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Deloitte Etude De NoëL 2011
- 1. Un Noël au chaud
Avant la tempête, les consommateurs
se tournent vers les traditions
8 novembre 2011
- 2. Sommaire
• Avant-propos
• Editorial
• Ce que les consommateurs ont en tête
• Les stratégies d’achat
• Budget de Noël 2011
• Cadeaux rêvés et offerts
• Où les consommateurs vont ils faire leurs achats?
vont-ils
• Développement du cross-channel
• Méthodologie
• Contacts Deloitte
2 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 4. Avant-propos
• Cette synthèse présente la 14ème édition de l’étude de Noël pilotée par les équipes Distribution de Deloitte sur les
intentions d’achats des consommateurs européens pour les fêtes de fin d’année en 2011.
• Cette année, l’étude couvre 17 pays de l’Europe de l’Ouest, de l’Est et l’Afrique du Sud. Certains pays sont
directement touchés par des mesures sévères de rationalisation budgétaire comme la Grèce, l’Espagne, l’Italie et
le Portugal.
• Après la crise financière de 2008, les économies européennes sont aujourd’hui confrontées à la crise de la dette.
Il est, dans ces conditions, particulièrement instructif d’évaluer la capacité de résilience de la consommation au
moment de la période atypique des fêtes de fin d’année.
• A cours d d
Au des deuxième et t i iè
iè t troisième semaines d septembre 2011 nous avons i t
i de t b 2011, interrogé un é h till
é échantillon
représentatif composé de 18 354 consommateurs au sein des différents pays étudiés sur leurs intentions de
dépenses en cadeaux, en suppléments d’achats alimentaires pour les repas de fêtes et en sorties.
• Cependant le contexte économique particulièrement mouvant de ces dernières semaines et certainement de
Cependant, et,
celles à venir, influencera les comportements réels par rapport aux réponses obtenues au cours du mois de
septembre.
• Ces limites potentielles doivent être, bien entendu, p
p prises en compte p nos lecteurs.
p par
4 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 6. Editorial
1. Le moral en berne des consommateurs français
• La crise de la dette en Europe, combinée à des prévisions de croissance maintes fois revues à la baisse, a
sonné le glas pour les derniers consommateurs qui espéraient un avenir meilleur à court terme.
• C’est ainsi que 75% des Français estiment que leur pays est en récession, et ce sentiment, même s’il affecte
plus durement certains pays comme la Grèce, le Portugal, l’Italie, l’Irlande et l’Espagne se répand dans
Grèce Portugal l’Italie l’Espagne,
l’ensemble des pays étudiés. Seuls les Allemands se démarquent : ils sont 53 % à penser que leur économie
est stable ou en croissance.
• Cependant,
Cependant cette « crise » n’a pas encore affecté le pouvoir d’achat des consommateurs français et ils le
na d achat
reconnaissent : ils sont même 63% à considérer qu’il est resté stable, voire qu’il a augmenté. Les mesures
d’économies et d’alourdissement des taxes annoncées n’ont en effet pas encore affecté le budget des
ménages.
• Noël 2011 serait ainsi la dernière occasion de se faire plaisir, mais sans folie, avant une année 2012 qui est
attendue avec inquiétude.
• Car les Français sont plus inquiets sur la situation économique en 2012. Ceci marque une rupture avec nos
précédentes ét d qui soulignaient un sentiment d’ ti i
é éd t études i li i t ti t d’optimisme pour l f t même s’il ét it t diti
le futur, ê ’il était traditionnellement
ll t
moins fort en France qu’ailleurs. Alors que 1 Français sur 3 attendait en 2010 une reprise pour l’année suivante,
ils sont moins de 1 sur 5 à le penser cette année. Et plus nombreux sont ceux qui craignent une contagion de la
conjoncture économique sur leur pouvoir d’achat futur : ils sont 45% contre 36% l’an dernier.
6 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 7. Editorial
• Cette tendance est également observée dans tous les pays européens étudiés, même ceux où les
consommateurs étaient, l’an dernier, les plus confiants sur la reprise économique, comme en Slovaquie, en
Finlande,
Finlande en Suisse aux Pays Bas en Allemagne et au Luxembourg
Suisse, Pays-Bas, Luxembourg.
• Ces différentes perceptions poussent les consommateurs français à une attitude prudente en matière de
consommation. Prudente et non frileuse, car l’envie de fêter Noël reste forte, et leur pouvoir d’achat actuel est
globalement préservé. Prudente et indécise, car les consommateurs seront enclins à adapter leur
consommation sous l’influence d’évolutions défavorables de la « crise » en Europe.
2. Un budget préservé pour les dépenses de Noël 2011
• En 2011, les consommateurs français envisagent de consacrer, en moyenne, un budget de 606 € à leurs
dépenses de fin d’année, soit un montant supérieur de 1,9 % à l’an dernier.
• Dans l ensemble, les Français restent peu disposés à recourir au crédit pour financer leurs achats de Noël
l’ensemble Noël,
préférant utiliser leur épargne mais aussi les points fidélité acquis. L’inquiétude est forte et pourrait conduire à
réduire encore les dépenses de Noël dans les prochaines semaines, notamment en cas d’évolution défavorable
de la conjoncture économique (66 %).
• A contrario, les consommateurs restent nombreux à être prêts à dépenser plus pour se faire plaisir et oublier la
crise (48 %). Ils seraient aidés en cela par des promotions attractives (pour 43 %) car la recherche du prix le
plus bas reste prisée par les consommateurs pour consommer mieux.
7 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 8. Editorial
• De même, 30% des consommateurs français restent indécis sur l’utilisation du crédit et n’excluent pas de
profiter d’offres de crédit avantageuses pour financer leurs dépenses de Noël 2011. Ce sentiment concerne
plus particulièrement les plus de 45 ans et pourrait soutenir les dépenses de fin d’année de Français qui ont été
d année
dans l’ensemble soucieux de réduire leur endettement ces dernières années.
• La tendance de dépenses en France est légèrement meilleure que celle des consommateurs européens qui
envisagent de consacrer, en moyenne, un budget de 587 € à leurs dépenses de fin d’année, soit un montant
d année,
inférieur de 0,8 % à l’an dernier.
• Les clivages entre les pays européens restent marqués avec trois principaux groupes qui se dégagent :
- les pays qui affichent une baisse prononcée du budget de dépenses pour la deuxième année
consécutive : Grèce (-21 %), Irlande (-7,4 %), Portugal (-7,9 %), Italie (-2,3 %) et les Pays-Bas
(-2,9 %) ;
- les pays qui affichent une augmentation modérée du budget de dépenses comme la Suisse (+0,3 %),
le Luxembourg (+0 8%) la France (+1 9 %) l’Espagne (+1 9 %) et la Belgique (+2 2 %) ;
( 0,8%), ( 1,9 %), l Espagne ( 1,9 ( 2,2
- enfin certains pays qui font ressortir une hausse assez marquée du budget de dépenses : République
tchèque (+2,5 %), Pologne (+4,1 %), Allemagne (4,3 %), Slovaquie (+ 6,6 %) et Finlande (+ 6,8 %).
Les pays connaissant à nouveau une hausse plus importante seront encore cette année la Russie
(+11 %) et l’Ukraine (+18 3 %) rejoints par l’Afrique du Sud (+12 4 %)
(+18,3 (+12,4 %).
• Ces prévisions plutôt positives sont, toutefois, à pondérer de l’inflation qui a progressé dans certains pays.
8 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 9. Editorial
3. Des choix de cadeaux guidés par les critères d’utilité et de recherche
du bien-être personnel
p
• Les Français convergent, avec les Européens, dans leurs choix de cadeaux tant souhaités qu’offerts :
- l’argent et les livres sont les cadeaux les plus souhaités, et ce palmarès est constaté dans tous les
pays étudiés, quel que soit l’âge ;
- de même, les cadeaux les plus offerts seront les chocolats suivis par les parfums et cosmétiques,
comme l’an dernier. Régulièrement positionnés au sein du top 10 des cadeaux les plus offerts et
souvent considérés comme un cadeau complémentaire, les chocolats prennent cette année la 1ère
place en France et la 2ème place du classement européen.
p p p
• Un engouement certain se développe en France et partout en Europe en faveur des produits de beauté et de
bien-être. Car, outre le plébiscite des parfums et cosmétiques, les produits de beauté, massages et spas
arrivent en 3ème position des cadeaux les plus offerts. Qui plus est, ils sont attendus par les Français car cités
respectivement aux 4ème et 8ème places des cadeaux les plus souhaités.
• Cette tendance au bien-être traduit aussi le souhait des consommateurs à un plaisir un peu plus personnel. Et
elle restera associée au critère d’utilité qui reste prédominant dans les choix de cadeaux des Français.
• Confirmant cette recherche de cadeaux utiles, 64% des consommateurs français privilégieront le critère
éducatif des jouets offerts : jeux de société, puzzle, jeux créatifs et de construction pour les jeunes enfants.
Favoriser leurs apprentissages est considéré par bon nombre de parents comme un moyen de les protéger des
incertitudes de l’existence.
l existence.
9 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 10. Editorial
• Pour les adolescents, les cadeaux les plus offerts seront les jeux vidéo puis l’argent.
• Les chèques cadeaux rencontrent toujours un grand succès pour les cadeaux offerts après plusieurs années de
croissance régulière. Cités à la 6ème place des cadeaux les plus offerts, ils sont confrontés au développement
des coffrets et cartes cadeaux, mais aussi aux contraintes rencontrées par les consommateurs dans leur
utilisation. En particulier, ceux-ci mentionnent une durée de validité courte ou bien un choix de magasins et
d offres
d’offres ne répondant pas à leurs souhaits. En d’autres termes, le chèque cadeau ne leur semble pas offrir
d autres
autant de liberté que l’argent.
• Les produits innovants comme les tablettes, la TV 3D et les smartphones n’apparaissent toujours pas dans le
top 10 des cadeaux souhaités ou offerts, car leurs prix restent élevés bien qu’en baisse. Mais l’intention d’offrir
ces produits augmente sensiblement en 2011, principalement chez les jeunes.
4. Comportements d’achats : un rééquilibrage vers la tradition
• Le contexte économique difficile de ces trois dernières années a conduit les consommateurs européens à
transformer leurs comportements d’achats et à procéder à des arbitrages dans leur budget de dépenses. Si ces
comportements et ces arbitrages seront maintenus dans l’ensemble, ils seront influencés cette année par un
retour aux traditions.
traditions
• Les critères d’achats prioritaires pour Noël 2011 se fondent, comme l’an passé, sur la recherche de produits
utiles et au meilleur prix.
10 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 11. Editorial
• Le critère d’utilité reste plébiscité par 80 % des consommateurs français, au même niveau que l’an dernier.
• L attention
L’attention portée au prix reste une priorité pour 65 % des Français et ne se dément pas :
- la recherche de cadeaux en promotion est toujours active pour 72% des consommateurs, de même
que le choix de produits moins chers pour 59% d’entre eux ;
- et ils seront encore nombreux à rechercher des cadeaux moins chers (59%).
• Cette tendance sera atténuée cette année par la volonté de faire plaisir autour de soi et par des cadeaux plus
qualitatifs.
• Ainsi, la tradition du cadeau de Noël reste forte, 60% des Français privilégiant les dépenses de cadeaux au sein
de leur b d t cette année. Et la volonté d’offrir d cadeaux à moins d personnes se réduit quelque peu,
d l budget tt é l l té d’ ff i des d i de éd it l
passant de 51% l’an dernier à 47%.
• De même, par souci de dépenser moins et mieux, certains consommateurs se regrouperont pour acheter
ensemble mais cette tendance s’atténue cette année, citée par 42% des interrogés contre 47% l’an dernier
s atténue année l an dernier.
• Enfin, ces dernières années avaient vu les marques nationales perdre du terrain par rapport aux marques
distributeurs (MDD) et aux premiers prix auprès de consommateurs qui souhaitaient faire des économies et qui
étaient moins sensibles aux avantages fonctionnels des p
g produits de marques. Un rééquilibrage se dessine cette
q q g
année au profit des marques nationales. C’est ainsi que 46% des consommateurs français prévoient d’acheter
en priorité des produits de marques nationales contre 40% l’an dernier. Et cette tendance est plus marquée
chez les jeunes (50% contre 33% en 2010) et les populations les moins aisées (43% contre 33% l’an dernier). A
noter que ce rééquilibrage est également constaté dans les p y d’Europe de l’Ouest.
q q g g pays p
11 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 12. Editorial
• Afin de préserver Noël, les consommateurs français procèderont comme l’an dernier à des arbitrages au
détriment des loisirs et les sorties (pour 43%), des vacances (pour 35%) et des vêtements (pour 36%). Et ces
mesures d’arbitrage devraient s’amplifier dès cette année et l’an prochain en concernant de nouveaux postes
d arbitrage s amplifier l an
de dépenses :
- les Français considèrent aujourd’hui la possibilité d’arbitrer leurs dépenses en matière
d’éducation (soutien scolaire, éducation privée…), 26% prévoyant de les réduire cette année. Cette
tendance nouvelle devrait se poursuivre l’an prochain, 33% annonçant être prêts à réduire ces
dépenses, même si 22% sont encore indécis ;
- 55% sont également prêts à réduire l’an prochain leurs dépenses en matière d’équipement de leur
foyer (mobilier et communication).
• Enfin, les Français expriment toujours une sensibilité éco-citoyenne, sans être toutefois disposés à payer les
produits plus chers. A noter que l’importance de qualité de l’information figurant sur l’étiquetage des produits
prend encore de l’ampleur, 78% des consommateurs y étant sensibles contre 73% l’an dernier.
5. Le consommateur français a déjà adopté le cross-channel
• Nos études passées avaient souligné l’émergence d’Internet comme un canal de distribution de plein droit à
l’occasion des achats de Noël
Noël.
• Dépassant une quelconque opposition entre les deux canaux de vente que sont les magasins et Internet, les
Français ont choisi de combiner leur utilisation à chacune des étapes de leur processus d’achat : recherche,
comparaison, achat
comparaison achat.
12 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 13. Editorial
• Ainsi, près du tiers des consommateurs français utilisent déjà conjointement les magasins et Internet pour
rechercher, comparer et acheter les produits.
• Afin de rechercher et comparer les produits sur Internet, les consommateurs utiliseront principalement les sites
des distributeurs, puis les moteurs de recherche et enfin les sites proposant des offres promotionnelles. A noter
également une utilisation grandissante des sites des fabricants dont la progression est importante au détriment
des sites de comparaison. L’utilisation croissante des sites des distributeurs et des fabricants traduit une
L utilisation
véritable reconnaissance par les consommateurs des efforts et des investissements qu’ils ont réalisés. Les
réseaux sociaux et les blogs sont stables, mais restent les moins utilisés.
• Dans leur grande majorité, les Français réaliseront leurs achats de cadeaux dans les magasins (52%) et
principalement dans les hypermarchés et les chaînes spécialisées. Les grands magasins traditionnels restent
prisés par les consommateurs, notamment par les jeunes, qui apprécient leur localisation en centre ville, et
ceux disposant de hauts revenus.
• L’adhésion des
L’ dhé i d consommateurs au cross-channel est d’ t t plus profonde qu’il l
t h l t d’autant l f d ’il leur offre l possibilité d
ff la ibilité de
mieux satisfaire leurs attentes en tirant parti des avantages respectifs des magasins et d’Internet :
- ils trouvent sur Internet des informations auxquelles ils n’ont pas accès en magasin comme l’avis des
consommateurs, la possibilité de consommer à n’importe quelle heure et la comparaison des produits
et des prix ;
- inversement, ils recherchent les magasins pour la facilité de retour et d’échange des produits, le
service après-vente, la sécurité des paiements et le plaisir d’y faire des achats. C’est ainsi que les
consommateurs apprécient par exemple de pouvoir rapporter en magasin des produits qu’ils ont
achetés sur le site internet du distributeur ou bien de payer en magasin une commande passée sur
son site de e-commerce.
13 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 14. Editorial
• La confiance dans la sécurité des paiements sur Internet, après plusieurs années de progression constante,
n’est toujours pas un atout reconnu par les clients lorsqu’ils comparent ce canal aux magasins physiques.
• Concernant les dépenses alimentaires, les hypermarchés restent préférés par 86% des Français, suivis des
supermarchés pour 26%.
• Les consommateurs français recourent encore peu au m-commerce (mobile commerce), c'est-à-dire la
possibilité d’effectuer des achats depuis leur smartphone. Moins d’1 consommateur sur 5 déclare en effet l’avoir
déjà utilisé. Toutefois, ce chiffre pourrait presque doubler à l’avenir, notamment chez les jeunes.
• Pour les distributeurs, la mise en œuvre d’une véritable stratégie cross-channel autour d’une relation clients
intégrée
i té é constituera donc un avantage compétitif décisif.
tit d t étitif dé i if
14 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 15. Ce que les
q
consommateurs
ont en tête
© 2011 Deloitte SA
- 16. Que pensez-vous de l’état actuel de l’économie?
Index basé sur la somme des réponses positives et négatives
France Europe
8% 4% 2008 2009 2010 2011
14% 17%
-3% -1%
-6%
-10%
-19% -19%
-22% -25%-26% -24%
-27% -28% -30%
30%
-40%
40% -33% -29%
33% 29% -41%
41%
-38% -36% -38% -35% -38%
-44% -43% -42% -42% -43%
-47% -46% -45% -45%
-50% -53% -51%
-53% -51%-55% -47% -46%
-59% -61% -58% -58%
-56%
-66% -65% -66% -66% -61% -63%
-72% -70% -59% -70%
-75% -67%
75% -71% -86% -82% -79%
-82% -85%
-88% -88% -86%
-92% -91%-84% -90%
L économie
L'économie est en croissance
L'économie est stable
L'économie est en récession
Je ne sais pas
• Les Français n’ont pas le moral, 3 Français sur 4 pensent que l’économie est en récession
‒ Ce sentiment de récession progresse fortement par rapport à 2010 (62%) mais reste en deçà du point bas atteint en 2008 (89%).
‒ Les pays de l’Europe les plus touchés par la crise sont ceux qui ont la perception de récession la plus forte : la Grèce (index net
de -90%), le Portugal (-84%), l’Italie (-82%), l’Irlande (-72%), la France (-71%), et l’Espagne (-67%). A noter un sentiment de récession
qui a plus que doublé par rapport à 2010 en Espagne et en Italie.
‒ Un second groupe de pays se situe dans la moyenne européenne avec la Belgique (-51%), la Slovaquie (-61%), les Pays-Bas (-65%) et
le Luxembourg (-53%). Le sentiment de récession progresse fortement dans ces deux derniers pays.
‒ Un dernier groupe est en deçà de la moyenne européenne : Finlande (-44%), Ukraine (-41%), Suisse (-40%), République tchèque
(-38%), Afrique d S d ( 38%) R
( 38%) Af i du Sud (-38%), Russie ( 35%) P l
i (-35%), Pologne ( 33%) L All
(-33%). Les Allemands se dé
d démarquent d reste d l’E
t du t de l’Europe : 53% pensent que
t
l’économie est stable ou en croissance contre 27% en moyenne en Europe.
16 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 17. Que pensez-vous de l’état actuel de l’économie?
Age 87% Genre
78% 79%
75% 75% 73% 76%
67%
61%
22%
17% 17%
14% 14% 12% 14%
11% 11% 10%
8% 7% 7% 8% 7% 8%
4% 5% 4% 5% 5% 4% 4% 5% 3%
2% 1%
Moyenne 18 24
18-24 25 34
25-34 35 44
35-44 45 54
45-54 55 64
55-64 Moyenne Hommes Femmes
L'économie est en croissance L'économie est stable L'économie est en croissance L'économie est stable
L'économie est en récession Je ne sais pas L'économie est en récession Je ne sais pas
• Les séniors et les femmes sont toujours plus nombreux à penser que l’économie est en récession
‒ Les personnes les plus âgées sont davantage pessimistes sur l’état de l’économie (87%) que les plus jeunes dont la
perception de la récession est plus atténuée. Mais au sein de toutes les strates d’âge, les consommateurs sont plus
nombreux, par rapport à 2010, à indiquer que l’économie est en récession.
‒ En 2011, les femmes sont également plus pessimistes : seules 14% pensent que l’économie est stable ou en croissance
contre 21% des hommes.
17 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 18. Comment pensez-vous que l’économie évoluera dans le futur?
Index basé sur la somme des réponses positives et négatives
France Europe 2008 2009 2010 2011
4%
16% 48%
14%
25% 25% 27%
21% 16%
16% 16% 9%
8% 17% 10% 7%
5% 3%
0% 0% 1%
-1% -1%
-7% -7% -6%
-11% -11% -12% -11% -11% -11% -14%
-16%
16%
-11%
-21%
21% -23% -22% -20%
20% -22%-22% -24%
-28% -32% -30%-33% -22%
-33%
-40% -57%
-37% -37% -35% -41%
-46%-45% -42%
-48% -48% -49%
-52% -63% -55%
-57% -59% -61% -61% -64% -64%
-62% -67%
66% -76% -77%
L'économie sera en croissance
L'économie sera stable
L'économie sera en récession
Je ne sais pas
• Les Français expriment une forte inquiétude sur l’avenir de l’économie en 2012, en nette hausse par rapport à
2010
‒ Ils sont 3 fois moins nombreux à indiquer que l’économie sera en croissance (4% contre 11% en 2010), et 2 fois moins
nombreux à estimer qu’elle sera stable (14% contre 27% en 2010).
‒ Les Français sont, avec les Grecs, les Italiens et les Portugais, les plus nombreux à craindre une récession en 2012.
‒ Mais, cette inquiétude a aussi gagné tous les pays étudiés et notamment les pays où les consommateurs étaient, l’an
dernier, les plus confiants sur la reprise économique comme en Slovaquie, Finlande, Suisse, Pays-Bas, Allemagne et
Luxembourg. g
18 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 19. Comment pensez-vous que l’économie évoluera dans le futur?
Age
Revenu
76%
71% 70%
66% 67% 66% 68%
63% 63%
58% 59%
22% 20%
18% 19% 19% 19%
14% 16% 15% 14% 16% 14% 16% 15%
12% 11% 11%
14%
11% 13% 11%
6% 8%
4% 6% 4% 5% 3% 6%
3% 3% 2% 3%
Moyenne 18 24
18-24 25 34
25-34 35 44
35-44 45 54
45-54 55 64
55-64 Moyenne Modestes Classe moyenne Individus aisés Hauts revenus
L'économie sera en croissance L'économie sera stable L'économie sera en croissance L'économie sera stable
L'économie sera en récession Je ne sais pas L'économie sera en récession Je ne sais pas
• L’espoir d’une embellie ou d’une stabilité de l’économie pour 2012 décroît avec l’âge et augmente avec le
niveau de revenu
‒ 58% des 18-24 ans pensent que l’économie sera en récession en 2012 contre 76% des 55-64 ans. Par ailleurs, les plus
jeunes sont 24% à penser que l’économie sera stable ou en croissance en 2012 contre 10% chez les plus âgés.
‒ De la même manière, 26% des hauts revenus pensent que l’économie sera stable ou en croissance en 2012 contre 19%
chez les moins aisés.
19 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 20. Comment qualifiez-vous votre pouvoir d’achat actuel en comparaison avec
l an
l’an passé?
France Europe Index basé sur la somme des réponses positives et négatives
2008 2009 2010 2011
18%
58%
37%
9%
2% 3% 1%
-5% 8%
-8% -12% -7%
7% -6%
9%
-9%6% -5% 9%
-9%
-13% -13% -19% -11%
-18% -16% -17% -21% -18% -17%-14% -21%
-25% -27% -28% -25%-28% -10% -24% -29% -25% -25% -26%-27% -29% -25%
-33% -31%
-35% -36% -34%
-32% -24% -39% -35% -37%
-41%
-42% -42% -36% -33% -45%
-47% -41% -50%
-52%
45% -55%-58% -57% -46% -57% -59%
-66% -66% -68%
-72%
-77%
Vous avez plus à dépenser
Vous avez le même montant à dépenser
Vous avez moins à dépenser
• Les Français sont plus nombreux que l’an dernier à considérer que leur pouvoir d’achat actuel a augmenté
‒ Sur les 4 dernières années, la perception moyenne des Français sur l’évolution de leur pouvoir d’achat, comme celle des
Européens, n’a cessé de s’améliorer, 2008 restant l’année la plus difficile. Cette tendance persiste malgré un moral en
baisse. Ils sont ainsi 63% à penser que leur pouvoir d’achat s’est maintenu ou a progressé contre 56% en 2010.
‒ En Europe, on note de fortes disparités entre les pays :
‒ Les Grecs sont les plus touchés, 81% pensent que leur pouvoir d’achat a baissé en 2011. Les Italiens, les Irlandais et les Portugais
sont également plus de la moitié dans ce cas.
‒ La Russie, l’Ukraine et l’Afrique du Sud se démarquent très nettement avec p
q q près de 2 consommateurs sur 3 q p
qui pensent avoir autant
ou plus à dépenser.
20 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 21. Comment qualifiez-vous votre pouvoir d’achat actuel en comparaison avec
l an
l’an passé?
Age Revenu
52%
49% 48%
46% 47%
45% 45% 45% 45%
43% 42% 42% 41%
37% 37% 39% 39%
37% 38%
31% 33%
25% 25%
21% 22%
20%
18% 18%
16% 15%
14% 13%
10%
oye e
Moyenne 18-24
8 25-34
53 35
35-44 45-54
55 55 6
55-64 Moyenne Modestes Classe moyenne Individus aisés Hauts revenus
Vous avez plus à dépenser Vous avez plus à dépenser
Vous avez le même montant à dépenser Vous avez le même montant à dépenser
Vous avez moins à dépenser Vous avez moins à dépenser
• La perception d’un pouvoir d’achat stable ou en croissance décroît avec l’âge et croît avec le niveau de
revenu
‒ Le sentiment de baisse du pouvoir d’achat est plus accentué chez les personnes les plus âgées (48% des 55-64 ans contre 25% des 18-24
ans), tandis que les plus jeunes sont plus nombreux à considérer que leur pouvoir d’achat a augmenté (31% des 18-24 ans contre 10% des
55-64 ans)
55 64 ans). On constate en comparant avec 2010 un retournement de perception concernant les jeunes : en 2010 ils étaient plus nombreux
constate, 2010, 2010,
à percevoir une baisse de leur pouvoir d’achat (34% contre 20%) ; en 2011, ils sont plus nombreux à percevoir une hausse (31% contre 25%).
‒ Les hauts revenus sont 74% à indiquer un pouvoir d’achat stable ou en croissance contre 59% pour les plus modestes. Cependant, une
comparaison avec 2010 permet de noter que les classes modestes et moyennes sont plus nombreuses à considérer leur pouvoir d’achat
stable ou en croissance (respectivement 59% contre 49% en 2010 et 61% contre 56% en 2010) alors que les individus aisés et les hauts
revenus sont moins nombreux à i di
t i b indiquer un pouvoir d’ h t stable ou en croissance (
i d’achat t bl i (respectivement 62% contre 69% en 2010 et 74% contre
ti t t t t
79% en 2010).
21 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 22. Comment percevez-vous l’évolution de votre pouvoir d’achat en 2012?
France Europe Index basé sur la somme des réponses positives et négatives
2008 2009 2010 2011
11% 11% 36%
34% 35%
23% 26%
27%
20% 21% 33%
15% 16% 15% 14%
10% 8%
7% 5%
1% 6% 2% 2% 2% 2% 1%
0% -1% -1% -3%
34% -7% -4% -7% -4%
-7% -10%
-8% 10% -3% -7% -9%
9%
-12%
12% -3% -12%
12% -13%
13% -7%
7%
-14% -16% -9%
-18% -9% -19%
45% -23%
-22% -23%
-23% -23% -24% -25% -6% -9%
-28%
-28% -33% -33%
-36%
-30% -42% -42%
-39% -48%
-49%
-57%
Votre pouvoir d'achat augmentera
Votre pouvoir d'achat restera le même
Votre pouvoir d'achat se détériorera
Je ne sais pas
• Les Français sont nettement plus inquiets pour le futur
‒ 45% des Français pensent que leur pouvoir d’achat va se dégrader en 2012 contre 36% l’an dernier.
‒ Alors que ces 3 dernières années, les Français étaient plus optimistes pour le futur, ce sentiment d’amélioration est totalement absent
cette année. On note une plus forte proportion de Français qui s’attendent à une détérioration en 2012 (45%) qu’en 2011 (37%).
‒ Il en est de même en Europe, dans la majorité des pays où le niveau d’optimisme pour le futur, traditionnellement observé, est en recul.
Alors qu’en 2010, 2 Européens sur 3 pensaient que leur pouvoir d’achat allait s’améliorer l’année suivante, ils ne sont plus que 1 sur 2
en 2011.
‒ 2 pays durement touchés par la crise restent cependant optimistes pour le futur : l’Espagne et l’Irlande où 1 consommateur sur 5 est
plus optimiste quant à l’é l ti d son pouvoir d’ h t en 2012 qu’en 2011
l ti i t t l’évolution de i d’achat ’ 2011.
‒ L’Afrique du Sud, l’Ukraine, la Russie, la Finlande et la Slovaquie anticipent également une hausse de leur pouvoir d’achat en 2012.
22 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 23. Comment percevez-vous l’évolution de votre pouvoir d’achat en 2012?
Age 64%
Revenu
49% 47% 47%
45% 43%
45% 41%
42%
38% 39% 38%
36% 36% 34% 35% 34%
34%
30% 30% 27%
27%
19%
16% 14% 16% 16%
15%
11% 11% 12% 12% 11% 11% 11%
9% 9% 10% 9%
7% 7% 7%
5%
3%
Moyenne 18-24 25-34 35-44 45-54 55-64 Moyenne Modestes Classe moyenne Individus aisés Hauts revenus
Votre pouvoir d'achat augmentera Votre pouvoir d'achat restera le même Votre pouvoir d'achat augmentera Votre pouvoir d'achat restera le même
Votre pouvoir d'achat se détériorera Je ne sais pas Votre pouvoir d'achat se détériorera Je ne sais pas
• Le pessimisme croît avec l’âge et décroît avec le niveau de revenu
‒ La moyenne cache une forte disparité entre les plus jeunes et les plus âgés. Les plus jeunes sont toujours plus optimistes
pour l’année suivante avec 55% des 18-24 ans qui pensent que leur pouvoir d’achat va rester stable ou croître contre
seulement 30% des 55-64 ans.
‒ Seuls les hauts revenus sont plus nombreux à penser que leur pouvoir d’achat va rester stable (41%) alors qu’ils sont 38% à
penser qu’il diminuera. Les autres catégories de revenus pensent prioritairement que leur pouvoir d’achat diminuera en 2012.
23 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 25. Avez-vous changé vos comportements d’achats liés au prix?
France
33%
J'offrirai des cadeaux sans me préoccuper du prix
35%
63%
J'offrirai des cadeaux moins chers
59%
71%
J'achèterai des produits et des cadeaux en promotion
72%
2010 2011
• Une majorité de Français toujours à l’écoute du prix
‒ Comme en 2010, 72% de consommateurs français privilégient l’achat des cadeaux en promotion. Même les hauts revenus sont plus
sensibles qu’en 2010 à ce critère d’achat (68% en 2011 contre 59% en 2010). Les 18-24 ans et les 35-44 ans sont les tranches d’âge
dont la sensibilité à ce critère a le plus augmenté en 2011 (respectivement 68% contre 63% en 2010 et 77% contre 72% en 2010).
‒ Offrir des cadeaux moins chers restera également prisé pour 59% des consommateurs français, toutefois en légère baisse par rapport à
2010 (63%). Cette tendance à la baisse se retrouve autant chez les hommes que chez les femmes, et est plus marquée chez les hauts
revenus.
‒ Offrir des cadeaux sans se préoccuper du prix ne sera réalisé que par 35% des Français, en légère hausse par rapport à 2010.
Etonnamment, cette hausse se retrouvera chez les revenus les moins aisés (36% en 2011 contre 29% en 2010) à la différence des
hauts revenus et aisés qui enregistreront une baisse (respectivement 43% et 32% contre 54% et 39% en 2010).
25 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 26. Avez-vous changé vos comportements d’achats liés au produit?
France
J'achèterai surtout des grandes marques et peu de produits premier prix ou de 40%
marques distributeurs 46%
J'achèterai
J' hèt i surtout d produits premier prix ou d marques di t ib t
t t des d it i i de distributeurs et peu d
t de 56%
produits de grandes marques 52%
80%
Je vais privilégier les cadeaux utiles
80%
2010 2011
• Les Français toujours à la recherche du produit utile et évoluant vers une sélection des marques plus
équilibrée
‒ Ils sont toujours aussi nombreux (80%) à vouloir acheter des produits utiles, quels que soient les consommateurs.
‒ Les Français continueront de privilégier les marques de distributeurs et premiers prix aux grandes marques mais cet écart
marques,
se réduit par rapport à 2010. Alors que l’an passé, 56% des consommateurs déclaraient privilégier les produits premier prix,
ils ne seront que 52% en 2011, tandis que les marques nationales seront choisies par 46% des Français contre 40% en
2010. Ces dernières semblent, finalement, avoir trouvé les réponses aux attentes des consommateurs qui les avaient
quelque peu délaissées.
26 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 27. Avez-vous changé vos comportements d’achats liés au produit?
J'achèterai surtout des grandes marques et peu de produits premier prix ou de marques distributeurs
Age Revenu
57%
53% 54%
49% 48% 47% 47% 46%
46% 46%
44% 43%
40% 40% 41% 42%
39% 39%
37% 36% 37%
33%
Moyenne 18-24 25-34 35-44 45-54 55-64 Moyenne Modestes Classe moyenne Individus aisés Hauts revenus
2010 2011 2010 2011
• Ce rééquilibrage au profit des marques est plus sensible chez les jeunes et les personnes aux revenus
modestes
‒ Les marques retrouvent des couleurs auprès des jeunes (18-34 ans), chez lesquels 1 consommateur sur 2 privilégie les
achats de marques nationales, en nette hausse par rapport à 2010 (1 sur 3).
‒ Les personnes aux revenus modestes étaient 66% en 2010 à acheter principalement des marques de distributeurs et
premier prix, ils ne sont plus que 57% en 2011, tandis que 43% privilégieront l’achat de marques nationales en 2011 contre
33% en 2010. Les classes moyennes ont, par contre, une tendance inverse puisqu’ils sont 61% à privilégier les marques de
distributeurs contre 53% en 2010.
27 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 28. Avez-vous changé vos stratégies d’achat?
51%
J'offrirai des cadeaux à moins de personnes
47%
65%
J'achèterai des cadeaux en fonction de mes coups de coeur
61%
47%
Je compte réaliser des achats groupés
42%
24%
J
J'achèterai des produits d'occasion
p
25%
2010 2011
• Des stratégies d’achat maintenues pour réaliser des économies
‒ Acheter des cadeaux à moins de personnes est moins cité (47% contre 51% en 2010), particulièrement chez les hommes
(45% contre 54% en 2010) et les séniors (45% contre 57% en 2010).
‒ Les Français sont toujours nombreux à céder à leurs coups de cœur (61% contre 64% en 2010), bien plus q leurs voisins
ç j p ( ), p que
européens (30%).
‒ Les achats groupés connaissent une légère baisse cette année (42% contre 47% en 2010), tendance marquée chez les
hauts revenus (41% contre 58% en 2010).
‒ Les Français restent toujours plus intéressés que les Européens par les produits d’occasion 1 Français sur 4 indique acheter
d occasion,
des produits d’occasion, comme en 2010. Les 18-34 ans sont ceux qui adopteront le plus volontiers cette stratégie d’achat
(près de 1 consommateur sur 3 et en hausse chez les 18-24 ans à 29% contre 23% en 2010).
28 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 29. Pensez-vous avoir plus, autant ou moins recours au mode de financement
suivants?
France
J utiliserai
J'utiliserai mes points de fidélité 21% 57% 9% 13%
J'utiliserai mes cartes cadeaux 17% 51% 14% 17%
J'utiliserai l'argent que j'ai mis de côté 14% 52% 18% 17%
Je paierai avec ma carte bancaire ou cash 12% 77% 5% 6%
J'utiliserai le crédit offert par les distributeurs 5% 24% 44% 27%
J'emprunterai auprès de ma famille 3% 18% 48% 31%
J'utiliserai le crédit à la consommation 3% 21% 48% 29%
Plus Autant Moins Je ne sais pas
• Les Français restent méfiants vis-à-vis du crédit, privilégiant d’utiliser leur épargne et leurs points fidélité
‒ Les consommateurs privilégient l’argent dont ils disposent : paiement comptant, points fidélité, cartes cadeaux, épargne.
‒ 1 Français sur 2 aura moins recours au crédit pour financer ses achats de Noël.
‒ Mais encore nombreux sont les indécis
Mais, indécis…
29 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 30. Pensez-vous avoir plus, autant ou moins recours aux modes de
financement suivants?
Utilisation des points de fidélité et des Utilisation des crédits Utilisation des crédits : focus sur « je ne
cartes cadeaux sais pas »
84% 80%
78% 77% 77%
73% 73%
69% 72% 68%
65%
65%
37% 39%
32% 31% 41%
29% 27%
31% 32% 34% 34%
23% 23% 30%
21% 20% 19% 31% 31%
22% 28% 23% 25% 29%
20% 16% 12% 25%
23%
10%
Moyenne 18-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans
Moyenne 18-24 ans 25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans
18 24 25 34 35 44 45 54 55 64 Moyenne 18-24
18 24 25-34
25 34 35-44
35 44 45-54
45 54 55-64
55 64
ans ans ans ans ans
J'utiliserai le crédit offert par les distributeurs
J'utiliserai mes points de fidélité Emprunt familial
J'utiliserai le crédit à la consommation Crédit
J'utiliserai mes cartes cadeaux J'emprunterai auprès de ma famille
• Un niveau d’indécision élevé concernant le recours au crédit
‒ Les jeunes de 18-24 ans et les 25-34 ans seront les plus nombreux à utiliser le crédit (distributeur, consommation, famille).
‒ Tandis que les séniors, grands utilisateurs des points de fidélité, seront moins nombreux à utiliser le crédit sous toutes ses
formes. Cependant, il est important de noter q
p , p qu’ils sont nombreux à être indécis qquant au recours au crédit. Cette indécision
pourrait constituer un surplus de consommation au cas où la conjoncture économique s’améliorerait.
30 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 31. Par rapport à l'année dernière, comment vos dépenses ont-elles évolué au
sein de vos principaux postes budgétaires?
France Europe
Les loisirs et divertissements 11% 38% 43% 7% Les loisirs et divertissements 17% 37% 39% 7%
L'éducation 9% 45% 26% 20% L'éducation 16% 40% 25% 19%
Les vacances 13% 44% 35% 8% Les vacances 19% 38% 36% 7%
Les vêtements et chaussures 9% 48% 36% 7% Les dépenses ponctuelles 20% 43% 28% 9%
Les services financiers 11% 49% 29% 10% Les vêtements et chaussures 18% 45% 32% 5%
Les dépenses q
p quotidiennes 16% 51% 25% 7% Les dépenses q
p quotidiennes 26% 44% 24% 5%
Les dépenses ponctuelles 14% 54% 24% 8% Les services financiers 18% 52% 20% 10%
Les produits d’équipement du foyer 14% 56% 24% 7% La santé 24% 52% 15% 9%
La santé 17% 58% 14% 11% Les produits d’équipement du foyer 22% 55% 18% 5%
Les dépenses de logement 21% 55% 16% 8% Les dépenses de logement 29% 53% 10% 9%
Les produits de p
p première nécessité 15% 67% 12% 6% Les produits de p
p première nécessité 33% 51% 11% 5%
Plus Autant Moins Je ne sais pas Plus Autant Moins Je ne sais pas
• Les arbitrages de dépenses se sont installés et se développent sur de nouveaux postes de dépenses
‒ Comme en 2010, les Français vont prioritairement réduire leurs dépenses en matière de loisirs (43%), d’habillement (36%) et de
vacances (35%).
‒ Les femmes seront les plus attentives à leur budget, en étant plus nombreuses à réduire leurs dépenses dans ces 3 postes (de 39 à
48% contre 31 à 38% pour les hommes), ainsi que les séniors.
‒ L’éducation est annoncée cette année comme un poste qui est réduit par 26% des Français, mais 20% d’autres consommateurs se
disent encore indécis à faire des économies sur ce poste. Les arbitrages concerneront plus particulièrement les personnes modestes
(32%) et les classes moyennes (30%). De même, des arbitrages sont perceptibles chez les personnes modestes en matière de
dépenses de santé (21%) et le sont moins pour les autres catégories de revenu.
‒ Les dépenses d’équipement du foyer (TV, Internet, téléphonie, mobilier…) seront réduites par 24% des Français, sans doute pour
atténuer la hausse des dépenses en matière de logement qui ont progressé pour 21% d’entre eux.
31 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 32. Dans l'hypothèse où votre revenu baisserait, quels seraient les postes de
dépenses que vous seriez prêt à réduire ?
Restaurants 81%
74%
Loisirs 78%
70%
Habillement 74%
68%
Vacances 71%
62%
Les dépenses en matière d'équipement du foyer 61%
55%
Education 29%
33%
Alimentation 32%
26%
Santé 19%
19%
2010 2011
• La hiérarchie des arbitrages resterait identique en cas de baisse du pouvoir d’achat
‒ Maintien des 4 postes d’arbitrage habituels : restaurants, loisirs, vêtements et vacances. Les femmes seront toujours plus
nombreuses que les hommes à réduire ces dépenses considérées comme facultatives (80% d’entre elles réduiront les
dépenses de restaurants contre 68% des hommes, 74% d’entres elles réduiront les dépenses de vêtements contre 61% des
hommes).
h )
‒ En règle générale, les réductions budgétaires augmentent avec l’âge, avec des écarts particulièrement importants en ce qui
concerne l’habillement (76% pour les séniors contre 59% pour les 18-24 ans), l’équipement du foyer (63% contre 44%) et les
loisirs (80% contre 57% pour les plus jeunes).
‒ Les arbitrages en matière d’éducation se confirment et concernent 33% des Français (contre 29% en 2010), en particulier
pour les personnes modestes (41%) et les classes moyennes (38%).
32 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 33. Dans l'hypothèse où votre revenu baisserait, quels
seraient les postes de dépenses que vous seriez prêt à
réduire ?
Finlande Equipement du foyer
Irlande Equipement du foyer
Belgique Loisirs
Pays Bas
Pays‐Bas Equipement du foyer
Equipement du foyer
Allemagne Restaurants
Luxembourg Restaurants
Suisse Restaurants
France Restaurants
Espagne Equipement du foyer
Portugal Equipement du foyer
Italie Equipement du foyer
Grèce Habillement
Pologne Equipement du foyer
République tchèque Restaurants
Slovaquie Restaurants
Ukraine q p y
Equipement du foyer
Russie Restaurants
Afrique du Sud Restaurants
33 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 34. Quand comptez-vous réaliser la majorité de vos cadeaux cette année, en
comparaison avec l année dernière?
l'année
France Europe
50% 50%
45% 45%
40% 40%
35% 35%
30% 30%
25% 25%
20% 2010 20% 2010
15% 2011 15% 2011
10% 10%
5% 5%
0% 0%
Avant Au cours du Entre le Entre le 15 Entre le 25 Durant et Avant Au cours du Entre le Entre le 15 Entre le 25 Durant et
novembre mois de premier et et le 24 et le 31 après le novembre mois de premier et et le 24 et le 31 après le
novembre le 15 décembre décembre mois de novembre le 15 décembre décembre mois de
décembre janvier décembre janvier
• La majorité des Français feront leurs achats de Noël du 1er novembre au 15 décembre
‒ 68% des Français effectueront la majorité de leurs achats de cadeaux avant le 15 décembre, de manière égale entre novembre et la
première quinzaine de décembre. Cette tendance est globalement similaire à l’an passé, avec une légère augmentation des achats en
novembre au détriment de la semaine avant Noël.
‒ Les hommes seront plus nombreux à effectuer leurs courses de Noël entre le 1er et le 15 décembre (36%), tandis que les femmes
préfèreront anticiper en achetant leurs cadeaux durant le mois de novembre (38%).
‒ Les plus jeunes effectueront leurs achats de manière plus tardive que les autres (18% entre le 15 et le 24 décembre contre une
moyenne de 14%).
‒ Comparativement à l
C ti t leurs collègues européens, l F
llè é les Français achèteront bi plus d cadeaux en novembre (34% contre 22%)
i hèt t bien l de d b t 22%).
34 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 35. Pour les jouets sélectionnés, quel critère privilégierez-vous?
France Europe
80%
12% 76% 75% 74%
68% 70% 71%
64% 66% 63% 63% 64% 64% 62%
60% 58%
6% 50% 53%
44%
28%
24% 22% 23% 21%
16% 18% 18%
18% 10% 12% 14% 10% 12% 15%
16% 13% 16%
5% 6%
64%
Critère éducatif
Critère traditionnel
Critère développement durable
Critère innovant Critère éducatif Critère traditionnel
• Consensus sur le critère éducatif pour les choix de jouets
‒ 64% des Français et des Européens privilégieront les cadeaux éducatifs.
‒ Les hommes privilégieront un peu moins le caractère éducatif du cadeau (61%) que les femmes (66%), mais seront au
contraire plus sensibles q
p qu’elles sur le critère traditionnel (22% contre 15%).
( )
‒ Les plus jeunes sont légèrement moins sensibles aux caractères éducatif et traditionnel que les autres catégories d’âge,
préférant même pour un quart d’entre eux le critère innovant, placé devant le critère traditionnel chez les 18-24 ans.
35 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte
- 36. Etes-vous sensibles aux thématiques éco-citoyennes?
France Europe
Je n'achète pas de produits impliquant le 84% J'accorde de l'importance aux informations 73%
travail des enfants 80% fournies sur l'emballage 82%
J'accorde de l'importance aux informations 73% Je n'achète pas de produits impliquant le 77%
fournies sur l'emballage 78% travail des enfants 76%
J'achète de préférence des produits fabriqués 79% J'évite d'acheter des produits ayant un impact 70%
en France 73% carbone polluant la planète 70%
Le développement durable est un prétexte pour 71% J'achète de préférence des produits fabriqués 64%
augmenter les prix 72% dans mon pays 60%
J'évite d'acheter des produits ayant un impact 74% Le développement durable est un prétexte 57%
carbone polluant la planète 70% pour augmenter les prix 57%
Je me préoccupe de payer le moins cher 45% Je me préoccupe de payer le moins cher 41%
possible quelle que soit l'origine du produit 43% possible quelle que soit l'origine du produit 45%
2010 2011 2010 2011
• Les Français sont toujours sensibles aux enjeux environnementaux face à des offres peu convaincantes
‒ Plus de 2 consommateurs sur 3 privilégient les produits qui n’impliquent pas le travail des enfants, ainsi que les produits qui
n’ont pas d’impact carbone sur la planète. Cependant, ils sont presque tout autant à manifester un certain manque de
confiance en pensant que le développement durable est une excuse pour augmenter les prix.
‒ L’information sur l’emballage prend de l’ampleur : 78% indiquent y être sensibles contre 73% en 2010. Les distributeurs
devront poursuivre leurs efforts d’information sur les produits.
‒ Le prix le plus bas, quelle que soit l’origine du produit, reste cité par 43% des consommateurs français malgré leur
préférence affichée aux produits fabriqués en France (73%). Le « made in local » a un potentiel, mais il devra adapter ses
prix et le promouvoir sur l’emballage.
36 Un Noël au chaud - Avant la tempête, les consommateurs se tournent vers les traditions © 2011 Deloitte