Présentation sur l’utilisation des SIG en recherche terrestre. Voyez comment la sûreté du Québec utilise les données cartographiques jumelées à l’analyse terrain, aux profils des disparus pour résoudre en moyenne 1600 disparitions annuellement
Requirements for Geospatial Agent Simulation to Strengthen the 'Property-Powe...
Utilisation des SIG par la SQ en recherche terrestre
1. Utilisation des SIG à la
Sûreté du Québec
Sergent Alain Croteau
Coordonnateur Recherche Terrestre
2. Mission/Ressources
• Encadrement des recherches de personnes
disparues au Québec.
– 1600 dossiers annuellement
– 200 dossiers à large mobilisation
• Trois équipes permanentes et spécialisées
– 90 Chercheurs au sol
– 12 Techniciens de recherche
– 8 Maîtres-chiens
– 6 Plongeurs
– 2 Sergents coordonnateurs
• Beaucoups d’équipements très variés
5. Utilisation des SIG
• Analyse de l’environnement
• Positionnement d’éléments d’enquête
• Suivi des actions initiales
• Planification des stratégies de recherche
• Élaboration de rapports
• Recherche et développement
6. Analyse de l’environnement
• Utilisation de cartes variées mais
complètes
– Imagerie satellitaire
– Cartes urbaines, routières,
topographiques / MNT
• Utilisation de fonctions d’interactions
– Outils d’analyse spatiale
10. Suivi des actions initiales
• Positionnement des éléments
d’intérêts en recherche terrestre
– Établissement du point initiale
– Fouille sommaire des environs
– Assistance téléphonique aux premiers
intervenants
11. Planification des stratégies de
recherche
• Choix du profil
• Zones statistiques
• Priorisation de secteurs
• Progression des recherches
• Calcul de la POD
12. Le choix d’un profil
• Regroupement par comportement
statistique
• Deux profils types:
– Les communicatifs
– Les non communicatifs
• Deux comportements types:
– Les mobiles
– Les non mobiles
• À la base de la Gestion de recherche
13. Analyse des profils
« chasseur »
• Mobile et communicatif
• Catégorie qui inclue tous les
types de chasseurs
• Importance accordée au type de
gibier et au type de chasseur
• Quel niveau d’orgueil?
• Quels équipements?
Distance du PI en kilomètres
Climat tempéré
Montagne Plat
25% 1.0 km 0.6 km
50% 2.1 km 1.6 km
75% 4.8 km 3.1 km
95% 17.2 km 13.7 km
16. Analyse des profils
« Alzheimer »
• Mobile et non communicatif
• Inclus tous les types de démence
sans égard à l’activité pratiquée
• Accentuation du comportement
déclenché par un stress soudain
• La direction prise au départ prédit
bien l’endroit où sera retrouvé
l’individu.
Distance du PI en kilomètres
Climat tempéré
Montagne Plat Urbain
25% 1.1km 0.6km
50% 3.1 km 1.8 km 2.6 km
75% 5.8km 3.2km
95% 18.3km 9.9km
19. Analyse des profils
« Dépressif »
• Mobile et non communicatif
• Ne sont pas tous suicidaire
• Ne sont pas perdus, ils
recherchent l’isolement
• Importance du dernier 24h et de
l’élément déclencheur
• De plus en plus fréquent chez les
personnes âgées
Distance du PI en kilomètres
Climat tempéré
Montagne Plat Urbain
25% 0.3km 0.3km 0.1km
50% 1.1 km 0.8 km 0.5 km
75% 3.2km 2.3km 1.5km
95% 21.6km 17.3km 13.1km
23. Assignation et contrôle
• Planification et priorisation des
secteurs de recherche
• Transfert aux GPS
• Enregistrement du parcours des
membres de l’équipe
• Transfert des efforts sur ArcGIS
• Contrôle de la POD
27. Élaboration de rapports
• Chaque dossier de recherche
implique un rapport détaillé
– Production de cartes chronologiques
– Assistance visuelle pour la compréhension de
la famille
– Préservation des tracés GPS en vue d’une
enquête de coroner ou d’un témoignage à la
cour
29. Recherche et développement
• Utilisation de l’Imagerie Hyper Spectrale
(HSI)
• Utilisation de drônes en cartographie
• Utilisation des médias sociaux pour le géo-référencement
des activistes
• Renvoi d’informations cellulaires
• Points d’évacuations provinciaux
• Projection de déplacement Alzheimer
• Cumul statistique
Curieusement, les chasseurs sont statistiquement retrouvés assez près des sentiers
Distance de l’accès le plus près
25% 50 mètres
50% 100 mètres
75% 200 mètres
95% 380 mètres
Il est important de déterminer le niveau d’atteinte de la maladie. On obtien une bonne indication en posant la question « combien de temps mêts une personne normale à diagnostiquer un problème chez le disparu »
Dans les cas atteints modérément à moyennement, l’errance est en fonction de l’atteinte d’une cible et les distances parcourues peuvent être plus longues.
Les sujets plus affectés sont aléatoires dans leurs demandes ou dans l’atteinte de leurs buts. Ces sujets seront plus enclins à errer, ils voyageront sur de plus courtes distances et leurs sens peuvent être passablement dérangés (absence de douleurs).
Ils ne laisseront pas beaucoup d’indices
Il faut considérer:
Les prédispositions à long terme sont : les cas des suicides dans la famille, les tentatives de suicide, la dépression, les problèmes d’alcool ou d’usage de stupéfiants. Il y a de plus une augmentation du risque de mortalité si le sujet est un homme. Les hommes utilisent plus souvent des méthodes plus violentes pour se suicider. Certains traits de caractère accentuent aussi les prédispositions au suicide. Notons les approches « tout ou rien » et les gens qualifiés d’intransigeants, d’excessifs, de perfectionnisme, de pessimisme, d’impulsif ou ayant une faible estime ou de mauvaise habiletés en résolution de problèmes.
Les prédispositions à court terme sont : les sujets séparés, divorcés, veufs, plus vieux que 65 ans ou plus jeune que 25 ans, retraités, sans emploi et ayant peu de support social. Les symptômes psychiatriques les plus souvent associés au suicide sont la dépression, la dépendance à l’alcool ou à d’autres substances enivrantes et la schizophrénie. Les troubles de personnalité, les obsessifs-compulsifs et le sujets souffrant d’attaque de panic peuvent aussi être associés au suicide. Les gens qui sont récemment diagnostiqué avec une maladie incurable devient tous plus à risque.
Les facteurs de protection sont : Une approche optimiste à la vie, traitement en cour pour maladie mentale, garde et responsabilité d’enfant mineur et un bon support social.
Les facteurs précipitant sont : L’emprisonnement ou la menace d’emprisonnement, un événement social humiliant, la perte récente d’un emploi, un déménagement récent, une séparation, un divorce, l’anniversaire d’une mort, des problèmes au travail ou à l’école, une grossesse involontaire.
Les indicateurs de passage à l’acte sont : Détermination du moyen pour se suicider, disponibilité du moyen sélectionné, message d’adieu verbal, dons de possessions, note écrite d’adieu.