<h3>Au sommaire :</h3>
La campagne Val'hor en PQR 66, le score d'impact de l'annonce Taxi 4, les Français et le crédit et la PQR de Christophe Lambert, co-fondateur de l'agence FFL.
1. STRATÉGIES & PQRLE SCORE
La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 16Avril 2007
Val’hor en PQR:
des émotions au balcon
Le meilleur score
observé en PQR 66
depuis le début
de l’année.
■ Annonceur :
Europacorp
■ Dispositif PQR 66 :
1 page quadri
■ Période : février 2007
■ Responsable Annonceur :
Olivier Doyen,
directeur marketing,
Laetitia Bousquet, acheteuse
■ Agence Conseil
et Achat Media :
Ydeo
Méthodologie des tests Impact 66 :
Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de
200 interviewés minimum, représentatifs
nationalement, en face à face au domicile
Définition du score d’impact :
Score Vu ou Lu
76%
Dossier: Les Français et le crédit p. 3
Du sur-endettement débridé à la méfiance qui interdit tout projet et tout risque, quelle
est la situation réelle du crédit aujourd’hui ? Combien de ménages endettés, à quel
niveau et pour financer quels projets ? Taux d’épargne ou taux d’endettement, la
question fleure bon le débat politique, mais c’est sur le terrain du quotidien que vous
emmène In Situ.
Access Evénement : 198 K€
pour communiquer au rythme du calendrier
C’est bien d’aimer les plantes et de mettre des chemises à fleurs, mais il serait mieux que l’on réapprenne
à offrir des fleurs et que nos jardins se refleurissent…
Val’hor agit en faveur des végétaux dits d’ornement. Objectif : remettre les arbres, plantes, fleurs
au cœur de la vie quotidienne de chacun.
Discussion entre les plates-bandes avec son Président, Jean Michel Laperche.
Christophe Lambert
parle avec l’accent
p. 4
emplois en France. Trois collèges
structurent notre organisation : les
producteurs tels que moi même, avec
10 coopératives et 7 000 entreprises
allant de 1 à 200 salariés ; des
distributeurs, ce qui regroupe à la fois
les grossistes, les GSA, GSB, les 1 000
libres-services agricoles (Lisa) ; les
enseignes de jardinerie et bien sûr les
fleuristes ; enfin le collège des
entreprises du paysage, qui
accueillent en moyenne 6 salariés.
Dans une logique de communauté
d’intérêt, cette campagne prend en
compte l’ensemble des enjeux
partagés de cette filière importante.
Les français ont-ils un
problème avec les
fleurs et l‘image
qu’elles représentent ?
J-M. L. : C’est un grand paradoxe, car
si végétaux - arbres, plantes et fleurs
- sont partout et sont aimés, le
végétal connaît une forte désaffection
commerciale. Cette perte de vitesse
n’est ni le fruit du hasard ni d’une
désaffection pour ce que représente
le végétal en lui même, mais bien la
conséquence d’un arbitrage des
dépenses des ménages français.
Notre premier concurrent vient
essentiellement des nouvelles
technologies, qui s’imposent avec
Jean-Michel Laperche
Président de Val’hor.
Association française pour la
valorisation des produits et des
métiers de l’horticulture, de la
fleuristerie et du paysage.
Organisation
interprofessionnelle reconnue
par l‘Etat depuis 1998.
Avec cette campagne,
le lecteur a découvert
une marque qu’il ne
connaissait pas.
Qui est Val’hor ?
Jean-Michel Laperche : Plus qu’une
marque, Val’hor est une organisation
humaine qui regroupe l‘ensemble de la
filière horticole, de l’amont à l’aval. Ce
sont plus de 50 000 entreprises, un CA
de 9 milliards d’euros pour 150 000
suite en page 2…
2. toute la force que l’on sait dans le panier de la ménagère.
Jeu de mots ou non, nous sommes confrontés à un enjeu
de culture : le téléphone portable, l’informatique
personnelle et toutes les dépenses dérivées n’ont pas fait
du bien à la présence des fleurs et végétaux dans la vie
quotidienne des gens !…
“Végétaux ou nouvelles
technos : une culture contre
une autre !”
Parallèlement, les générations issues des milieux agricoles
disparaissant, c’est la culture même du végétal qui s’éteint
progressivement. Le corollaire de la méconnaissance est
immédiat : “Je ne sais pas quand et comment planter,
couper, entretenir… et donc je n’achète pas”. Le risque est
donc de voir ce produit vivant de consommation rentrer
dans le ghetto mental du “laborieux”, “difficile” et
“compliqué”, du contraignant… Même si l’image du
végétal est excellente et inaltérable, les fleurs, c’est les
autres !
“Je ne sais pas quand et comment
planter, couper, entretenir…”
Pour éviter qu’à terme la fleur n’existe que pour le sens
qu’elle représente plutôt que pour ce qu’elle est
réellement , il fallait “libérer” le consommateur de son
paradoxe. Cette campagne vise à réhabiliter les bénéfices
du végétal. Elle rappelle au consommateur qu’il a la
possibilité de s’offrir ce plaisir esthétique vivant et de faire
facilement rentrer des parfums de vie dans son quotidien.
Implicitement, il y a au pied de chez lui les professionnels
pour lui faciliter la démarche.
Professionnel du végétal, comment
avez-vous abordé les choses pour
vous immiscer dans ce monde de la
communication et de la publicité ?
J-M. L. : Il est clair que les métiers de la communication
nous sont au départ étrangers !
Nous avons défini une Commission Communication
représentative de l’ensemble de nos métiers, présidée par
Didier Leroux (Président de l’Union Nationale des
…suite de la page 1
STRATÉGIES & PQR
VERBATEAM
ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Après Cannes et Grasse, Nice Matin a lancé “maville.com” à Antibes
Républicain (www.estrepublicain.fr) ■ La Voix du Nord investit dans 4 nouvelles rotatives qui vont permettre au quotidien de disposer de 64 pages quadri ■ Le groupe Sud O
Parisien a également lancé fin mars un site entièrement dédié à l’élection présidentielle (www.leparisien.com) ■ La République du Centre produira bientôt 32 pages quadri
changement de format prévu pour la fin de l’année (tabloïd) ■ Les Journaux du Midi éditent en partenariat avec France Info un hors série retraçant la saga de la vigne et du vin
leur compétitivité tarifaire par rapport aux gratuits d’annonces ■ Les titres du Groupe Normand d’Hersant Medias passent au format tabloïd avec une maquette et des logos l
Personnalité, partage & harmonie… Grégoire
Delacourt
Directeur de la Création.
Quelle Belle Journée
«Ce sont des pros de la terre, ils
ont le 6e
bon sens et sentent ce
qu’est la bonne communication. En
présentant, on a senti qu’on était
en affinité et que l’on ne s’était
pas trompés de valeurs…»
« La représentation du végétal
est le pire concurrent du végétal :
Assiettes, cravates, tongs,
chemises, rideaux, nappes…
Notre besoin de “végétalité”
étant ainsi comblé, pourquoi
s’ennuyer à acheter des fleurs ou
un arbuste…?! »
« Comme pour la
problématique de la musique
classique par exemple, il fallait re
connecter les gens avec le
végétal, les remettre en
sympathie avec le Beau, les
émotions…»
« L’histoire de chacun s’écrit
avec des végétaux : sa cabane,
son premier bouquet, des
parfums reliés à des émotions…
le végétal n’est pas vivant pour
rien… »
« La campagne raconte une
histoire vraie et il n’y a pas plus
vrai que la PQR.»
« C’est un média génial ; les
gens s’y intéressent, il y a une
qualité d’écoute acquise. C’est
grand et généreux pour y parler,
c’est la vraie vie pour accueillir
les vraies histoires. Ce média
était pour nous ! »
« Le fleuriste qui paye sa
cotisation, il a vu sa campagne
dans la main des autres… et il en
a donc parlé. Le journal du coin,
c’est finalement comme un beau
bouquet de fleurs : il raconte
quelque chose de sympathique
et génère une relation. »
« Cette campagne a un gros
potentiel publicitaire et ne
manque pas d’ambitions. Je
remercie tous ces professionnels
d’avoir plongé dans cette
ambitieuse stratégie. »
Arbres, Plantes et Fleurs :
émotions de votre vie & stratégie
Loïc Renaud. Comaral.
“L’objectif de la campagne
est de transcender les freins
de consommation pour
(re)créer le désir du végétal
vivant. Ainsi, la commu-
nication interprofessionnelle
vient compléter le rôle des
professionnels qui conseillent
et orientent leurs clients.
Que ce soit avec des plantes
sur son balcon ou dans son jardin, des fleurs que l’on
achète pour soi ou pour offrir, il est à chaque fois
question, parce que le végétal est vivant, d’exprimer
sa personnalité et de partager ses émotions pour
mieux vivre en harmonie avec soi-même et son
entourage.
Le végétal est ici en phase avec l’observation des
tendances lourdes de la population française :
recherche de sens sur ce que l’on est vraiment, retour
à une harmonie intérieure loin des paillettes, quête de
vérité et de bien-être, être en situation de partage et
d’ouverture, recherche de sensualité aussi.
Expression de sa personnalité, partage et harmonie
résument cette stratégie”.
Entrepreneurs du Paysage). Comaral, structure de conseil
spécialisée dans les problématiques de collectives et
d’inter-professions, intervient à nos côtés en tant que
maître d’œuvre pour les différentes étapes. Loïc Renaud
assure une direction de communication déléguée.
La première étape a consisté à échanger nos expériences
avec nos équivalents des filières de la viande et de la pomme
de terre. Une fois la problématique bien posée, restait à
élaborer notre stratégie, puis à lancer l’appel d’offre d’agences
de publicité et média… Tout ce travail s’est avéré très
enrichissant et je pense que l’on a apporté un peu de parfum
et d’air frais à Quelle Belle Journée et Mindshare !
Le choix du PQR 66, pourquoi et
comment ?
J-M. L. : Notre campagne colorée et techniquement
exigeante s’est d’abord déployée en presse magazine avec un
“bouquet” de 12 visuels différents, dans plus de 20 titres.
“d’une pierre deux coups”
Avec le PQR 66 nous avons fait d’une pierre deux coups. En
touchant un public de masse par l’information généraliste,
nous avons valorisé et mis en scène l’ensemble des acteurs
de la filière, là où ils travaillent en contact avec leurs
clientèles.
Chaque parution prenait tout son sens emblématique et
commercial : la Sainte-Catherine, les plantations de
printemps et la Saint-Valentin.
Quoi de plus naturel aussi que d’être présent dans ce
média marqué du sceau des régions, là où les végétaux ont
toute leur place dans les jardins…
Avec une montée en puissance progressive de l’impact, les
scores d’agrément comme l’incitation à l’achat sont
exceptionnels, ce qui est déterminant. Plus que de
défendre une nouvelle marque, il s’agit de faire renouer le
public avec l’envie de consommer du végétal. Un travail de
fond qui doit porter ses fruits dans la durée, et pour toutes
nos entreprises.
Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT, Emmanuel de
Chevigny. edechevigny@free.fr
Michel Michalinos
Valmont Fleurs. Producteur et
vente au détail. 3 salariés.
«Nous professionnels, c’est dans la
PQR qu’on a vraiment vu la campagne:
c’est de la communication instantanée,
alors que dans les hebdomadaires, c‘est
un travail de longue haleine.»
«Pour la St Valentin, le bouquet de
fleurs est en concurrence avec d’autres
cadeaux : pour moi horticulteur, c’est ce
jour là et pas un autre que ça se passe.
La clientèle peut réagir très vite. »
«Le visuel St Valentin… pour mon
entreprise je n’aurais jamais eu le culot,
mais je me rends compte que les gens
ne passent pas à côté et que ça a
interpellé… »
«Mon idée, ce serait de reprendre le
logo “ARBRES PLANTES ET FLEURS” et de
l’associer à Valmont Fleurs. Ce logo va
prendre du poids et sera reconnu avec
le temps. C’est un fléchage qui se fera
comme pour les artisans lorsqu’ils
rappellent leur appartenance à la
“première entreprise de France”. »
«Les cotisations ne doivent pas être
vues comme une charge de plus. Cette
communication doit se pérenniser…
c’est un investissement.»
VERBATIM
VERBATIM
2
Véronique Imbert
Directrice Commerciale.
Mindshare.
«Le magazine
travaille en
modification de
l‘image du
végétal sur le
long terme, alors
que la PQR est
vite apparue
comme le média
évident pour ancrer directement la
promesse dans le quotidien.»
«Les comportements d’achat ne se
modifient pas du jour au lendemain,
mais les professionnels sont en attente
de pouvoir transformer commercia-
lement. Avec la puissance PQR que l’on
connaît, les messages se rapprochent
des usages et des clients… Les
événements du calendrier constituent
la part commerciale de cette campagne
d’image. »
«Ce sont des gens concrets qui ont la
science innée de la relation directe
avec le marché. En même temps, ils ont
su montrer une vraie écoute et ont
prouvé leur sens de la publicité, avec le
choix du visuel St Valentin par
exemple ! »
3. IN SITU MARKETING
Une des études les plus fiables et les plus suivies
sur le crédit a été présentée en mars 2007: le 19e
Observatoire de l'Endettement des Ménages,
réalisé par TNS sofres fin 2006 fait le point sur les
grandes tendances de ce marché.
Plus d’1 français sur 2
Après le relèvement du taux de détention de
crédits par les ménages, entamé en 1995, une
rupture avait été constatée en 2002 et s'était
confirmée en 2003 : 49,7% des ménages étaient
endettés en 2003 contre 52,9% deux ans plus tôt.
Depuis 2004, le taux global de détention de
crédit s'est relevé pour s'établir au-dessus de
50%. Alors que le taux de détention des crédits
de trésorerie fléchissait à nouveau, la diffusion
des crédits immobiliers s'est redressée : autant
en raison d'une plus large détention des crédits
pour l'accession à la propriété que du fait du
relèvement de l'usage des crédits pour les
travaux ou pour l'investissement immobilier.
59,3 % des ménages endettés détiennent au
moins un crédit immobilier. Et sur cette
population, 86% ne détiennent qu’un seul crédit
en cours, principalement pour l’accession à la
propriété, mais aussi pour réaliser des travaux
d’amélioration ou effectuer une autre opération
immobilière (achat d’un terrain, d’un parking,
d’une résidence secondaire…).
Concubins, jeunes mariés et
célibataires : 3 modèles
En raison de la place que le financement des
projets immobiliers (et principalement les projets
d'accession à la propriété) occupe dans
l'endettement des ménages, la diffusion de
l'usage des crédits est par exemple toujours la
plus large chez les couples mariés :
• les couples mariés qui accèdent plus
fréquemment à la propriété que les autres
ménages suivent le modèle de l'endettement
immobilier. Entre 25 et 44 ans, (surtout entre 35
et 44 ans), l'arrivée des enfants et la situation
du parc locatif poussent à l'accession à la
propriété, cette dernière s'accompagnant de
l'usage des autres crédits dans le but d'équiper
le logement ou le ménage.
• les célibataires, plus souvent locataires, suivent
le modèle de l'endettement à la consom-
mation.
• les couples non mariés qui accordent une
grande importance à la dépense immédiate
accentuent les traits de ce dernier modèle: un
fort taux de détention des autres crédits et du
découvert bancaire.
Enfants = Crédits
Aussi n’est-il pas surprenant de constater que le
taux de détention des crédits s'élève avec le
nombre d'enfants : 84 % des ménages avec trois
enfants et plus sont endettés (une proportion
près de 2 fois supérieure à celle qui s'observe
chez les ménages sans enfant). D'autant que les
ménages avec trois enfants et plus font
beaucoup plus fréquemment que les autres
appel aux crédits de trésorerie (49,4 % d'entre
eux contre 28,7 % pour les ménages sans
enfant). L'observation serait la même sur la
diffusion du découvert bancaire (respecti-
vement 44,1 % et 19,9 %).
Mais c’est encore la détention des crédits de
trésorerie qui est la plus répandue parmi les
ménages (64 % des ménages endettés ; 32,6 %
des français) : 23,3 % des ménages endettés
détiennent au moins un crédit immobilier ET des
crédits de trésorerie, cependant que 40,7 % des
ménages endettés ne le sont qu'à raison de
crédits de trésorerie.
Les ménages qui recourent aux crédits de
trésorerie ne constituent donc pas une catégorie
homogène : entre les nouveaux accédants à la
propriété qui s’endettent pour équiper leur
logement ou ceux qui utilisent des crédits de
trésorerie pour boucler les fins de mois, les
différences sont considérables et à tous les
égards.
69 % des ménages contractent un crédit de
trésorerie auprès d’une banque ou d’un
organisme de crédit. Notons également que,
30,8 % des ménages concernés utilisent une
carte d’un magasin, ces derniers prenant donc
une “part de marché” de plus en plus importante.
Le découvert, un crédit
comme un autre
La diffusion du découvert bancaire se maintient
à niveau élevé : 24,4 % des ménages y font
appel en 2006 contre 22,8 % en 2002. Cela
illustre la fragilisation d'une partie des ménages
endettés sous l'effet de la dégradation de leur
environnement : ils accumulent alors toutes les
facilités de paiement pour faire face aux
dépenses de la vie courante. Mais c’est aussi le
résultat de la diffusion d’habitudes de
consommation nouvelles parmi les ménages :
pour une grande partie d’entre eux, le recours
aux facilités de paiement constitue désormais
une pratique normale et habituelle.
Et le crédit à la consommation est lui aussi
totalement banalisé. TNS vient de révéler dans
une étude réalisée pour Casino que 61 % des
français l’envisageaient dans un avenir proche !
Crédit à la consommation et
projets de vie
L’utilisation du crédit à la consommation varie
selon les étapes de l’existence. Les plus jeunes
(18-24 ans) souhaitent davantage y recourir que
leurs aînés, afin de démarrer leur vie d’adulte :
s’offrir leur premier véhicule (61 %), faire des
travaux ou des aménagements dans leur
premier logement (29 %), acheter des meubles
(11 %) et du matériel informatique ou
audiovisuel (10 %). Au-delà de l’acquisition de
biens matériels, il représente également, pour
24 % d’entre eux, une possibilité de
financement pour leurs études en cours.
Chez les individus âgés de 25 à 49 ans, le fait de
contracter un crédit à la consommation est
principalement motivé par l’achat d’un véhicule
(49 % des 25-34 ans et 44 % des 35-49 ans)
mais aussi fortement par la réalisation de
travaux au domicile (36 % des 25-34 ans et
38 % des 35-49 ans). Chez les Français de plus
de 50 ans, cette dernière raison devient
majoritaire (36 % des 50-64 ans et 18 % des
+ 65 ans).
Au delà de la variable âge, la situation familiale
joue également un rôle déterminant dans le
rapport au crédit à la consommation. 73 % des
Français ayant des enfants envisagent ce type
de prêt contre 54 % chez ceux qui n’en ont pas.
Contracter un crédit permet d’acquérir
rapidement un véhicule pour transporter toute
la famille, de financer des travaux
d’agrandissement ou de modification du
domicile, voire de payer les études des enfants.
Moins de 5 % de ménages
fragiles
Certains ménages sont contraints à l'usage des
crédits de trésorerie pour pallier les
insuffisances du revenu courant. Ils ont alors
fréquemment recours au découvert bancaire et,
rapidement, ne contrôlent plus, ni le niveau de
l'endettement ni le poids des charges qu'il
entraîne. Tel est le cas notamment lorsqu'un
accident bouleverse la bonne réalisation du
projet ayant nécessité le crédit (immobilier ou
de consommation). On dénombre en France
4,4 % de ménages fragiles.
Le fait important par rapport aux années 90
réside dans la différence très nette de profil de
ces ménages : 15,7 % des ménages fragiles ont
plus de 65 ans, contre 6,6 % en 1997. À
l’inverse, les accédants à la propriété
représentent 21,2 % des ménages fragiles
contre 31,9 % en 1997.
En savoir plus…
Télécharger les résultats de l’enquête
“Observatoire de l’endettement des ménages -
2007/19e
édition” : www.fbf.fr
3
Les Français et le crédit
Phénomène décrié autant qu’encouragé, le crédit est un “objet” social, économique et politique aux nombreuses facettes. Entre sur-
endettement et carburant d’une économie qu’on pense étouffée par un trop-plein d’épargne, la réalité Française est plus normalisée que
ce qu’il paraît. Un français sur deux y a recours et les plus jeunes comme les plus âgés s’en servent au gré de leurs projets. Décryptages.
s. Par ailleurs, le groupe a lancé “Drive In” mensuel gratuit consacré à l’automobile, ainsi que Foot 06, hebdomadaire de foot ■ Nouvelle formule pour le site internet de l’Est
uest vient d’acquérir le magazine Trip Surf qui publie 9 numéros par an ■ Le Dauphiné Libéré a ouvert le site www.quelcandidat.com consacré à l’élection présidentielle ■ Le
en plus. La maquette du quotidien et le site internet (www.marep.com) sont rénovés et un nouveau cahier “Loisirs Week end” paraît le samedi ■ La Montagne prépare son
en France ■ Nouveau site de PA Auto pour les DNA permettant des recherches ciblées ■ Le Bien Public et Le Journal de Saône et Loire lancent une campagne publicitaire sur
liftés ■ Nouveau guide de Dimanche Ouest France “32 balades en ville” ■ La Provence, qui s’est dotée de nouvelles rotatives, a adopté une nouvelle formule en 2 cahiers.
Crédit des villes / crédit des champs
L’endettement est le plus largement répandu dans les communes rurales (59,2%) et sa diffusion est la plus
faible dans l'agglomération parisienne (47,8%). Lorsque le taux de détention de crédit est le plus élevé on
vérifie alors que l'endettement immobilier, seul ou accompagné d'autres crédits, est plus fréquemment
utilisé, et cela, essentiellement sous l'effet de la diffusion de l'accession à la propriété.
Ainsi, une certaine forme d’opposition géographique entre les deux modèles d’endettement principaux
s’observe:
• l'endettement immobilier des ménages “ruraux“ qui financent l'achat ou l'entretien d'une résidence
principale et qui s'accompagne d'autres crédits afin de financer l'équipement du logement ou du ménage
(équipement de transport, lorsque la résidence principale est éloignée du centre-ville ou du lieu de travail...)
ou pour pallier des insuffisances de trésorerie (dans ce cas le recours aux autres crédits est associé à celui
du découvert bancaire).
• l'endettement à la consommation des ménages “urbains“, bien souvent locataires, qui illustre un choix
de mode de vie ou le poids des contraintes que fait peser l'insuffisance des revenus courants (le recours au
découvert bancaire sera alors associé à cette situation).
Crédit immobilier Crédit immobilier Autres crédits
seulement et autres crédits seulement
- Communes rurales 23,5 17,3 18,4
- 2 à 20 000 habitants 18,2 11,9 20,7
- 20 à 100 000 habitants 15,5 10,2 24,2
- Plus de 100 000 habitants 15,0 9,6 21,6
- Agglomération parisienne 19,0 8,7 20,1
47
48
49
50
51
52
53
1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
52,8
50,9
51,6
50,9
50,3
50
49,1
49,8
50,2
50,7
50,4
51,8
52,9
51,3
49,7
50,2
52,6
50,9
En %
Part des Français endettés
0
10
20
30
40
50
32,6
40,4
29,9
17,7
Ens. < 30 ans 55 à 64 ans 65 ans et +
Utilisation des crédits par tranche
d’âge (en %)
Palmarès des types de dépenses
L’achat d’un véhicule 35 %
Travaux - Aménagements domicile 32 %
Financement de ses études ou enfants 11 %
Achat meuble ou électroménager 6 %
Financement des vacances 4 %
Achat informatique ou audiovisuel 4 %
Achat vêtements, bijoux ou objets d’art 1 %