3. • Introduction
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Présentation des sciences à l’école
Une source d’inspiration?! La méthode d’Hypothèse et ses principes de base
Varier les manières d’apprendre par l’expérience
Mener une démarche de recherche en sciences
• Pourquoi s’ouvrir aux scolaires ?
Les objectifs attendus d’une sortie
• Construire une animation
3 points à aborder lors de la construction
L’esprit du lieu
L’objet de la connaissance
La matière à réflexion
1 outil commun à suivre : les socles de compétences et les compétences
terminales
• Finalisation et évaluation
Quelques repères supplémentaires
Fiche d’ évaluation
4. INTRODUCTION - Présentation des sciences à l’école
Le point de vue d’Hypothèse : un groupe d’enseignants en recherche autour
des questions de didactique des sciences
«Généralement, plutôt que d'apprendre comment penser scientifiquement, les élèves entendent parler de science
et sont invités à retenir des faits (...) il est logique dès lors qu’ils considèrent la science comme une forme de vérité
révélée par les scientifiques»*.
Plutôt que d’expliquer comment faire de la science, l’enseignement primaire et secondaire enseigne encore trop
souvent les acquis de la science. En dépit de moyens techniques qui ont incontestablement amélioré la qualité de
l’illustration du propos et du recours à des méthodes interactives d’apprentissage, l’enseignement des sciences reste
encore trop souvent de l’ordre du transmissif.
Lorsque des expériences sont réalisées, elles sont choisies « parce qu’elles marchent », autrement dit, parce qu’elles
montrent ce qu’on a envie de leur faire dire. Elles illustrent un savoir déjà existant ; elles ne servent pas à construire
un savoir.
Le but est d’amener l’enfant et l’adolescent à développer un esprit scientifique créatif.
Il s’agit de leur faire comprendre que :
• la science résulte de constructions mentales logiques et cohérentes pour décrire le monde;
• qu’elle ne découle pas des découvertes fortuites d’esprits illuminés et qu’il suffira ensuite de s’approprier;
• qu’elle émane d’hommes et de femmes, à un moment donné et dans un contexte sociologique particulier;
• qu’elle est sujette à une évolution constante.
Pour répondre à ces intentions, ils ont défini un cadre d’action et élaboré un ensemble d’outils didactiques qui
doivent permettre à l’enfant non seulement d’apprendre, et d’y prendre du plaisir ; mais aussi de pouvoir transférer
ensuite ses apprentissages et peut-être même de se projeter dans un avenir de «scientifique ».
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* Editorial « Redéfinir l’éducation scientifique » de Bruce
Alberts, Editeur en Chef - Science - 23 janvier 2009
5. INTRODUCTION
Une SOURCE d’INSPIRATION ?! La méthode d’Hypothèse et ses principes de base
1.Relier les notions scientifiques à mettre en évidence avec leur utilité dans la vraie vie. Les
questions de sciences travaillées dans les projets émanent d’enjeux réels.
2.Prendre la pensée spontanée de l’enfant comme point de départ du processus d’apprentissage.
Le « sens commun », ou le système explicatif spontané de l’enfant, peut faire obstacle à un
apprentissage durable. C’est par la confrontation avec des situations concrètes qui bousculent ses
conceptions spontanées que l’enfant entamera son processus d’apprentissage. La démarche
d’Hypothèse est dès lors de trouver des activités qui permettront cette confrontation. Par
exemple, dans un travail à propos de questions de sciences à la piscine, les enfants ont exprimé
(beaucoup d’adultes aussi) que l’on flotte mieux dans la grande profondeur car il y a plus d’eau. La
séquence prévoit dès lors une expérience qui confronte les enfants avec cette hypothèse. Face à
l’objet qui s’enfonce de la même manière dans peu ou dans beaucoup d’eau, les enfants sont bien
obligés d’accepter les limites de leur propre modèle explicatif et de construire une nouvelle
représentation qui rend mieux compte du réel observé.
3. Varier les approches de construction des savoirs. Par exemple lorsque nous proposons une
approche expérimentale, nous proposons une gradation méthodologique qui part le plus souvent
du ressenti par le corps des concepts travaillés pour continuer par une approche qualitative du
phénomène lors d’expériences-actions (défis techniques et ludiques, manipulations libres).
L’enfant agit alors directement sur les objets. Ce temps de contact très concret avec le réel permet
à l’enfant de donner un sens aux formes plus rigoureuses de l’expérience qu’il rencontrera dans la
suite de la séquence. Les apprentissages « prennent » s’ils s’inscrivent dans un vécu réel.
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6. 4.Passer de l’impression à la précision : concevoir des expériences.
L’étape suivante consiste à envisager et rédiger un protocole expérimental qui mettra les
hypothèses à l’épreuve. Ici l’approche ne sera plus qualitative, le résultat devra être chiffré
et, surtout, dans l’expérience on ne pourra faire varier qu’un seul facteur à la fois. À ce
stade de la recherche, il faut réfléchir avant d’agir. Les enfants ne réalisent leur expérience
que quand la cohérence est validée par l’animateur. C’est bien à ce moment que les vraies
compétences scientifiques entrent en jeu : la logique, la rigueur, la mesure, la précision, la
mise en tableau des résultats… Tout y est !
Pour compléter et apporter un éclairage supplémentaire, des « expériences à suivre » (le protocole est donné)
sont proposées. Elles illustreront l’un ou l’autre aspect de la recherche de manière complémentaire.
Par ailleurs, dans son approche, Hypothèse se montre très sensible aux mots, aux explications données ou
cautionnées par l’adulte. L’idée est de rester dans un niveau de formulation accessible à l’enfant. En reprenant
les propos de Britt Mary-Barth, les formulations maladroites et provisoires sont acceptées. Pour peu qu’elles
soient porteuses de cohérence et de sens par rapport à la situation vécue, elles apparaissent préférables à des
explications toutes faites, scientifiques et formelles, certes précises mais formulées dans des termes trop
abstraits pour le public concerné. Par exemple, on dira en synthèse, que dans les exercices d’équilibre, on se
sent tomber en avant « parce qu’une grande partie du poids n’est plus au-dessus des pieds », plutôt que parce
que « la verticale abaissée au centre de gravité ne passe plus par la base de sustentation ».
Ces orientations pédagogiques, et d’autres non exposées ici, sont sous-jacentes au travail d’accompagnement
des enseignants du fondamental, des animateurs de Centre de diffusion des sciences, des formateurs
d’enseignants… telles qu’elles sont menées par Hypothèse. L’enjeu sociologique est important, il s’agit de
donner une image plus dynamique des sciences, de donner à tous l’accès à la connaissance, et surtout l’envie
de continuer à se questionner et à chercher. Et, pourquoi pas, aussi d’amener une part des jeunes qui ont vécu
ce type de méthodologie à envisager leur avenir dans les sciences.
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Texte tiré du site d’Hypothèse
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S’ouvrir aux scolaires ?!
Sortir et s’ouvrir …
pour faire entrer le réel dans les classes,
pour vivre de l’inédit,
pour offrir une expérience unique qu’on ne sait
pas vivre à l’école.
OUI mais la sortie ne doit pas être qu’une
parenthèse ….
Elle doit répondre aux objectifs des 2 parties :
l’école et le médiateur scientifique
11. Les objectifs attendus d’une sortie
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Enseignants :
- Pouvoir intégrer une visite
dans une démarche
d’apprentissage
- Assurer des activités
d’apprentissages en lien
avec la sortie en avant,
pendant et/ou après la
visite
Médiateur scientifique:
- Transmettre un savoir à un
public
ex: une passion, un patrimoine, des
connaissances, …
- Faciliter la compréhension
d’un sujet précis
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Construire une animation
3 points à aborder lors de la construction
- L’esprit du lieu
- L’objet de la connaissance
- Matière à réflexion
1 outil commun à suivre:
Les socles de compétences et les compétences
terminales
14. L’esprit du lieu -> RESSENTIR
Immatériel
Plusieurs facettes du lieu: spécificité,
authenticité, personnalité
Subtile gamme d’émotions ressenties de
manière différente
Reste en mémoire après la visite
Enthousiasme le chercheur
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15. L’objet de la connaissance ->
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APPRENDRE
Image du « vieux professeur »
Personnage sérieux, il connait bien les données
scientifiques, historiques, techniques, les faits et
les gestes du lieu
En bon pédagogue, il fait son possible pour
s’adapter aux visiteurs
Passionné !
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Matière à réflexion ->
S’INTERROGER
Image de la « Grande Dame », secrète, réservée
et intérieure
S’infiltre dans la tête du visiteur avec ses points
d’interrogations et ses doutes
Travail de l’affectif pour créer entre souvenirs et
idées nouvelles
Fait réfléchir les visiteurs sur les enjeux du lieu,
provoque une réflexion plus globale
17. Petit memo – Concevoir un outil
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pédagogique
à ne pas oublier pour la conception de l’outil pédagogique
En travaillant sur le ressenti, l’apprentissage et la réflexion , l’animation doit répondre à ces questions:
Le public
• Quel est mon public ? S’agit-il d’un public lecteur?
• Qu’attend mon public ? (objectifs scolaires, culturels de manière générale, ludiques...)
L’infrastructure
• Quelle est la spécificité du département, du laboratoire, de l’asbl, du musée ? (philosophie, enjeux)
• Quelle est la spécificité de la visite, de l’animation? (déroulement et objectifs)
La logistique
• Quelle énergie suis-je capable de consacrer à ce projet ?
– A court terme : investissement de départ. Combien de temps estimé va durer la conception ?
– A moyen terme : longévité de l’outil. S’inscrit-il dans un projet de longue durée ?
– A long terme : pérennité de l’outil. Nécessitera-t-il des réactualisations prévisibles?
• Quel budget puis-je consacrer à sa conception et son utilisation (entretien) en termes de logistique
et de main- d’oeuvre
19. www.unamur.be
Pour répondre aux objectifs
Le document du socle des compétences du primaire
permet de comprendre les attentes des professeurs de
primaire et du 1er niveau de secondaire.
Disponible sur enseignement.be, il est un outil très
pratique dans la construction de l’animation. Il peut être
une source d’inspiration.
Pour le secondaire supérieur, les nouvelles compétences
terminales seront modifiées prochainement. Mais si vous
le souhaitez, une liste de thèmes peut vous être donnée
sur simple demande.
20. Légende et signification des sigles utilisés
= Sensibilisation à l’exercice de la compétence
( en cours d’apprentissage)
= Certification de la compétence en fin d’étape
( à acquérir )
= Entretien de la compétence acquise
LECTURE DES TABLEAUX :
PREMIERE ETAPE :
du maternel à la 2e Primaire
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DEUXIEME ETAPE :
3e – 6e Primaire
TROISIEME ETAPE:
1e – 2e Secondaire