1. Voyage au
centre de la
Terre
Julio Verne
Carlos Serrano
Garrido
2ºCCSS
2. Index
1. Espace et temps.
2. Personnages.
3. Résume.
4. Thèmes abordés dans le roman.
5. Adaptation.
6. Citacion.
7. Biographie de l’auteur.
- DATE ET LIEU DE NAISSANCE.
• -- DES LIVRES.
• -- LES VOYAGES IMAGINAIRES.
• -- SA MORT.
• -- HERITAGE.
3.
4. ESPACE ET TEMPS
• Cést en Islande que nos
personnages voyagent dans
une voiture, en train et dans
un bateau, et ainsi arrivent à
Reikiavik, une ville proche du
• Snæfellsjökull, le volcan par
lequel ils auront à s'introduire
pour atteindre le centre de la
Terre.
• Toute l'histoire se deroule au
centre de la Terre,et à la fin de
l'histoire ils apparaissent dans
l´Estrómboli, l'Italie, en pleine
Méditerranée. Ils étaient
entrés par un volcan, le
Snæfellsjökull, et ils sont
sortis par l'Estrómboli situé à
plus de 1.200 lieues du
premier. Un volcan de hauteur
prodigieuse, couronné de
fumées, distingue vers le
couchant : c'est l'Etna.
Citation:” Mon oncle pense que nous devons êre a trente lieues au sud – c´est
Reykjavick et a deux lieues et demie sous terre.”
5. Personnages
• Le professeur Otto Lidenbrock:
C'est le personnage principal du roman. Professeur de minéralogie
au Johanneum de Hambourg, oncle d'Axel qu'il a fait profiter de ses
connaissances, il est présenté comme un grand spécialiste dans son
domaine (Verne lui fait fréquenter des spécialistes comme
Humphry Davy), d'une grande érudition et polyglotte (il est indiqué
qu'il parle de nombreuses langues, et au cours de l'intrigue il lit le
vieil islandais et les runes, et lit et parle le latin, le danois et
l'islandais). Mais c'est aussi un excentrique au tempérament
impatient, impulsif et irascible (renforcé par sa tendance à
s'embrouiller dans la prononciation des termes scientifiques
compliqués), et peu accessible aux sentiments ordinaires. Passionné
par son domaine de recherche, il est aussi doté d'une volonté
inflexible et ne renonce jamais. Il s'humanise un peu au contact
d'Axel au fil du voyage.
Citation:”Il est professeur de sciences et c’est un véritable savant. C’est un
homme grand, maigre, blond et qui a une très bonne santé. Mon oncle est riche.”
6. • Axel :
Neveu du professeur Lidenbrock, il est le narrateur du roman.
Doté de solides connaissances en géologie transmises par son
oncle, il a aussi une bonne culture classique, en particulier en
latin. D'un tempérament plus calme et mesuré que son oncle,
quoique son romantisme le porte parfois à l'exaltation, il est
peu intéressé par le cryptogramme au départ, et reste
longtemps réticent et incrédule devant la possibilité même du
voyage entrepris par son oncle. Il l'accompagne néanmoins
dans l'expédition vers le centre de la Terre, devient
progressivement aussi enthousiaste que lui et mesure ses
qualités humaines dans les moments difficiles. Axel est fiancé
à Graüben, pupille de Lidenbrock.
7. • Hans Bjelke:
Chasseur d'eider islandais, il a engagé Otto Lidenbrock
comme serviteur et guide à Reykjavik .ll conseille son
collègue Fridriksson. Il est le troisième membre de
l'expédition vers le centre de la Terre. Verne fait de lui
l'archétype du serviteur fidèle, dévoué et bon à tout
faire, qui sauve plusieurs fois le vie de ses maîtres. Hans
est aussi l'incarnation des stéréotypes : d'un flegme et
d'une impassibilité totaux, il ne trahit presque jamais le
moindre émotion au cours du voyage, quels que soient
les découvertes ou ils les périls rencontrés.
8. • Graüben :
Pupille du professeur Lidenbrock, elle n'apparaît que brièvement au
début du roman. D'un caractère doux et réservée, c'est la fiancée
d'Axel, qu'elle l'encourage néanmoins courageusement à suivre
Lidenbrock dans son voyage. Elle est appelée la Virlandaise, allusion
au fait qu'elle vient du quartier de Vierlande (article en allemand) à
Hambourg.
• Le professeur Fridriksson :
Professeur de sciences naturelles à Reykjavik, il n'apparaît que
pendant une courte séquence du roman. Il accueille et héberge
Lidenbrock et Axel, et c'est lui qui leur recommande Hans Bjelke. Il
converse avec Lidenbrock en islandais et discute avec Axel en latin
car c'est leur seule langue commune.
9. • Marthe:
C'est la domestique et cuisinière du professeur Lidenbrock. Elle
apparaît brièvement au début du roman, effrayée et tyrannisée par
le caractère excentrique du minéralogiste. C'est elle qui prévient
toute la ville du voyage au centre de la Terre du professeur et de
son neveu.
• Arne Saknussemm:
Il n'apparaît jamais directement, mais son ombre plane sur le roman
: il est le prédécesseur de Lidenbrock, et c'est son cryptogramme
qui fournit aux personnages le chemin vers le centre de la Terre,
qu'il a lui-même atteint à son époque, au XVIe siècle. Il est présenté
comme un grand naturaliste, un grand alchimiste et un grand
voyageur, persécuté pour hérésie et qui voit ses livres brûlés à
Copenhague en 1573.
10. Résumé
• Le narrateur est Axel Lidenbrock, neveu d’un éminent géologue et
naturaliste allemand, le professeur de minéralogie Otto Lidenbrock.
L’histoire commence le 24 mai 1863 à Hambourg et plus
exactement dans la rue Königstrasse, où est située la maison du Pr
Lidenbrock. Le professeur, amateur de vieux livres, a acheté le
manuscrit original d'une saga islandaise, Heimskringla, écrite par
Snorri Sturluson au XIIe siècle. Il y découvre un parchemin codé,
rédigé en caractères runiques islandais. Lidenbrock se passionne
aussitôt pour ce cryptogramme et tyrannise toute la maison tant
qu'il lui résiste. Axel, d'abord peu enthousiaste, se prend peu à peu
au jeu et finit par découvrir la clé du message par un coup de
chance. Le parchemin se révèle être un message d'un certain Arne
Saknussemm, un alchimiste islandais du XVIe siècle, rédigé en latin
mais écrit en runes. Celui-ci affirme avoir découvert un passage qui
l'aurait mené jusqu'au centre de la Terre, via l'un des cratères d'un
volcan éteint d'Islande, le Sneffels (l'actuel Snæfellsjökull).
11. • Le professeur Otto Lidenbrock est un homme enthousiaste et
impétueux. Il décide de partir dès le lendemain pour l’Islande,
emmenant avec lui son neveu Axel, beaucoup plus réticent. L'oncle
et le neveu sont en désaccord sur la possibilité pratique d'un tel
voyage, qui va à l'encontre de la théorie la plus répandue sur la
composition de l'intérieur de la planète, la théorie de la chaleur
centrale, soutenue notamment par Siméon Denis Poisson : Axel s'en
fait le défenseur, tandis que Lidenbrock, plus influencé par les
théories de Humphry Davy selon qui les températures profondes
sont moins élevées, est déterminé à mettre l'hypothèse de la
chaleur centrale à l'épreuve des faits. Par ailleurs, Axel est retenu à
Hambourg par les sentiments qui le lient à la pupille de Lidenbrock,
Graüben, une Virlandaise avec qui il s'est fiancé à l'insu du
professeur ; mais celle-ci l'encourage au contraire à accomplir ce
voyage, espérant qu'ils se marieront à son retour.
12. • Deux jours à peine après le déchiffrement du message, Lidenbrock et Axel se
mettent donc en route, non sans de fiévreux préparatifs de la part du professeur,
qui se pourvoit d'un matériel abondant correspondant au dernier cri
technologique de l'époque (notamment les appareils de Ruhmkorff fournissant un
moyen d'éclairage sûr, et le fulmicoton, un puissant explosif). Lidenbrock se hâte,
car les indications fournies par Saknussemm sur l'emplacement exact du cratère à
emprunter se fondent sur l'ombre projetée par un pic rocheux à la fin du mois de
juin, et le trajet jusqu'en Islande leur prendra du temps.
• Le voyage d'Axel et de Lidenbrock les mène d'Altona, banlieue de Hambourg, à
Kiel en chemin de fer ; de là, ils embarquent sur un navire à vapeur en partance
pour le Danemark, qui les mène à Korsør, d'où ils gagnent en train Copenhague.
Lidenbrock entre en contact avec M. Thompson, directeur du Musée des
Antiquités du Nord de Copenhague, qui lui procure de précieuses indications pour
son voyage et son séjour en Islande. Pendant les cinq jours d'attente avant le
départ du navire qui les emmènera dans l'île, Lidenbrock oblige son neveu à
prendre des leçons d'abîme en haut d'un clocher afin de leur permettre de
surmonter leur vertige en prévision des gouffres qu'ils devront descendre.
13. Le 2 juin, Lidenbrock et Axel embarquent sur
une goélette qui longe Elseneur, remonte
jusqu'au Skagerrak, longe la Norvège puis
traverse la mer du Nord et passe au large des
îles Féroé avant de rejoindre enfin le port de
Reykjavik, au sud-ouest de l'Islande. Les deux
voyageurs, armés de lettres de
recommandation, y sont accueillis par le maire
Finsen et le coadjuteur Pictursson, et surtout
hébergés par un professeur de sciences
naturelles, M. Fridriksson, qui les renseigne
mieux sur Saknussemm. Lidenbrock et Axel
gardent le secret sur le but réel de leur voyage.
14. • Sur les conseils de Fridriksson, Lidenbrock et son neveu engagent un
chasseur d’eider nommé Hans Bjelke, remarquablement fiable et
impassible, qui sera leur guide et est prêt à suivre Lidenbrock où il voudra :
l'expédition est au complet. Après quelques derniers préparatifs,
Lidenbrock, Axel et Hans se mettent en route pour le Sneffels, situé plus
au nord-ouest. Ils font étape à Gardär puis à Stapi, rencontrent quelques
infortunes dues à l'impatience du professeur ou à l'hospitalité douteuse
d'un de leurs hôtes, et arrivent quelques jours plus tard au pied du volcan
Sneffels. Ils engagent quelques porteurs temporaires pour l'ascension des
bagages, et se retrouvent ensuite seuls tous les trois près des cratères du
volcan éteint. Lidenbrock trouve là une inscription runique au nom de
Saknussemm : aucun doute n'est plus possible sur la véracité du
parchemin. Le cratère éteint renferme trois cheminées. L’une d’elles doit
être effleurée par l’ombre d’un haut pic, le Scartaris, à midi, « avant les
calendes de juillet », c’est-à-dire dans les derniers jours de juin. D’après la
note de Saknussemm, là se trouve le passage vers le centre de la Terre. Le
28 juin, lorsque le temps se dégage, l'ombre se projette sur le cratère
central et la descente peut commencer.
15. • Après avoir descendu la cheminée principale du cratère à l'aide de cordes,
l'expédition s'engage dans les profondeurs de la terre, tandis que Lidenbrock tient
un journal scientifique pour consigner précisément l'itinéraire parcouru. Une
difficulté se présente lorsque l'expédition parvient à un croisement entre deux
galeries. Lidenbrock s'engage dans ce qui se révèle peu à peu être la mauvaise
direction, car elle les mène vers des terrains trop récents pour correspondre aux
couches les plus profondes. Ce retard manque coûter la vie aux membres de
l'expédition, qui se trouvent rapidement à court d'eau et souffrent terriblement de
la soif. Revenus avec peine au croisement, ils se fient aux indications de Hans, qui
finit par découvrir une nappe souterraine d'eau ferrugineuse en perçant une paroi.
La descente peut alors se poursuivre, toujours plus bas et en se déportant toujours
vers le sud-est, c'est-à-dire sous l'Islande puis sous la croûte supportant l'océan
Atlantique. Axel doit s'avouer vaincu car la température ambiante augmente bien
moins que ce que prévoyait la théorie de la chaleur centrale. Quelques jours après,
trompé par un embranchement dans la galerie, Axel se retrouve perdu, seul et
sans lumière. Ayant repris contact avec Lidenbrock grâce à un phénomène
acoustique propice, il se fait guider jusqu'à ses compagnons, mais son trajet se
termine par une mauvaise chute.
16. Soigné et guéri par Hans et Lidenbrock, Axel se rend
compte que l'expédition est arrivée au bord d'une
étendue d'eau souterraine qui ressemble à une
véritable mer, enfermée dans une caverne aux
proportions gigantesques et éclairée par des
phénomènes électriques. La côte est constellée
d'ossements fossiles et abrite une forêt de
champignons fossiles géants. Le 13 août, embarqués
sur un radeau construit par Hans en surtarbrandur,
du bois à demi fossilisé trouvé sur place (voyez à Bois
pétrifié), les trois voyageurs naviguent sur la mer que
le professeur a baptisée « mer Lidenbrock ». Ils
croisent des algues géantes, puis pêchent un poisson
appartenant à une espèce disparue et redoutent de
croiser des monstres préhistoriques. De fait, ils
manquent être coulés lorsqu'un ichthyosaure et un
plésiosaure surgissent des eaux et s'affrontent près
du radeau. Après une dizaine de jours de navigation,
ils sont pris dans un orage qui dévaste leur
embarcation et manque leur coûter la vie, mais sont
finalement rejetés sur une côte.
17. • Par malheur, d'après les indications de la boussole, la tempête leur a fait
rebrousser chemin vers la même côte. Lidenbrock et Axel l'explorent à nouveau, et
tombent sur un ossuaire où se trouvent des restes d'animaux des ères quaternaire
et tertiaire, dont un homme fossilisé plus ancien que tout ce qui avait été
découvert jusqu'à lors. Plus loin, ils s'aventurent dans une forêt de végétaux
appartenant à des espèces anciennes, dont le kauri, et y entrevoient un troupeau
de mastodontes, menés par ce qui ressemble à un humanoïde géant : ils finissent
par battre prudemment en retraite. Revenant vers la côte, ils trouvent un poignard
rouillé du XVIe siècle près d'une nouvelle inscription aux initiales d'Arne
Saknussemm : ils sont sur la bonne voie.
• Mais la grotte qui s'ouvre non loin de là les mène à un cul de sac : une éruption
plus récente a bouché la galerie. Déterminé, Lidenbrock décide d'employer le
fulmicoton pour faire sauter l'obstacle. Remontés sur le radeau afin de se tenir à
une distance sûre, les trois voyageurs font sauter le mur rocheux le 27 août, mais
sont entraînés vers la galerie lorsque l'explosion provoque un petit raz-de-marée :
la mer s'engouffre dans la grotte. Prisonnier de son embarcation, le petit groupe
poursuit sa descente sur une eau devenue bouillante.
18. • Axel se rend compte que presque tout l'équipement et surtout les
provisions ont basculé hors du radeau au moment de l'explosion :
l'expédition risque de mourir de faim rapidement… Les voyageurs n'ont
plus le contrôle de leur direction et ne peuvent s'échapper de la galerie
rocheuse. Après être descendu, le couloir et l'eau remontent dans une
atmosphère de plus en plus étouffante. Axel comprend avec horreur que
le radeau progresse désormais sur une masse de roche fondue qui monte
dans une cheminée volcanique sur le point d'entrer en éruption, mais
Lidenbrock refuse de se laisser aller au désespoir : c'est une chance de
revenir à la surface de la terre. Finalement, brûlés et très affaiblis, les trois
voyageurs sont rejetés par un cratère et échouent sur le flanc d'un volcan.
Après s'être mis à l'abri, ils se rendent compte qu'ils sont en Italie, sur les
flancs du Stromboli. De retour à Hambourg, l'expédition se couvre de
gloire, Lidenbrock devient célèbre et Axel peut épouser sa fiancée. Hans
retourne en Islande, où l'oncle et le neveu espèrent aller le revoir un jour.
19. Thèmes abordés dans le
roman
• L’étude de la cryptologie (déchiffrement des runes
pour pouvoir aller au centre de la Terre)
• La spéléologie (par la découverte des profondeurs
de la Terre)
• La paléontologie (découverte d’animaux
préhistoriques qu’on pensait disparus et du cadavre
de l’homme quaternaire)
• La minéralogie (science incarnée par le professeur
Lidenbrock) [également perceptible dans Les
Enfants du capitaine Grant]
• La folie (l’épisode de la solitude d’Axel)
• Le fantastique (épisode du rêve d’Axel)
• L'aventure
• L'amour (Axel est amoureux de Graüben)
• Le voyage (Axel, Otto et Hans partent pour le
20. Adaptation
• TV:
• 1967: "Journey to the Center of the Earth". Une animation. Les
États-Unis. Dir. : Hal Sutherland. [36 1993] le : "Voyage en coeur de
la Terre" ("Journey to the Center of the Earth"). Columbia Pictures
Television. [37] États-Unis. Un scénario : David M. Evans, [38]
Robert Gunter. Dir. : William Dear. [39] Int. : David Dundara, Farrah
Forke, [40] Kim Miyori, [41] John Neville, [42] Jeffrey Nordling [43]
Tim Russ, Carel Struycken, Fabiana Udenio, [44] Justina Vail, [45] F.
Murray Abraham, Francis Guinan, [46] Cassandra Byram, Connie
Craig, Ben Cleaveland. Une musique : Chris Franke, David Kurz. En
pénétrant dans un volcan, l'expédition trouve des créatures
étrangères et une force maligne qui les contrôle. [2 1993] : "Willy
Fog. Le voyage en centre de la Terre" ("Willy Fog. Journey to the
Center of the Earth").
21. Biographie de
l’auteur
Date et lieu de naissance
• Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes en France et mort
le 24 mars 1905 à Amiens en France, est un écrivain français
dont une grande partie des oeuvres est consacrée à des
romans d'aventures et de science-fiction (ou d'anticipation).
• En 1863 paraît chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886)
son premier roman Cinq semaines en ballon qui connaît un
immense succès, au-delà des frontières françaises. Lié à
l'éditeur par un contrat de vingt ans, Jules Verne travaillera
en fait pendant quarante ans à ses Voyages extraordinaires
qui compteront 62 romans et 18 nouvelles et paraîtront pour
une partie d'entre eux dans le Magasin d'éducation et de
récréation destiné à la jeunesse.
22. Des livres
• Ces romans constituent le coeur des Voyages extraordinaires qui ont fait la renommée de l'auteur.
• Cinq semaines en ballon (1863)
• Voyage au centre de la Terre (1864)
• Le Comte de Chanteleine (1864), publié en revue seulement ; première publication en volume
en 1971
• De la Terre à la Lune (1865)
• Les Aventures du capitaine Hatteras (1867), publié en deux parties : Les Anglais au Pôle Nord
(1866) et Le désert de glace (1866)
• Les Enfants du capitaine Grant (1868), publié en trois parties : L’Amérique du Sud (1866);
L’Australie (1866) et L’Océan Pacifique (1867)
• Vingt mille lieues sous les mers (1870), publié en deux parties (1869 et 1870)
• Autour de la Lune (1870), suite de De la Terre à la Lune
• Une ville flottante (1871)
• Les Forceurs de blocus (1871), publié à la suite d’Une ville flottante
• Une fantaisie du docteur Ox (1872), repris dans Le Docteur Ox en 1874
• Aventures de trois Russes et de trois Anglais dans l'Afrique australe (1872)
• Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873)
• Le Pays des fourrures (1873)
23. • Michel Strogoff (1876)
• Hector Servadac (1877)
• Les Indes noires (1877)
• Un capitaine de quinze ans (1878)
• Les Cinq Cents Millions de la Bégum (1879)
• Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1879)
• La Maison à vapeur (1880)
• Dix heures en chasse (1881), publié à la suite du Rayon vert
• Mistress Branican (1891)
• Le Château des Carpathes (1892)
• Claudius Bombarnac (1892)
• P'tit-Bonhomme (1893), a aussi été republié sous le titre Fils d’Irlande
• Mirifiques Aventures de maître Antifer (1894)
• L'Île à hélice (1895)
• Le Volcan d'or (1899)
• Le Testament d'un excentrique (1899)
• Seconde patrie (1900)
24. Les voyages
extraordinaires • En 1862, Jules Verne soumet à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son roman Cinq semaines
en ballon, qui paraît en 1863 et connaît un immense succès, même au-delà des frontières
françaises. Il signe alors avec Pierre-Jules Hetzel un contrat qui le lie pour 20 ans avec cet éditeur ;
il s'y engage à fournir des romans notamment pour le Magasin d'éducation et de récréation,
revue destinée à la jeunesse. En fait, Jules Verne va travailler pendant quarante ans à ses Voyages
extraordinaires qui compteront 62 romans et 18 nouvelles55. En 1863, toujours, Jules Verne écrit
Paris au XXe siècle, qui ne paraîtra qu'en 1994.
• Le 27 février 1863, il est admis comme membre de la Société des auteurs et compositeurs
dramatiques.
• Le 26 décembre 1863, Verne fait paraître dans le Musée des familles un article relatant
l'expérience de son ami Nadar à bord d'un ballon gigantesque, le Géant. Le photographe crée la
Société d'encouragement pour la locomotion aérienne au moyen d'appareils plus lourds que l'air,
dont Jules Verne est le censeur..
• En 1864 encore, Jules Verne publie les romans Les Aventures du capitaine Hatteras, qui parait
d'abord dans le Magasin avant d'être publié en volume et Voyage au centre de la Terre.
• Par ailleurs, il quitte son emploi d'agent de change, et déménage à Auteuil.
• En 1865, il devient membre de la Société de géographie.
• Le 16 mars 1867, en compagnie de son frère Paul, il embarque sur le Great Eastern à Liverpool
pour les États-Unis, il tirera de sa traversée le roman Une ville flottante (1870). Jules Verne achète
son bateau le Saint-Michel en 1868, chaloupe de pêche aménagée pour la plaisance, il en fera son
cabinet de travail.
25. Sa mort
• Le diabète, qui attaque son acuité visuelle, l'anéantit petit à petit. Après
une sévère atteinte, vers la fin de 1904, une nouvelle crise le terrasse le
16 mars de l'année suivante. Jules Verne s'éteint le 24 mars 1905 à
Amiens dans sa maison du 44, boulevard Longueville (aujourd'hui
boulevard Jules-Verne). Ses obsèques attirent une foule de plus de cinq
mille personnes. Plusieurs discours sont prononcés, notamment celui de
Charles Lemire pour la Société de géographie. L'empereur Guillaume II
envoie le chargé d'affaire de l'ambassade d'Allemagne présenter ses
condoléances à la famille et suivre le cortège. Ce jour-là, aucun délégué
du gouvernement français n'était présent aux funérailles. L'écrivain est
inhumé au cimetière de La Madeleine à Amiens.
• Sept romans de Jules Verne et un recueil de nouvelles paraîtront après sa
mort, publiés par son fils Michel Verne, qui prendra la responsabilité de
remanier les manuscrits. En 1907 un huitième roman, L'Agence
Thompson and Co., sera entièrement écrit par Michel mais paraîtra sous
le label Jules Verne.
26. Héritage
• Jules Verne laisse derrière lui une oeuvre riche d'une extraordinaire
créativité. C'est l'un des premiers auteurs à mêler avec autant de succès
science-fiction, aventure et fantastique. Son intérêt pour la science et le
fait qu'il aborde dans ses romans des thèmes qui se concrétiseront dans
le courant du XXe siècle (voyage sur la lune, sous-marin, etc.) lui
confèrent le statut plus de prospectiviste que de visionnaire : au fait des
découvertes scientifiques et techniques, il pousse jusqu'au bout les
conséquences du progrès technique dans ses oeuvres où il faut y voir
plutôt selon son biographe François Raymond de « pures fictions
chargées d'imaginaire jusqu'à la gueule »87. Ses romans seront
fréquemment adaptés au cinéma, leur récit à grand spectacle se prêtant
parfaitement aux productions hollywoodiennes. Ses personnages sont
des icônes de l'imaginaire populaire (tels Phileas Fogg, le capitaine Nemo
ou Michel Strogoff). On trouve dans son oeuvre des choses qui
n’existaient pas à son époque et qui ont été créées 50 ou 100 ans après
son écriture (l’hélicoptère, sous-marin moderne, scaphandre autonome,
L’homme dans l’espace, etc.
27. Conclusion
• C'est une histoire de science-fiction, cependant est très captivante
puisqu'il a beaucoup de moments de tension et de beaucoup d'intérêt,
en plus duquel il nous parle de la persévérance, est un roman très
remarquable et qui contient une imagination extraordinaire et assume
tant des faits fictifs comme réels et vérifiés scientifique selon l'époque
dans celle qui a été écrite.
28. Débat
• Vous semble-t-il une histoire intéressante
?
• Lesquels sont les personnages principaux
?
• Vous aimeriez faire ce voyage ?