ce qui montre que le comportement éco-responsable n’est pas simplement lié au niveau de formation, ni à l’accès à l’information. Il est plutôt lié à un facteur de conviction favorisé par une stabilité économique et sociale.
Description en ateliers de chacune de ces classes
Travail avec services de l’emploi pour classes verte et rouge
Lutte contre l’illettrisme encore difficile, et ouverture à formations adaptées
Contacts avec structures d’accompagnement, échanges d’information, nouveaux parcours car nouveaux profils
VIOLENCE, relations entre acteurs, élus. Subventionnements, retours au niveau national.
Catlogue des ressources : actions, services, institutions, acteurs qui peuvent accompagner
=&gt; Meilleur connaissance, identification des zones blanches, des redondances (audit)
Chaque moment s&apos;inscrit dans un processus communicationnel, dont la réussite conditionne le passage au suivant
formant un ensemble solidaire, dont les diverses parties ne peuvent se comprendre que par le tout, qui leur donne leur signification, ce qui fait qu&apos;à « l&apos;approche » analytique de l&apos;acculturation elle substitue « l&apos;approche holistique » (Traité sociol., 1968, p. 320).
Le partenariat de développement (à mettre en place) doit être multisectoriel à double titre d&apos;une part associant les secteurs public privé et associatif et d&apos;autre part concernant l&apos;ensemble des secteurs d&apos;activité dans un cadre de combinaison des dimensions du développement durable.
Tout acteur (technicien, élu, habitant, collectivité locale, opérateur, entreprise,…) peut être impliqué dans une démarche partenariale d&apos;observation néanmoins les rôles peuvent être hétérogènes : constitution et fourniture de données, interprétation des informations, portage d&apos;actions et de projets.