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Sommaire
1 – Le contexte                                                   4
Facebook or not Facebook                                          5

2 – MĂ©thodologie                                                  6
Les 5 familles de communautés de marques                          8

3 – Les communautĂ©s de « pairs »                                  8
3-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs   9
3-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience                               10
3-3 Quelle place pour la marque ?                                 10
3-4 Quels bénéfices pour la marque ?                              11
3-5 Les clés de succÚs                                            12
3-6 Les facteurs de risques                                       13
Exemple : CML Earth                                               14
Exemple : Avocats.fr                                              15
Exemple : RĂ©saulia                                                16
Exemple : Accueil des Villes Françaises                           17

4 – Les communautĂ©s de passionnĂ©s                                 18
4-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs   19
4-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience                               19
4-3 Quelle place pour la marque ?                                 20
4-4 Quels bénéfices pour la marque ?                              21
4-5 Les clés de succÚs                                            21
4-6 Les facteurs de risques                                       22
Exemple : Les Fiskarettes                                         23
Exemple : My N’Club                                               24

5 – Les communautĂ©s d’expertise                                   25
5-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs   25
5-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience                               26
5-3 Quelle place pour la marque ?                                 26
5-4 Quels bénéfices pour la marque ?                              26
5-5 Les clés de succÚs                                            27
5-6 Les facteurs de risques                                       27
Exemple : SAP Community Network                                   28
Exemple : Turbotax Live Community                                 29
3


6 – Les communautĂ©s de
propriétaires / utilisateurs                                        30
6-1 - Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs   30
6-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience                                 31
6-3 Quelle place pour la marque ?                                   31
6-4 Quels bénéfices pour la marque ?                                32
6-5 Les clés de succÚs                                              32
6-6 Les facteurs de risques                                         33
Exemple : Le Bénéteau Yacht Club                                    34
Exemple : Jeep Owners                                               35

7 – Les communautĂ©s de « feedback »                                 36
7-1 - Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs   36
7-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience                                 37
7-3 Quelle place pour la marque ?                                   37
7-5 Les clés de succÚs                                              38
7-6 Les facteurs de risques                                         38
Exemple : My Starbucks Idea                                         39
Exemple : Dell Ideastorm                                            40

Un classement qui doit ĂȘtre regardĂ© avec souplesse                  41

8 – Le rîle de la technologie                                       42

9 – Facebook : des fans et des marques                              44
9-1 Créer des jeux concours viraux grùce au graphe social           44
9-2 Diffuser un contenu exclusif et « VIP »                         46
9-3 Faire participer ses « fans » à sa communication                47
9-4 Surfer sur la notoriĂ©tĂ© d’un Ă©vĂ©nement reconnu                  48
9-5 Opérer un maillage entre le communautaire et le marchand        49

10 – Une conclusion s’impose                                        50
10-1 Les avantages de Facebook                                      50
10-2 De réels avantages 
                                           51
10-3 
 A certaines conditions                                       52
10-4 Les mythes de Facebook                                         52
10-5 Facebook est idéal pour 
                                      53
10-6 Facebook n’est pas adaptĂ© pour 
                               54
10-7 Quand créer votre propre communauté
de marque est le bon choix                                          55
10-8 N’oubliez pas que Facebook ne se limite pas aux pages fans !   56
4




1
Le contexte
Portées aux nues entre 1999 et 2000, jetées aux
oubliettes aprĂšs l’éclatement de la bulle Internet
en 2001, les communautés en ligne sont revenues
en grĂące depuis quelques mois.

Elles sont depuis plus de 10 ans un sujet de
passion, de curiositĂ© mais surtout d’interrogations.


Le grand public ne s’interroge plus et a rejoint par centaines de
millions cet Internet communautaire que l’on connaĂźt dĂ©sormais
sous les noms de Facebook, Twitter, Myspace, pour ne citer que les
plus emblématiques.
DerriĂšre cette partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg communautaire, se
cachent des millions de communautés qui concernent
potentiellement chaque personne sur cette terre. Les communautés
familiales, les propriétaires de voitures, de voiliers, les écolos, les
musiciens, les militaires, les pompiers, les avocats, les amateurs de
cuisine, de bons vins, de voyages, la liste pourrait s’étendre ainsi Ă 
l’infini.

Cette mutation est celle d’un Internet qui consomme de l’information
diffusée par un petit nombre (le modÚle de la presse) à un Internet
qui donne Ă  tous des lieux d’échanges qui correspondent Ă  leur
quartier, leur métier, leurs situations familiales, leurs passions et
leurs centres d’intĂ©rĂȘt.
5



Le monde de l’entreprise est chahutĂ© de toutes parts par cette
mutation. Il suit à tùtons les courants qui, tantÎt lui soufflent de créer
des blogs, tantÎt une page Facebook, tantÎt une communauté de
marque dédiée.

L’objet de ce livre blanc est de fournir des points de repùre,
pragmatiques et universels, qui permettent de choisir les bonnes
pistes de réflexion.



Facebook or not Facebook ?
Le réseau social américain connaßt depuis 4 ans une croissance
que rien ne semble pouvoir arrĂȘter. L’audience colossale qu’il a su
constituer et fidĂ©liser reprĂ©sente pour beaucoup d’entreprises et de
marques une manne qu’il est difficile d’ignorer.

De plus, le dĂ©veloppement d’outils spĂ©cifiquement destinĂ©s aux
marques et entreprises (les pages « fans ») a permis à ces
derniùres de prendre pied dans l’univers Facebook et, dans certains
cas, d’y fĂ©dĂ©rer des dizaines, voire des centaines de milliers de
« fans ».

Mais quels sont les rĂ©sultats concrets que permet d’obtenir une
présence sur Facebook ? Les pages « fans » sont-elles des
communautĂ©s ? N’est-il pas parfois prĂ©fĂ©rable d’imaginer une vie
communautaire en dehors de Facebook ? Ce sont quelques-unes
des questions auxquelles ce livre blanc tentera de répondre.
6




2
MĂ©thodologie
Il y a 10 ans, jour pour jour, je décidais, avec Benoßt
mon associé, de créer le premier réseau social
Français. Notre ambition était de permettre à
chacun de retrouver sur Internet ses communautés
« comme dans la vie ».

10 années ont passé, notre business model a
changé, nous avons essuyé des échecs et connu
des succùs, mais ce qui est certain, c’est que
l’expĂ©rience que nous avons accumulĂ©e dans le
domaine du web communautaire est trĂšs
significative.

C’est de cette expĂ©rience que nous nous sommes inspirĂ©s pour
rĂ©diger ce livre blanc. Cette expĂ©rience qui nous permet aujourd’hui
de sentir avec un certain pragmatisme ce qui fonctionne, ce qui ne
fonctionne pas et ce qu’il est opportun de lancer ou prĂ©fĂ©rable de
garder dans ses tiroirs.

Beaucoup de communautés et réseaux sociaux se sont lancés sur
des « fantasmes » qui se sont ensuite heurtés à la dure réalité.

Le problĂšme de fond est que, bien souvent, le manque d’expĂ©rience
« communautaire » des dĂ©cideurs marketing les empĂȘche de voir ce
qui peut paraĂźtre Ă©vident Ă  ceux qui Ă©voluent quotidiennement dans
cet univers.

Est-ce une bonne idée de créer une communauté de Directeurs
Juridiques quand on est un cabinet d’avocats ? Sur le papier, trùs
certainement. Mais dans la réalité, comment va-t-on les motiver à
venir ? Que vont-ils y trouver ? Comment créer de la valeur ajouté
qui les fidélisera ? Forment-ils vraiment une communauté ?
7



De l’idĂ©e Ă  la mise en Ɠuvre rĂ©ussie, il y a souvent un pas. Pour
aider à franchir ce pas (ou non d’ailleurs), nous avons mis à profit
les dizaines d’audit de sites communautaires que nous avons
réalisés au cours de ces 10 derniÚres années.

Ce travail mĂ©thodique nous a permis d’identifier les clĂ©s de succĂšs
et les facteurs de risques qui étaient les plus récurrents et les
univers communautaires qui fonctionnaient bien (ainsi que ceux qui
fonctionnaient moins bien !). Il nous a aussi permis de mesurer la
difficulté et les efforts à fournir pour réussir une démarche
communautaire, efforts qui sont trùs variables d’un cas à un autre.

Ce livre blanc est donc le fruit d’une dĂ©marche trĂšs empirique et
pragmatique.
8




Les 5 familles de
communautés de marques
« Créer sa communauté » est un leitmotiv qui est de plus en plus
présent chez les responsables marketing et communication. Mais
de quelle communauté parle-t-on ? Les difficultés commencent dÚs
cette premiĂšre Ă©tape.

Avoir envie de créer une communauté (on dira aussi de la fédérer
ou de l’animer) est une excellente premiĂšre Ă©tape. Ceux qui ont
cette envie peuvent déjà se féliciter de cette énergie. Mais comme
pour la crĂ©ation d’entreprise, avoir envie de crĂ©er n’est que le tout
premier pas d’un processus de rĂ©flexion indispensable :
- A qui s’adresse cette communautĂ© ?
- Pourquoi choisir telle ou telle cible d’audience ?
- Que va-t-elle offrir Ă  ses utilisateurs ?
- Comment va-t-elle les aider, créer de la valeur pour eux ?
- Que va-t-elle apporter Ă  son initiateur et sponsor ?

Pour servir de guide Ă  ceux et celles qui se posent ces questions,
nous avons défini 5 familles de communautés de marques. 5
familles qui permettent de mieux se situer et de mieux situer son
futur projet.

Ces 5 familles sont :
- Les communautés de pairs (ceux qui se ressemblent)
- Les communautĂ©s de passionnĂ©s (ceux qui ont les mĂȘmes
passions)
- Les communautĂ©s d’expertise (ceux qui veulent apprendre)
- Les communautĂ©s de propriĂ©taires (ceux qui possĂšdent la mĂȘme
chose)
- Les communautés de « feedback » (co-création, retour utilisateur)
9




3
Les communautés
de « pairs »
(J’aime ceux qui me ressemblent)
C’est l’un des critùres les plus importants pour
créer une dynamique communautaire : faire en
sorte que chaque membre de la communauté se
reconnaisse dans les autres. La raison peut ĂȘtre
qu’ils exercent le mĂȘme mĂ©tier, qu’ils traversent la
mĂȘme difficultĂ© (maladie, chĂŽmage), qu’ils habitent
le mĂȘme quartier ou qu’ils se posent les mĂȘmes
questions (parents, Ă©tudiants, entrepreneurs).

Peu importe l’élĂ©ment de similitude, le fait de reconnaĂźtre en l’autre
sa propre condition est toujours un élément de proximité
extrĂȘmement efficace. La raison est simple, l’ĂȘtre humain a une
tendance Ă  se sentir en empathie avec ceux qui lui ressemblent et
pense qu’il sera mieux compris par ceux qui sont comme lui.




3-1
Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation
par les utilisateurs
Le lien sera créé par le « point commun » qui existera entre les
membres de la communautĂ©. L’appropriation par les utilisateurs
dĂ©pendra de l’importance que reprĂ©sente ce « point commun » dans
leur vie.
10


Plus cette importance sera vitale (exemple, patients atteints d’une
mĂȘme affection), plus l’appropriation sera forte.




3-2
Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ?
Le principal bĂ©nĂ©fice recherchĂ© par l’audience est de trouver des
conseils et expĂ©riences d’autres personnes qui vont lui apporter des
solutions pour mieux vivre sa propre condition.

Par exemple, pour une personne atteinte d’une maladie rare, le fait
de pouvoir lire les tĂ©moignages d’autres personnes Ă©tant passĂ©es
par les mĂȘmes Ă©preuves peut ĂȘtre d’une aide capitale.

Dans un autre registre, une communautĂ© d’auto-entrepreneur peut
ĂȘtre un lieu d’échange trĂšs enrichissant pour mieux apprĂ©hender les
difficultés liées au développement de son activité et trouver, dans
l’expĂ©rience des autres, des pistes de solutions.

Par ailleurs, le fait de sentir que sa condition est partagée par
beaucoup d’autres et qu’il n’est pas isolĂ© mais fait vĂ©ritablement
partie d’une « communautĂ© » au sens propre, sera Ă©galement une
partie du bĂ©nĂ©fice. Dans certains cas, la rupture de l’isolement peut
ĂȘtre une motivation trĂšs forte.




3-3
Quelle place pour la marque ?
Ici la marque n’est pas l’élĂ©ment central de la dynamique
communautaire. On n’y parle en effet ni d’elle, ni de ses produits ou
service, ni de leurs usages. On n’y parle uniquement de ce qui fait
ce « point commun » entre les participants.

La marque ne peut y ĂȘtre lĂ©gitime que si elle est reconnue par les
participants comme étant reliée de maniÚre claire à ce « point
commun ».
11


Par exemple, quand la marque Gallia ou la marque Vert Baudet
lancent une communauté destinée aux parents de jeunes enfants
(le « point commun »), elles y sont reconnues en ce qu’elles leur
apportent des produits utiles pour leur condition de parents (des
vĂȘtements, du lait maternel).


En cela, elles sont légitimes, mais elles doivent rester discrÚtes pour
se positionner en « partenaires » de la communauté, en facilitateur
ou sponsor. Tout discours trop commercial est exclu.




3-4
Quels bénéfices pour la marque ?
En gĂ©nĂ©ral, ce type d’initiative est menĂ©e par une marque qui
s’adresse Ă  une population homogĂšne, population qui a un « point
commun » facilement identifiable et suffisamment important pour
justifier la motivation Ă  se retrouver.

Le fait pour une marque de vĂȘtement pour enfant de se positionner
en partenaire des parents en leur proposant des outils qui les aident
à mieux vivre leur condition et à trouver des réponses à leurs
questions est trĂšs clairement un avantage clĂ© en termes d’image.

VoilĂ  une marque qui ne se contente pas de me vendre des produits
et des services mais qui cherche Ă©galement Ă  m’aider, Ă  me divertir
et Ă  trouver des solutions Ă  mes problĂšmes.

La marque n’est plus seulement un vendeur, elle est aussi un
partenaire. L’image que la communautĂ© en aura sera donc
complÚtement transformée, et ce de maniÚre éminemment positive.
Une marque qui souhaite changer son image auprĂšs des
populations à qui elle s’adresse a beaucoup à gagner à s’engager
dans une telle stratégie.
12




3-5
Les clés de succÚs
La premiĂšre clĂ© de succĂšs est d’identifier un point commun qui soit
suffisamment fort pour justifier le fait de rejoindre la communauté.
L’audience viendra si ce point commun pĂšse « lourd » dans sa vie
de tous les jours. Le fait de traverser une Ă©preuve commune sera
l’une des motivations les plus fortes. Le fait d’aimer porter des jeans
ne sera probablement pas suffisant.

La seconde clĂ© de succĂšs est d’identifier ce que l’audience visĂ©e a
besoin de résoudre au quotidien. Quelles sont ses angoisses que
l’on peut calmer ? Ses questions auxquelles on peut apporter une
réponse ? Les services dont elle peut avoir besoin ? AprÚs avoir
déterminé un point commun fort, il faut déterminer le manque dont
souffre cette population, manque qui pourra ĂȘtre comblĂ© par la
communauté.

La troisiÚme clé est de mettre en place les outils et les services qui
rempliront les besoins identifiés et combleront les manques. Par
exemple, on pourra identifier que les patients atteints d’arthrose de
la hanche sont angoissĂ©s Ă  l’idĂ©e de choisir un bon chirurgien, la
communauté pourra mettre en place des outils qui permettent aux
membres de recommander les praticiens auxquels ils ont eu affaire
et qui les ont aidés. Petit à petit, le travail de la communauté
permettra de renseigner une base de professionnels reconnus
comme compĂ©tents et d’aider les membres Ă  faire le bon choix.
13




    3-6
    Les facteurs de risque
    En rĂ©ponse aux clĂ©s de succĂšs qui viennent d’ĂȘtre Ă©voquĂ©es, les
    facteurs de risque sont de trois ordre :
-   Partir d’un point commun qui ne soit pas suffisamment fort pour
    rassembler les utilisateurs,
-   Ne pas identifier (ou mal identifier) leurs vraies attentes, leurs
    manques,
-   Offrir des outils et fonctionnalités qui ne répondent pas à leurs
    attentes.

    Parfois, on cite également le fait que la population visée fasse
    Ă©galement dĂ©jĂ  l’objet de nombreuses autres communautĂ©s et que
    la concurrence soit plus rude. C’est un critùre dont il faut tenir
    compte, c’est vrai.

    Mais ce n’est pas parce qu’il existe dĂ©jĂ  des communautĂ©s de
    parents qu’il n’est pas possible d’en crĂ©er une diffĂ©rente.

    Si cela Ă©tait vrai, Facebook n’aurait jamais dĂ©marrĂ©, il existait dĂ©jĂ 
    un Friendster et un Myspace qui avaient des millions de membres !
    Comme pour Facebook, si votre domaine d’usage est dĂ©jĂ  occupĂ©
    par des concurrents, regardez bien ce que ces concurrents n’ont
    pas réalisé correctement, quels besoins ils ne remplissent pas ou
    mal et faites mieux qu’eux. Il n’y a pas de raison que vous ne
    réussissiez pas.
14




CML Earth (http://www.cmlearth.com)
La communautĂ© des patients atteints de cancer. Mise en Ɠuvre par
Novartis, laboratoire pharmaceutique leader dans le domaine des
traitements contre le cancer.




Les points forts :
Un point commun extrĂȘmement important dans la vie des membres
de la communautĂ© puisqu’il touche Ă  leur santĂ©. C’est probablement
le point commun le plus fort que l’on puisse trouver, le plus
impliquant aussi.

Des services visant à permettre le soutien et l’entraide entre
patients, une valeur ajoutée trÚs importante à leurs yeux. La
possibilitĂ© d’identifier et de tisser des liens avec des patients prĂšs de
chez soi est Ă©galement une fonction extrĂȘmement utile.
15




Avocats.fr (http://avocats.fr)
La plate-forme web sociale de la profession d’avocats. Elle rĂ©pond
au double objectif de donner plus de visibilités aux avocats en
fonction de leurs spécialités et de leur permettre de se rencontrer et
d’échanger pour rompre l’isolement (profession majoritairement
exercée en solo).




Les points forts :
Une communauté trÚs motivée par le fait de créer de la visibilité
pour elle-mĂȘme, donc trĂšs motivĂ©e Ă  crĂ©er du contenu. RĂ©sultat,
1.500 contributeurs en 2 ans et 40.000 articles juridiques publiés.
Une trÚs forte présence de ces articles sur Google qui génÚre à lui
seul plus de 200.000 visiteurs uniques par mois (250.000 au total).

Une combinaison d’outils de publication et d’outils communautaires
qui permettent aux auteurs de créer de véritables relations
professionnelles.
16




Reseaulia (http://reseaulia.com)
Le réseau social des entreprises de la Région Pays de Loire. Il offre
à chaque club d’entreprise des espaces de collaboration en ligne et
permet aux entrepreneurs locaux de faire connaßtre leur activité
auprĂšs de leurs pairs, potentiels clients ou fournisseurs.




Les points forts :
Une logique communautaire qui s’appuie sur des communautĂ©s
« physiques » existantes : les clubs d’entreprises d’un territoire
local. Outiller des communautés préexistantes est bien souvent une
stratégie gagnante.

Combine efficacement le communautaire « virtuel » (sur le web)
avec un réseau social local existant.

Des fonctions d’identification de compĂ©tences qui permettent aux
entreprises et entrepreneurs membres d’identifier facilement des
partenaires, clients et fournisseurs.
17




Accueil             des            Villes           Françaises
(http://reseau.avf.asso.fr)
Le réseau social des nouveaux arrivants présent dans 350 villes de
France. Le point commun des membres est qu’ils ont tous
emmĂ©nagĂ© dans une nouvelle ville qu’ils ne connaissent pas. Ce
rĂ©seau social leur permet d’ĂȘtre trĂšs rapidement mis en contacts
avec des « accueillants » qui connaissent bien la ville dans laquelle
ils viennent d’arriver et d’accĂ©der Ă  des activitĂ©s et des informations
qui leur permettent de s’intĂ©grer plus rapidement.




Les points forts :
Une logique communautaire Internet qui complĂšte efficacement un
vĂ©ritable rĂ©seau social existant : celui de 350 points d’accueils de
nouveaux arrivants dans 350 villes de France.

Un site qui rend véritablement un service aux membres en
permettant aux nouveaux arrivants dans une ville de s’intĂ©grer plus
facilement en faisant rapidement connaissance avec d’autres
habitants « accueillants » dans leur nouvelle ville.
18




4
Les communautés
de passionnés
(J’aime ce que je fais)
Il ne faut pas confondre cette catégorie avec la
précédente, en effet, ici, les gens ne partagent pas
la mĂȘme condition, il partage la mĂȘme passion. Un
passionnĂ© de golf ou de voile peut ĂȘtre, dans sa vie
de tous les jours, une personne trĂšs diffĂ©rente d’un
autre passionné de golf ou de voile. Ces personnes
peuvent avoir des professions ou une situation
familiale qui sont aux antipodes l’une de l’autre
mais se « reconnaßtre » de maniÚre trÚs forte sur
leur passion commune.

Avoir une passion en commun est probablement l’un des Ă©lĂ©ments
les plus forts lorsqu’il s’agĂźt de construire une communautĂ©. N’ĂȘtes
vous jamais arrivĂ© Ă  un dĂźner oĂč vous ne connaissiez personne pour
finir dans des conversations enflammĂ©es avec l’un des convives qui
partage votre passion pour la moto ou la plongée sous marine ?
C’est le mĂȘme principe sur Internet. Parler de ce que j’aime me
rapproche de ceux qui aiment en parler Ă©galement.
19




4-1
Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation
par les utilisateurs
Vous l’aurez compris, le lien est crĂ©Ă© par cette passion commune
qui anime l’audience de la communautĂ©. Sans avoir Ă  dĂ©velopper
plus avant, chacun pourra imaginer qu’un passionnĂ© de tuning, de
voitures anciennes, de plongĂ©e sous marine, d’encadrement ou
d’ornithologie se sentira plus proche de ceux qui partagent sa
passion.

Pour que les utilisateurs s’approprient la communautĂ©, il sera
essentiel que celle-ci soit intégralement tournée vers leur passion.
Son aspect esthétique, son nom, ses services et fonctionnalités, son
contenu, les champs de personnalisation des profils des membres,
tout devra indiquer clairement qu’ici, c’est rĂ©servĂ© aux passionnĂ©s.




4-2
Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ?
Un vrai passionnĂ©, comme on le dit souvent, rĂȘve de sa passion
quand il n’est pas en train de s’y adonner. Le bĂ©nĂ©fice de la
communautĂ© est donc d’abord de le relier Ă  sa passion en continue.
Un peu comme si le passionné de voile pouvait continuer à
naviguer, le passionné de surf à surfer ou le passionné de jardinage
Ă  jardiner, alors qu’il est chez lui devant son Ă©cran et loin de sa
passion.

Un autre bénéfice majeur est celui de permettre de rencontrer
d’autres passionnĂ©s proches de chez soi, ou de l’endroit oĂč la
passion se matĂ©rialise (si j’habite Paris et plonge en Corse) ou
encore des passionnĂ©s qui ont le mĂȘme niveau ou matĂ©riel que moi.

Le propriĂ©taire d’une Jaguar Type E de 1970 aura forcĂ©ment plaisir
Ă  rencontrer une autre personne qui possĂšde le mĂȘme vĂ©hicule !

Le dernier bénéfice est également trÚs important. Qui dit passion dit
20


connaissance, apprentissage, partage. Il n’est pas une passion qui
ne requiert d’apprendre Ă  la maĂźtriser, Ă  amĂ©liorer son niveau, sa
technique, Ă  augmenter son savoir pour en profiter plus encore. La
communauté de passionnés est probablement le meilleur endroit
pour acquérir cette connaissance, la communauté étant en elle-
mĂȘme un vaste lieu d’échange et d’apprentissage collectif.




4-3
Quelle place pour la marque ?
La place de la marque dans une communauté de passionnés peut
prendre différentes formes en fonction de la légitimité de cette
derniÚre relativement à la passion concernée. Si la marque
bĂ©nĂ©ficie d’une forte lĂ©gitimitĂ©, elle peut affirmer sa prĂ©sence au
sein de la communauté de maniÚre officielle. Par contre, si sa
lĂ©gitimitĂ© est plus relative, elle aura intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre discrĂšte.

Par exemple, la marque Burton a lancé un site communautaire
dédié au snowboard, elle y affiche sa marque de maniÚre non
équivoque et affirme sa « paternité » de la communauté. Cette
position est tout Ă  fait dĂ©fendable dans la mesure oĂč Burton est
l’une des marques mythiques dans le domaine du snowboard. La
communautĂ© est d’ailleurs directement accessible depuis le site
officiel de Burton et le nom de domaine est un sous domaine de
burton.com. Le lien de parenté est affirmé.
Par contre, quand Pyrex lance un site communautaire autour de la
passion de la cuisine, elle donne un nom spécifique à sa
communautĂ© (cook’n share), un nom de domaine dĂ©diĂ©, un univers
graphique propre, distinct de la marque. Le logo Pyrex se retrouve
juste discrÚtement indiqué en dessous du logo principal. Bien que la
marque Pyrex soit effectivement positionnĂ©e sur la vente d’objets de
cuisine, elle ne bĂ©nĂ©ficie pas d’une aura forte dans ce domaine.

Sa présence discrÚte est donc indiquée pour ne pas donner une
impression trop commerciale au site.

Dans certains cas, la marque sera mĂȘme totalement absente de la
plate-forme. Elle en profitera juste pour capter une audience et
afficher des publicitĂ©s ciblĂ©es. C’est par exemple le cas de
quiveutdufromage.com de la société bongrain, créé pour les
passionnĂ©s de
 fromage. Il est vrai que le sujet n’est pas Ă©vident
dans une logique communautaire.
21




4-4
Quels bénéfices pour la marque ?
Un passionné qui peut vivre sa passion et enrichir son expérience
par de nouvelles rencontres et de nouvelles informations sera
toujours redevable Ă  celui ou ceux qui lui ont permis cet
enrichissement. Si la marque est celle qui rend ces rencontres, ces
apprentissages et ces expériences possibles, elle sera rapidement
identifiée comme un partenaire de choix pour vivre sa passion. Si
une marque de détendeurs permet, grùce à une communauté bien
pensĂ©e, de rencontrer d’autres plongeurs, d’identifier de nouveaux
lieux de plongées, de trouver les écoles les plus compétitives ou de
trouver le matériel dont on a besoin, elle sera forcément perçue
comme incontournable par les passionnés. Surtout, elle dominera
toutes les autres marques du domaine dans l’esprit du passionnĂ© et
sera la premiùre qui lui viendra à l’esprit quand il s’agira d’enrichir
son Ă©quipement !

Quel libraire n’aimerait pas ĂȘtre la rĂ©fĂ©rence des passionnĂ©s de
lecture ? Quelle marque d’huile pour moteur la rĂ©fĂ©rence des
passionnĂ©s de voiture ? Quelle marque d’appareils photo la
référence des passionnés de portrait en noir et blanc ? La liste peut
ĂȘtre longue.




4-5
Les clés de succÚs
La premiĂšre clĂ© de succĂšs est d’identifier une « vraie » passion,
celle qui fait vraiment vibrer ceux qui la vivent. Certaines passions
ne sont finalement que des intĂ©rĂȘts et n’ont pas le potentiel de
rassembler des foules autour d’elles.

La seconde est d’offrir Ă  ces passionnĂ©s de vraies raisons de
rejoindre la communautĂ© et d’y ĂȘtre fidĂšle. L’identification d’une
vraie passion fera venir les gens, mais ils ne resteront et ne seront
proactifs que si la communauté leur permet véritablement de vivre
22


une expĂ©rience. Par exemple, la communautĂ© B’twin Club crĂ©Ă©e par
Decathlon pour les passionnés de vélo permet de mettre en ligne
des itinéraire cartographiés des meilleurs itinéraires de ballades ou
de trouver d’autre personnes pour effectuer une sortie en VTT. Ces
valeurs d’usages s’avĂšreront utiles aux passionnĂ©s de vĂ©lo qui
rejoignent la communauté.




4-6
Les facteurs de risque
Le premier facteur de risque est que la passion ne soit finalement
qu’un centre d’intĂ©rĂȘt parmi d’autres et qu’elle ne soit pas
suffisamment attractive.

Le second est de ne pas offrir aux passionnés un vrai plus, un
usage qui leur apporte vraiment un avantage perceptible dans le
cadre de leur pratique de passionnĂ©s. RĂ©unir des passionnĂ©s, c’est
bien, les retenir nécessite de bien comprendre ce qui les anime et
d’offrir des services qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs, ou de
maniĂšre moins efficace.
23




Les « Fiskarettes » (http://fiskerettes.fr)
Les fiskarettes est la communauté des passionnées de
scrapbooking créée par la marque de ciseaux Finlandaise Fiskars.




Les points forts :
Ce que l’on sait moins c’est que cette marque propose une large
gamme d’outils de dĂ©coupe spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©e aux loisirs
créatifs. Elle est donc trÚs intéressée par la population des
passionnées de scrapbooking ! Avec déjà plus de 1.600 membres
qui publient en moyenne 6 réalisations par jour, cette initiative est
un vrai succĂšs.

Cette initiative est Ă©galement mise en Ɠuvre aux Etats-Unis
(http://fiskateers.com) ou elle a permis d’augmenter le chiffre
d’affaires de la marque de 300% en boutique. Un exemple de
réussite du tiercé « communauté, contenu, commerce ».
24




My N’Club (http://mynclub.com)
My N’club est la communautĂ© des passionnĂ©s de photographie
lancée par Nikon France.




Les points forts :
Avec 31.306 membres et 145.635 photos (2.530 membres et 6.900
photos il y a un an !), cette initiative est un succĂšs incontestable.
Des concours et « challenges » entre photographes sont
réguliÚrement organisés et donnent un vrai piment à la participation
des photographes amateurs qui se lancent des défis.
25




5
Les communautés
d’expertise
(J’ai envie ou besoin d’apprendre)
Les communautĂ©s d’expertise sont d’un genre
diffĂ©rent. L’objet y est souvent moins de faire se
rencontrer des internautes mais plutĂŽt de mettre Ă 
leur disposition une information technique sous
une forme plus communautaire qu’éditoriale.

Les fonctions les plus courantes dans ce type de communautés sont
proposées sous la forme de questions / réponses auxquelles
participent les membres mais surtout, un panel d’experts animĂ©s par
la marque.




5-1
Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation
par les utilisateurs
Le point commun entre tous les utilisateurs est leur besoin de
réponse à des questions précises et le plus souvent, difficile à
trouver ailleurs. Plus le potentiel de rĂ©ponse qu’ils peuvent obtenir
via la communauté est important et qualitatif, plus ils auront
tendance Ă  s’adresser Ă  la communautĂ©, voire pour un petit nombre
d’entre eux, Ă  venir eux-mĂȘmes y apporter des rĂ©ponses.
26




5-2
Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ?
Le bĂ©nĂ©fice pour l’audience est clair : ils ont des questions et
cherchent Ă  y apporter des rĂ©ponses. S’ils y trouvent ce qu’ils
cherchent, le bénéfice est immédiat et la valeur de la communauté
est assurée !




5-3
Quelle place pour la marque ?
D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les marques mettent en place ce type de
communautés autour de leurs produits, services et métiers. Dans un
tel cas, inutile de se cacher, la marque peut apparaĂźtre de maniĂšre
claire et c’est en gĂ©nĂ©ral le cas. De plus, qui mieux qu’une marque
peut proposer des réponses à des questions qui sont directement
liĂ©es aux produits et services qu’elle vend ?




5-4
Quels bénéfices pour la marque ?
Le bénéfice pour la marque est trÚs simple à comprendre : elle aide
ses clients et prospects Ă  mieux comprendre et utiliser ses produits
et services, elle donne donc encore plus de valeur Ă  ces derniers
aux yeux de ceux qui les utilisent.
D’autre part, la marque apparaĂźt comme experte dans son mĂ©tier ce
qui crédibilise indéniablement son image de professionnelle.

De plus, les experts mis en avant par la marque sont en général des
collaborateurs de cette derniĂšre. Non seulement la marque
bénéficiera de cette initiative en tant que marque, mais de plus, elle
démontrera que les personnes qui travaillent pour elles sont eux
aussi des experts.
27




5-5
Les clés de succÚs
La premiĂšre clĂ© de succĂšs est d’ĂȘtre sur un mĂ©tier technique et/ou
de vendre des produits requĂ©rant un apprentissage pour ĂȘtre utilisĂ©s
de maniĂšre optimale. Ce type d’initiative n’est donc pas adaptĂ© pour
une marque de produits laitiers mais plutĂŽt pour une marque de
bricolage, d’entretien automobile ou encore de logiciels.

Le second est de rĂ©unir et d’animer une communautĂ© d’experts
motivés à répondre aux questions qui seront posées. En effet, rien
de pire que des questions restées sans réponse, il faudra donc une
Ă©quipe d’experts suffisante.




5-6
Les facteurs de risque
Si l’on Ă©limine le fait que le produit ou service concernĂ©e n’appelle
pas de questions (ce qui aura Ă©liminĂ© l’intĂ©rĂȘt de la communautĂ©), le
principal Ă©cueil est de ne pas ĂȘtre en mesure de rĂ©pondre aux
questions posées.

Ce sera le cas si les experts en mesure de répondre ne sont pas
assez nombreux ou qu’ils n’ont pas le temps nĂ©cessaire (s’ils ont
une autre fonction dans l’entreprise et ne sont pas mis en mesure
de consacrer assez de temps Ă  la communautĂ©) oĂč s’ils ne sont pas
assez compétents pour apporter les bonnes réponses.
28




SAP community network
(http://www.sdn.sap.com)
Cette communautĂ© est proposĂ©e par l’éditeur SAP Ă  l’ensemble de
ses clients, partenaires et développeurs.




Les points forts :
Avec plus de 2.000.000 de membres, cette communauté démontre
qu’elle rĂ©pond Ă  un rĂ©el besoin de la part de son audience : mieux
connaĂźtre et comprendre les solutions SAP pour en retirer plus de
bénéfice.
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Turbotax Live Community (https://ttlc.intuit.com)
Cette communautĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par l’éditeur du logiciel Turbotax. Ce
logiciel permet aux contribuables amĂ©ricains d’effectuer leurs
dĂ©clarations d’impĂŽts de maniĂšre simple et efficace.




Les points forts :
Il est clair que le domaine de la fiscalité est hautement complexe. Si
le logiciel représente une aide importante, son utilisation appelle
forcĂ©ment des questions. L’éditeur affirme qu’il a augmentĂ© ses
ventes de 20% en 2 ans aprĂšs la mise en place de cette
communauté qui est perçue comme un complément indispensable
de son logiciel.
30




6
Les communautés
propriétaires / utilisateurs
(J’aime ce produit, cet objet)
Ici, le centre de l’attention est trĂšs clairement tournĂ© vers la marque
et ses produits et services. C’est probablement le format de
communauté le plus attrayant pour une marque car le sujet de
l’attention de l’audience sont ses propres produits et services, voilà
une promesse bien alléchante !

Il faut bien entendu que les clients et prospects de ces produits ou
services soient suffisamment intéressés par ces derniers et aient
assez de raisons de vouloir Ă©changer Ă  leur sujet, mais si c’est le
cas, le rĂ©sultat ne pourra ĂȘtre que positif.
Imaginez que tous vos clients et prospects apprécient de se
retrouver pour parler de ce que vous vendez, qu’ils se prodiguent
des conseils, s’entraident, s’adressent directement à vous ou
encore vous aident Ă  amĂ©liorer votre offre. Une sorte de rĂȘve pour
tous les professionnels du marketing, n’est-ce pas ?




6-1
Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation
par les utilisateurs
Le facteur de lien est ici d’ĂȘtre propriĂ©taire ou utilisateur d’un produit
ou d’un service donnĂ©. Si je possĂšde la mĂȘme voiture que vous, le
mĂȘme ordinateur, le mĂȘme tĂ©lĂ©phone ou encore le mĂȘme jet-ski,
31


alors je vous ressemble. Nous avons achetĂ© le mĂȘme produit ou
sommes intĂ©ressĂ©s par celui-ci, c’est indĂ©niablement un facteur de
proximité sociale.

Pour que l’audience s’approprie cette communautĂ©, il sera
nĂ©cessaire qu’elle y trouve des rĂ©ponses aux questions qu’elle se
pose sur le produit ou service, qu’elle y trouve des contenus qui
mettent en valeur les usages rendus possibles par ces derniers ou
encore qu’elle puisse rencontrer d’autres utilisateurs qui permettent
d’amĂ©liorer leur expĂ©rience d’usage.




6-2
Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ?
Le premier bĂ©nĂ©fice pour l’audience est d’enrichir son expĂ©rience de
l’usage du produit ou service concernĂ©. Mieux utiliser et profiter des
avantages de ces derniers est trÚs clairement un bénéfice
important.
Surtout si lesdits produits ou services représentent un usage
important pour les personnes concernées.




6-3
Quelle place pour la marque ?
Dans le cas d’une communautĂ© d’utilisateurs / propriĂ©taires, le sujet
est uniquement centrĂ© autour de l’usage des produits et services de
la marque, par conséquent, celle-ci est en général trÚs clairement
présente sur le site.
Cette place affirmĂ©e n’est pas seulement lĂ©gitime, elle est mĂȘme
recommandée.

Qui mieux que la marque peut en effet réunir les utilisateurs de ses
produits et services ? Qui mieux qu’elle peut leur apporter ce dont
ils ont besoin pour mieux comprendre ces produits et services et
mieux bénéficier de ces derniers ?
32




6-4
Quels bénéfices pour la marque ?
Les bĂ©nĂ©fices pour la marque sont assez Ă©vidents. Tout d’abord,
elle apporte un vrai plus Ă  ses clients dans le cadre de leur usage
de ses produits et services, quoi de mieux pour en faire des clients
satisfaits ?

Ensuite, elle crée un accÚs direct à ses clients. Quelle marque ne
rĂȘverait pas de pouvoir Ă©couter tout ce que pensent ses clients ?
Tout ce qu’ils attendent d’elle ? Tous les usages intĂ©ressants qu’ils
font de ses produits et services ? Une sorte d’étude de marchĂ©
permanente qui ne peut qu’ĂȘtre bĂ©nĂ©fique.

Enfin, elle augmente considérablement la fidélité de ses clients et
leur potentiel de rachat Ă  terme. Non seulement les clients ont
acquis un produit ou service de ma marque, mais de plus, pendant
toute la durée de leur utilisation de ces derniers, ils restent en lien
privilégié avec la marque, ignorent la concurrence et seront
beaucoup plus enclins Ă  renouveler un achat avec la marque qui
aura « occupé le terrain » positivement.




6-5
Les clés de succÚs
PremiÚre condition sine qua non, que le fait de posséder le produit
ou bĂ©nĂ©ficier du service crĂ©e un sentiment d’appartenance.
Par exemple, une communauté de propriétaires de motos Harley
Davidson ou de montre Jaegger Lecoultre rassemblera forcément
des personnes qui, entre elles, se reconnaissent comme faisant
partie d’une communautĂ© d’initiĂ©s.

Comme pour les autres types de communauté, il ne suffit pas de
rassembler des membres dans la communauté : il convient
Ă©galement d’offrir Ă  ces derniers les avantages, services,
informations qui augmenteront plus encore leur satisfaction d’usage
du produit ou service et renforcera intelligemment ce sentiment
d’appartenance qui les a fait s’inscrire en premier lieu.
33



Ainsi, quand la communauté des propriétaires de voiliers Bénéteau
leur permet de retrouver d’autres propriĂ©taires ayant le mĂȘme
modĂšle de voilier qu’eux ou ayant leur voilier dans la mĂȘme marina,
elle facilite une mise en relation utile et à valeur ajoutée qui est un
vrai service que les propriétaires ne pourraient trouver nulle part
ailleurs.




6-6
Les facteurs de risque

Dans ce cas également, il faut bien mesurer la capacité du produit
ou du service Ă  rassembler ses utilisateurs, Ă  les faire se sentir,
parce qu’ils en sont propriĂ©taire ou utilisateur, partie d’un groupe « Ă 
part ». Tous les produits ou service n’ont pas cette capacitĂ©. Se
tromper sur cette capacitĂ© et c’est l’échec assurĂ©.

De la mĂȘme maniĂšre, se sentir « partie de la famille » fera
probablement venir les membres, mais ne les fera pas rester ou
revenir. Pour ce faire, il sera nĂ©cessaire que l’expĂ©rience que leur
fournira la communauté soit une vraie valeur ajoutée dans le cadre
de leur expĂ©rience de propriĂ©taire ou d’utilisateur. A titre d’exemple,
certains propriétaires de scooters apprécient leur communauté de
propriétaires car ils peuvent y trouver des documentations
techniques et des adresses de bons concessionnaires (notés par la
communauté) qui leur apporte un vrai service au quotidien.
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Le Bénéteau Yacht Club
(http://beneteauyachtclub.com)
Ce réseau social lancé il y a deux ans par le fabriquant de voiliers
Bénéteau est un exemple de pari réussi.




Les points forts :

Parmi ses plus grandes réussites figure le fait de faire payer
l’adhĂ©sion au « Club » 35€ par an. Cette prouesse permet d’annuler
l’ensemble des coĂ»ts de la plate-forme Ă  peine deux ans aprĂšs son
lancement, 800 propriétaires ayant rejoint le réseau. Parmi les
fonctions propres Ă  assurer la fidĂ©lisation et l’intĂ©rĂȘt des membres,
des invitations Ă  des Ă©vĂ©nements VIP et un service d’échange de
voilier entre propriétaires habitants aux 4 coins de la planÚte. Un
vrai service, impossible à imaginer en dehors d’une telle initiative de
marque.
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Jeep Owners (http://www.jeep.com/en/owners/)
Ce site proposé par la marque Chrysler au possesseurs de Jeep est
également un modÚle intéressant.




Les points forts :
Il est possible de s’y inscrire en indiquant son modĂšle et son annĂ©e,
ainsi que son numĂ©ro de chĂąssis. On est ainsi certain d’ĂȘtre entre
propriétaires. Il propose ensuite une base de connaissance, le
moyen d’identifier les concessionnaires proche de chez soi et la
possibilitĂ© de retrouver d’autre propriĂ©taires qui peuvent proposer
des sorties nature en 4*4.
36




7
Les communautés
de « feedback »
(Retours clients, co-création,crowdsourcing)
Ce type de plate-forme est probablement la plus
courante. Effectivement, mĂȘme si les clients ne
sont pas des passionnĂ©s, s’ils ne s’identifient pas
aux produits et services, n’ont pas de points
communs identifiables et forts et ne sont pas en
recherche    de    conseils      experts, ils   ont
probablement tous quelque chose Ă  dire sur les
produits ou services qu’ils utilisent.

Qu’ils les aiment, ne les aiment pas, les prĂ©fĂšrerait comme ci ou
comme ça, avec ceci ou avec cela, leurs suggestions, leurs
propositions et leurs critiques (positives et négatives) sont autant
d’informations qui permettent à la marque de mieux comprendre son
« audience » et de travailler à répondre plus efficacement à ses
attentes. De plus, tout le monde sait que chacun aime ĂȘtre Ă©coutĂ©,
prĂȘter une oreille attentive Ă  ses clients ne peut donc jamais ĂȘtre
une mauvaise démarche.




7-1
Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation
par les utilisateurs
Le principe de ces communautĂ©s n’est justement pas de crĂ©er un
37


lien entre les utilisateurs mais plutĂŽt entre les utilisateurs et la
marque. Ce lien sera crĂ©Ă© du simple fait qu’un lieu d’écoute est mis
Ă  leur disposition.
Par contre, il ne faut pas attendre un lien fort, il sera d’ailleurs
probablement trĂšs ponctuel, voir unique. pendant longtemps !

Mais avoir été entendu une fois par une marque bienveillante peu
laisser un souvenir.

L’appropriation sera facilitĂ©e par une interface et une ergonomie
claire, c’est aussi simple que cela. Si vous voulez que vos clients
vous parlent, facilitez-leur la prise de parole au maximum.




7-2
Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ?
Le fait de pouvoir exprimer son mĂ©contentement et ĂȘtre entendu et
reconnu pour ses critiques, de pouvoir soumettre une idée et de voir
qu’elle est suivie et mise en Ɠuvre par la marque ou encore de
pouvoir s’adresser Ă  elle directement et d’avoir une rĂ©ponse sont
autant de bĂ©nĂ©fices qui, mĂȘme s’ils peuvent paraĂźtre anodins,
briseront la muraille de Chine qui s’installe parfois entre une marque
et ses clients.



7-3
Quelle place pour la marque ?
Ici la marque est omniprĂ©sente, c’est d’ailleurs Ă  elle que l’on vient
s’adresser et d’elle que l’on attend des rĂ©ponses. La communautĂ©
sera donc « brandĂ©e » trĂšs clairement Ă  l’image de la marque ou de
ses produits.
38




7-5
Les clés de succÚs
Les clĂ©s de succĂšs sont relativement simples, l’outil de recueil d’avis
devra ĂȘtre le plus simple possible et son ergonomie devra permettre
Ă  tous types d’audience de participer, mĂȘme s’ils ne sont pas trĂšs
branchés Internet. Il ne faut pas oublier que la majorité des
consommateurs (ceux qui ont le plus fort pouvoir d’achat), ne sont
pas nés avec Internet.

La deuxiÚme clé est de dédier suffisamment de ressources à
l’animation de cette communautĂ©. Si les internautes posent des
questions, proposent des améliorations ou font part de leur
mĂ©contentement, il est absolument indispensable qu’ils reçoivent
une réponse rapide.

Les animateurs devront donc avoir le temps nécessaire à cette
tĂąche et ĂȘtre en nombre suffisant, ils devront surtout ĂȘtre habilitĂ©s et
compétents pour répondre.



7-6
Les facteurs de risque
Le principal facteur de risque est de ne pas mettre les moyens
nĂ©cessaires Ă  l’animation. Une question sans rĂ©ponse ou une
suggestion laissée lettre morte est probablement pire que rien du
tout.

Le second facteur de risque est de ne pas communiquer sur
l’existence de cet espace d’échange proposĂ© par la marque et de
voir ce dernier dépeuplé et donc inutile. Trop de marques lancent ce
type d’initiative mais n’en parlent sur aucun de leurs supports
habituels de communication. RĂ©sultat, personne ne le sait et
personne ne les utilise. Les clients continuent Ă  aller se perdre sur
des forums de consommateurs oĂč ils trouvent rarement les
réponses à leurs questions et parlent dans le vide (puisque la
marque n’est pas lĂ  pour les Ă©couter).
39




My Starbucks idea
(http://mystarbucksidea.force.com)
Cette plate-forme a été mise en place par la chaßne de café
américaine Starbucks




Les points forts :
On voit ici que ce type de communautĂ© n’est pas rĂ©servĂ© Ă  des
marques à fort pouvoir communautaire car l’on ne peut pas dire que
le fait de boire du café rapproche les gens ni que ce soit une
passion. Et pourtant, ce sont des dizaines de milliers d’idĂ©es et
suggestions qui ont été publiées par les clients de la chaßne. La
plate-forme met également en avant ses employés, ce qui rend
l’espace vraiment humain, mais surtout, elle indique quelles sont les
idĂ©es qui ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre par la chaĂźne. Une vraie
récompense à la participation. 91.000 idées proposées, 550 mises
en Ɠuvre.
40




Dell Ideastorm (http://www.ideastorm.com)
AprĂšs avoir traversĂ© une grave crise d’image auprĂšs de ses clients,
la marque d’ordinateurs DELL a dĂ©cidĂ© de plonger radicalement
dans l’écoute des clients, et Ideastorm a Ă©tĂ© l’une de ses premiĂšre
initiatives dans ce sens.




Les points forts :
Avec 14.000 idĂ©es proposĂ©es et 89.000 commentaires, l’on peut
dire que les clients de la marque ne se sont pas privés de profiter de
cette opportunité de parole qui leur été donnée. Un certains nombre
d’amĂ©liorations ou de nouvelles options ont d’ailleurs Ă©tĂ© mises en
Ɠuvre par DELL suite à des suggestions de clients. Ce qui est
certain, c’est que l’image de la marque a trĂšs fortement remontĂ©e
depuis la mise en Ɠuvre de cette initiative.
41




Un classement
qui doit ĂȘtre regardĂ©
avec souplesse
Le classement proposĂ© ci-dessus n’est Ă©videmment pas figĂ©,
d’ailleurs, bon nombre d’initiatives communautaires de marques
réussies peuvent se classer dans plusieurs catégories.

Le fait d’avoir un projet qui peut entrer dans plusieurs des
catégories mentionnées est de surcroßt un gage de plus grand
succÚs. Si une communauté rassemblent à la fois des utilisateurs
d’un produit qui ont aussi la particularitĂ© de se ressembler et d’avoir
une passion commune, l’adhĂ©sion Ă  la communautĂ© n’en sera que
plus forte.

Par exemple, le Bénéteau Yacht Club rassemble des propriétaires
de voiliers BĂ©nĂ©teau, lesquels ont aussi en commun d’ĂȘtre des
passionnés de voile. Ce double critÚre communautaire augmentera
les chances de les voir s’impliquer dans la communautĂ©. Si en plus
ils peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une expertise dĂ©tenue par la marque
(technique de régate, de réglages du bateau, meilleures routes de
navigation), la réussite est probablement garantie.
42




8
Le rĂŽle de la
technologie
On entend souvent dire que la technologie utilisée
est trĂšs secondaire, que ce qui compte le plus est
l’usage et la valeur ajoutĂ©e apportĂ©e. C’est une
réalité et nous sommes les premiers à défendre ce
point de vue. On ne crée pas une plate-forme
communautaire en partant d’une technologie, on la
crĂ©e en partant des usages que l’on souhaite y
proposer, aprĂšs avoir identifiĂ© qu’ils Ă©taient ceux
que l’audience attendait.

Tout cela est vrai, mais une fois les usages attendus identifiés et les
fonctionnalités correspondantes décrites dans le traditionnel cahier
des charges, l’importance de la technologie reprend ses droits. En
effet, au-delà du fait que peu de gens savent vraiment rédiger un
vrai cahier des charges, 5 prestataires différents, à partir de la
mĂȘme description Ă©crite, peuvent vous livrer 5 rĂ©alisations trĂšs
diffĂ©rentes les unes des autres. Voire pire, l’un d’entre eux peut
dĂ©velopper la plate-forme de vos rĂȘves (et de ceux de votre
audience) et les autres une interface incompréhensible par le
commun des mortels et/ou une architecture technique qui ne
supportera pas plus de 20 utilisateurs simultanés.
43


Bref, vous l’aurez compris, si ce sont les usages qui sont la clĂ© de
voute de la rĂ©ussite d’une initiative communautaire, la mise en
Ɠuvre est Ă©galement capitale. Une bonne idĂ©e d’usage mal
implĂ©mentĂ©e sera aussi catastrophique qu’un usage sans valeur
bien développé.

S’il faut mettre la technologie dans un deuxiùme temps et pas dans
le premier, ce deuxiĂšme temps est aussi important que le premier.


A ce titre, il est fortement conseillé, avant de choisir la solution
technologique avec laquelle la communauté sera développée, de
vérifier les références de cette technologie :
- S’il s’agĂźt d’un dĂ©veloppement Ă  100% par une agence ou une
SSII, quelles sont les références de ce prestataire qui sont des
succùs d’audience ?
- S’il s’agĂźt de dĂ©veloppement basĂ© sur des architectures
existantes (open source ou propriĂ©taire, comme affinitiz), n’hĂ©sitez
pas Ă  vĂ©rifier les rĂ©fĂ©rences et Ă  effectuer des tests auprĂšs d’un
panel reprĂ©sentatif de votre audience. C’est le meilleur moyen de
vous assurer qu’ils sauront se l’approprier facilement.
44




9
Facebook :
des fans et des marques

(Les vraies et fausses promesses de
Facebook pour les marques)
Si vous vous intĂ©ressez Ă  l’Internet social et communautaire dans le
cadre de votre stratĂ©gie marketing, vous n’avez bien Ă©videmment
pas pu passer à cÎté de Facebook et de son dispositif de « pages
fans » spécialement conçues pour les marques et entreprises.

Comment en effet passer Ă  cĂŽtĂ© des millions d’internautes qui
utilisent quotidiennement ce rĂ©seau social et de l’audience colossale
qu’ils reprĂ©sentent ?

Mais dans le mĂȘme temps, comment exploiter ce potentiel
nouveau ? Quels sont les usages qui ont fait leurs preuves sur
Facebook ? Quels sont ceux que Facebook ne peut pas remplir ?
Voici quelques questions importantes que nous allons tenter
d’éclaircir pour vous.




9-1
Créer des jeux concours viraux grùce
au graphe social
Les jeux concours sont depuis longtemps des outils marketing
extrĂȘmement efficaces. Qu’il s’agisse de collecter des emails et
coordonnĂ©es d’internautes ou de communiquer de maniĂšre efficace
45


sur un événement ou une sortie produit, les jeux concours ont
toujours eu un grand intĂ©rĂȘt pour les responsables marketing.

Avec Facebook, ils prennent une nouvelle nouvelle dimension. En
effet, grĂące Ă  l’effet viral inhĂ©rent Ă  l’écosystĂšme de Facebook, la
participation d’un membre Facebook Ă  un jeu concours peut ĂȘtre
portĂ©e instantanĂ©ment Ă  la connaissance de l’ensemble de ses
amis, soit plusieurs centaines de personnes. Il est ainsi possible de
rassembler des dizaines de milliers de participants avec trĂšs peu
d’efforts de communication.

BNP Net   (http://www.facebook.com/bnpparibas.net)
Ou comment rassembler 120.000 « fans » en à peine un
mois.




Les points forts :
Pour participer au concours, obligation de devenir « fan » de la page
BNP Net. Chaque participant va, au moment de sa participation au
concours, diffuser un message auprùs de l’ensemble de ses amis
indiquant qu’il participe au concours et a ainsi une chance de
gagner deux places de cinéma. Ainsi informés, les amis, puis les
amis d’amis vont eux aussi participer en masse au concours. Ils
seront plus de 120.000 en Ă  peine 30 jours.
46




9-2
Diffuser un contenu exclusif et « VIP »
Il est des contenus auxquels seule une poignée de privilégiés ont
accÚs. Accéder à ces contenus est en général considéré comme un
avantage unique par ceux à qui ils sont proposés.

Une page « fans » sur Facebook peut ĂȘtre un excellent vecteur de
diffusion de ces contenus. Elle aura l’avantage de les diffuser
uniquement auprÚs de « fans » de la marque et elle créera une forte
motivation Ă  suivre la marque sur Facebook.

Un excellent exemple de ce type de contenu est par exemple le
défilé de mode. En effet, trÚs peu de personnes peuvent accéder
aux défilés des grandes marques de mode, ne serait-ce que pour
des raisons de place.

Diffuser un dĂ©filĂ© en « live » sur Facebook peut donc ĂȘtre un
excellent moyen de créer une motivation trÚs « VIP » à suivre la
marque. C’est la recette qu’a rĂ©cemment appliquĂ© Louis Vuitton.
Paris réussi avec 700.000 fans en quelques semaines !
47




9-3
Faire participer ses « fans » à sa
communication
Quoi de mieux que de laisser vos clients parler de vous ? D’en faire
des ambassadeurs actifs et motivés à vanter les qualités et
avantages de vos produits et services ?

C’est probablement le rĂȘve de toutes les marques et de leurs
marketeurs.

C’est ce qu’a bien compris la marque de jeux de sociĂ©tĂ© Cranium en
organisant un concours de création de publicité ouvert à ses
« fans ».

Les joueurs étaient en effet invités à imaginer, mettre en scÚne et
filmer leur propre publicité pour le jeu. La meilleure serait
sélectionnée et diffusée à la télévision.

Si le concept du « crowd sourcing » est déjà exploité sur Internet (la
société Eyeka propose aux marques ce type de service), le fait de
réaliser ce type de concours au sein de Facebook lui donne un
potentiel de succĂšs bien plus important.
48




9-4
Surfer sur la notoriĂ©tĂ© d’un
événement reconnu
Lorsqu’en 2009 la marque Levi’s cherche Ă  fĂ©dĂ©rer ses fans autour
de l’univers « branchĂ© » de la musique, elle a l’idĂ©e brillante de
proposer de retransmettre en direct un événement dont elle est
sponsor. Le festival Fader Fort est en effet une référence dans
l’univers du rock made in USA.
Diffusion en live d’interviews d’artistes, de concerts et de la vie du
« backstage » ont tout de mĂȘme rĂ©unis plus de 500.000 visiteurs en
deux jours. Une prouesse difficile Ă  imaginer sur un site Internet
classique.
49




9-5
Opérer un maillage entre le
communautaire et le marchand
Threadless est un site qui permet l’achat en ligne de T-shirt
originaux.

Cette fanpage est intéressante car la marque a intégré dÚs son
onglet d’accueil une vĂ©ritable boutique oĂč les fans peuvent voir et
acheter les t-shirts.

Il est également possible de voir si certains amis ont aimé un produit
ou bien de consulter les commentaires que les fans ont apportés sur
tel ou tel T-shirt.
50




10
Une conclusion
s’impose

(Ou comment faire le bon choix)

Créer une communauté ou lancer sa page fan Facebook répondent
Ă  des logiques qui sont diffĂ©rentes. Il n’y a Ă©videmment pas de
« bonne » réponse à la question du choix à faire entre les deux,
chaque cas particulier devra trouver la réponse qui correspond à sa
situation.

Il y a cependant des grands principes liés à la technologie mais
aussi à la typologie de l’audience qui permettent de faire ce choix en
connaissance de cause.

Ce sont ces principes que nous allons maintenant aborder de
maniÚre pragmatique pour vous apporter les éléments à prendre en
compte pour faire ce choix (l’un ou l’autre, ou les deux !).




10-1
Les avantages de Facebook
Facebook bénéficie de trois avantages majeurs.

Le premier est qu’il concentre une audience phĂ©nomĂ©nale au mĂȘme
51


endroit. Beaucoup en dĂ©duisent donc qu’il faut aller chercher
l’audience lĂ  oĂč elle est. Ce n’est pas totalement faux !

Le second est qu’une fois « fan » de votre page, l’internaute recevra
dans son fil d’actualitĂ© Facebook les « news » que vous aurez
publiées sur votre page.Comme de nombreux membres Facebook
s’y rendent quotidiennement, vous aurez de bonnes chances qu’ils
voient votre actualité.

Le troisiĂšme (et le plus important) est que Facebook offre un
potentiel de viralité sans équivalent. Peu de marques savent
l’exploiter à ce jour, mais celles qui ont su mettre en place les bons
dispositifs ont réussi à toucher des centaines de milliers de
personnes en quelques semaines.




10-2
De réels avantages

Le premier avantage de Facebook est l’audience              potentielle
colossale Ă  laquelle il donne accĂšs. Avec plus de 16       millions de
membres annoncĂ©s pour la France, il n’existe pas de        destination
Internet rassemblant une telle population au sein          du mĂȘme
Ă©cosystĂšme.

Le second avantage est que la mise en place d’une page « fans »
est relativement simple est accessible. Y créer une présence est à
la portée de tous.

Le troisiĂšme avantage est que l’environnement de dĂ©veloppement
proposé par Facebook permet de créer des applications dédiées qui
peuvent s’insĂ©rer dans vos pages en crĂ©ant ainsi une expĂ©rience
personnalisée pour les visiteurs.

Le quatriĂšme et dernier avantage est probablement le plus
attractif. Il s’agĂźt du potentiel viral inhĂ©rent au systĂšme Facebook.
Comme il y est relativement facile de mettre en place des
mĂ©caniques permettant Ă  chacun d’alerter l’ensemble de ses amis,
le potentiel viral est trĂšs important. Il suffit de mettre en place une
mécanique de « buzz » efficace pour que votre marque bénéficie
d’un bouche Ă  oreille sans Ă©quivalent.
52




10-3

 A certaines conditions
Ces avantages indĂ©niables ne permettront cependant d’obtenir un
succùs qu’à certaines conditions qui ont un prix.

La premiĂšre condition est d’exploiter le potentiel viral proposĂ© par
Facebook en créant une opération qui donne (vraiment) envie aux
internautes d’en relayer l’existence auprùs de leurs amis. Les
membres de Facebook sont de plus en plus sollicités à cette fin et,
pour qu’ils portent votre bonne parole, il va falloir ĂȘtre trĂšs crĂ©atif et
inventif. Ne crée pas de buzz qui veut, la bonne recette est souvent
difficile Ă  trouver et requiert des investissements souvent
importants.

La seconde condition est de ne pas considérer Facebook comme
un niĂšme mini-site servant Ă  diffuser votre contenu. Facebook est
un lieu d’interaction et d’échange, l’expĂ©rience proposĂ©e doit
respecter cette particularité.

La troisiÚme condition est de considérer Facebook comme un
véritable investissement stratégique à long terme. Il conviendra
donc d’investir sur la durĂ©e en conseil, dĂ©veloppement d’application,
modération, animation, communication, etc. Tout ceci a un coût,
mais se lancer sur Facebook sans y investir vraiment et de maniĂšre
continue est la garantie d’une dĂ©ception.




10-4
Les mythes de Facebook
1 - Facebook c’est facile. CrĂ©er une page fan n’est en effet pas
trĂšs compliquĂ©. MĂȘme si vous n’ĂȘtes pas un expert, il ne vous
faudra pas plus d’une heure pour avoir crĂ©Ă© votre page (le temps de
trouver oĂč cela se passe sur Facebook). Certes. Mais cette facilitĂ©
apparente est trompeuse. Créer une page « fans » sur Facebook
est totalement inutile s’il ne s’y passe rien et si elle n’est pas
intĂ©grĂ©e dans une stratĂ©gie de recrutement et d’animation
intelligente. Or, imaginer la bonne stratégie de recrutement et
53


d’animation et mettre en place les outils, logiques et fonctionnalitĂ©s
qui vont attirer et fidéliser une audience est un vrai challenge qui
rĂ©clame, toujours, une expertise qui n’a rien d’innĂ©. La crĂ©er c’est
facile, en faire une rĂ©ussite est loin d’ĂȘtre facile.

2 - Facebook c’est gratuit. Ici encore, crĂ©er la page en soi ne
requiert aucun investissement. Par contre, les outils et stratégies qui
vont permettre de faire de votre page Facebook un succĂšs
incontestable ont un coût certain. Par exemple, vous voulez
personnaliser votre page d’accueil Facebook ? Il vous en coĂ»tera au
moins 3 à 5.000 €. Vous voulez organiser un jeu concours ?
Comptez entre 5.000 et 8.000€ sans compter les cadeaux qui
seront offerts. Vous voulez créer un onglet spécifique pour diffuser
du contenu (vidéos, fils RSS, Twitter, Ustream), comptez 1.000 à
3.000 €. Vous voulez administrer et modĂ©rer votre page avec des
outils vraiment efficace (Facebook n’en propose pas) ? Comptez
4.000€. Vous ambitionnez de crĂ©er une vĂ©ritable application
Facebook, les budgets peuvent s’envoler de 10.000 à 100.000 €.
Bref, une page Facebook bien rĂ©alisĂ©e peut coĂ»ter jusqu’à plusieurs
dizaines de milliers d’euros, et bon nombre de ces coĂ»ts sont
annuels. Sans ces investissements, la présence sur Facebook sera
beaucoup plus laborieuse Ă  Ă©tablir et aura un impact peu
encourageant.

3 - Facebook ça marche tout seul. Bien sûr ! Puisque tout le
monde est sur Facebook, ma page va marcher toute seule !
Malheureusement, aussi formidable soit Facebook, il n’a pas encore
inventĂ© l’outil marketing qui ne coĂ»te rien, marche tout seul et vous
permet en quelques minutes de devenir leader mondial de
l’audience

Tous les succĂšs se payent, et les meilleurs sont rarement le fruit du
hasard, mais plutĂŽt le rĂ©sultat d’une stratĂ©gie ordonnĂ©e et des
investissements correspondants.




10-5
Facebook est idéal pour

Vous avez une marque ou un produit que les gens adorent ? La
page fan Facebook est un must, Ă  inclure absolument dans votre
dispositif.
54


Vous avec beaucoup de contenu qui vous coûte cher et vous prend
du temps ? trop peu d’audience y accùde à ce jour ? Facebook est
un excellent moyen de le valoriser Ă  peu de frais.

Vous organisez rĂ©guliĂšrement des jeux et concours, n’hĂ©sitez plus,
faites les sur Facebook.

Votre marque a une actualité réguliÚre et qui intéresse ses clients ?
Des trucs et astuces Ă  fournir ? Facebook sera un excellent
complément à votre blog ou site existant.

En d’autres termes, Facebook est un excellent moyen pour diffuser
un contenu existant ou pour « viraliser » des dispositifs de jeux
concours.

Mais il y a des objectifs qu’il ne peut remplir





10-6
Facebook n’est pas adaptĂ© pour

Votre audience de clients ou prospects fait partie de l’une des 5
familles de communautés identifiées dans ce livre blanc ? Vous
voulez créer un dispositif qui va les rassembler sur Internet ?

Facebook ne vous permettra pas d’y parvenir. Tout d’abord vous ne
pourrez pas mettre en place les outils dont cette audience a besoin
pour la fidĂ©liser, ensuite vous ne pourrez pas crĂ©er l’univers
graphique et marketing adapté, enfin, vous ne permettrez pas à
votre audience d’échanger efficacement

Efficacement. Facebook ne permet pas de créer du lien entre les
« fans ». C’est un bon canal de diffusion, mais cela de crĂ©e pas de
sentiment d’appartenance Ă  une communautĂ©.

Vous voulez que votre audience crée du contenu pour bénéficier du
référencement que cela va générer ? Facebook ne le permettra pas.

Vous voulez utiliser les données de votre communauté pour du
marketing ciblé ? Facebook ne vous donne pas accÚs à ces
données.
55




10-7
Quand créer votre propre
communauté est le bon choix
1 – Votre audience a des choses à se dire. Votre audience est
une communauté de pairs ou de passionnés, par exemple, et cette
communauté gagnerait à pouvoir se rencontrer, faire connaissance,
Ă©changer, s’entraider, etc. Dans ce cas, seule une communautĂ©
dĂ©diĂ©e proposant les outils d’échanges adaptĂ©s permettra Ă  la
« mayonnaise communautaire » de prendre. Votre communauté
pourra devenir une destination privilĂ©giĂ©e, parfois mĂȘme
quotidienne.

2 – Votre audience à des choses à dire. Votre audience pourrait
bĂ©nĂ©ficier d’un lieu d’expression pour montrer son savoir-faire ? Ses
réalisations ? Faire sa promotion ? Il va lui falloir les outils adaptés
(création de blogs, de books, annuaires de compétences avec
profils personnalisés, etc.). Seule une plate-forme dédiée pourra
rĂ©pondre Ă  ce besoin. C’est ce qu’a fait par exemple la profession
d’avocats avec www.avocats.fr qui permet Ă  1.500 avocats d’ĂȘtre
plus visibles sur Internet.

3 – Vous voulez Ă©couter votre audience. Bien sĂ»r, Facebook vous
permettra de recueillir des commentaires ou de lancer des
discussions dans un forum, mais les outils restent trĂšs pauvres et
difficilement exploitables. Une communauté de retours clients, par
exemple, devra permettre de mettre en place des sondages, une
boßte à idée dynamique, un systÚme de questions / réponses adapté
et une salle de chat audio / vidéo, par exemple. De nombreux
systĂšmes comme uservoice, feedback 2.0 ou affinitiz permettent de
créer des lieux et des outils vraiment propices à ces échanges. Peu
de pages Facebook permettent vraiment d’obtenir les retours
attendus.

4 – Vous voulez mesurer votre retour sur investissement. Dans
le cas d’une page Facebook, le retour sur investissement est difficile
à mesurer. Voire impossible. Par contre, si vous créez votre propre
56


communautĂ©, vous pourrez l’intĂ©grer efficacement dans votre
logique marchande, par exemple, en intégrant intelligemment vos
produits dans la communauté. Vous avez des communautés de
clubs de vacances ? Annoncez les promotions de tel ou tel club
directement sur les pages concernées. Vous vendez des produits
de décoration ou de bricolage ? Vous pouvez permettre aux
membres de publier leur rĂ©alisation et d’indiquer les objets et outils
de votre catalogue qui ont permis de les réaliser. Ce ne sont que
des exemples, les possibilités sont nombreuses





10-8
N’oubliez pas que Facebook ne se
limite pas aux pages fans !
Les pages fans c’est bien, mais Facebook ne se limite pas à ces
derniĂšres. LancĂ© en fanfare en avril 2010, l’Open Graph de Facebook
permet d’intĂ©grer dans votre site Internet et mĂȘme dans votre propre
communautĂ©, de nombreuses fonctions qui peuvent s’avĂ©rer trĂšs utiles et
efficaces.

Facebook connect, tout d’abord, qui s’est amĂ©liorĂ© et peut, dans certains
cas, ĂȘtre un excellent complĂ©ment Ă  un systĂšme d’inscription classique.
Le bouton « j’aime » qui peut ĂȘtre intĂ©grĂ© trĂšs facilement sur votre site et
permettra Ă  vos visiteurs de dĂ©clarer qu’ils aiment tel ou tel produit de
votre catalogue informant ainsi l’ensemble de leurs amis de votre offre !

Le plugin de recommandation indiquera sur votre site quels sont les amis
Facebook de votre visiteur qui en sont membres, ou qui ont aimé des
articles, des produits ou des pages. Un excellent moyen de « socialiser »
votre site.

Enfin, le fait d’installer l’open graph sur votre site et le bouton « j’aime »
sur l’ensemble de ses contenu permettra non seulement de viraliser son
contenu (chaque clic sur un bouton « j’aime » gĂ©nĂšre autant de visibilitĂ©
sur Facebook que son auteur n’a d’amis) mais Ă©galement de construire
des applications Facebook à forte valeur ajoutée.

Par exemple, il sera possible de créer des applications qui mettent en
avant tous les produits préférés de ses amis sur votre site.

Si votre site s’y prĂȘte, l’open graph peut vraiment ĂȘtre le meilleur usage
que vous puissiez faire de Facebook.
57




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  • 1. 1
  • 2. 2 Sommaire 1 – Le contexte 4 Facebook or not Facebook 5 2 – MĂ©thodologie 6 Les 5 familles de communautĂ©s de marques 8 3 – Les communautĂ©s de « pairs » 8 3-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs 9 3-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience 10 3-3 Quelle place pour la marque ? 10 3-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? 11 3-5 Les clĂ©s de succĂšs 12 3-6 Les facteurs de risques 13 Exemple : CML Earth 14 Exemple : Avocats.fr 15 Exemple : RĂ©saulia 16 Exemple : Accueil des Villes Françaises 17 4 – Les communautĂ©s de passionnĂ©s 18 4-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs 19 4-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience 19 4-3 Quelle place pour la marque ? 20 4-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? 21 4-5 Les clĂ©s de succĂšs 21 4-6 Les facteurs de risques 22 Exemple : Les Fiskarettes 23 Exemple : My N’Club 24 5 – Les communautĂ©s d’expertise 25 5-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs 25 5-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience 26 5-3 Quelle place pour la marque ? 26 5-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? 26 5-5 Les clĂ©s de succĂšs 27 5-6 Les facteurs de risques 27 Exemple : SAP Community Network 28 Exemple : Turbotax Live Community 29
  • 3. 3 6 – Les communautĂ©s de propriĂ©taires / utilisateurs 30 6-1 - Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs 30 6-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience 31 6-3 Quelle place pour la marque ? 31 6-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? 32 6-5 Les clĂ©s de succĂšs 32 6-6 Les facteurs de risques 33 Exemple : Le BĂ©nĂ©teau Yacht Club 34 Exemple : Jeep Owners 35 7 – Les communautĂ©s de « feedback » 36 7-1 - Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs 36 7-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience 37 7-3 Quelle place pour la marque ? 37 7-5 Les clĂ©s de succĂšs 38 7-6 Les facteurs de risques 38 Exemple : My Starbucks Idea 39 Exemple : Dell Ideastorm 40 Un classement qui doit ĂȘtre regardĂ© avec souplesse 41 8 – Le rĂŽle de la technologie 42 9 – Facebook : des fans et des marques 44 9-1 CrĂ©er des jeux concours viraux grĂące au graphe social 44 9-2 Diffuser un contenu exclusif et « VIP » 46 9-3 Faire participer ses « fans » Ă  sa communication 47 9-4 Surfer sur la notoriĂ©tĂ© d’un Ă©vĂ©nement reconnu 48 9-5 OpĂ©rer un maillage entre le communautaire et le marchand 49 10 – Une conclusion s’impose 50 10-1 Les avantages de Facebook 50 10-2 De rĂ©els avantages 
 51 10-3 
 A certaines conditions 52 10-4 Les mythes de Facebook 52 10-5 Facebook est idĂ©al pour 
 53 10-6 Facebook n’est pas adaptĂ© pour 
 54 10-7 Quand crĂ©er votre propre communautĂ© de marque est le bon choix 55 10-8 N’oubliez pas que Facebook ne se limite pas aux pages fans ! 56
  • 4. 4 1 Le contexte PortĂ©es aux nues entre 1999 et 2000, jetĂ©es aux oubliettes aprĂšs l’éclatement de la bulle Internet en 2001, les communautĂ©s en ligne sont revenues en grĂące depuis quelques mois. Elles sont depuis plus de 10 ans un sujet de passion, de curiositĂ© mais surtout d’interrogations. Le grand public ne s’interroge plus et a rejoint par centaines de millions cet Internet communautaire que l’on connaĂźt dĂ©sormais sous les noms de Facebook, Twitter, Myspace, pour ne citer que les plus emblĂ©matiques. DerriĂšre cette partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg communautaire, se cachent des millions de communautĂ©s qui concernent potentiellement chaque personne sur cette terre. Les communautĂ©s familiales, les propriĂ©taires de voitures, de voiliers, les Ă©colos, les musiciens, les militaires, les pompiers, les avocats, les amateurs de cuisine, de bons vins, de voyages, la liste pourrait s’étendre ainsi Ă  l’infini. Cette mutation est celle d’un Internet qui consomme de l’information diffusĂ©e par un petit nombre (le modĂšle de la presse) Ă  un Internet qui donne Ă  tous des lieux d’échanges qui correspondent Ă  leur quartier, leur mĂ©tier, leurs situations familiales, leurs passions et leurs centres d’intĂ©rĂȘt.
  • 5. 5 Le monde de l’entreprise est chahutĂ© de toutes parts par cette mutation. Il suit Ă  tĂątons les courants qui, tantĂŽt lui soufflent de crĂ©er des blogs, tantĂŽt une page Facebook, tantĂŽt une communautĂ© de marque dĂ©diĂ©e. L’objet de ce livre blanc est de fournir des points de repĂšre, pragmatiques et universels, qui permettent de choisir les bonnes pistes de rĂ©flexion. Facebook or not Facebook ? Le rĂ©seau social amĂ©ricain connaĂźt depuis 4 ans une croissance que rien ne semble pouvoir arrĂȘter. L’audience colossale qu’il a su constituer et fidĂ©liser reprĂ©sente pour beaucoup d’entreprises et de marques une manne qu’il est difficile d’ignorer. De plus, le dĂ©veloppement d’outils spĂ©cifiquement destinĂ©s aux marques et entreprises (les pages « fans ») a permis Ă  ces derniĂšres de prendre pied dans l’univers Facebook et, dans certains cas, d’y fĂ©dĂ©rer des dizaines, voire des centaines de milliers de « fans ». Mais quels sont les rĂ©sultats concrets que permet d’obtenir une prĂ©sence sur Facebook ? Les pages « fans » sont-elles des communautĂ©s ? N’est-il pas parfois prĂ©fĂ©rable d’imaginer une vie communautaire en dehors de Facebook ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles ce livre blanc tentera de rĂ©pondre.
  • 6. 6 2 MĂ©thodologie Il y a 10 ans, jour pour jour, je dĂ©cidais, avec BenoĂźt mon associĂ©, de crĂ©er le premier rĂ©seau social Français. Notre ambition Ă©tait de permettre Ă  chacun de retrouver sur Internet ses communautĂ©s « comme dans la vie ». 10 annĂ©es ont passĂ©, notre business model a changĂ©, nous avons essuyĂ© des Ă©checs et connu des succĂšs, mais ce qui est certain, c’est que l’expĂ©rience que nous avons accumulĂ©e dans le domaine du web communautaire est trĂšs significative. C’est de cette expĂ©rience que nous nous sommes inspirĂ©s pour rĂ©diger ce livre blanc. Cette expĂ©rience qui nous permet aujourd’hui de sentir avec un certain pragmatisme ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et ce qu’il est opportun de lancer ou prĂ©fĂ©rable de garder dans ses tiroirs. Beaucoup de communautĂ©s et rĂ©seaux sociaux se sont lancĂ©s sur des « fantasmes » qui se sont ensuite heurtĂ©s Ă  la dure rĂ©alitĂ©. Le problĂšme de fond est que, bien souvent, le manque d’expĂ©rience « communautaire » des dĂ©cideurs marketing les empĂȘche de voir ce qui peut paraĂźtre Ă©vident Ă  ceux qui Ă©voluent quotidiennement dans cet univers. Est-ce une bonne idĂ©e de crĂ©er une communautĂ© de Directeurs Juridiques quand on est un cabinet d’avocats ? Sur le papier, trĂšs certainement. Mais dans la rĂ©alitĂ©, comment va-t-on les motiver Ă  venir ? Que vont-ils y trouver ? Comment crĂ©er de la valeur ajoutĂ© qui les fidĂ©lisera ? Forment-ils vraiment une communautĂ© ?
  • 7. 7 De l’idĂ©e Ă  la mise en Ɠuvre rĂ©ussie, il y a souvent un pas. Pour aider Ă  franchir ce pas (ou non d’ailleurs), nous avons mis Ă  profit les dizaines d’audit de sites communautaires que nous avons rĂ©alisĂ©s au cours de ces 10 derniĂšres annĂ©es. Ce travail mĂ©thodique nous a permis d’identifier les clĂ©s de succĂšs et les facteurs de risques qui Ă©taient les plus rĂ©currents et les univers communautaires qui fonctionnaient bien (ainsi que ceux qui fonctionnaient moins bien !). Il nous a aussi permis de mesurer la difficultĂ© et les efforts Ă  fournir pour rĂ©ussir une dĂ©marche communautaire, efforts qui sont trĂšs variables d’un cas Ă  un autre. Ce livre blanc est donc le fruit d’une dĂ©marche trĂšs empirique et pragmatique.
  • 8. 8 Les 5 familles de communautĂ©s de marques « CrĂ©er sa communautĂ© » est un leitmotiv qui est de plus en plus prĂ©sent chez les responsables marketing et communication. Mais de quelle communautĂ© parle-t-on ? Les difficultĂ©s commencent dĂšs cette premiĂšre Ă©tape. Avoir envie de crĂ©er une communautĂ© (on dira aussi de la fĂ©dĂ©rer ou de l’animer) est une excellente premiĂšre Ă©tape. Ceux qui ont cette envie peuvent dĂ©jĂ  se fĂ©liciter de cette Ă©nergie. Mais comme pour la crĂ©ation d’entreprise, avoir envie de crĂ©er n’est que le tout premier pas d’un processus de rĂ©flexion indispensable : - A qui s’adresse cette communautĂ© ? - Pourquoi choisir telle ou telle cible d’audience ? - Que va-t-elle offrir Ă  ses utilisateurs ? - Comment va-t-elle les aider, crĂ©er de la valeur pour eux ? - Que va-t-elle apporter Ă  son initiateur et sponsor ? Pour servir de guide Ă  ceux et celles qui se posent ces questions, nous avons dĂ©fini 5 familles de communautĂ©s de marques. 5 familles qui permettent de mieux se situer et de mieux situer son futur projet. Ces 5 familles sont : - Les communautĂ©s de pairs (ceux qui se ressemblent) - Les communautĂ©s de passionnĂ©s (ceux qui ont les mĂȘmes passions) - Les communautĂ©s d’expertise (ceux qui veulent apprendre) - Les communautĂ©s de propriĂ©taires (ceux qui possĂšdent la mĂȘme chose) - Les communautĂ©s de « feedback » (co-crĂ©ation, retour utilisateur)
  • 9. 9 3 Les communautĂ©s de « pairs » (J’aime ceux qui me ressemblent) C’est l’un des critĂšres les plus importants pour crĂ©er une dynamique communautaire : faire en sorte que chaque membre de la communautĂ© se reconnaisse dans les autres. La raison peut ĂȘtre qu’ils exercent le mĂȘme mĂ©tier, qu’ils traversent la mĂȘme difficultĂ© (maladie, chĂŽmage), qu’ils habitent le mĂȘme quartier ou qu’ils se posent les mĂȘmes questions (parents, Ă©tudiants, entrepreneurs). Peu importe l’élĂ©ment de similitude, le fait de reconnaĂźtre en l’autre sa propre condition est toujours un Ă©lĂ©ment de proximitĂ© extrĂȘmement efficace. La raison est simple, l’ĂȘtre humain a une tendance Ă  se sentir en empathie avec ceux qui lui ressemblent et pense qu’il sera mieux compris par ceux qui sont comme lui. 3-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs Le lien sera crĂ©Ă© par le « point commun » qui existera entre les membres de la communautĂ©. L’appropriation par les utilisateurs dĂ©pendra de l’importance que reprĂ©sente ce « point commun » dans leur vie.
  • 10. 10 Plus cette importance sera vitale (exemple, patients atteints d’une mĂȘme affection), plus l’appropriation sera forte. 3-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ? Le principal bĂ©nĂ©fice recherchĂ© par l’audience est de trouver des conseils et expĂ©riences d’autres personnes qui vont lui apporter des solutions pour mieux vivre sa propre condition. Par exemple, pour une personne atteinte d’une maladie rare, le fait de pouvoir lire les tĂ©moignages d’autres personnes Ă©tant passĂ©es par les mĂȘmes Ă©preuves peut ĂȘtre d’une aide capitale. Dans un autre registre, une communautĂ© d’auto-entrepreneur peut ĂȘtre un lieu d’échange trĂšs enrichissant pour mieux apprĂ©hender les difficultĂ©s liĂ©es au dĂ©veloppement de son activitĂ© et trouver, dans l’expĂ©rience des autres, des pistes de solutions. Par ailleurs, le fait de sentir que sa condition est partagĂ©e par beaucoup d’autres et qu’il n’est pas isolĂ© mais fait vĂ©ritablement partie d’une « communautĂ© » au sens propre, sera Ă©galement une partie du bĂ©nĂ©fice. Dans certains cas, la rupture de l’isolement peut ĂȘtre une motivation trĂšs forte. 3-3 Quelle place pour la marque ? Ici la marque n’est pas l’élĂ©ment central de la dynamique communautaire. On n’y parle en effet ni d’elle, ni de ses produits ou service, ni de leurs usages. On n’y parle uniquement de ce qui fait ce « point commun » entre les participants. La marque ne peut y ĂȘtre lĂ©gitime que si elle est reconnue par les participants comme Ă©tant reliĂ©e de maniĂšre claire Ă  ce « point commun ».
  • 11. 11 Par exemple, quand la marque Gallia ou la marque Vert Baudet lancent une communautĂ© destinĂ©e aux parents de jeunes enfants (le « point commun »), elles y sont reconnues en ce qu’elles leur apportent des produits utiles pour leur condition de parents (des vĂȘtements, du lait maternel). En cela, elles sont lĂ©gitimes, mais elles doivent rester discrĂštes pour se positionner en « partenaires » de la communautĂ©, en facilitateur ou sponsor. Tout discours trop commercial est exclu. 3-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? En gĂ©nĂ©ral, ce type d’initiative est menĂ©e par une marque qui s’adresse Ă  une population homogĂšne, population qui a un « point commun » facilement identifiable et suffisamment important pour justifier la motivation Ă  se retrouver. Le fait pour une marque de vĂȘtement pour enfant de se positionner en partenaire des parents en leur proposant des outils qui les aident Ă  mieux vivre leur condition et Ă  trouver des rĂ©ponses Ă  leurs questions est trĂšs clairement un avantage clĂ© en termes d’image. VoilĂ  une marque qui ne se contente pas de me vendre des produits et des services mais qui cherche Ă©galement Ă  m’aider, Ă  me divertir et Ă  trouver des solutions Ă  mes problĂšmes. La marque n’est plus seulement un vendeur, elle est aussi un partenaire. L’image que la communautĂ© en aura sera donc complĂštement transformĂ©e, et ce de maniĂšre Ă©minemment positive. Une marque qui souhaite changer son image auprĂšs des populations Ă  qui elle s’adresse a beaucoup Ă  gagner Ă  s’engager dans une telle stratĂ©gie.
  • 12. 12 3-5 Les clĂ©s de succĂšs La premiĂšre clĂ© de succĂšs est d’identifier un point commun qui soit suffisamment fort pour justifier le fait de rejoindre la communautĂ©. L’audience viendra si ce point commun pĂšse « lourd » dans sa vie de tous les jours. Le fait de traverser une Ă©preuve commune sera l’une des motivations les plus fortes. Le fait d’aimer porter des jeans ne sera probablement pas suffisant. La seconde clĂ© de succĂšs est d’identifier ce que l’audience visĂ©e a besoin de rĂ©soudre au quotidien. Quelles sont ses angoisses que l’on peut calmer ? Ses questions auxquelles on peut apporter une rĂ©ponse ? Les services dont elle peut avoir besoin ? AprĂšs avoir dĂ©terminĂ© un point commun fort, il faut dĂ©terminer le manque dont souffre cette population, manque qui pourra ĂȘtre comblĂ© par la communautĂ©. La troisiĂšme clĂ© est de mettre en place les outils et les services qui rempliront les besoins identifiĂ©s et combleront les manques. Par exemple, on pourra identifier que les patients atteints d’arthrose de la hanche sont angoissĂ©s Ă  l’idĂ©e de choisir un bon chirurgien, la communautĂ© pourra mettre en place des outils qui permettent aux membres de recommander les praticiens auxquels ils ont eu affaire et qui les ont aidĂ©s. Petit Ă  petit, le travail de la communautĂ© permettra de renseigner une base de professionnels reconnus comme compĂ©tents et d’aider les membres Ă  faire le bon choix.
  • 13. 13 3-6 Les facteurs de risque En rĂ©ponse aux clĂ©s de succĂšs qui viennent d’ĂȘtre Ă©voquĂ©es, les facteurs de risque sont de trois ordre : - Partir d’un point commun qui ne soit pas suffisamment fort pour rassembler les utilisateurs, - Ne pas identifier (ou mal identifier) leurs vraies attentes, leurs manques, - Offrir des outils et fonctionnalitĂ©s qui ne rĂ©pondent pas Ă  leurs attentes. Parfois, on cite Ă©galement le fait que la population visĂ©e fasse Ă©galement dĂ©jĂ  l’objet de nombreuses autres communautĂ©s et que la concurrence soit plus rude. C’est un critĂšre dont il faut tenir compte, c’est vrai. Mais ce n’est pas parce qu’il existe dĂ©jĂ  des communautĂ©s de parents qu’il n’est pas possible d’en crĂ©er une diffĂ©rente. Si cela Ă©tait vrai, Facebook n’aurait jamais dĂ©marrĂ©, il existait dĂ©jĂ  un Friendster et un Myspace qui avaient des millions de membres ! Comme pour Facebook, si votre domaine d’usage est dĂ©jĂ  occupĂ© par des concurrents, regardez bien ce que ces concurrents n’ont pas rĂ©alisĂ© correctement, quels besoins ils ne remplissent pas ou mal et faites mieux qu’eux. Il n’y a pas de raison que vous ne rĂ©ussissiez pas.
  • 14. 14 CML Earth (http://www.cmlearth.com) La communautĂ© des patients atteints de cancer. Mise en Ɠuvre par Novartis, laboratoire pharmaceutique leader dans le domaine des traitements contre le cancer. Les points forts : Un point commun extrĂȘmement important dans la vie des membres de la communautĂ© puisqu’il touche Ă  leur santĂ©. C’est probablement le point commun le plus fort que l’on puisse trouver, le plus impliquant aussi. Des services visant Ă  permettre le soutien et l’entraide entre patients, une valeur ajoutĂ©e trĂšs importante Ă  leurs yeux. La possibilitĂ© d’identifier et de tisser des liens avec des patients prĂšs de chez soi est Ă©galement une fonction extrĂȘmement utile.
  • 15. 15 Avocats.fr (http://avocats.fr) La plate-forme web sociale de la profession d’avocats. Elle rĂ©pond au double objectif de donner plus de visibilitĂ©s aux avocats en fonction de leurs spĂ©cialitĂ©s et de leur permettre de se rencontrer et d’échanger pour rompre l’isolement (profession majoritairement exercĂ©e en solo). Les points forts : Une communautĂ© trĂšs motivĂ©e par le fait de crĂ©er de la visibilitĂ© pour elle-mĂȘme, donc trĂšs motivĂ©e Ă  crĂ©er du contenu. RĂ©sultat, 1.500 contributeurs en 2 ans et 40.000 articles juridiques publiĂ©s. Une trĂšs forte prĂ©sence de ces articles sur Google qui gĂ©nĂšre Ă  lui seul plus de 200.000 visiteurs uniques par mois (250.000 au total). Une combinaison d’outils de publication et d’outils communautaires qui permettent aux auteurs de crĂ©er de vĂ©ritables relations professionnelles.
  • 16. 16 Reseaulia (http://reseaulia.com) Le rĂ©seau social des entreprises de la RĂ©gion Pays de Loire. Il offre Ă  chaque club d’entreprise des espaces de collaboration en ligne et permet aux entrepreneurs locaux de faire connaĂźtre leur activitĂ© auprĂšs de leurs pairs, potentiels clients ou fournisseurs. Les points forts : Une logique communautaire qui s’appuie sur des communautĂ©s « physiques » existantes : les clubs d’entreprises d’un territoire local. Outiller des communautĂ©s prĂ©existantes est bien souvent une stratĂ©gie gagnante. Combine efficacement le communautaire « virtuel » (sur le web) avec un rĂ©seau social local existant. Des fonctions d’identification de compĂ©tences qui permettent aux entreprises et entrepreneurs membres d’identifier facilement des partenaires, clients et fournisseurs.
  • 17. 17 Accueil des Villes Françaises (http://reseau.avf.asso.fr) Le rĂ©seau social des nouveaux arrivants prĂ©sent dans 350 villes de France. Le point commun des membres est qu’ils ont tous emmĂ©nagĂ© dans une nouvelle ville qu’ils ne connaissent pas. Ce rĂ©seau social leur permet d’ĂȘtre trĂšs rapidement mis en contacts avec des « accueillants » qui connaissent bien la ville dans laquelle ils viennent d’arriver et d’accĂ©der Ă  des activitĂ©s et des informations qui leur permettent de s’intĂ©grer plus rapidement. Les points forts : Une logique communautaire Internet qui complĂšte efficacement un vĂ©ritable rĂ©seau social existant : celui de 350 points d’accueils de nouveaux arrivants dans 350 villes de France. Un site qui rend vĂ©ritablement un service aux membres en permettant aux nouveaux arrivants dans une ville de s’intĂ©grer plus facilement en faisant rapidement connaissance avec d’autres habitants « accueillants » dans leur nouvelle ville.
  • 18. 18 4 Les communautĂ©s de passionnĂ©s (J’aime ce que je fais) Il ne faut pas confondre cette catĂ©gorie avec la prĂ©cĂ©dente, en effet, ici, les gens ne partagent pas la mĂȘme condition, il partage la mĂȘme passion. Un passionnĂ© de golf ou de voile peut ĂȘtre, dans sa vie de tous les jours, une personne trĂšs diffĂ©rente d’un autre passionnĂ© de golf ou de voile. Ces personnes peuvent avoir des professions ou une situation familiale qui sont aux antipodes l’une de l’autre mais se « reconnaĂźtre » de maniĂšre trĂšs forte sur leur passion commune. Avoir une passion en commun est probablement l’un des Ă©lĂ©ments les plus forts lorsqu’il s’agĂźt de construire une communautĂ©. N’ĂȘtes vous jamais arrivĂ© Ă  un dĂźner oĂč vous ne connaissiez personne pour finir dans des conversations enflammĂ©es avec l’un des convives qui partage votre passion pour la moto ou la plongĂ©e sous marine ? C’est le mĂȘme principe sur Internet. Parler de ce que j’aime me rapproche de ceux qui aiment en parler Ă©galement.
  • 19. 19 4-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs Vous l’aurez compris, le lien est crĂ©Ă© par cette passion commune qui anime l’audience de la communautĂ©. Sans avoir Ă  dĂ©velopper plus avant, chacun pourra imaginer qu’un passionnĂ© de tuning, de voitures anciennes, de plongĂ©e sous marine, d’encadrement ou d’ornithologie se sentira plus proche de ceux qui partagent sa passion. Pour que les utilisateurs s’approprient la communautĂ©, il sera essentiel que celle-ci soit intĂ©gralement tournĂ©e vers leur passion. Son aspect esthĂ©tique, son nom, ses services et fonctionnalitĂ©s, son contenu, les champs de personnalisation des profils des membres, tout devra indiquer clairement qu’ici, c’est rĂ©servĂ© aux passionnĂ©s. 4-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ? Un vrai passionnĂ©, comme on le dit souvent, rĂȘve de sa passion quand il n’est pas en train de s’y adonner. Le bĂ©nĂ©fice de la communautĂ© est donc d’abord de le relier Ă  sa passion en continue. Un peu comme si le passionnĂ© de voile pouvait continuer Ă  naviguer, le passionnĂ© de surf Ă  surfer ou le passionnĂ© de jardinage Ă  jardiner, alors qu’il est chez lui devant son Ă©cran et loin de sa passion. Un autre bĂ©nĂ©fice majeur est celui de permettre de rencontrer d’autres passionnĂ©s proches de chez soi, ou de l’endroit oĂč la passion se matĂ©rialise (si j’habite Paris et plonge en Corse) ou encore des passionnĂ©s qui ont le mĂȘme niveau ou matĂ©riel que moi. Le propriĂ©taire d’une Jaguar Type E de 1970 aura forcĂ©ment plaisir Ă  rencontrer une autre personne qui possĂšde le mĂȘme vĂ©hicule ! Le dernier bĂ©nĂ©fice est Ă©galement trĂšs important. Qui dit passion dit
  • 20. 20 connaissance, apprentissage, partage. Il n’est pas une passion qui ne requiert d’apprendre Ă  la maĂźtriser, Ă  amĂ©liorer son niveau, sa technique, Ă  augmenter son savoir pour en profiter plus encore. La communautĂ© de passionnĂ©s est probablement le meilleur endroit pour acquĂ©rir cette connaissance, la communautĂ© Ă©tant en elle- mĂȘme un vaste lieu d’échange et d’apprentissage collectif. 4-3 Quelle place pour la marque ? La place de la marque dans une communautĂ© de passionnĂ©s peut prendre diffĂ©rentes formes en fonction de la lĂ©gitimitĂ© de cette derniĂšre relativement Ă  la passion concernĂ©e. Si la marque bĂ©nĂ©ficie d’une forte lĂ©gitimitĂ©, elle peut affirmer sa prĂ©sence au sein de la communautĂ© de maniĂšre officielle. Par contre, si sa lĂ©gitimitĂ© est plus relative, elle aura intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre discrĂšte. Par exemple, la marque Burton a lancĂ© un site communautaire dĂ©diĂ© au snowboard, elle y affiche sa marque de maniĂšre non Ă©quivoque et affirme sa « paternitĂ© » de la communautĂ©. Cette position est tout Ă  fait dĂ©fendable dans la mesure oĂč Burton est l’une des marques mythiques dans le domaine du snowboard. La communautĂ© est d’ailleurs directement accessible depuis le site officiel de Burton et le nom de domaine est un sous domaine de burton.com. Le lien de parentĂ© est affirmĂ©. Par contre, quand Pyrex lance un site communautaire autour de la passion de la cuisine, elle donne un nom spĂ©cifique Ă  sa communautĂ© (cook’n share), un nom de domaine dĂ©diĂ©, un univers graphique propre, distinct de la marque. Le logo Pyrex se retrouve juste discrĂštement indiquĂ© en dessous du logo principal. Bien que la marque Pyrex soit effectivement positionnĂ©e sur la vente d’objets de cuisine, elle ne bĂ©nĂ©ficie pas d’une aura forte dans ce domaine. Sa prĂ©sence discrĂšte est donc indiquĂ©e pour ne pas donner une impression trop commerciale au site. Dans certains cas, la marque sera mĂȘme totalement absente de la plate-forme. Elle en profitera juste pour capter une audience et afficher des publicitĂ©s ciblĂ©es. C’est par exemple le cas de quiveutdufromage.com de la sociĂ©tĂ© bongrain, crĂ©Ă© pour les passionnĂ©s de
 fromage. Il est vrai que le sujet n’est pas Ă©vident dans une logique communautaire.
  • 21. 21 4-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? Un passionnĂ© qui peut vivre sa passion et enrichir son expĂ©rience par de nouvelles rencontres et de nouvelles informations sera toujours redevable Ă  celui ou ceux qui lui ont permis cet enrichissement. Si la marque est celle qui rend ces rencontres, ces apprentissages et ces expĂ©riences possibles, elle sera rapidement identifiĂ©e comme un partenaire de choix pour vivre sa passion. Si une marque de dĂ©tendeurs permet, grĂące Ă  une communautĂ© bien pensĂ©e, de rencontrer d’autres plongeurs, d’identifier de nouveaux lieux de plongĂ©es, de trouver les Ă©coles les plus compĂ©titives ou de trouver le matĂ©riel dont on a besoin, elle sera forcĂ©ment perçue comme incontournable par les passionnĂ©s. Surtout, elle dominera toutes les autres marques du domaine dans l’esprit du passionnĂ© et sera la premiĂšre qui lui viendra Ă  l’esprit quand il s’agira d’enrichir son Ă©quipement ! Quel libraire n’aimerait pas ĂȘtre la rĂ©fĂ©rence des passionnĂ©s de lecture ? Quelle marque d’huile pour moteur la rĂ©fĂ©rence des passionnĂ©s de voiture ? Quelle marque d’appareils photo la rĂ©fĂ©rence des passionnĂ©s de portrait en noir et blanc ? La liste peut ĂȘtre longue. 4-5 Les clĂ©s de succĂšs La premiĂšre clĂ© de succĂšs est d’identifier une « vraie » passion, celle qui fait vraiment vibrer ceux qui la vivent. Certaines passions ne sont finalement que des intĂ©rĂȘts et n’ont pas le potentiel de rassembler des foules autour d’elles. La seconde est d’offrir Ă  ces passionnĂ©s de vraies raisons de rejoindre la communautĂ© et d’y ĂȘtre fidĂšle. L’identification d’une vraie passion fera venir les gens, mais ils ne resteront et ne seront proactifs que si la communautĂ© leur permet vĂ©ritablement de vivre
  • 22. 22 une expĂ©rience. Par exemple, la communautĂ© B’twin Club crĂ©Ă©e par Decathlon pour les passionnĂ©s de vĂ©lo permet de mettre en ligne des itinĂ©raire cartographiĂ©s des meilleurs itinĂ©raires de ballades ou de trouver d’autre personnes pour effectuer une sortie en VTT. Ces valeurs d’usages s’avĂšreront utiles aux passionnĂ©s de vĂ©lo qui rejoignent la communautĂ©. 4-6 Les facteurs de risque Le premier facteur de risque est que la passion ne soit finalement qu’un centre d’intĂ©rĂȘt parmi d’autres et qu’elle ne soit pas suffisamment attractive. Le second est de ne pas offrir aux passionnĂ©s un vrai plus, un usage qui leur apporte vraiment un avantage perceptible dans le cadre de leur pratique de passionnĂ©s. RĂ©unir des passionnĂ©s, c’est bien, les retenir nĂ©cessite de bien comprendre ce qui les anime et d’offrir des services qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs, ou de maniĂšre moins efficace.
  • 23. 23 Les « Fiskarettes » (http://fiskerettes.fr) Les fiskarettes est la communautĂ© des passionnĂ©es de scrapbooking crĂ©Ă©e par la marque de ciseaux Finlandaise Fiskars. Les points forts : Ce que l’on sait moins c’est que cette marque propose une large gamme d’outils de dĂ©coupe spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©e aux loisirs crĂ©atifs. Elle est donc trĂšs intĂ©ressĂ©e par la population des passionnĂ©es de scrapbooking ! Avec dĂ©jĂ  plus de 1.600 membres qui publient en moyenne 6 rĂ©alisations par jour, cette initiative est un vrai succĂšs. Cette initiative est Ă©galement mise en Ɠuvre aux Etats-Unis (http://fiskateers.com) ou elle a permis d’augmenter le chiffre d’affaires de la marque de 300% en boutique. Un exemple de rĂ©ussite du tiercĂ© « communautĂ©, contenu, commerce ».
  • 24. 24 My N’Club (http://mynclub.com) My N’club est la communautĂ© des passionnĂ©s de photographie lancĂ©e par Nikon France. Les points forts : Avec 31.306 membres et 145.635 photos (2.530 membres et 6.900 photos il y a un an !), cette initiative est un succĂšs incontestable. Des concours et « challenges » entre photographes sont rĂ©guliĂšrement organisĂ©s et donnent un vrai piment Ă  la participation des photographes amateurs qui se lancent des dĂ©fis.
  • 25. 25 5 Les communautĂ©s d’expertise (J’ai envie ou besoin d’apprendre) Les communautĂ©s d’expertise sont d’un genre diffĂ©rent. L’objet y est souvent moins de faire se rencontrer des internautes mais plutĂŽt de mettre Ă  leur disposition une information technique sous une forme plus communautaire qu’éditoriale. Les fonctions les plus courantes dans ce type de communautĂ©s sont proposĂ©es sous la forme de questions / rĂ©ponses auxquelles participent les membres mais surtout, un panel d’experts animĂ©s par la marque. 5-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs Le point commun entre tous les utilisateurs est leur besoin de rĂ©ponse Ă  des questions prĂ©cises et le plus souvent, difficile Ă  trouver ailleurs. Plus le potentiel de rĂ©ponse qu’ils peuvent obtenir via la communautĂ© est important et qualitatif, plus ils auront tendance Ă  s’adresser Ă  la communautĂ©, voire pour un petit nombre d’entre eux, Ă  venir eux-mĂȘmes y apporter des rĂ©ponses.
  • 26. 26 5-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ? Le bĂ©nĂ©fice pour l’audience est clair : ils ont des questions et cherchent Ă  y apporter des rĂ©ponses. S’ils y trouvent ce qu’ils cherchent, le bĂ©nĂ©fice est immĂ©diat et la valeur de la communautĂ© est assurĂ©e ! 5-3 Quelle place pour la marque ? D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les marques mettent en place ce type de communautĂ©s autour de leurs produits, services et mĂ©tiers. Dans un tel cas, inutile de se cacher, la marque peut apparaĂźtre de maniĂšre claire et c’est en gĂ©nĂ©ral le cas. De plus, qui mieux qu’une marque peut proposer des rĂ©ponses Ă  des questions qui sont directement liĂ©es aux produits et services qu’elle vend ? 5-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? Le bĂ©nĂ©fice pour la marque est trĂšs simple Ă  comprendre : elle aide ses clients et prospects Ă  mieux comprendre et utiliser ses produits et services, elle donne donc encore plus de valeur Ă  ces derniers aux yeux de ceux qui les utilisent. D’autre part, la marque apparaĂźt comme experte dans son mĂ©tier ce qui crĂ©dibilise indĂ©niablement son image de professionnelle. De plus, les experts mis en avant par la marque sont en gĂ©nĂ©ral des collaborateurs de cette derniĂšre. Non seulement la marque bĂ©nĂ©ficiera de cette initiative en tant que marque, mais de plus, elle dĂ©montrera que les personnes qui travaillent pour elles sont eux aussi des experts.
  • 27. 27 5-5 Les clĂ©s de succĂšs La premiĂšre clĂ© de succĂšs est d’ĂȘtre sur un mĂ©tier technique et/ou de vendre des produits requĂ©rant un apprentissage pour ĂȘtre utilisĂ©s de maniĂšre optimale. Ce type d’initiative n’est donc pas adaptĂ© pour une marque de produits laitiers mais plutĂŽt pour une marque de bricolage, d’entretien automobile ou encore de logiciels. Le second est de rĂ©unir et d’animer une communautĂ© d’experts motivĂ©s Ă  rĂ©pondre aux questions qui seront posĂ©es. En effet, rien de pire que des questions restĂ©es sans rĂ©ponse, il faudra donc une Ă©quipe d’experts suffisante. 5-6 Les facteurs de risque Si l’on Ă©limine le fait que le produit ou service concernĂ©e n’appelle pas de questions (ce qui aura Ă©liminĂ© l’intĂ©rĂȘt de la communautĂ©), le principal Ă©cueil est de ne pas ĂȘtre en mesure de rĂ©pondre aux questions posĂ©es. Ce sera le cas si les experts en mesure de rĂ©pondre ne sont pas assez nombreux ou qu’ils n’ont pas le temps nĂ©cessaire (s’ils ont une autre fonction dans l’entreprise et ne sont pas mis en mesure de consacrer assez de temps Ă  la communautĂ©) oĂč s’ils ne sont pas assez compĂ©tents pour apporter les bonnes rĂ©ponses.
  • 28. 28 SAP community network (http://www.sdn.sap.com) Cette communautĂ© est proposĂ©e par l’éditeur SAP Ă  l’ensemble de ses clients, partenaires et dĂ©veloppeurs. Les points forts : Avec plus de 2.000.000 de membres, cette communautĂ© dĂ©montre qu’elle rĂ©pond Ă  un rĂ©el besoin de la part de son audience : mieux connaĂźtre et comprendre les solutions SAP pour en retirer plus de bĂ©nĂ©fice.
  • 29. 29 Turbotax Live Community (https://ttlc.intuit.com) Cette communautĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par l’éditeur du logiciel Turbotax. Ce logiciel permet aux contribuables amĂ©ricains d’effectuer leurs dĂ©clarations d’impĂŽts de maniĂšre simple et efficace. Les points forts : Il est clair que le domaine de la fiscalitĂ© est hautement complexe. Si le logiciel reprĂ©sente une aide importante, son utilisation appelle forcĂ©ment des questions. L’éditeur affirme qu’il a augmentĂ© ses ventes de 20% en 2 ans aprĂšs la mise en place de cette communautĂ© qui est perçue comme un complĂ©ment indispensable de son logiciel.
  • 30. 30 6 Les communautĂ©s propriĂ©taires / utilisateurs (J’aime ce produit, cet objet) Ici, le centre de l’attention est trĂšs clairement tournĂ© vers la marque et ses produits et services. C’est probablement le format de communautĂ© le plus attrayant pour une marque car le sujet de l’attention de l’audience sont ses propres produits et services, voilĂ  une promesse bien allĂ©chante ! Il faut bien entendu que les clients et prospects de ces produits ou services soient suffisamment intĂ©ressĂ©s par ces derniers et aient assez de raisons de vouloir Ă©changer Ă  leur sujet, mais si c’est le cas, le rĂ©sultat ne pourra ĂȘtre que positif. Imaginez que tous vos clients et prospects apprĂ©cient de se retrouver pour parler de ce que vous vendez, qu’ils se prodiguent des conseils, s’entraident, s’adressent directement Ă  vous ou encore vous aident Ă  amĂ©liorer votre offre. Une sorte de rĂȘve pour tous les professionnels du marketing, n’est-ce pas ? 6-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs Le facteur de lien est ici d’ĂȘtre propriĂ©taire ou utilisateur d’un produit ou d’un service donnĂ©. Si je possĂšde la mĂȘme voiture que vous, le mĂȘme ordinateur, le mĂȘme tĂ©lĂ©phone ou encore le mĂȘme jet-ski,
  • 31. 31 alors je vous ressemble. Nous avons achetĂ© le mĂȘme produit ou sommes intĂ©ressĂ©s par celui-ci, c’est indĂ©niablement un facteur de proximitĂ© sociale. Pour que l’audience s’approprie cette communautĂ©, il sera nĂ©cessaire qu’elle y trouve des rĂ©ponses aux questions qu’elle se pose sur le produit ou service, qu’elle y trouve des contenus qui mettent en valeur les usages rendus possibles par ces derniers ou encore qu’elle puisse rencontrer d’autres utilisateurs qui permettent d’amĂ©liorer leur expĂ©rience d’usage. 6-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ? Le premier bĂ©nĂ©fice pour l’audience est d’enrichir son expĂ©rience de l’usage du produit ou service concernĂ©. Mieux utiliser et profiter des avantages de ces derniers est trĂšs clairement un bĂ©nĂ©fice important. Surtout si lesdits produits ou services reprĂ©sentent un usage important pour les personnes concernĂ©es. 6-3 Quelle place pour la marque ? Dans le cas d’une communautĂ© d’utilisateurs / propriĂ©taires, le sujet est uniquement centrĂ© autour de l’usage des produits et services de la marque, par consĂ©quent, celle-ci est en gĂ©nĂ©ral trĂšs clairement prĂ©sente sur le site. Cette place affirmĂ©e n’est pas seulement lĂ©gitime, elle est mĂȘme recommandĂ©e. Qui mieux que la marque peut en effet rĂ©unir les utilisateurs de ses produits et services ? Qui mieux qu’elle peut leur apporter ce dont ils ont besoin pour mieux comprendre ces produits et services et mieux bĂ©nĂ©ficier de ces derniers ?
  • 32. 32 6-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? Les bĂ©nĂ©fices pour la marque sont assez Ă©vidents. Tout d’abord, elle apporte un vrai plus Ă  ses clients dans le cadre de leur usage de ses produits et services, quoi de mieux pour en faire des clients satisfaits ? Ensuite, elle crĂ©e un accĂšs direct Ă  ses clients. Quelle marque ne rĂȘverait pas de pouvoir Ă©couter tout ce que pensent ses clients ? Tout ce qu’ils attendent d’elle ? Tous les usages intĂ©ressants qu’ils font de ses produits et services ? Une sorte d’étude de marchĂ© permanente qui ne peut qu’ĂȘtre bĂ©nĂ©fique. Enfin, elle augmente considĂ©rablement la fidĂ©litĂ© de ses clients et leur potentiel de rachat Ă  terme. Non seulement les clients ont acquis un produit ou service de ma marque, mais de plus, pendant toute la durĂ©e de leur utilisation de ces derniers, ils restent en lien privilĂ©giĂ© avec la marque, ignorent la concurrence et seront beaucoup plus enclins Ă  renouveler un achat avec la marque qui aura « occupĂ© le terrain » positivement. 6-5 Les clĂ©s de succĂšs PremiĂšre condition sine qua non, que le fait de possĂ©der le produit ou bĂ©nĂ©ficier du service crĂ©e un sentiment d’appartenance. Par exemple, une communautĂ© de propriĂ©taires de motos Harley Davidson ou de montre Jaegger Lecoultre rassemblera forcĂ©ment des personnes qui, entre elles, se reconnaissent comme faisant partie d’une communautĂ© d’initiĂ©s. Comme pour les autres types de communautĂ©, il ne suffit pas de rassembler des membres dans la communautĂ© : il convient Ă©galement d’offrir Ă  ces derniers les avantages, services, informations qui augmenteront plus encore leur satisfaction d’usage du produit ou service et renforcera intelligemment ce sentiment d’appartenance qui les a fait s’inscrire en premier lieu.
  • 33. 33 Ainsi, quand la communautĂ© des propriĂ©taires de voiliers BĂ©nĂ©teau leur permet de retrouver d’autres propriĂ©taires ayant le mĂȘme modĂšle de voilier qu’eux ou ayant leur voilier dans la mĂȘme marina, elle facilite une mise en relation utile et Ă  valeur ajoutĂ©e qui est un vrai service que les propriĂ©taires ne pourraient trouver nulle part ailleurs. 6-6 Les facteurs de risque Dans ce cas Ă©galement, il faut bien mesurer la capacitĂ© du produit ou du service Ă  rassembler ses utilisateurs, Ă  les faire se sentir, parce qu’ils en sont propriĂ©taire ou utilisateur, partie d’un groupe « Ă  part ». Tous les produits ou service n’ont pas cette capacitĂ©. Se tromper sur cette capacitĂ© et c’est l’échec assurĂ©. De la mĂȘme maniĂšre, se sentir « partie de la famille » fera probablement venir les membres, mais ne les fera pas rester ou revenir. Pour ce faire, il sera nĂ©cessaire que l’expĂ©rience que leur fournira la communautĂ© soit une vraie valeur ajoutĂ©e dans le cadre de leur expĂ©rience de propriĂ©taire ou d’utilisateur. A titre d’exemple, certains propriĂ©taires de scooters apprĂ©cient leur communautĂ© de propriĂ©taires car ils peuvent y trouver des documentations techniques et des adresses de bons concessionnaires (notĂ©s par la communautĂ©) qui leur apporte un vrai service au quotidien.
  • 34. 34 Le BĂ©nĂ©teau Yacht Club (http://beneteauyachtclub.com) Ce rĂ©seau social lancĂ© il y a deux ans par le fabriquant de voiliers BĂ©nĂ©teau est un exemple de pari rĂ©ussi. Les points forts : Parmi ses plus grandes rĂ©ussites figure le fait de faire payer l’adhĂ©sion au « Club » 35€ par an. Cette prouesse permet d’annuler l’ensemble des coĂ»ts de la plate-forme Ă  peine deux ans aprĂšs son lancement, 800 propriĂ©taires ayant rejoint le rĂ©seau. Parmi les fonctions propres Ă  assurer la fidĂ©lisation et l’intĂ©rĂȘt des membres, des invitations Ă  des Ă©vĂ©nements VIP et un service d’échange de voilier entre propriĂ©taires habitants aux 4 coins de la planĂšte. Un vrai service, impossible Ă  imaginer en dehors d’une telle initiative de marque.
  • 35. 35 Jeep Owners (http://www.jeep.com/en/owners/) Ce site proposĂ© par la marque Chrysler au possesseurs de Jeep est Ă©galement un modĂšle intĂ©ressant. Les points forts : Il est possible de s’y inscrire en indiquant son modĂšle et son annĂ©e, ainsi que son numĂ©ro de chĂąssis. On est ainsi certain d’ĂȘtre entre propriĂ©taires. Il propose ensuite une base de connaissance, le moyen d’identifier les concessionnaires proche de chez soi et la possibilitĂ© de retrouver d’autre propriĂ©taires qui peuvent proposer des sorties nature en 4*4.
  • 36. 36 7 Les communautĂ©s de « feedback » (Retours clients, co-crĂ©ation,crowdsourcing) Ce type de plate-forme est probablement la plus courante. Effectivement, mĂȘme si les clients ne sont pas des passionnĂ©s, s’ils ne s’identifient pas aux produits et services, n’ont pas de points communs identifiables et forts et ne sont pas en recherche de conseils experts, ils ont probablement tous quelque chose Ă  dire sur les produits ou services qu’ils utilisent. Qu’ils les aiment, ne les aiment pas, les prĂ©fĂšrerait comme ci ou comme ça, avec ceci ou avec cela, leurs suggestions, leurs propositions et leurs critiques (positives et nĂ©gatives) sont autant d’informations qui permettent Ă  la marque de mieux comprendre son « audience » et de travailler Ă  rĂ©pondre plus efficacement Ă  ses attentes. De plus, tout le monde sait que chacun aime ĂȘtre Ă©coutĂ©, prĂȘter une oreille attentive Ă  ses clients ne peut donc jamais ĂȘtre une mauvaise dĂ©marche. 7-1 Ce qui crĂ©e le lien et l’appropriation par les utilisateurs Le principe de ces communautĂ©s n’est justement pas de crĂ©er un
  • 37. 37 lien entre les utilisateurs mais plutĂŽt entre les utilisateurs et la marque. Ce lien sera crĂ©Ă© du simple fait qu’un lieu d’écoute est mis Ă  leur disposition. Par contre, il ne faut pas attendre un lien fort, il sera d’ailleurs probablement trĂšs ponctuel, voir unique. pendant longtemps ! Mais avoir Ă©tĂ© entendu une fois par une marque bienveillante peu laisser un souvenir. L’appropriation sera facilitĂ©e par une interface et une ergonomie claire, c’est aussi simple que cela. Si vous voulez que vos clients vous parlent, facilitez-leur la prise de parole au maximum. 7-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour l’audience ? Le fait de pouvoir exprimer son mĂ©contentement et ĂȘtre entendu et reconnu pour ses critiques, de pouvoir soumettre une idĂ©e et de voir qu’elle est suivie et mise en Ɠuvre par la marque ou encore de pouvoir s’adresser Ă  elle directement et d’avoir une rĂ©ponse sont autant de bĂ©nĂ©fices qui, mĂȘme s’ils peuvent paraĂźtre anodins, briseront la muraille de Chine qui s’installe parfois entre une marque et ses clients. 7-3 Quelle place pour la marque ? Ici la marque est omniprĂ©sente, c’est d’ailleurs Ă  elle que l’on vient s’adresser et d’elle que l’on attend des rĂ©ponses. La communautĂ© sera donc « brandĂ©e » trĂšs clairement Ă  l’image de la marque ou de ses produits.
  • 38. 38 7-5 Les clĂ©s de succĂšs Les clĂ©s de succĂšs sont relativement simples, l’outil de recueil d’avis devra ĂȘtre le plus simple possible et son ergonomie devra permettre Ă  tous types d’audience de participer, mĂȘme s’ils ne sont pas trĂšs branchĂ©s Internet. Il ne faut pas oublier que la majoritĂ© des consommateurs (ceux qui ont le plus fort pouvoir d’achat), ne sont pas nĂ©s avec Internet. La deuxiĂšme clĂ© est de dĂ©dier suffisamment de ressources Ă  l’animation de cette communautĂ©. Si les internautes posent des questions, proposent des amĂ©liorations ou font part de leur mĂ©contentement, il est absolument indispensable qu’ils reçoivent une rĂ©ponse rapide. Les animateurs devront donc avoir le temps nĂ©cessaire Ă  cette tĂąche et ĂȘtre en nombre suffisant, ils devront surtout ĂȘtre habilitĂ©s et compĂ©tents pour rĂ©pondre. 7-6 Les facteurs de risque Le principal facteur de risque est de ne pas mettre les moyens nĂ©cessaires Ă  l’animation. Une question sans rĂ©ponse ou une suggestion laissĂ©e lettre morte est probablement pire que rien du tout. Le second facteur de risque est de ne pas communiquer sur l’existence de cet espace d’échange proposĂ© par la marque et de voir ce dernier dĂ©peuplĂ© et donc inutile. Trop de marques lancent ce type d’initiative mais n’en parlent sur aucun de leurs supports habituels de communication. RĂ©sultat, personne ne le sait et personne ne les utilise. Les clients continuent Ă  aller se perdre sur des forums de consommateurs oĂč ils trouvent rarement les rĂ©ponses Ă  leurs questions et parlent dans le vide (puisque la marque n’est pas lĂ  pour les Ă©couter).
  • 39. 39 My Starbucks idea (http://mystarbucksidea.force.com) Cette plate-forme a Ă©tĂ© mise en place par la chaĂźne de cafĂ© amĂ©ricaine Starbucks Les points forts : On voit ici que ce type de communautĂ© n’est pas rĂ©servĂ© Ă  des marques Ă  fort pouvoir communautaire car l’on ne peut pas dire que le fait de boire du cafĂ© rapproche les gens ni que ce soit une passion. Et pourtant, ce sont des dizaines de milliers d’idĂ©es et suggestions qui ont Ă©tĂ© publiĂ©es par les clients de la chaĂźne. La plate-forme met Ă©galement en avant ses employĂ©s, ce qui rend l’espace vraiment humain, mais surtout, elle indique quelles sont les idĂ©es qui ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre par la chaĂźne. Une vraie rĂ©compense Ă  la participation. 91.000 idĂ©es proposĂ©es, 550 mises en Ɠuvre.
  • 40. 40 Dell Ideastorm (http://www.ideastorm.com) AprĂšs avoir traversĂ© une grave crise d’image auprĂšs de ses clients, la marque d’ordinateurs DELL a dĂ©cidĂ© de plonger radicalement dans l’écoute des clients, et Ideastorm a Ă©tĂ© l’une de ses premiĂšre initiatives dans ce sens. Les points forts : Avec 14.000 idĂ©es proposĂ©es et 89.000 commentaires, l’on peut dire que les clients de la marque ne se sont pas privĂ©s de profiter de cette opportunitĂ© de parole qui leur Ă©tĂ© donnĂ©e. Un certains nombre d’amĂ©liorations ou de nouvelles options ont d’ailleurs Ă©tĂ© mises en Ɠuvre par DELL suite Ă  des suggestions de clients. Ce qui est certain, c’est que l’image de la marque a trĂšs fortement remontĂ©e depuis la mise en Ɠuvre de cette initiative.
  • 41. 41 Un classement qui doit ĂȘtre regardĂ© avec souplesse Le classement proposĂ© ci-dessus n’est Ă©videmment pas figĂ©, d’ailleurs, bon nombre d’initiatives communautaires de marques rĂ©ussies peuvent se classer dans plusieurs catĂ©gories. Le fait d’avoir un projet qui peut entrer dans plusieurs des catĂ©gories mentionnĂ©es est de surcroĂźt un gage de plus grand succĂšs. Si une communautĂ© rassemblent Ă  la fois des utilisateurs d’un produit qui ont aussi la particularitĂ© de se ressembler et d’avoir une passion commune, l’adhĂ©sion Ă  la communautĂ© n’en sera que plus forte. Par exemple, le BĂ©nĂ©teau Yacht Club rassemble des propriĂ©taires de voiliers BĂ©nĂ©teau, lesquels ont aussi en commun d’ĂȘtre des passionnĂ©s de voile. Ce double critĂšre communautaire augmentera les chances de les voir s’impliquer dans la communautĂ©. Si en plus ils peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une expertise dĂ©tenue par la marque (technique de rĂ©gate, de rĂ©glages du bateau, meilleures routes de navigation), la rĂ©ussite est probablement garantie.
  • 42. 42 8 Le rĂŽle de la technologie On entend souvent dire que la technologie utilisĂ©e est trĂšs secondaire, que ce qui compte le plus est l’usage et la valeur ajoutĂ©e apportĂ©e. C’est une rĂ©alitĂ© et nous sommes les premiers Ă  dĂ©fendre ce point de vue. On ne crĂ©e pas une plate-forme communautaire en partant d’une technologie, on la crĂ©e en partant des usages que l’on souhaite y proposer, aprĂšs avoir identifiĂ© qu’ils Ă©taient ceux que l’audience attendait. Tout cela est vrai, mais une fois les usages attendus identifiĂ©s et les fonctionnalitĂ©s correspondantes dĂ©crites dans le traditionnel cahier des charges, l’importance de la technologie reprend ses droits. En effet, au-delĂ  du fait que peu de gens savent vraiment rĂ©diger un vrai cahier des charges, 5 prestataires diffĂ©rents, Ă  partir de la mĂȘme description Ă©crite, peuvent vous livrer 5 rĂ©alisations trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres. Voire pire, l’un d’entre eux peut dĂ©velopper la plate-forme de vos rĂȘves (et de ceux de votre audience) et les autres une interface incomprĂ©hensible par le commun des mortels et/ou une architecture technique qui ne supportera pas plus de 20 utilisateurs simultanĂ©s.
  • 43. 43 Bref, vous l’aurez compris, si ce sont les usages qui sont la clĂ© de voute de la rĂ©ussite d’une initiative communautaire, la mise en Ɠuvre est Ă©galement capitale. Une bonne idĂ©e d’usage mal implĂ©mentĂ©e sera aussi catastrophique qu’un usage sans valeur bien dĂ©veloppĂ©. S’il faut mettre la technologie dans un deuxiĂšme temps et pas dans le premier, ce deuxiĂšme temps est aussi important que le premier. A ce titre, il est fortement conseillĂ©, avant de choisir la solution technologique avec laquelle la communautĂ© sera dĂ©veloppĂ©e, de vĂ©rifier les rĂ©fĂ©rences de cette technologie : - S’il s’agĂźt d’un dĂ©veloppement Ă  100% par une agence ou une SSII, quelles sont les rĂ©fĂ©rences de ce prestataire qui sont des succĂšs d’audience ? - S’il s’agĂźt de dĂ©veloppement basĂ© sur des architectures existantes (open source ou propriĂ©taire, comme affinitiz), n’hĂ©sitez pas Ă  vĂ©rifier les rĂ©fĂ©rences et Ă  effectuer des tests auprĂšs d’un panel reprĂ©sentatif de votre audience. C’est le meilleur moyen de vous assurer qu’ils sauront se l’approprier facilement.
  • 44. 44 9 Facebook : des fans et des marques (Les vraies et fausses promesses de Facebook pour les marques) Si vous vous intĂ©ressez Ă  l’Internet social et communautaire dans le cadre de votre stratĂ©gie marketing, vous n’avez bien Ă©videmment pas pu passer Ă  cĂŽtĂ© de Facebook et de son dispositif de « pages fans » spĂ©cialement conçues pour les marques et entreprises. Comment en effet passer Ă  cĂŽtĂ© des millions d’internautes qui utilisent quotidiennement ce rĂ©seau social et de l’audience colossale qu’ils reprĂ©sentent ? Mais dans le mĂȘme temps, comment exploiter ce potentiel nouveau ? Quels sont les usages qui ont fait leurs preuves sur Facebook ? Quels sont ceux que Facebook ne peut pas remplir ? Voici quelques questions importantes que nous allons tenter d’éclaircir pour vous. 9-1 CrĂ©er des jeux concours viraux grĂące au graphe social Les jeux concours sont depuis longtemps des outils marketing extrĂȘmement efficaces. Qu’il s’agisse de collecter des emails et coordonnĂ©es d’internautes ou de communiquer de maniĂšre efficace
  • 45. 45 sur un Ă©vĂ©nement ou une sortie produit, les jeux concours ont toujours eu un grand intĂ©rĂȘt pour les responsables marketing. Avec Facebook, ils prennent une nouvelle nouvelle dimension. En effet, grĂące Ă  l’effet viral inhĂ©rent Ă  l’écosystĂšme de Facebook, la participation d’un membre Facebook Ă  un jeu concours peut ĂȘtre portĂ©e instantanĂ©ment Ă  la connaissance de l’ensemble de ses amis, soit plusieurs centaines de personnes. Il est ainsi possible de rassembler des dizaines de milliers de participants avec trĂšs peu d’efforts de communication. BNP Net (http://www.facebook.com/bnpparibas.net) Ou comment rassembler 120.000 « fans » en Ă  peine un mois. Les points forts : Pour participer au concours, obligation de devenir « fan » de la page BNP Net. Chaque participant va, au moment de sa participation au concours, diffuser un message auprĂšs de l’ensemble de ses amis indiquant qu’il participe au concours et a ainsi une chance de gagner deux places de cinĂ©ma. Ainsi informĂ©s, les amis, puis les amis d’amis vont eux aussi participer en masse au concours. Ils seront plus de 120.000 en Ă  peine 30 jours.
  • 46. 46 9-2 Diffuser un contenu exclusif et « VIP » Il est des contenus auxquels seule une poignĂ©e de privilĂ©giĂ©s ont accĂšs. AccĂ©der Ă  ces contenus est en gĂ©nĂ©ral considĂ©rĂ© comme un avantage unique par ceux Ă  qui ils sont proposĂ©s. Une page « fans » sur Facebook peut ĂȘtre un excellent vecteur de diffusion de ces contenus. Elle aura l’avantage de les diffuser uniquement auprĂšs de « fans » de la marque et elle crĂ©era une forte motivation Ă  suivre la marque sur Facebook. Un excellent exemple de ce type de contenu est par exemple le dĂ©filĂ© de mode. En effet, trĂšs peu de personnes peuvent accĂ©der aux dĂ©filĂ©s des grandes marques de mode, ne serait-ce que pour des raisons de place. Diffuser un dĂ©filĂ© en « live » sur Facebook peut donc ĂȘtre un excellent moyen de crĂ©er une motivation trĂšs « VIP » Ă  suivre la marque. C’est la recette qu’a rĂ©cemment appliquĂ© Louis Vuitton. Paris rĂ©ussi avec 700.000 fans en quelques semaines !
  • 47. 47 9-3 Faire participer ses « fans » Ă  sa communication Quoi de mieux que de laisser vos clients parler de vous ? D’en faire des ambassadeurs actifs et motivĂ©s Ă  vanter les qualitĂ©s et avantages de vos produits et services ? C’est probablement le rĂȘve de toutes les marques et de leurs marketeurs. C’est ce qu’a bien compris la marque de jeux de sociĂ©tĂ© Cranium en organisant un concours de crĂ©ation de publicitĂ© ouvert Ă  ses « fans ». Les joueurs Ă©taient en effet invitĂ©s Ă  imaginer, mettre en scĂšne et filmer leur propre publicitĂ© pour le jeu. La meilleure serait sĂ©lectionnĂ©e et diffusĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision. Si le concept du « crowd sourcing » est dĂ©jĂ  exploitĂ© sur Internet (la sociĂ©tĂ© Eyeka propose aux marques ce type de service), le fait de rĂ©aliser ce type de concours au sein de Facebook lui donne un potentiel de succĂšs bien plus important.
  • 48. 48 9-4 Surfer sur la notoriĂ©tĂ© d’un Ă©vĂ©nement reconnu Lorsqu’en 2009 la marque Levi’s cherche Ă  fĂ©dĂ©rer ses fans autour de l’univers « branchĂ© » de la musique, elle a l’idĂ©e brillante de proposer de retransmettre en direct un Ă©vĂ©nement dont elle est sponsor. Le festival Fader Fort est en effet une rĂ©fĂ©rence dans l’univers du rock made in USA. Diffusion en live d’interviews d’artistes, de concerts et de la vie du « backstage » ont tout de mĂȘme rĂ©unis plus de 500.000 visiteurs en deux jours. Une prouesse difficile Ă  imaginer sur un site Internet classique.
  • 49. 49 9-5 OpĂ©rer un maillage entre le communautaire et le marchand Threadless est un site qui permet l’achat en ligne de T-shirt originaux. Cette fanpage est intĂ©ressante car la marque a intĂ©grĂ© dĂšs son onglet d’accueil une vĂ©ritable boutique oĂč les fans peuvent voir et acheter les t-shirts. Il est Ă©galement possible de voir si certains amis ont aimĂ© un produit ou bien de consulter les commentaires que les fans ont apportĂ©s sur tel ou tel T-shirt.
  • 50. 50 10 Une conclusion s’impose
 (Ou comment faire le bon choix) CrĂ©er une communautĂ© ou lancer sa page fan Facebook rĂ©pondent Ă  des logiques qui sont diffĂ©rentes. Il n’y a Ă©videmment pas de « bonne » rĂ©ponse Ă  la question du choix Ă  faire entre les deux, chaque cas particulier devra trouver la rĂ©ponse qui correspond Ă  sa situation. Il y a cependant des grands principes liĂ©s Ă  la technologie mais aussi Ă  la typologie de l’audience qui permettent de faire ce choix en connaissance de cause. Ce sont ces principes que nous allons maintenant aborder de maniĂšre pragmatique pour vous apporter les Ă©lĂ©ments Ă  prendre en compte pour faire ce choix (l’un ou l’autre, ou les deux !). 10-1 Les avantages de Facebook Facebook bĂ©nĂ©ficie de trois avantages majeurs. Le premier est qu’il concentre une audience phĂ©nomĂ©nale au mĂȘme
  • 51. 51 endroit. Beaucoup en dĂ©duisent donc qu’il faut aller chercher l’audience lĂ  oĂč elle est. Ce n’est pas totalement faux ! Le second est qu’une fois « fan » de votre page, l’internaute recevra dans son fil d’actualitĂ© Facebook les « news » que vous aurez publiĂ©es sur votre page.Comme de nombreux membres Facebook s’y rendent quotidiennement, vous aurez de bonnes chances qu’ils voient votre actualitĂ©. Le troisiĂšme (et le plus important) est que Facebook offre un potentiel de viralitĂ© sans Ă©quivalent. Peu de marques savent l’exploiter Ă  ce jour, mais celles qui ont su mettre en place les bons dispositifs ont rĂ©ussi Ă  toucher des centaines de milliers de personnes en quelques semaines. 10-2 De rĂ©els avantages
 Le premier avantage de Facebook est l’audience potentielle colossale Ă  laquelle il donne accĂšs. Avec plus de 16 millions de membres annoncĂ©s pour la France, il n’existe pas de destination Internet rassemblant une telle population au sein du mĂȘme Ă©cosystĂšme. Le second avantage est que la mise en place d’une page « fans » est relativement simple est accessible. Y crĂ©er une prĂ©sence est Ă  la portĂ©e de tous. Le troisiĂšme avantage est que l’environnement de dĂ©veloppement proposĂ© par Facebook permet de crĂ©er des applications dĂ©diĂ©es qui peuvent s’insĂ©rer dans vos pages en crĂ©ant ainsi une expĂ©rience personnalisĂ©e pour les visiteurs. Le quatriĂšme et dernier avantage est probablement le plus attractif. Il s’agĂźt du potentiel viral inhĂ©rent au systĂšme Facebook. Comme il y est relativement facile de mettre en place des mĂ©caniques permettant Ă  chacun d’alerter l’ensemble de ses amis, le potentiel viral est trĂšs important. Il suffit de mettre en place une mĂ©canique de « buzz » efficace pour que votre marque bĂ©nĂ©ficie d’un bouche Ă  oreille sans Ă©quivalent.
  • 52. 52 10-3 
 A certaines conditions Ces avantages indĂ©niables ne permettront cependant d’obtenir un succĂšs qu’à certaines conditions qui ont un prix. La premiĂšre condition est d’exploiter le potentiel viral proposĂ© par Facebook en crĂ©ant une opĂ©ration qui donne (vraiment) envie aux internautes d’en relayer l’existence auprĂšs de leurs amis. Les membres de Facebook sont de plus en plus sollicitĂ©s Ă  cette fin et, pour qu’ils portent votre bonne parole, il va falloir ĂȘtre trĂšs crĂ©atif et inventif. Ne crĂ©e pas de buzz qui veut, la bonne recette est souvent difficile Ă  trouver et requiert des investissements souvent importants. La seconde condition est de ne pas considĂ©rer Facebook comme un niĂšme mini-site servant Ă  diffuser votre contenu. Facebook est un lieu d’interaction et d’échange, l’expĂ©rience proposĂ©e doit respecter cette particularitĂ©. La troisiĂšme condition est de considĂ©rer Facebook comme un vĂ©ritable investissement stratĂ©gique Ă  long terme. Il conviendra donc d’investir sur la durĂ©e en conseil, dĂ©veloppement d’application, modĂ©ration, animation, communication, etc. Tout ceci a un coĂ»t, mais se lancer sur Facebook sans y investir vraiment et de maniĂšre continue est la garantie d’une dĂ©ception. 10-4 Les mythes de Facebook 1 - Facebook c’est facile. CrĂ©er une page fan n’est en effet pas trĂšs compliquĂ©. MĂȘme si vous n’ĂȘtes pas un expert, il ne vous faudra pas plus d’une heure pour avoir crĂ©Ă© votre page (le temps de trouver oĂč cela se passe sur Facebook). Certes. Mais cette facilitĂ© apparente est trompeuse. CrĂ©er une page « fans » sur Facebook est totalement inutile s’il ne s’y passe rien et si elle n’est pas intĂ©grĂ©e dans une stratĂ©gie de recrutement et d’animation intelligente. Or, imaginer la bonne stratĂ©gie de recrutement et
  • 53. 53 d’animation et mettre en place les outils, logiques et fonctionnalitĂ©s qui vont attirer et fidĂ©liser une audience est un vrai challenge qui rĂ©clame, toujours, une expertise qui n’a rien d’innĂ©. La crĂ©er c’est facile, en faire une rĂ©ussite est loin d’ĂȘtre facile. 2 - Facebook c’est gratuit. Ici encore, crĂ©er la page en soi ne requiert aucun investissement. Par contre, les outils et stratĂ©gies qui vont permettre de faire de votre page Facebook un succĂšs incontestable ont un coĂ»t certain. Par exemple, vous voulez personnaliser votre page d’accueil Facebook ? Il vous en coĂ»tera au moins 3 Ă  5.000 €. Vous voulez organiser un jeu concours ? Comptez entre 5.000 et 8.000€ sans compter les cadeaux qui seront offerts. Vous voulez crĂ©er un onglet spĂ©cifique pour diffuser du contenu (vidĂ©os, fils RSS, Twitter, Ustream), comptez 1.000 Ă  3.000 €. Vous voulez administrer et modĂ©rer votre page avec des outils vraiment efficace (Facebook n’en propose pas) ? Comptez 4.000€. Vous ambitionnez de crĂ©er une vĂ©ritable application Facebook, les budgets peuvent s’envoler de 10.000 Ă  100.000 €. Bref, une page Facebook bien rĂ©alisĂ©e peut coĂ»ter jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros, et bon nombre de ces coĂ»ts sont annuels. Sans ces investissements, la prĂ©sence sur Facebook sera beaucoup plus laborieuse Ă  Ă©tablir et aura un impact peu encourageant. 3 - Facebook ça marche tout seul. Bien sĂ»r ! Puisque tout le monde est sur Facebook, ma page va marcher toute seule ! Malheureusement, aussi formidable soit Facebook, il n’a pas encore inventĂ© l’outil marketing qui ne coĂ»te rien, marche tout seul et vous permet en quelques minutes de devenir leader mondial de l’audience
 Tous les succĂšs se payent, et les meilleurs sont rarement le fruit du hasard, mais plutĂŽt le rĂ©sultat d’une stratĂ©gie ordonnĂ©e et des investissements correspondants. 10-5 Facebook est idĂ©al pour
 Vous avez une marque ou un produit que les gens adorent ? La page fan Facebook est un must, Ă  inclure absolument dans votre dispositif.
  • 54. 54 Vous avec beaucoup de contenu qui vous coĂ»te cher et vous prend du temps ? trop peu d’audience y accĂšde Ă  ce jour ? Facebook est un excellent moyen de le valoriser Ă  peu de frais. Vous organisez rĂ©guliĂšrement des jeux et concours, n’hĂ©sitez plus, faites les sur Facebook. Votre marque a une actualitĂ© rĂ©guliĂšre et qui intĂ©resse ses clients ? Des trucs et astuces Ă  fournir ? Facebook sera un excellent complĂ©ment Ă  votre blog ou site existant. En d’autres termes, Facebook est un excellent moyen pour diffuser un contenu existant ou pour « viraliser » des dispositifs de jeux concours. Mais il y a des objectifs qu’il ne peut remplir
 10-6 Facebook n’est pas adaptĂ© pour
 Votre audience de clients ou prospects fait partie de l’une des 5 familles de communautĂ©s identifiĂ©es dans ce livre blanc ? Vous voulez crĂ©er un dispositif qui va les rassembler sur Internet ? Facebook ne vous permettra pas d’y parvenir. Tout d’abord vous ne pourrez pas mettre en place les outils dont cette audience a besoin pour la fidĂ©liser, ensuite vous ne pourrez pas crĂ©er l’univers graphique et marketing adaptĂ©, enfin, vous ne permettrez pas Ă  votre audience d’échanger efficacement Efficacement. Facebook ne permet pas de crĂ©er du lien entre les « fans ». C’est un bon canal de diffusion, mais cela de crĂ©e pas de sentiment d’appartenance Ă  une communautĂ©. Vous voulez que votre audience crĂ©e du contenu pour bĂ©nĂ©ficier du rĂ©fĂ©rencement que cela va gĂ©nĂ©rer ? Facebook ne le permettra pas. Vous voulez utiliser les donnĂ©es de votre communautĂ© pour du marketing ciblĂ© ? Facebook ne vous donne pas accĂšs Ă  ces donnĂ©es.
  • 55. 55 10-7 Quand crĂ©er votre propre communautĂ© est le bon choix 1 – Votre audience a des choses Ă  se dire. Votre audience est une communautĂ© de pairs ou de passionnĂ©s, par exemple, et cette communautĂ© gagnerait Ă  pouvoir se rencontrer, faire connaissance, Ă©changer, s’entraider, etc. Dans ce cas, seule une communautĂ© dĂ©diĂ©e proposant les outils d’échanges adaptĂ©s permettra Ă  la « mayonnaise communautaire » de prendre. Votre communautĂ© pourra devenir une destination privilĂ©giĂ©e, parfois mĂȘme quotidienne. 2 – Votre audience Ă  des choses Ă  dire. Votre audience pourrait bĂ©nĂ©ficier d’un lieu d’expression pour montrer son savoir-faire ? Ses rĂ©alisations ? Faire sa promotion ? Il va lui falloir les outils adaptĂ©s (crĂ©ation de blogs, de books, annuaires de compĂ©tences avec profils personnalisĂ©s, etc.). Seule une plate-forme dĂ©diĂ©e pourra rĂ©pondre Ă  ce besoin. C’est ce qu’a fait par exemple la profession d’avocats avec www.avocats.fr qui permet Ă  1.500 avocats d’ĂȘtre plus visibles sur Internet. 3 – Vous voulez Ă©couter votre audience. Bien sĂ»r, Facebook vous permettra de recueillir des commentaires ou de lancer des discussions dans un forum, mais les outils restent trĂšs pauvres et difficilement exploitables. Une communautĂ© de retours clients, par exemple, devra permettre de mettre en place des sondages, une boĂźte Ă  idĂ©e dynamique, un systĂšme de questions / rĂ©ponses adaptĂ© et une salle de chat audio / vidĂ©o, par exemple. De nombreux systĂšmes comme uservoice, feedback 2.0 ou affinitiz permettent de crĂ©er des lieux et des outils vraiment propices Ă  ces Ă©changes. Peu de pages Facebook permettent vraiment d’obtenir les retours attendus. 4 – Vous voulez mesurer votre retour sur investissement. Dans le cas d’une page Facebook, le retour sur investissement est difficile Ă  mesurer. Voire impossible. Par contre, si vous crĂ©ez votre propre
  • 56. 56 communautĂ©, vous pourrez l’intĂ©grer efficacement dans votre logique marchande, par exemple, en intĂ©grant intelligemment vos produits dans la communautĂ©. Vous avez des communautĂ©s de clubs de vacances ? Annoncez les promotions de tel ou tel club directement sur les pages concernĂ©es. Vous vendez des produits de dĂ©coration ou de bricolage ? Vous pouvez permettre aux membres de publier leur rĂ©alisation et d’indiquer les objets et outils de votre catalogue qui ont permis de les rĂ©aliser. Ce ne sont que des exemples, les possibilitĂ©s sont nombreuses
 10-8 N’oubliez pas que Facebook ne se limite pas aux pages fans ! Les pages fans c’est bien, mais Facebook ne se limite pas Ă  ces derniĂšres. LancĂ© en fanfare en avril 2010, l’Open Graph de Facebook permet d’intĂ©grer dans votre site Internet et mĂȘme dans votre propre communautĂ©, de nombreuses fonctions qui peuvent s’avĂ©rer trĂšs utiles et efficaces. Facebook connect, tout d’abord, qui s’est amĂ©liorĂ© et peut, dans certains cas, ĂȘtre un excellent complĂ©ment Ă  un systĂšme d’inscription classique. Le bouton « j’aime » qui peut ĂȘtre intĂ©grĂ© trĂšs facilement sur votre site et permettra Ă  vos visiteurs de dĂ©clarer qu’ils aiment tel ou tel produit de votre catalogue informant ainsi l’ensemble de leurs amis de votre offre ! Le plugin de recommandation indiquera sur votre site quels sont les amis Facebook de votre visiteur qui en sont membres, ou qui ont aimĂ© des articles, des produits ou des pages. Un excellent moyen de « socialiser » votre site. Enfin, le fait d’installer l’open graph sur votre site et le bouton « j’aime » sur l’ensemble de ses contenu permettra non seulement de viraliser son contenu (chaque clic sur un bouton « j’aime » gĂ©nĂšre autant de visibilitĂ© sur Facebook que son auteur n’a d’amis) mais Ă©galement de construire des applications Facebook Ă  forte valeur ajoutĂ©e. Par exemple, il sera possible de crĂ©er des applications qui mettent en avant tous les produits prĂ©fĂ©rĂ©s de ses amis sur votre site. Si votre site s’y prĂȘte, l’open graph peut vraiment ĂȘtre le meilleur usage que vous puissiez faire de Facebook.