3. Ferdinand Cheval est né à Charmes,
un petit village proche d’Hauterives
en 1836. Il appartenait à une famille
paysanne assez pauvre et se mit
très tôt à travailler avec son père. Sa
fréquentation de l’école fut donc très
limitée. Devenu apprenti boulanger, il
s’exila quelques années loin de sa
famille pour trouver du travail, avant
de revenir dans son village, où il
devint facteur rural.
4.
5. Avril 1879. Ferdinand Cheval,
facteur rural âgé alors de 43 ans,
butte sur une pierre si bizarre lors
de sa tournée qu’elle réveille un
rêve. Parcourant chaque jour une
trentaine de kilomètres pour ses
tournées en pleine campagne, il va
ramasser des pierres, aidé de sa
fidèle brouette.
6. C’est par une fontaine, « La source de la vie », située au centre de la façade est, que le
Facteur Cheval commence son oeuvre.
7. La fontaine, « La source de la Vie »
qui, comme une sorte de
métaphore, donna naissance à
l’ensemble de la construction. Elle se
situe sur la façade Est et constitue une
sorte d’hommage aux grottes rustiques
du XVIIe siècle. Deux ans furent
nécessaires à sa réalisation.
Entièrement construite avec des
coquillages, escargots ou coquilles
d’huîtres, elle est une parfaite
représentation du monde ruisselant de
l’eau et de la mer.
11. La façade Sud assez dépouillée, est un hommage de Cheval aux temps
anciens, à travers un musée antédiluvien ; c'est aussi un accès dégagé de la
terrasse, avec escalier et balcon.
13. la façade ouest est ornée
d'architectures miniatures du monde
entier placées dans des alcôves :
une Mosquée,
un Temple Hindou,
un chalet suisse,
la Maison Carrée d'Alger,
un château du Moyen Âge.
14. On accède également par là à une
galerie de vingt mètres de long,
s'enfonçant dans le Palais et
agrémentée de sculptures.
16. Au-dessus se trouve une grande terrasse de 23 mètres de long
(quasiment la totalité de la longueur du Palais) par laquelle on
accède grâce à des escaliers.
24. Ferdinand Cheval termina la construction du
Palais Idéal en 1912. Après l'achèvement du
Palais idéal, il manifesta son désir d'être plus
tard enseveli dans l'enceinte même de son
oeuvre, ce que la loi française ne permet pas
lorsque le corps n'est pas incinéré. L'usage de
la crémation n'étant à l'époque pas du tout
entré dans les moeurs en France, Ferdinand
Cheval se résout alors à se conformer aux
contraintes légales en se faisant inhumer, le
moment venu, dans le cimetière communal,
mais en choisissant lui-même la forme de son
tombeau.
C'est ainsi qu'à partir de 1914, il passe huit
années supplémentaires à charrier des pierres
jusqu'au cimetière d'Hauterives et à les
assembler, pour former le Tombeau du silence
et du repos sans fin, achevé en 1922. Il y est
inhumé après son décès, survenu en 1924.
(photo du net, nous ne sommes pas
allés au cimetière… hélas!)