2. Trazom ! Il aimait écrire et parler à l’envers
ses prénoms supposés. Rares sont ceux qui
connaissent son vrai nom !
Précurseur du sms, il écrivit à sa sœur
Nannerl : g-a-c-o-b-i-a-l (je lui ai assez obéit !)..
Il était petit. Très petit. Pas beau avec un
nez gonflé et des yeux globuleux, mais
polyglotte. Il aimait les femmes, le luxe, les
jeux de hasard, jouer au fou, rire aux éclats.
3. Il a connu le mépris. Les puissants de cette
époque le traitèrent de « crétin », de « gueux »
et de « voyou ». Il aimait la vulgarité, était
contre l’ordre bourgeois, rebelle.. IL dépensait
sans compter et vivait au-dessus de ses moyens
jusqu’à s’endetter chez des amis.
Il intégra la franc-maçonnerie presque par
opportunisme, comptant sur d’éventuelles
commandes de certaines de ses œuvres par
cette organisation.
4. Je vous le dis devant Dieu,
et en honnête homme,
votre fils est le plus grand
compositeur que je
connaisse, en personne ou
de nom. Il a du goût et en
outre, la plus grande
science de la composition.
Haydn - février 1785.
5. « Ô privilège du génie !
Lorsqu’on vient
d’entendre un
morceau de Mozart, le
silence qui lui succède
est encore de lui. »
Sacha Guitry
6. Papa chéri,
Je ne puis écrire en vers,
je ne suis pas poète. Je
ne puis distribuer les
phrases assez
artistement pour leur
faire produire des
ombres et des lumières,
je ne suis pas peintre. Je
ne puis non plus
exprimer par des signes
et une pantomime mes
sentiments, mes
pensées, je ne suis pas
danseur. Mais je le puis
par les sons: je suis
musicien.
11. ... vivre autant
d'année qu'il sera
nécessaire, jusqu'à
ne plus pouvoir
faire absolument
rien de neuf en
musique...
Mozart
12. Je n'aime pas
ceux qui ne rient
jamais, ce ne sont
pas des gens
sérieux.
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19. Lettre à Puchberg, son seul recours face à ses problèmes d'argent.
« Mais puisque me voici, une fois encore, et la dernière, dans le moment le plus
critique de tous, qui doit décider de tout mon avenir, je fais encore appel à vous,
plein de confiance dans cette amitié et cette affection de Frère que vous m'avez
conservées, pour me venir en aide selon tout votre pouvoir. Vous savez comment
ma situation actuelle, si elle était connue, me ferait du tort dans mes démarches
près de la Cour...; combien il est nécessaire qu'elle reste un secret. Car on juge, à
la Cour, non sur les circonstances, mais uniquement, hélas! sur les apparences.
Vous savez, d'ailleurs, et êtes assurément bien persuadé, que si, comme je puis à
présent formellement I'espérer, je suis heureux dans ma requête, vous n'aurez
rien perdu du tout... Avec quel plaisir je réglerai alors toutes mes dettes vis-à-vis
de Avec quel plaisir je vous remercierai !tout en me reconnaissant d'ailleurs à
jamais votre obligé! Quelle agréable impression, une fois atteint enfin le but
poursuivi !... Quelle impression divine, si l'on y a été aidé !... Mes larmes ne me
permettent pas d'achever ce tableau... Bref!... tout mon bonheur à venir est
entre vos mains... Faites selon votre noble cœur... faites ce que vous pourrez, et
pensez que vous le faites pour un homme loyal et reconnaissant à jamais, que sa
situation rend plus malheureux à cause de vous qu'à cause de lui-même! «
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24. Il est des amitiés qu'on est
aussi content de lier que
d'oublier.
Les noces de Figaro
25. Si seulement je pouvais graver dans
l'esprit de tout ami de la musique, mais
surtout dans l'esprit des puissants de
cette terre, les inimitables travaux de
Mozart, leur faire entendre avec la
compréhension musicale et l'émotion que
j'y apporte moi-même, par Dieu, les
nations rivaliseraient pour avoir ce joyaux
chez elles. Prague doit particulièrement
s'efforcer de ne pas le laisser échapper, en
l'enchâssant comme il le mérite. La vie des
grands génies est trop souvent attristée
par l'insouciante ingratitude de leurs
admirateurs. Je m'étonne que Mozart, cet
être unique, ne soit pas encore appointé
dans une cour impériale ou royale.
Pardonnez-moi si je déraille, j'aime trop
cet homme! «
Joseph Haydn
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27. Cette œuvre n’est pas un documentaire mais
bien une fiction. Tout droit sorti de l’imagerie
romantique, ce film se permet de nombreux
écarts avec ce que nous savons de la réalité.
« Si les mozartiens, malgré les énormités dont
il est émaillé, n’ont pas bronché à sa sortie,
en 1984, c’est parce qu’ « Amadeus » était
aussi la reconstitution somptueuse d’une
époque révolue mais qui nous fascine
toujours, avec d’excellents acteurs et une
bande-son évidement superlative. Et ce film a
effectivement enchanté plusieurs générations
d’amoureux de Mozart, tout en permettant à
d’innombrables collégiens et lycéens, dûment
encadrés par leurs professeurs de musique,
de découvrir le « Génie de Salzbourg »
ailleurs que dans une salle de classe. »
28.
29. Mozart a mis la bonté
dans l'amour. Il ne songe
point comme Rossini à
prendre du plaisir; il n'est
pas transporté comme
Beethoven par un
sentiment sublime, par le
violent contraste du ciel
subitement ouvert au
milieu d'un désespoir
continu. Il songe à rendre
heureuse la personne
qu'il aime.