2. Quand cette souris est attaquée,
- Elle y laisse sa peau
- Elle hérisse ses poils
- Elle crache du poison
3. La souris épineuse d'Afrique
Cette petite souris qui tient en apparence du porc-épic a
une technique de défense unique chez les mammifères :
quand elle se fait capturer... elle y laisse sa peau.
Les minuscules souris africaines Acomys kempi et
Acomys percivali sont appelées souris épineuses en
raison de leur capacité à hérisser les poils de leur dos
quand elles sont dérangées. Mais si le prédateur
s'enhardit à les saisir par la peau du cou, elles se défont
de leur épiderme et prennent la poudre d'escampette !
Ces souris ont un pouvoir de régénération inégalé :
elles peuvent laisser jusqu'à 60% de leur dos entre les
dents de leur attaquant, et malgré cela faire peau neuve
en 3 jours, sans aucune trace !
4. Quel est le surnom de cet insecte et
que porte-t-il sur son dos ?
- La Nourrice, il transporte les petits de la communauté
- L'Assassin, il transporte les cadavres de ses victimes
- Le Taxi, il échange transport contre nourriture
5. L'Insecte Assassin
Lorsqu'il a terminé de déguster une proie, l'insecte
assassin (Acanthaspis petax) encolle le cadavre sur son
dos. Ceci lui permet d'augmenter sa taille apparente pour
d'éviter d'être saisi en personne lorsqu'un insecte l'attrape.
Laissant son monceau de cadavres dans les griffes de
l'agresseur, l'Assassin prend ses six pattes à son cou.
Friand de fourmis, l'Assassin injecte à ses victimes une
dose de salive qui a la double propriété de tuer et de
liquéfier les tissus internes. Il ne lui reste plus alors qu'à
suçoter l'intérieur de sa proie, en se servant de sa
seringue comme d'une paille. Il existe une espèce
d'Assassin myrméco-mimétique, ressemblant trait pour
trait à une fourmi. Elle peut donc attaquer, injecter et
déguster ses "semblables" sans être repérée.
8. La Janthine
La Janthine est un petit gastéropode bleu que l'on
retrouve dans toutes les eaux du monde. Pour se
maintenir juste sous la surface, la janthine émet un
mucus bulleux qui forme un coussin d'air au-dessus
d'elle. Elle peut ainsi se laisser pousser par le courant,
ou par par le vent qui souffle au-dessus de l'eau.
La janthine se nourrit des filaments urticants des
physalies et des méduses. Difficilement repérable, vue
de dessous, elle se fond dans la clarté du ciel, vue
de dessus, elle a la couleur de la mer. En cas d'attaque,
elle projette un petit nuage d'encre bleue sur son
agresseur. A la saison de la ponte, elle dépose ses
oeufs sur un tapis de bulles. A leur éclosion, ils pourront
pomper un peu d'air dans ce coussin flottant pour
sécréter leur propre mucus.
11. Le Kaka de Nuit
Le Kaka de Nuit est un perroquet endémique de
Nouvelle-Zélande. Plus couramment appelé Kakapo, ou
Perroquet-Hibou, cet oiseau a bénéficié pendant des
siècles d'un milieu favorable, sans aucun prédateur.
Il est ainsi devenu très gros et a perdu la capacité de
vol. Nocturne et solitaire, Strigops habroptilus se réfugie
dans des trous durant la journée ; la nuit, il grignote les
graines tombées au sol. Bon marcheur, le Kakapo peut
parcourir jusqu'à une dizaine de kilomètres en une nuit.
A la saison des amours, le cri du mâle ressemble à une
détonation qui peut être entendue à 7 kilomètres à la
ronde. Il l'émet en relâchant soudainement une grande
quantité d'air retenu dans sa poche thoracique. Il est
actuellement menacé de disparition, sa chair étant,
comme celle du Dodo, très savoureuse.
12.
13. Qu'est-ce que c'est ?
- Une feuille de salade
- Une limace de mer
- Un être mi-végétal, mi-animal
14. La limace-algue
Elysia chlorotica est une limace de mer considérée comme
un être mi-animal, mi-végétal. Cet animal a incorporé à
son génome un gène d'algue qui permet la fabrication de
la chlorophylle. Par conséquent, elle est capable d'obtenir
son énergie par photosynthèse. Si elle reçoit de la lumière
12 heures par jour, elle peut même survivre sans manger !
Elysia chlorotica vit dans les eaux salées du Canada et de
la Nouvelle-Angleterre. C'est le premier animal découvert à
ce jour qui soit capable de fabriquer de la chlorophylle et
des chloroplastes, capacité réservée jusque-là aux
végétaux : une découverte qui prouve que l’ADN peut être
transmis d’un règne à un autre, même si les scientifiques
n’ont toujours pas compris le mécanisme qui gouverne ce
phénomène.