14. Grade de sévérité Symptômes I Signes cutanéomuqueux généralisés : érythème, urticaire, œdème angioneurotique II Atteinte multiviscérale modérée, avec signes cutanéomuqueux, hypotension et tachycardie , hyperréactivité bronchique (toux, difficulté ventilatoire) III EDC Atteinte multiviscérale sévère = PAS < à 90 mmHg ou ↓ de la PAS > 40 mmHg (ou de 30 %) par rapport à la PAS de référence , signes d’hypoperfusion périphérique , tachycardie ou bradycardie, troubles du rythme cardiaque, bronchospasme ,les signes cutanés peuvent être absents IV ACR V Décès par échec de la réanimation cardiopulmonaire
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26. PERTES DE CONNAISSANCE BREVES Dr GHADDAB ANIS Anesthésie Réanimation . CHU Farhat Hached Sousse
51. Test d ’inclinaison Patiente allongée 15 min PA et FC de base Angle : 60 à 70 ° Durée : 45 minutes Test positif si : Syncope + PAS < 80 mmHg et/ou une bradycardie
1.4. - L'hypotension orthostatiqueBaise tensionnelle atteignant ou dépassant 30 mm de mercure pour la systolique et 20 mm pour la diastolique.Selon la variation concomittante du pouls on distingue : - hypotensions sympathicotoniques s'accompagnant d'une tachycardie importante. L'arc baro-réflexe est anatomiquement intact mais ses capacités d'adaptation sont dépassées par l'intensité de la perturbation périphérique : hypovolémie globale (diminution du volume extra-cellulaire) ou relative (diminution du volume sanguin efficace) souvent en rapport avec des causes médicamenteuses (vaso dilatateurs, diurétiques, antihypertenseurs...) - hypotensions asympathicotoniques où la fréquence cardiaque ne s'accélère pas. Beaucoup plus rares elles témoignent d'une lésion de l'arc réflexe
L'hyper-réflectivité sinocarotidienne, ou syndrome du glomus carotidien, se rencontre plus fréquemment chez l'homme après 40 ans, et plutôt chez les sujets athéromateux ou hypertendus (à la différence de la syncope vaso vagale pure). Les syncopes sont dues à une exagération de l'arc réflexe sinocarotidien. La stimulation des récepteurs du glomus carotidien peut induire dans certains cas une réponse exagérée, qui conduit à une pause ventriculaire transitoire. Le plus souvent, ces anomalies sont favorisées par une athérosclérose carotidienne banale. Exceptionnellement, on retrouve une tumeur du glomus carotidien ou de la région. Les circonstances sont assez stéréotypées : la syncope survient alors que le patient est en position debout, et fait des mouvements de rotation de la tête. Parfois, il y a une stimulation directe du glomus carotidien (rasage, col trop serré...). Le diagnostic est habituellement facile. La syncope est reproduite par un test de provocation : le massage sinocarotidien est réalisé prudemment, chez un patient allongé, chez qui on réalise simultanément un enregistrement ECG. Schématiquement, trois types de réponses sont possibles : réponse dite inhibitrice, avec bradycardie importante, voire pauses prolongées (rares). réponse vasodépressive, avec chute tensionnelle de plus de 50 mmHg, sans pause cardiaque, ni bradycardie importante. C'est la forme la plus fréquente. forme vaso-inhibitrice, mixte, avec bradycardie et réponse vaso-dépressive. Le traitement est souvent difficile, la mise en place d'une stimulateur cardiaque n'empêche pas
Hypoglycemiedonne lipothymies ou perte de connaissance prolongée (coma)
Ce test tente de reproduire les perturbations vago-sympathiques observées au cours des syncopes vaso-vagales. La mise en position debout entraîne une redistribution de 500 à 1000 ml de sang de la partie supérieure du corps vers les membres inférieurs. Cette diminution du retour veineux entraîne une diminution du diamètre du ventricule gauche, ce qui provoque la sécrétion de catécholamines et, par conséquent, une augmentation de la force de contraction du muscle cardiaque ( inotropisme ), ainsi qu'une accélération de la fréquence cardiaque . Les fibres C myocardiques qui sont des mécanorécepteurs vont transmettre l'information au centre vasomoteur, ce qui peut déclencher, en retour, une hypertonie vagale et une inhibition du système adrénergique, modulant ce dernier. Une réaction vagale disproportionnée, comme cela se voit dans les malaises vagaux, va provoquer un malaise ( lipothymie ), voire une perte de connaissance ( syncope ) par ralentissement de la fréquence cardiaque ( bradycardie ) et une chute de la pression artérielle par vasodilatation .