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2 Sommaire 1 â Le
contexte 4 Facebook or not Facebook 5 2 â MĂ©thodologie 6 Les 5 familles de communautĂ©s de marques 8 3 â Les communautĂ©s de « pairs » 8 3-1 Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs 9 3-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience 10 3-3 Quelle place pour la marque ? 10 3-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? 11 3-5 Les clĂ©s de succĂšs 12 3-6 Les facteurs de risques 13 Exemple : CML Earth 14 Exemple : Avocats.fr 15 Exemple : RĂ©saulia 16 Exemple : Accueil des Villes Françaises 17 4 â Les communautĂ©s de passionnĂ©s 18 4-1 Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs 19 4-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience 19 4-3 Quelle place pour la marque ? 20 4-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? 21 4-5 Les clĂ©s de succĂšs 21 4-6 Les facteurs de risques 22 Exemple : Les Fiskarettes 23 Exemple : My NâClub 24 5 â Les communautĂ©s dâexpertise 25 5-1 Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs 25 5-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience 26 5-3 Quelle place pour la marque ? 26 5-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? 26 5-5 Les clĂ©s de succĂšs 27 5-6 Les facteurs de risques 27 Exemple : SAP Community Network 28 Exemple : Turbotax Live Community 29
3.
3 6 â Les
communautĂ©s de propriĂ©taires / utilisateurs 30 6-1 - Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs 30 6-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience 31 6-3 Quelle place pour la marque ? 31 6-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? 32 6-5 Les clĂ©s de succĂšs 32 6-6 Les facteurs de risques 33 Exemple : Le BĂ©nĂ©teau Yacht Club 34 Exemple : Jeep Owners 35 7 â Les communautĂ©s de « feedback » 36 7-1 - Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs 36 7-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience 37 7-3 Quelle place pour la marque ? 37 7-5 Les clĂ©s de succĂšs 38 7-6 Les facteurs de risques 38 Exemple : My Starbucks Idea 39 Exemple : Dell Ideastorm 40 Un classement qui doit ĂȘtre regardĂ© avec souplesse 41 8 â Le rĂŽle de la technologie 42 9 â Facebook : des fans et des marques 44 9-1 CrĂ©er des jeux concours viraux grĂące au graphe social 44 9-2 Diffuser un contenu exclusif et « VIP » 46 9-3 Faire participer ses « fans » Ă sa communication 47 9-4 Surfer sur la notoriĂ©tĂ© dâun Ă©vĂ©nement reconnu 48 9-5 OpĂ©rer un maillage entre le communautaire et le marchand 49 10 â Une conclusion sâimpose 50 10-1 Les avantages de Facebook 50 10-2 De rĂ©els avantages ⊠51 10-3 ⊠A certaines conditions 52 10-4 Les mythes de Facebook 52 10-5 Facebook est idĂ©al pour ⊠53 10-6 Facebook nâest pas adaptĂ© pour ⊠54 10-7 Quand crĂ©er votre propre communautĂ© de marque est le bon choix 55 10-8 Nâoubliez pas que Facebook ne se limite pas aux pages fans ! 56
4.
4 1 Le contexte Portées aux
nues entre 1999 et 2000, jetĂ©es aux oubliettes aprĂšs lâĂ©clatement de la bulle Internet en 2001, les communautĂ©s en ligne sont revenues en grĂące depuis quelques mois. Elles sont depuis plus de 10 ans un sujet de passion, de curiositĂ© mais surtout dâinterrogations. Le grand public ne sâinterroge plus et a rejoint par centaines de millions cet Internet communautaire que lâon connaĂźt dĂ©sormais sous les noms de Facebook, Twitter, Myspace, pour ne citer que les plus emblĂ©matiques. DerriĂšre cette partie Ă©mergĂ©e de lâiceberg communautaire, se cachent des millions de communautĂ©s qui concernent potentiellement chaque personne sur cette terre. Les communautĂ©s familiales, les propriĂ©taires de voitures, de voiliers, les Ă©colos, les musiciens, les militaires, les pompiers, les avocats, les amateurs de cuisine, de bons vins, de voyages, la liste pourrait sâĂ©tendre ainsi Ă lâinfini. Cette mutation est celle dâun Internet qui consomme de lâinformation diffusĂ©e par un petit nombre (le modĂšle de la presse) Ă un Internet qui donne Ă tous des lieux dâĂ©changes qui correspondent Ă leur quartier, leur mĂ©tier, leurs situations familiales, leurs passions et leurs centres dâintĂ©rĂȘt.
5.
5 Le monde de
lâentreprise est chahutĂ© de toutes parts par cette mutation. Il suit Ă tĂątons les courants qui, tantĂŽt lui soufflent de crĂ©er des blogs, tantĂŽt une page Facebook, tantĂŽt une communautĂ© de marque dĂ©diĂ©e. Lâobjet de ce livre blanc est de fournir des points de repĂšre, pragmatiques et universels, qui permettent de choisir les bonnes pistes de rĂ©flexion. Facebook or not Facebook ? Le rĂ©seau social amĂ©ricain connaĂźt depuis 4 ans une croissance que rien ne semble pouvoir arrĂȘter. Lâaudience colossale quâil a su constituer et fidĂ©liser reprĂ©sente pour beaucoup dâentreprises et de marques une manne quâil est difficile dâignorer. De plus, le dĂ©veloppement dâoutils spĂ©cifiquement destinĂ©s aux marques et entreprises (les pages « fans ») a permis Ă ces derniĂšres de prendre pied dans lâunivers Facebook et, dans certains cas, dây fĂ©dĂ©rer des dizaines, voire des centaines de milliers de « fans ». Mais quels sont les rĂ©sultats concrets que permet dâobtenir une prĂ©sence sur Facebook ? Les pages « fans » sont-elles des communautĂ©s ? Nâest-il pas parfois prĂ©fĂ©rable dâimaginer une vie communautaire en dehors de Facebook ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles ce livre blanc tentera de rĂ©pondre.
6.
6 2 MĂ©thodologie Il y a
10 ans, jour pour jour, je dĂ©cidais, avec BenoĂźt mon associĂ©, de crĂ©er le premier rĂ©seau social Français. Notre ambition Ă©tait de permettre Ă chacun de retrouver sur Internet ses communautĂ©s « comme dans la vie ». 10 annĂ©es ont passĂ©, notre business model a changĂ©, nous avons essuyĂ© des Ă©checs et connu des succĂšs, mais ce qui est certain, câest que lâexpĂ©rience que nous avons accumulĂ©e dans le domaine du web communautaire est trĂšs significative. Câest de cette expĂ©rience que nous nous sommes inspirĂ©s pour rĂ©diger ce livre blanc. Cette expĂ©rience qui nous permet aujourdâhui de sentir avec un certain pragmatisme ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et ce quâil est opportun de lancer ou prĂ©fĂ©rable de garder dans ses tiroirs. Beaucoup de communautĂ©s et rĂ©seaux sociaux se sont lancĂ©s sur des « fantasmes » qui se sont ensuite heurtĂ©s Ă la dure rĂ©alitĂ©. Le problĂšme de fond est que, bien souvent, le manque dâexpĂ©rience « communautaire » des dĂ©cideurs marketing les empĂȘche de voir ce qui peut paraĂźtre Ă©vident Ă ceux qui Ă©voluent quotidiennement dans cet univers. Est-ce une bonne idĂ©e de crĂ©er une communautĂ© de Directeurs Juridiques quand on est un cabinet dâavocats ? Sur le papier, trĂšs certainement. Mais dans la rĂ©alitĂ©, comment va-t-on les motiver Ă venir ? Que vont-ils y trouver ? Comment crĂ©er de la valeur ajoutĂ© qui les fidĂ©lisera ? Forment-ils vraiment une communautĂ© ?
7.
7 De lâidĂ©e Ă
la mise en Ćuvre rĂ©ussie, il y a souvent un pas. Pour aider Ă franchir ce pas (ou non dâailleurs), nous avons mis Ă profit les dizaines dâaudit de sites communautaires que nous avons rĂ©alisĂ©s au cours de ces 10 derniĂšres annĂ©es. Ce travail mĂ©thodique nous a permis dâidentifier les clĂ©s de succĂšs et les facteurs de risques qui Ă©taient les plus rĂ©currents et les univers communautaires qui fonctionnaient bien (ainsi que ceux qui fonctionnaient moins bien !). Il nous a aussi permis de mesurer la difficultĂ© et les efforts Ă fournir pour rĂ©ussir une dĂ©marche communautaire, efforts qui sont trĂšs variables dâun cas Ă un autre. Ce livre blanc est donc le fruit dâune dĂ©marche trĂšs empirique et pragmatique.
8.
8 Les 5 familles
de communautĂ©s de marques « CrĂ©er sa communautĂ© » est un leitmotiv qui est de plus en plus prĂ©sent chez les responsables marketing et communication. Mais de quelle communautĂ© parle-t-on ? Les difficultĂ©s commencent dĂšs cette premiĂšre Ă©tape. Avoir envie de crĂ©er une communautĂ© (on dira aussi de la fĂ©dĂ©rer ou de lâanimer) est une excellente premiĂšre Ă©tape. Ceux qui ont cette envie peuvent dĂ©jĂ se fĂ©liciter de cette Ă©nergie. Mais comme pour la crĂ©ation dâentreprise, avoir envie de crĂ©er nâest que le tout premier pas dâun processus de rĂ©flexion indispensable : - A qui sâadresse cette communautĂ© ? - Pourquoi choisir telle ou telle cible dâaudience ? - Que va-t-elle offrir Ă ses utilisateurs ? - Comment va-t-elle les aider, crĂ©er de la valeur pour eux ? - Que va-t-elle apporter Ă son initiateur et sponsor ? Pour servir de guide Ă ceux et celles qui se posent ces questions, nous avons dĂ©fini 5 familles de communautĂ©s de marques. 5 familles qui permettent de mieux se situer et de mieux situer son futur projet. Ces 5 familles sont : - Les communautĂ©s de pairs (ceux qui se ressemblent) - Les communautĂ©s de passionnĂ©s (ceux qui ont les mĂȘmes passions) - Les communautĂ©s dâexpertise (ceux qui veulent apprendre) - Les communautĂ©s de propriĂ©taires (ceux qui possĂšdent la mĂȘme chose) - Les communautĂ©s de « feedback » (co-crĂ©ation, retour utilisateur)
9.
9 3 Les communautés de «
pairs » (Jâaime ceux qui me ressemblent) Câest lâun des critĂšres les plus importants pour crĂ©er une dynamique communautaire : faire en sorte que chaque membre de la communautĂ© se reconnaisse dans les autres. La raison peut ĂȘtre quâils exercent le mĂȘme mĂ©tier, quâils traversent la mĂȘme difficultĂ© (maladie, chĂŽmage), quâils habitent le mĂȘme quartier ou quâils se posent les mĂȘmes questions (parents, Ă©tudiants, entrepreneurs). Peu importe lâĂ©lĂ©ment de similitude, le fait de reconnaĂźtre en lâautre sa propre condition est toujours un Ă©lĂ©ment de proximitĂ© extrĂȘmement efficace. La raison est simple, lâĂȘtre humain a une tendance Ă se sentir en empathie avec ceux qui lui ressemblent et pense quâil sera mieux compris par ceux qui sont comme lui. 3-1 Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs Le lien sera crĂ©Ă© par le « point commun » qui existera entre les membres de la communautĂ©. Lâappropriation par les utilisateurs dĂ©pendra de lâimportance que reprĂ©sente ce « point commun » dans leur vie.
10.
10 Plus cette importance
sera vitale (exemple, patients atteints dâune mĂȘme affection), plus lâappropriation sera forte. 3-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience ? Le principal bĂ©nĂ©fice recherchĂ© par lâaudience est de trouver des conseils et expĂ©riences dâautres personnes qui vont lui apporter des solutions pour mieux vivre sa propre condition. Par exemple, pour une personne atteinte dâune maladie rare, le fait de pouvoir lire les tĂ©moignages dâautres personnes Ă©tant passĂ©es par les mĂȘmes Ă©preuves peut ĂȘtre dâune aide capitale. Dans un autre registre, une communautĂ© dâauto-entrepreneur peut ĂȘtre un lieu dâĂ©change trĂšs enrichissant pour mieux apprĂ©hender les difficultĂ©s liĂ©es au dĂ©veloppement de son activitĂ© et trouver, dans lâexpĂ©rience des autres, des pistes de solutions. Par ailleurs, le fait de sentir que sa condition est partagĂ©e par beaucoup dâautres et quâil nâest pas isolĂ© mais fait vĂ©ritablement partie dâune « communautĂ© » au sens propre, sera Ă©galement une partie du bĂ©nĂ©fice. Dans certains cas, la rupture de lâisolement peut ĂȘtre une motivation trĂšs forte. 3-3 Quelle place pour la marque ? Ici la marque nâest pas lâĂ©lĂ©ment central de la dynamique communautaire. On nây parle en effet ni dâelle, ni de ses produits ou service, ni de leurs usages. On nây parle uniquement de ce qui fait ce « point commun » entre les participants. La marque ne peut y ĂȘtre lĂ©gitime que si elle est reconnue par les participants comme Ă©tant reliĂ©e de maniĂšre claire Ă ce « point commun ».
11.
11 Par exemple, quand
la marque Gallia ou la marque Vert Baudet lancent une communautĂ© destinĂ©e aux parents de jeunes enfants (le « point commun »), elles y sont reconnues en ce quâelles leur apportent des produits utiles pour leur condition de parents (des vĂȘtements, du lait maternel). En cela, elles sont lĂ©gitimes, mais elles doivent rester discrĂštes pour se positionner en « partenaires » de la communautĂ©, en facilitateur ou sponsor. Tout discours trop commercial est exclu. 3-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? En gĂ©nĂ©ral, ce type dâinitiative est menĂ©e par une marque qui sâadresse Ă une population homogĂšne, population qui a un « point commun » facilement identifiable et suffisamment important pour justifier la motivation Ă se retrouver. Le fait pour une marque de vĂȘtement pour enfant de se positionner en partenaire des parents en leur proposant des outils qui les aident Ă mieux vivre leur condition et Ă trouver des rĂ©ponses Ă leurs questions est trĂšs clairement un avantage clĂ© en termes dâimage. VoilĂ une marque qui ne se contente pas de me vendre des produits et des services mais qui cherche Ă©galement Ă mâaider, Ă me divertir et Ă trouver des solutions Ă mes problĂšmes. La marque nâest plus seulement un vendeur, elle est aussi un partenaire. Lâimage que la communautĂ© en aura sera donc complĂštement transformĂ©e, et ce de maniĂšre Ă©minemment positive. Une marque qui souhaite changer son image auprĂšs des populations Ă qui elle sâadresse a beaucoup Ă gagner Ă sâengager dans une telle stratĂ©gie.
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12 3-5 Les clés de
succĂšs La premiĂšre clĂ© de succĂšs est dâidentifier un point commun qui soit suffisamment fort pour justifier le fait de rejoindre la communautĂ©. Lâaudience viendra si ce point commun pĂšse « lourd » dans sa vie de tous les jours. Le fait de traverser une Ă©preuve commune sera lâune des motivations les plus fortes. Le fait dâaimer porter des jeans ne sera probablement pas suffisant. La seconde clĂ© de succĂšs est dâidentifier ce que lâaudience visĂ©e a besoin de rĂ©soudre au quotidien. Quelles sont ses angoisses que lâon peut calmer ? Ses questions auxquelles on peut apporter une rĂ©ponse ? Les services dont elle peut avoir besoin ? AprĂšs avoir dĂ©terminĂ© un point commun fort, il faut dĂ©terminer le manque dont souffre cette population, manque qui pourra ĂȘtre comblĂ© par la communautĂ©. La troisiĂšme clĂ© est de mettre en place les outils et les services qui rempliront les besoins identifiĂ©s et combleront les manques. Par exemple, on pourra identifier que les patients atteints dâarthrose de la hanche sont angoissĂ©s Ă lâidĂ©e de choisir un bon chirurgien, la communautĂ© pourra mettre en place des outils qui permettent aux membres de recommander les praticiens auxquels ils ont eu affaire et qui les ont aidĂ©s. Petit Ă petit, le travail de la communautĂ© permettra de renseigner une base de professionnels reconnus comme compĂ©tents et dâaider les membres Ă faire le bon choix.
13.
13
3-6 Les facteurs de risque En rĂ©ponse aux clĂ©s de succĂšs qui viennent dâĂȘtre Ă©voquĂ©es, les facteurs de risque sont de trois ordre : - Partir dâun point commun qui ne soit pas suffisamment fort pour rassembler les utilisateurs, - Ne pas identifier (ou mal identifier) leurs vraies attentes, leurs manques, - Offrir des outils et fonctionnalitĂ©s qui ne rĂ©pondent pas Ă leurs attentes. Parfois, on cite Ă©galement le fait que la population visĂ©e fasse Ă©galement dĂ©jĂ lâobjet de nombreuses autres communautĂ©s et que la concurrence soit plus rude. Câest un critĂšre dont il faut tenir compte, câest vrai. Mais ce nâest pas parce quâil existe dĂ©jĂ des communautĂ©s de parents quâil nâest pas possible dâen crĂ©er une diffĂ©rente. Si cela Ă©tait vrai, Facebook nâaurait jamais dĂ©marrĂ©, il existait dĂ©jĂ un Friendster et un Myspace qui avaient des millions de membres ! Comme pour Facebook, si votre domaine dâusage est dĂ©jĂ occupĂ© par des concurrents, regardez bien ce que ces concurrents nâont pas rĂ©alisĂ© correctement, quels besoins ils ne remplissent pas ou mal et faites mieux quâeux. Il nây a pas de raison que vous ne rĂ©ussissiez pas.
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14 CML Earth (http://www.cmlearth.com) La
communautĂ© des patients atteints de cancer. Mise en Ćuvre par Novartis, laboratoire pharmaceutique leader dans le domaine des traitements contre le cancer. Les points forts : Un point commun extrĂȘmement important dans la vie des membres de la communautĂ© puisquâil touche Ă leur santĂ©. Câest probablement le point commun le plus fort que lâon puisse trouver, le plus impliquant aussi. Des services visant Ă permettre le soutien et lâentraide entre patients, une valeur ajoutĂ©e trĂšs importante Ă leurs yeux. La possibilitĂ© dâidentifier et de tisser des liens avec des patients prĂšs de chez soi est Ă©galement une fonction extrĂȘmement utile.
15.
15 Avocats.fr (http://avocats.fr) La plate-forme
web sociale de la profession dâavocats. Elle rĂ©pond au double objectif de donner plus de visibilitĂ©s aux avocats en fonction de leurs spĂ©cialitĂ©s et de leur permettre de se rencontrer et dâĂ©changer pour rompre lâisolement (profession majoritairement exercĂ©e en solo). Les points forts : Une communautĂ© trĂšs motivĂ©e par le fait de crĂ©er de la visibilitĂ© pour elle-mĂȘme, donc trĂšs motivĂ©e Ă crĂ©er du contenu. RĂ©sultat, 1.500 contributeurs en 2 ans et 40.000 articles juridiques publiĂ©s. Une trĂšs forte prĂ©sence de ces articles sur Google qui gĂ©nĂšre Ă lui seul plus de 200.000 visiteurs uniques par mois (250.000 au total). Une combinaison dâoutils de publication et dâoutils communautaires qui permettent aux auteurs de crĂ©er de vĂ©ritables relations professionnelles.
16.
16 Reseaulia (http://reseaulia.com) Le réseau
social des entreprises de la RĂ©gion Pays de Loire. Il offre Ă chaque club dâentreprise des espaces de collaboration en ligne et permet aux entrepreneurs locaux de faire connaĂźtre leur activitĂ© auprĂšs de leurs pairs, potentiels clients ou fournisseurs. Les points forts : Une logique communautaire qui sâappuie sur des communautĂ©s « physiques » existantes : les clubs dâentreprises dâun territoire local. Outiller des communautĂ©s prĂ©existantes est bien souvent une stratĂ©gie gagnante. Combine efficacement le communautaire « virtuel » (sur le web) avec un rĂ©seau social local existant. Des fonctions dâidentification de compĂ©tences qui permettent aux entreprises et entrepreneurs membres dâidentifier facilement des partenaires, clients et fournisseurs.
17.
17 Accueil
des Villes Françaises (http://reseau.avf.asso.fr) Le rĂ©seau social des nouveaux arrivants prĂ©sent dans 350 villes de France. Le point commun des membres est quâils ont tous emmĂ©nagĂ© dans une nouvelle ville quâils ne connaissent pas. Ce rĂ©seau social leur permet dâĂȘtre trĂšs rapidement mis en contacts avec des « accueillants » qui connaissent bien la ville dans laquelle ils viennent dâarriver et dâaccĂ©der Ă des activitĂ©s et des informations qui leur permettent de sâintĂ©grer plus rapidement. Les points forts : Une logique communautaire Internet qui complĂšte efficacement un vĂ©ritable rĂ©seau social existant : celui de 350 points dâaccueils de nouveaux arrivants dans 350 villes de France. Un site qui rend vĂ©ritablement un service aux membres en permettant aux nouveaux arrivants dans une ville de sâintĂ©grer plus facilement en faisant rapidement connaissance avec dâautres habitants « accueillants » dans leur nouvelle ville.
18.
18 4 Les communautĂ©s de passionnĂ©s (Jâaime
ce que je fais) Il ne faut pas confondre cette catĂ©gorie avec la prĂ©cĂ©dente, en effet, ici, les gens ne partagent pas la mĂȘme condition, il partage la mĂȘme passion. Un passionnĂ© de golf ou de voile peut ĂȘtre, dans sa vie de tous les jours, une personne trĂšs diffĂ©rente dâun autre passionnĂ© de golf ou de voile. Ces personnes peuvent avoir des professions ou une situation familiale qui sont aux antipodes lâune de lâautre mais se « reconnaĂźtre » de maniĂšre trĂšs forte sur leur passion commune. Avoir une passion en commun est probablement lâun des Ă©lĂ©ments les plus forts lorsquâil sâagĂźt de construire une communautĂ©. NâĂȘtes vous jamais arrivĂ© Ă un dĂźner oĂč vous ne connaissiez personne pour finir dans des conversations enflammĂ©es avec lâun des convives qui partage votre passion pour la moto ou la plongĂ©e sous marine ? Câest le mĂȘme principe sur Internet. Parler de ce que jâaime me rapproche de ceux qui aiment en parler Ă©galement.
19.
19 4-1 Ce qui crée
le lien et lâappropriation par les utilisateurs Vous lâaurez compris, le lien est crĂ©Ă© par cette passion commune qui anime lâaudience de la communautĂ©. Sans avoir Ă dĂ©velopper plus avant, chacun pourra imaginer quâun passionnĂ© de tuning, de voitures anciennes, de plongĂ©e sous marine, dâencadrement ou dâornithologie se sentira plus proche de ceux qui partagent sa passion. Pour que les utilisateurs sâapproprient la communautĂ©, il sera essentiel que celle-ci soit intĂ©gralement tournĂ©e vers leur passion. Son aspect esthĂ©tique, son nom, ses services et fonctionnalitĂ©s, son contenu, les champs de personnalisation des profils des membres, tout devra indiquer clairement quâici, câest rĂ©servĂ© aux passionnĂ©s. 4-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience ? Un vrai passionnĂ©, comme on le dit souvent, rĂȘve de sa passion quand il nâest pas en train de sây adonner. Le bĂ©nĂ©fice de la communautĂ© est donc dâabord de le relier Ă sa passion en continue. Un peu comme si le passionnĂ© de voile pouvait continuer Ă naviguer, le passionnĂ© de surf Ă surfer ou le passionnĂ© de jardinage Ă jardiner, alors quâil est chez lui devant son Ă©cran et loin de sa passion. Un autre bĂ©nĂ©fice majeur est celui de permettre de rencontrer dâautres passionnĂ©s proches de chez soi, ou de lâendroit oĂč la passion se matĂ©rialise (si jâhabite Paris et plonge en Corse) ou encore des passionnĂ©s qui ont le mĂȘme niveau ou matĂ©riel que moi. Le propriĂ©taire dâune Jaguar Type E de 1970 aura forcĂ©ment plaisir Ă rencontrer une autre personne qui possĂšde le mĂȘme vĂ©hicule ! Le dernier bĂ©nĂ©fice est Ă©galement trĂšs important. Qui dit passion dit
20.
20 connaissance, apprentissage, partage.
Il nâest pas une passion qui ne requiert dâapprendre Ă la maĂźtriser, Ă amĂ©liorer son niveau, sa technique, Ă augmenter son savoir pour en profiter plus encore. La communautĂ© de passionnĂ©s est probablement le meilleur endroit pour acquĂ©rir cette connaissance, la communautĂ© Ă©tant en elle- mĂȘme un vaste lieu dâĂ©change et dâapprentissage collectif. 4-3 Quelle place pour la marque ? La place de la marque dans une communautĂ© de passionnĂ©s peut prendre diffĂ©rentes formes en fonction de la lĂ©gitimitĂ© de cette derniĂšre relativement Ă la passion concernĂ©e. Si la marque bĂ©nĂ©ficie dâune forte lĂ©gitimitĂ©, elle peut affirmer sa prĂ©sence au sein de la communautĂ© de maniĂšre officielle. Par contre, si sa lĂ©gitimitĂ© est plus relative, elle aura intĂ©rĂȘt Ă ĂȘtre discrĂšte. Par exemple, la marque Burton a lancĂ© un site communautaire dĂ©diĂ© au snowboard, elle y affiche sa marque de maniĂšre non Ă©quivoque et affirme sa « paternitĂ© » de la communautĂ©. Cette position est tout Ă fait dĂ©fendable dans la mesure oĂč Burton est lâune des marques mythiques dans le domaine du snowboard. La communautĂ© est dâailleurs directement accessible depuis le site officiel de Burton et le nom de domaine est un sous domaine de burton.com. Le lien de parentĂ© est affirmĂ©. Par contre, quand Pyrex lance un site communautaire autour de la passion de la cuisine, elle donne un nom spĂ©cifique Ă sa communautĂ© (cookân share), un nom de domaine dĂ©diĂ©, un univers graphique propre, distinct de la marque. Le logo Pyrex se retrouve juste discrĂštement indiquĂ© en dessous du logo principal. Bien que la marque Pyrex soit effectivement positionnĂ©e sur la vente dâobjets de cuisine, elle ne bĂ©nĂ©ficie pas dâune aura forte dans ce domaine. Sa prĂ©sence discrĂšte est donc indiquĂ©e pour ne pas donner une impression trop commerciale au site. Dans certains cas, la marque sera mĂȘme totalement absente de la plate-forme. Elle en profitera juste pour capter une audience et afficher des publicitĂ©s ciblĂ©es. Câest par exemple le cas de quiveutdufromage.com de la sociĂ©tĂ© bongrain, crĂ©Ă© pour les passionnĂ©s de⊠fromage. Il est vrai que le sujet nâest pas Ă©vident dans une logique communautaire.
21.
21 4-4 Quels bénéfices pour
la marque ? Un passionnĂ© qui peut vivre sa passion et enrichir son expĂ©rience par de nouvelles rencontres et de nouvelles informations sera toujours redevable Ă celui ou ceux qui lui ont permis cet enrichissement. Si la marque est celle qui rend ces rencontres, ces apprentissages et ces expĂ©riences possibles, elle sera rapidement identifiĂ©e comme un partenaire de choix pour vivre sa passion. Si une marque de dĂ©tendeurs permet, grĂące Ă une communautĂ© bien pensĂ©e, de rencontrer dâautres plongeurs, dâidentifier de nouveaux lieux de plongĂ©es, de trouver les Ă©coles les plus compĂ©titives ou de trouver le matĂ©riel dont on a besoin, elle sera forcĂ©ment perçue comme incontournable par les passionnĂ©s. Surtout, elle dominera toutes les autres marques du domaine dans lâesprit du passionnĂ© et sera la premiĂšre qui lui viendra Ă lâesprit quand il sâagira dâenrichir son Ă©quipement ! Quel libraire nâaimerait pas ĂȘtre la rĂ©fĂ©rence des passionnĂ©s de lecture ? Quelle marque dâhuile pour moteur la rĂ©fĂ©rence des passionnĂ©s de voiture ? Quelle marque dâappareils photo la rĂ©fĂ©rence des passionnĂ©s de portrait en noir et blanc ? La liste peut ĂȘtre longue. 4-5 Les clĂ©s de succĂšs La premiĂšre clĂ© de succĂšs est dâidentifier une « vraie » passion, celle qui fait vraiment vibrer ceux qui la vivent. Certaines passions ne sont finalement que des intĂ©rĂȘts et nâont pas le potentiel de rassembler des foules autour dâelles. La seconde est dâoffrir Ă ces passionnĂ©s de vraies raisons de rejoindre la communautĂ© et dây ĂȘtre fidĂšle. Lâidentification dâune vraie passion fera venir les gens, mais ils ne resteront et ne seront proactifs que si la communautĂ© leur permet vĂ©ritablement de vivre
22.
22 une expérience. Par
exemple, la communautĂ© Bâtwin Club crĂ©Ă©e par Decathlon pour les passionnĂ©s de vĂ©lo permet de mettre en ligne des itinĂ©raire cartographiĂ©s des meilleurs itinĂ©raires de ballades ou de trouver dâautre personnes pour effectuer une sortie en VTT. Ces valeurs dâusages sâavĂšreront utiles aux passionnĂ©s de vĂ©lo qui rejoignent la communautĂ©. 4-6 Les facteurs de risque Le premier facteur de risque est que la passion ne soit finalement quâun centre dâintĂ©rĂȘt parmi dâautres et quâelle ne soit pas suffisamment attractive. Le second est de ne pas offrir aux passionnĂ©s un vrai plus, un usage qui leur apporte vraiment un avantage perceptible dans le cadre de leur pratique de passionnĂ©s. RĂ©unir des passionnĂ©s, câest bien, les retenir nĂ©cessite de bien comprendre ce qui les anime et dâoffrir des services quâils ne trouvent nulle part ailleurs, ou de maniĂšre moins efficace.
23.
23 Les « Fiskarettes
» (http://fiskerettes.fr) Les fiskarettes est la communautĂ© des passionnĂ©es de scrapbooking crĂ©Ă©e par la marque de ciseaux Finlandaise Fiskars. Les points forts : Ce que lâon sait moins câest que cette marque propose une large gamme dâoutils de dĂ©coupe spĂ©cifiquement dĂ©diĂ©e aux loisirs crĂ©atifs. Elle est donc trĂšs intĂ©ressĂ©e par la population des passionnĂ©es de scrapbooking ! Avec dĂ©jĂ plus de 1.600 membres qui publient en moyenne 6 rĂ©alisations par jour, cette initiative est un vrai succĂšs. Cette initiative est Ă©galement mise en Ćuvre aux Etats-Unis (http://fiskateers.com) ou elle a permis dâaugmenter le chiffre dâaffaires de la marque de 300% en boutique. Un exemple de rĂ©ussite du tiercĂ© « communautĂ©, contenu, commerce ».
24.
24 My NâClub (http://mynclub.com) My
Nâclub est la communautĂ© des passionnĂ©s de photographie lancĂ©e par Nikon France. Les points forts : Avec 31.306 membres et 145.635 photos (2.530 membres et 6.900 photos il y a un an !), cette initiative est un succĂšs incontestable. Des concours et « challenges » entre photographes sont rĂ©guliĂšrement organisĂ©s et donnent un vrai piment Ă la participation des photographes amateurs qui se lancent des dĂ©fis.
25.
25 5 Les communautĂ©s dâexpertise (Jâai envie
ou besoin dâapprendre) Les communautĂ©s dâexpertise sont dâun genre diffĂ©rent. Lâobjet y est souvent moins de faire se rencontrer des internautes mais plutĂŽt de mettre Ă leur disposition une information technique sous une forme plus communautaire quâĂ©ditoriale. Les fonctions les plus courantes dans ce type de communautĂ©s sont proposĂ©es sous la forme de questions / rĂ©ponses auxquelles participent les membres mais surtout, un panel dâexperts animĂ©s par la marque. 5-1 Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs Le point commun entre tous les utilisateurs est leur besoin de rĂ©ponse Ă des questions prĂ©cises et le plus souvent, difficile Ă trouver ailleurs. Plus le potentiel de rĂ©ponse quâils peuvent obtenir via la communautĂ© est important et qualitatif, plus ils auront tendance Ă sâadresser Ă la communautĂ©, voire pour un petit nombre dâentre eux, Ă venir eux-mĂȘmes y apporter des rĂ©ponses.
26.
26 5-2 Quels bénéfices pour
lâaudience ? Le bĂ©nĂ©fice pour lâaudience est clair : ils ont des questions et cherchent Ă y apporter des rĂ©ponses. Sâils y trouvent ce quâils cherchent, le bĂ©nĂ©fice est immĂ©diat et la valeur de la communautĂ© est assurĂ©e ! 5-3 Quelle place pour la marque ? Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les marques mettent en place ce type de communautĂ©s autour de leurs produits, services et mĂ©tiers. Dans un tel cas, inutile de se cacher, la marque peut apparaĂźtre de maniĂšre claire et câest en gĂ©nĂ©ral le cas. De plus, qui mieux quâune marque peut proposer des rĂ©ponses Ă des questions qui sont directement liĂ©es aux produits et services quâelle vend ? 5-4 Quels bĂ©nĂ©fices pour la marque ? Le bĂ©nĂ©fice pour la marque est trĂšs simple Ă comprendre : elle aide ses clients et prospects Ă mieux comprendre et utiliser ses produits et services, elle donne donc encore plus de valeur Ă ces derniers aux yeux de ceux qui les utilisent. Dâautre part, la marque apparaĂźt comme experte dans son mĂ©tier ce qui crĂ©dibilise indĂ©niablement son image de professionnelle. De plus, les experts mis en avant par la marque sont en gĂ©nĂ©ral des collaborateurs de cette derniĂšre. Non seulement la marque bĂ©nĂ©ficiera de cette initiative en tant que marque, mais de plus, elle dĂ©montrera que les personnes qui travaillent pour elles sont eux aussi des experts.
27.
27 5-5 Les clés de
succĂšs La premiĂšre clĂ© de succĂšs est dâĂȘtre sur un mĂ©tier technique et/ou de vendre des produits requĂ©rant un apprentissage pour ĂȘtre utilisĂ©s de maniĂšre optimale. Ce type dâinitiative nâest donc pas adaptĂ© pour une marque de produits laitiers mais plutĂŽt pour une marque de bricolage, dâentretien automobile ou encore de logiciels. Le second est de rĂ©unir et dâanimer une communautĂ© dâexperts motivĂ©s Ă rĂ©pondre aux questions qui seront posĂ©es. En effet, rien de pire que des questions restĂ©es sans rĂ©ponse, il faudra donc une Ă©quipe dâexperts suffisante. 5-6 Les facteurs de risque Si lâon Ă©limine le fait que le produit ou service concernĂ©e nâappelle pas de questions (ce qui aura Ă©liminĂ© lâintĂ©rĂȘt de la communautĂ©), le principal Ă©cueil est de ne pas ĂȘtre en mesure de rĂ©pondre aux questions posĂ©es. Ce sera le cas si les experts en mesure de rĂ©pondre ne sont pas assez nombreux ou quâils nâont pas le temps nĂ©cessaire (sâils ont une autre fonction dans lâentreprise et ne sont pas mis en mesure de consacrer assez de temps Ă la communautĂ©) oĂč sâils ne sont pas assez compĂ©tents pour apporter les bonnes rĂ©ponses.
28.
28 SAP community network (http://www.sdn.sap.com) Cette
communautĂ© est proposĂ©e par lâĂ©diteur SAP Ă lâensemble de ses clients, partenaires et dĂ©veloppeurs. Les points forts : Avec plus de 2.000.000 de membres, cette communautĂ© dĂ©montre quâelle rĂ©pond Ă un rĂ©el besoin de la part de son audience : mieux connaĂźtre et comprendre les solutions SAP pour en retirer plus de bĂ©nĂ©fice.
29.
29 Turbotax Live Community
(https://ttlc.intuit.com) Cette communautĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par lâĂ©diteur du logiciel Turbotax. Ce logiciel permet aux contribuables amĂ©ricains dâeffectuer leurs dĂ©clarations dâimpĂŽts de maniĂšre simple et efficace. Les points forts : Il est clair que le domaine de la fiscalitĂ© est hautement complexe. Si le logiciel reprĂ©sente une aide importante, son utilisation appelle forcĂ©ment des questions. LâĂ©diteur affirme quâil a augmentĂ© ses ventes de 20% en 2 ans aprĂšs la mise en place de cette communautĂ© qui est perçue comme un complĂ©ment indispensable de son logiciel.
30.
30 6 Les communautés propriétaires /
utilisateurs (Jâaime ce produit, cet objet) Ici, le centre de lâattention est trĂšs clairement tournĂ© vers la marque et ses produits et services. Câest probablement le format de communautĂ© le plus attrayant pour une marque car le sujet de lâattention de lâaudience sont ses propres produits et services, voilĂ une promesse bien allĂ©chante ! Il faut bien entendu que les clients et prospects de ces produits ou services soient suffisamment intĂ©ressĂ©s par ces derniers et aient assez de raisons de vouloir Ă©changer Ă leur sujet, mais si câest le cas, le rĂ©sultat ne pourra ĂȘtre que positif. Imaginez que tous vos clients et prospects apprĂ©cient de se retrouver pour parler de ce que vous vendez, quâils se prodiguent des conseils, sâentraident, sâadressent directement Ă vous ou encore vous aident Ă amĂ©liorer votre offre. Une sorte de rĂȘve pour tous les professionnels du marketing, nâest-ce pas ? 6-1 Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs Le facteur de lien est ici dâĂȘtre propriĂ©taire ou utilisateur dâun produit ou dâun service donnĂ©. Si je possĂšde la mĂȘme voiture que vous, le mĂȘme ordinateur, le mĂȘme tĂ©lĂ©phone ou encore le mĂȘme jet-ski,
31.
31 alors je vous
ressemble. Nous avons achetĂ© le mĂȘme produit ou sommes intĂ©ressĂ©s par celui-ci, câest indĂ©niablement un facteur de proximitĂ© sociale. Pour que lâaudience sâapproprie cette communautĂ©, il sera nĂ©cessaire quâelle y trouve des rĂ©ponses aux questions quâelle se pose sur le produit ou service, quâelle y trouve des contenus qui mettent en valeur les usages rendus possibles par ces derniers ou encore quâelle puisse rencontrer dâautres utilisateurs qui permettent dâamĂ©liorer leur expĂ©rience dâusage. 6-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience ? Le premier bĂ©nĂ©fice pour lâaudience est dâenrichir son expĂ©rience de lâusage du produit ou service concernĂ©. Mieux utiliser et profiter des avantages de ces derniers est trĂšs clairement un bĂ©nĂ©fice important. Surtout si lesdits produits ou services reprĂ©sentent un usage important pour les personnes concernĂ©es. 6-3 Quelle place pour la marque ? Dans le cas dâune communautĂ© dâutilisateurs / propriĂ©taires, le sujet est uniquement centrĂ© autour de lâusage des produits et services de la marque, par consĂ©quent, celle-ci est en gĂ©nĂ©ral trĂšs clairement prĂ©sente sur le site. Cette place affirmĂ©e nâest pas seulement lĂ©gitime, elle est mĂȘme recommandĂ©e. Qui mieux que la marque peut en effet rĂ©unir les utilisateurs de ses produits et services ? Qui mieux quâelle peut leur apporter ce dont ils ont besoin pour mieux comprendre ces produits et services et mieux bĂ©nĂ©ficier de ces derniers ?
32.
32 6-4 Quels bénéfices pour
la marque ? Les bĂ©nĂ©fices pour la marque sont assez Ă©vidents. Tout dâabord, elle apporte un vrai plus Ă ses clients dans le cadre de leur usage de ses produits et services, quoi de mieux pour en faire des clients satisfaits ? Ensuite, elle crĂ©e un accĂšs direct Ă ses clients. Quelle marque ne rĂȘverait pas de pouvoir Ă©couter tout ce que pensent ses clients ? Tout ce quâils attendent dâelle ? Tous les usages intĂ©ressants quâils font de ses produits et services ? Une sorte dâĂ©tude de marchĂ© permanente qui ne peut quâĂȘtre bĂ©nĂ©fique. Enfin, elle augmente considĂ©rablement la fidĂ©litĂ© de ses clients et leur potentiel de rachat Ă terme. Non seulement les clients ont acquis un produit ou service de ma marque, mais de plus, pendant toute la durĂ©e de leur utilisation de ces derniers, ils restent en lien privilĂ©giĂ© avec la marque, ignorent la concurrence et seront beaucoup plus enclins Ă renouveler un achat avec la marque qui aura « occupĂ© le terrain » positivement. 6-5 Les clĂ©s de succĂšs PremiĂšre condition sine qua non, que le fait de possĂ©der le produit ou bĂ©nĂ©ficier du service crĂ©e un sentiment dâappartenance. Par exemple, une communautĂ© de propriĂ©taires de motos Harley Davidson ou de montre Jaegger Lecoultre rassemblera forcĂ©ment des personnes qui, entre elles, se reconnaissent comme faisant partie dâune communautĂ© dâinitiĂ©s. Comme pour les autres types de communautĂ©, il ne suffit pas de rassembler des membres dans la communautĂ© : il convient Ă©galement dâoffrir Ă ces derniers les avantages, services, informations qui augmenteront plus encore leur satisfaction dâusage du produit ou service et renforcera intelligemment ce sentiment dâappartenance qui les a fait sâinscrire en premier lieu.
33.
33 Ainsi, quand la
communautĂ© des propriĂ©taires de voiliers BĂ©nĂ©teau leur permet de retrouver dâautres propriĂ©taires ayant le mĂȘme modĂšle de voilier quâeux ou ayant leur voilier dans la mĂȘme marina, elle facilite une mise en relation utile et Ă valeur ajoutĂ©e qui est un vrai service que les propriĂ©taires ne pourraient trouver nulle part ailleurs. 6-6 Les facteurs de risque Dans ce cas Ă©galement, il faut bien mesurer la capacitĂ© du produit ou du service Ă rassembler ses utilisateurs, Ă les faire se sentir, parce quâils en sont propriĂ©taire ou utilisateur, partie dâun groupe « Ă part ». Tous les produits ou service nâont pas cette capacitĂ©. Se tromper sur cette capacitĂ© et câest lâĂ©chec assurĂ©. De la mĂȘme maniĂšre, se sentir « partie de la famille » fera probablement venir les membres, mais ne les fera pas rester ou revenir. Pour ce faire, il sera nĂ©cessaire que lâexpĂ©rience que leur fournira la communautĂ© soit une vraie valeur ajoutĂ©e dans le cadre de leur expĂ©rience de propriĂ©taire ou dâutilisateur. A titre dâexemple, certains propriĂ©taires de scooters apprĂ©cient leur communautĂ© de propriĂ©taires car ils peuvent y trouver des documentations techniques et des adresses de bons concessionnaires (notĂ©s par la communautĂ©) qui leur apporte un vrai service au quotidien.
34.
34 Le Bénéteau Yacht
Club (http://beneteauyachtclub.com) Ce rĂ©seau social lancĂ© il y a deux ans par le fabriquant de voiliers BĂ©nĂ©teau est un exemple de pari rĂ©ussi. Les points forts : Parmi ses plus grandes rĂ©ussites figure le fait de faire payer lâadhĂ©sion au « Club » 35⏠par an. Cette prouesse permet dâannuler lâensemble des coĂ»ts de la plate-forme Ă peine deux ans aprĂšs son lancement, 800 propriĂ©taires ayant rejoint le rĂ©seau. Parmi les fonctions propres Ă assurer la fidĂ©lisation et lâintĂ©rĂȘt des membres, des invitations Ă des Ă©vĂ©nements VIP et un service dâĂ©change de voilier entre propriĂ©taires habitants aux 4 coins de la planĂšte. Un vrai service, impossible Ă imaginer en dehors dâune telle initiative de marque.
35.
35 Jeep Owners (http://www.jeep.com/en/owners/) Ce
site proposĂ© par la marque Chrysler au possesseurs de Jeep est Ă©galement un modĂšle intĂ©ressant. Les points forts : Il est possible de sây inscrire en indiquant son modĂšle et son annĂ©e, ainsi que son numĂ©ro de chĂąssis. On est ainsi certain dâĂȘtre entre propriĂ©taires. Il propose ensuite une base de connaissance, le moyen dâidentifier les concessionnaires proche de chez soi et la possibilitĂ© de retrouver dâautre propriĂ©taires qui peuvent proposer des sorties nature en 4*4.
36.
36 7 Les communautés de «
feedback » (Retours clients, co-crĂ©ation,crowdsourcing) Ce type de plate-forme est probablement la plus courante. Effectivement, mĂȘme si les clients ne sont pas des passionnĂ©s, sâils ne sâidentifient pas aux produits et services, nâont pas de points communs identifiables et forts et ne sont pas en recherche de conseils experts, ils ont probablement tous quelque chose Ă dire sur les produits ou services quâils utilisent. Quâils les aiment, ne les aiment pas, les prĂ©fĂšrerait comme ci ou comme ça, avec ceci ou avec cela, leurs suggestions, leurs propositions et leurs critiques (positives et nĂ©gatives) sont autant dâinformations qui permettent Ă la marque de mieux comprendre son « audience » et de travailler Ă rĂ©pondre plus efficacement Ă ses attentes. De plus, tout le monde sait que chacun aime ĂȘtre Ă©coutĂ©, prĂȘter une oreille attentive Ă ses clients ne peut donc jamais ĂȘtre une mauvaise dĂ©marche. 7-1 Ce qui crĂ©e le lien et lâappropriation par les utilisateurs Le principe de ces communautĂ©s nâest justement pas de crĂ©er un
37.
37 lien entre les
utilisateurs mais plutĂŽt entre les utilisateurs et la marque. Ce lien sera crĂ©Ă© du simple fait quâun lieu dâĂ©coute est mis Ă leur disposition. Par contre, il ne faut pas attendre un lien fort, il sera dâailleurs probablement trĂšs ponctuel, voir unique. pendant longtemps ! Mais avoir Ă©tĂ© entendu une fois par une marque bienveillante peu laisser un souvenir. Lâappropriation sera facilitĂ©e par une interface et une ergonomie claire, câest aussi simple que cela. Si vous voulez que vos clients vous parlent, facilitez-leur la prise de parole au maximum. 7-2 Quels bĂ©nĂ©fices pour lâaudience ? Le fait de pouvoir exprimer son mĂ©contentement et ĂȘtre entendu et reconnu pour ses critiques, de pouvoir soumettre une idĂ©e et de voir quâelle est suivie et mise en Ćuvre par la marque ou encore de pouvoir sâadresser Ă elle directement et dâavoir une rĂ©ponse sont autant de bĂ©nĂ©fices qui, mĂȘme sâils peuvent paraĂźtre anodins, briseront la muraille de Chine qui sâinstalle parfois entre une marque et ses clients. 7-3 Quelle place pour la marque ? Ici la marque est omniprĂ©sente, câest dâailleurs Ă elle que lâon vient sâadresser et dâelle que lâon attend des rĂ©ponses. La communautĂ© sera donc « brandĂ©e » trĂšs clairement Ă lâimage de la marque ou de ses produits.
38.
38 7-5 Les clés de
succĂšs Les clĂ©s de succĂšs sont relativement simples, lâoutil de recueil dâavis devra ĂȘtre le plus simple possible et son ergonomie devra permettre Ă tous types dâaudience de participer, mĂȘme sâils ne sont pas trĂšs branchĂ©s Internet. Il ne faut pas oublier que la majoritĂ© des consommateurs (ceux qui ont le plus fort pouvoir dâachat), ne sont pas nĂ©s avec Internet. La deuxiĂšme clĂ© est de dĂ©dier suffisamment de ressources Ă lâanimation de cette communautĂ©. Si les internautes posent des questions, proposent des amĂ©liorations ou font part de leur mĂ©contentement, il est absolument indispensable quâils reçoivent une rĂ©ponse rapide. Les animateurs devront donc avoir le temps nĂ©cessaire Ă cette tĂąche et ĂȘtre en nombre suffisant, ils devront surtout ĂȘtre habilitĂ©s et compĂ©tents pour rĂ©pondre. 7-6 Les facteurs de risque Le principal facteur de risque est de ne pas mettre les moyens nĂ©cessaires Ă lâanimation. Une question sans rĂ©ponse ou une suggestion laissĂ©e lettre morte est probablement pire que rien du tout. Le second facteur de risque est de ne pas communiquer sur lâexistence de cet espace dâĂ©change proposĂ© par la marque et de voir ce dernier dĂ©peuplĂ© et donc inutile. Trop de marques lancent ce type dâinitiative mais nâen parlent sur aucun de leurs supports habituels de communication. RĂ©sultat, personne ne le sait et personne ne les utilise. Les clients continuent Ă aller se perdre sur des forums de consommateurs oĂč ils trouvent rarement les rĂ©ponses Ă leurs questions et parlent dans le vide (puisque la marque nâest pas lĂ pour les Ă©couter).
39.
39 My Starbucks idea (http://mystarbucksidea.force.com) Cette
plate-forme a Ă©tĂ© mise en place par la chaĂźne de cafĂ© amĂ©ricaine Starbucks Les points forts : On voit ici que ce type de communautĂ© nâest pas rĂ©servĂ© Ă des marques Ă fort pouvoir communautaire car lâon ne peut pas dire que le fait de boire du cafĂ© rapproche les gens ni que ce soit une passion. Et pourtant, ce sont des dizaines de milliers dâidĂ©es et suggestions qui ont Ă©tĂ© publiĂ©es par les clients de la chaĂźne. La plate-forme met Ă©galement en avant ses employĂ©s, ce qui rend lâespace vraiment humain, mais surtout, elle indique quelles sont les idĂ©es qui ont Ă©tĂ© mises en Ćuvre par la chaĂźne. Une vraie rĂ©compense Ă la participation. 91.000 idĂ©es proposĂ©es, 550 mises en Ćuvre.
40.
40 Dell Ideastorm (http://www.ideastorm.com) AprĂšs
avoir traversĂ© une grave crise dâimage auprĂšs de ses clients, la marque dâordinateurs DELL a dĂ©cidĂ© de plonger radicalement dans lâĂ©coute des clients, et Ideastorm a Ă©tĂ© lâune de ses premiĂšre initiatives dans ce sens. Les points forts : Avec 14.000 idĂ©es proposĂ©es et 89.000 commentaires, lâon peut dire que les clients de la marque ne se sont pas privĂ©s de profiter de cette opportunitĂ© de parole qui leur Ă©tĂ© donnĂ©e. Un certains nombre dâamĂ©liorations ou de nouvelles options ont dâailleurs Ă©tĂ© mises en Ćuvre par DELL suite Ă des suggestions de clients. Ce qui est certain, câest que lâimage de la marque a trĂšs fortement remontĂ©e depuis la mise en Ćuvre de cette initiative.
41.
41 Un classement qui doit
ĂȘtre regardĂ© avec souplesse Le classement proposĂ© ci-dessus nâest Ă©videmment pas figĂ©, dâailleurs, bon nombre dâinitiatives communautaires de marques rĂ©ussies peuvent se classer dans plusieurs catĂ©gories. Le fait dâavoir un projet qui peut entrer dans plusieurs des catĂ©gories mentionnĂ©es est de surcroĂźt un gage de plus grand succĂšs. Si une communautĂ© rassemblent Ă la fois des utilisateurs dâun produit qui ont aussi la particularitĂ© de se ressembler et dâavoir une passion commune, lâadhĂ©sion Ă la communautĂ© nâen sera que plus forte. Par exemple, le BĂ©nĂ©teau Yacht Club rassemble des propriĂ©taires de voiliers BĂ©nĂ©teau, lesquels ont aussi en commun dâĂȘtre des passionnĂ©s de voile. Ce double critĂšre communautaire augmentera les chances de les voir sâimpliquer dans la communautĂ©. Si en plus ils peuvent bĂ©nĂ©ficier dâune expertise dĂ©tenue par la marque (technique de rĂ©gate, de rĂ©glages du bateau, meilleures routes de navigation), la rĂ©ussite est probablement garantie.
42.
42 8 Le rĂŽle de
la technologie On entend souvent dire que la technologie utilisĂ©e est trĂšs secondaire, que ce qui compte le plus est lâusage et la valeur ajoutĂ©e apportĂ©e. Câest une rĂ©alitĂ© et nous sommes les premiers Ă dĂ©fendre ce point de vue. On ne crĂ©e pas une plate-forme communautaire en partant dâune technologie, on la crĂ©e en partant des usages que lâon souhaite y proposer, aprĂšs avoir identifiĂ© quâils Ă©taient ceux que lâaudience attendait. Tout cela est vrai, mais une fois les usages attendus identifiĂ©s et les fonctionnalitĂ©s correspondantes dĂ©crites dans le traditionnel cahier des charges, lâimportance de la technologie reprend ses droits. En effet, au-delĂ du fait que peu de gens savent vraiment rĂ©diger un vrai cahier des charges, 5 prestataires diffĂ©rents, Ă partir de la mĂȘme description Ă©crite, peuvent vous livrer 5 rĂ©alisations trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres. Voire pire, lâun dâentre eux peut dĂ©velopper la plate-forme de vos rĂȘves (et de ceux de votre audience) et les autres une interface incomprĂ©hensible par le commun des mortels et/ou une architecture technique qui ne supportera pas plus de 20 utilisateurs simultanĂ©s.
43.
43 Bref, vous lâaurez
compris, si ce sont les usages qui sont la clĂ© de voute de la rĂ©ussite dâune initiative communautaire, la mise en Ćuvre est Ă©galement capitale. Une bonne idĂ©e dâusage mal implĂ©mentĂ©e sera aussi catastrophique quâun usage sans valeur bien dĂ©veloppĂ©. Sâil faut mettre la technologie dans un deuxiĂšme temps et pas dans le premier, ce deuxiĂšme temps est aussi important que le premier. A ce titre, il est fortement conseillĂ©, avant de choisir la solution technologique avec laquelle la communautĂ© sera dĂ©veloppĂ©e, de vĂ©rifier les rĂ©fĂ©rences de cette technologie : - Sâil sâagĂźt dâun dĂ©veloppement Ă 100% par une agence ou une SSII, quelles sont les rĂ©fĂ©rences de ce prestataire qui sont des succĂšs dâaudience ? - Sâil sâagĂźt de dĂ©veloppement basĂ© sur des architectures existantes (open source ou propriĂ©taire, comme affinitiz), nâhĂ©sitez pas Ă vĂ©rifier les rĂ©fĂ©rences et Ă effectuer des tests auprĂšs dâun panel reprĂ©sentatif de votre audience. Câest le meilleur moyen de vous assurer quâils sauront se lâapproprier facilement.
44.
44 9 Facebook : des fans
et des marques (Les vraies et fausses promesses de Facebook pour les marques) Si vous vous intĂ©ressez Ă lâInternet social et communautaire dans le cadre de votre stratĂ©gie marketing, vous nâavez bien Ă©videmment pas pu passer Ă cĂŽtĂ© de Facebook et de son dispositif de « pages fans » spĂ©cialement conçues pour les marques et entreprises. Comment en effet passer Ă cĂŽtĂ© des millions dâinternautes qui utilisent quotidiennement ce rĂ©seau social et de lâaudience colossale quâils reprĂ©sentent ? Mais dans le mĂȘme temps, comment exploiter ce potentiel nouveau ? Quels sont les usages qui ont fait leurs preuves sur Facebook ? Quels sont ceux que Facebook ne peut pas remplir ? Voici quelques questions importantes que nous allons tenter dâĂ©claircir pour vous. 9-1 CrĂ©er des jeux concours viraux grĂące au graphe social Les jeux concours sont depuis longtemps des outils marketing extrĂȘmement efficaces. Quâil sâagisse de collecter des emails et coordonnĂ©es dâinternautes ou de communiquer de maniĂšre efficace
45.
45 sur un événement
ou une sortie produit, les jeux concours ont toujours eu un grand intĂ©rĂȘt pour les responsables marketing. Avec Facebook, ils prennent une nouvelle nouvelle dimension. En effet, grĂące Ă lâeffet viral inhĂ©rent Ă lâĂ©cosystĂšme de Facebook, la participation dâun membre Facebook Ă un jeu concours peut ĂȘtre portĂ©e instantanĂ©ment Ă la connaissance de lâensemble de ses amis, soit plusieurs centaines de personnes. Il est ainsi possible de rassembler des dizaines de milliers de participants avec trĂšs peu dâefforts de communication. BNP Net (http://www.facebook.com/bnpparibas.net) Ou comment rassembler 120.000 « fans » en Ă peine un mois. Les points forts : Pour participer au concours, obligation de devenir « fan » de la page BNP Net. Chaque participant va, au moment de sa participation au concours, diffuser un message auprĂšs de lâensemble de ses amis indiquant quâil participe au concours et a ainsi une chance de gagner deux places de cinĂ©ma. Ainsi informĂ©s, les amis, puis les amis dâamis vont eux aussi participer en masse au concours. Ils seront plus de 120.000 en Ă peine 30 jours.
46.
46 9-2 Diffuser un contenu
exclusif et « VIP » Il est des contenus auxquels seule une poignĂ©e de privilĂ©giĂ©s ont accĂšs. AccĂ©der Ă ces contenus est en gĂ©nĂ©ral considĂ©rĂ© comme un avantage unique par ceux Ă qui ils sont proposĂ©s. Une page « fans » sur Facebook peut ĂȘtre un excellent vecteur de diffusion de ces contenus. Elle aura lâavantage de les diffuser uniquement auprĂšs de « fans » de la marque et elle crĂ©era une forte motivation Ă suivre la marque sur Facebook. Un excellent exemple de ce type de contenu est par exemple le dĂ©filĂ© de mode. En effet, trĂšs peu de personnes peuvent accĂ©der aux dĂ©filĂ©s des grandes marques de mode, ne serait-ce que pour des raisons de place. Diffuser un dĂ©filĂ© en « live » sur Facebook peut donc ĂȘtre un excellent moyen de crĂ©er une motivation trĂšs « VIP » Ă suivre la marque. Câest la recette quâa rĂ©cemment appliquĂ© Louis Vuitton. Paris rĂ©ussi avec 700.000 fans en quelques semaines !
47.
47 9-3 Faire participer ses
« fans » Ă sa communication Quoi de mieux que de laisser vos clients parler de vous ? Dâen faire des ambassadeurs actifs et motivĂ©s Ă vanter les qualitĂ©s et avantages de vos produits et services ? Câest probablement le rĂȘve de toutes les marques et de leurs marketeurs. Câest ce quâa bien compris la marque de jeux de sociĂ©tĂ© Cranium en organisant un concours de crĂ©ation de publicitĂ© ouvert Ă ses « fans ». Les joueurs Ă©taient en effet invitĂ©s Ă imaginer, mettre en scĂšne et filmer leur propre publicitĂ© pour le jeu. La meilleure serait sĂ©lectionnĂ©e et diffusĂ©e Ă la tĂ©lĂ©vision. Si le concept du « crowd sourcing » est dĂ©jĂ exploitĂ© sur Internet (la sociĂ©tĂ© Eyeka propose aux marques ce type de service), le fait de rĂ©aliser ce type de concours au sein de Facebook lui donne un potentiel de succĂšs bien plus important.
48.
48 9-4 Surfer sur la
notoriĂ©tĂ© dâun Ă©vĂ©nement reconnu Lorsquâen 2009 la marque Leviâs cherche Ă fĂ©dĂ©rer ses fans autour de lâunivers « branchĂ© » de la musique, elle a lâidĂ©e brillante de proposer de retransmettre en direct un Ă©vĂ©nement dont elle est sponsor. Le festival Fader Fort est en effet une rĂ©fĂ©rence dans lâunivers du rock made in USA. Diffusion en live dâinterviews dâartistes, de concerts et de la vie du « backstage » ont tout de mĂȘme rĂ©unis plus de 500.000 visiteurs en deux jours. Une prouesse difficile Ă imaginer sur un site Internet classique.
49.
49 9-5 Opérer un maillage
entre le communautaire et le marchand Threadless est un site qui permet lâachat en ligne de T-shirt originaux. Cette fanpage est intĂ©ressante car la marque a intĂ©grĂ© dĂšs son onglet dâaccueil une vĂ©ritable boutique oĂč les fans peuvent voir et acheter les t-shirts. Il est Ă©galement possible de voir si certains amis ont aimĂ© un produit ou bien de consulter les commentaires que les fans ont apportĂ©s sur tel ou tel T-shirt.
50.
50 10 Une conclusion sâimpose⊠(Ou comment
faire le bon choix) CrĂ©er une communautĂ© ou lancer sa page fan Facebook rĂ©pondent Ă des logiques qui sont diffĂ©rentes. Il nây a Ă©videmment pas de « bonne » rĂ©ponse Ă la question du choix Ă faire entre les deux, chaque cas particulier devra trouver la rĂ©ponse qui correspond Ă sa situation. Il y a cependant des grands principes liĂ©s Ă la technologie mais aussi Ă la typologie de lâaudience qui permettent de faire ce choix en connaissance de cause. Ce sont ces principes que nous allons maintenant aborder de maniĂšre pragmatique pour vous apporter les Ă©lĂ©ments Ă prendre en compte pour faire ce choix (lâun ou lâautre, ou les deux !). 10-1 Les avantages de Facebook Facebook bĂ©nĂ©ficie de trois avantages majeurs. Le premier est quâil concentre une audience phĂ©nomĂ©nale au mĂȘme
51.
51 endroit. Beaucoup en
dĂ©duisent donc quâil faut aller chercher lâaudience lĂ oĂč elle est. Ce nâest pas totalement faux ! Le second est quâune fois « fan » de votre page, lâinternaute recevra dans son fil dâactualitĂ© Facebook les « news » que vous aurez publiĂ©es sur votre page.Comme de nombreux membres Facebook sây rendent quotidiennement, vous aurez de bonnes chances quâils voient votre actualitĂ©. Le troisiĂšme (et le plus important) est que Facebook offre un potentiel de viralitĂ© sans Ă©quivalent. Peu de marques savent lâexploiter Ă ce jour, mais celles qui ont su mettre en place les bons dispositifs ont rĂ©ussi Ă toucher des centaines de milliers de personnes en quelques semaines. 10-2 De rĂ©els avantages⊠Le premier avantage de Facebook est lâaudience potentielle colossale Ă laquelle il donne accĂšs. Avec plus de 16 millions de membres annoncĂ©s pour la France, il nâexiste pas de destination Internet rassemblant une telle population au sein du mĂȘme Ă©cosystĂšme. Le second avantage est que la mise en place dâune page « fans » est relativement simple est accessible. Y crĂ©er une prĂ©sence est Ă la portĂ©e de tous. Le troisiĂšme avantage est que lâenvironnement de dĂ©veloppement proposĂ© par Facebook permet de crĂ©er des applications dĂ©diĂ©es qui peuvent sâinsĂ©rer dans vos pages en crĂ©ant ainsi une expĂ©rience personnalisĂ©e pour les visiteurs. Le quatriĂšme et dernier avantage est probablement le plus attractif. Il sâagĂźt du potentiel viral inhĂ©rent au systĂšme Facebook. Comme il y est relativement facile de mettre en place des mĂ©caniques permettant Ă chacun dâalerter lâensemble de ses amis, le potentiel viral est trĂšs important. Il suffit de mettre en place une mĂ©canique de « buzz » efficace pour que votre marque bĂ©nĂ©ficie dâun bouche Ă oreille sans Ă©quivalent.
52.
52 10-3 ⊠A certaines
conditions Ces avantages indĂ©niables ne permettront cependant dâobtenir un succĂšs quâĂ certaines conditions qui ont un prix. La premiĂšre condition est dâexploiter le potentiel viral proposĂ© par Facebook en crĂ©ant une opĂ©ration qui donne (vraiment) envie aux internautes dâen relayer lâexistence auprĂšs de leurs amis. Les membres de Facebook sont de plus en plus sollicitĂ©s Ă cette fin et, pour quâils portent votre bonne parole, il va falloir ĂȘtre trĂšs crĂ©atif et inventif. Ne crĂ©e pas de buzz qui veut, la bonne recette est souvent difficile Ă trouver et requiert des investissements souvent importants. La seconde condition est de ne pas considĂ©rer Facebook comme un niĂšme mini-site servant Ă diffuser votre contenu. Facebook est un lieu dâinteraction et dâĂ©change, lâexpĂ©rience proposĂ©e doit respecter cette particularitĂ©. La troisiĂšme condition est de considĂ©rer Facebook comme un vĂ©ritable investissement stratĂ©gique Ă long terme. Il conviendra donc dâinvestir sur la durĂ©e en conseil, dĂ©veloppement dâapplication, modĂ©ration, animation, communication, etc. Tout ceci a un coĂ»t, mais se lancer sur Facebook sans y investir vraiment et de maniĂšre continue est la garantie dâune dĂ©ception. 10-4 Les mythes de Facebook 1 - Facebook câest facile. CrĂ©er une page fan nâest en effet pas trĂšs compliquĂ©. MĂȘme si vous nâĂȘtes pas un expert, il ne vous faudra pas plus dâune heure pour avoir crĂ©Ă© votre page (le temps de trouver oĂč cela se passe sur Facebook). Certes. Mais cette facilitĂ© apparente est trompeuse. CrĂ©er une page « fans » sur Facebook est totalement inutile sâil ne sây passe rien et si elle nâest pas intĂ©grĂ©e dans une stratĂ©gie de recrutement et dâanimation intelligente. Or, imaginer la bonne stratĂ©gie de recrutement et
53.
53 dâanimation et mettre
en place les outils, logiques et fonctionnalitĂ©s qui vont attirer et fidĂ©liser une audience est un vrai challenge qui rĂ©clame, toujours, une expertise qui nâa rien dâinnĂ©. La crĂ©er câest facile, en faire une rĂ©ussite est loin dâĂȘtre facile. 2 - Facebook câest gratuit. Ici encore, crĂ©er la page en soi ne requiert aucun investissement. Par contre, les outils et stratĂ©gies qui vont permettre de faire de votre page Facebook un succĂšs incontestable ont un coĂ»t certain. Par exemple, vous voulez personnaliser votre page dâaccueil Facebook ? Il vous en coĂ»tera au moins 3 Ă 5.000 âŹ. Vous voulez organiser un jeu concours ? Comptez entre 5.000 et 8.000⏠sans compter les cadeaux qui seront offerts. Vous voulez crĂ©er un onglet spĂ©cifique pour diffuser du contenu (vidĂ©os, fils RSS, Twitter, Ustream), comptez 1.000 Ă 3.000 âŹ. Vous voulez administrer et modĂ©rer votre page avec des outils vraiment efficace (Facebook nâen propose pas) ? Comptez 4.000âŹ. Vous ambitionnez de crĂ©er une vĂ©ritable application Facebook, les budgets peuvent sâenvoler de 10.000 Ă 100.000 âŹ. Bref, une page Facebook bien rĂ©alisĂ©e peut coĂ»ter jusquâĂ plusieurs dizaines de milliers dâeuros, et bon nombre de ces coĂ»ts sont annuels. Sans ces investissements, la prĂ©sence sur Facebook sera beaucoup plus laborieuse Ă Ă©tablir et aura un impact peu encourageant. 3 - Facebook ça marche tout seul. Bien sĂ»r ! Puisque tout le monde est sur Facebook, ma page va marcher toute seule ! Malheureusement, aussi formidable soit Facebook, il nâa pas encore inventĂ© lâoutil marketing qui ne coĂ»te rien, marche tout seul et vous permet en quelques minutes de devenir leader mondial de lâaudience⊠Tous les succĂšs se payent, et les meilleurs sont rarement le fruit du hasard, mais plutĂŽt le rĂ©sultat dâune stratĂ©gie ordonnĂ©e et des investissements correspondants. 10-5 Facebook est idĂ©al pour⊠Vous avez une marque ou un produit que les gens adorent ? La page fan Facebook est un must, Ă inclure absolument dans votre dispositif.
54.
54 Vous avec beaucoup
de contenu qui vous coĂ»te cher et vous prend du temps ? trop peu dâaudience y accĂšde Ă ce jour ? Facebook est un excellent moyen de le valoriser Ă peu de frais. Vous organisez rĂ©guliĂšrement des jeux et concours, nâhĂ©sitez plus, faites les sur Facebook. Votre marque a une actualitĂ© rĂ©guliĂšre et qui intĂ©resse ses clients ? Des trucs et astuces Ă fournir ? Facebook sera un excellent complĂ©ment Ă votre blog ou site existant. En dâautres termes, Facebook est un excellent moyen pour diffuser un contenu existant ou pour « viraliser » des dispositifs de jeux concours. Mais il y a des objectifs quâil ne peut remplir⊠10-6 Facebook nâest pas adaptĂ© pour⊠Votre audience de clients ou prospects fait partie de lâune des 5 familles de communautĂ©s identifiĂ©es dans ce livre blanc ? Vous voulez crĂ©er un dispositif qui va les rassembler sur Internet ? Facebook ne vous permettra pas dây parvenir. Tout dâabord vous ne pourrez pas mettre en place les outils dont cette audience a besoin pour la fidĂ©liser, ensuite vous ne pourrez pas crĂ©er lâunivers graphique et marketing adaptĂ©, enfin, vous ne permettrez pas Ă votre audience dâĂ©changer efficacement Efficacement. Facebook ne permet pas de crĂ©er du lien entre les « fans ». Câest un bon canal de diffusion, mais cela de crĂ©e pas de sentiment dâappartenance Ă une communautĂ©. Vous voulez que votre audience crĂ©e du contenu pour bĂ©nĂ©ficier du rĂ©fĂ©rencement que cela va gĂ©nĂ©rer ? Facebook ne le permettra pas. Vous voulez utiliser les donnĂ©es de votre communautĂ© pour du marketing ciblĂ© ? Facebook ne vous donne pas accĂšs Ă ces donnĂ©es.
55.
55 10-7 Quand créer votre
propre communautĂ© est le bon choix 1 â Votre audience a des choses Ă se dire. Votre audience est une communautĂ© de pairs ou de passionnĂ©s, par exemple, et cette communautĂ© gagnerait Ă pouvoir se rencontrer, faire connaissance, Ă©changer, sâentraider, etc. Dans ce cas, seule une communautĂ© dĂ©diĂ©e proposant les outils dâĂ©changes adaptĂ©s permettra Ă la « mayonnaise communautaire » de prendre. Votre communautĂ© pourra devenir une destination privilĂ©giĂ©e, parfois mĂȘme quotidienne. 2 â Votre audience Ă des choses Ă dire. Votre audience pourrait bĂ©nĂ©ficier dâun lieu dâexpression pour montrer son savoir-faire ? Ses rĂ©alisations ? Faire sa promotion ? Il va lui falloir les outils adaptĂ©s (crĂ©ation de blogs, de books, annuaires de compĂ©tences avec profils personnalisĂ©s, etc.). Seule une plate-forme dĂ©diĂ©e pourra rĂ©pondre Ă ce besoin. Câest ce quâa fait par exemple la profession dâavocats avec www.avocats.fr qui permet Ă 1.500 avocats dâĂȘtre plus visibles sur Internet. 3 â Vous voulez Ă©couter votre audience. Bien sĂ»r, Facebook vous permettra de recueillir des commentaires ou de lancer des discussions dans un forum, mais les outils restent trĂšs pauvres et difficilement exploitables. Une communautĂ© de retours clients, par exemple, devra permettre de mettre en place des sondages, une boĂźte Ă idĂ©e dynamique, un systĂšme de questions / rĂ©ponses adaptĂ© et une salle de chat audio / vidĂ©o, par exemple. De nombreux systĂšmes comme uservoice, feedback 2.0 ou affinitiz permettent de crĂ©er des lieux et des outils vraiment propices Ă ces Ă©changes. Peu de pages Facebook permettent vraiment dâobtenir les retours attendus. 4 â Vous voulez mesurer votre retour sur investissement. Dans le cas dâune page Facebook, le retour sur investissement est difficile Ă mesurer. Voire impossible. Par contre, si vous crĂ©ez votre propre
56.
56 communauté, vous pourrez
lâintĂ©grer efficacement dans votre logique marchande, par exemple, en intĂ©grant intelligemment vos produits dans la communautĂ©. Vous avez des communautĂ©s de clubs de vacances ? Annoncez les promotions de tel ou tel club directement sur les pages concernĂ©es. Vous vendez des produits de dĂ©coration ou de bricolage ? Vous pouvez permettre aux membres de publier leur rĂ©alisation et dâindiquer les objets et outils de votre catalogue qui ont permis de les rĂ©aliser. Ce ne sont que des exemples, les possibilitĂ©s sont nombreuses⊠10-8 Nâoubliez pas que Facebook ne se limite pas aux pages fans ! Les pages fans câest bien, mais Facebook ne se limite pas Ă ces derniĂšres. LancĂ© en fanfare en avril 2010, lâOpen Graph de Facebook permet dâintĂ©grer dans votre site Internet et mĂȘme dans votre propre communautĂ©, de nombreuses fonctions qui peuvent sâavĂ©rer trĂšs utiles et efficaces. Facebook connect, tout dâabord, qui sâest amĂ©liorĂ© et peut, dans certains cas, ĂȘtre un excellent complĂ©ment Ă un systĂšme dâinscription classique. Le bouton « jâaime » qui peut ĂȘtre intĂ©grĂ© trĂšs facilement sur votre site et permettra Ă vos visiteurs de dĂ©clarer quâils aiment tel ou tel produit de votre catalogue informant ainsi lâensemble de leurs amis de votre offre ! Le plugin de recommandation indiquera sur votre site quels sont les amis Facebook de votre visiteur qui en sont membres, ou qui ont aimĂ© des articles, des produits ou des pages. Un excellent moyen de « socialiser » votre site. Enfin, le fait dâinstaller lâopen graph sur votre site et le bouton « jâaime » sur lâensemble de ses contenu permettra non seulement de viraliser son contenu (chaque clic sur un bouton « jâaime » gĂ©nĂšre autant de visibilitĂ© sur Facebook que son auteur nâa dâamis) mais Ă©galement de construire des applications Facebook Ă forte valeur ajoutĂ©e. Par exemple, il sera possible de crĂ©er des applications qui mettent en avant tous les produits prĂ©fĂ©rĂ©s de ses amis sur votre site. Si votre site sây prĂȘte, lâopen graph peut vraiment ĂȘtre le meilleur usage que vous puissiez faire de Facebook.
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