Lors de réunions publiques les 14 et 16 juin, les habitants étaient invités à se prononcer sur l'Agenda 21 mis en place par la ville de Rouen. Cette présentation présente les résultats.
Agenda 21 local − Pré diagnostic soumis à la discussion
Compte-rendu réunions publiques Agenda 21 du 14 et 16 juin
1. AGENDA 21 LOCAL DE ROUEN
COMPTE-RENDU DES
REUNIONS PUBLIQUES
DES 14 & 16 JUIN 2010 14 & 16 JUIN 2010
AGENDA 21 LOCAL DE ROUEN - RÉUNION PUBLIQUE
2. DEROULÉ
TEMPS 1
INTRODUCTION
TEMPS 2
QU’EST-CE QU’UNE VILLE DURABLE?
TEMPS 3
LA DÉMARCHE AGENDA 21 LOCAL À ROUEN
TEMPS 4
STRATÉGIE POUR L’ACTION ET SUITE DES TRAVAUX
14 & 16 JUIN 2010
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3. INTRODUCTION
Deux réunions publiques ont été organisées dans le cadre de
l’Agenda 21 local de la Ville de Rouen :
• lundi 14 juin 2010 à la Maison des Jeunes et de la Culture
Rouen Gauche
• mercredi 16 juin 2010 à l’Hôtel de Ville
Ce compte-rendu retrace les grandes lignes de la présentation
donnée lors des deux réunions (disponible sur
www.rouen.fr/agenda21) ainsi que les échanges avec la salle.
Animation des réunions :
• Yvon Robert, 1er adjoint à la Ville de Rouen
• Marie-Hélène Houalla, directrice Développement Durable à la Ville
• Aurélie Louguet, consultante pour le cabinet Ramboll, mandaté par la
Ville de Rouen pour l’accompagner dans sa démarche Agenda 21
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4. INTRODUCTION
Objectif des réunions :
• décrire la démarche Agenda 21 local de la Ville de Rouen
Agenda = ce qui doit être fait
21 = au 21ème siècle
• donner des clés pour comprendre les concepts de
développement durable et de ville durable
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5. DEROULÉ
TEMPS 1
INTRODUCTION
TEMPS 2
QU’EST-CE QU’UNE VILLE DURABLE?
TEMPS 3
LA DÉMARCHE AGENDA 21 LOCAL À ROUEN
TEMPS 4
STRATÉGIE POUR L’ACTION ET SUITE DES TRAVAUX
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6. QU’EST-CE QU’UNE VILLE DURABLE?
Ont été présentés:
• Le concept de développement durable, avec ses 4 dimensions
(environnement, social, économie et gouvernance)
• Les fondements du concept de ville durable:
Charte d’Aalborg de 1994: la ville en tant qu’échelle d’action pertinente en
faveur du développement durable
Charte de Leipzig de 2007: la ville comme un bien économique, social et
culturel précieux et irremplaçable, avec une attention particulière sur les
quartiers déshérités
• Quelques illustrations concrètes:
Des bâtiments « passifs », qui consomment peu d’énergie et en produisent
autant, voire davantage
L’éco-quartier Vauban à Fribourg, en Allemagne, qui privilégie les
déplacements doux
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7. QU’EST-CE QU’UNE VILLE DURABLE?
• Quelques illustrations concrètes: (suite)
Un exemple de financement participatif pour l’implantation d’un parc éolien à
Aix-la-Chapelle, en Allemagne
L’éco-quartier Eva Lanxmeer, aux Pays-Bas, pour la réutilisation des eaux de
pluie et des eaux usées
• Les efforts spécifiques en France pour parvenir à des villes durables:
Le cadre de référence national et l’appel à reconnaissance des projets
territoriaux de développement durable
Le Plan Ville Durable de 2008: appels à projets « éco-quartiers » et « éco-
cités »
Des objectifs chiffrés au niveau national (ex. réduire d'au moins 40% les
consommations d'énergie et d'au moins 50% les émissions de gaz à effet de
serre dans un délai de 8 ans dans les bâtiments de l'Etat et des
établissements publics)
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8. QUESTIONS
Les émissions de gaz à effet de serre (GES)
• La Ville a réalisé son Bilan Carbone. Quels en sont les résultats ? Comment envisage-
t-on de réduire les émissions de GES de la Ville ? Combien cela va-t-il coûter ?
En effet, il s’agit d’un Bilan Carbone « Patrimoine et services ». Les émissions de
gaz à effet de serre ont été estimées à 32 800 tonnes équivalent carbone par an,
soit autant que les rejets annuels de 4 000 Français, ce qui entre dans la moyenne
nationale. Le Bilan Carbone va donner lieu à un plan d’actions sur dix ans. Des
actions seront notamment menées sur le chauffage, les déplacements (un Plan
de Déplacement – PDE – est en cours d’élaboration), l’éclairage public et
l’alimentation dans les cantines. Toutes ces actions se retrouveront également
dans l’Agenda 21. En outre, l’impact en matière d’émissions de GES sera
dorénavant pris en compte dans chaque réhabilitation entreprise par la Ville. Il
est nécessaire d’adopter les normes « basse consommation » pour tout ce qui
concerne le bâti. Concernant les coûts, il faudra réfléchir sur le long terme car les
investissements en efficacité énergétique sont amortis au bout de plusieurs années
et permettent in fine de faire des économies.
• Est-ce que cela vaut la peine de faire tant d’efforts pour réduire notre empreinte
carbonique si un volcan en Islande peut les anéantir en quelques jours ?
Il est difficile d’entrer dans un tel débat sans chiffres à l’appui. Le principal est que
si on ne peut rien faire contre le volcan, nous sommes capables de réduire nos
propres émissions en modifiant nos comportements.
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9. QUESTIONS
La pollution et la santé
• Rouen est une ville polluée. Même après dépollution, comment peut-on être sûr
qu’aucun danger pour la santé ne subsiste sur d’anciens sites pollués ?
Les sites pollués réaménagés sont d’abord dépollués parcelle après parcelle. On
identifie les polluants présents ; les sols sont retirés dès lors qu’ils présentent un
danger pour la santé. Des opérations de plantations (un site pollué est planté et
laissé en repos pendant le temps nécessaire) permettent par exemple au sol de se
renouveler et d’évacuer la pollution accumulée (ex. presqu’île Rollet). Il y a des
règlements stricts en termes de constructibilité des terrains et de manière de
construire.
• Rouen est une ville polluée. Comment lutter contre cela ?
Il faut savoir qu’à Rouen, la plus grande source de pollution de l’air n’est pas
l’industrie, mais la circulation automobile. Les politiques de transport menées
par la Ville et l’agglomération s’efforcent de permettre un report plus important
des trajets en voiture vers les transports en commun.
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10. QUESTIONS
Les déplacements
• Il n’existe pas de contournement routier de Rouen, ce qui entraîne beaucoup de
passage et autant de pollution. Y a-t-il eu des études prospectives afin de déterminer
un éventuel impact positif du contournement en matière de qualité de l’air en ville?
Des études d’impact ont été menées mais la question de l’impact en termes de
qualité de l’air ne semble pas avoir fait l’objet de mesures particulières, du fait de
la difficulté d’estimer ce type d’impact.
Cette question rappelle la difficulté de limiter le trafic poids lourds en général, aux
abords de Rouen comme en France et en Europe. Les solutions ne se limitent pas
à contourner les villes, mais à envisager des politiques globales permettant un
report du trafic poids lourds sur des voies fluviales ou ferroviaires par exemple.
Néanmoins, il faut savoir que des études montrent que des solutions de transport
de marchandises alternatives, comme le fluvial ou le ferroutage, ne peuvent pas
suffire pour alléger le trafic routier, du fait de l’augmentation permanente du
transport de marchandises. La solution réside également dans la consommation
de proximité qui permet de limiter les besoins de transports de
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11. QUESTIONS
L’éclairage public
• A propos de la consommation des éclairages publics : combien coûtent les éclairages
de la tour des Archives ?
Il s’agit de LEDs qui consomment assez peu. Le coût est de l’ordre de 1,50€ par
nuit.
En ce qui concerne l’éclairage des monuments historiques, ce n’est pas encore des
équipements basse consommation ; ils ne sont plus allumés qu’une partie de la
nuit et certains jours, afin de limiter la consommation d’énergie.
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12. QUESTIONS
Les aspects sociaux du développement durable
• Les exemples de la présentation se concentrent sur les aspects environnementaux du
développement durable. Quid du social ? Un éco-quartier n’est pas seulement un quartier à
haute valeur environnementale.
• Les éco-quartiers sont parfois des lieux où le coût de la vie est plus élevé qu’ailleurs. Par
conséquent, ceux qui en ont les moyens peuvent y emménager et adopter certaines pratiques
considérées comme meilleurs, tandis que les plus démunis n’y ont pas accès.
L’un des trois piliers du développement durable est la cohésion sociale.
D’ailleurs, les objectifs nationaux fixés par l’Etat en matière d’efficacité énergétique du bâti
sont plus élevés dans le logement social. Il existe donc des mécanismes d’équilibrage
pour ceux qui ne peuvent pas se permettre d’investir dans la rénovation ou la construction.
Les exemples de la présentation sont peut-être un peu réducteurs. Il ne s’agit cependant
que de quelques illustrations de ce qui peut être fait. L’Agenda 21 que veut se donner la
Ville de Rouen intègre bien la dimension sociale. Pour exemple, 25% des logements du
futur quartier de la Luciline seront des logements sociaux.
Il aurait également pu y avoir des exemples portant sur les aspects économiques du DD :
par exemple, en ce qui concerne l’urbanisme, la construction de bâtiments performants
induit non seulement une réduction de la consommation de ressources et d’émissions de
gaz à effet de serre, mais aussi le développement de toute une filière d’éco-construction,
qui relève de ce qu’on appelle la « croissance verte » et crée des emplois.
14 & 16 JUIN 2010
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13. DEROULÉ
TEMPS 1
INTRODUCTION
TEMPS 2
QU’EST-CE QU’UNE VILLE DURABLE?
TEMPS 3
LA DÉMARCHE AGENDA 21 LOCAL À ROUEN
TEMPS 4
STRATÉGIE POUR L’ACTION ET SUITE DES TRAVAUX
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14. LA DÉMARCHE AGENDA 21 LOCAL À ROUEN
Ont été présentés:
• Le processus Agenda 21 à Rouen
• Le diagnostic du territoire réalisé début 2009 (synthèse disponible sur
www.rouen.fr/agenda21)
• Les résultats de l’enquête réalisée fin 2009 auprès de 100 Rouennais
et 150 agents des services municipaux (disponibles sur
www.rouen.fr/agenda21)
• Des exemples de bonnes pratiques de la Ville, comme:
le pédibus, la réduction drastique des intrants phytosanitaires pour
l’entretien des espaces verts, la Maison des aînés, le marché bio,
les marchés publics contenant une clause environnementale, les
conseils de quartier, etc.
14 & 16 JUIN 2010
AGENDA 21 LOCAL DE ROUEN - RÉUNION PUBLIQUE
15. QUESTIONS
La propreté
• Remarque: « Les commerçants ne jouent pas le jeu ». Par exemple, la fontaine à
l’intersection de la rue de l’Hôpital et de la rue des Carmes est masquée par un tas de
poubelles le soir parce qu’un commerçant voisin préfère les laisser là que près de sa
porte. Cela pose le problème du ramassage des poubelles qui a lieu le matin plutôt
que le soir. Autre exemple, sur la place du Vieux Marché, il a été proposé de ramasser
les poubelles le soir pour éviter de les avoir empilées à proximité des terrasses des
cafés. Mais ceux-ci ont refusé de réduire un peu leur espace de terrasse pour
permettre au camion poubelle de passer.
• En ce qui concerne la propreté et le nettoyage des rues, les efforts se concentrent
sur la rive droite. Comment cela se fait-il ?
Les rues les plus fréquentées sont les plus nettoyées. La fréquentation est plus
grande rive droite, du fait du tourisme, qui apporte davantage de passage et donc
de saleté mais aussi de ressources, et ce pour toute la ville, pas seulement la rive
droite.
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16. QUESTIONS
Le bâti
• Lorsqu’un promoteur immobilier souhaite élever un immeuble, il est obligé de faire une
demande préalable à la Ville ; la ville ne pourrait-elle pas imposer des modes de
chauffage consommant moins d’énergie et produisant moins de gaz à effet de serre ?
Malheureusement la géothermie n’est pas faisable partout, car elle nécessite de
pomper de grandes quantité d’eau dans une nappe phréatique. Des possibilités
pour faire des installations géothermiques viennent d’être découvertes près du
centre municipal Pélissier et sont à l’étude. Le futur « éco-quartier » de la
Luciline inclut également un volet géothermie. D’autres équipements de chauffage
économes en énergie ne sont pas utilisables partout, comme le photovoltaïque. En
revanche, le Plan d’Occupation des Sols impose l’installation de toitures
végétalisées à plusieurs endroits.
• La Mairie peut-elle imposer des normes de consommation ?
La norme « basse consommation » sera bientôt une obligation légale pour tous les
nouveaux bâtiments. Les coûts supplémentaires nécessaires sont compensés par
les économies d’énergie: une analyse sur un bâtiment à Grand mare a montré
qu’un bâtiment qui se veut parfait du point de vue de la consommation d’énergie
nécessite des investissements compensés sur 30 ans ; mais il existe aussi des
investissements avec un retour sur 6 à 7 ans qui permettent déjà de réduire
considérablement la consommation énergétique d’un bâtiment.
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AGENDA 21 LOCAL DE ROUEN - RÉUNION PUBLIQUE
17. QUESTIONS
Les déplacements
• En quoi le PCRT est-il une bonne pratique, puisqu’il permet de fluidifier le trafic et
donc de faciliter l’usage de la voiture ?
L’intérêt de présenter ce Plan de régulation du trafic est aussi de susciter le débat.
En effet, il y a des pours et des contres pour considérer le PCRT comme une
bonne pratique. C’est une bonne pratique dans la mesure où les embouteillages
sont pires du point de vue de la pollution qu’un trafic fluide. Mais le PCRT ne peut
être considérer de manière positive que s’il s’accompagne d’une politique
volontariste sur l’offre de transports en commun. L’effet dissuasif des
embouteillages est aléatoire. En revanche, l’offre de moyens de
transports alternatifs est cruciale.
• Quid des horaires des transports en commun, notamment le soir où beaucoup de
personnes prennent leur voiture pour sortir car il n’est pas possible de rentrer en
transport en commun la nuit ?
L’offre de TC le soir va être développée dès la rentrée les vendredis, samedis et
dimanches. Il faut savoir que c’est très coûteux. Parfois, la forte demande
constatée et à laquelle répond le développement des TC ne dure pas et il devient
très difficile de maintenir ce genre de service.
Remarque: Il serait bien de développer des connexions vers et à partir de la gare, à des
horaires étendus, afin d’encourager l’utilisation du train, par exemple pour se rendre à
Paris.
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18. QUESTIONS
L’alimentation
• Comment sont choisis les artisans du marché bio ? Des stands de produits bio sur
d’autres marchés de Rouen sont parfois moins chers.
Les variations de prix des produits bio sont aussi liées à leur origine. Il n’y a pas
assez de production bio en Seine Maritime, donc les produits viennent de
loin, avec une empreinte carbone plus importante. Le plan d’actions de l’Agenda
21 pourra inclure des actions en faveur du bio local, comme le développement de
maraîchages à Repainville.
Quoiqu’il en soit, le marché bio est un bon début. Il permet de montrer aux
producteurs qu’il y a une demande, afin de les inciter à développer l’offre.
Cela prend du temps. Les producteurs ont déjà beaucoup évolué depuis 10 ans,
avec des pratiques beaucoup plus douces.
• Remarque: La Chambre d’agriculture défend une « agriculture raisonnée ».
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19. QUESTIONS
Les aspects sociaux du développement durable
• La Maison des Aînés crée une animation très positive pour les personnes âgées.
pourquoi ne pas créer des crèches dans ou à proximité de la Maison, afin de
développer les liens intergénérationnels ?
Deux associations rouennaises proposent aujourd’hui des activités où participent
des enfants et des personnes âgées, comme des ateliers avec des personnes
âgées pendant la pause de midi dans des écoles. Ce sont des activités
intéressantes qui méritent d’être développées à Rouen.
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20. DEROULÉ
TEMPS 1
INTRODUCTION
TEMPS 2
QU’EST-CE QU’UNE VILLE DURABLE?
TEMPS 3
LA DÉMARCHE AGENDA 21 LOCAL À ROUEN
TEMPS 4
STRATÉGIE POUR L’ACTION ET SUITE DES TRAVAUX
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21. LA STRATÉGIE POUR L’ACTION
Ont été présentés:
• La vision à long terme: les 17 « problématiques-clés » du
développement durable à Rouen, dont 7 prioritaires:
la mobilité en ville; l’efficacité énergétique du bâti; la valorisation de la
biodiversité; la santé; la propreté; l’alimentation durable; l’information, la
sensibilisation et la participation
• La stratégie pour l’action pour les 4 prochaines années:
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22. QUESTIONS
Les réunions et la participation des citoyens
• Pourquoi deux réunions et pas une seule, peut-être plus grande, à la Mairie ?
L’idée était de proposer une réunion plus proche pour les habitants éloignés de la
Mairie, notamment de la rive gauche.
D’autre part, on peut craindre que les participants s’expriment moins librement
dans un cadre plus formel comme celui de l’Hôtel de Ville.
• Quid de l’implication du citoyen ?
La dimension du changement des comportements est également présente.
Un exemple qui marche très bien est le développement des pédibus, présents
pour 6 écoles aujourd’hui. C’est une organisation quotidienne qui entraîne de
grands changements.
Tout cela repose sur la volonté des citoyens. Il s’agit pour la Mairie de leur
donner les moyens de se déplacer autrement s’il le souhaite. Par exemple, dans
le futur quartier de la Luciline, les quais seront aménagés de manière à faciliter
les modes de transports doux, notamment avec des pistes cyclables.
Un autre exemple est le transport à la demande, actuellement à l’étude. Il
s’agit de taxis collectifs qui circulent sur réservation. C’est beaucoup plus
économique qu’une ligne de bus traditionnelle et permet de desservir des zones
moins fréquentées.
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23. QUESTIONS
L’information des citoyens
• Faire culpabiliser les gens n’est pas un bon moyen de les convaincre de la
nécessité du développement durable…
La démarche Agenda 21 cherche au contraire à impliquer les habitants afin de les
sensibiliser au développement durable. Elle cherche à identifier les améliorations
possibles, promouvoir les bonnes pratiques et non pas montrer du doigt les
habitants.
• Lorsque l’on cherche à préserver la biodiversité en ville en laissant des espaces
verts à l’état sauvage (exemple : talus au Mont Gargan), il est important de faire de la
pédagogie, car autrement les riverains ont l’impression que la Mairie les néglige.
L’information et la sensibilisation figurent parmi les défis clés que l’Agenda 21
se propose de relever, en priorité.
• France Bleu Haute Normandie pourrait être un bon média pour l’information ;
pourquoi la Mairie n’intervient pas à la radio, plutôt que dans le Paris Normandie qui
coûte cher ?
Ce sont les radios qui choisissent leurs émissions et leurs sujets, en fonction de la
demande des auditeurs. La Mairie peut répondre à des sollicitations d’interviews.
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24. QUESTIONS
Questions sur la vision et la stratégie pour l’action
• Problématiques-clés : Que signifie « participation » des citoyens?
C’est l’implication des citoyens dans l’élaboration des politiques et projets
de la Ville.
• Problématiques-clés: numérotation (voir présentation)
La numérotation des problématiques n’établit pas leur ordre de priorité.
Les problématiques marquées d’une étoile ont été distinguées comme
prioritaires par le CRDD et le comité de pilotage.
• Stratégie pour l’action, 5 objectifs : quelles sont les « actions phares » ? Pourquoi
sont-elles élaborées seulement par les services de la Mairie ? Où est la démocratie
participative dans ce choix ?
Le choix des actions phares repose sur une démarche itérative au sein de la
Mairie. Néanmoins, elle est ouverte aux idées des habitants, qui peuvent les
transmettre via le site internet de la Ville. Par ailleurs, une intercommission des
conseils de quartier suit l’Agenda 21 et est impliquée dans son élaboration
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25. QUESTIONS
Questions diverses
• Certaines personnes feront toujours mal le tri…
… ce qui n’est pas une raison pour ne pas le faire soi-même.
• A quand l’aménagement des quais bas sur la rive gauche ?
Cela va commencer l’année prochaine. Les travaux des quais ont commencé par la
rive droite, il y a 15 ans, tout simplement parce que c’était plus facile. Sur la rive
gauche, la surface à aménager est trois fois supérieure.
• Réaction sur le Plan Particulier de Mise en Sûreté contre les risques majeurs (PPMS) :
qu’est-ce que c’est ? A quoi cela sert-il ?
Il s’agit d’une obligation légale, notamment dans les écoles, afin de prévoir des
solutions d’évacuation en cas d’incident technologique (lié à l’un des sites SEVESO
présents autour de la ville par exemple). Il s’agit de l’application du principe de
précaution – il ne devrait rien arriver, mais en cas d’incident, des plans sont prêts
pour protéger au mieux les citoyens.
C’est une logique différente mais complémentaire de la lutte contre la pollution et
la protection du cadre de vie. Dans ce domaine, il ne s’agit d’imaginer des
solutions à un incident ponctuel et peu probable, mais d’une discipline de tous les
jours.
14 & 16 JUIN 2010
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26. QUESTIONS
Questions diverses
• Il y a eu 29 éco-quartiers labellisés en 2009, combien cela fait-il de logements ?
C’est difficile à dire, les éco-quartiers peuvent compter une cinquantaine à
plusieurs milliers d’habitants.
• Fiscalité écologique (taxe carbone par exemple) ?
C’est une bonne solution, mais ça ne relève pas des compétences de la Ville.
14 & 16 JUIN 2010
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27. Merci à tous les participants de s’être
mobilisés.
Vous souhaitez obtenir plus d’informations ou être tenus
au courant des démarches développement durable de la Ville?
Contacter Marie-Hélène Houalla,
mhhoualla@rouen.fr
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