1. Quelles sont les limites du balanced scorecard
dans une entreprise française ?
Sébastien Iwanski
Promotion 2010
Décembre 2009
Responsable de stage : Mme Agathe Coplet-Legouy
Nom de l’Entreprise : Valeo Systèmes Thermiques
Directrice de mémoire : Mme Pascale Taddei
2. Sommaire
Pourquoi une telle question ?
Est-ce un balanced scorecard ?
Les zones de regroupement de Choffel et Meysonnier
13 principes qui définissent une entreprise de qualité
Pourquoi un système de rémunération variable est mal
adapté ?
Pourquoi l’implication du personnel est si difficile ?
Turnover – Rotation ou roulement avec ou sans
remplacements partiels
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3. Pourquoi une telle question?
Notoriété du balanced scorecard
98 % en Allemagne
83 % en Grande-Bretagne
62 % en Italie
41 % en France
Taux de mise en œuvre du balanced scorecard
25 % en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Italie
Seulement 3 % en France
Source: Enquête de Gehrke et Horvàth (2002)
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4. Est-ce un balanced scorecard ?
Outil de gestion synthétique
regroupant 4 perspectives (finance,
marchés, processus, savoir)
Relation de causalité entre les
perspectives
Amélioration
Fonctionnalité
Pertinence
Appropriation des objectifs stratégiques
traduits en indicateurs
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5. Les zones de regroupement de Choffel et Meyssonnier
La stratégie
L’outil multidimensionnel est conçu pour appliquer la stratégie
déterminée ex-ante
Problème: démotivation, faible implication !
Le déploiement → démarche Top-down
Les niveaux supérieur définissent l’objet des indicateurs
Agrégation des niveaux inférieurs par palier
Problème: risque de non-prise en compte des
contraintes opérationnelles
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6. Les zones de regroupement de Choffel et Meyssonnier
La position face aux autres outils de pilotage
Complémentaire face aux budgets, aux prévisions et aux divers états
financiers
Central avec des outils et un but propre quand il est pris seul
PDCA, 5W2H… Qualité totale pour la satisfaction du client
« S’il sert à suivre les objectifs généraux au siège, il peut être un outil parmi
d’autres, en revanche s’il sert au suivi du fonctionnement courant au niveau
des opérationnels, il doit être un outil central » (Gray et Pesqueux, 1993)
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7. Les zones de regroupement de Choffel et Meyssonnier
Rémunération
Un variable personnel faible
Problème: effet pervers, indicateurs biaisés
Un variable collectif infime
Problème: répartition équitable
Une rémunération fixe prédominante
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8. Les zones de regroupement de Choffel et Meyssonnier
La pertinence des indicateurs
Indicateurs nombreux mais structurés
Liens de causalité
Quelques problèmes de pertinence sur 3 indicateurs (PPI,
marge brute projet, rotation des stocks)
La flexibilité
Ajout de 2 nouveaux indicateurs
P1 portfolio indicator pour refacturer plus de coûts au client
Machine Efficiency during opening time for series pour apprécier la
rentabilité des machines
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10. 13 Principes qui définissent une entreprise de qualité
Une stratégie
Une culture d’entreprise
Un conseil d’administration
Une logique de performance et d’autocontrôle
« Poka yoke »
PDCA, 5W2H, 5 « S »
Cross-check
Moyens mnémotechniques et visuels
Source: Article de Christophe Diederen (2003)
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11. 13 Principes qui définissent une entreprise de qualité
Une efficacité économique
Gestion dynamique des composantes de la rentabilité
Une communication multidirectionnelle
Verticale: « ERP », revue, « greenbook » Téléphone, e-mail,
Horizontale: Codes couleurs, fiches réunion
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12. 13 Principes qui définissent une entreprise de qualité
La remise en question
« Kaizen » où l’amélioration continue (abandonner les idées fixes,
refuser l’état actuel des choses)
San gen shugi (Ne jamais accepter la « réalité » telle quelle)
La politique de renouvellement des ressources
Des fournisseurs au cœur de la stratégie
La gestion dynamique des connaissances
Polycompétence
Back up
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13. 13 Principes qui définissent une entreprise de qualité
Le processus décisionnel
La mode de rémunération
Rémunération peu transparente
Régime méritocratique difficile à mettre en place
Comportements déviant
L’octroi de liberté
Les instruments de la culture d’entreprise responsabilisant
Versus
La sur abondance de contrôle
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14. Pourquoi un système de rémunération variable est mal
adapté ?
Pourquoi l’implication du personnel est si difficile ?
La culture américaine La culture française
Logique de contrat (engagement) Logique de l’honneur (promesse)
Système de performance Système de caste
La hiérarchie est le produit des La hiérarchie est un fait de
échanges sociaux nature
Sécurité faible Sécurité forte
Communication détaillée Communication déductive
Confiance pendant Confiance avant
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15. Turnover
Rotation ou roulement avec ou sans remplacements
partiels
Problème
Éviction, tensions, peurs
Solution
Sélection naturelle des
personnes en adéquation avec
les valeurs de l’entreprise
Problème
Coût élevé (formation, prise
en charge, intégration …)
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