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CONSEIL CONSULTATIF DU TOURISME
LANGUEDOC-ROUSSILLON
Réunion S.I.T.I.
Mercredi 24 avril 2013 – 10h00
Espace Capdeville - Montpellier
ParticipantsParticipants
Comité Régional du Tourisme
(CRT)
Philippe BERTO, Directeur
Felipe MOLINA CIVIT, Chargé de Mission
Gouvernance et NTIC
Conseil Régional Elisabeth BARINCOU, Directrice du tourisme
Pierre TRILLES, Chef du service Information Géographique
CDT du Gard Claude REZZA, Directeur
Sandrine RIEUTOR, Responsable du SLA
CDT des PO Patrick REMY, Directeur
Corinne SOLA, Assistante Service Informatique
ADT de l’Hérault Pascal SCHMITT, Directeur
Jérôme PELIGRY, Animateur du Réseau des Partenaires
SITI
CDT la Lozère Pierre SPIRITO, Directeur
Frédéric JULIEN, Direction et Animation du Pole Numérique
CDT de l’Aude Alain COSTE, Directeur
Annick BELONDRADE, Chef du Service Observatoire NTIC
Sud de France
Développement (SDFD)
François FOURRIER, Directeur général
Laurent PANAYOTY, Directeur de Communication
Jean ABT, Responsable SITI
Procédure dans les départements des données saisies
et présentes dans les SITI1
Monsieur Philippe BERTO lit un document reprenant les procédures propre à chaque
département de la région.
Pour le cas particulier de l’Aude, il est fait mention d’une saisie uniquement faite par les CDT.
Madame Annick BELONDRADE rectifie les informations, en précisant que les Offices de
Tourisme ont également un droit de saisie sur les bases locales et que certains d’entre eux
participent à la mise à jour des bases dans le champ départemental.
Monsieur Alain COSTE ajoute qu’il existe par ailleurs une base annexe au niveau de la
marque Pays Cathares. Cette base est renseignée par toutes les filières labélisées de
manière très large, c’est-à-dire qu’il n’y a pas uniquement le champ tourisme. Dans ce cadre,
il y a la co-labelisation « Pays Cathares - Sud de France ».
Exposé de Monsieur Pierre TRILLES
Monsieur Philippe BERTO rappelle l’objectif de la réunion. Il s’agit de rendre plus efficient le
référentiel de données qui est la fondation même de la e-transformation : viser l’exhaustivité
pour répondre à la demande client à tous les niveaux du territoire, réfléchir pour
complémenter la base de données en contenus plus riches, notamment en terme de
traductions, qualité des photos et vidéos.
Monsieur Alain COSTE tient à préciser qu’on parle bien là des systèmes qui sont mis en
œuvre au niveau de chacun des départements dans le cadre de contrats spécifiques entre
les CDT et un opérateur qui s’appelle Faire-savoir, avec un coût complètement géré et
assumé par les structures locales.
Concernant, le dossier mon Sud de France dont il s’occupe depuis environ un an, Monsieur
Pierre TRILLES estime que tout est en place pour profiter pleinement de ce système, à
condition de considérer, que la DATA, c’est-à-dire la donnée est LE véritable enjeu.
Monsieur Pierre TRILLES ajoute qu’il participe à la rédaction pour le volet TIC du dossier de
demande de fonds européen du FEDER pour 2014-2020. Or, il rapporte que, d’après les
experts, il faut de plus en plus considérer les TIC à travers des objectifs thématiques à savoir
le service, la collaboration, la e-transformation dans tous les secteurs, la donnée qu’elle soit
Big pour Big-DATA, ouverte pour Open-DATA…. et non plus en politiques sectorielles e-
santé, e-tourisme, e-culture…
A ce titre, la proposition qui va être faite au niveau régional sera de flécher les fonds TIC
FEDER en particulier sur les problématiques de référentiel. Tous les secteurs en effet
nécessitent un référentiel. Il s’agit de monter des référentiels en partenariats avec les
structures locales et régionales avec l’objectif d’alimenter des données stratégiques, sûres,
fiables qui fassent consensus. C’est le principe d’un référentiel : unique, central, alimenté,
1	
  Remarque	
  :	
  les	
  ,tres	
  ont	
  tous	
  été	
  apportés	
  à	
  l’ini,a,ve	
  du	
  rédacteur	
  pour	
  faciliter	
  la	
  lecture	
  du	
  document	
  et	
  la	
  
recherche	
  rapide	
  d’informa,ons.
mis à jour, partagé, mutualisé. D’un point de vue d’un technicien informatique, le référentiel
de données, la DATA, est aujourd’hui LE SUJET sur lequel il faut se concentrer.
En ce qui concerne le tourisme, le niveau départemental porte la dynamique du référentiel
de données au niveau de son organisation, de sa construction, de son financement. Mais le
produit fini, c’est-à-dire le référentiel lui-même, est consommé ensuite par nombre d’acteurs.
En partant du principe qu’il sert tout le monde à quelque échelon que ce soit, pour quelque
finalité que ce soit, il est possible de déduire qu’une gouvernance dédiée à ce sujet
éminemment technique, ne doit pas être parasitée par des contingences autres même si
elles sont aussi importantes car stratégiques et souvent politiques.
Monsieur Pierre TRILLES propose par conséquent d’imaginer une gouvernance spécifique
au référentiel de données, une gouvernance qui ne doit pas prendre la place de la
gouvernance assumée au niveau départemental mais qui doit plutôt venir compléter, par un
certain nombre de méthodes, de financement, une dynamique d’ensemble. Il s’agit de
proposer un contenu qualifié, une matière première au service du comité de pilotage. Le
comité technique, qui jusqu’à présent préside au SITI, viendrait alors se placer en dessous
pour abonder un comité de pilotage plus stratégique et politique.
Selon Monsieur Pierre TRILLES, si on se place sur la création d’un comité de pilotage de
données, ce sera une force de proposition pour chacun des process départementaux. Il ne
s’agit pas de remettre en cause l’existant et de se substituer à un organe existant
aujourd’hui. Ce comité de pilotage de données serait une force de proposition pour chacun
des process départementaux, quelque chose qui va se proposer comme un fluidifiant, qui va
apporter un certain nombre de méthodes éprouvées dans d’autres secteurs pour tirer
l’ensemble vers le haut et éventuellement proposer des projets éligibles sur des futurs
programmes pour un co-financement européen
Expression des participants
Monsieur Philippe BERTO insiste sur le niveau de partage qu’offre ce référentiel, qui s’avère
être un véritable atout pour le développement du tourisme régional. Il émet ensuite le souhait
que chacun puisse s’exprimer dans le but de réfléchir ensemble pour pouvoir être force de
propositions afin d’avoir un outil réellement pertinent.
• Présentation par SDFD d’un document statistique sur les données du SITI
Monsieur Laurent PANAYOTY et Monsieur Jean ABT montrent un document proposant un
état des lieux du SITI sur la qualité des données par département puis par type d’offres
(dégustation, loisirs, hôtels…). Ont été comptabilisées le nombre d’offres considérées
comme acceptables ou non par les Internautes, à savoir qu’elles aient à minima une photo,
un descriptif commercial, un géo-positionnement et enfin un niveau de visibilité régionale.
Le document montre que la donnée de mauvaise qualité est très hétérogène. Il s’agit alors
de déterminer une méthode, un fonctionnement pour voir d’où peuvent provenir les carences
et comment peut être organisé le travail pour améliorer les données ou décider de ne pas
afficher telle ou telle type d’offre.
Monsieur Jérôme PELIGRY tient à rappeler qu’un gros travail a déjà été fait depuis le début.
Il minimise la responsabilité des OT en apportant les statistiques suivantes : les retours des
professionnels sont de l’ordre de 10% spontanément et 20% après relance. C’est donc un
travail considérable mais qui progresse.
Madame Annick BELONDRADE précise en outre qu’il s’agit d’une donnée très vivante. Le
monde du tourisme évolue tous les jours, malgré la volonté d’avoir des bases le plus à jour
possible, il manquera toujours des éléments.
Monsieur Pascal SCHMITT revient sur le tableau et dit qu’il aurait été intéressant d’avoir une
vision de la croissance au niveau qualitatif et quantitatif des offres depuis les 4 ou 5
dernières années. Cette pente pourrait indiquer quand certains objectifs pourront être
atteints.
Monsieur Pascal SCHMITT se dit en faveur d’un véritable management, un vrai suivi de ce
comité technique qui permette de faire des propositions et d’avancer ensemble. Mais il
tempère en précisant qu’il ne sera de toute façon pas possible d’aller très vite. Selon lui, il
faut se fixer des objectifs, des échéances réalistes, améliorer les process de travail et
s’organiser ensemble. Sous l’acquiescement de Monsieur Jérôme PELIGRY, le pilote de ce
projet, il affirme que les équipes sont déjà au maximum de leur possibilité.
Monsieur Alain COSTE revient sur l’intention de qualification et d’enrichissement des
données. Selon lui, il faut du temps et la meilleure façon d’aider des départements est de les
aider dans l’aval, au niveau du terrain, dans tous ces process. Il estime que c’’est la
condition pour parvenir à l’enrichissement des données en volume et en qualité satisfaisante.
Il ne faut donc pas se précipiter, il faut remettre les process dans le bon ordre pour être
véritablement dans l’efficacité.
Monsieur François FOURRIER, président de SDFD, acquiesce mais émet cependant le
souhait de voir le processus s’accélérer pour arriver à quelque chose d’opérationnel.
• Le niveau régional comme niveau pertinent face à la concurrence des pures-players
Monsieur Pierre SPIRITO attire l’attention sur la concurrence des pure-players. Cette
nouvelle concurrence en matière de commercialisation n’existait pas il y a 10 ans. On se
rend compte qu’il y a peut-être des schémas à inventer qui seraient beaucoup plus
pertinents.
Monsieur Pierre TRILLES précise qu’on est là face à des gros concurrents mais qui n’ont
cependant pas la même richesse d’organisation et finalement de fonds de données.
Monsieur Pierre SPIRITO, continue en disant qu’il ne faut pas capituler face à cette
concurrence qui financièrement est beaucoup plus forte, mais par contre, il faut inventer des
nouveaux modèles en regardant un petit peu comment ça se passe en particulier sur le fait
que l’intermédiation en matière de réservation disparait de plus en plus. Le passage de
l’information à la réservation doit être le plus fluide possible.
Il démontre ainsi qu’il faut avoir une démarche territoriale unique pour qu’elle soit crédible et
pertinente. Selon lui, le territoire régional est un territoire pertinent qui s’appuie sur une
répartition des compétences et des interventions. Toutefois, l’acte 3 de la décentralisation
doit travailler sur des complémentarités entre départements et région plutôt que sur des
notions de chefs de file. En outre, le FEDER va désormais être managé par la Région, or, en
informatique le côté financier est souvent le nerf de la guerre. Il peut donc s’avérer
intéressant d’être présent de manière forte au niveau régional.
• Importance de la question financière
Monsieur Laurent PANAYOTY souhaite revenir sur la notion de temps dont il était question
plus tôt, en rappelant lui aussi qu’il ne faut pas sous-estimer la question financière. Il donne
pour exemple ce qui a été fait à Sud de France : en un mois et demi, 2000 fiches
d’établissement ont été correctement renseignées, traduites en 5 langues. Monsieur
François FOURRIER précise que s’il y a les objectifs et les moyens, il y a le résultat.
Un participant propose, pour viser l’efficacité, de profiter du savoir-faire de SDFD pour leur
faire traduire des données actualisées en 4 ou 5 langues. Monsieur François FOURRIER
répond qu’il suffit de tous se regrouper pour dégager les budgets, faire un appel d’offre pour
parvenir à diminuer les prix et en profiter ensemble.
• Une gouvernance qui respecterait les acteurs locaux
Concernant la gouvernance, Monsieur Patrick REMY estime qu’il ne faut pas que tout soit
décidé du sommet de la pyramide sans tenir compte des acteurs de terrain. Pour le cas
particuliers des PO, le respect du territoire des OT est un préalable pour que ces derniers
soient présents et efficaces sur Tourinsoft.
La question est ensuite posée d’intégrer des professionnels du tourisme dans la
gouvernance, comme des Offices de Tourisme.
Monsieur Claude REZZA souhaite que chaque département s’organise comme il le souhaite.
Monsieur Jean ABT acquiesce en mentionnant qu’il faudrait un représentant par
département.
Monsieur Claude REZZA propose de transformer le comité technique en élément de
proposition pour le comité de pilotage.
Monsieur Laurent PANAYOTY ajoute alors que dès qu’on est sur de la donnée, les modes de
pensée et de réflexion sont complètement différents. On sait pertinemment que ça sert à
tout le monde (la stratégie régionale, les établissements eux-mêmes…). C’est la logique qui
doit être différente.
• Il s’agit maintenant de faire vivre un outil déjà construit
Pour Monsieur Jean ABT, le stade actuel a dépassé le projet. L’outil est désormais construit
et connait de plus en plus de production et d’utilisation, il faut donc le faire vivre. Il faut aussi
prendre en compte un fait nouveau, c’est que chaque fiche pour un objet s’étoffe au fur et à
mesure d’informations qui sont devenues indispensables comme le géo-positionnement, les
périodes et les heures d’ouverture. Le volume de travail et de données à fournir s’accroit
sans cesse.
Monsieur Jean ABT rappelle ensuite, qu’en termes de gouvernance, il avait été dit en février
2012, la première fois que Sud de France était intégré au SITI, que le comité de pilotage ne
se voyait pas assez souvent et que les techniciens ne savaient plus s’ils devaient ou non
piloter. Selon lui, les techniciens doivent être au service des différentes politiques des CDT et
CRT lesquels doivent leur donner les objectifs et les moyens. Le comité de pilotage doit
servir à donner des directives aux techniciens et non l’inverse.
• Comment organiser une gouvernance ?
Pour Monsieur Pierre TRILLES, ce qui compte ce n’est pas la technique en soi. Le sujet
principal est le référentiel de données, puis vient la complémentarité d’un pilotage global
stratégique. Selon lui, la thématique référentielle aussi basique, aussi technique soit-elle, est
effectivement une thématique stratégique et c’est pourquoi une forme de gouvernance doit y
être consacrée. C’est alors au CDT et CRT de définir la forme que prendra cette
gouvernance sans oublier que la thématique référentielle doit absolument être adressée.
Monsieur Laurent PANAYOTY confirme. La thématique référentielle ne peut plus être l’affaire
seulement des techniciens SITI. Pour sa part, il propose une méthodologie qui intègre le
marketing, la promotion. Il s’agirait de s’entendre, par exemple, sur un bordereau
(restaurants, hôtellerie de plein-air…) en fonction des différentes stratégies des CDT, puis de
fournir un effort particulier sur le bordereau choisi pendant 3 mois. Ce travail fait de manière
méthodologique viserait une plus grande efficacité. Selon lui, les départements sont tous
tournés vers des thématiques qui se ressemblent fortement même s’il y a des divergences.
• La nécessaire prise en compte du qualitatif et précisions sur le label Sud de France
Monsieur Pierre SPIRITO pose la question de savoir quels sont les points de blocage ?
Pour Monsieur Pierre TRILLES, un gros point de blocage est la géolocalisation.
Monsieur Pierre SPIRITO demande alors si on pourrait identifier les quelques points ; par
exemple pour la Lozère, l’appli ne fait remonter que les produits labélisés Sud de France.
Madame Elisabeth BARINCOU répond que c’est bien le cas sur les produits, mais que sur
l’offre touristique, on est sur des labels hors qualité Sud de France.
Monsieur Pierre SPIRITO ajoute qu’il faut aussi parvenir à faciliter l’accès au label Sud de
France, par exemple au locatif sinon il y aura des blocages dans le référentiel et des
référentiels très incomplets.
Madame Elisabeth BARINCOU répond que sur l’application mobile, un très gros travail a été
fait sur les différents labels et pas seulement SDF. La Région souhaite aller vers une
application spécialisée Sud de France, mais dans une première étape, d’autres labels ont
été pris tels que Qualités Hérault, Pays Cathares ainsi que des labels nationaux avec l’idée,
à terme, d’entrainer cette offre qualitative vers la démarche Sud de France. Sur l’application,
il y a 2000 objets touristiques alors qu’il y a 826 labélisés SDF à ce jour. Le but est d’arriver à
2500 labélisés mais sans faire l’impasse sur la qualité. Fin 2013 par exemple, les chambres
d’hôtes pourront être labélisées.
Selon Monsieur Claude REZZA, on ne peut pas dissocier la grille technique de ce qu’on met
dedans et le champ de la qualité ne se bornent pas seulement à la l’homogénéisation des
saisies. Il propose de faire évoluer la grille, de la requalifier pour permettre de faire entrer
dans le champ applicatif SDF des domaines ou activités difficiles à mesurer, tel que les
activités de pleine nature, l’œnotourisme, les meublés, le champ du tourisme et handicap…
autant de domaines qui participent à l’attractivité de notre territoire.
• Une modélisation qui pourrait provenir de la gouvernance technique
Monsieur Claude REZZA se dit prêt à accepter une modélisation qui provient de la
gouvernance technique et à y adhérer à condition qu’elle réponde effectivement aux besoins
régionaux mais aussi aux besoins départementaux.
Pour Monsieur Alain COSTE, il faut alors partir sur des bases écrites, savoir s’il convient de
réfléchir sur des schémas un peu novateurs ou pas, poser des cadres extrêmement clairs
qui précisent ce qui est fait ensemble, quels sont les objectifs. La problématique des
marques territoriales est importante. Il se dit d’accord avec la problématique référentielle
mais rappelle que ce n’est qu’un outil par rapport à des objectifs marketings. Selon lui, Il est
important de se mettre d’accord afin de ne pas être cloisonnés à 2 étages : stratégies
départementales / stratégies régionales mais être dans l’articulation, dans une vision
stratégique partagée afin que chacun puisse se retrouver dans le système mis en place.
• La question d’une convention entre région et départements pour faire du dossier
tourisme un modèle pour le FEDER
Monsieur Pierre SPIRITO évoque les fonds du FEDER. Ils seront discutés pour 2013-14. Le
moment est peut-être venu pour le tourisme d’être exemplaire et d’afficher une convention
sur le référentiel, avec une gouvernance régionale associée à une implication directe des
départements. Ce dossier pourrait être emblématique au niveau du développement
touristique, un modèle de ce qu’on peut faire avec l’Europe.
Monsieur Pierre SPIRITO propose que dans la convention générale région-départements qui
commence à se négocier pour le FEDER, il y ait le volet tourisme disant que les acteurs
touristiques, à savoir Sud de France et le CRT pour l’échelon régional et les CDT pour
l’échelon départemental, se sont mis d’accord pour avoir une vraie stratégie régionale
partagée entre région et départements.
Monsieur Alain COSTE rappelle que le FEDER avait accompagné de façon importante
l’installation des dispositifs.
Monsieur Pierre SPIRITO ajoute par ailleurs que les moyens financiers en informatique sont
actuellement insuffisants au niveau départemental.
Madame Elisabeth BARINCOU précise que c’est déjà formalisé. Il y a eu l’an dernier 2
conventions signées mais pas avec tous les départements.
Monsieur Pierre SPIRITO répond qu’il pourrait s’agir d’une convention technique passée
entre les différents organismes présents comme un sous-ensemble d’une convention plus
large.
• Dépasser l’échelon technique et assumer l’échelon politique
Madame Elisabeth BARINCOU revient sur l’application mobile Sud de France pilotée par
Pierre TRILLES. Selon elle, avec le SITI, on est passé d’un outil purement technique à un
fabuleux outil de gouvernance. Cette nouvelle gouvernance du tourisme en région concerne
la Région, Sud de France Développement, le CRT et un renforcement des liens avec les
CDT de certains départements avec qui ont été signés des protocoles l’an passé.
Selon Madame Elisabeth BARINCOU, l’échelon qu’il faut considérer n’est plus l’échelon
technique. Il s’agit désormais d’assumer l’échelon politique de gouvernance au niveau du
tourisme. La Région est dans une véritable relation avec les CDT et les conseils généraux
sur le tourisme. Cette relation fonctionne très bien tant sur le plan politique que sur le plan de
la gouvernance.
Il ne s’agit pas de s’ingérer dans les affaires des départements lesquels s’organisent comme
ils le souhaitent au niveau de leur gouvernance propre, il s’agit d’une gouvernance, une
politique régionale qui renforce les liens avec les CDT, un véritable acte politique avec les
départements. L’outil technique de collecte d’informations devient un axe structurant de la
politique régionale et des politiques départementales
Monsieur Philippe BERTO pose la question de l’idée d’acter cette gouvernance par une
convention liée au SITI.
Madame Annick BELONDRADE précise que des conventions qui liaient ex-CRT et CDT
avaient été faites mais qu’elles étaient assez anciennes et devaient être complètement
revues. Le CRT avait donc engagé une analyse juridique du travail qui avait été réalisé tant
au niveau du partenariat région-départements qu’au niveau partenariat département et
partenaires infra-départementaux. Les CDT ont tous fait un retour sur une première
proposition.
Madame Annick BELONDRADE pense que ce serait le moment de formaliser cette
convention en y ajoutant les droits, obligations et prérogatives des différentes instances que
sont le comité de pilotage et le comité technique.
Monsieur Pierre SPIRITO considère que la gouvernance concerne 2 domaines : la technique
et le financement. Selon lui, il pourrait y avoir 2 référents par département : un référent
technique et un référent financier pour le cas échéant prendre des engagements sur telle ou
telle mutualisation de dépense. Une convention très simple pourrait être fondée pour mettre
en place ce binôme départemental qui fonctionnerait dans le cadre de la gouvernance
régionale et s’appuierait par ailleurs sur une convention écrite du même type que l’exemple
sur les relations région-départements à propos des antennes Sud de France à l’étranger.
• La question des priorités stratégiques départementales
Monsieur Pascal SMICHTT est d’accord sur la proposition d’une gouvernance commune.
Toutefois, selon lui, les priorités des CDT ne sont pas systématiquement convergentes. Le
département de l’Hérault a 3 priorités qui ont un impact direct sur le système de collecte de
donnée et sur ce qui est renseigné en priorité. Cette gouvernance par le SITI serait le
dénominateur commun des préoccupations départementales, or les priorités ne sont pas
toutes identiques.
Sur la question du temps, pour Monsieur Pascal SMICHTT, même avec une gouvernance
optimisée, il est impossible d’aller plus vite que ce qui est fait actuellement.
Monsieur Laurent PANAYOTY a connaissance des 3 axes prioritaires du schéma
départemental de l’Hérault. Selon lui, par la discussion, il est tout à fait possible d’en retenir
au minimum un qui soit commun à tous les départements. Il s’agit alors de s’engager sur un
certain délai pour que chaque département se concentre sur cet axe. Pour lui, l’important est
de mettre en place des objectifs à court terme avec des délais.
• 3 temps pour différentes solutions possibles
Selon Monsieur Pierre TRILLES pour piloter un référentiel, les solutions peuvent être de
différentes natures comme une convergence d’objectifs successifs, une autre solution peut
être d’améliorer ponctuellement un process, faire une conduite de changement auprès d’un
maillon du process (associer les OT ou autres…), trouver des ressources ou des sources de
données externes qui viennent abonder le référentiel commun… etc. Il peut y avoir
beaucoup de solutions.
Mais pour résumer, Monsieur Pierre TRILLES voit 3 temps :
1- Il faut formaliser le cadre, expliquer ce qu’est cet objet. S’il doit se créer un comité de
pilotage, une structure de gouvernance du référentiel de données partagées, il faut le
décrire ;
2- Il faut le formaliser en tant que relations partenariales : idée des conventions mais les
calendriers ne coïncident pas forcément ;
3- Le mettre en route, le mettre au travail en lui fixant des premiers objectifs : objectifs
thématiques (il s’agit alors de remplir) ou demander au comité des pistes
d’amélioration, des leviers de changement, des solutions pour tendre vers un objectif
de qualité à terme.
• Quels contours pour la gouvernance ?
Selon Monsieur Patrick REMY, on cherche à substituer une gouvernance aujourd’hui
technique à une gouvernance stratégique. Il pose donc les questions suivantes : est-ce que
cette gouvernance aura des décisions d’ordre stratégiques à prendre pour mettre en avant
tel ou tel produit ou telle ou telle offre, telle ou telle filière, tel ou tel marché ? La gouvernance
se limitera-t-elle au contenu bien défini ou aura-t-elle d’autres prérogatives ? Vient ensuite la
question de la prise de décision à l’unanimité ou pas ?
Monsieur François FOURRIER propose de trouver des consensus sur 2 axes sur lesquels
chacun s’engage pleinement dans un certain délai, puis les techniciens y travaillent.
Monsieur Philippe BERTO propose un comité de pilotage qui intègre les techniciens et qui se
réunit plus régulièrement avec une feuille de route formalisée.
Monsieur Claude REZZA demande ce qui est entendu par techniciens : les informaticiens ?
Les personnes qui s’occupent de la saisie ?
Monsieur Pierre TRILLES répond qu’on parle de process, de collecte d’informations, de
stockage et de restitution. Il est donc question d’organisation, de priorités.
Monsieur Claude REZZA précise que dans l’intellectualisation du concept, il ne faut pas
oublier l’ergonomie du système pour faciliter la saisie des données
Monsieur Jean ABT répond qu’il s’agit là d’un objectif à fixer par le comité de pilotage aux
techniciens ; pour que la collecte soit de meilleure qualité, plus rapide et plus complète, il
faut que l’outil soit plus performant plus ergonomique et adapté.
Monsieur Philippe BERTO confirme que là est l’idée. Il s’agit d’un outil commun qui nécessite
une cellule où l’ensemble des partenaires départementaux et régionaux puisse travailler afin
de le faire évoluer.
Pour Monsieur Alain COSTE, dans une logique sectorielle, il conviendrait de parler d’une
gouvernance tourisme. L’ensemble des acteurs devraient se reconstituer, comme ça l’a déjà
été, comme un pool de réflexion stratégique sur le développement touristique de cette région
et de chacun des départements, qu’il puisse être en brainstorming, passer des idées et jouer
carte sur table.
• Conclusion et engagements
Monsieur Philippe BERTO demande ensuite si les personnes présentes souhaitent voir les
réunions de ce type se régulariser par exemple une fois par trimestre.
Monsieur François FOURRIER propose de régler, lors de ces réunions, les problèmes de
promotion, terrain ou autres…
Monsieur Claude REZZA propose que ces réunions se fassent de manière régulière pour
évoquer tous les sujets avec Sud de France Développement, représentants de la direction
de chaque CDT, de la Direction du Tourisme de la Région, le CRT en serait l’organisateur.
Les participants répondent en globalité :
- Une fois par trimestre
- Avec un ordre du jour clair
- Avec les 3 instances de la Région.
Monsieur Philippe BERTO propose de se retrouver pour la dernière semaine de juin. Il
propose d’échanger par mail des idées d’ordres du jour qui seraient discutés pendant 2h le
matin. L’’après-midi, un format se dessinerait en fonction des demandes ponctuelles avec les
techniciens concernés.
Pour conclure, il émet le souhait de voir émerger des propositions pour formaliser un peu
plus le management du référentiel lors de la prochaine réunion.

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Réunion de Direction SITI chez CRT LR avec DT, CDT's et SDFD ( version synthétisé)

  • 1. CONSEIL CONSULTATIF DU TOURISME LANGUEDOC-ROUSSILLON Réunion S.I.T.I. Mercredi 24 avril 2013 – 10h00 Espace Capdeville - Montpellier ParticipantsParticipants Comité Régional du Tourisme (CRT) Philippe BERTO, Directeur Felipe MOLINA CIVIT, Chargé de Mission Gouvernance et NTIC Conseil Régional Elisabeth BARINCOU, Directrice du tourisme Pierre TRILLES, Chef du service Information Géographique CDT du Gard Claude REZZA, Directeur Sandrine RIEUTOR, Responsable du SLA CDT des PO Patrick REMY, Directeur Corinne SOLA, Assistante Service Informatique ADT de l’Hérault Pascal SCHMITT, Directeur Jérôme PELIGRY, Animateur du Réseau des Partenaires SITI CDT la Lozère Pierre SPIRITO, Directeur Frédéric JULIEN, Direction et Animation du Pole Numérique CDT de l’Aude Alain COSTE, Directeur Annick BELONDRADE, Chef du Service Observatoire NTIC Sud de France Développement (SDFD) François FOURRIER, Directeur général Laurent PANAYOTY, Directeur de Communication Jean ABT, Responsable SITI
  • 2. Procédure dans les départements des données saisies et présentes dans les SITI1 Monsieur Philippe BERTO lit un document reprenant les procédures propre à chaque département de la région. Pour le cas particulier de l’Aude, il est fait mention d’une saisie uniquement faite par les CDT. Madame Annick BELONDRADE rectifie les informations, en précisant que les Offices de Tourisme ont également un droit de saisie sur les bases locales et que certains d’entre eux participent à la mise à jour des bases dans le champ départemental. Monsieur Alain COSTE ajoute qu’il existe par ailleurs une base annexe au niveau de la marque Pays Cathares. Cette base est renseignée par toutes les filières labélisées de manière très large, c’est-à-dire qu’il n’y a pas uniquement le champ tourisme. Dans ce cadre, il y a la co-labelisation « Pays Cathares - Sud de France ». Exposé de Monsieur Pierre TRILLES Monsieur Philippe BERTO rappelle l’objectif de la réunion. Il s’agit de rendre plus efficient le référentiel de données qui est la fondation même de la e-transformation : viser l’exhaustivité pour répondre à la demande client à tous les niveaux du territoire, réfléchir pour complémenter la base de données en contenus plus riches, notamment en terme de traductions, qualité des photos et vidéos. Monsieur Alain COSTE tient à préciser qu’on parle bien là des systèmes qui sont mis en œuvre au niveau de chacun des départements dans le cadre de contrats spécifiques entre les CDT et un opérateur qui s’appelle Faire-savoir, avec un coût complètement géré et assumé par les structures locales. Concernant, le dossier mon Sud de France dont il s’occupe depuis environ un an, Monsieur Pierre TRILLES estime que tout est en place pour profiter pleinement de ce système, à condition de considérer, que la DATA, c’est-à-dire la donnée est LE véritable enjeu. Monsieur Pierre TRILLES ajoute qu’il participe à la rédaction pour le volet TIC du dossier de demande de fonds européen du FEDER pour 2014-2020. Or, il rapporte que, d’après les experts, il faut de plus en plus considérer les TIC à travers des objectifs thématiques à savoir le service, la collaboration, la e-transformation dans tous les secteurs, la donnée qu’elle soit Big pour Big-DATA, ouverte pour Open-DATA…. et non plus en politiques sectorielles e- santé, e-tourisme, e-culture… A ce titre, la proposition qui va être faite au niveau régional sera de flécher les fonds TIC FEDER en particulier sur les problématiques de référentiel. Tous les secteurs en effet nécessitent un référentiel. Il s’agit de monter des référentiels en partenariats avec les structures locales et régionales avec l’objectif d’alimenter des données stratégiques, sûres, fiables qui fassent consensus. C’est le principe d’un référentiel : unique, central, alimenté, 1  Remarque  :  les  ,tres  ont  tous  été  apportés  à  l’ini,a,ve  du  rédacteur  pour  faciliter  la  lecture  du  document  et  la   recherche  rapide  d’informa,ons.
  • 3. mis à jour, partagé, mutualisé. D’un point de vue d’un technicien informatique, le référentiel de données, la DATA, est aujourd’hui LE SUJET sur lequel il faut se concentrer. En ce qui concerne le tourisme, le niveau départemental porte la dynamique du référentiel de données au niveau de son organisation, de sa construction, de son financement. Mais le produit fini, c’est-à-dire le référentiel lui-même, est consommé ensuite par nombre d’acteurs. En partant du principe qu’il sert tout le monde à quelque échelon que ce soit, pour quelque finalité que ce soit, il est possible de déduire qu’une gouvernance dédiée à ce sujet éminemment technique, ne doit pas être parasitée par des contingences autres même si elles sont aussi importantes car stratégiques et souvent politiques. Monsieur Pierre TRILLES propose par conséquent d’imaginer une gouvernance spécifique au référentiel de données, une gouvernance qui ne doit pas prendre la place de la gouvernance assumée au niveau départemental mais qui doit plutôt venir compléter, par un certain nombre de méthodes, de financement, une dynamique d’ensemble. Il s’agit de proposer un contenu qualifié, une matière première au service du comité de pilotage. Le comité technique, qui jusqu’à présent préside au SITI, viendrait alors se placer en dessous pour abonder un comité de pilotage plus stratégique et politique. Selon Monsieur Pierre TRILLES, si on se place sur la création d’un comité de pilotage de données, ce sera une force de proposition pour chacun des process départementaux. Il ne s’agit pas de remettre en cause l’existant et de se substituer à un organe existant aujourd’hui. Ce comité de pilotage de données serait une force de proposition pour chacun des process départementaux, quelque chose qui va se proposer comme un fluidifiant, qui va apporter un certain nombre de méthodes éprouvées dans d’autres secteurs pour tirer l’ensemble vers le haut et éventuellement proposer des projets éligibles sur des futurs programmes pour un co-financement européen Expression des participants Monsieur Philippe BERTO insiste sur le niveau de partage qu’offre ce référentiel, qui s’avère être un véritable atout pour le développement du tourisme régional. Il émet ensuite le souhait que chacun puisse s’exprimer dans le but de réfléchir ensemble pour pouvoir être force de propositions afin d’avoir un outil réellement pertinent. • Présentation par SDFD d’un document statistique sur les données du SITI Monsieur Laurent PANAYOTY et Monsieur Jean ABT montrent un document proposant un état des lieux du SITI sur la qualité des données par département puis par type d’offres (dégustation, loisirs, hôtels…). Ont été comptabilisées le nombre d’offres considérées comme acceptables ou non par les Internautes, à savoir qu’elles aient à minima une photo, un descriptif commercial, un géo-positionnement et enfin un niveau de visibilité régionale. Le document montre que la donnée de mauvaise qualité est très hétérogène. Il s’agit alors de déterminer une méthode, un fonctionnement pour voir d’où peuvent provenir les carences et comment peut être organisé le travail pour améliorer les données ou décider de ne pas afficher telle ou telle type d’offre. Monsieur Jérôme PELIGRY tient à rappeler qu’un gros travail a déjà été fait depuis le début. Il minimise la responsabilité des OT en apportant les statistiques suivantes : les retours des
  • 4. professionnels sont de l’ordre de 10% spontanément et 20% après relance. C’est donc un travail considérable mais qui progresse. Madame Annick BELONDRADE précise en outre qu’il s’agit d’une donnée très vivante. Le monde du tourisme évolue tous les jours, malgré la volonté d’avoir des bases le plus à jour possible, il manquera toujours des éléments. Monsieur Pascal SCHMITT revient sur le tableau et dit qu’il aurait été intéressant d’avoir une vision de la croissance au niveau qualitatif et quantitatif des offres depuis les 4 ou 5 dernières années. Cette pente pourrait indiquer quand certains objectifs pourront être atteints. Monsieur Pascal SCHMITT se dit en faveur d’un véritable management, un vrai suivi de ce comité technique qui permette de faire des propositions et d’avancer ensemble. Mais il tempère en précisant qu’il ne sera de toute façon pas possible d’aller très vite. Selon lui, il faut se fixer des objectifs, des échéances réalistes, améliorer les process de travail et s’organiser ensemble. Sous l’acquiescement de Monsieur Jérôme PELIGRY, le pilote de ce projet, il affirme que les équipes sont déjà au maximum de leur possibilité. Monsieur Alain COSTE revient sur l’intention de qualification et d’enrichissement des données. Selon lui, il faut du temps et la meilleure façon d’aider des départements est de les aider dans l’aval, au niveau du terrain, dans tous ces process. Il estime que c’’est la condition pour parvenir à l’enrichissement des données en volume et en qualité satisfaisante. Il ne faut donc pas se précipiter, il faut remettre les process dans le bon ordre pour être véritablement dans l’efficacité. Monsieur François FOURRIER, président de SDFD, acquiesce mais émet cependant le souhait de voir le processus s’accélérer pour arriver à quelque chose d’opérationnel. • Le niveau régional comme niveau pertinent face à la concurrence des pures-players Monsieur Pierre SPIRITO attire l’attention sur la concurrence des pure-players. Cette nouvelle concurrence en matière de commercialisation n’existait pas il y a 10 ans. On se rend compte qu’il y a peut-être des schémas à inventer qui seraient beaucoup plus pertinents. Monsieur Pierre TRILLES précise qu’on est là face à des gros concurrents mais qui n’ont cependant pas la même richesse d’organisation et finalement de fonds de données. Monsieur Pierre SPIRITO, continue en disant qu’il ne faut pas capituler face à cette concurrence qui financièrement est beaucoup plus forte, mais par contre, il faut inventer des nouveaux modèles en regardant un petit peu comment ça se passe en particulier sur le fait que l’intermédiation en matière de réservation disparait de plus en plus. Le passage de l’information à la réservation doit être le plus fluide possible. Il démontre ainsi qu’il faut avoir une démarche territoriale unique pour qu’elle soit crédible et pertinente. Selon lui, le territoire régional est un territoire pertinent qui s’appuie sur une répartition des compétences et des interventions. Toutefois, l’acte 3 de la décentralisation doit travailler sur des complémentarités entre départements et région plutôt que sur des notions de chefs de file. En outre, le FEDER va désormais être managé par la Région, or, en informatique le côté financier est souvent le nerf de la guerre. Il peut donc s’avérer intéressant d’être présent de manière forte au niveau régional.
  • 5. • Importance de la question financière Monsieur Laurent PANAYOTY souhaite revenir sur la notion de temps dont il était question plus tôt, en rappelant lui aussi qu’il ne faut pas sous-estimer la question financière. Il donne pour exemple ce qui a été fait à Sud de France : en un mois et demi, 2000 fiches d’établissement ont été correctement renseignées, traduites en 5 langues. Monsieur François FOURRIER précise que s’il y a les objectifs et les moyens, il y a le résultat. Un participant propose, pour viser l’efficacité, de profiter du savoir-faire de SDFD pour leur faire traduire des données actualisées en 4 ou 5 langues. Monsieur François FOURRIER répond qu’il suffit de tous se regrouper pour dégager les budgets, faire un appel d’offre pour parvenir à diminuer les prix et en profiter ensemble. • Une gouvernance qui respecterait les acteurs locaux Concernant la gouvernance, Monsieur Patrick REMY estime qu’il ne faut pas que tout soit décidé du sommet de la pyramide sans tenir compte des acteurs de terrain. Pour le cas particuliers des PO, le respect du territoire des OT est un préalable pour que ces derniers soient présents et efficaces sur Tourinsoft. La question est ensuite posée d’intégrer des professionnels du tourisme dans la gouvernance, comme des Offices de Tourisme. Monsieur Claude REZZA souhaite que chaque département s’organise comme il le souhaite. Monsieur Jean ABT acquiesce en mentionnant qu’il faudrait un représentant par département. Monsieur Claude REZZA propose de transformer le comité technique en élément de proposition pour le comité de pilotage. Monsieur Laurent PANAYOTY ajoute alors que dès qu’on est sur de la donnée, les modes de pensée et de réflexion sont complètement différents. On sait pertinemment que ça sert à tout le monde (la stratégie régionale, les établissements eux-mêmes…). C’est la logique qui doit être différente. • Il s’agit maintenant de faire vivre un outil déjà construit Pour Monsieur Jean ABT, le stade actuel a dépassé le projet. L’outil est désormais construit et connait de plus en plus de production et d’utilisation, il faut donc le faire vivre. Il faut aussi prendre en compte un fait nouveau, c’est que chaque fiche pour un objet s’étoffe au fur et à mesure d’informations qui sont devenues indispensables comme le géo-positionnement, les périodes et les heures d’ouverture. Le volume de travail et de données à fournir s’accroit sans cesse. Monsieur Jean ABT rappelle ensuite, qu’en termes de gouvernance, il avait été dit en février 2012, la première fois que Sud de France était intégré au SITI, que le comité de pilotage ne se voyait pas assez souvent et que les techniciens ne savaient plus s’ils devaient ou non piloter. Selon lui, les techniciens doivent être au service des différentes politiques des CDT et CRT lesquels doivent leur donner les objectifs et les moyens. Le comité de pilotage doit servir à donner des directives aux techniciens et non l’inverse. • Comment organiser une gouvernance ?
  • 6. Pour Monsieur Pierre TRILLES, ce qui compte ce n’est pas la technique en soi. Le sujet principal est le référentiel de données, puis vient la complémentarité d’un pilotage global stratégique. Selon lui, la thématique référentielle aussi basique, aussi technique soit-elle, est effectivement une thématique stratégique et c’est pourquoi une forme de gouvernance doit y être consacrée. C’est alors au CDT et CRT de définir la forme que prendra cette gouvernance sans oublier que la thématique référentielle doit absolument être adressée. Monsieur Laurent PANAYOTY confirme. La thématique référentielle ne peut plus être l’affaire seulement des techniciens SITI. Pour sa part, il propose une méthodologie qui intègre le marketing, la promotion. Il s’agirait de s’entendre, par exemple, sur un bordereau (restaurants, hôtellerie de plein-air…) en fonction des différentes stratégies des CDT, puis de fournir un effort particulier sur le bordereau choisi pendant 3 mois. Ce travail fait de manière méthodologique viserait une plus grande efficacité. Selon lui, les départements sont tous tournés vers des thématiques qui se ressemblent fortement même s’il y a des divergences. • La nécessaire prise en compte du qualitatif et précisions sur le label Sud de France Monsieur Pierre SPIRITO pose la question de savoir quels sont les points de blocage ? Pour Monsieur Pierre TRILLES, un gros point de blocage est la géolocalisation. Monsieur Pierre SPIRITO demande alors si on pourrait identifier les quelques points ; par exemple pour la Lozère, l’appli ne fait remonter que les produits labélisés Sud de France. Madame Elisabeth BARINCOU répond que c’est bien le cas sur les produits, mais que sur l’offre touristique, on est sur des labels hors qualité Sud de France. Monsieur Pierre SPIRITO ajoute qu’il faut aussi parvenir à faciliter l’accès au label Sud de France, par exemple au locatif sinon il y aura des blocages dans le référentiel et des référentiels très incomplets. Madame Elisabeth BARINCOU répond que sur l’application mobile, un très gros travail a été fait sur les différents labels et pas seulement SDF. La Région souhaite aller vers une application spécialisée Sud de France, mais dans une première étape, d’autres labels ont été pris tels que Qualités Hérault, Pays Cathares ainsi que des labels nationaux avec l’idée, à terme, d’entrainer cette offre qualitative vers la démarche Sud de France. Sur l’application, il y a 2000 objets touristiques alors qu’il y a 826 labélisés SDF à ce jour. Le but est d’arriver à 2500 labélisés mais sans faire l’impasse sur la qualité. Fin 2013 par exemple, les chambres d’hôtes pourront être labélisées. Selon Monsieur Claude REZZA, on ne peut pas dissocier la grille technique de ce qu’on met dedans et le champ de la qualité ne se bornent pas seulement à la l’homogénéisation des saisies. Il propose de faire évoluer la grille, de la requalifier pour permettre de faire entrer dans le champ applicatif SDF des domaines ou activités difficiles à mesurer, tel que les activités de pleine nature, l’œnotourisme, les meublés, le champ du tourisme et handicap… autant de domaines qui participent à l’attractivité de notre territoire. • Une modélisation qui pourrait provenir de la gouvernance technique Monsieur Claude REZZA se dit prêt à accepter une modélisation qui provient de la gouvernance technique et à y adhérer à condition qu’elle réponde effectivement aux besoins régionaux mais aussi aux besoins départementaux.
  • 7. Pour Monsieur Alain COSTE, il faut alors partir sur des bases écrites, savoir s’il convient de réfléchir sur des schémas un peu novateurs ou pas, poser des cadres extrêmement clairs qui précisent ce qui est fait ensemble, quels sont les objectifs. La problématique des marques territoriales est importante. Il se dit d’accord avec la problématique référentielle mais rappelle que ce n’est qu’un outil par rapport à des objectifs marketings. Selon lui, Il est important de se mettre d’accord afin de ne pas être cloisonnés à 2 étages : stratégies départementales / stratégies régionales mais être dans l’articulation, dans une vision stratégique partagée afin que chacun puisse se retrouver dans le système mis en place. • La question d’une convention entre région et départements pour faire du dossier tourisme un modèle pour le FEDER Monsieur Pierre SPIRITO évoque les fonds du FEDER. Ils seront discutés pour 2013-14. Le moment est peut-être venu pour le tourisme d’être exemplaire et d’afficher une convention sur le référentiel, avec une gouvernance régionale associée à une implication directe des départements. Ce dossier pourrait être emblématique au niveau du développement touristique, un modèle de ce qu’on peut faire avec l’Europe. Monsieur Pierre SPIRITO propose que dans la convention générale région-départements qui commence à se négocier pour le FEDER, il y ait le volet tourisme disant que les acteurs touristiques, à savoir Sud de France et le CRT pour l’échelon régional et les CDT pour l’échelon départemental, se sont mis d’accord pour avoir une vraie stratégie régionale partagée entre région et départements. Monsieur Alain COSTE rappelle que le FEDER avait accompagné de façon importante l’installation des dispositifs. Monsieur Pierre SPIRITO ajoute par ailleurs que les moyens financiers en informatique sont actuellement insuffisants au niveau départemental. Madame Elisabeth BARINCOU précise que c’est déjà formalisé. Il y a eu l’an dernier 2 conventions signées mais pas avec tous les départements. Monsieur Pierre SPIRITO répond qu’il pourrait s’agir d’une convention technique passée entre les différents organismes présents comme un sous-ensemble d’une convention plus large. • Dépasser l’échelon technique et assumer l’échelon politique Madame Elisabeth BARINCOU revient sur l’application mobile Sud de France pilotée par Pierre TRILLES. Selon elle, avec le SITI, on est passé d’un outil purement technique à un fabuleux outil de gouvernance. Cette nouvelle gouvernance du tourisme en région concerne la Région, Sud de France Développement, le CRT et un renforcement des liens avec les CDT de certains départements avec qui ont été signés des protocoles l’an passé. Selon Madame Elisabeth BARINCOU, l’échelon qu’il faut considérer n’est plus l’échelon technique. Il s’agit désormais d’assumer l’échelon politique de gouvernance au niveau du tourisme. La Région est dans une véritable relation avec les CDT et les conseils généraux sur le tourisme. Cette relation fonctionne très bien tant sur le plan politique que sur le plan de la gouvernance. Il ne s’agit pas de s’ingérer dans les affaires des départements lesquels s’organisent comme ils le souhaitent au niveau de leur gouvernance propre, il s’agit d’une gouvernance, une
  • 8. politique régionale qui renforce les liens avec les CDT, un véritable acte politique avec les départements. L’outil technique de collecte d’informations devient un axe structurant de la politique régionale et des politiques départementales Monsieur Philippe BERTO pose la question de l’idée d’acter cette gouvernance par une convention liée au SITI. Madame Annick BELONDRADE précise que des conventions qui liaient ex-CRT et CDT avaient été faites mais qu’elles étaient assez anciennes et devaient être complètement revues. Le CRT avait donc engagé une analyse juridique du travail qui avait été réalisé tant au niveau du partenariat région-départements qu’au niveau partenariat département et partenaires infra-départementaux. Les CDT ont tous fait un retour sur une première proposition. Madame Annick BELONDRADE pense que ce serait le moment de formaliser cette convention en y ajoutant les droits, obligations et prérogatives des différentes instances que sont le comité de pilotage et le comité technique. Monsieur Pierre SPIRITO considère que la gouvernance concerne 2 domaines : la technique et le financement. Selon lui, il pourrait y avoir 2 référents par département : un référent technique et un référent financier pour le cas échéant prendre des engagements sur telle ou telle mutualisation de dépense. Une convention très simple pourrait être fondée pour mettre en place ce binôme départemental qui fonctionnerait dans le cadre de la gouvernance régionale et s’appuierait par ailleurs sur une convention écrite du même type que l’exemple sur les relations région-départements à propos des antennes Sud de France à l’étranger. • La question des priorités stratégiques départementales Monsieur Pascal SMICHTT est d’accord sur la proposition d’une gouvernance commune. Toutefois, selon lui, les priorités des CDT ne sont pas systématiquement convergentes. Le département de l’Hérault a 3 priorités qui ont un impact direct sur le système de collecte de donnée et sur ce qui est renseigné en priorité. Cette gouvernance par le SITI serait le dénominateur commun des préoccupations départementales, or les priorités ne sont pas toutes identiques. Sur la question du temps, pour Monsieur Pascal SMICHTT, même avec une gouvernance optimisée, il est impossible d’aller plus vite que ce qui est fait actuellement. Monsieur Laurent PANAYOTY a connaissance des 3 axes prioritaires du schéma départemental de l’Hérault. Selon lui, par la discussion, il est tout à fait possible d’en retenir au minimum un qui soit commun à tous les départements. Il s’agit alors de s’engager sur un certain délai pour que chaque département se concentre sur cet axe. Pour lui, l’important est de mettre en place des objectifs à court terme avec des délais. • 3 temps pour différentes solutions possibles Selon Monsieur Pierre TRILLES pour piloter un référentiel, les solutions peuvent être de différentes natures comme une convergence d’objectifs successifs, une autre solution peut être d’améliorer ponctuellement un process, faire une conduite de changement auprès d’un maillon du process (associer les OT ou autres…), trouver des ressources ou des sources de données externes qui viennent abonder le référentiel commun… etc. Il peut y avoir beaucoup de solutions.
  • 9. Mais pour résumer, Monsieur Pierre TRILLES voit 3 temps : 1- Il faut formaliser le cadre, expliquer ce qu’est cet objet. S’il doit se créer un comité de pilotage, une structure de gouvernance du référentiel de données partagées, il faut le décrire ; 2- Il faut le formaliser en tant que relations partenariales : idée des conventions mais les calendriers ne coïncident pas forcément ; 3- Le mettre en route, le mettre au travail en lui fixant des premiers objectifs : objectifs thématiques (il s’agit alors de remplir) ou demander au comité des pistes d’amélioration, des leviers de changement, des solutions pour tendre vers un objectif de qualité à terme. • Quels contours pour la gouvernance ? Selon Monsieur Patrick REMY, on cherche à substituer une gouvernance aujourd’hui technique à une gouvernance stratégique. Il pose donc les questions suivantes : est-ce que cette gouvernance aura des décisions d’ordre stratégiques à prendre pour mettre en avant tel ou tel produit ou telle ou telle offre, telle ou telle filière, tel ou tel marché ? La gouvernance se limitera-t-elle au contenu bien défini ou aura-t-elle d’autres prérogatives ? Vient ensuite la question de la prise de décision à l’unanimité ou pas ? Monsieur François FOURRIER propose de trouver des consensus sur 2 axes sur lesquels chacun s’engage pleinement dans un certain délai, puis les techniciens y travaillent. Monsieur Philippe BERTO propose un comité de pilotage qui intègre les techniciens et qui se réunit plus régulièrement avec une feuille de route formalisée. Monsieur Claude REZZA demande ce qui est entendu par techniciens : les informaticiens ? Les personnes qui s’occupent de la saisie ? Monsieur Pierre TRILLES répond qu’on parle de process, de collecte d’informations, de stockage et de restitution. Il est donc question d’organisation, de priorités. Monsieur Claude REZZA précise que dans l’intellectualisation du concept, il ne faut pas oublier l’ergonomie du système pour faciliter la saisie des données Monsieur Jean ABT répond qu’il s’agit là d’un objectif à fixer par le comité de pilotage aux techniciens ; pour que la collecte soit de meilleure qualité, plus rapide et plus complète, il faut que l’outil soit plus performant plus ergonomique et adapté. Monsieur Philippe BERTO confirme que là est l’idée. Il s’agit d’un outil commun qui nécessite une cellule où l’ensemble des partenaires départementaux et régionaux puisse travailler afin de le faire évoluer. Pour Monsieur Alain COSTE, dans une logique sectorielle, il conviendrait de parler d’une gouvernance tourisme. L’ensemble des acteurs devraient se reconstituer, comme ça l’a déjà été, comme un pool de réflexion stratégique sur le développement touristique de cette région et de chacun des départements, qu’il puisse être en brainstorming, passer des idées et jouer carte sur table. • Conclusion et engagements Monsieur Philippe BERTO demande ensuite si les personnes présentes souhaitent voir les réunions de ce type se régulariser par exemple une fois par trimestre.
  • 10. Monsieur François FOURRIER propose de régler, lors de ces réunions, les problèmes de promotion, terrain ou autres… Monsieur Claude REZZA propose que ces réunions se fassent de manière régulière pour évoquer tous les sujets avec Sud de France Développement, représentants de la direction de chaque CDT, de la Direction du Tourisme de la Région, le CRT en serait l’organisateur. Les participants répondent en globalité : - Une fois par trimestre - Avec un ordre du jour clair - Avec les 3 instances de la Région. Monsieur Philippe BERTO propose de se retrouver pour la dernière semaine de juin. Il propose d’échanger par mail des idées d’ordres du jour qui seraient discutés pendant 2h le matin. L’’après-midi, un format se dessinerait en fonction des demandes ponctuelles avec les techniciens concernés. Pour conclure, il émet le souhait de voir émerger des propositions pour formaliser un peu plus le management du référentiel lors de la prochaine réunion.