3. Où injecter l’insuline et le GLP-1 ?
Rappel
sur la structure de la peau :
Derme et épiderme
Tissu sous cutané
Muscle
3
4. Où injecter l’insuline et le GLP1?
Le
derme et l’épiderme :
Rôle et composition :
contient les vaisseaux sanguins
et lymphatiques, les terminaisons
nerveuses …
Épaisseur : entre 1,5 et 2,9 mm,
soit 2 mm en moyenne (3)
Résorption : très variable
4
5. Où injecter l’insuline et le GLP-1 ?
Le
tissu sous cutané :
rôle et composition : adipocytes
Épaisseur
: très
variable en fonction
des individus
Résorption
: très
stable et durable
5
6. L’injection d’insuline
(1)
dans le tissu sous-cutané
une
résorption stable et reproductible
une reproductibilité de la dose permettant
une optimisation du contrôle glycémique
Tissu sous-cutané
épais
Tissu sous-cutané
mince
Epiderme
Derme
Tissu sous-cutané
Muscle
6
7. Le tissu sous-cutané :
les mêmes adipocytes partout
Injection à 4 mm
depuis l’épiderme
Injection à 8 mm
depuis l’épiderme
7
9. Où injecter l’insuline et le GLP1?
Le
muscle :
Rôle et
composition : fibres
musculaires
Épaisseur : variable
selon la région
Résorption : très
9
10. Où injecter l’insuline et le GLP-1 ?
Conséquences
d’une injection en IM :
Douleur
Traumatismes
répétés du muscle
Hypoglycémies
Exemple d’injection
intramusculaire
10
11. Longueur d’aiguille
Que montre l’imagerie médicale ?
Injection avec aiguille 4 mm
Injection avec aiguille 5 mm
Injection avec aiguille 6 mm
Injection avec aiguille 8 mm
Dépôt de saline : dans le tissu
sous-cutané
Résorption : normale
Dépôt de saline : dans le tissu
sous-cutané profond, près du muscle
Résorption : normale
Homme,
IMC: 25,2
Dépôt de saline : dans le fascia du muscle
Résorption : injection potentiellement
douloureuse, résorption anormale
Dépôt de saline : dans le muscle lui-même
Résorption : injection potentiellement
douloureuse, résorption anormale
11
12. Longueur d’aiguille
Que montre l’imagerie médicale ?
Clich és IRM de la cuisse chez un adulte
mince
Au niveau 2 :
la distance de la peau au muscle
atteint 10 mm
Au niveau 1 :
la distance de la peau au muscle
atteint 7 mm.
Au niveau 0 :
la distance de la peau au muscle
oscille entre 4 et 5 mm.
Ce phénomène est accentué si le stylo
est appuyé trop fortement, réalisant une
compression de l’espace sous-cutané.
12
13. Franchir la barrière cutanée
• Une aiguille 4 mm est suffisamment longue pour traverser la peau
(rappel : épaisseur de la peau de 2 mm en moyenne)
• Une aiguille 4 mm est suffisamment courte pour éviter le muscle
dans la plupart des cas
13
14. Diminuer le risque
(3)
d’intramusculaire
Estimation de la profondeur d’injection en fonction des
longueurs d’aiguilles (simulation de 1208 injections pour chaque
longueur d’aiguille)
Longueur
d’aiguille
Injection à 90° (sans compression)
ID
SC
IM
4 mm
0
1203
5
5 mm
0
1186
22
6 mm
0
1139
69
6%
8 mm
0
1023
185
15%
12.7 mm
0
665
543
45%
14
1%<
2%
15. Simplification de la technique
d’injection
!
Les aiguilles de 4 mm, plus courtes simplifient la technique
d’injection en évitant de recourir au pli cutané dans la plupart des cas.
(1) (6)
15
16. Les études
présentées à TITAN:
« Comparison of Glycemic Control Among Diabetics
Using the 4mm 32G PN versus the 8mm 31 G PN
and the 5mm 31 G PN »
L. Hirsch, K. Kassler Taub, Current Medical Research&Opinion vol 26,n°6
2010,1531-1541
06/2009 to 12/2009
163 patients DT1 / DT2
BMI : 20 à 49 kg/m2
Volume : 32 à 65u/j
Schémas : 4 5mm & 4 8mm
17. « Comparison of Glycemic Control Among Diabetics
Using the 4mm 32G PN versus the 8mm 31 G PN
and the 5mm 31 G PN »
Résultats fructosamine (umol/l)
Période
N
Ecart %
4mm vs 5mm
83
4.9
4mm vs 8mm
80
5.5
Déséquilibre si écart >20%
19. « Comparison of Glycemic Control Among Diabetics
Using the 4mm 32G PN versus the 8mm 31 G PN
and the 5mm 31 G PN »
Fuites rapportés
Période
%
4mm
44
5mm
47
8mm
56
20. Longueur d’aiguille
Temps
et volume d’injection
Afin
d’assurer la délivrance totale de la dose
d’insuline et de GLP-1,
il convient d’adapter le temps de pression sur
le stylo selon :
le
volume à injecter
la longueur de l’aiguille
ses caractéristiques
technologiques
20
22. Préférence patient
Les
patients préfèrent les aiguilles plus
courtes et plus fines : 4 mm x 32G
Dans
les essais au cours desquels les patients
savent avec quelle longueur d’aiguille ils se
piquent. Leur préférence va toujours vers les
aiguilles les plus courtes et les plus fines (5,6)
12,7 mm
8 mm
5 mm
4 mm
22
24. Comment la technologie peut-elle
optimiser l’injection ?
Très bientôt
une technologie
innovante brevetée BD
pour encore plus
de confort
Technologie
BD Micro-Fine™✜
Technologie paroi fine
Norme NF ISO 9626
4 mm
32G 0,23 mm
Profondeur d'injection
Perforation
Pénétration
24
Temps/Débit d'injection
25. L’injection au stylo
Compatibilité des aiguilles avec les stylos
La compatibilité des aiguilles BD Micro-Fine™
sur les stylos injecteurs pour le traitement du diabète
est testée par le Laboratoire National d’Essais* :
Des tests réalisés sont effectués selon le protocole
de la Norme EN ISO 11608-1 de Juillet 2001 pour
les stylos injecteurs à usage médical.
Ces tests permettent entre autre de contrôler
régulièrement :
a. Le montage et le démontage
de l’aiguille BD sur les stylos,
car des différences dans la
réalisation des pas de vis
existent.
b. La performance du stylo
injecteur avec les aiguilles BD
(volume délivré).
* Testée en interne ou certifiée par les fabricants de stylos.
25
26. L’injection au stylo
Stylos
à insuline et GLP-1
Aiguilles à stylo
Stylos jetables
Stylos réutilisables
(cartouche de 3 ml = 300 U)
(cartouche de 3 ml = 300 U)
UMULINE® PEN
1 à 60 unités (1 en 1)
HUMAPEN® LUXURA 1 à 30 unités (½ en ½) - 1 à 60 unités (1 en 1)
NOVOPEN® 1 à 35 unités (½ en ½) 1 à 60 unités (1 en 1)
KWIKPEN™ 1 à 60 unités (1 en 1)
OPTIPEN® PRO 1 à 60 unités (1 en 1) - 2 à 60 unités (2 en 2)
FLEXPEN® 1 à 60 unités (1 en 1)
CLIKSTAR® 1 à 80 unités (1 en 1)
INNOLET® 1 à 50 unités (1 en 1)
Stylos jetables analogues GLP-1
(cartouche de 3 ml)
OPTISET™ 2 à 40 unités (2 en 2)
SOLOSTAR® 1 à 80 unités (1 en 1)
STYLO BYETTA® Doses fixes
VICTOZA® 3 dosages
26
qui est la couche de cellules adipeuses située en-dessous du derme et au-dessus du muscle
en effet la résorption de l’insuline dans le tissu SC est durable et stable, quelle que soit la profondeur dans le tissu sous-cutané (2), favorisant une meilleure reproductibilité de la dose, donc moins de variations glycémiques.