Le Lean sur une ligne de production : Formation et mise en application directe
Mathilde S L’Ethique à Nicomaque
1. Troisième partie : De l’involontaire et du volontaire Par Mathilde Saliou, Terminale 1 L’Ethique à Nicomaque, Aristote
2. L’Ethique à Nicomaque Aristote cherche à y répondre à deux grandes questions : Qu’est-ce que le bonheur? dont découle la question: qu’est-ce que la vertu? Comment être heureux? Ou: le bonheur est –il accessible à tous? Dépend –il de nous?
4. De l’involontaire et du volontaire Aristote cherche ici à savoir ce que sont l’acte volontaire et l’acte involontaire, afin de pouvoir les différencier correctement, et analyse donc leurs particularités. Il cherche ainsi à répondre aux questions Quelles différences existe-t-il entre ces différents actes? L’acte involontaire peut-il vraiment toujours être excusable? Qu’est-ce qui permet l’acte volontaire?
5. Thèse et plan La thèse d’Aristote est ici que les actes sont soit volontaires, pouvant « encourir l’éloge ou le blâme » et pour lequel le choix (et non le souhait) et la délibération sont nécessaires soit involontaires ou non volontaires, à la différence que ces actes peuvent être perpétrés dans l’ignorance ou par ignorance. Il le démontre selon en suivant le plan suivant : I Aristote commence par démontrer que les actes sont soient volontaires, faits par choix, soient involontaires, sous la contrainte. II Puis il expose la différence entre effectuer un acte dans ou par ignorance, ce qui le rend excusable ou non III Aristote explique ensuite la différence entre l’acte volontaire, qui peut être spontané ou fait par choix, et le choix lui-même, plus restrictif et propre à l’Homme IV Il démontre que le choix nécessite délibération, mais que celle-ci ne peut pas s’appliquer à toute chose. V Enfin, il analyse le souhait afin de démontrer que celui-ci n’a rien à voir avec le choix, ne portant pas sur les mêmes choses.
7. Rôle de la contrainte dans les actes Aristote admet qu’« un acte est involontaire quand il est fait sous la contrainte, ou par ignorance ». Sachant que son contraire est l’acte volontaire, on peut donc constater l’existence d’actes « mixtes », qui semblent être volontaires sur le moment mais obéissent en fait aux contraintes imposées par les circonstances (comme un homme qui exécuterait une action honteuse ordonnée par un tyran tenant sa famille en son pouvoir, afin de sauver celle-ci.).
9. Les différents actes involontaires On distingue en effet Les actes non volontaires Des actes involontaires, dont l’agent éprouverait « affliction et repentir » Ceux-ci peuvent être effectués selon les cas Dans l’ignorance, comme l’homme ivre ou en colère, qui accomplit ses actes sans réellement savoir ce qu’il fait. Parignorance de la personne ou de l’objet de l’acte, de son instrument, l’ignorance pouvant aussi porter sur l’acte lui-même. Mais « à moins d’être fou », on ne peut ignorer toutes ces circonstances à la fois, cependant, c’est dans ces cas-là que « s’exercent la pitié et l’indulgence.
10. IIL’acte volontaire et le choix L’acte est volontaire lorsque l’agent en connait les circonstances et qu’il effectue un choix préférentiel. Mais le choix, lié à la vertu, est différent de l’acte volontaire en cela qu’« enfant et animaux y ont part » et qu’il peut être spontané. Dans ce cas-là, en effet, aucune délibération permettant le choix n’a été faite avant d’accomplir l’action.
13. La délibération permet en effet de déterminer les moyens de réaliser l’action C’est pourquoi nous délibérons dans l’ordre inverse de celui dans lequel on effectuera l’action, car on utilisera en premier lieu le moyen que l’on a déterminé en dernier par délibération. Aristote en conclut donc que le choix est « un désir délibératif des choses qui dépendent de nous ».
15. Le Bien Réel n’est cependant pas facile à atteindre, même par choix En effet, l’homme fait facilement l’erreur de prendre le plaisir pour le bonheur, ou ce qui est agréable pour ce qui est bien. Il évite ainsi « ce qui est pénible comme étant un mal ».
16. Conclusion On en conclut donc que l’acte volontaire, basé sur le choix et la délibération, permet d’atteindre le bien. Le problème posé alors est à nouveau celui du jugement humain qui prend facilement des biens faciles et éphémères pour le bien réel, ce qui empêche alors l’Homme d’exercer ses vertus afin de les perfectionner pour atteindre l’excellence.