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37. Approche psychologique : La conduite ordalique Donne à l’accident sa chance en appelle au Jugement de Dieu qui décide le faire vivre ou mourir = frôler la mort pour se sentir protégé Sports à risque Passion du jeu Toxicomanie Certaines tentatives de suicide répétitives le 15/04/11
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Introduction au cycle de la dépendance en prenant la nicotine comme exemple. État normal : Le cerveau est un organe très complexe et son fonctionnement normal dépend d’un équilibre fragile entre les multiples connections et neurotransmetteurs. État second : En présence de drogue, l’équilibre du cerveau se retrouve temporairement perturbé et la perception du monde par l’individu s’en trouve altérée jusqu’à ce que la drogue soit éliminée par le métabolisme. Le sentiment de bien-être associé à la prise de drogue est relié à l’activation des centres du plaisir et de la récompense. Certaines drogues, dont la nicotine, agissent sur le centre de la récompense en y stimulant la libération de dopamine, augmentant ainsi l’activité des neurones dans cette partie du cerveau.
Suite du cycle de la dépendance Adaptation : Le cerveau a une très grande capacité d’adaptation qui lui permet de rétablir son équilibre. Si une drogue diminue la neurotransmission, le cerveau peut compenser en surexcitant un groupe de neurones, et vice versa . La nicotine contenue dans les cigarettes en est un bon exemple : l’augmentation de la libération de la dopamine dans le noyau du plaisir entraîne une baisse du nombre des récepteurs du cerveau, par sous-utilisation. À long terme, cette adaptation mène à la tolérance. Tolérance : Au bout d’un certain temps, la même dose ne produit plus le même effet et peut ne plus être agréable. Si la personne veut retrouver l’effet originel, elle doit augmenter sa dose. Éventuellement, son cerveau s’adaptera à cette nouvelle dose. Chez les fumeurs, cette adaptation peut se produire assez rapidement : chaque cigarette prise au cours de la journée contribue à désensibiliser les neurones du noyau du plaisir. Pendant la nuit, le niveau des récepteurs de la dopamine est partiellement restauré. C’est pourquoi la première cigarette du matin a toujours un effet plus puissant qu’une cigarette prise plus tard dans la journée. Parfois, une personne devient tellement tolérante à une drogue, comme l’héroïne, qu’elle peut s’administrer une dose qui serait létale pour quelqu’un d’autre.
Suite du cycle de la dépendance Dépendance : Une personne devient dépendante lorsqu’elle ne peut pas fonctionner normalement sans drogue. Les mécanismes de compensation (adaptation) du cerveau sont encore actifs lorsque la drogue est éliminée. L’équilibre du cerveau est encore une fois débalancé, mais cette fois-ci les effets sont désagréables. La personne cherchera donc à éviter ces effets en reprenant une dose. Dans ce cas, la drogue n’est pas consommée par plaisir, mais elle empêche plutôt de ressentir les symptômes de sevrage. Syndrome de sevrage : Lorsqu’un toxicomane décide d’arrêter de consommer une drogue, un certain temps s’écoule avant que son cerveau revienne à son état normal. Pendant une certaine période, allant de quelques jours à quelque mois selon la drogue, une gamme de symptômes désagréables est ressentie. Les symptômes associés au sevrage de la nicotine se manifestent en quelques heures et demeurent intenses pendant les premiers jours. Généralement, ils s’atténuent en quelques semaines, mais peuvent persister parfois plusieurs mois. (demander aux élèves s’ils connaissent les symptômes) Parmi ceux-ci, on retrouve l’irritabilité, le besoin insatiable de fumer, des déficits cognitifs et une baisse de l’attention (difficulté à se concentrer), l’insomnie et l’augmentation de l’appétit. Ces symptômes découragent les ex-fumeurs et sont la cause des nombreux abandons. Sans assistance ou traitement pour y remédier, plus de 90% des fumeurs échoueront dans leur tentative d’arrêter de fumer, la plupart en moins d’une semaine. La recherche sur les mécanismes du syndrome de sevrage a permis de développer des médicaments qui soulagent les symptômes de sevrage sans créer de dépendance. Ainsi, une personne peut augmenter ses chances de vaincre la dépendance. En distribuant une dose continue de nicotine, les timbres de nicotine (patch) aident à soulager le besoin insatiable de fumer. La diminution graduelle de la dose quotidienne de nicotine permet au cerveau de se réhabituer à fonctionner normalement. Le Zyban, qui a été développé à l’origine pour son effet antidépresseur, est parfois prescrit par les médecins pour combattre les symptômes de sevrage. De la même façon, la Méthadone est utilisée chez les héroïnomanes afin de prévenir certains symptômes de sevrage. L’avancement de la recherche dans ce domaine est essentiel à la compréhension et au développement de traitement du sevrage d’autres drogues.
Fin du cycle de la dépendance Éventuellement, les symptômes de sevrage disparaissent avec le temps. En principe, le cerveau devrait retourner à son état normal. Cependant, les dommages causés par la consommation prolongée d’une drogue peuvent être irréversibles et nuire de façon permanente au fonctionnement normal du cerveau. Par exemple, des études ont montré que des troubles de la mémoire persistaient même plusieurs années après avoir cessé la consommation de la marijuana.