4. Murdoch défie Google
g
• La nouvelle fait jaser la sphère
médiatique depuis q q
q p quelques j jours :
Rupert Murdoch menace de blacklister
Google afin de lui interdire la
publication de ses contenus,
notamment dans Google News.
• Propriétaire de nombreux titres de
p
presse (The Wall Street Journal, le
(
Times, The Sun, la chaîne de télé Fox
News...), Rupert Murdoch souhaiterait
monétiser ses contenus en ligne.
• Une stratégie difficile à mettre en place
si Google donne accès aux informations
gratuitement….
• Le bras de fer est engagé. Reste à voir
si on peut vivre sur Internet sans l’appui
de Google.
g
5. George consacré aux Effies Award
g
• Non content de ravir les fans de la saga
« What else? » grâce à un nouveau film
g
lancé il y a quelques jours, George
Clooney vient de remporter le prix Effie,
récompense préférée des marketeurs
(et la plus haïe des créatifs…).
• Après être passé à deux doigts du sacre
il y a 2 ans (la campagne contre les
( p g
violences conjugales avait été
couronnée), l’agence McCann a enfin
été récompensée pour cette réussite.
• Pour rappel, le lauréat 2008 était Lowe
pour le gilet jaune de la Sécurité
Routière avec Karl Lagerfeld. Un travail
qui a fait parler de lui récemment suite
aux révélations de CB News sur le
trucage de l’image : le styliste de
Chanel n’aurait jamais enfilé le gilet…
6. TF1 et Canal se séparent
p
• Afin de renflouer ses caisses, la
Une a décidé de vendre à Vivendi
sa participation dans Canal +.
ti i ti d C l
• Celle-ci, issue de la fusions TPS-
CanalSatellite, sera utile à TF1 qui
, q
ressent fortement la crise :
audience d’octobre historiquement
basse (25% de part de marché),
remous au sein de la rédaction à la
suite du départ précipité d’Axel
Duroux il y a quelques semaines…
• Vivendi a par ailleurs affirmé son
désir de racheter les parts de M6 et
Lagardère, actionnaires de 5,1 % et
g , ,
20 % de la chaîne respectivement.
• Cette décision de TF1 (et celle à
venir de M6) était attendue depuis
la fusion TPS/CanalSat.
7. L œil
L’œil de Né Kid sur Murdoch
• Le personnage est peu sympathique mais il
pose une bonne question : pourquoi les
médias n’auraient-ils pas le droit de disposer
de leurs contenus ? Et quelle est la légitimité
de Google à les mettre à disposition de tous ?
• Ce virage à 180° du magnat australien, qui
veut tout faire payer, montre sa déception vs
le modèle publicitaire. Tant que le flux naturel
d audience
d’audience de ses supports suffit à absorber
la demande en pub, le surcroît apporté par
Google ne lui sert à rien…
• Mais le vieux renard semble avoir une autre
idée derrière la tête. Selon des rumeurs du
moment, il serait en discussion avec Bing, le
moteur de recherche de Microsoft. Dans
l’idée de rétablir l’équilibre concurrentiel
avec Google pour relancer la demande et en
tirer des bénéfices sonnants et trébuchants ?
L avenir dira
L’avenir le dira, mais une chose est sûre :
Murdoch ne se bat pas pour la morale !...
9. POINT DE VUE :
L esprit low cost
L’esprit low-cost
10. Le low cost, concept élastique mais séduisant…
• Qu’il soit synonyme d'achat malin, de business model
innovant ou d’argument marketing, le low cost est
désormais partout : secteur alimentaire, tourisme,
téléphonie mobile ou encore communication...
p
• Les définitions classiques présentent le low cost comme
un modèle économique visant à optimiser les coûts dans
q p
l’optique de proposer des prix attractifs, de vendre plus.
• De notre côté nous l’envisagerons ici comme une notion
g
beaucoup plus vaste et empirique, relevant d’un choix
stratégique venant bouleverser fondamentalement à un
moment donné la valeur d un produit ou d un service par
d’un d’un
rapport à un prix de référence sur le marché.
11. Low cost : high value
• Les raisons qui peuvent pousser les marques à adopter
une stratégie low cost sont nombreuses : augmenter les
volumes, contrer la concurrence, suivre le marché, se
rapprocher des attentes des consommateurs, de leur
pp ,
pouvoir d’achat, etc.
• Histoire de sortir un peu de la grisaille actuelle et des
p g
préjugés sur le low cost, nous avons décidé cette semaine
d’aborder cette notion comme porteuse de nouvelles
valeurs positives pour les marque, les marchés et les
consommateurs.
• Voici 6 bonnes raisons (toujours avec l œil décalé de Né
l’œil
Kid) de considérer que le low cost peut générer de la
valeur.
12. 1. Rebooster le secteur et stimuler la
concurrence
• Proposer le produit le moins cher incite
la concurrence à être plus compétitive,
p p ,
stimule le changement et peut
dynamiser l’ensemble d’un secteur.
• Les hard discounteurs ont appliqué
hard-discounteurs
cette recette en transformant les
supermarchés en véritables entrepôts
où le consommateur peut trouver des
produits à des prix « défiant toute
concurrence »… Une révolution qui a
fait frémir la grande distribution il y a 10
ans mais qui – en l’ayant poussée à
réagir – couvre aujourd’hui moins d’un
cinquième du marché.
q
• Si bien les acteurs classique de la
distribution ont intégré force gammes
low cost, premiers prix ou autres
« marques repères »…
13. 2. valoriser le reste de sa gamme
• En poussant à la comparaison entre moins
bien et plus cher, principe vieux comme le
monde, la grande distribution applique ce
concept : entre un produit de grande marque
jugé trop cher et un premier prix, il sera plus
facile d’orienter le choix vers une marque de
d orienter
distributeur considérée alors comme la
référence de bon rapport qualité / prix.
• Dans l automobile, proposer un modèle ou
l’automobile
même une marque low cost permet de
revaloriser la catégorie tout en créant un
nouveau segment au détriment de l’occasion.
• Renault vient d’annoncer un accord avec le
groupe indien Bajaj, pour produire une
voiture « ultra low cost » à partir de 2012,
p
tandis que, selon la rumeur, PSA planche sur
des prototypes baptisés M3 (Peugeot) et M4
(Citroën) à l’horizon 2011. General Motors,
Ford et Toyota prévoient également d’élargir
d élargir
leurs gammes vers le low cost dès 2010.
14. 3. Développer son offre
• Posséder une crédibilité low cost
p
permet de développer de nouveaux
pp
domaines d’activité ou des partenariats
intéressants.
• Particulièrement prisée des services
services,
cette techniques a par exemple permis à
easyJet d’étendre son offre – avec des
succès divers – à des services associés
du type easyHotel ou easyCar.
• Pour les marques existantes, descendre
en gamme permet de proposer des
produits d’appels qui viendront
conquérir de nouveaux consommateurs.
• C’est ce que proposent des marques de
luxe en proposant des articles comme
des porte-clés ou des foulards…
p
abordables mais pas low cost !
15. 4.Impliquer le consommateur
• Parfois, en cherchant à réduire leurs
coûts, notamment ceux liés à la main
,
d’œuvre, certaines marques impliquent
le consommateur dans le processus de
production du bien ou du service. Ou
comment une démarche low cost rejoint
l’image…
• L’exemple le plus illustre est celui d Ikea,
L exemple d’Ikea
précurseur du meuble en kit. Se rendre
dans un Ikea, en plus d’être assimilé à
une ballade du dimanche, ajoute à la
pêche aux bonnes affaires la satisfaction
d’avoir monté soi-même sa bibliothèque.
Très habile !
• Dans l’alimentaire, les restaurants self-
service du type flunch ou les cafétérias
Casino reposent aussi sur ce concept
concept.
16. 5. Améliorer ses produits
• Parfois, à vouloir réduire certains coûts,
on améliore par la même occasion ses
p
produits. C’est le principe du « Less is
more » prôné par certains architectes
depuis la révolution du Bauhaus .
• Dépouillées, épurées, les marques
misant sur le retour à la simplicité sont
plébiscitées, d autant
plébiscitées d’autant plus si elles
proposent des packaging plus écolo,
plus pratiques et plus économiques.
• C’est par exemple le cas pour les gels
douche, les soupes ou encore le sucre
qui sont de plus en plus proposés sous
la f
l forme de « d pack », ces sachets
d doy k h t
plastifiés souple avec bec verseur. Une
tendance maligne qui allie la baisse des
coûts et la volonté d’être plus « green »
».
17. 6.Développer le Social Business
pp
• Lorsque Franck Riboud, patron de Danone,
rencontre Muhammad Yunus prix Nobel de
Yunus,
la paix 2006 et fondateur de la Grameen
Bank, ils lancent ensemble un plan contre la
malnutrition, proposant un yaourt aux plus
démunis, qui l’achèteront à un prix
proportionnel à leurs moyens.
• Muhammad Yunus s’est également associé à
g
Adidas pour lancer en 2010 un projet-pilote
pour développer et commercialiser des
chaussures de sport au Bangladesh à un prix
abordable pour la population pauvre
pauvre.
• C’est aussi le cas de l’association « One
Laptop per Child » qui propose des
ordinateurs portable low cost (100 dollars)
destiné aux enfants des pays en
développement. Ce projet est financé par
des entreprises comme eBay ou Google.
p y g
18. Jusqu’ou ira-t-on dans le low cost ?
• L’émergence et le succès – pas
systématique – du low cost donne des
idées à des secteur où il n’est pas
forcément attendu.
• Ainsi on ne s’étonne pas de voir des
agences de communication ou des
médias discounter fortement leurs
services, par exemple en promettant
une diffusion et une visibilité massive
via des « packages » fondés sur des
fonds de tiroir ou des coûts marginaux.
• Comme quoi, même dans les services
BtoB, la notion de low cost prend ses
marques…
19. Conclusion
• Au début du mois, les journalistes Bruno Fay et Stéphane
mois
Reynaud ont porté un regard résolument plus critique que notre
vision dans leur livre : "No Low Cost".
• Ils énumèrent les dérives de ce modèle économique (qu’ils
appellent Low-Cost 2.0) de plus en plus répandu, dénonçant
cette « logique folle de réduction des coûts au détriment de la
qualité des produits, des conditions de travail des salariés, d
lité d d it d diti d t il d l ié des
emplois, de la santé et de la sécurité des consommateurs ».
• Notre approche du low cost montre sa capacité à faire bouger
pp p g
des secteurs ensommeillés en créant de la valeur au-delà de
l’argument prix. Nous sommes conscients que cette notion, dans
son principe, privilégie avant tout une logique court-termiste et
sera attaquée à son tour par des initiatives qui remettront au
centre le sens, le plaisir de l’usage ou autre, illustrant la nature
cyclique de nos envies et de nos motivations. A suire…
21. Service après abonnement
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
• Voici une idée qui pratique sans fard l’autodérision. En effet
lorsque vous souhaitez vous désinscrire de la newsletter de
Groupon (une entreprise dédiée aux coupons collectifs de
p ( p p
réduction), on vous réserve un message spécial…
22. Le journal de votre naissance
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
• L’INA poursuit le développement de son offre
audiovisuelle en ligne. Sa dernière innovation ne manque
di i ll li S d iè i i
pas d’intérêt puisqu’elle vous propose une compilation
des moments forts de l’actualité du jour de votre
naissance.
23. Esquire augmenté
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo
• La revue américaine Esquire proposera à ses lecteurs du
numéro de décembre une animation en réalité
augmentée, qui illustre les progrès réalisés dans cette
technologie.
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24. Adresses web
• Slide # : Punish Derick > http://www groupon com/new-
http://www.groupon.com/new
york/unsubscribed
• Slide # : Journal de votre naissance >
http://www.ina.fr/communaute/journal
• Slide # : Esquire en réalité augmenté >
http://www.youtube.com/watch?v=LGwHQwgBzSI
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(…)
( )
25. Au sommaire Clin d’œil…
la semaine prochaine
p
Depuis
D i son
lancement en
Les mascottes 2007, la veille
de Né Kid à
« spoté » plus de
p p
350 tendances
et innovations
Cette veille n° 106 a été écrite par
p
Karine Haucolas, Xavier Modin et
Jean Allary
45 euros
dans la
cagnotte
ilétrismme
26. Merci
et à la semaine
prochaine
www.nekid.fr
+33 1 43 38 15 48