3. Durant six semaines en 2001, une pluie rouge sang
s'est déversée sur la région du Kerala, en Inde,
teintant les vêtements et colorant les fleuves
d'écarlate.
Ce phénomène assez impressionnant s'est avéré être
dû à des spores d'algues de lichen Trentepohlia.
Ces spores présents dans l'eau ayant formé les nuages
ont coloré la pluie de leur pigment rouge.
4. Une ville du sud-ouest de l'Inde
après un épisode de pluie rouge
6. Le nom de "chutes de feu" est donné à certaines
cascades qui se teintent des derniers feux
du soleil couchant. Assez rare dans le monde,
ce phénomène n'est observable que quelques
minutes, seulement si le temps est clair, pendant la
période de la fonte des neiges. En effet, les chutes de
feu doivent être directement exposées à la lumière
du soleil couchant, et par conséquent se trouver
plutôt en hauteur. L'eau de ces cascades provient
donc de la fonte des glaciers, au printemps.
La chute de feu la plus célèbre est la cascade El
Capitàn de Yosemite, un parc national américain.
9. L'arc-en-ciel nocturne est un phénomène produit
par le reflet de la lune. Il est généralement observé
en automne et au printemps. Peu lumineux
comparé à l'arc-en-ciel solaire, il apparaît toujours
dans la partie du ciel opposée à la lune.
Les arcs-en-ciel lunaires sont bien plus rares que
ceux qui sont produits par le soleil. La lune doit
être basse, le ciel être sombre et une pluie ou une
forte humidité doit être présente dans la région
d'apparition de l'arc. Ils peuvent également
apparaître dans la brume d'une chute d'eau.
12. Le "morning glory cloud" est un phénomène très rare.
On ne sait pas précisément ce qui crée ces formations
nuageuses tubulaires qui peuvent atteindre
plusieurs milliers de kilomètres de long.
Dérivant à grande vitesse (jusqu'à 60 km/h
même par vent faible), ces colossales masses d'air
peuvent occasionner des turbulences
représentant un grand danger pour les avions.
Ces nuages ont été observés ponctuellement en
plusieurs endroits de la planète, mais il n'y a qu'en
Australie qu'ils apparaissent chaque printemps.
15. Dans cette région du sud de la Californie, protégée
par une succession de chaînes montagneuses,
il ne tombe que 8 à 10cm d'eau chaque année.
Ces pluies sporadiques seraient à l’origine du
phénomène des "pierres qui bougent" : les tempêtes
d’hiver ou les orages d’été inondent une partie de la
région. Une fine couche de terre se transforme alors
en une boue extrêmement glissante, et les vents,
qui peuvent souffler à 150 km/h, mettent en branle
les pierres. Il suffirait ensuite d’un vent d’intensité
deux fois inférieure pour maintenir le mouvement.
Cette théorie fait presque l’unanimité
aujourd’hui, à défaut d'une autre plausible...