LUXEMBOURG CREATIVE 2018 : Le digital learning (4)
Le creat
1. Chaque enfant peut rencontrer, durant sa scolarité, des difficultés dans certaines matières clés.
Il a alors besoin de cours de rattrapage scolaire, spécifiques et ciblés. C'est pourquoi notre site
met à votre disposition pour permettre à un enfant de surmonter ses difficultés scolaires en
l’aidant à approfondir une partie du programme et à combler d’éventuelles lacunes.
Les cours intensifs de soutien scolaire et rattrapage révision et méthode s’adressent plus
particulièrement aux collégiens et lycéens qui obtiennent des résultats trop justes et ce, parfois,
en dépit des efforts déployés.
Les causes des difficultés sont identifiées : travail insuffisant, lacune dans une matière
particulière, absence en cours d’année, bases mal ou pas acquises, méthodes de travail
inadéquates ou inexistantes, ou encore motivation émoussée...
Avantages de cette formule
Les cours de vacances intensifs de révision et méthode permettent :
de combler les lacunes,
de donner confiance et motivation,
d’acquérir des méthodes efficaces.
Le soutien scolaire en ligne
Tchat en ligne
LesBonsProfs, c’est la première messagerie instantanée pour l’aide aux devoirs ! Tous les jours,
pose tes questions à des profs en direct après les cours.
Vidéos de rappel de cours
Regarde les courtes vidéos présentées par des profs et revois les notions apprises en classe.
LesBonsProfs, ce sont déjà des millions de vues sur YouTube !
Programmes individuels
Comme en classe, rends tes exercices à des profs, reçois leurs corrections commentées, et
retiens les bonnes méthodes.
Stages en ligne
2. Révise pendant tes vacances tout en profitant de ton temps libre grâce aux stages en ligne. 3 à 5
jours pour cartonner à ta rentrée scolaire !
Exercices gratuits
Entraîne-toi et approfondis tes connaissances gratuitement. LesBonsProfs, ce sont des centaines
d’exercices crées par des profs certifiés ou agrégés par l’Education nationale.
Garantie confiance
Tu t’abonnes au Pack Exam ou à l’année ? Profites d’une garantie “Diplômé ou remboursé” !
LesBonsProfs, c’est l’assurance d’une aide aux devoirs efficace et adaptée.
Qui sont les étudiants inscrits en première année de licence, d’études de santé ou de DUT, à
l’UVSQ en 2014-15 ?
> La majorité d’entre eux était en terminale l’année précédente, en 2013-14.
> Plus de la moitié a 18 ans ou moins, dont une part importante en DUT et en Droit.
> Les filles sont majoritaires, excepté dans les disciplines scientifiques et en DUT.
> Le plus souvent, ils ont obtenu un bac général, principalement scientifique, notamment dans
les filières scientifiques.
> La grande majorité est yvelinoise, avec une concentration importante dans les
arrondissements du Sud et du Centre.
Ouvrir un centre de soutien scolaire : une affaire rentable
Les centres de soutien scolaire ouvrent de plus en plus ces dernières années. Et pour cause, une
demande croissante de la part des parents d’élèves qui souhaitent offrir à ces derniers tous les
moyens pour renforcer leurs connaissances, dans le but d’affronter les différentes épreuves au
cours de la scolarité.
En effet, la dégradation de la qualité de l’enseignement public a poussé nombre
d’élèves à s’orienter vers ce type de centres pour améliorer leur niveau scolaire. Mais il y a aussi
les élèves du privé qui souhaitent mettre toutes les chances de leur côté pour réussir leur
scolarité. Et ce ne sont pas uniquement les enfants de niveau bas ou moyen cherchant à se
remettre à niveau qui recourent à ces cours supplémentaires, leurs camarades brillants, en
quête d’excellence, le font également. Il faut dire que c’est devenu un phénomène de mode
auquel s’intéressent les élèves de tout niveau.
3. Dans ce contexte, plusieurs personnes ont ouvert ce type de centres, proposant des
heures supplémentaires aux élèves du collège et du lycée notamment. D’ailleurs, certains
propriétaires y ont vu un business rentable et ne manquent pas de pratiquer des prix défiant la
concurrence, jouant ainsi sur le nombre d’élèves par classe. Revers de la médaille : une qualité
d’enseignement qui laisse à désirer. D’autres, soucieux de préserver leur image et de maintenir
un niveau décent d’enseignement se refusent d’encombrer les classes. Selon plusieurs
propriétaires contactés à Casablanca et Rabat, le nombre d’élèves ne devrait pas
dépasser dix par salle.
Dans tous les cas, le business reste rentable : une école de soutien scolaire comprenant 4 salles
d’une capacité de 8 élèves chacune et dispensant des cours de maths, de physique-
chimie, de sciences et de français, peut dégager un bénéfice annuel net d’environ 180 000
DH, pour un chiffre d’affaires dépassant les 800 000 DH.
Commençons d’abord par les pré-requis. Une personne souhaitant ouvrir une école de soutien
scolaire doit trouver un local pouvant abriter un minimum de 4 salles de cours à raison de 8
élèves par classe, à réaménager entièrement. En effet, réorganiser l’espace en salles de cours en
prévoyant également un bureau pour la secrétaire, peut nécessiter une enveloppe de 150 000
DH. S’ensuit alors l’étape de l’équipement. Il faut compter près de 132 000 DH pour acquérir des
tables, chaises, tableaux, imprimante, photocopieuse, datashow, livres scolaires…
Une fois ces éléments mis en place, le propriétaire doit prévoir un budget pour la publicité.
Néanmoins, au regard du montant plombé par l’aménagement et l’équipement des lieux, les
patrons ne misent pas beaucoup en communication. Mis à part quelques flyers
distribués dans les collèges et lycées, la majorité des centres comptent sur le «bouche à oreille».
A ce titre, une centaine de milliers de flyers distribués à un 1 DH chacun peut totaliser une
somme de 100 000 DH. La création d’un site internet est essentielle certes, mais certains
préfèrent ne pas le mettre en place au début de l’investissement. Ceci dit, avec la mise en place
d’un site web, le coût global de l’investissement peut totaliser 392 000 DH.
La masse salariale plombe près de 50% du chiffre d’affaires réalisé
A côté de cet investissement, le propriétaire supporte des charges mensuelles liées
essentiellement au loyer, à la masse salariale, aux frais de services, aux fournitures et
occasionnellement à la communication. Tout d’abord, l’acquisition d’un local s’avère coûteuse
pour nombre d’entre eux, surtout en début d’activité. Du coup, la plupart recourent à la
location. Ainsi, avec un loyer mensuel de 12 000 DH par mois, le propriétaire peut disposer d’un
4. local convenable pour une charge annuelle de 144 000 DH. Ensuite, une école de soutien
scolaire doit recruter au moins 4 enseignants pour les 4 plus importantes matières dont la
pondération dans la note finale est élevée, à savoir les mathématiques, la physique-chimie (PC),
les sciences et vie de la terre (SVT) et le français. Généralement, les enseignants des maths et de
la PC sont mieux rémunérés que les autres. Avec une moyenne de 150 DH de l’heure pour les
deux premiers et de 100 DH pour les deux autres, à raison de 2 heures par jour pendant les six
jours de la semaine, le salaire total des enseignants atteint 24 000 DH, ce qui équivaut à 288 000
DH annuellement. Il faut dire que sur les quatre écoles de soutien scolaire contactées à Rabat et
Casablanca, seulement une fonctionne dans un cadre formel, en assurant à leurs employés une
couverture sociale. Cela revient au fait que les enseignants recrutés enseignent déjà dans des
lycées ou des collèges où ils sont déjà déclarés.
En plus de la secrétaire et de la femme de ménage, la masse salariale s’élève à près 30 000 DH
par mois, soit 354 000 DH annuellement. Par ailleurs, il faut débourser près de 60 000 DH au
titre des fournitures et 36 000 DH pour les frais de services en plus d’une assurance pour le local
d’un montant moyen de 4 000 DH. Enfin, il faut compter près de 15 000 DH comme charges
de publicité. En fait, les propriétaires déboursent des frais de communication en début d’année,
à l’approche des examens et en fin d’année pour les cours d’été.
Ainsi, les charges récurrentes nécessitent un montant annuel de 616 000 DH.
Du côté des revenus, il faut différencier entre les cours de soutien qui s’effectuent au courant de
l’année et les cours d’été proposés aux élèves pour avoir une longueur d’avance sur le
programme attendu l’année suivante et qui sont facturés à un prix légèrement supérieur. Ainsi,
avec un tarif normal avoisinant 600 DH par mois pour les maths et la PC et 500 DH pour les SVT
et le français pour chaque élève, sachant que l’école prise en exemple peut accueillir 32 élèves,
le chiffre d’affaires relatif aux dix mois de scolarité (de septembre à juin) se hisse à 704 000 DH.
En ajoutant à cela les sessions d’été où seulement trois salles sont remplies sur les quatre
existantes et avec une facturation de 100 DH de plus pour chaque matière, une école peut
rapporter jusqu’à 115 200 DH pendant les deux mois de l’été. En y additionnant les frais
d’assurance payés en début d’année par les élèves, soit 6 400 DH par an, les recettes totalisent
825 600 DH par an. Le bénéfice annuel net peut ainsi s’élever à 177 650 DH après déduction
de l’impôt sur les sociétés, soit une marge nette de près de 20%.
Cette dernière peut même dépasser 30% dans certains cas. Elle est le plus souvent dopée par
des cours intensifs à l’approche des examens régionaux ou nationaux selon les niveaux.
Certaines écoles vont plus loin en proposant aux bacheliers des cours de préparation aux
5. concours d’accès aux écoles nationales. Non seulement cela, pour maximiser leurs gains, et vu
que le local demeure vacant durant la journée, certains propriétaires mettent ce dernier à la
disposition de certains organismes de formation professionnelle, moyennant un loyer mensuel
ou hebdomadaire.
Notons enfin qu’aucune réglementation ne régit cette activité, que ce soit en termes de
superficie à respecter, de nombre d’élèves par classe ou de compétence des enseignants. Walid
Daou, associé du centre de formation professionnelle Edukaty, ne manque pas de lancer un
appel aux autorités pour mettre les bases à ce métier, éviter l’anarchie qui caractérise le secteur
et améliorer ainsi la qualité de l’enseignement.
Vous recevez des cours imprimés et des accès aux ressources en ligne pour approfondir vos
connaissances : conseils méthodologiques, fiches de travail, bibliographie, exercices
d'autoévaluation…
Vous bénéficiez d'une correction individualisée de vos devoirs par des enseignants de
l'Education nationale qui notent votre progression.
Vous pouvez choisir le parcours de formation qui correspond le mieux à vos objectifs :
Préparation complète : accès à l’ensemble des cours préparant aux 2 épreuves écrites et aux
deux épreuves orales.
Pack admissibilité : préparation aux seules épreuves écrites (cours et devoirs identiques à ceux
de la formation complète).
Pack admission : préparation aux seules épreuves orales (cours et devoirs identiques à ceux de
la formation complète).
Vous avez la possibilité de compléter la préparation choisie avec des devoirs supplémentaires si
vous souhaitez un entrainement supplémentaire pour certaines épreuves.
Épreuves d'admissibilité
Chaque cours préparant à une épreuve écrite se compose :
6. des fascicules « papier » qui constituent le cœur de votre préparation ;
de ressources Internet qui vous permettront d’approfondir et de réinvestir vos connaissances :
activités, points méthodologiques, autoévaluations etc.
L’utilisation conjointe des fascicules et de votre espace de formation en ligne, associée à la
rédaction des devoirs (2 en français, 2 en mathématiques), vous offre une préparation optimale
à ces épreuves.
Épreuves d'admission
1re épreuve orale : mise en situation professionnelle
Les cours sont complétés par des ressources en ligne : activités interactives, fiches de synthèses,
glossaire, méthodologie etc. qui vous aideront à aborder concrètement les épreuves.
Options proposées :
Histoire
Géographie
Enseignement civique et moral
Histoire des arts
Arts visuels
Musique
Sciences et technologie
Quelle que soit l’option choisie, la préparation est composée :
d’un cours général méthodologique (papier et en ligne), commun à toutes les options, pour vous
aider à construire votre dossier pédagogique.
d’un cours optionnel dans la discipline choisie, téléchargeable sur votre espace de formation.
7. d'exemples de dossiers pédagogiques analysés et commentés, téléchargeables
de 2 devoirs
2de épreuve orale
Enseigner l’éducation physique et sportive à l’école primaire
Ce cours s’appuie sur les quatre champs de compétences spécifiques du programme d’EPS à
l’école. À partir d’études de cas concrets, en lien avec la connaissance du développement de
l’enfant et des grands domaines du socle commun, il propose des illustrations pédagogiques
(activités et séquences d’enseignement).
Connaître le métier de professeur des écoles et le système éducatif
Cette épreuve vous demande une bonne connaissance du système éducatif et une réflexion sur
le métier d’enseignant. La préparation est constituée d’un fascicule de cours, d’une
méthodologie de l’épreuve et d’activités interactives en ligne.
E-learning
Plus besoin de se déplacer dans un centre de formation ou de faire venir un formateur dans
l'entreprise avec la formation en ligne ou le e-learning Le point sur l'avènement des nouvelles
technologies de l'information et de la communication à l'origine de ce phénomène.
Devis E-learning
e-learning
L'e-learning, c'est quoi?
L'e-learning recouvre toutes les méthodes de formation s'appuyant sur l'outil informatique.
Cette définition large inclut plusieurs axes indépendants :
8. supports en ligne ou hors-ligne,
apprentissage individuel ou collectif,
formateur présent, à distance, voire absent.
D'autres termes sont parfois utilisés, tels que :
formation en ligne,
apprentissage en ligne,
enseignement en ligne,
formation à distance,
enseignement à distance…
Les normes de l'e-learning
Face au développement de l'e-learning, des normes ont été créées pour encadrer ses pratiques.
Ainsi, les contenus utilisés dans le cadre de l'e-learning répondent généralement à un ou
plusieurs des standards AICC, IMS, SCORM, LOM et QTI. Ces standards ont plusieurs objectifs
dont les principaux sont :
uniformiser l'indexation des divers contenus,
permettre de partager les contenus pédagogiques entre différents environnements,
assurer l'interopérabilité des contenus entre eux et avec les plateformes d'e-learning,
permettre la combinaison de « briques » ou modules élémentaires de formation pour créer une
formation sur-mesure.
9. Choisir un prestataire en E-learning
Lorsqu'on met en place une solution d'e-learning (parfois orthographié « elearning »), on fait
souvent appel à des prestataires externes, techniques et pédagogiques. Voici quelques
critères pour éclairer votre choix.
Les standards de l'e-learning
L'e-learning (parfois orthographié « elearning ») a donné lieu à plusieurs standards parmi
lesquels on peut citer AICC, IMS, SCORM, LOM et QTI. A quoi servent ces normes et quelles sont
leurs spécificités ?
Devis E-learning
Présentation
Face au développement de l'e-learning, des normes ont été créées pour encadrer ses pratiques.
Ainsi, les contenus utilisés dans le cadre de l'e-learning répondent généralement à un ou
plusieurs des standards AICC, IMS, SCORM, LOM et QTI. Ces standards ont plusieurs objectifs
dont les principaux sont :
uniformiser l'indexation des divers contenus,
permettre de partager les contenus pédagogiques entre différents environnements,
assurer l'interopérabilité des contenus entre eux et avec les plateformes d'e-learning,
permettre la combinaison de « briques » ou modules élémentaires de formation pour créer une
formation sur-mesure.
Un bon LMS (learning management system) respecte généralement l'une de ces normes, sinon
toutes.
Analyser les besoins
10. Il faut d'abord identifier les besoins auquel le projet e-learning doit répondre pour :
l'entreprise : quel est le but de la formation ?
les apprenants : qu'attendent-ils de la formation ?
Identifier les technologies
On peut ensuite effectuer les choix techniques de la plateforme e-learning. Il faut garder en tête
les choix pédagogiques au cours de cette étape. Ainsi, s'il a été déterminé pendant la phase
d'étude que la diffusion vidéo était essentielle, cette fonctionnalité est un prérequis de tout
choix technique.
Il faut répondre aux questions suivantes :
Un LMS est-il mis en place ? Si oui, lequel ?
Quelles sont les caractéristiques du poste client ?
Où sont installés les contenus et leur éventuel système de gestion ?
Comment les apprenants accèdent-ils aux formations ?
Quelles normes faut-il prendre en charge ?
Une plateforme de m-learning est-elle installée en complément ?
Acquérir les contenus
Le cœur de l'e-learning n'est pas la plateforme technique mais bien les formations. Le cahier des
charges définit les modalités d'apprentissage. Il convient de choisir des contenus adaptés à ces
modalités. Les formations peuvent être :
des « packages » prédéfinis : particulièrement adaptés aux formations « génériques » telles que
les formations en langues ou en bureautique,
des formations élaborées sur mesure pour l'entreprise : presque obligatoires lorsque la
formation couvre des sujets spécifiques à l'entreprise,
une agrégation de contenus existants (PDF, vidéos…) : peu coûteuse, mais souvent moins
efficace. Elle manque, la plupart du temps, de scénarisation, de progression et d'évaluation.
Démarrer un projet pilote
11. Un projet pilote d'e-learning permet d'évaluer une première formation dans la configuration
choisie par l'entreprise. Les retours des apprenants et des formateurs engagés dans cette
première formation permettent de rectifier les éléments qui posent problème, tant au niveau
de la forme que du fond. Il s'agit d'une phase de test limitée avant le déploiement complet. Il ne
faut pas hésiter à répéter cette phase pilote après les premiers ajustements.
Déployer le projet
Lorsque le projet pilote s'est bien déroulé, on peut déployer le véritable projet. Ce déploiement
est généralement progressif. D'un point de vue budgétaire, il est souvent plus pertinent de
ventiler l'acquisition des contenus sur plusieurs mois, voire quelques années, que d'investir dans
un grand nombre de formations dès le début.
D'autre part, les premiers retours sur le déploiement à grande échelle peuvent faire apparaître
des préférences ou des rejets pour certaines modalités d'apprentissage ou certains types de
contenus. Un déploiement progressif permet de prendre cela en compte.
Accompagner les apprenants
Il ne suffit pas de mettre en place une plateforme et des contenus pour que le projet d'e-
learning soit un succès. Le risque est que l'apprenant se sente peu motivé et isolé.
L'accompagnement des apprenants par ses pairs (fonctions sociales d'un LMS), par un tuteur ou
par un coach est fortement recommandé. Les retours des apprenants doivent être encouragés
et pris en compte pour les futures évolutions du système et l'acquisition de nouvelles
formations.
Evaluer les bénéfices
Le projet d'e-learning ne s'arrête pas au déploiement de la solution d'e-learning et à l'achat
régulier de formations. Les bénéfices doivent être évalués :
Les apprenants sont-ils satisfaits ?
Les formations sont-elles efficaces ? Les apprenants ont-ils effectivement intégré les
compétences et connaissances souhaitées ?
Le retour sur investissement est-il satisfaisant ?
La réponse à ces questions détermine l'avenir de l'e-learning dans l'entreprise et les éventuelles
12. modifications à apporter à ses modalités.
Cahier des charges d'un projet e-learning
La première étape de la mise en place d'un projet d'e-learning (parfois orthographié « elearning
») est de constituer un cahier des charges. Les points suivants doivent y être développés.
Devis E-learning
Contexte
Il est fort utile de rappeler aux prestataires le contexte dans lequel la solution d'e-learning doit
être déployée. Ce rappel peut contenir les éléments suivants :
domaine d'activité de l'entreprise,
nombre de salariés et statistiques (services, métiers…),
profil du public ciblé,
raisons du développement du projet,
ressources disponibles,
objectifs poursuivis et avantages attendus,
personnes et équipes responsables de la gestion du projet.
Pour assurer l'adéquation de la solution au contexte de l'entreprise, cette section doit être aussi
précise que possible. Dans l'idéal, elle doit quantifier les différents éléments.
Analyse des besoins
Les besoins de l'entreprise et des apprenants doivent être recensés. Les éventuelles contraintes
font également partie des besoins à satisfaire. On peut, par exemple, poser les questions
suivantes :
13. Quelles sont les attentes de l'entreprise ?
Quelles sont les attentes des apprenants ?
Quelles sont les contraintes des formateurs : formats des contenus, modalités
d'apprentissage… ?
Quelles sont les contraintes des apprenants : environnement de travail, horaires, flexibilité… ?
Quelles sont les contraintes matérielles ?
Fonctionnalités demandées
Un LMS (Learning Management System) est souvent modulaire et les différents modules
peuvent être activés ou désactivés à la demande. Le cahier des charges doit énumérer les
fonctionnalités identifiées par les apprenants et les formateurs. Cette liste est utile à la fois lors
du choix de la plateforme technique et lors de sa configuration.
Accès a la plateforme e-learning
Droits d'accès
Le cahier des charges doit définir les politiques d'accès. La plateforme d'e-learning est-elle
considérée comme accessible à tous ou certaines formations sont-elles à accès restreint ? Il est à
noter qu'ajouter des restrictions d'accès a posteriori est souvent complexe et sujet à erreurs.
Lieux d'accès
La définition des accès à la plateforme doit également s'intéresser aux postes clients à partir
desquels elle est accessible :
L'accès à la plateforme est-il limité aux postes de l'entreprise ?
La plateforme est-elle accessible depuis Internet ? (Pour plus d'informations : cahier des charges
site internet)
Faut-il prévoir des accès sécurisés au réseau de l'entreprise depuis l'extérieur ? (sécurité réseau
informatique)
Certains contenus doivent-ils être accessibles en m-learning ?
Profil des contenus
14. Les solutions d'e-learning s'appuient sur du contenu créé sur mesure pour l'entreprise ou sur du
contenu « sur étagère » prédéfini.
Le cahier des charges définit les conditions dans lesquelles on fait appel à l'une ou l'autre de ces
offres :
type et objet de la formation,
type de contenu,
conditions tarifaires…
Stratégies pédagogiques
Les stratégies pédagogiques ont une influence sur plusieurs éléments :
choix du LMS et des fonctionnalités à activer,
choix des modules de formation,
choix des contenus,
gestion de l'infrastructure.
2 axes se dégagent ici : le synchronisme de la formation et la présence du formateur.
Synchrone ou asynchrone
On peut diviser les contenus d'e-learning en 2 catégories :
les contenus synchrones : ils nécessitent que l'apprenant et le formateur soient connectés à la
plateforme en même temps. C'est par exemple le cas des sessions en salle de classe virtuelle,
les contenus asynchrones : l'apprenant y accède à tout moment, peut mettre en pause et
répéter sa séquence d'apprentissage. C'est le cas des documents écrits ou des vidéos.
Une solution d'e-learning peut utiliser ces 2 composantes.
La communication entre apprenants, ou entre apprenant et formateur peut également être
synchrone (chat, vidéoconférence) ou asynchrone (messagerie, forums).
15. Accompagnement
L'accompagnement des apprenants peut être :
présentiel : l'apprenant se trouve dans la même salle que le formateur,
distantiel : l'apprenant et le formateur communiquent par voie électronique, le plus souvent par
le biais des outils de communication du LMS.
De nombreuses formations d'e-learning combinent ces 2 éléments. Les séances en présentiel
complètent l'apprentissage autonome ou semi-autonome. Pour des formations à forte
composante pratique, les sessions présentielles sont presque une obligation.
Utilisation de la plateforme
Pour finir, le cahier des charges énonce les contraintes associées à l'interface de la plateforme.
Identification
Même si la plateforme est libre d'accès, l'identification des apprenants est essentielle pour la
plupart des fonctionnalités du LMS, en particulier le tracking, les évaluations et les moyens de
communication. L'identification est-elle liée à l'identification informatique au sein de
l'entreprise ? Est-elle découplée ? Si oui, comment est-elle gérée ?
Interface
La plateforme d'e-learning doit être simple et agréable à utiliser. Les utilisateurs (formateurs et
apprenants) doivent être consultés. Leurs remarques et besoins doivent faire partie du cahier
des charges.
Respect des normes
Le respect des normes de l'e-learning assure l'interopérabilité entre la plateforme et les
contenus, ainsi que des contenus entre eux. Il est donc essentiel de choisir des prestataires
compatibles avec les normes les plus reconnues : SCORM, AICC, IMS et QTI.
Expertise
Le prestataire de contenus doit afficher une expertise reconnue dans les domaines pour lesquels
il offre des formations. Il ne faut pas hésiter à faire appel à plusieurs prestataires. Un prestataire
16. reconnu pour ses formations en langues n'aura peut-être pas la même expertise pour une
formation en bureautique.
Démonstrations
Que ce soit pour le prestataire technique ou pour le prestataire de contenus, celui-ci doit
pouvoir vous proposer une démonstration de ses produits. La démonstration de la plateforme
doit couvrir l'interface des apprenants et celle des formateurs. La démonstration de contenus
doit être dans le domaine de ceux que vous envisagez d'acheter.
Modularité
Pour la plateforme comme pour les contenus, il est inutile, voire nuisible et coûteux, de disposer
d'éléments dont on ne se sert pas. Une plateforme modulaire permet de n'activer que les
modules nécessaires pour les formations. La liste des modules peut évoluer en fonction des
besoins exprimés.
Des contenus modulaires peuvent être combinés de la manière qui convient le mieux à
l'entreprise, aux formateurs et aux apprenants. Cette opération est plus difficile, voire
impossible, avec des contenus monolithiques.
Prix
Le coût d'une solution d'e-learning regroupe plusieurs composantes :
prix de la plateforme,
coût de la maintenance et de l'assistance autour de la plateforme,
coût des formations sur étagère,
coût des formations sur mesure.
Tous ces facteurs doivent être considérés dans l'évaluation du coût de la solution d'e-learning
choisie, et du ou des prestataires associés.
Présentation
Le LMS est l'interface informatique entre le formateur et les apprenants. Ses fonctionnalités
dépassent de loin le simple dépôt de documents à télécharger. La plupart des logiciels de LMS
17. permettent d'activer ou de désactiver des modules en fonction des besoins identifiés par le
formateur et les apprenants.
Composants
Outils pédagogiques
Même s'il ne peut s'y réduire, le cœur de métier du LMS reste la gestion des contenus
pédagogiques. Les composants suivants sont donc généralement un point commun des
plateformes d'e-learning :
affichage des contenus pédagogiques,
tracking : le parcours des apprenants (résultats des évaluations, temps passé sur les modules…)
est enregistré. Cela permet au formateur d'évaluer la qualité des contenus pédagogiques et
l'assiduité des apprenants,
quiz : ils permettent l'évaluation et l'auto-évaluation des apprenants,
outils de conception du contenu pédagogique.
Outils de communication
En plus des outils pédagogiques, le LMS propose souvent différents moyens de communication
entre l'apprenant et le formateur ou entre co-apprenants :
messagerie : système de communication asynchrone (c'est-à-dire en décalé), utilisé le plus
souvent d'une seule personne à l'autre,
forums : système de communication asynchrone où tous les participants au forum peuvent
suivre toutes les discussions,
chat ou messagerie instantanée : système de communication synchrone (c'est-à-dire en
simultané) permettant à plusieurs personnes de discuter en temps réel,
audio ou vidéoconférence : chaque participant équipé d'un micro et d'une caméra peut prendre
part à la vidéoconférence. C'est le moyen de communication le plus proche d'une interaction en
présentiel,
tableau blanc interactif : il peut s'agir d'un tableau interactif réel, utilisé par le formateur lors de
sessions vidéo et utilisable à distance. Il peut aussi s'agir d'une zone partagée dans le navigateur
18. sur laquelle les utilisateurs peuvent partager des schémas ou textes rapides,
documents partagés : un dépôt de documents partagés permet de distribuer des documents
structurés à une partie ou à tous les apprenants,
wiki : site web librement éditable,
sondages : ils permettent de recueillir l'avis des apprenants sur les contenus, les dates, les
fonctionnalités de la plateforme…,
calendrier et agenda : ils servent à définir des dates butoir pour certains événements
(évaluations, sessions présentielles…).
Méta-informations
Pour des plateformes d'e-learning gérant un nombre important d'apprenants et de formateurs,
il est souvent pratique de disposer de canaux de communication pour les « méta-informations »
telles que la disponibilité et les modalités d'utilisation de la plateforme. L'e-learning (utilisation
de plateforme informatique, le plus souvent à distance) rend cela particulièrement important.
Les outils suivants peuvent être exploités :
news : communications dont la validité est limitée dans le temps,
blog : contenu mis à jour régulièrement, dont la pertinence ne diminue pas avec le temps,
FAQ : réponses aux questions fréquemment posées,
glossaires : termes et jargon fréquemment utilisés sur la plateforme,
flux RSS : ceux-ci permettent aux utilisateurs de ne pas avoir à se connecter à la plateforme d'e-
learning pour savoir que de nouveaux contenus ou de nouvelles informations sont disponibles.
Les flux RSS peuvent être utilisés au sein d'un lecteur qui actualise régulièrement les
informations qu'il reçoit. Les informations sont alors présentées à l'apprenant au même titre
que ses autres flux d'actualité, personnels ou professionnels.