2. Plus value annoncée...
2. Facilite l’apprentissage pour les
1. Soutien technologique à
l’enseignement traditionnel:
il s’agit de la raison d’être
d’iCampus dont les différentes
fonctions ont été précédemment
développées .
(cf. Point 1)
étudiants :
c'est un support qui est un lieu de
ressources, d’interactivité,
accessible à tous (point de vue
ergonomique et technique). On
donne la possibilité aux étudiants
d’être davantage investis dans leur
apprentissage. Contrairement au
modèle traditionnel, l’étudiant
peut être plus actif.
3. Avantages pour l’enseignement à distance : “relever certains défis
pédagogiques : incompatibilités d’horaire, la mobilité internationale (...) de
nouvelles opportunités peuvent être saisies (...) : collaborations
interuniversitaires et formations pour adultes en horaire flexible”(* site ucl :
http://www.uclouvain.be/130687.html, page consultée le 05/01/2014)
3. Voici deux exemples concrets qui illustre le point 3 :
le cas des conflits horaires et celui des étudiants en erasmus.
Dans ces situations, iCampus permet aux étudiants d’avoir connaissance de
l’entièreté des documents et des informations mises à jour par l’enseignant. A
travers le forum, ils peuvent également poser leurs questions sur la matière
incomprise puisqu’ils ne savent pas se rendre au cours et interpeller
directement l’enseignant. L’intérêt général du forum est que tout élève peut
répondre aux questions, tout en ayant le professeur qui valide ou non certaines
réponses et les commente. En tentant d’expliquer la matière aux autres, cela
offre à tous les élèves de voir si sa compréhension personnelle est correcte ou
non. C’est une dynamique collective profitable à tout un chacun.
Les deux pôles les plus importants lors de la mise en place d'iCampus
étaient ceux de l'information et de l'interation qui constituent deux parts
évidentes des nouvelles technologies (« le "I" et le "C" des TIC »).
4. Plus value observée...
Pour ce faire, nous nous basons sur les ouvrages suivants
●
Frenay, M., Raucent, B., Wouters, P. (2006). Questions de pédagogie dans
l’enseignement supérieur : les pédagogies actives, enjeux et conditions,
volume 1., Presses universitaires de Louvain.
On s'intéresse surtout à l’article “Claroline, une plate-forme
d’enseignement-apprentissage sur internet” rédigé par Françoise Docq,
Marcel Lebrun et Denis Smidts, tous trois membres de l’IPM. Ils y font le
rapport d’une enquête scientifique menée en juin 2006 auprès dès
étudiants de l’UCL quant à leur perception d’iCampus.
●
Lebrun, M. (2004). Enseigner et apprendre en ligne. Claroline et le site
iCampus de l’UCL : fondements, outils, dispositifs. Les dossiers des sciences
de l’éducation, 12.
5. L’utilisation d’iCampus au sein de l’UCL est devenue monnaie courante. Tous les
étudiants emploient sans difficultés la plate-forme, ils ont un point de vue
positif dessus et son intérêt est confirmé (cf. point 3). Bien que ce soit les pôles
Information puis Interaction qui sont les premiers usages faits de l'outil, ce qui a
été observé, c'est l'intérêt des pôles Activités et Production (même s'ils sont
moins employés). En effet, ceux ci « sont davantage mis en évidence par la
nature même des travaux proposés (qui font appel à des compétences de plus
haut niveau) et par la possibilité offerte aux étudiants de partager, d'analyser et
de critiquer leurs "oeuvres". » Ces phénomènes se produisent en raison de la
technologie et des possibilités qu'elle offre mais pas uniquement.
L'outil trouve tout son sens dans la place que lui accorde l'enseignant et dans
l'emploi qu'en font les étudiants. Autrement dit, l'unique moyen de parvenir à
une valeur ajoutée de l'outil est de l'encadrer « d'un dispositif pédagogique
proche de la manière par laquelle un individu apprend (on apprend en faisant,
en interagissant, en développant des compétences de haut niveau, en analysant
les traces de son apprentissage, etc.) ».
6. On ne peut pas déclarer qu'iCampus a bouleversé les méthodes
d'enseignement. Néanmoins, il est important de souligner que, d'après
l'enquête précitée, 38% des étudiants considèrent que de nouvelles pratiques
pédagogiques sont nées avec l'apparition d'iCampus. Le chiffre précédent
correspond à une enquête datant de 2006 qui s'intéressait aux pratiques sur
iCampus des étudiants, après cinq années d'utilisation de la plate-forme.
Il serait à présent intéressant de réévaluer cet outil dans le contexte
actuel où d'autres technologies se sont développées et font concurrence à
iCampus, telles que les réseaux sociaux (principalement Facebook). Nous
pourrions également nous interroger sur les caractéristiques des utilisateurs
expérimentés d'iCampus : font-ils partie d'une faculté plutôt qu'une autre? Estce les meilleurs élèves qui emploient un plus grand nombre de fonctions
d'iCampus?
Il serait intéressant d'étudier ce qui caractérise les utilisateurs d'iCampus qui
recourent à l'ensemble des fonctions proposées ou bien aux moins
utilisées afin d'en sortir des possibilités pour améliorer la plate-forme.
7. On ne peut pas déclarer qu'iCampus a bouleversé les méthodes
d'enseignement. Néanmoins, il est important de souligner que, d'après
l'enquête précitée, 38% des étudiants considèrent que de nouvelles pratiques
pédagogiques sont nées avec l'apparition d'iCampus. Le chiffre précédent
correspond à une enquête datant de 2006 qui s'intéressait aux pratiques sur
iCampus des étudiants, après cinq années d'utilisation de la plate-forme.
Il serait à présent intéressant de réévaluer cet outil dans le contexte
actuel où d'autres technologies se sont développées et font concurrence à
iCampus, telles que les réseaux sociaux (principalement Facebook). Nous
pourrions également nous interroger sur les caractéristiques des utilisateurs
expérimentés d'iCampus : font-ils partie d'une faculté plutôt qu'une autre? Estce les meilleurs élèves qui emploient un plus grand nombre de fonctions
d'iCampus?
Il serait intéressant d'étudier ce qui caractérise les utilisateurs d'iCampus qui
recourent à l'ensemble des fonctions proposées ou bien aux moins
utilisées afin d'en sortir des possibilités pour améliorer la plate-forme.