« Memento Babel » est un blog dont l’origine est multiple : un mémoire dans le cadre de mes études à l’Ecole de Communication et de Journalisme de Marseille (Nouvelles Technologies et Informations Stratégiques), une recherche artistique tournant autour des mégalopoles vues comme des contre-propositions à la ville forteresse héritée du Moyen-Age…
1. Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille
Mémento Babel : Internet entre village et jardin planétaire
Comment la convergence des réseaux sociaux et techniques
définit les limites de la croissance urbaine ?
« … nous nous demeurons étrangers à nous-mêmes, nous ne nous comprenons pas, il faut que nous nous confondions
avec dʼautres, nous sommes éternellement condamnés à subir cette loi : « chacun est le plus étranger à soi-même », —
à lʼégard de nous-mêmes nous ne sommes pas de ceux qui « cherchent la connaissance »… »
Friedrich NIETZSCHE, La généalogie de la morale (1887)
Laure JEGAT
Master Pro : Spécialité Nouvelles Technologies et Information Stratégique 2008-2009
2. Mémento Babel : Internet entre village et jardin planétaire
Comment la convergence des réseaux sociaux et techniques
définit les limites de la croissance urbaine ?
Introduction
1. Les TIC : entre urbanisation et mondialisation
Ville planétaire
Monde mobile
2. Les TIC : entre environnement et urbanisation
Jardin planétaire
Ville jardin
Conclusion
3. La mondialisation des technologies de lʼInformation et de la communication
fait apparaître une conscience globale de :
• lʼévolution conjointe de la ville et de la civilisation
• du présent, du passé et du futur
Prendre conscience de la croissance urbaine, définir ses limites est possible
grâce aux TIC et nécessaire pour que la ville globale réponde aux enjeux :
• de démocratisation
• dʼessor socio-économique
• de développement durable
5. Bonnet J. (1994), Les grandes métropoles mondiales Ed. Nathan
Lʼurbanisation évolue
• ses limites physiques terrestres sont de plus en plus floues,
• ses limites ne sont plus lʼenceinte et les zones rurales,
• non plus la gouvernance dʼune région, dʼun pays ou dʼun empire,
• mais son insertion dans un réseau de ville à lʼéchelle de la planète.
6. • Les limites des capitales politiques, économiques, culturelles
mondiales se définissent par lʼétendue des échanges internationaux
impliquant tous les réseaux : routiers, ferroviaires, maritimes,
aéronautiques, hydrauliques, numériques, spatiaux…
7. Si le développement des TIC rapproche les individus et les zones
géographiques dans lʼespace et le temps :
• ce nʼest pas un facteur de sédentarisation,
• ce processus permet une intensification des échanges des biens, des
services, des personnes,
• le système de communication et dʼinformation dʼInternet constitue un
ensemble de connaissances culturelles, sociales, économiques,
scientifiques et techniques… notamment sur les autres réseaux et lui-
même,
• cʼest ainsi, un facteur de mobilité qui nourrit des basses de données
instaurant un cercle vertueux dʼéchanges.
8. • La mondialisation est la conséquence dʼune imbrication des villes des
cinq continents concernant la production, la finance, la culture, la
démographie...
• Même si ce nʼest pas un phénomène nouveau. Actuellement, Elle se
caractérise par une prise de conscience globale.
9.
10. Mémento Babel : Internet entre village et jardin planétaire
Comment la convergence des réseaux sociaux et techniques
définit les limites de la croissance urbaine ?
Introduction
1. Les TIC : entre urbanisation et mondialisation
Ville planétaire
Monde mobile
2. Les TIC : entre environnement et urbanisation
Jardin planétaire
Ville jardin
Conclusion
11. Clément G.(2006), Où en est lʼherbe ? Ed. Actes Sud
• La prise de conscience globale des migrations internationales,
intercontinentales concerne également le monde animal et végétal.
12. « Monde des jardins, jardin du monde : Quelles frontières entre le
territoire individuel et le projet collectif dʼune planète viable ? Sans doute
sʼagit-il dʼune seule et même question, accéder à lʼéquilibre heureux des
êtres partageant un espace commun : animaux, plantes, mammifères,
humains… »
Gilles Clément, Pour un jardin planétaire
(Géo, n° spécial « jardins », hors série n° 22, 2003, p.26-27)
• La ville forteresse héritée du Moyen-âge a fait de la nature un monde
sauvage et dangereux pour lʼhomme.
• Aujourdʼhui, la situation sʼest inversée
• La démographie et la croissance urbaine mettent en danger la survie
des autres espèces et de la biodiversité.
• Et par la même, les hommes mettent en cause leur survie.
13. De la création de Coral Gables, ville-jardin en Floride en 1899 par le Dr
Solomon Merrick au jardin urbain actuel, les préoccupations
environnementales sont de plus en plus nombreuses à tous les niveaux
• Lutte contre les pollutions
• Gestion économe des ressources locales
• Préservation et valorisation des patrimoines naturels, culturels ou
historiques
800 millions de personnes pratiquent lʼagriculture urbaine
Goodplanet.info
14. « Le concept de ville durable reconnaît que la ville doit répondre à nos
objectifs sociaux, écologiques, politiques et culturelles tout autant quʼà
nos objectifs économiques et physiques. Elle est un organisme
dynamique aussi complexe que la société elle-même et suffisamment
réactif pour sʼadapter à ses propres changements »
Richard Rogers (2000),
Des villes durables pour une petite planète
15.
16. • Du village planétaire, quʼévoque Marshall MC LUHAN, au jardin planétaire
de Gilles Clément, en passant par la Ville Globale de Saskia SASSEN,
notre vision de la ville change rapidement.
• Lʼévolution de la croissance urbaine, en corrélation avec celle des
réseaux, révolutionne à nouveau nos comportements et nos usages, notre
perception de lʼespace et du temps.
• Par la synergie de savoirs accrus plus réels, plus lucides, plus globaux et
de technologies toujours plus performantes, la croissance positive et
durable de la ville globale est possible.