1. Les Escaliers :
DÉFINITIONS :
• Escalier :
ouvrage construit d'une suite
de degrés horizontaux
(marches ou paliers)
permettant de passer à pied
d'un niveau à un autre. Un
escalier est déterminé par les
paramètres suivants:
– Sa montée,
– Son emmarchement,
– Son giron,
– Sa hauteur de marche.
2. • L'escalier c'est souvent le cœur d'une
maison, le carrefour autour duquel
gravite toute l'activité du foyer. C'est
pourquoi ses qualités architecturales
et pratiques doivent être considérées
avec le plus grand soin. Lorsque bien
conçu, un escalier s'intègre
harmonieusement au décor qui
l'accueille et ajoute à la valeur d'une
maison. De plus, son utilisation est si
aisée qu'on l'emprunte en toute
confiance.
Il est donc important de considérer
chacune de ses caractéristiques avant
d'arrêter son choix sur un design
spécifique.
3. Définition:
• ESCALIER : ouvrage construit d'une suite de degrés horizontaux (marches
ou paliers) permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Un escalier
est déterminé par les paramètres suivants
– Sa montée,
– Son emmarchement,
– Sa hauteur de marche,
– Son giron.
– Son palier
– Sa volée
– Sa pente
– Son échappée
– Son nez de marche.
4. La marche : c’est la surface plane
horizontale sur laquelle on pose le pied
pour monter (ou descendre) un escalier.
Elle peut être rectangulaire,
trapézoïdale, en forme d'arc de cercle,
ou de couronne circulaire.
• Le palier : Plate-forme aménagée de
distance en distance et spécialement à
chaque étage.
• Palier intermédiaire : palier inséré
entre 2 volées.
• Volée d’escalier : ensemble de
marches ininterrompues entre 2 paliers.
Elle peut être droite, avec tournant à
marche rayonnante, quart ou demi
tournant (simple ou double) hélicoïdale
ou autre.
Définition d’ordre technique:
5. • La montée :
Distance verticale entre les niveaux des sols
finis
• L‘emmarchement : Dimension du passage
libre utile de l'escalier (en langage courant
c'est la largeur de l'escalier). Sachant que la
largeur type ou l'unité de passage est de
60cm. Elle correspond à l'encombrement
d'une personne. La largeur totale est un
multiple en fonction du trafic passant par
l'escalier.
Remarques:
En pratique, on utilise des valeurs comprises
entre 58cm et 63cm ( 59 pour les locaux d’habitation; 62cm pour les
établissements recevant du public).
•Le giron :
Distance comprise entre les nez de 2 marches consécutives. Quand l'escalier
est balancé la mesure du giron s'effectue sur la ligne de foulée.
6. •La hauteur de marche : distance verticale
qui sépare 2 nez de marches consécutives.
. Dans l’escalier classique, la hauteur de
marches varie de 17cm à 18cm; pour les
escaliers d’honneur on utilise une hauteur de
13cm et même 22.5 cm
pour les escaliers hélicoïdaux avec un giron
plus faible.
Les escaliers dont la hauteur de marche est
supérieure à 19cm sont des escaliers
utilitaires ( échelles de meunier et similaires,
escaliers pour habitation en duplex.
Rapport hauteur de marche/ giron :
En règle générale pour que l'escalier se monte
sans fatigue, il convient d'appliquer la
formule de Blondel : En pratique cette valeur
varie de 60cm à 64cm, 62cm étant la plus
employée.
G + 2 H = 63cm
7. • La ligne de foulée :
• ligne conventionnel figurant la
trajectoire moyenne des pas d'une
personne sur un escalier.
Généralement, elle est concrétisée
sur le dessin par une ligne située au
milieu de l'emmarchement ou à 50
cm du collet.
• La ligne de pente :
• ligne imaginaire située sur la ligne de
foulée et reliant les nez des marches
successifs entre eux.
• Pente de l’escalier :
• angle aigue appelé encore angle
d'inclinaison, compris entre la ligne
de pente et sa projection sur un plan
horizontale.
• Remarque: la pente de l’escalier
doit être constante.
8. • L'échappée:
• hauteur libre de passage à l'aplomb des nez
d’une marche au-dessus d'un palier ou d'une
contremarche. Cette hauteur, en principe est
de l'ordre de 2.10 m et n'est jamais inférieur à
1.90 m, cette mesure se fait à l'aplomb de la
ligne de foulée.
• Nez de marche:
• partie située en avant de la marche.
• Contre marche: Composante verticale d’une
marche. Il existe deux types d’escalier : avec
contremarche (où la partie arrière verticale de
la marche est fermée) et sans contremarche
(où la partie arrière verticale de la marche est
ouverte). La présence de contremarches est
souhaitable étant donné qu’elle élimine des
distractions visuelles.
• Collet : partie la plus étroite d'une marche
balancée.
9. • Marche console : marche fixée à une
seule de ces deux extrémités à un mur
latéral, ou à une paroi centrale ou à un
fût central.
• Marche à noyau : marche console pour
escalier hélicoïdale, constitué à son
extrémité d'un noyau vide, ce noyau est
constitué par un remplissage en béton,
ou par un tube en acier.
• Marche de départ : première marche
d'un escalier, sa hauteur peut être
différente de celle des autres marches.
Dans les escaliers en bois, elle reçoit le
pilastre de la rampe ou le poteau de
départ ; sa contremarche est massive du
coté du limon.
• Marche d’arrivée : dernière marche de
l'escalier.
10. • Cage d’escalier : espace disposé dans une
construction pour recevoir l'escalier, elle peut
avoir des formes variable.
• Fut d’escalier : colonne centrale sur laquelle
viennent se disposer et se fixer les marches d'un
escalier hélicoïdale. Il peut être plein ou à noyau
• Le jour : espace central autour duquel se
développe un escalier. Cet espace est délimité
par les mains courantes intérieures.
• Mur d’échiffre : mur sur lequel s'appuient les
premières marches d'un escalier
• .
11. • Rampe : le garde corps établi à
l'extrémité des marches des escaliers.
• Main courante : Élément qu’on saisit
avec la main, situé parallèlement à
l’escalier et habituellement à côté de
celui-ci. Une main courante
fonctionnelle vise plusieurs buts : elle
sert d’indicateur visuel pour l’escalier,
elle contribue à maintenir l’équilibre et
– fait plus important encore – elle
constitue le seul moyen fiable d’éviter
les faux pas et les chutes.