2. Ce qu’il fait ( description) C’est à Venise vers la fin du XVème siècle que naît l’art de croiser avec finesse les fils de lin, de soie, d’or ou d’argent, sans utiliser de support textile. En cela, la dentelle est différente de la broderie et de la passementerie. En France, le terme apparaît au XVIème siècle. À côté de la dentelle à l’aiguille, ou le point, surtout un passe-temps agréable pour les dames distinguées, naît la dentelle aux fuseaux, moins noble mais plus facile et plus rapide.
3. Ce qu’il fait (suite) On parle des dentellières de Tignes pour la première fois vers 1759. Les dentellières disparaîtront après la seconde guerre mondiale vers 1945. Les dentellières fabriquaient de la dentelle sur un coussin rond avec des fuseaux . Elles travaillaient surtout l’hiver. Les dentelles étaient vendues en Italie et en Maurienne. On trouvait des dentellières à Tignes (le village disparu) et à Val de Tignes (actuellement Val d'Isère).
4. Ce qu’il fait (suite) Voici le village de Tignes ( disparue)
5. Outils nécessaire… Mais, comment cet art se pratique-t-il ? Il faut un carreau, un carton, des fuseaux, du fil, des épingles. Simple, non!! Le Carreau: Autrefois il était comme posé d'une carcasse en bois avec un cylindre rotatif en paille de seigle recouvert de toile sur lequel se fabriquait la dentelle. Aujourd'hui, il est plat et de forme carrée équipé de blocs modulables, rectangulaires ou carrés, qui facilitent le travail. Le Carton: c'est le patron sur lequel figure sous forme de points énigmatiques le modèle à réaliser. Aujourd'hui photocopie, mais autrefois confectionné en véritable carton dont la pérennité devait être assurée, à cause de son coût. Son épaisseur et sa texture nécessitaient l'utilisation de piquoirs afin de le perforer pour faciliter l'usage des épingles.
6. Outils néssaicaires… (suite) Fuseau : petite bobine sur laquelle est enroulée le fil, toujours utilisée par paire. Deux paires permettent déjà de créer. Plusieurs dizaines de paires sont souvent nécessaires. Le fuseau est aussi une œuvre d'art qui peut devenir précieuse en fonction de l'essence (guatambu, palissandre, olivier, ébène...) dans laquelle il sera tourné. Il comporte trois parties : la tête ou gland qui retient la boucle d'arrêt, la bobine ou fût où se trouve la réserve de fil et le manche de forme variable plus ou moins renflée pour en faciliter le maniement. Fil: Le lin et le coton sont à la base de bien des ouvrages. La couleur est bien prisée. On peut également utiliser la soie, la laine ou les fils d'or et d'argent.
7. Outils néssaicaires… (suite) Épingles : elles servent à maintenir le fil. Elles lui font suivre le dessin sur le patron. Points utilisés: «corde »,« passée simple »,« passée complète »,« grain d'orge» ou «araignée », «fond à la Vierge» ou « mariage », « mat» ou « toile », « grille », « point d'esprit ». Chaque ouvrage est une pièce unique. L'usage d'une autre couleur, d'un autre fil, d'un autre point et voilà une nouvelle création, une nouvelle motivation, une nouvelle fierté pour sa créatrice.
8. Qui le faisait… C’est surtout les femmes qui le faisait car les hommes était au boulot . Donc les femme était c’elle qui restait a la maison pour fabriquer toute sortes de choses.
9. Comment on l’apprend… Comment apprendre la dentelle aux fuseaux ? Après quelques séances, il est possible de réaliser son premier napperon. Tout d'abord il faut commencer par apprendre à monter les fuseaux, toujours par paire. Il est essentiel d'enrouler correctement le fil et de faire dans les règles la boucle d'arrêt qui évitera au fuseau de se dérouler. Ensuite, avec deux paires, l'apprentie dentellière s'applique à faire une corde avec la combinaison magique : 2 sur 3, 4 sur 3 et 2 sur 1. C'est le mouvement de base incontournable. Le but est de l'exécuter spontanément et naturellement. Étape suivante: le pied de Cluny avec 3 paires de fuseaux: une paire de meneurs et deux paires passives. La paire de meneurs effectue un va-et-vient continuel. Puis un pied avec 4 paires pour approfondir l'exercice précédent en le compliquant un peu. Ici, on parle d'épingles closes.
10. Suite… Les premiers exercices doivent comporter un nombre restreint de fuseaux pour permettre une assimilation facile des mouvements de base. Puis les choses se compliquent un peu avec l'étude du mat (ou toile), l'étude de la grille. Sur le fond d'épingles closes vu dans un des premiers exercices, nous allons introduire le grain d'orge ou araignée, motif très décoratif dans un ouvrage. Puis une dentelle de lingerie, avec Pied de Cluny et corde à pointons. Les pointons permettant de donner un arrondi particulier à la corde. Voici venus la coquille et le pied à coudre, dernière étape avant la réalisation du premier napperon qui rassemble presque tous les points de base étudiés. Mais l'apprentissage n'est jamais terminé……
11. But de métier… Le but du métier est que cela servait beaucoup au décorations et autre. C’est donc pourquoi les femmes le faisait . Elle le faisait pour les vendre et se faire de l’argent comme l’homme pour nourrir la famille.
12. Produit final… Le produit final donne des napperons et pleins d’autre chose.
13. Comparer à aujourd’hui… Aujourd’hui se sont des machines qui font le travaille mais il y a des personnes qui en fabrique encore et cela est aussi beaux que les machines…