2. Quelques constats :
n
n
n
Information de + en + abondante
Numérisation croissante de documents
Apparition et multiplication de nouveaux outils de recherche
(métamoteurs, Moteurs de recherche (généraux, spécialisés),annuaires,
bases de données…)
n
Systèmes documentaires d’apparence simples (l’algorithme de
recherche est rarement connu des utilisateurs. Ce n’est pas parce qu’ils
fournissent une réponse que celle-ci est pertinente.)
n
Information scientifique pertinente vulgarisation (info non
pertinente)
lente érosion du concept global de l’information scientifique
Internet facilite l’accès à l’information,
mais
ne simplifie pas la recherche.
2
3. Dans la masse importante d’informations mises à notre
disposition, directement ou indirectement :
n
Seules quelques-unes sont pertinentes ,
n
Mettre en œuvre un certain nombre de moyens, de
procédures/stratégies pour les rechercher,
n
Lecteurs, étudiants, enseignants et chercheurs doivent être des
utilisateurs avertis de ces divers canaux d’information,
n
Être en mesure de contourner les problèmes liés à la
surinformation, la sous-information ainsi qu’à son accessibilité
(langue, distance, etc.).
3
4. Dans la masse importante d’informations
mises à notre disposition, directement ou
indirectement :
n
L’infobésité (information overload) est plus liée
à une mauvaise connaissance/utilisation des
outils de recherche qu’à l’abondance d'information
numérique en elle-même
n
À cela s’ajoutent les informations / données non
structurées, non intégrées dans des bases de données
issues, en général, du web collaboratif (wiki, blogs…)
Résultat : perte de temps et d’efficience.
4
5. Le monde de la recherche
et des bibliothèques a changé
n
n
L'apparition des nouveaux outils de recherche donne
une illusion de simplification de l'accès à l'information
La confusion entre les sources documentaires (catalogue de
bibliothèque, bases de données, moteurs de recherche, ….)
n
n
La simplification des langages de commande/ de
recherche
L'abondance d'information
Obligent les professionnels de l'information
à repenser leur rôle d'intermédiaire ainsi que
les outils et les services qu'ils proposent.
5
6. Les bibliothèques :
n
Ne peuvent pas posséder tout ce qui s'écrit, se produit
n
Doivent savoir et faire savoir où se trouvent les
documents
n
Deviennent un relais important
n
Mission de conservation => mission de diffusion et de
médiation (e-mediation) se traduisant au travers d’un
certain nombre de services aux utilisateurs.
6
7. n
Le concept de « services aux utilisateurs » comprend non
seulement la mise à disposition du fonds local
mais aussi …
du catalogue d'autres institutions sous la forme de :
- bases de données,
- catalogues collectifs (Belgique, France, …)
- bulletins bibliographiques (présentent les nouvelles publications
acquisitions dans un domaine spécifique) ,
etc …
et certainement …
n
la formation de ses utilisateurs
7
8. « La recherche documentaire est
la partie centrale de l’accès à
l’information »
et plus encore de la Recherche.
8
9. « Savoir se documenter », c’est :
n
savoir où et comment trouver l’information
n
savoir de quelle information on a besoin :
- savoir la lire et la comprendre
- savoir la critiquer (prendre du recul et comparer)
- savoir évaluer si elle répond à notre besoin
- savoir la gérer
- savoir l'utiliser pour sa propre formation
9
11. Qu’est-ce que l’information ?
L’information est la matière première sur
laquelle vont s’exercer les « techniques » de
recherche documentaire .
11
12. Qu’est-ce que l’information ?
On peut définir l’information
selon :
sa nature
le support choisi
le mode de diffusion
le mode de consultation
le niveau intellectuel
le type d’élaboration
12
13. Pourquoi la distinction « documents
textuels/non textuels » est-elle importante à
connaître ?
Elle est importante à connaître parce que :
n
Dans les bibliothèques, le classement des documents
se fait généralement selon ce critère typologique :
livres, périodiques, documents audio, vidéos, etc.
n
Sur internet, il existe des outils de recherche
spécialisés selon la nature des documents : images,
fichiers-sons, etc. (exemple Thinkstock (payant) –
Google image, RISM (répertoire international des
sources musicales)
13
14. L’information selon sa nature
n
n
n
Textuelle
Non textuelle (image, son par exemple)
Factuelle (données chiffrées, rapports, statistiques …)
Note : avec Internet et le multimédia les informations
textuelles et non-textuelles apparaissent de + en + sur un
seul support.
14
15. L’information selon le support choisi
Les supports sont nombreux et tendent à se multiplier
cependant les plus fréquents sont :
Le papier :
livres, périodiques
Les CD-roms et DVD
Les microformes :
Microfiches, microfilms
De moins en moins utilisés
Internet : de plus en plus utilisé !
15
16. L’information selon le mode de diffusion
n
n
Les publications commerciales
Les publications non commerciales : rapports,
thèses, travaux de fin d’études, exposés, textes de
cours : « littérature grise »
Note : avec Internet l’accès aux informations
non-commerciales (grises) est plus facile.
16
17. L’information selon le mode de consultation
n
Le livre peut être consulté sans aucun
recours à un équipement particulier
n
Le cédérom, dvd, microforme (de + en + rare),
Internet nécessite un appareillage adéquat
(pc, lecteur de cédérom, …) et bien
souvent ,pour les e-books, un logiciel de
consultation adapté (Mobipocket Reader, Microsoft Reader,
Adobe Reader, DX Reader, E-pub, …)
17
18. L’information selon le niveau intellectuel
n
n
Niveau de vulgarisation : accessible à tous
Niveau technique/scientifique : nécessite
des connaissances préalables (vocabulaire
spécifique)
18
19. L’information selon le type d’élaboration
n
Document primaire
n
Document secondaire
n
Document tertiaire
19
20. Les documents primaires
Présentent une information à caractère original, c'est-à-dire lue par
le lecteur dans le même état où l'auteur l'a écrite ou conçue.
Documents fournissant l'information elle-même. (Bourgey)
Exemples : livres, thèses, mémoires, rapports, documents non
publiés, périodiques, dictionnaires, encyclopédies, outils
multimédias, micro-formes et documents audio-visuels.
Ils apportent directement de l’information
20
21. Les documents primaires – Le livre
n
Livre = monographie
n
= objet, assemblage de feuilles imprimées
A Longtemps été une source d'informations
privilégiée.
n
Pouvait, aux siècles derniers, renfermer tout le savoir
dans de belles encyclopédies.
n
Aujourd’hui d'autres médias lui ont volé la vedette,
comme :
n
- les publications en série,
- les documents audiovisuels,
- les documents sur support électronique
21
22. Les documents primaires – Le périodique
n
= Publication en série = revue = journal
Publication qui paraît à intervalles réguliers,
donnant des informations sur l'actualité.
n
C'est une source permanente d'informations.
Le périodique remplit une fonction importante pour les
chercheurs :
- Il dégage les questions sans réponse,
- Décrit les travaux en cours et donne les
conclusions des recherches récemment abouties,
- Décrit des applications de la recherche,
- Fait l’état des connaissances
- Support privilégié du dialogue entre chercheurs
dans le monde entier
22
23. Pourquoi distinguer « monographie » et
« publication en série » ?
Il est intéressant de le faire parce que :
n
L’on n’y trouve pas le même type d’informations : les
périodiques proposent des informations souvent plus
récentes (actualité) que les monographies : les
publications en série sont des sources d’informations
permanentes
n
Pour la rédaction des références bibliographiques, un
livre ou un article de périodiques ne se référencent
pas de la même manière
23
24. Les documents primaires – Le périodique électronique
Actuellement pratiquement tous les périodiques sont présents sur
Internet. Certains fournissent les articles en texte intégral, d’autres
uniquement les sommaires, certains éditeurs peuvent proposer des
moteurs de recherche
n
Problème de l’archivage pour les ressources en libre accès,
l’information est disponible tant que le site existe.
Exemples (sciences humaines) : Persée , revues.org
n
Éditeurs commerciaux : l’accès aux archives est souvent payant, les
conditions diffèrent d’un éditeur à un autre. Elles se négocient
généralement au moment du contrat. Solutions peu favorables pour
les institutions .
n
24
25. Les documents primaires – L’ouvrage collectif
L’ouvrage collectif est, au niveau de sa conception, à mi-chemin
entre le périodique et le livre. Il est composé d’articles rédigés par
différents auteurs en général spécialistes d’un même domaine,
rassemblés dans un même livre.
n
n
La responsabilité du contenu est confiée à un éditeur scientifique
L’éditeur scientifique = auteur de l’ouvrage. Il confie les aspects
matériels de la publication à un éditeur commercial qui se charge de
la mise en page, de l’impression, de la distribution du livre
n
25
26. Les documents primaires – Le compte rendu de congrès
(proceedings)
n
C’est un cas particulier d’ouvrage collectif
Les différents articles insérés sont des textes de conférences et
communications présentées lors d’un congrès ou d’une réunion
scientifique
n
L’éditeur scientifique est parfois l’organisateur du congrès, joue le
même rôle que pour un ouvrage collectif
n
Dans une bibliographie, le titre du document est complété avec le
nom du congrès, la date à laquelle il s’est déroulé, le lieu
n
26
27. Les documents primaires – La littérature non conventionnelle
La littérature non conventionnelle = littérature grise = littérature
souterraine = littérature non commercialisée
n >< littérature blanche – littérature commerciale
n exemples :
n
§
§
§
§
§
§
§
§
§
les exposés ;
les textes de cours
les études non diffusées ;
les plans ;
les programmes d'activités ;
les rapports ;
les thèses et mémoires non publiés ;
les rapports de stages ;
...
27
28. Pourquoi distingue-t-on la « littérature blanche » de
la « littérature grise » ?
On distingue ces deux types de littérature parce que :
n
Ils ne se procurent pas de la même façon
n
Il est indispensable aujourd’hui de savoir se
repérer dans l’univers documentaire des
publications scientifiques
n
Il est bon pour un scientifique de connaître la
typologie des documents à l’heure de la surinformation
28
29. Les documents primaires – La littérature non conventionnelle
La littérature grise :
n
est très prisée, car porteuse d'actualité (veille informationnelle )
n
est très recherchée par les utilisateurs et les centres de
documentation
n
fait souvent l'objet d'échanges de personne à personne,
entre spécialistes d'un même domaine
n
une partie seulement est recensée dans des bibliographies
analytiques
n
est rarement dans les bases de sommaires
29
30. Les documents primaires – La littérature non conventionnelle
Exemple de littérature grise :
GreyNet (Grey Literature Network Service )
Réseau international de professionnels, enseignants-chercheurs et organisations
Objectif : faciliter le dialogue, la recherche et la formation dans le domaine de la
littérature grise.
GreyNet organise des conférences annuelles et contribue à l'information sur la littérature
grise, par une revue (The Grey Journal, indexée dans Scopus), un newsletter, les actes
des conférences, et d'autres publications.
Tous les grands organismes d'information scientifique et technique, comme la Library of
Congress et l'Office of Scientific and Technical Information (États-Unis), la British Library,
le VNTIC (Russie) l'INIST du CNRS ou la Japan Science and Technology Agency, y
trouvent un forum à leur niveau pour coopérer et échanger sur leurs pratiques,
expériences et projets.
30
31. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
n
= les usuels
n
donnent une quantité impressionnante d'informations
n
sont presque le passage obligé lors d'une recherche
d'informations
n
donnent des informations assez concises et explications
sur les termes à utiliser
n
Existent sous forme de :
- documents imprimés ;
- format électronique accessible via Internet ou sur
cédérom.
31
32. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
Les dictionnaires explicatifs
n
Recueils de mots classés par ordre alphabétique, suivis de leur
définition.
Ces dictionnaires sont soit :
- généralistes (ex. : Le Petit Larousse ou Le Petit Robert, le
Dictionnaire Universel Francophone),
- spécialisés dans un domaine (ex. : le Dictionnaire interactif
des sciences et techniques, le Dictionnaire de l'informatique et
d'internet ou le Dictionnaire des sciences économiques)
- traitant un aspect particulier de la langue (ex. : le
Dictionnaire des synonymes, le Grand dictionnaire terminologique, le
Dictionnaire des citations)
32
33. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
Les dictionnaires traductifs
n
Recueils de mots classés par ordre alphabétique suivis
de leur traduction en une ou plusieurs langues.
ex : Harrap's ou Oxford ou le Dictionnaire bilingue
expérimental anglais-français.
33
34. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
Les encyclopédies
n
En un ou plusieurs volumes : ouvrages où est exposé,
alphabétiquement ou méthodiquement, l'ensemble des
connaissances universelles.
Ces encyclopédies sont :
- générales (ex. : Encyclopedia Britanica ou Encarta)
- spécialisées, spécifiques à un domaine du savoir
(ex : Encyclopedia of virology).
34
35. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
Les répertoires spécialisés
n
Tables ou recueils où les matières (des
adresses par exemple) sont rangées dans
un ordre qui les rend faciles à trouver
Exemple : le répertoire des ressources disciplinaires sur
le web
35
36. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
Les annuaires
n
Recueils annuels, tenus à jour, de
personnes, de membres d'une profession
ou de sociétés
Exemple : annuaire du personnel d’une université
36
37. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
Les lexiques
n
Dictionnaires spécialisés reprenant les
termes (descripteurs ou non) utilisés dans
une science ou une technique
Exemple : lexique de mathématique
Euler (Académie Versaille)
http://euler.ac-versailles.fr/baseeuler/lexique/lexique.jsp
37
38. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
Les thésaurus
n
Répertoires alphabétiques de descripteurs présentés
avec leurs relations sémantiques et hiérarchiques
Exemples :
Thésaurus en accès libre : Agrovoc (agriculture, foresterie) ;
Mesh (thesaurus de la base Medline,
domaine biomédical
Thésaurus payants (intégré dans une base de données) : Cab Abstract Inspec
Les thésaurus peuvent être monolingues ou
multilingues.
Toujours spécialisés dans un domaine qui peut être très
étendu (macrothésaurus) ou très étroit (microthésaurus).
Ils sont élaborés par des spécialistes du domaine.
38
39. Les documents primaires – Les ouvrages de référence
Les recueils de données
n
Ces ouvrages contiennent soit des données statistiques
brutes en provenance :
- d’organismes officiels ou de sociétés privées
(ex : FAOSTAT, données statistiques de la FAO)
soit
- des données textuelles (ex : Recueil des lois et arrêtés)
39
40. Les documents secondaires
Documents comportant des données signalétiques ou
analytiques sur des documents primaires.
Documents offrant un lien vers les sources d'information primaires.
(Bourgey)
Ils recensent les documents primaires, par exemple les
catalogues, les bibliographies, les index analytiques, les bases de
données, les fichiers etc.
Documents de consultation qui donnent une information en différé,
sans donner le contenu complet de celle-ci
40
41. Les documents secondaires
Lors d’une recherche d'information, si on ne dispose d’aucun
document ni de la référence de documents
n
on peut :
- parcourir les rayons d'une bibliothèque et faire confiance au hasard
- trouver la référence d'un document dans un cours, la bibliographie
d'un livre ou d'un article, sur Internet ;
-chercher dans sa mémoire des expériences antérieures ou
questionner des collègues et connaissances
Ces méthodes (très courantes)ne sont pas les plus efficaces et ne
donnent probablement qu'une information partielle.
41
42. Pourquoi la distinction documents
« primaires/secondaires » est-elle importante à
connaître ?
Elle est importante à connaître parce que :
n
Pour la recherche d’informations en général : on
commence par l’utilisation de documents secondaires
(une bibliographie par exemple) pour trouver les
références des documents primaires (des ouvrages)
n
Dans la recherche d’informations sur Internet, pour
bien distinguer les types d’outils : un moteur de
recherche est un outil permettant l’accès aux
documents primaires, tandis qu’un annuaire, un
répertoire de sites est plutôt un outil de type
« secondaire »
n
Pour se repérer dans l’univers documentaire,
notamment des publications scientifiques : il existe
des revues de sommaires, ou des revues
bibliographiques, dites revues secondaires
42
44. La recherche documentaire
La recherche documentaire = méthode
plus efficace pour trouver la/les référence(s)
de documents qui contiennent l'information
recherchée.
Les étapes suivantes seront : retrouver les
documents, les lire, les critiquer, les utiliser, ...
44
45. La recherche documentaire
Contexte
Jusqu'il y a peu, la recherche documentaire se
pratiquait dans :
n
n
n
n
n
n
des bulletins signalétiques,
des bulletins de sommaires,
des revues d'abstracts (en français « résumés »),
ou d'autres documents imprimés.
travail de recherche long et fastidieux …
Actuellement les systèmes informatisés les ont largement
remplacés.
Seules subsistent quelques bibliographies imprimées, très
spécialisées ou d'un fonds particulier.
45
47. Les outils électroniques
n
n
Principalement, on appelle « outils électroniques » :
- les catalogues ;
- les bases de sommaires ;
- les bibliographiques analytiques.
Les outils électroniques font référence à des documents
scientifiques soit imprimés soit de plus en plus souvent accessibles
sur Internet.
Les documents sur Internet (peu scientifiques) peuvent être retrouvés
au moyen d'outils spécifiques comme :
- les moteurs de recherche ;
- les répertoires de ressources ;
- les sites spécialisés.
47
48. La recherche documentaire
Remarque:
La recherche de documents (de « pages ») sur
Internet n'est pas à proprement parler de la recherche
documentaire. Utiliser Google quotidiennement ne
signifie pas savoir mener une recherche documentaire
ou naviguer efficcacement dans une base de données
complexe.
48
49. Les documents secondaires – Les catalogues
Introduction
Il y a quelques années, on trouvait encore des fichiers manuels
(catalogue papier) dans presque toutes les bibliothèques
n
D’une manière générale, ils ne sont plus mis à jour et sont
relayés par les systèmes informatisés.
n
49
50. Les documents secondaires – Les catalogues
Les OPAC
Les OPAC (Online Public Access Catalog), accès
publics aux catalogues de bibliothèques informatisés, sont
progressivement sortis des bibliothèques
n
D'abord distribués dans les campus universitaires, ils
permettent de savoir si un ouvrage est disponible et de
réserver des livres à distance
n
Avec Internet, les catalogues sont aujourd'hui
interrogeables de n'importe où.
n
50
51. Les documents secondaires – Les catalogues
Internet
Sur Internet, on peut trouver :
- Les catalogues de la majorité des universités dans le monde
Library of Congress, Libellule (UCL), Virtuose (Uqam)
- Les catalogues des « grandes » bibliothèques publiques
- Des répertoires de catalogues ou catalogues collectifs
(exemple des Fsagx)
51
52. Les documents secondaires – Les catalogues
Qu’est-ce qu’un catalogue ?
Le catalogue est une image du contenu de la bibliothèque.
Le catalogue recense:
•
•
•
•
les livres
les thèses et mémoires
les titres de revues
les cartes, K7, dias, …
Le catalogue informe sur:
•
•
•
la description bibliographique (titre, auteur(s), date, éditeur(s), …) du document
la localisation des exemplaires dans les bibliothèques
le statut (disponible, emprunté, à consulter sur place, …)
52
53. Les documents secondaires – Les catalogues
Quels sont les avantages du catalogue ?
Il informe sur la disponibilité de la documentation : toutes les
ressources locales, quel qu’en soit le format ou le moment de
parution peuvent être repérables dans la catalogue.
Il reprend des ressources de qualité : des professionnels ont
choisi la documentation en fonction de sa valeur, de sa
pertinence, de son utilité
53
54. Les documents secondaires – Les catalogues
Définition
Liste, établie dans un ordre donné, de noms de personnes
ou de choses formant une collection
Il existe :
- Catalogue individuel (bibliothèque par bibliothèque)
- Catalogue partagé ou collectif (plusieurs bibliothèques)
- Portail de catalogues
IMPORTANT !!!
Le catalogue n'analyse pas le contenu des
documents !!
Même si quelques descripteurs ou matières sont
parfois utilisés pour décrire le document.
54
55. Les documents secondaires – Les catalogues
Pourquoi des catalogues collectifs ?
Chaque bibliothèque, centre de documentation, possède son catalogue
qui permet de trouver facilement des documents de SA collection.
Mais la limite du catalogue est géographique ou institutionnelle.
Pour faciliter l’accès aux documents à tout utilisateur potentiel et
contourner cette limite, les différentes bibliothèques et services
documentaires se sont associés, souvent par pays, disciplines,
régions, localités, en créant des catalogues collectifs.
Ex :
Boréal (catalogue collectif de l’Académie Louvain, Belgique)
Bookle (catalogue collectif du Hainaut)
Samarcande (Système automatisé mutuel d’accès au réseau des
catalogues d’articles et de notices documentaires échangeables, catalogue collectif des
bibs publiques de la CF)
55
56. Les documents secondaires – Les catalogues
Il est inutile de chercher un article de
périodique sur la base de son titre ou de son
auteur dans un catalogue, le catalogue n’en
décrit pas.
n
Par contre :
- Le catalogue indiquera si le périodique qui contient cet
article se trouve ou non dans la bibliothèque ainsi que
l’état de collection en bibliothèque.
- Le catalogue donnera aussi sa localisation dans la
bibliothèque
56
57. Les documents secondaires – Les catalogues
A propos des catalogues
Ils sont des outils précieux pour sélectionner des documents mais cette
sélection peut s’avérer laborieuse.
En effet, le catalogue donne des informations précises sur le document
(ex : date de publication) mais pas sur son contenu. L’intérêt du
catalogue est d’indiquer l’endroit précis où se trouve le document
recherché.
Il est surtout intéressant à consulter à partir du moment où on possède
déjà une référence et qu’on cherche l’endroit où trouver un document.
Les bases de données permettent une sélection plus fine grâce à la
recherche par mots-clés.
57
58. Les documents secondaires – Les bases de sommaires
Principe général
Les bases de sommaires, ou revues de sommaires,
bibliographies courantes, sont alimentées par les tables
des matières des périodiques.
n
Ces bases qui se multiplient depuis le développement
d’Internet ont toutes un objectif commercial :
- soit par leur consultation - payante ;
- soit par la fourniture payante de documents;
- soit les deux.
n
58
59. Les documents secondaires – Les bases de sommaires
Le principe de base est simple :
Ces sociétés (privées ou publiques) reçoivent et/ou s’abonnent à un
maximum de périodiques scientifiques, généralement sans distinction de
domaine et de niveau.
La majorité de leurs ressources proviennent d’accords commerciaux
avec de gros éditeurs.
Elles reprennent, par lecture optique le plus souvent, les tables des
matières de ces périodiques et les introduisent dans des fichiers mis à
jour quotidiennement.
59
60. Les documents secondaires – Les bases de sommaires
Les Current contents
La base de sommaires la plus connue est celle des Current contents de la
société Thomson (ISI Web of Knowledge)
Ce système comporte plusieurs sections spécialisées
Grâce à l’analyse des bibliographies des articles, Thomson propose, à côté des
Currents contents, le Journal Citation Report (relevé des facteurs d’impact) et
le Web of Science.
Les Current contents, publiés initialement sur papier avec des mises à jour
hebdomadaires, sont maintenant distribués sur CD-ROM et sur Internet
La base des Current contents est de loin la plus chère d’utilisation, mais
également la plus utilisée et la mieux considérée par les scientifiques
60
61. Les documents secondaires – Les bases de sommaires
Les autres systèmes
Exemples :
Refdoc : http://www.refdoc.fr/
Ingenta : http://www.ingentaconnect.com/
Web of science : http://apps.isiknowledge.com/
61
62. Les documents secondaires – Les bibliographies
1. Les bibliographies analytiques
n La
bibliographie analytique se différencie par :
- le domaine de couverture toujours spécifique ;
- la profondeur de leur analyse, effectuée par des documentalistes.
n La
description des documents effectuée dans les bibliographies
analytiques est presque toujours accompagnée d'une analyse du
contenu sous forme d’un résumé et fait l’objet d’une description
approfondie au moyen de descripteurs.
n C’est
ce qui explique le délai entre le moment où la publication est
éditée et le moment où elle est signalée dans la bibliographie (au
minimum 3 mois).
62
63. Les documents secondaires – Les bibliographies
2. Les bibliographies nationales
n
Certaines bibliographies comme les bibliographies nationales,
alimentées par le dépôt légal, sont aussi des catalogues
puisqu’elles contiennent la liste des documents présents dans
les bibliothèques nationales.
n
Aux États-Unis, les bibliothèques nationales :
- de médecine (National Library of Medecine)
- d’agronomie (National Agriculture Library)
proposent ce genre de bibliographie (Medline, Agricola).
63
64. Les documents secondaires – Autres sources
Pour les livres
On utilise le catalogue d'autres bibliothèques, principalement sur
Internet, ainsi que les bibliographies nationales.
En Belgique : le catalogue collectif belge : http://www.unicat.be/
En France, le Catalogue collectif de France :
http://ccfr.bnf.fr/portailccfr/servlet/LoginServlet
64
65. Les documents secondaires - Autres Sources
Pour vérifier l'existence d'un livre, on peut également
consulter des sites de commerce électronique comme
les catalogues de librairies (bookshop) :
- Decitre et son service de veille Vigilibris.
Vigilibris est un service entièrement gratuit de veille documentaire.
La veille proposée porte sur tous les livres parus en France, soit plus de
35 000 nouveaux livres par an, tous domaines confondus
-
- Amazon, Alapage
- Book Finder annuaire du livre, propose également un service de recherche
gratuite de livres rares, d'occasion ou épuisés
-
65
66. Les documents secondaires – Autres sources
Pour les périodiques
On dispose de catalogues de bibliothèques spécialisées comme par
exemple :
* Antilope qui est le catalogue collectif des périodiques des universités
belges interrogeables via Internet :
http://anet.ua.ac.be/submit.phtml
* Pour la France, les périodiques sont inclus dans le catalogue du
Système universitaire de documentation Sudoc :
http://www.sudoc.abes.fr/
66
67. Les documents secondaires – Autres sources
Pour les périodiques
On peut également vérifier l’existence d’un titre dans :
- Le répertoire des périodiques : Ulrich’s :
http://www.ulrichsweb.com/ulrichsweb/
- Les catalogues gratuits des agences de fourniture des périodiques
comme EBSCO ou Swets
- Des catalogues de bibliothèques : par exemple :
Library of Congress Online Catalog
67
68. Les documents tertiaires
Documents qui décrivent et font le point à propos des sources
documentaires secondaires et primaires.
Utiles pour faire une sélection de documents à lire.
Documents offrant un lien vers les sources d'information primaires, mais où
l'information contenue dans ces sources primaires a été retravaillée,
analysée. (Bourgey)
Par exemple : une revue de la littérature annuelle dans une discipline
donnée, une bibliographie de bibliographie, synthèse du contenu de
plusieurs documents
Documents de synthèse. Ces synthèses portent généralement sur un sujet
précis durant une période donnée et sont destinées à une catégorie
d’usagers déterminés
68
70. Source : B. Pochet - Bibliothèque des Sciences agronomiques http://www.bib.fsagx.ac.be/edudoc/supports/index.php/Main/HomePage
70
71. La manipulation de ces outils n'est pas
toujours aisée.
Cette recherche peut parfois se révéler très
compliquée et demande la connaissance des
langages documentaires et langages de
commandes.
71