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STRATÉGIES & PQRLE SCORE
La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 16Avril 2007
Val’hor en PQR:
des émotions au balcon
Le meilleur score
observé en PQR 66
depuis le début
de l’année.
■ Annonceur :
Europacorp
■ Dispositif PQR 66 :
1 page quadri
■ Période : février 2007
■ Responsable Annonceur :
Olivier Doyen,
directeur marketing,
Laetitia Bousquet, acheteuse
■ Agence Conseil
et Achat Media :
Ydeo
Méthodologie des tests Impact 66 :
Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de
200 interviewés minimum, représentatifs
nationalement, en face à face au domicile
Définition du score d’impact :
Score Vu ou Lu
76%
Dossier: Les Français et le crédit p. 3
Du sur-endettement débridé à la méfiance qui interdit tout projet et tout risque, quelle
est la situation réelle du crédit aujourd’hui ? Combien de ménages endettés, à quel
niveau et pour financer quels projets ? Taux d’épargne ou taux d’endettement, la
question fleure bon le débat politique, mais c’est sur le terrain du quotidien que vous
emmène In Situ.
Access Evénement : 198 K€
pour communiquer au rythme du calendrier
C’est bien d’aimer les plantes et de mettre des chemises à fleurs, mais il serait mieux que l’on réapprenne
à offrir des fleurs et que nos jardins se refleurissent…
Val’hor agit en faveur des végétaux dits d’ornement. Objectif : remettre les arbres, plantes, fleurs
au cœur de la vie quotidienne de chacun.
Discussion entre les plates-bandes avec son Président, Jean Michel Laperche.
Christophe Lambert
parle avec l’accent
p. 4
emplois en France. Trois collèges
structurent notre organisation : les
producteurs tels que moi même, avec
10 coopératives et 7 000 entreprises
allant de 1 à 200 salariés ; des
distributeurs, ce qui regroupe à la fois
les grossistes, les GSA, GSB, les 1 000
libres-services agricoles (Lisa) ; les
enseignes de jardinerie et bien sûr les
fleuristes ; enfin le collège des
entreprises du paysage, qui
accueillent en moyenne 6 salariés.
Dans une logique de communauté
d’intérêt, cette campagne prend en
compte l’ensemble des enjeux
partagés de cette filière importante.
Les français ont-ils un
problème avec les
fleurs et l‘image
qu’elles représentent ?
J-M. L. : C’est un grand paradoxe, car
si végétaux - arbres, plantes et fleurs
- sont partout et sont aimés, le
végétal connaît une forte désaffection
commerciale. Cette perte de vitesse
n’est ni le fruit du hasard ni d’une
désaffection pour ce que représente
le végétal en lui même, mais bien la
conséquence d’un arbitrage des
dépenses des ménages français.
Notre premier concurrent vient
essentiellement des nouvelles
technologies, qui s’imposent avec
Jean-Michel Laperche
Président de Val’hor.
Association française pour la
valorisation des produits et des
métiers de l’horticulture, de la
fleuristerie et du paysage.
Organisation
interprofessionnelle reconnue
par l‘Etat depuis 1998.
Avec cette campagne,
le lecteur a découvert
une marque qu’il ne
connaissait pas.
Qui est Val’hor ?
Jean-Michel Laperche : Plus qu’une
marque, Val’hor est une organisation
humaine qui regroupe l‘ensemble de la
filière horticole, de l’amont à l’aval. Ce
sont plus de 50 000 entreprises, un CA
de 9 milliards d’euros pour 150 000
suite en page 2…
toute la force que l’on sait dans le panier de la ménagère.
Jeu de mots ou non, nous sommes confrontés à un enjeu
de culture : le téléphone portable, l’informatique
personnelle et toutes les dépenses dérivées n’ont pas fait
du bien à la présence des fleurs et végétaux dans la vie
quotidienne des gens !…
“Végétaux ou nouvelles
technos : une culture contre
une autre !”
Parallèlement, les générations issues des milieux agricoles
disparaissant, c’est la culture même du végétal qui s’éteint
progressivement. Le corollaire de la méconnaissance est
immédiat : “Je ne sais pas quand et comment planter,
couper, entretenir… et donc je n’achète pas”. Le risque est
donc de voir ce produit vivant de consommation rentrer
dans le ghetto mental du “laborieux”, “difficile” et
“compliqué”, du contraignant… Même si l’image du
végétal est excellente et inaltérable, les fleurs, c’est les
autres !
“Je ne sais pas quand et comment
planter, couper, entretenir…”
Pour éviter qu’à terme la fleur n’existe que pour le sens
qu’elle représente plutôt que pour ce qu’elle est
réellement , il fallait “libérer” le consommateur de son
paradoxe. Cette campagne vise à réhabiliter les bénéfices
du végétal. Elle rappelle au consommateur qu’il a la
possibilité de s’offrir ce plaisir esthétique vivant et de faire
facilement rentrer des parfums de vie dans son quotidien.
Implicitement, il y a au pied de chez lui les professionnels
pour lui faciliter la démarche.
Professionnel du végétal, comment
avez-vous abordé les choses pour
vous immiscer dans ce monde de la
communication et de la publicité ?
J-M. L. : Il est clair que les métiers de la communication
nous sont au départ étrangers !
Nous avons défini une Commission Communication
représentative de l’ensemble de nos métiers, présidée par
Didier Leroux (Président de l’Union Nationale des
…suite de la page 1
STRATÉGIES & PQR
VERBATEAM
ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Après Cannes et Grasse, Nice Matin a lancé “maville.com” à Antibes
Républicain (www.estrepublicain.fr) ■ La Voix du Nord investit dans 4 nouvelles rotatives qui vont permettre au quotidien de disposer de 64 pages quadri ■ Le groupe Sud O
Parisien a également lancé fin mars un site entièrement dédié à l’élection présidentielle (www.leparisien.com) ■ La République du Centre produira bientôt 32 pages quadri
changement de format prévu pour la fin de l’année (tabloïd) ■ Les Journaux du Midi éditent en partenariat avec France Info un hors série retraçant la saga de la vigne et du vin
leur compétitivité tarifaire par rapport aux gratuits d’annonces ■ Les titres du Groupe Normand d’Hersant Medias passent au format tabloïd avec une maquette et des logos l
Personnalité, partage & harmonie… Grégoire
Delacourt
Directeur de la Création.
Quelle Belle Journée
«Ce sont des pros de la terre, ils
ont le 6e
bon sens et sentent ce
qu’est la bonne communication. En
présentant, on a senti qu’on était
en affinité et que l’on ne s’était
pas trompés de valeurs…»
« La représentation du végétal
est le pire concurrent du végétal :
Assiettes, cravates, tongs,
chemises, rideaux, nappes…
Notre besoin de “végétalité”
étant ainsi comblé, pourquoi
s’ennuyer à acheter des fleurs ou
un arbuste…?! »
« Comme pour la
problématique de la musique
classique par exemple, il fallait re
connecter les gens avec le
végétal, les remettre en
sympathie avec le Beau, les
émotions…»
« L’histoire de chacun s’écrit
avec des végétaux : sa cabane,
son premier bouquet, des
parfums reliés à des émotions…
le végétal n’est pas vivant pour
rien… »
« La campagne raconte une
histoire vraie et il n’y a pas plus
vrai que la PQR.»
« C’est un média génial ; les
gens s’y intéressent, il y a une
qualité d’écoute acquise. C’est
grand et généreux pour y parler,
c’est la vraie vie pour accueillir
les vraies histoires. Ce média
était pour nous ! »
« Le fleuriste qui paye sa
cotisation, il a vu sa campagne
dans la main des autres… et il en
a donc parlé. Le journal du coin,
c’est finalement comme un beau
bouquet de fleurs : il raconte
quelque chose de sympathique
et génère une relation. »
« Cette campagne a un gros
potentiel publicitaire et ne
manque pas d’ambitions. Je
remercie tous ces professionnels
d’avoir plongé dans cette
ambitieuse stratégie. »
Arbres, Plantes et Fleurs :
émotions de votre vie & stratégie
Loïc Renaud. Comaral.
“L’objectif de la campagne
est de transcender les freins
de consommation pour
(re)créer le désir du végétal
vivant. Ainsi, la commu-
nication interprofessionnelle
vient compléter le rôle des
professionnels qui conseillent
et orientent leurs clients.
Que ce soit avec des plantes
sur son balcon ou dans son jardin, des fleurs que l’on
achète pour soi ou pour offrir, il est à chaque fois
question, parce que le végétal est vivant, d’exprimer
sa personnalité et de partager ses émotions pour
mieux vivre en harmonie avec soi-même et son
entourage.
Le végétal est ici en phase avec l’observation des
tendances lourdes de la population française :
recherche de sens sur ce que l’on est vraiment, retour
à une harmonie intérieure loin des paillettes, quête de
vérité et de bien-être, être en situation de partage et
d’ouverture, recherche de sensualité aussi.
Expression de sa personnalité, partage et harmonie
résument cette stratégie”.
Entrepreneurs du Paysage). Comaral, structure de conseil
spécialisée dans les problématiques de collectives et
d’inter-professions, intervient à nos côtés en tant que
maître d’œuvre pour les différentes étapes. Loïc Renaud
assure une direction de communication déléguée.
La première étape a consisté à échanger nos expériences
avec nos équivalents des filières de la viande et de la pomme
de terre. Une fois la problématique bien posée, restait à
élaborer notre stratégie, puis à lancer l’appel d’offre d’agences
de publicité et média… Tout ce travail s’est avéré très
enrichissant et je pense que l’on a apporté un peu de parfum
et d’air frais à Quelle Belle Journée et Mindshare !
Le choix du PQR 66, pourquoi et
comment ?
J-M. L. : Notre campagne colorée et techniquement
exigeante s’est d’abord déployée en presse magazine avec un
“bouquet” de 12 visuels différents, dans plus de 20 titres.
“d’une pierre deux coups”
Avec le PQR 66 nous avons fait d’une pierre deux coups. En
touchant un public de masse par l’information généraliste,
nous avons valorisé et mis en scène l’ensemble des acteurs
de la filière, là où ils travaillent en contact avec leurs
clientèles.
Chaque parution prenait tout son sens emblématique et
commercial : la Sainte-Catherine, les plantations de
printemps et la Saint-Valentin.
Quoi de plus naturel aussi que d’être présent dans ce
média marqué du sceau des régions, là où les végétaux ont
toute leur place dans les jardins…
Avec une montée en puissance progressive de l’impact, les
scores d’agrément comme l’incitation à l’achat sont
exceptionnels, ce qui est déterminant. Plus que de
défendre une nouvelle marque, il s’agit de faire renouer le
public avec l’envie de consommer du végétal. Un travail de
fond qui doit porter ses fruits dans la durée, et pour toutes
nos entreprises.
Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT, Emmanuel de
Chevigny. edechevigny@free.fr
Michel Michalinos
Valmont Fleurs. Producteur et
vente au détail. 3 salariés.
«Nous professionnels, c’est dans la
PQR qu’on a vraiment vu la campagne:
c’est de la communication instantanée,
alors que dans les hebdomadaires, c‘est
un travail de longue haleine.»
«Pour la St Valentin, le bouquet de
fleurs est en concurrence avec d’autres
cadeaux : pour moi horticulteur, c’est ce
jour là et pas un autre que ça se passe.
La clientèle peut réagir très vite. »
«Le visuel St Valentin… pour mon
entreprise je n’aurais jamais eu le culot,
mais je me rends compte que les gens
ne passent pas à côté et que ça a
interpellé… »
«Mon idée, ce serait de reprendre le
logo “ARBRES PLANTES ET FLEURS” et de
l’associer à Valmont Fleurs. Ce logo va
prendre du poids et sera reconnu avec
le temps. C’est un fléchage qui se fera
comme pour les artisans lorsqu’ils
rappellent leur appartenance à la
“première entreprise de France”. »
«Les cotisations ne doivent pas être
vues comme une charge de plus. Cette
communication doit se pérenniser…
c’est un investissement.»
VERBATIM
VERBATIM
2
Véronique Imbert
Directrice Commerciale.
Mindshare.
«Le magazine
travaille en
modification de
l‘image du
végétal sur le
long terme, alors
que la PQR est
vite apparue
comme le média
évident pour ancrer directement la
promesse dans le quotidien.»
«Les comportements d’achat ne se
modifient pas du jour au lendemain,
mais les professionnels sont en attente
de pouvoir transformer commercia-
lement. Avec la puissance PQR que l’on
connaît, les messages se rapprochent
des usages et des clients… Les
événements du calendrier constituent
la part commerciale de cette campagne
d’image. »
«Ce sont des gens concrets qui ont la
science innée de la relation directe
avec le marché. En même temps, ils ont
su montrer une vraie écoute et ont
prouvé leur sens de la publicité, avec le
choix du visuel St Valentin par
exemple ! »
IN SITU MARKETING
Une des études les plus fiables et les plus suivies
sur le crédit a été présentée en mars 2007: le 19e
Observatoire de l'Endettement des Ménages,
réalisé par TNS sofres fin 2006 fait le point sur les
grandes tendances de ce marché.
Plus d’1 français sur 2
Après le relèvement du taux de détention de
crédits par les ménages, entamé en 1995, une
rupture avait été constatée en 2002 et s'était
confirmée en 2003 : 49,7% des ménages étaient
endettés en 2003 contre 52,9% deux ans plus tôt.
Depuis 2004, le taux global de détention de
crédit s'est relevé pour s'établir au-dessus de
50%. Alors que le taux de détention des crédits
de trésorerie fléchissait à nouveau, la diffusion
des crédits immobiliers s'est redressée : autant
en raison d'une plus large détention des crédits
pour l'accession à la propriété que du fait du
relèvement de l'usage des crédits pour les
travaux ou pour l'investissement immobilier.
59,3 % des ménages endettés détiennent au
moins un crédit immobilier. Et sur cette
population, 86% ne détiennent qu’un seul crédit
en cours, principalement pour l’accession à la
propriété, mais aussi pour réaliser des travaux
d’amélioration ou effectuer une autre opération
immobilière (achat d’un terrain, d’un parking,
d’une résidence secondaire…).
Concubins, jeunes mariés et
célibataires : 3 modèles
En raison de la place que le financement des
projets immobiliers (et principalement les projets
d'accession à la propriété) occupe dans
l'endettement des ménages, la diffusion de
l'usage des crédits est par exemple toujours la
plus large chez les couples mariés :
• les couples mariés qui accèdent plus
fréquemment à la propriété que les autres
ménages suivent le modèle de l'endettement
immobilier. Entre 25 et 44 ans, (surtout entre 35
et 44 ans), l'arrivée des enfants et la situation
du parc locatif poussent à l'accession à la
propriété, cette dernière s'accompagnant de
l'usage des autres crédits dans le but d'équiper
le logement ou le ménage.
• les célibataires, plus souvent locataires, suivent
le modèle de l'endettement à la consom-
mation.
• les couples non mariés qui accordent une
grande importance à la dépense immédiate
accentuent les traits de ce dernier modèle: un
fort taux de détention des autres crédits et du
découvert bancaire.
Enfants = Crédits
Aussi n’est-il pas surprenant de constater que le
taux de détention des crédits s'élève avec le
nombre d'enfants : 84 % des ménages avec trois
enfants et plus sont endettés (une proportion
près de 2 fois supérieure à celle qui s'observe
chez les ménages sans enfant). D'autant que les
ménages avec trois enfants et plus font
beaucoup plus fréquemment que les autres
appel aux crédits de trésorerie (49,4 % d'entre
eux contre 28,7 % pour les ménages sans
enfant). L'observation serait la même sur la
diffusion du découvert bancaire (respecti-
vement 44,1 % et 19,9 %).
Mais c’est encore la détention des crédits de
trésorerie qui est la plus répandue parmi les
ménages (64 % des ménages endettés ; 32,6 %
des français) : 23,3 % des ménages endettés
détiennent au moins un crédit immobilier ET des
crédits de trésorerie, cependant que 40,7 % des
ménages endettés ne le sont qu'à raison de
crédits de trésorerie.
Les ménages qui recourent aux crédits de
trésorerie ne constituent donc pas une catégorie
homogène : entre les nouveaux accédants à la
propriété qui s’endettent pour équiper leur
logement ou ceux qui utilisent des crédits de
trésorerie pour boucler les fins de mois, les
différences sont considérables et à tous les
égards.
69 % des ménages contractent un crédit de
trésorerie auprès d’une banque ou d’un
organisme de crédit. Notons également que,
30,8 % des ménages concernés utilisent une
carte d’un magasin, ces derniers prenant donc
une “part de marché” de plus en plus importante.
Le découvert, un crédit
comme un autre
La diffusion du découvert bancaire se maintient
à niveau élevé : 24,4 % des ménages y font
appel en 2006 contre 22,8 % en 2002. Cela
illustre la fragilisation d'une partie des ménages
endettés sous l'effet de la dégradation de leur
environnement : ils accumulent alors toutes les
facilités de paiement pour faire face aux
dépenses de la vie courante. Mais c’est aussi le
résultat de la diffusion d’habitudes de
consommation nouvelles parmi les ménages :
pour une grande partie d’entre eux, le recours
aux facilités de paiement constitue désormais
une pratique normale et habituelle.
Et le crédit à la consommation est lui aussi
totalement banalisé. TNS vient de révéler dans
une étude réalisée pour Casino que 61 % des
français l’envisageaient dans un avenir proche !
Crédit à la consommation et
projets de vie
L’utilisation du crédit à la consommation varie
selon les étapes de l’existence. Les plus jeunes
(18-24 ans) souhaitent davantage y recourir que
leurs aînés, afin de démarrer leur vie d’adulte :
s’offrir leur premier véhicule (61 %), faire des
travaux ou des aménagements dans leur
premier logement (29 %), acheter des meubles
(11 %) et du matériel informatique ou
audiovisuel (10 %). Au-delà de l’acquisition de
biens matériels, il représente également, pour
24 % d’entre eux, une possibilité de
financement pour leurs études en cours.
Chez les individus âgés de 25 à 49 ans, le fait de
contracter un crédit à la consommation est
principalement motivé par l’achat d’un véhicule
(49 % des 25-34 ans et 44 % des 35-49 ans)
mais aussi fortement par la réalisation de
travaux au domicile (36 % des 25-34 ans et
38 % des 35-49 ans). Chez les Français de plus
de 50 ans, cette dernière raison devient
majoritaire (36 % des 50-64 ans et 18 % des
+ 65 ans).
Au delà de la variable âge, la situation familiale
joue également un rôle déterminant dans le
rapport au crédit à la consommation. 73 % des
Français ayant des enfants envisagent ce type
de prêt contre 54 % chez ceux qui n’en ont pas.
Contracter un crédit permet d’acquérir
rapidement un véhicule pour transporter toute
la famille, de financer des travaux
d’agrandissement ou de modification du
domicile, voire de payer les études des enfants.
Moins de 5 % de ménages
fragiles
Certains ménages sont contraints à l'usage des
crédits de trésorerie pour pallier les
insuffisances du revenu courant. Ils ont alors
fréquemment recours au découvert bancaire et,
rapidement, ne contrôlent plus, ni le niveau de
l'endettement ni le poids des charges qu'il
entraîne. Tel est le cas notamment lorsqu'un
accident bouleverse la bonne réalisation du
projet ayant nécessité le crédit (immobilier ou
de consommation). On dénombre en France
4,4 % de ménages fragiles.
Le fait important par rapport aux années 90
réside dans la différence très nette de profil de
ces ménages : 15,7 % des ménages fragiles ont
plus de 65 ans, contre 6,6 % en 1997. À
l’inverse, les accédants à la propriété
représentent 21,2 % des ménages fragiles
contre 31,9 % en 1997.
En savoir plus…
Télécharger les résultats de l’enquête
“Observatoire de l’endettement des ménages -
2007/19e
édition” : www.fbf.fr
3
Les Français et le crédit
Phénomène décrié autant qu’encouragé, le crédit est un “objet” social, économique et politique aux nombreuses facettes. Entre sur-
endettement et carburant d’une économie qu’on pense étouffée par un trop-plein d’épargne, la réalité Française est plus normalisée que
ce qu’il paraît. Un français sur deux y a recours et les plus jeunes comme les plus âgés s’en servent au gré de leurs projets. Décryptages.
s. Par ailleurs, le groupe a lancé “Drive In” mensuel gratuit consacré à l’automobile, ainsi que Foot 06, hebdomadaire de foot ■ Nouvelle formule pour le site internet de l’Est
uest vient d’acquérir le magazine Trip Surf qui publie 9 numéros par an ■ Le Dauphiné Libéré a ouvert le site www.quelcandidat.com consacré à l’élection présidentielle ■ Le
en plus. La maquette du quotidien et le site internet (www.marep.com) sont rénovés et un nouveau cahier “Loisirs Week end” paraît le samedi ■ La Montagne prépare son
en France ■ Nouveau site de PA Auto pour les DNA permettant des recherches ciblées ■ Le Bien Public et Le Journal de Saône et Loire lancent une campagne publicitaire sur
liftés ■ Nouveau guide de Dimanche Ouest France “32 balades en ville” ■ La Provence, qui s’est dotée de nouvelles rotatives, a adopté une nouvelle formule en 2 cahiers.
Crédit des villes / crédit des champs
L’endettement est le plus largement répandu dans les communes rurales (59,2%) et sa diffusion est la plus
faible dans l'agglomération parisienne (47,8%). Lorsque le taux de détention de crédit est le plus élevé on
vérifie alors que l'endettement immobilier, seul ou accompagné d'autres crédits, est plus fréquemment
utilisé, et cela, essentiellement sous l'effet de la diffusion de l'accession à la propriété.
Ainsi, une certaine forme d’opposition géographique entre les deux modèles d’endettement principaux
s’observe:
• l'endettement immobilier des ménages “ruraux“ qui financent l'achat ou l'entretien d'une résidence
principale et qui s'accompagne d'autres crédits afin de financer l'équipement du logement ou du ménage
(équipement de transport, lorsque la résidence principale est éloignée du centre-ville ou du lieu de travail...)
ou pour pallier des insuffisances de trésorerie (dans ce cas le recours aux autres crédits est associé à celui
du découvert bancaire).
• l'endettement à la consommation des ménages “urbains“, bien souvent locataires, qui illustre un choix
de mode de vie ou le poids des contraintes que fait peser l'insuffisance des revenus courants (le recours au
découvert bancaire sera alors associé à cette situation).
Crédit immobilier Crédit immobilier Autres crédits
seulement et autres crédits seulement
- Communes rurales 23,5 17,3 18,4
- 2 à 20 000 habitants 18,2 11,9 20,7
- 20 à 100 000 habitants 15,5 10,2 24,2
- Plus de 100 000 habitants 15,0 9,6 21,6
- Agglomération parisienne 19,0 8,7 20,1
47
48
49
50
51
52
53
1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
52,8
50,9
51,6
50,9
50,3
50
49,1
49,8
50,2
50,7
50,4
51,8
52,9
51,3
49,7
50,2
52,6
50,9
En %
Part des Français endettés
0
10
20
30
40
50
32,6
40,4
29,9
17,7
Ens. < 30 ans 55 à 64 ans 65 ans et +
Utilisation des crédits par tranche
d’âge (en %)
Palmarès des types de dépenses
L’achat d’un véhicule 35 %
Travaux - Aménagements domicile 32 %
Financement de ses études ou enfants 11 %
Achat meuble ou électroménager 6 %
Financement des vacances 4 %
Achat informatique ou audiovisuel 4 %
Achat vêtements, bijoux ou objets d’art 1 %
STABILODATES
➩ Journée mondiale de
l’Hémophilie
17 avril 2007
➩ Premier tour de l’Election
Présidentielle
22 avril 2007
➩ Journée Mondiale de la Terre
22 avril 2007
➩ Coupe de la Ligue/Football :
finale
23 avril 2007
➩ Journée Mondiale du Livre
et du Droit d’Auteur
23 avril 2007
➩ Journée Mondiale de la
Propriété Intellectuelle
26 avril 2007
➩ Foire de Paris
Du 27 avril au 8 mai 2007
➩ Journée Mondiale
des Secrétaires
27 avril 2007
➩ Fête du Travail
1er
mai 2007
➩ Journée Mondiale de
l’Asthme
3 mai 2007
➩ Journée Mondiale de la
Liberté de la Presse
3 mai 2007
➩ Journée Nationale du
Dépistage du cancer de la
peau
6 mai 2007
➩ Deuxième tour de l’Election
Présidentielle
6 mai 2007
➩ Victoire 1945
8 mai 2007
➩ Journée Mondiale de
la Croix Rouge
8 mai 2007
➩ Journée de l’Europe
8 mai 2007
➩ Semaine Nationale de
l’Incontinence
Du 9 au 13 mai 2007
➩ Journée du Pied
11 mai 2007
➩ Coupe de France/Football :
finale
12 mai 2007
➩ Journée Internationale
de la Famille
15 mai 2007
➩ Fête du Pain
Du 15 au 21 mai 2007
➩ Festival International du Film
de Cannes
Du 16 au 27 mai 2007
➩ Journée Mondiale des
Télécommunications
17 mai 2007
➩ Journée Mondiale contre
l’Homophobie
17 mai 2007
➩ Nuit des Musées
19 mai 2007
➩ Semaine du Jouet
Du 20 au 27 mai 2007
➩ Journées Nationales de
l’Autisme
Du 21 au 22 mai 2007
➩ Coupe de l’UEFA/Football :
finale
23 mai 2007
➩ Semaine du Développement
durable
Du 24 mai au 4 juin 2007../..
CGV et calendrier annuel
complet sont disponibles sur
demande auprès des régies du
PQR 66 (voir rubrique Services &
Études PQR pour les contacts).
NDCEditingencollaborationavecVERBAHUIT,créditphotos:Gettyimages.
Avec sa nouvelle
offre ACCESS
EVENEMENT, PQR 66
propose à tous les
annonceurs un tarif
exceptionnel de
198 K€ net, s’ils
communiquent en
pleine page quadri
sur une des dates
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Choisissez la vôtre !
4
MÉMO SERVICES
En direct
sur
www.pqr.org
Mesures d’audience
et média marchés
• EPIQ 2006. Audience du PQR 66,
maisaussidelaPQN,delaPQGetde
la PHR en ligne sur le site
• EPIQ Cumul 2 ans 2005/2006. Tous
les chiffres d’audience et les
cartographies associées de 36 titres
et 16 groupes de PQR.
Mesures d’audience sur
cibles Décideurs
• La France des Cadres Actifs 2006
(Ipsos).
• Les Décideurs de la Grande
Distribution (Ipsos).
• Les Décideurs des Collectivités
Territoriales (Ipsos).
Mesures de l’efficacité
• Suivi Impact 66 : base de
données compilant plus de
250 000 interviews et 2 500
post-tests d’impact sur les treize
dernières années (IFOP). Base
enrichie chaque année d’une
centaine de tests d’impact (IREP
2003: la Persistance Mémorielle).
• PQR-PRO : post-tests SOFRES sur
la cible des décideurs, via la
méthode du CAWI. Plus de 40
tests réalisés depuis 2003.
Réservé aux annonceurs B2B
(IREP 2004).
• PQR-SCAN : post-tests et pré-
tests d’efficacité sur les ventes
réalisés sur les marchés tests
d’Angers et Le Mans - Marketing
Scan (GFK). Réservé aux
annonceurs Grande Conso.
Autres infos sur www.pqr.org
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impact@spqr.fr
MA PQR À MOI
Christophe Lambert
FFL. Founder
b Votre PQR, c’est où ?
Elevé au Midi Libre, je suis passé à
La Provence quand j’ai acheté
ma maison à Arles, ce qui était
mon rêve d’enfant… Une pro-
priété à une quinzaine de
kilomètres d’Arles, où j’élève
des taureaux de combat espa-
gnols. J’ai toujours eu la pas-
sions des taureaux. Je suis devenu
éleveur par manque de courage!
Il ne se passe pas un jour sans qu’on lise la Provence:
pour avoir les échos du village d’abord, avec les pages
sur Arles, sur la vie d’Arles !
b La dernière fois, c’était quand ?
Le week-end dernier.
b Et la prochaine ?
Le week-end prochain, et dans les mêmes circonstan-
ces d’apparence banales. Je passe à la boulangerie de
Mas Thibert, mon far west. Je prends le pain, puis je
bois mon café en ouvrant ma province, La Provence.
Savoir bien vivre au quotidien, ce n’est pas vivre l’ex-
ceptionnel tous les jours. C’est fatigant l’exceptionnel.
Le bonheur est fait de choses simples. Quand c’est
banal, c’est qu’il est question de vraie vie. La force de la
PQR, c’est aussi d’être pleinement présente dans la
banalité du quotidien, et ça me plaît.
b Vous y lisez les informations nationales tout de
même ?
En PQR, les informations internationales et nationales
sont tellement synthétiques qu’il y a toujours un point
de vue qui se dégage par la sélection des infos.
Imaginez qu’il y en ait des tonnes : on n’aurait plus le
temps de s’occuper du village ! C’est un media culturel-
lement fort.
b Un média “culturellement fort”, c’est quoi ?
La PQR est rassurante, immuable, parce qu’il est ques-
tion de sentiment d’appartenance collectif à une région.
La culture locale, ce sont trois choses
finalement : le club de foot ; l’en-
treprise phare de référence, et
le titre de presse ! Il est tou-
jours partie prenante, et
c’est très précieux aujourd’-
hui…
Le journal est un repère
vivant. Il est le dépositaire du
lien social et du maintien des
cultures: c’est une grosse respon-
sabilité et, si j’en juge par la Provence, je trouve que la
PQR continue de bien faire son boulot. Elle est un ciment
identitaire auquel tiennent vraiment les français.
b Et l’inquiétude quant au renouvellement du lec-
torat par les jeunes ?
C’est à 25 ans que je me suis mis vraiment à lire cette
presse, et vous voyez comment je la défends !
Même si l’on s’interroge légitimement sur la capacité
des jeunes à vouloir payer l’information (l’avenir de la
PQR tient selon moi de ce débat sur la gratuité), je ne
suis pas très inquiet pour cette presse. On se met à lire
un peu tard – certes – mais c’est une démarche chargée
de sens. C’est un rite de passage pour perpétuer la tra-
dition, une culture.
Il y a un âge et une maturité pour réaliser que l’on a sa
région et son esprit de village chevillés au corps… C’est
comme pour le taureau, il doit être adulte pour rentrer
dans l’arène !
b Les analogies à la tauro-
machie vous sont
immédiates et naturel-
les… La PQR, ce serait
quoi ?
Une querercia ! La querercia,
c’est l’espace que se définit le
taureau dans l’arène pour se ras-
surer. C’est son espace à lui, à son échelle et duquel il
entend ne pas sortir. La PQR est ce lieu média immua-
ble, un repère qui nous rassure, pour se défendre aussi.
Dans ce monde difficile et complexe, c’est très impor-
tant d’avoir sa propre querercia ! C’est le nom que don-
nait Sartre à sa table du Flore…
b Un slogan pour finir ? Allez, juste un !
Je me méfie des gens qui se pointent un matin en
disant “j’ai pensé à un slogan, voilà, c’est ça…”. Non,
soyons sérieux : j’ai trop de respect pour La Provence
pour me livrer à un slogan minute. Cela fait 20 ans que
je dis que la pub est un métier difficile, et qu’il faut
beaucoup de temps et de travail pour aboutir à 4 mots.
Et en plus, vous risquez de me trouver très cher !
Propos recueillis par Verbahuit. Emmanuel de Chevigny.
edechevigny@free.fr
©MarcChaumeil
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Newsletter n°16

  • 1. STRATÉGIES & PQRLE SCORE La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 16Avril 2007 Val’hor en PQR: des émotions au balcon Le meilleur score observé en PQR 66 depuis le début de l’année. ■ Annonceur : Europacorp ■ Dispositif PQR 66 : 1 page quadri ■ Période : février 2007 ■ Responsable Annonceur : Olivier Doyen, directeur marketing, Laetitia Bousquet, acheteuse ■ Agence Conseil et Achat Media : Ydeo Méthodologie des tests Impact 66 : Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200 interviewés minimum, représentatifs nationalement, en face à face au domicile Définition du score d’impact : Score Vu ou Lu 76% Dossier: Les Français et le crédit p. 3 Du sur-endettement débridé à la méfiance qui interdit tout projet et tout risque, quelle est la situation réelle du crédit aujourd’hui ? Combien de ménages endettés, à quel niveau et pour financer quels projets ? Taux d’épargne ou taux d’endettement, la question fleure bon le débat politique, mais c’est sur le terrain du quotidien que vous emmène In Situ. Access Evénement : 198 K€ pour communiquer au rythme du calendrier C’est bien d’aimer les plantes et de mettre des chemises à fleurs, mais il serait mieux que l’on réapprenne à offrir des fleurs et que nos jardins se refleurissent… Val’hor agit en faveur des végétaux dits d’ornement. Objectif : remettre les arbres, plantes, fleurs au cœur de la vie quotidienne de chacun. Discussion entre les plates-bandes avec son Président, Jean Michel Laperche. Christophe Lambert parle avec l’accent p. 4 emplois en France. Trois collèges structurent notre organisation : les producteurs tels que moi même, avec 10 coopératives et 7 000 entreprises allant de 1 à 200 salariés ; des distributeurs, ce qui regroupe à la fois les grossistes, les GSA, GSB, les 1 000 libres-services agricoles (Lisa) ; les enseignes de jardinerie et bien sûr les fleuristes ; enfin le collège des entreprises du paysage, qui accueillent en moyenne 6 salariés. Dans une logique de communauté d’intérêt, cette campagne prend en compte l’ensemble des enjeux partagés de cette filière importante. Les français ont-ils un problème avec les fleurs et l‘image qu’elles représentent ? J-M. L. : C’est un grand paradoxe, car si végétaux - arbres, plantes et fleurs - sont partout et sont aimés, le végétal connaît une forte désaffection commerciale. Cette perte de vitesse n’est ni le fruit du hasard ni d’une désaffection pour ce que représente le végétal en lui même, mais bien la conséquence d’un arbitrage des dépenses des ménages français. Notre premier concurrent vient essentiellement des nouvelles technologies, qui s’imposent avec Jean-Michel Laperche Président de Val’hor. Association française pour la valorisation des produits et des métiers de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. Organisation interprofessionnelle reconnue par l‘Etat depuis 1998. Avec cette campagne, le lecteur a découvert une marque qu’il ne connaissait pas. Qui est Val’hor ? Jean-Michel Laperche : Plus qu’une marque, Val’hor est une organisation humaine qui regroupe l‘ensemble de la filière horticole, de l’amont à l’aval. Ce sont plus de 50 000 entreprises, un CA de 9 milliards d’euros pour 150 000 suite en page 2…
  • 2. toute la force que l’on sait dans le panier de la ménagère. Jeu de mots ou non, nous sommes confrontés à un enjeu de culture : le téléphone portable, l’informatique personnelle et toutes les dépenses dérivées n’ont pas fait du bien à la présence des fleurs et végétaux dans la vie quotidienne des gens !… “Végétaux ou nouvelles technos : une culture contre une autre !” Parallèlement, les générations issues des milieux agricoles disparaissant, c’est la culture même du végétal qui s’éteint progressivement. Le corollaire de la méconnaissance est immédiat : “Je ne sais pas quand et comment planter, couper, entretenir… et donc je n’achète pas”. Le risque est donc de voir ce produit vivant de consommation rentrer dans le ghetto mental du “laborieux”, “difficile” et “compliqué”, du contraignant… Même si l’image du végétal est excellente et inaltérable, les fleurs, c’est les autres ! “Je ne sais pas quand et comment planter, couper, entretenir…” Pour éviter qu’à terme la fleur n’existe que pour le sens qu’elle représente plutôt que pour ce qu’elle est réellement , il fallait “libérer” le consommateur de son paradoxe. Cette campagne vise à réhabiliter les bénéfices du végétal. Elle rappelle au consommateur qu’il a la possibilité de s’offrir ce plaisir esthétique vivant et de faire facilement rentrer des parfums de vie dans son quotidien. Implicitement, il y a au pied de chez lui les professionnels pour lui faciliter la démarche. Professionnel du végétal, comment avez-vous abordé les choses pour vous immiscer dans ce monde de la communication et de la publicité ? J-M. L. : Il est clair que les métiers de la communication nous sont au départ étrangers ! Nous avons défini une Commission Communication représentative de l’ensemble de nos métiers, présidée par Didier Leroux (Président de l’Union Nationale des …suite de la page 1 STRATÉGIES & PQR VERBATEAM ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Après Cannes et Grasse, Nice Matin a lancé “maville.com” à Antibes Républicain (www.estrepublicain.fr) ■ La Voix du Nord investit dans 4 nouvelles rotatives qui vont permettre au quotidien de disposer de 64 pages quadri ■ Le groupe Sud O Parisien a également lancé fin mars un site entièrement dédié à l’élection présidentielle (www.leparisien.com) ■ La République du Centre produira bientôt 32 pages quadri changement de format prévu pour la fin de l’année (tabloïd) ■ Les Journaux du Midi éditent en partenariat avec France Info un hors série retraçant la saga de la vigne et du vin leur compétitivité tarifaire par rapport aux gratuits d’annonces ■ Les titres du Groupe Normand d’Hersant Medias passent au format tabloïd avec une maquette et des logos l Personnalité, partage & harmonie… Grégoire Delacourt Directeur de la Création. Quelle Belle Journée «Ce sont des pros de la terre, ils ont le 6e bon sens et sentent ce qu’est la bonne communication. En présentant, on a senti qu’on était en affinité et que l’on ne s’était pas trompés de valeurs…» « La représentation du végétal est le pire concurrent du végétal : Assiettes, cravates, tongs, chemises, rideaux, nappes… Notre besoin de “végétalité” étant ainsi comblé, pourquoi s’ennuyer à acheter des fleurs ou un arbuste…?! » « Comme pour la problématique de la musique classique par exemple, il fallait re connecter les gens avec le végétal, les remettre en sympathie avec le Beau, les émotions…» « L’histoire de chacun s’écrit avec des végétaux : sa cabane, son premier bouquet, des parfums reliés à des émotions… le végétal n’est pas vivant pour rien… » « La campagne raconte une histoire vraie et il n’y a pas plus vrai que la PQR.» « C’est un média génial ; les gens s’y intéressent, il y a une qualité d’écoute acquise. C’est grand et généreux pour y parler, c’est la vraie vie pour accueillir les vraies histoires. Ce média était pour nous ! » « Le fleuriste qui paye sa cotisation, il a vu sa campagne dans la main des autres… et il en a donc parlé. Le journal du coin, c’est finalement comme un beau bouquet de fleurs : il raconte quelque chose de sympathique et génère une relation. » « Cette campagne a un gros potentiel publicitaire et ne manque pas d’ambitions. Je remercie tous ces professionnels d’avoir plongé dans cette ambitieuse stratégie. » Arbres, Plantes et Fleurs : émotions de votre vie & stratégie Loïc Renaud. Comaral. “L’objectif de la campagne est de transcender les freins de consommation pour (re)créer le désir du végétal vivant. Ainsi, la commu- nication interprofessionnelle vient compléter le rôle des professionnels qui conseillent et orientent leurs clients. Que ce soit avec des plantes sur son balcon ou dans son jardin, des fleurs que l’on achète pour soi ou pour offrir, il est à chaque fois question, parce que le végétal est vivant, d’exprimer sa personnalité et de partager ses émotions pour mieux vivre en harmonie avec soi-même et son entourage. Le végétal est ici en phase avec l’observation des tendances lourdes de la population française : recherche de sens sur ce que l’on est vraiment, retour à une harmonie intérieure loin des paillettes, quête de vérité et de bien-être, être en situation de partage et d’ouverture, recherche de sensualité aussi. Expression de sa personnalité, partage et harmonie résument cette stratégie”. Entrepreneurs du Paysage). Comaral, structure de conseil spécialisée dans les problématiques de collectives et d’inter-professions, intervient à nos côtés en tant que maître d’œuvre pour les différentes étapes. Loïc Renaud assure une direction de communication déléguée. La première étape a consisté à échanger nos expériences avec nos équivalents des filières de la viande et de la pomme de terre. Une fois la problématique bien posée, restait à élaborer notre stratégie, puis à lancer l’appel d’offre d’agences de publicité et média… Tout ce travail s’est avéré très enrichissant et je pense que l’on a apporté un peu de parfum et d’air frais à Quelle Belle Journée et Mindshare ! Le choix du PQR 66, pourquoi et comment ? J-M. L. : Notre campagne colorée et techniquement exigeante s’est d’abord déployée en presse magazine avec un “bouquet” de 12 visuels différents, dans plus de 20 titres. “d’une pierre deux coups” Avec le PQR 66 nous avons fait d’une pierre deux coups. En touchant un public de masse par l’information généraliste, nous avons valorisé et mis en scène l’ensemble des acteurs de la filière, là où ils travaillent en contact avec leurs clientèles. Chaque parution prenait tout son sens emblématique et commercial : la Sainte-Catherine, les plantations de printemps et la Saint-Valentin. Quoi de plus naturel aussi que d’être présent dans ce média marqué du sceau des régions, là où les végétaux ont toute leur place dans les jardins… Avec une montée en puissance progressive de l’impact, les scores d’agrément comme l’incitation à l’achat sont exceptionnels, ce qui est déterminant. Plus que de défendre une nouvelle marque, il s’agit de faire renouer le public avec l’envie de consommer du végétal. Un travail de fond qui doit porter ses fruits dans la durée, et pour toutes nos entreprises. Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT, Emmanuel de Chevigny. edechevigny@free.fr Michel Michalinos Valmont Fleurs. Producteur et vente au détail. 3 salariés. «Nous professionnels, c’est dans la PQR qu’on a vraiment vu la campagne: c’est de la communication instantanée, alors que dans les hebdomadaires, c‘est un travail de longue haleine.» «Pour la St Valentin, le bouquet de fleurs est en concurrence avec d’autres cadeaux : pour moi horticulteur, c’est ce jour là et pas un autre que ça se passe. La clientèle peut réagir très vite. » «Le visuel St Valentin… pour mon entreprise je n’aurais jamais eu le culot, mais je me rends compte que les gens ne passent pas à côté et que ça a interpellé… » «Mon idée, ce serait de reprendre le logo “ARBRES PLANTES ET FLEURS” et de l’associer à Valmont Fleurs. Ce logo va prendre du poids et sera reconnu avec le temps. C’est un fléchage qui se fera comme pour les artisans lorsqu’ils rappellent leur appartenance à la “première entreprise de France”. » «Les cotisations ne doivent pas être vues comme une charge de plus. Cette communication doit se pérenniser… c’est un investissement.» VERBATIM VERBATIM 2 Véronique Imbert Directrice Commerciale. Mindshare. «Le magazine travaille en modification de l‘image du végétal sur le long terme, alors que la PQR est vite apparue comme le média évident pour ancrer directement la promesse dans le quotidien.» «Les comportements d’achat ne se modifient pas du jour au lendemain, mais les professionnels sont en attente de pouvoir transformer commercia- lement. Avec la puissance PQR que l’on connaît, les messages se rapprochent des usages et des clients… Les événements du calendrier constituent la part commerciale de cette campagne d’image. » «Ce sont des gens concrets qui ont la science innée de la relation directe avec le marché. En même temps, ils ont su montrer une vraie écoute et ont prouvé leur sens de la publicité, avec le choix du visuel St Valentin par exemple ! »
  • 3. IN SITU MARKETING Une des études les plus fiables et les plus suivies sur le crédit a été présentée en mars 2007: le 19e Observatoire de l'Endettement des Ménages, réalisé par TNS sofres fin 2006 fait le point sur les grandes tendances de ce marché. Plus d’1 français sur 2 Après le relèvement du taux de détention de crédits par les ménages, entamé en 1995, une rupture avait été constatée en 2002 et s'était confirmée en 2003 : 49,7% des ménages étaient endettés en 2003 contre 52,9% deux ans plus tôt. Depuis 2004, le taux global de détention de crédit s'est relevé pour s'établir au-dessus de 50%. Alors que le taux de détention des crédits de trésorerie fléchissait à nouveau, la diffusion des crédits immobiliers s'est redressée : autant en raison d'une plus large détention des crédits pour l'accession à la propriété que du fait du relèvement de l'usage des crédits pour les travaux ou pour l'investissement immobilier. 59,3 % des ménages endettés détiennent au moins un crédit immobilier. Et sur cette population, 86% ne détiennent qu’un seul crédit en cours, principalement pour l’accession à la propriété, mais aussi pour réaliser des travaux d’amélioration ou effectuer une autre opération immobilière (achat d’un terrain, d’un parking, d’une résidence secondaire…). Concubins, jeunes mariés et célibataires : 3 modèles En raison de la place que le financement des projets immobiliers (et principalement les projets d'accession à la propriété) occupe dans l'endettement des ménages, la diffusion de l'usage des crédits est par exemple toujours la plus large chez les couples mariés : • les couples mariés qui accèdent plus fréquemment à la propriété que les autres ménages suivent le modèle de l'endettement immobilier. Entre 25 et 44 ans, (surtout entre 35 et 44 ans), l'arrivée des enfants et la situation du parc locatif poussent à l'accession à la propriété, cette dernière s'accompagnant de l'usage des autres crédits dans le but d'équiper le logement ou le ménage. • les célibataires, plus souvent locataires, suivent le modèle de l'endettement à la consom- mation. • les couples non mariés qui accordent une grande importance à la dépense immédiate accentuent les traits de ce dernier modèle: un fort taux de détention des autres crédits et du découvert bancaire. Enfants = Crédits Aussi n’est-il pas surprenant de constater que le taux de détention des crédits s'élève avec le nombre d'enfants : 84 % des ménages avec trois enfants et plus sont endettés (une proportion près de 2 fois supérieure à celle qui s'observe chez les ménages sans enfant). D'autant que les ménages avec trois enfants et plus font beaucoup plus fréquemment que les autres appel aux crédits de trésorerie (49,4 % d'entre eux contre 28,7 % pour les ménages sans enfant). L'observation serait la même sur la diffusion du découvert bancaire (respecti- vement 44,1 % et 19,9 %). Mais c’est encore la détention des crédits de trésorerie qui est la plus répandue parmi les ménages (64 % des ménages endettés ; 32,6 % des français) : 23,3 % des ménages endettés détiennent au moins un crédit immobilier ET des crédits de trésorerie, cependant que 40,7 % des ménages endettés ne le sont qu'à raison de crédits de trésorerie. Les ménages qui recourent aux crédits de trésorerie ne constituent donc pas une catégorie homogène : entre les nouveaux accédants à la propriété qui s’endettent pour équiper leur logement ou ceux qui utilisent des crédits de trésorerie pour boucler les fins de mois, les différences sont considérables et à tous les égards. 69 % des ménages contractent un crédit de trésorerie auprès d’une banque ou d’un organisme de crédit. Notons également que, 30,8 % des ménages concernés utilisent une carte d’un magasin, ces derniers prenant donc une “part de marché” de plus en plus importante. Le découvert, un crédit comme un autre La diffusion du découvert bancaire se maintient à niveau élevé : 24,4 % des ménages y font appel en 2006 contre 22,8 % en 2002. Cela illustre la fragilisation d'une partie des ménages endettés sous l'effet de la dégradation de leur environnement : ils accumulent alors toutes les facilités de paiement pour faire face aux dépenses de la vie courante. Mais c’est aussi le résultat de la diffusion d’habitudes de consommation nouvelles parmi les ménages : pour une grande partie d’entre eux, le recours aux facilités de paiement constitue désormais une pratique normale et habituelle. Et le crédit à la consommation est lui aussi totalement banalisé. TNS vient de révéler dans une étude réalisée pour Casino que 61 % des français l’envisageaient dans un avenir proche ! Crédit à la consommation et projets de vie L’utilisation du crédit à la consommation varie selon les étapes de l’existence. Les plus jeunes (18-24 ans) souhaitent davantage y recourir que leurs aînés, afin de démarrer leur vie d’adulte : s’offrir leur premier véhicule (61 %), faire des travaux ou des aménagements dans leur premier logement (29 %), acheter des meubles (11 %) et du matériel informatique ou audiovisuel (10 %). Au-delà de l’acquisition de biens matériels, il représente également, pour 24 % d’entre eux, une possibilité de financement pour leurs études en cours. Chez les individus âgés de 25 à 49 ans, le fait de contracter un crédit à la consommation est principalement motivé par l’achat d’un véhicule (49 % des 25-34 ans et 44 % des 35-49 ans) mais aussi fortement par la réalisation de travaux au domicile (36 % des 25-34 ans et 38 % des 35-49 ans). Chez les Français de plus de 50 ans, cette dernière raison devient majoritaire (36 % des 50-64 ans et 18 % des + 65 ans). Au delà de la variable âge, la situation familiale joue également un rôle déterminant dans le rapport au crédit à la consommation. 73 % des Français ayant des enfants envisagent ce type de prêt contre 54 % chez ceux qui n’en ont pas. Contracter un crédit permet d’acquérir rapidement un véhicule pour transporter toute la famille, de financer des travaux d’agrandissement ou de modification du domicile, voire de payer les études des enfants. Moins de 5 % de ménages fragiles Certains ménages sont contraints à l'usage des crédits de trésorerie pour pallier les insuffisances du revenu courant. Ils ont alors fréquemment recours au découvert bancaire et, rapidement, ne contrôlent plus, ni le niveau de l'endettement ni le poids des charges qu'il entraîne. Tel est le cas notamment lorsqu'un accident bouleverse la bonne réalisation du projet ayant nécessité le crédit (immobilier ou de consommation). On dénombre en France 4,4 % de ménages fragiles. Le fait important par rapport aux années 90 réside dans la différence très nette de profil de ces ménages : 15,7 % des ménages fragiles ont plus de 65 ans, contre 6,6 % en 1997. À l’inverse, les accédants à la propriété représentent 21,2 % des ménages fragiles contre 31,9 % en 1997. En savoir plus… Télécharger les résultats de l’enquête “Observatoire de l’endettement des ménages - 2007/19e édition” : www.fbf.fr 3 Les Français et le crédit Phénomène décrié autant qu’encouragé, le crédit est un “objet” social, économique et politique aux nombreuses facettes. Entre sur- endettement et carburant d’une économie qu’on pense étouffée par un trop-plein d’épargne, la réalité Française est plus normalisée que ce qu’il paraît. Un français sur deux y a recours et les plus jeunes comme les plus âgés s’en servent au gré de leurs projets. Décryptages. s. Par ailleurs, le groupe a lancé “Drive In” mensuel gratuit consacré à l’automobile, ainsi que Foot 06, hebdomadaire de foot ■ Nouvelle formule pour le site internet de l’Est uest vient d’acquérir le magazine Trip Surf qui publie 9 numéros par an ■ Le Dauphiné Libéré a ouvert le site www.quelcandidat.com consacré à l’élection présidentielle ■ Le en plus. La maquette du quotidien et le site internet (www.marep.com) sont rénovés et un nouveau cahier “Loisirs Week end” paraît le samedi ■ La Montagne prépare son en France ■ Nouveau site de PA Auto pour les DNA permettant des recherches ciblées ■ Le Bien Public et Le Journal de Saône et Loire lancent une campagne publicitaire sur liftés ■ Nouveau guide de Dimanche Ouest France “32 balades en ville” ■ La Provence, qui s’est dotée de nouvelles rotatives, a adopté une nouvelle formule en 2 cahiers. Crédit des villes / crédit des champs L’endettement est le plus largement répandu dans les communes rurales (59,2%) et sa diffusion est la plus faible dans l'agglomération parisienne (47,8%). Lorsque le taux de détention de crédit est le plus élevé on vérifie alors que l'endettement immobilier, seul ou accompagné d'autres crédits, est plus fréquemment utilisé, et cela, essentiellement sous l'effet de la diffusion de l'accession à la propriété. Ainsi, une certaine forme d’opposition géographique entre les deux modèles d’endettement principaux s’observe: • l'endettement immobilier des ménages “ruraux“ qui financent l'achat ou l'entretien d'une résidence principale et qui s'accompagne d'autres crédits afin de financer l'équipement du logement ou du ménage (équipement de transport, lorsque la résidence principale est éloignée du centre-ville ou du lieu de travail...) ou pour pallier des insuffisances de trésorerie (dans ce cas le recours aux autres crédits est associé à celui du découvert bancaire). • l'endettement à la consommation des ménages “urbains“, bien souvent locataires, qui illustre un choix de mode de vie ou le poids des contraintes que fait peser l'insuffisance des revenus courants (le recours au découvert bancaire sera alors associé à cette situation). Crédit immobilier Crédit immobilier Autres crédits seulement et autres crédits seulement - Communes rurales 23,5 17,3 18,4 - 2 à 20 000 habitants 18,2 11,9 20,7 - 20 à 100 000 habitants 15,5 10,2 24,2 - Plus de 100 000 habitants 15,0 9,6 21,6 - Agglomération parisienne 19,0 8,7 20,1 47 48 49 50 51 52 53 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 52,8 50,9 51,6 50,9 50,3 50 49,1 49,8 50,2 50,7 50,4 51,8 52,9 51,3 49,7 50,2 52,6 50,9 En % Part des Français endettés 0 10 20 30 40 50 32,6 40,4 29,9 17,7 Ens. < 30 ans 55 à 64 ans 65 ans et + Utilisation des crédits par tranche d’âge (en %) Palmarès des types de dépenses L’achat d’un véhicule 35 % Travaux - Aménagements domicile 32 % Financement de ses études ou enfants 11 % Achat meuble ou électroménager 6 % Financement des vacances 4 % Achat informatique ou audiovisuel 4 % Achat vêtements, bijoux ou objets d’art 1 %
  • 4. STABILODATES ➩ Journée mondiale de l’Hémophilie 17 avril 2007 ➩ Premier tour de l’Election Présidentielle 22 avril 2007 ➩ Journée Mondiale de la Terre 22 avril 2007 ➩ Coupe de la Ligue/Football : finale 23 avril 2007 ➩ Journée Mondiale du Livre et du Droit d’Auteur 23 avril 2007 ➩ Journée Mondiale de la Propriété Intellectuelle 26 avril 2007 ➩ Foire de Paris Du 27 avril au 8 mai 2007 ➩ Journée Mondiale des Secrétaires 27 avril 2007 ➩ Fête du Travail 1er mai 2007 ➩ Journée Mondiale de l’Asthme 3 mai 2007 ➩ Journée Mondiale de la Liberté de la Presse 3 mai 2007 ➩ Journée Nationale du Dépistage du cancer de la peau 6 mai 2007 ➩ Deuxième tour de l’Election Présidentielle 6 mai 2007 ➩ Victoire 1945 8 mai 2007 ➩ Journée Mondiale de la Croix Rouge 8 mai 2007 ➩ Journée de l’Europe 8 mai 2007 ➩ Semaine Nationale de l’Incontinence Du 9 au 13 mai 2007 ➩ Journée du Pied 11 mai 2007 ➩ Coupe de France/Football : finale 12 mai 2007 ➩ Journée Internationale de la Famille 15 mai 2007 ➩ Fête du Pain Du 15 au 21 mai 2007 ➩ Festival International du Film de Cannes Du 16 au 27 mai 2007 ➩ Journée Mondiale des Télécommunications 17 mai 2007 ➩ Journée Mondiale contre l’Homophobie 17 mai 2007 ➩ Nuit des Musées 19 mai 2007 ➩ Semaine du Jouet Du 20 au 27 mai 2007 ➩ Journées Nationales de l’Autisme Du 21 au 22 mai 2007 ➩ Coupe de l’UEFA/Football : finale 23 mai 2007 ➩ Semaine du Développement durable Du 24 mai au 4 juin 2007../.. CGV et calendrier annuel complet sont disponibles sur demande auprès des régies du PQR 66 (voir rubrique Services & Études PQR pour les contacts). NDCEditingencollaborationavecVERBAHUIT,créditphotos:Gettyimages. Avec sa nouvelle offre ACCESS EVENEMENT, PQR 66 propose à tous les annonceurs un tarif exceptionnel de 198 K€ net, s’ils communiquent en pleine page quadri sur une des dates ci-dessous. Choisissez la vôtre ! 4 MÉMO SERVICES En direct sur www.pqr.org Mesures d’audience et média marchés • EPIQ 2006. Audience du PQR 66, maisaussidelaPQN,delaPQGetde la PHR en ligne sur le site • EPIQ Cumul 2 ans 2005/2006. Tous les chiffres d’audience et les cartographies associées de 36 titres et 16 groupes de PQR. Mesures d’audience sur cibles Décideurs • La France des Cadres Actifs 2006 (Ipsos). • Les Décideurs de la Grande Distribution (Ipsos). • Les Décideurs des Collectivités Territoriales (Ipsos). Mesures de l’efficacité • Suivi Impact 66 : base de données compilant plus de 250 000 interviews et 2 500 post-tests d’impact sur les treize dernières années (IFOP). Base enrichie chaque année d’une centaine de tests d’impact (IREP 2003: la Persistance Mémorielle). • PQR-PRO : post-tests SOFRES sur la cible des décideurs, via la méthode du CAWI. Plus de 40 tests réalisés depuis 2003. Réservé aux annonceurs B2B (IREP 2004). • PQR-SCAN : post-tests et pré- tests d’efficacité sur les ventes réalisés sur les marchés tests d’Angers et Le Mans - Marketing Scan (GFK). Réservé aux annonceurs Grande Conso. Autres infos sur www.pqr.org Les Unes du jour chaque matin, tout sur les Titres, les études, les standards d’impact, les tarifs, les diffusions, les événements, les contacts commerciaux, les créations... Accès libre et accès réservés aux médiaplanners. Contactez directement votre régie : • Com>Quotidiens 01 55 38 21 00 • Quotidiens Associés 01 41 34 97 26 Pour tout contact avec la Rédaction d’IMPACT PQR : 01 40 73 85 90 impact@spqr.fr MA PQR À MOI Christophe Lambert FFL. Founder b Votre PQR, c’est où ? Elevé au Midi Libre, je suis passé à La Provence quand j’ai acheté ma maison à Arles, ce qui était mon rêve d’enfant… Une pro- priété à une quinzaine de kilomètres d’Arles, où j’élève des taureaux de combat espa- gnols. J’ai toujours eu la pas- sions des taureaux. Je suis devenu éleveur par manque de courage! Il ne se passe pas un jour sans qu’on lise la Provence: pour avoir les échos du village d’abord, avec les pages sur Arles, sur la vie d’Arles ! b La dernière fois, c’était quand ? Le week-end dernier. b Et la prochaine ? Le week-end prochain, et dans les mêmes circonstan- ces d’apparence banales. Je passe à la boulangerie de Mas Thibert, mon far west. Je prends le pain, puis je bois mon café en ouvrant ma province, La Provence. Savoir bien vivre au quotidien, ce n’est pas vivre l’ex- ceptionnel tous les jours. C’est fatigant l’exceptionnel. Le bonheur est fait de choses simples. Quand c’est banal, c’est qu’il est question de vraie vie. La force de la PQR, c’est aussi d’être pleinement présente dans la banalité du quotidien, et ça me plaît. b Vous y lisez les informations nationales tout de même ? En PQR, les informations internationales et nationales sont tellement synthétiques qu’il y a toujours un point de vue qui se dégage par la sélection des infos. Imaginez qu’il y en ait des tonnes : on n’aurait plus le temps de s’occuper du village ! C’est un media culturel- lement fort. b Un média “culturellement fort”, c’est quoi ? La PQR est rassurante, immuable, parce qu’il est ques- tion de sentiment d’appartenance collectif à une région. La culture locale, ce sont trois choses finalement : le club de foot ; l’en- treprise phare de référence, et le titre de presse ! Il est tou- jours partie prenante, et c’est très précieux aujourd’- hui… Le journal est un repère vivant. Il est le dépositaire du lien social et du maintien des cultures: c’est une grosse respon- sabilité et, si j’en juge par la Provence, je trouve que la PQR continue de bien faire son boulot. Elle est un ciment identitaire auquel tiennent vraiment les français. b Et l’inquiétude quant au renouvellement du lec- torat par les jeunes ? C’est à 25 ans que je me suis mis vraiment à lire cette presse, et vous voyez comment je la défends ! Même si l’on s’interroge légitimement sur la capacité des jeunes à vouloir payer l’information (l’avenir de la PQR tient selon moi de ce débat sur la gratuité), je ne suis pas très inquiet pour cette presse. On se met à lire un peu tard – certes – mais c’est une démarche chargée de sens. C’est un rite de passage pour perpétuer la tra- dition, une culture. Il y a un âge et une maturité pour réaliser que l’on a sa région et son esprit de village chevillés au corps… C’est comme pour le taureau, il doit être adulte pour rentrer dans l’arène ! b Les analogies à la tauro- machie vous sont immédiates et naturel- les… La PQR, ce serait quoi ? Une querercia ! La querercia, c’est l’espace que se définit le taureau dans l’arène pour se ras- surer. C’est son espace à lui, à son échelle et duquel il entend ne pas sortir. La PQR est ce lieu média immua- ble, un repère qui nous rassure, pour se défendre aussi. Dans ce monde difficile et complexe, c’est très impor- tant d’avoir sa propre querercia ! C’est le nom que don- nait Sartre à sa table du Flore… b Un slogan pour finir ? Allez, juste un ! Je me méfie des gens qui se pointent un matin en disant “j’ai pensé à un slogan, voilà, c’est ça…”. Non, soyons sérieux : j’ai trop de respect pour La Provence pour me livrer à un slogan minute. Cela fait 20 ans que je dis que la pub est un métier difficile, et qu’il faut beaucoup de temps et de travail pour aboutir à 4 mots. Et en plus, vous risquez de me trouver très cher ! Propos recueillis par Verbahuit. Emmanuel de Chevigny. edechevigny@free.fr ©MarcChaumeil El publicitaire dans sa Querercia