Belles photos sur la nature - citations sur le "Bonheur"
Le calvaire d'Aziza, 7 ans, dans une briquetterie en Afghanistan !
1. Voici un diaporama pour quelques fois ouvrir les yeux sur la cruauté de notre monde...
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3. Aziza n'a pas de chaussures. Elle n'a jamais eu de chaussures de sa vie. Eté comme hiver, elle va
nu-pieds. C'est une esclave. Au front, elle porte la marque de sa condition, deux taches sombres
laissées par de mauvais abcès infectés.
Aucun médecin, jamais, n'a examiné Aziza. Trop cher !
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5. Elle a mal parfois, mais elle ne se plaint jamais, la petite esclave afghane. Elle sait, c'est
écrit dans ses yeux, que sa vie sera une sorte d'enfer et que nul n'y peut rien. Aziza a sept
ans. Son visage beau, tragiquement beau, comme un appel au secours, un cri muet.
"Aidez-moi, je vous en supplie."
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7. Espérance d'une vie afghane : Dès trois ans, à l'âge où
quarante-sept ans. Aziza en a les enfants de France ou
déjà consumé quatre au labeur. d'Amérique entrent en
pleurs à la
maternelle, Aziza est au
travail, en silence.
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9. De l'aube au crépuscule, sous les étés brûlants comme dans les grandes froidures des
hivers de l'Asie centrale, chaque jour, sauf quand "je suis trop malade", précise
Aziza, agenouillée dans la poussière d'une carrière, malaxe la boue. Une boue
noire, granuleuse, qui blesse la peau. Une boue avec laquelle on fait les briques dans la
région.
10. Après une dure journée de labeur dédiée à la fabrication de briques, Aziza n’a pas le
temps de jouer. Elle rentre se coucher et se prépare pour une nouvelle journée de
travail. Pour 100 roupies, 9 francs environ. Pour nourrir une famille de sept
personnes, pour la journée, il faut mouler au moins mille briques.
11. Ce matin, avant d'attaquer ses
douze heures de besogne, Aziza a
avalé un thé vert et une galette
de pain locale. Ce soir, il y aura un
potage, peut-être une pomme de
terre ou une assiette de riz, avec
une autre galette. C'est sa
pitance, c’est une esclave.
12. Aziza est prise d'une nouvelle quinte de toux. Son chétif
petit corps en est tout commotionné. Les anneaux
dépareillés que la coquette a dénichés dans les
ordures, pour s'en parer les oreilles, battent ses joues.
Aziza crache dans la poussière. Elle couvre sa
bouche, gênée.
13. Il y a des mois qu’Aziza ne dort plus, à cause de sa toux. "Avant, dans ma nuit, c'était
bien, parfois. Je rêvais que j'étais avec mon papa dans une belle voiture, nous avions
tous de beaux habits, et même j'allais à l'école. Mais maintenant, à cause de ma
toux, je ne peux plus rêver."
14. Dans quelque temps, si ses poumons empoussiérés ne la lâchent pas, elle sera
mariée, vendue plutôt, à un homme de passage. Ce sera un pauvre, un riche, un jeune
ou un vieux, elle n'en sait rien. Elle acceptera son sort, comme, avant elle, sa mère et
ses trois grandes sœurs, cédées vers quatorze ans pour 10 000 roupies chacune (un
peu plus de 1 000 francs).
15. Talibans ou non, ainsi va la vie des
femmes, depuis des siècles, dans l'une des
grandes tribus pachtounes de la frontière. Ici
comme là-bas, les femmes sont des
ombres, des fantômes enfermés dans la
bourka traditionnelle, la vue emprisonnée
derrière des barreaux de tissu.
16. En Afghanistan, il n'est pas rare que les enfants doivent travailler pour faire vivre leur
famille ou pour eux seuls. Ils sont exploités par des mystérieux fabricants. Souvent,
leurs conditions de travail laissent à désirer. Le travail des enfants sert aussi aux
parents qui ne voient pas d'autre solution pour rembourser leurs dettes que de faire
travailler leurs enfants. Les enfants qui travaillent représentent une grande main-
d'œuvre très peu chère et ayant du mal à se rebeller.
Les enfants âgés de 4 à 6 ans sont privilégiés dans
cette besogne, car en raison de leur poids très
léger ils ne déforment pas les briques
17. Des enfants d’à peine six ans travaillent à temps complet dans les briqueteries de la région. La demande
est en hausse dans le pays, pour reconstruire ce qui a été détruit durant les 30 dernières années.
Travailler dans ces briqueteries expose les ouvriers, et tout particulièrement les enfants, à des dommages
irréparables sur leur santé: infections respiratoires graves, problèmes de dos et cancers des poumons. Le
carbone qui ressort des cheminées est comme un tueur en masse et est excessivement toxique. Il est
estimé que la pollution atmosphérique cause la mort de milliers de personnes par an.
18. Les propriétaires des fours restent
bénéficiaires. Les ménages qui travaillent
à fabriquer des briques reçoivent des
paiements en nature comme
l’hébergement, l’eau et l’électricité. Cette
forme de rémunération est la même qu’il
y ait deux ou dix membres de la famille
qui travaillent.
19. Les enfants contribuent aussi à l’accomplissement de tâches qui améliorent la productivité des
adultes. Les enfants aident à porter l’eau, à balayer l’espace de travail et à former des boules
de glaise pour que les parents plus âgés les façonnent. A la maison, ils participent aux tâches
ménagères pour libérer du temps aux autres membres de la famille qui fabriquent les briques.
20. Toutes ces photos ne
sont pas fictives, mais
bien réelles l!! C’est
intolérable que ça
puisse encore exister.
Si des enfants sont
réduits à travailler
pour survivre, c'est
parce que leurs
parents ne peuvent
faire autrement.
21. Arrachés à l'enfance pour des raisons économiques
et/ou politiques, ces enfants font les frais de la
misère, d'une crise, d'une guerre... parce qu'ils
constituent une main d'œuvre docile. Si les pays
concernés prenaient des mesures, alors, la vie pour les
enfants serait peut-être possible et même meilleure.