1. Kestelman Valentin M2 SVS :
Biologie des interactions du gène aux populations
Encadrants
Dr. Lorraine Bottin; Dr. Thierry Thibaut & Doctorante Pauline Robvieux
EA 4228 Ecomers
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2. Algues structurantes
Structurent l’habitat : ingénieur de l’écosystème
(sensu Jones et al. 1994)
Disparition de l’algue Perte de la biodiversité
(Benedetti-Cecchi, 2001)
Pacifique : Kelps
Atlantique : Laminaria ou Fucus
Méditerranée : Cystoseira
(Mann, 1973)
(Steneck et al., 2003)
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(Photo : T.Thibaut)
3. Cystoseira en Méditerranée
Genre Cystoseira : 28 taxons dont 20
endémiques
Depuis la surface jusqu’à 80 m de
profondeur
En forte régression (Thibaut et al., 2005)
causes anthropiques :
Surpâturage
Rejet d’eaux usées, eutrophisation
Sensibles aux perturbations : mesure
la qualité de l’environnement littoral
marin (Ballesteros et al., 2007)
3La saupe, un herbivore
Population impactée
(Photos: T.Thibaut)
4. Cystoseira amentacea var. stricta
Diploïde, cycle monogénétique
(Gomez-Garreta et al., 2000)
Zygotes 100 µm, membrane
collante (Susini, 2006)
Dispersion estimée très faible
40 cm max (Mangialajo et al., 2012)
Isolement par la distance attendu
Source : Gomez-Garreta et al., 2000
Animation : Amber Rais
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Cartographie Ceinture dense
(Photo: P. Robvieux)
5. Etat des connaissances
Etudes préliminaires :
RAPDs, marqueurs dominants, difficilement reproductibles
(Susini et al., 2007)
Microsatellites neutres, codominants, polymorphes
8 marqueurs disponibles Structuration inter-population
(Robvieux et al., 2012)
Existe-t-il une structuration intra-population ?
Objectifs de l’étude
Décrire la structure génétique
Clarifier la distance de dispersion des recrues
Effet de perturbations anthropiques sur la structure
génétique
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6. Matériel et méthodes
Terrain
Localisation des populations
P1
n = 43
P2
n = 45
nP1
n = 45
nP2
n = 45
Échantillonnage
Perturbation Population fragmentée 6
(Photos: T.Thibaut & A. Blanfuné)
9. Hypothèses testées
En panmixie (reproduction
aléatoire)
Equilibre de Hardy-
Weinberg (HW) : He = Ho
Ecart à HW : He ≠ Ho
Ecart à la panmixie
(Consanguinité, Effet
Wahlund)
F (Fis et Fst)
Déficit en hétérozygote
Autocorrélation spatiale
Détecter une structure
génétique dans l’espace
9
Effet Wahlund
Structure génétique spatiale
(Hamilton, 2009)
10. Résultats :
Richesse, Fis et Différentiation
P1 P2 nP1 nP2
Richesse allélique 3,252 3,097 3,645 2,880
Fis 0,112 *** 0,092 *** 0,077 *** 0,004 ns
P1 P2 nP1 nP2
P1 -
P2 0,372 *** -
nP1 0,419 *** 0,304 *** -
nP2 0,500 *** 0,479 *** 0,415 *** -
Richesse allélique et écart à la panmixie
Fst par paires de populations
10
P : Perturbé
nP : Non perturbé
12. Résultats : autocorrélation spatiale
Absence de structure
génétique spatiale
Pas d’isolement par
la distance à cette
échelle
Pourtant déficit en Ho
pour nP1
Consanguinité à nP1
et pas nP2 ?
Distance en cm
Pairwise kinship coefficient
Erreur Standard
IC 95 %
12
13. Résultats : autocorrélation spatiale
Structure
génétique spatiale
< 30 cm
Structure liée à la
taille des patchs ?
Pairwise kinship coefficient
13
Erreur Standard
IC 95 %
Distance en cm
14. Pollution et structure
génétique
Hypothèses :
Fragmentation depuis la perturbation,
bottleneck (goulot d’étranglement)
Disparition locale, puis recolonisation
Pas à pas
De manière aléatoire
1952 1997 2012
Rejets des eaux usées de
Toulon sans traitement
Usine de traitement
des eaux opérationnelle Structure génétique
spatiale observée
14
(Photos: T.Thibaut)
15. Conclusion
Populations non perturbées : non fragmentées
Fis nul ou faible
Pas d’isolement par la distance
Populations perturbées, fragmentées
Structure génétique, effet Wahlund
Patch d’individus apparentés
Effet des perturbations
15
16. Perspectives
Lien entre génétique
et environnement
Pente / Vagues
Dispersion des zygotes / gamètes
Transplantation
Augmenter le nombre de sites à
échantillonner
Relargage et survie des gamètes
Gamètes in vitro
Stimulus Relargage gamètes ?
Influence des vagues ?
16
(Photo: P.Robvieux)
28. Potentiellement
contaminés
15 15
Perdus
7 0
28
1 témoin pour 15 echantillons
1 contamination : Mix2 (Locus 20 et 35)
Témoin 3 : Locus 20 – 223/223 – Locus 35 – 188/201
Certains individus « liés » au T3
présentent un signal
223 en hétérozygote
Aucun individu « lié » au T3,
Ne présente de signal à 201 pb
31. Connus : pour le pollen dispersion de type « Leptokurtique »,
la grande majorité proche de la source mais aussi rares évènement
à longue distance
Ex : Centaurea corymbosa (Hardy, et al. 2004)
31
32. (Gomez-garreta et al., 2000)
n : Noyau
fa : Flagelle antérieure
fp : Flagelle postérieure
m : mastigonemes
(Clayton et al., 1992)
D’un µ-envt à un autre
Grande dispersion : Large + Courant
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37. g
a
b
p
q =1 - p
aa : p²
ab : p*q + p*q = He
bb : q²
Multi-allèle
Homozygote
He : 1 - Q
(Hamilton, 2009)
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38. Le nombre d’alléles observés dépend fortement
de la taille de l’échantillon
Méthode de raréfaction pour « lisser » les
différentes tailles
Estime le nombre attendu d’allèles dans un sous-
echantillon de 2n gènes, 2N ayant été
echantillonés.
Terme sous la somme : probabilité d’échantilloner
l’allèle i au moins une fois dans un echantillon de
taille 2n
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40. Le dénominateur du premier terme « pondère» la contribution des allèles et
permet à cet estimateur de ne pas souffrir de biais particulier en présence
d’allèle de faible fréquence.
Le second terme ajuste le biais attribuable à la taille d’échantillonnage.
(d’après Oddou-Muratorio et al., 2004)
Le numérateur est plus grand quand les paires d’individus (populations) ont des fréquences
alléliques qui sont chacune très différentes de la fréquence allélique moyenne. Valeurs
possible de -1 à +1 avec une quantité suffisante d’échantillons.
Valeur positive, signifie que les fréquences alléliques entre pairs d’individus, sont similaire
en moyenne. Négative : les fréquences alléliques entre pairs d’individus diffèrent en
moyenne.
Une valeur de zéro indique que les différences ne sont pas liées à la distance, ou que la
variation génétique est aléatoire dans l’espace. (d’après Hamilton, 2009)
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