3. I- Introduction
« Les collections des bibliothèques
publiques doivent […] être régulièrement
renouvelées et actualisées. »
Extrait de la Charte des bibliothèques (1991), titre I – article 7
4. « En bref, si excellent soit-il en théorie, le
désherbage est peut-être la chose du monde
bibliothéconomique la plus difficile à mettre
en pratique avec succès. »
Melvil Dewey, 1895.
6. 1. Le désherbage, c'est difficile
LA BIBLIOTHECAIRE M'A TUER
- objet sacré : « Tuer un
livre, c'est commettre un
attentat plus grave que le
meurtre d'un homme »
(Milton)
7. - faire un pari difficilement explicable : « Au
nom de quelle légitimité, selon quel art
divinatoire serait-on capable de choisir,
puisqu'on ne saurait imaginer maintenant ce
dont on aura besoin plus tard ? » (Chartier)
8. 2. Le désherbage, étymologie ?
Weeding : enlever les mauvaises herbes
Weeding = enlever les mauvaises herbes
Pruning = tailler un arbre
Désherbage = action de retirer des collections
Pruning : tailler un arbre
9. 3. Désherber, c'est jeter ?
● Le désherbage vient à la fin de la révision des
collections = regard porté sur les collections
avant de les retirer des rayons
● Une étape dans le traitement physique et
intellectuel des collections
10. 4. Et si on ne jette pas ?
- relégation interne = magasin, réserve
- relégation externe = en dehors de
l'établissement (dépôt, centrale, ...)
- élimination = sortie physique
(don, vente, destruction)
11. 5. Aux origines du désherbage ...
● 1937, 1er ouvrage édité à New York : Weeding
the Library
● Anglo-saxons et Français réfléchissent à ce
problème depuis le XIXème siècle, mais les
Français ont du mal à théoriser et surtout à
passer à l'action !
● Les restrictions budgétaires dans les
universités américaines dans les années 60/70
vont faire accélérer les choses.
14. 1. La croissance zéro
● Méthode Atkinson (1976) dite de la bibliothèque
« auto-renouvelante »
Acquisition Bibliothèque Refoulement Magasin Retrait
A = R = RE
Pour 1 livre acheté,
1 part en magasin
1 quitte la bibliothèque
15. 2. Le stockage idéal
● Méthode McClellan (1978) dite du stock idéal
disponible dans une catégorie.
Nl : Nombre de livres idéal dans une catégorie
C : Capacité de stockage idéale du fonds
L1 : Nombre de prêts/un an/sur une catégorie
L : Somme des racines de prêts/un an/sur
toutes les catégories
16. Petit exemple ...
● Soit une bibliothèque pouvant présenter en
rayon 30 000 livres
● Les livres du fonds « généralités » sont sortis
64 fois sur une année
● Il y a eu 15 000 prêts sur l'année tous fonds
confondus sur la bibliothèque
● Le nombre idéal de livres à avoir en généralités
est de 16 livres environ
17. 3. Bilan
● L'idée est qu'un fonds doit pouvoir se corriger
● Les livres abîmés ne donnent plus envie
● Ne présenter que les mêmes titres n'attire pas
● Il faut donc que le stock soit représentatif de la
quantité de prêts dans un domaine et qu'il
présente en même temps des nouveautés
18. III- Critères d'analyse
- Existe-t-il des critères objectifs ?
- Sont-ils fiables pour tous les
documents ?
- Comment les appliquer ?
20. 1. L'âge
● Critère déterminant et pourtant très aléatoire
● Selon les domaines et le type de bibliothèque,
on peut conserver un livre plus ou moins
longtemps
● Il faut aussi différencier l'âge de l'information et
l'âge du document : Grèce antique VS conflit
israélo-palestinien
● Il faut considérer la date de la 1ère édition et
l'évolution dans la discipline, les rééditions
éventuelles
21. 2. Le prêt et la consultation
On travaillera plutôt sur le prêt, sauf :
● si les livres en magasin font l'objet de
statistiques lorsqu'ils sont prêtés pour
consultation
● si la bibliothèque demande aux usagers de ne
pas ranger les ouvrages consultés
èCes deux points ont l'avantage de permettre
des statistiques de grande qualité
22. Deux méthodes de travail sont possibles :
1/ la méthode diachronique : on examine les prêts
d'un volume depuis le jour où il a été mis en rayon
(intérêt des fiches de retour lorsque l'on parcourt
les rayons).
2/ la méthode synchronique : on examine les
prêts d'une classe Dewey, d'un fonds, de toute
une bibliothèque entre deux dates que l'on juge
représentatives.
23. 3. Le contenu
Il requiert :
- d'être soi-même spécialiste d'un domaine
(mais on ne peut l'être de tous)
- de travailler avec des chercheurs,
des enseignants, des laboratoires
- de discuter avec le public
- Difficultés de tomber d'accord en raison
des réticences à désherber
- Demande de disposer de beaucoup de temps
24. 4. Pour les monographies, IOUPI
I: Information incorrecte
O : Contenu ordinaire (= médiocre)
U : Document usé, détérioré, incomplet
P: Informations périmées aujourd'hui
I: Document inadéquat dans le fonds
● Un document peut entrer dans plusieurs
catégories
25. Petit exemple ...
● IOUPI fonctionne en associant trois critères
1/ le nombre d'années depuis le dépôt légal
2/ le nombre d'années sans prêt
3/ le(s) paramètre(s) IOUPI
14/3/UP = livre publié il y a quatorze ans,
n'étant pas sorti depuis trois ans, aujourd'hui
usé physiquement et contenant des
informations dépassées
26. 5. Pour l'audiovisuel, EPURE
E Exécrable (mal joué pour les fictions)
P Périmé (documentaires)
U Usé (disque rayé, bande cassée)
R Rarement utilisé
E Existe ailleurs
● Deux critères, le premier et le dernier, absents
de IOUPI, permettent de désherber de façon
plus tranchée et prennent en compte la notion
de réseau.
29. 1. Créer des groupes
Nécessité de constituer des groupes :
1/ Groupes de projet :
- que va-t-on désherber ?
- dans quel but ?
- que mettre en valeur ?
2/ Groupes de travail :
- qui supervise ?
- quelles équipes former ?
- comment faire le travail ?
30. 2. (Se) fixer des objectifs précis
● Pourquoi fait-on un désherbage ?
– Fonds jamais traité
– Manque de place
– Actualités marquantes dans un domaine
– Procédure traditionnelle
– Intégration dans la politique documentaire
● Que va-t-on désherber ?
– Une discipline en particulier
– Un étage, un bâtiment
– L'ensemble des collections
31. ● Quel type de désherbage ?
– Tout doit disparaître
– Mettre en magasin
– Partager ses documents en réseau
– Occasion d'une donation
● Quelle politique de désherbage ?
– Méthode synchronique, diachronique
– IOUPI, EPURE
– Méthode systématique (désherbage régulier, annuel)
32. 3. Pré-évaluer les résultats
● Le groupe de travail permet de faire émerger de
grands axes (quantité, collections à désherber)
● Toujours avoir deux choses en tête :
– Quel impact sur les collections ? Ai-je l'argent pour
acheter à nouveau ? Un effort sera-t-il fait sur le domaine
désherbé pour racheter en conséquence ?
– Quel impact sur le public ?
● Assez d'ouvrages à lui fournir ?
● Etre certain de ne pas le léser intellectuellement
● Faire la communication nécessaire
● Laisser les chercheurs et les usagers s'exprimer
33. 4. Evaluer les collections
● Une étude des zones à désherber doit être faite
au préalable via le SIGB :
– Combien de documents ?
– Accroissement annuel ?
– Combien de perdus ?
– De quand datent-ils ?
– Prix moyen d'un ouvrage dans ce domaine ?
– Taux de rotation ?
– Nombre de prêts ?
– Etat des documents ?
– Peut-on les racheter si nécessaire ?
34. 5. Quelques calculs utiles
Sur une année sur un domaine :
● Nombre cumulés de prêts : total des prêts
● Taux de rotation : nombre de prêts/nombre total
de documents
● Nombre de documents en prêt un jour donné :
voir ce que propose le SIGB
● Durée moyenne de prêt : nombre de
documents en prêt * 365 / nombre de prêts
cumulés
35. ● Nb de docs disponibles par usager : nb total de
documents / nombre d'usagers
● Possibilité d'affiner, en fonction des TPU (types
d'usager) par profs, étudiants, personnels
● Indice de disponibilité : nb total de docs / nb de
documents en prêt (à * par 100 pour avoir le %)
● % annuel de renouvellement : (nb de docs
acquis / nb de docs possédés) * 100
● Âge moyen : permet de voir l'ancienneté
● Âge médian : année partageant en deux une
liste d'ouvrages.
36. 6. Du matériel à avoir
● Des blouses et des gants pour le personnel,
des masques pour certains magasins
● Des chariots solides et faciles à manier
● Des tampons « sorti des collections »
● Des bandes de couleur autocollantes si l'on
veut marquer les documents désherbés
● Des cartons si les documents partent à la
destruction
37. 6. Du matériel à avoir
● Des blouses et des gants pour le personnel,
des masques pour certains magasins
● Des chariots solides et faciles à manier
● Des tampons « sorti des collections »
● Des bandes de couleur autocollantes si l'on
veut marquer les documents désherbés
● Des cartons si les documents partent à la
destruction
38. 7. Une fois les documents choisis
●Changement de statut des ouvrages pilonnés :
èSuppression de l'exemplaire dans le Sudoc
èChangements nécessaires dans le SIGB
(motif du pilon, cacher l'exemplaire au public, …)
●Etablir un bilan écrit :
èRécapitulant les actions menées
èInventoriant précisément les documents
enlevés avec motifs précis du désherbage
Transmission aux autorités compétentes :
●
èConseil de la documentation, mairie
Modèles : http://www.adbdp.asso.fr/Elimination-des-documents%20
http://pierresvives.herault.fr/ressource/modèle-de-délibération-autorisant-le-désherbage
39. 8. Organiser le travail post-désherbage
● Manutention de la salle au magasin/à la réserve
● Stockage en attendant de jeter
● Préparation des cartons et étiquetage
● Attendre les décisions politiques :
èUniversité : conseil de la documentation et CA
èBM : délibération du conseil municipal
40. 9. En route !
Personne ne doit être
oublié :
Les acquéreurs savent
ce qu'ils achètent
Les catalogueurs savent
comment ils indexent
Les magasiniers
connaissent l'état
des collections
41. Les fonds
Cibler : cotes, étages, années (quels critères ?)
Ne jamais perdre de vue la politique documentaire
de l'établissement
Préparer les fonds : rangement, récolement
Préparer les locaux : salle, magasins, cartons
Préparer le matériel : douchettes, filmolux, gants,
blouse, signalétique, …
42. Les usagers
Communiquer et signaler : prévenir qu'une partie
de la bibliothèque est traitée.
Eviter la fermeture. Préférer la condamnation des
tranches à traiter.
Trouver la bonne date : après les partiels, avant
conseil de la documentation, en été.
44. 1. Les monographies
Dernière édition conservée, les autres
désherbées (magasin ou pilon)
On ne garde plus qu'un seul exemplaire des
anciennes éditions si elle est indispensable
Ouvrage descriptif, concept, critique > données,
technologie, sciences
Classiques, ouvrages de base > synthèse
thématique > phénomènes de mode
> = supérieur en terme de qualité
45. Les classiques doivent
être conservés. Les
œuvres majeures en
rayon, secondaires en
magasin.
Toutes les langues et
toutes les époques
doivent être
représentées.
46. 2. Les périodiques
● Vérifier si le titre fait partie d’un plan de
conservation partagée au niveau régional.
● Avant de jeter, proposer la liste des numéros à
tous les établissements de la région, ainsi qu’au
CADIST référent dans le domaine en question.
● Proposer les titres sur la liste Euroback (
euroback@lists.ulg.ac.be) qui permet, contre
frais de remboursement, de fournir des
bibliothèques essentiellement francophones.
47. ● Dans les endroits où il y a plusieurs
bibliothèques, essayer de faire une collection
entière et unique sur l’ensemble du réseau. Il
ne restera ensuite que les doubles à proposer
puis à désherber.
● Si un titre est présent sur plusieurs
bibliothèques du réseau, ne donner
l’exhaustivité qu’à un seul site, et définir
combien d’années garderont les autres sites :
– Un an maximum pour la presse généraliste
– 10 ans pour les revues de type « Recherche »
– Ramener le délai à 5 ans si la revue est en ligne
49. 3. Les supports audio/vidéo
● Désherbage systématique dès lors que le
support est illisible.
● Désherbage systématique si l’on se rend
compte que le document est pirate ou qu’il a
été acheté sans les droits nécessaires.
● Documentaires : comme pour les livres, se
soucier de l’actualisation
● Fictions : essayer d’avoir des retours d’usager,
regarder si un film est devenu un « classique »
● K7 et VHS : à remplacer par des DVD si le titre
est toujours pertinent
50. Miser sur de
nouveaux supports à
succès pour
renouveler les fonds :
– Les docu-fictions plus
agréables à suivre et
tout autant instructifs
– Les séries télévisées
basées sur une
thématique,
essentiellement
historiques ou
adaptant des œuvres
51. 4. Les thèses
● L’arrêté du 7 août 2006 laisse le choix entre un
dépôt papier ou un dépôt électronique.
● Privilégier le dépôt électronique sur TEL qui
impose de donner l’équivalent papier au jury
mais pas au SCD. (http://www.theses.fr/)
● Pour les thèses papier, se poser la question de
la conservation une fois que les Ateliers
Nationaux de Reproduction ont effectué une
copie micro-graphique.
● Essayer de contacter les anciens docteurs pour
qu’ils fournissent un dépôt électronique.
52. Les thèses papiers : Les thèses
électroniques :
● Prennent de la place
● Aucun problème de place
● Sont lourdes à manier et
et de disponibilité
à manipuler
● Possibilité d’effectuer des
● Sont difficiles à conserver
recherches par mots
● Pas toujours d’index ou ● Meilleure accessibilité
parfois mal fabriqué
pour trouver une
information cachée dans
plusieurs centaines de
pages
53. 5. Les mémoires
● Aucune obligation réglementaire nationale pour
leur conservation
● Grande prudence concernant :
– les droits de consultation sur place et d’emprunt
– la pertinence des informations contenues
● Essayer de proposer une conservation en ligne
sur DUMAS, selon deux critères :
– Une sélection des meilleurs mémoires
– Un accord de l’auteur ET du directeur de recherche
55. 1. Les disques vinyles
● Prendre contact avec tout établissement, au
niveau régional ou national, qui conserve ce
type de support : médiathèques, conservatoires
● Eviter au maximum de jeter car bon nombre
d’organismes ou particuliers peuvent être
intéressés.
56. 2. Le texte imprimé
Qu’il s’agisse de périodiques ou de
monographies, et quel que soit le contenu, il
convient de ne pas jeter :
– Les fonds patrimoniaux
– Les documents dits « rares ou précieux »
– Les fonds spécifiques et/ou spécialisés
– Les fonds locaux et régionaux
– Certaines donations particulières
57. Cela n’interdit pas de se poser des questions :
● Va-t-on garder un titre en cinq exemplaires ?
– s’il s’agit d’un livre du XVIIème avec des signatures ou
des sceaux différents, on gardera tout
● Va-t-on garder un livre déchiré, humide,
irréparable, infecté ?
– Non, cela n’est pas souhaitable pour la bonne
conservation du reste du fonds et ne profitera pas à
l’usager
58. Depuis la publication du Code général de la propriété des
personnes publiques en 2006, seuls « les documents
anciens, rares ou précieux des bibliothèques » font
désormais partie du domaine public (Ordonnance n°
2006-460 du 21 avril 2006, article L 2112-1).
Assujettis à la règle de l’inaliénabilité, ces derniers
doivent être, pour être cédés ou vendus, soumis à une
procédure de déclassement et de désaffectation.
59. ● Pour les fonds spécifiques/spécialisés, on
essaiera au maximum de trouver LA
bibliothèque qui fera la meilleure utilité du fonds
en question. Par exemple, on pourra se
rapprocher d’un CADIST, d’un
établissement spécialisé ou envoyer un
message sur la liste de diffusion BiblioPat qui
propose aussi un accès aux archives des
anciennes discussions.
60. ● Les fonds locaux et régionaux doivent garder
leur place dans le secteur géographique. Si ce
n’est pas le cas, on peut se rapprocher de la
bonne région.
● Privilégier la conservation en BMVR ou BM.
● Les donations qui ont fait l’objet de convention
doivent impérativement être gardées dans l’état
initial lors du dépôt du don dans l’établissement
receveur … à moins que les deux parties ne
s’entendent pour faire évoluer la convention.
62. 1. Des listes clairement définies
● Il est indispensable d’éditer des listes précises
et complètes des documents retirés, qu’il
s’agisse de relégation ou d’élimination
● Il faut éviter de supprimer du SIGB les
documents désherbés, car il est toujours
intéressant de connaître la date et le motif du
désherbage, ainsi que les statistiques de prêt
liées à l’exemplaire pilonné.
63. 2. Les conventions
● L’établissement de conventions permet de
proposer les livres dont la bibliothèque ne veut
plus à d’autres bibliothèques, à des écoles, des
associations, …
● En fonction du destinataire, on proposera des
livres dont le contenu et l’état sont variables,
mais toujours sans danger pour le public.
● Pour l’élimination, on peut aussi se renseigner
pour faire recycler le papier avec une entreprise
qui reverse l’argent à un projet en lien avec la
lecture ou l’éducation.
64. ● Les conventions sont faites en deux
exemplaires, elles comportent la liste de tous
les documents que l’on va céder.
● Signée par le directeur et l’organisme receveur,
elle est validée par le Président de
l’Etablissement. Un exemplaire est remis à
l’établissement receveur.
● Peuvent faire partie des établissements
receveurs la BNF, les BU (en particulier les
CADIST), les BM. Il est aussi possible de
vendre les livres (surtout pratiqué en BM).
65. 3. Le conseil de la documentation
● Il regroupe des membres du SCD, mais est
aussi ouvert aux enseignants et étudiants.
● La liste des documents proposés au
désherbage pour retrait définitif est soumise.
Toute personne peut apporter son droit de
regard et interroger les bibliothécaires.
● La liste peut ensuite être publiée sur le portail
pendant une durée définie (un mois par
exemple), durant laquelle il est possible à tout
usager de donner son avis sur la liste.
66. 4. Les changements physiques
● On arrache le code-barre
● On déchire la page de titre où sont les
tampons, la cote, le PPN, les n° d'inventaire
● On met le tampon « Sorti des collections » sur
la page suivante.
70. Le document est postérieur à 1991 Le document est antérieur à 1991
Voir la personne en charge
Le document est en bon état Le document n'est pas en bon état
du fonds patrimonial
Aucun intérêt scientifique Aucun intérêt scientifique Intérêt scientifique
pour la médiathèque pour la médiathèque pour la médiathèque
Proposition au RDEF puis
Désherbage Réparation possible
aux BU du SCD de l'Artois
Oui Non
Une BU est intéressée Aucune BU intéressée
Tentative de Disponible dans le
restauration cadre du marché
Propositions
Envoi par la navette
hors réseau *
Oui Non
Traitement par la BU Réponse Pas de réponse Rachat Disponible hors marché
Oui Non
Mise en rayon Convention Désherbage
Rachat Désherbage
* En fonction de la nature de l'ouvrage, voir si une BU, un CADIST, une BM, une
école est intéressée.