SlideShare uma empresa Scribd logo
1 de 29
Baixar para ler offline
DIVULGATION DU CORPS PROFESSORAL/DE L’ANIMATEUR
• Membre du corps professoral :
• Liens avec des intérêts commerciaux :
• La cartographie épitopique présentée a été effectuée par
l’entreprise Biopeptides Corp. , et les droits de propriété
intellectuelle sont détenus par cette dernière.
DIVULGATION DU FINANCEMENT COMMERCIAL
• Possibilité de conflits d’intérêts :
• Raymond Dattwyler et Biopeptides Corp. ont reçu des subventions de
National Institutes Health (NIH).
• L’entreprise Bio-Rad possède une technologie brevetée qui a été
élaborée par Biopeptides Corp.
• L’entreprise Qiagen possède une technologie brevetée qui a été
élaborée par Biopeptides Corp.
DIAGNOSTICS EN LABORATOIRE DE LA MALADIE DE
LYME POUR LE PASSÉ, LE PRÉSENT ET LE FUTUR :
RAYMOND DATTWYLER, M.D.
PROFESSEUR DE MICROBIOLOGIE/IMMUNOLOGIE ET DE MÉDECINE
NEW YORK MEDICAL COLLEGE, À VALHALLA, NEW YORK (ÉTATS-UNIS)
PRÉSIDENT DE BIOPEPTIDES CORP.
DIAGNOSTIC EN LABORATOIRE
DE LA MALADIE DE LYME
1980 1990 2000 2010
Tests SÉROLOGIQUES
Cibles antigènes : sonicats de cellules entières Bb ou Bb
• Problèmes :
• Les bactéries entières contiennent bon nombre
d’épitopes qui sont communs parmi les autres espèces
de bactéries – « des épitopes non spécifiques ».
• Les Borrelia de culture peuvent perdre des antigènes
codés par un plasmide.
• Certains antigènes importants ne sont pas
exprimés in vitro.
CRITÈRESDU CDC
SÉROLOGIEENDEUXÉTAPES
Premier mois de l’infection :
Première étape : Anticorps IgG et/ou IgM dirigé contre le sonicat de cellule entière par
essai immuno-enzymatique (EIA) ou immunofluorescence des anticorps (IFA)
Deuxième étape : Transfert Western IgG et IgM si la première étape est positive ou
équivoque
2 bandes d’anticorps IgM sur 3 : 23-, 39- et 41-kDa
5 bandes d’anticorps IgG sur 10 : 18-, 23-, 28-, 30-, 39-, 41-, 45-, 58-, 66- et 93-kDa
Après le premier mois :
Première étape : Anticorps IgG dirigé contre le sonicat de cellule entière par essai
immuno-enzymatique (EIA) ou immunofluorescence des anticorps (IFA)
Deuxième étape : Transfert Western IgG si la première étape est positive ou équivoque
5 bandes d’anticorps IgG sur 10 : 18-, 23-, 28-, 30-, 39-, 41-, 45-, 58-, 66- et 93-kDa
CRITÈRES LIÉS AUX TRANSFERTS WESTERN
1. Les critères ont été élaborés à l’aide de Bb de culture.
2. À l’époque où ces critères ont été formulés, nombre
de ces antigènes n’étaient pas définis.
3. Les antigènes exprimés in vivo sont mal représentés.
7
SENSIBILITÉDESDEUXÉTAPESSTANDARD
• Maladie aiguë au stade précoce : 30 à 40 %
• Maladie en phase de convalescence au stade précoce : 70 %
• Infection neurologique et cardite au stade précoce
(aiguë disséminée) : 85 %
• Maladie au stade tardif : plus de 98 %
INFECTION DISSÉMINÉE AU STADE TARDIF CHEZ L’HUMAIN
PAR TRANSFERT WESTERN DE GEL EN 2D
Nowalk, A. J., R. D. Gilmore, Jr. et J. A. Carroll. 2006. Analyse sérologique des protéomes
des protéines associées à la membrane de Borrelia burgdorferi. Infect. Immun.
74:3864–3873.
ANTIGÈNES ASSOCIÉS AVEC LE TRANSFERT WESTERN
10
PROTÉINE MK Stade précoce Stade intermédiaire Stade tardif
P93 93 + +
Hsp90 90 +
p66* 66 +
OppA2 58 +
ErpB 58 +
BBK32 47 +
FtsZ 45 +
FlaB* 41 +
BmpA 39 +
BBO323* 30 +
OspF 26 + +
OspC 21 +
LA7 20 + +
ErpP 18 + +
DbpA 18 + +
RevA 18 +
RÉACTIVITÉ CROISÉE DES ANTIGÈNES
• La réactivité croisée est un enjeu considérable dans tout essai biologique
de sérodiagnostic, en particulier lors de l’utilisation de préparations
provenant d’organismes complets ou de protéines bien conservées.
• La flagelline de Borrelia génère des réponses positives chez plus de
40 % de personnes en bonne santé sans historique de maladie de
Lyme (Liang, FT, et al., J. Clin. Microbiol., décembre 1999, vol. 37,
no 12 3990-3996.)
• Un antigène de 60 kDa est séropositif chez plus de 16 % des témoins
en santé (Liang, FT, et al., J. Clin. Microbiol., décembre 1999, vol. 37,
no 12 3990-3996.)
• Souche homologue BBO323 avec des protéines de liaison de substrat
périplasmique de microorganismes Gram négatif.
• Les essais immuno-enzymatiques (ELISA) de sonicats de cellules
entières peuvent détecter les anticorps à des taux supérieurs à 90 %
dans des pays tropicaux exempts de la maladie de Lyme (Burkitt TR,
et al., J Infect Dis. (1997) 175 (2): 466-469.)
LES PROTÉINES CONTIENNENTDES RÉGIONS DE RÉACTIVITÉ CROISÉE
SEMBLABLES À D’AUTRES BACTÉRIES
LA FLAGELLINE DE LA PROTÉINE P41 DE B.BURGDORFERI
EST UN BONEXEMPLE
• P66 est un antigène proéminent
inclus dans la plupart des tests
sérologiques conventionnels de la
maladie de Lyme.
• Nous avons découvert une quantité
importante de liaison des anticorps à
6 peptides différents dans le sérum de
témoins en santé et malades.
• À ce sujet, nous constatons que la
bande p66 de la plupart des transferts
Western est positive quelle que soit la
source du sérum.
P66, une leçon de
réactivité croisée.
D’AUTRES ANTIGÈNES POSSÈDENT ÉGALEMENT DES
ÉPITOPES À RÉACTION CROISÉE
• Des peptides ont été générés à partir de séquences
d’épitopes OspC et de sérums de témoins en santé et
chez lesquels la maladie de Lyme a été dépistée.
AVANTAGES DES ÉPITOPES DE PEPTIDES
• Préservation de la spécificité par la sélection d’épitopes
propres à Borrelia spp., et élimination d’épitopes à
« réactivité croisée » présents chez d’autres espèces
bactériennes.
• Conceptuellement, ceci améliore la spécificité et la
sensibilité des tests sérologiques.
C6
• Le premier peptide approuvé par la Loi sur les aliments et drogue d’après l’essai
de sérodiagnostic.
• Un peptide conservé provenant de la région invariable 6 de la protéine VIsE.
• A donné de bons résultats comme test d’antigène seul; cependant, les résultats
n’étaient pas assez bons pour remplacer le paradigme à deux étapes.
• C6 ne se lie pas bien à IgM, il se lie principalement à IgG.
• La région IR6 de VlsE est plus variable que ce que l’on pensait initialement, et les
diagnostics basés sur les peptides sont extrêmement sensibles aux variances dans la
séquence AA.
• L’antigène VlsE n’est pas exprimé chez la tique (moins de 1 % des bactéries), c’est
pourquoi il doit être régulé à la hausse pour produire une immunité, ce qui limite son
utilité aux interventions très précoces.
• Malgré les inconvénients observés, cela démontre clairement l’utilité des
sérodiagnostics fondés sur les peptides.
CARTOGRAPHIE ÉPITOPIQUE de la protéine OppA2
Signorino G, Arnaboldi PM, Petzke MM, Dattwyler RJ. Identification d’épitopes linéaires de OppA2
comme marqueurs de sérodiagnostic pour la maladie de Lyme. Clin Vaccine Immunol.2014
May;21(5):704-11.
• Pour OppA2, de nombreuses séquences ont été déterminées; pour d’autres
protéines, seuls un ou deux épitopes ont été déterminés par protéine.
Tableau 1. Séquences de peptides contenant des épitopes immunodominants de OppA2.
Nom du peptide
Séquence d’acides aminés
OppA (11-25) IFFLTFLCCNNKERK
OppA (191-225) YGQNWTNPENMVTSGPFKLKERIPNEKIVFEKNNK
OppA (276-290) SDYYSSAVNAIYFYS
OppA (276-300) SDYYSSAVNAIYFYSFNTHIKPLD
OppA (286-300) IYFYSFNTHIKPLD
OppA (286-310) IYFYSFNTHIKPLDNVKIRKALTLA
OppA (356-375) LAEAGYPNGNGFPILKLKYN
OppA (381-400) KKICEFIQNQWKKNLNIDVE
OppA (491-505) APIYIYGNSYLFRND
• Chaque peptide a été testé dans
un groupe de 114 cas de la
maladie de Lyme au stade
précoce, de 44 témoins en santé,
de 30 témoins atteints de la
polyarthrite rhumatoïde et de 28
tests des anticorps réaginiques
positifs.
• Les seuils de positivité ont été
déterminés à plus de 3 ÉT par
rapport à la moyenne des témoins
en santé (positif) et à plus de 2 ÉT
par rapport à la moyenne des
témoins en santé (équivoque).
ANALYSE ELISA DE
OppA2
LEÇONS TIRÉES DE L’ÉLABORATION DES
TESTS SÉROLOGIQUES
• La détermination de nouvelles cibles peptidiques se poursuit afin
d’améliorer la spécificité et la sensibilité par rapport aux essais
immuno-enzymatiques (EIA) actuels de la première étape.
• Cependant, la sélection des antigènes doit être effectuée avec soin.
• Aucune « approche globale » n’est efficace pour la détermination des
épitopes.
• Chaque épitope provenant d’antigènes différents possède des
attributs différents.
• OspC1 se lie mieux à IgM qu’à IgG, DbpA4-DbpB6 ne fonctionne bien
qu’en tant que dipeptide, de nombreux épitopes de p66 ont une
réactivité croisée, p41 possède un épitope utile.
• La formation d’anticorps prend du temps.
• Les niveaux de IgG restent élevés pendant des années après
l’infection, les tests sérologiques ne peuvent distinguer une
nouvelle infection d’une exposition préalable.
• Les niveaux d’anticorps n’ont pas de corrélation avec la
réussite du traitement.
Les tests sérologiques présentent des
problèmes impossibles à surmonter
NOUVELLES APPROCHES EN MATIÈRE DE DIAGNOSTIC
EN LABORATOIRE
L’AVENIR?
• Métabolomique
• Analyse des transcriptomes
• Suivi de l’activité des lymphocytes T
RÉPONSE DES LYMPHOCYTES T
• Cinétique distincte des réponses des lymphocytes T
• Résolution suivante de l’infection :
• La fonction effectrice des lymphocytes T
s’estompe.
• Les nombres de lymphocytes T activés se
contractent.
• La libération de cytokines peut être utilisée comme
mesure indirecte de l’activation des lymphocytes T.
TEST DE LIBÉRATION DE CYTOKINES
• La plateforme technologique QuantiFERON
• Sang entier
• Incuber jusqu’au lendemain, prélever du plasma
• Essai d’immuno-absorption enzymatique IFN-γ
Sans objet Maladie de LymeMito
ANTIGÈNES CIBLES
• Les séquences pour chaque antigène ont
été évaluées par rapport aux bases de
données de protéines à l’aide du Basic
Local Alignment Search Tool (BLAST) de
NCBI.
• Des bibliothèques de peptides qui se
chevauchent ont été produites pour des
régions avec :
• moins de 50 % d’identité avec d’autres
protéines
et
• plus de 80 % d’identité parmi Borrellia spp.
• Ces données ont été générées à l’aide d’un
mélange de 33 peptides issus de OspC,
DbpB, p66 et FlaB.
Antigènes évalués pour la
réactivité des lymphocytes T :
• OspC
• DbpB
• p66
• FlaB
• CRASP2
• Bbk32
• BmpA
• OppA2
• LA-7
• FlilB
• Bdf2
• RecA
CARACTÉRISTIQUES DES PATIENTS
Sujets Âge médian
(intervalle)
Sexe (F/M) Durée
médiane des
symptômes
(intervalle)
Symptômes
d’un ou
plusieurs
érythèmes migrantsb
Erythema
migrans+a
(n=29)
58 (19-74) 9/20 5 j. (2-30) 23/6
céphalées (n=23)
raideur de la nuque (n=15)
myalgie (n=15)
fièvre (n=13)
fatigue (n=13)
arthralgie (n=10)
lymphadénopathie (n=1)
aucun (n=2)
a- lésion ronde de plus de 5 cm, souvent avec un dégagement central partiel
b- les symptômes se sont atténués après un traitement de 10 jours avec la doxycycline
• Le sang a été prélevé lors de la visite initiale (n=29), 2 mois après le traitement (n=27)
et 6 mois après le traitement (n=5).
SÉCRÉTION D’INTERFÉRON-GAMMA
• Des IFNγ ont été détectés chez 3,1 % (6 sur 192) des
témoins en santé et des cas d’anaplasmose.
Phase
aiguë
Phase de
convalescence
(2 mois)
Phase de
convalescence
(6 mois)
Positif a
20/29
(69,0 %)
IFNγ
(UI/ml)
1,46 ±
2,26
4/27
(15,3 %)
1/5
(20,0 %)
0,27 ±
0,59
0,13 ±
0,19
a- >3 ÉT (0,33 UI/ml) par rapport à la moyenne d’IFN γ produits dans le
sang de volontaires en santé ( n=187 ) et anaplasmose (n=5).
COMPARAISON AVEC LA SÉROLOGIE
QuantiFERON
ELISA
C6
ELISA
Transfert
Western
IFNγ (UI) IgM ou IgG IgM ou IgG
Phase aiguë
(n=29)
69,0 %
(20/29)
58,6 %
(17/29)
17,2 %
(5/29)
• Combinés, les analyses ELISA de C6 et de QuantiFERON ont déterminé
positivement 82,8 % (24/29) des patients atteints de la maladie de
Lyme en phase aiguë.
• L’ajout de peptides provenant d’autres antigènes peut augmenter la
sensibilité de l’essai biologique.
RÉSUMÉ
• La sécrétion d’IFNγ peut être utilisée pour détecter l’infection causée par
Borrelia burgdorferi.
• Elle exige de multiples peptides provenant de différentes protéines.
• La sécrétion d’IFNγ est réduite à la suite d’un traitement réussi aux
antibiotiques.
• Aucun patient ne s’est plaint de symptômes persistants à la suite du
traitement à la doxycycline.
• D’autres études garantiraient :
• des valeurs limites définies de façon plus critique;
• l’évaluation de l’inclusion d’autres antigènes;
• l’évaluation de la maladie de Lyme localisée par rapport à la maladie
disséminée;
• l’évaluation du stade tardif de la maladie de Lyme.
REMERCIEMENTS
• NIH NIAID pour le financement
• Biopeptides, Corp./NYMC
• Paul M. Arnaboldi, Ph. D.
• Mariya Sambir, maîtrise ès sciences
• NYMC
• Mary Petzke, Ph. D.
• Giacomo Signore, Ph. D.
• Gary Wormser, M.D.
• Gundersen-Lutheran, Wisc.
• Steven Callister, Ph. D.
• Dean Jobe, maîtrise ès sciences
29

Mais conteúdo relacionado

Mais procurados

Mécanismes de Résistance de Plasmodium aux Quinoléiques
Mécanismes de Résistance de Plasmodium aux QuinoléiquesMécanismes de Résistance de Plasmodium aux Quinoléiques
Mécanismes de Résistance de Plasmodium aux QuinoléiquesInstitut Pasteur de Madagascar
 
Anticorps thérapeutiques
Anticorps thérapeutiquesAnticorps thérapeutiques
Anticorps thérapeutiquesSofia Azirar
 
Anti viraux et immunomodulateurs.ppt
Anti viraux et immunomodulateurs.pptAnti viraux et immunomodulateurs.ppt
Anti viraux et immunomodulateurs.pptodeckmyn
 
Zarski jp cyto,av,im 2014
Zarski jp  cyto,av,im 2014Zarski jp  cyto,av,im 2014
Zarski jp cyto,av,im 2014odeckmyn
 
Mémoire de dea
Mémoire de deaMémoire de dea
Mémoire de deaSebDuprat
 
Watier ppp lyon 2013
Watier ppp lyon 2013Watier ppp lyon 2013
Watier ppp lyon 2013Groupe IMT
 
Chevaliez Hcv Virus Et Marqueurs
Chevaliez Hcv  Virus Et MarqueursChevaliez Hcv  Virus Et Marqueurs
Chevaliez Hcv Virus Et Marqueursodeckmyn
 
Chevaliez s virus hcv+marqueurs2014
Chevaliez s  virus hcv+marqueurs2014Chevaliez s  virus hcv+marqueurs2014
Chevaliez s virus hcv+marqueurs2014odeckmyn
 
Pawlotsky cycle
Pawlotsky  cyclePawlotsky  cycle
Pawlotsky cycleodeckmyn
 
Primo-infection et tests rapides - François Simon - Rencontre du Crips/Vih.org
Primo-infection et tests rapides - François Simon - Rencontre du Crips/Vih.orgPrimo-infection et tests rapides - François Simon - Rencontre du Crips/Vih.org
Primo-infection et tests rapides - François Simon - Rencontre du Crips/Vih.orgVih.org
 
Production des ac recombinant
Production des ac recombinantProduction des ac recombinant
Production des ac recombinantsidra sisa
 
Hépatite C Virus et marqueurs.pdf
Hépatite C  Virus et marqueurs.pdfHépatite C  Virus et marqueurs.pdf
Hépatite C Virus et marqueurs.pdfodeckmyn
 
Guillaume Cartron : L’immunothérapie : Traitement d’avenir des lymphomes ?
Guillaume Cartron : L’immunothérapie : Traitement d’avenir des lymphomes ?Guillaume Cartron : L’immunothérapie : Traitement d’avenir des lymphomes ?
Guillaume Cartron : L’immunothérapie : Traitement d’avenir des lymphomes ?Francelymphomeespoir
 
Chevaliez marqueurs hcv du16
Chevaliez marqueurs hcv du16Chevaliez marqueurs hcv du16
Chevaliez marqueurs hcv du16odeckmyn
 
Production des anticorps monoclonaux
Production des anticorps monoclonauxProduction des anticorps monoclonaux
Production des anticorps monoclonauxAsmae LGUENSAT
 
SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS COMMUNAUTA...
SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS COMMUNAUTA...SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS COMMUNAUTA...
SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS COMMUNAUTA...hicham ayour
 
Summary of Serological Tests in District Hospitals
Summary of Serological Tests in District HospitalsSummary of Serological Tests in District Hospitals
Summary of Serological Tests in District HospitalsNkengacha Marcellous Agendia
 

Mais procurados (20)

Mécanismes de Résistance de Plasmodium aux Quinoléiques
Mécanismes de Résistance de Plasmodium aux QuinoléiquesMécanismes de Résistance de Plasmodium aux Quinoléiques
Mécanismes de Résistance de Plasmodium aux Quinoléiques
 
Anticorps thérapeutiques
Anticorps thérapeutiquesAnticorps thérapeutiques
Anticorps thérapeutiques
 
Anti viraux et immunomodulateurs.ppt
Anti viraux et immunomodulateurs.pptAnti viraux et immunomodulateurs.ppt
Anti viraux et immunomodulateurs.ppt
 
Zarski jp cyto,av,im 2014
Zarski jp  cyto,av,im 2014Zarski jp  cyto,av,im 2014
Zarski jp cyto,av,im 2014
 
Mémoire de dea
Mémoire de deaMémoire de dea
Mémoire de dea
 
Watier ppp lyon 2013
Watier ppp lyon 2013Watier ppp lyon 2013
Watier ppp lyon 2013
 
Chevaliez Hcv Virus Et Marqueurs
Chevaliez Hcv  Virus Et MarqueursChevaliez Hcv  Virus Et Marqueurs
Chevaliez Hcv Virus Et Marqueurs
 
anticorps monoclonaux
anticorps monoclonauxanticorps monoclonaux
anticorps monoclonaux
 
Chevaliez s virus hcv+marqueurs2014
Chevaliez s  virus hcv+marqueurs2014Chevaliez s  virus hcv+marqueurs2014
Chevaliez s virus hcv+marqueurs2014
 
tous sur les anticorps monoclonaux
tous sur les anticorps monoclonauxtous sur les anticorps monoclonaux
tous sur les anticorps monoclonaux
 
Pawlotsky cycle
Pawlotsky  cyclePawlotsky  cycle
Pawlotsky cycle
 
Primo-infection et tests rapides - François Simon - Rencontre du Crips/Vih.org
Primo-infection et tests rapides - François Simon - Rencontre du Crips/Vih.orgPrimo-infection et tests rapides - François Simon - Rencontre du Crips/Vih.org
Primo-infection et tests rapides - François Simon - Rencontre du Crips/Vih.org
 
Production des ac recombinant
Production des ac recombinantProduction des ac recombinant
Production des ac recombinant
 
Hépatite C Virus et marqueurs.pdf
Hépatite C  Virus et marqueurs.pdfHépatite C  Virus et marqueurs.pdf
Hépatite C Virus et marqueurs.pdf
 
Guillaume Cartron : L’immunothérapie : Traitement d’avenir des lymphomes ?
Guillaume Cartron : L’immunothérapie : Traitement d’avenir des lymphomes ?Guillaume Cartron : L’immunothérapie : Traitement d’avenir des lymphomes ?
Guillaume Cartron : L’immunothérapie : Traitement d’avenir des lymphomes ?
 
Chevaliez marqueurs hcv du16
Chevaliez marqueurs hcv du16Chevaliez marqueurs hcv du16
Chevaliez marqueurs hcv du16
 
Résistance de Plasmodium vivax à la chloroquine
Résistance de Plasmodium vivax à la chloroquineRésistance de Plasmodium vivax à la chloroquine
Résistance de Plasmodium vivax à la chloroquine
 
Production des anticorps monoclonaux
Production des anticorps monoclonauxProduction des anticorps monoclonaux
Production des anticorps monoclonaux
 
SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS COMMUNAUTA...
SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS COMMUNAUTA...SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS COMMUNAUTA...
SENSIBILITÉ AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE STAPHYLOCOCCUS AUREUS COMMUNAUTA...
 
Summary of Serological Tests in District Hospitals
Summary of Serological Tests in District HospitalsSummary of Serological Tests in District Hospitals
Summary of Serological Tests in District Hospitals
 

Semelhante a Français: Dr. Raymond J. Dattwyler

Sélection des antigènes et données pré-cliniques nécessaires à la décision de...
Sélection des antigènes et données pré-cliniques nécessaires à la décision de...Sélection des antigènes et données pré-cliniques nécessaires à la décision de...
Sélection des antigènes et données pré-cliniques nécessaires à la décision de...Institut Pasteur de Madagascar
 
Vaccination contre les mammites : Que peut-on en attendre? Quelles pistes d’a...
Vaccination contre les mammites : Que peut-on en attendre? Quelles pistes d’a...Vaccination contre les mammites : Que peut-on en attendre? Quelles pistes d’a...
Vaccination contre les mammites : Que peut-on en attendre? Quelles pistes d’a...Institut de l'Elevage - Idele
 
Le traitement en primo-infection à VIH - Christine Rouzioux - Rencontre du Cr...
Le traitement en primo-infection à VIH - Christine Rouzioux - Rencontre du Cr...Le traitement en primo-infection à VIH - Christine Rouzioux - Rencontre du Cr...
Le traitement en primo-infection à VIH - Christine Rouzioux - Rencontre du Cr...Vih.org
 
eBIS_conf - 20230323 - part2 - capacite_immunitaire.pptx
eBIS_conf - 20230323 - part2 - capacite_immunitaire.pptxeBIS_conf - 20230323 - part2 - capacite_immunitaire.pptx
eBIS_conf - 20230323 - part2 - capacite_immunitaire.pptxInstitut de l'Elevage - Idele
 
Hépatite C_ stratégie diagnostique et suivi virologique.ppt
Hépatite C_ stratégie diagnostique et suivi virologique.pptHépatite C_ stratégie diagnostique et suivi virologique.ppt
Hépatite C_ stratégie diagnostique et suivi virologique.pptodeckmyn
 
Comment s'assurer que les antipaludiques recommandés sont efficaces?
Comment s'assurer que les antipaludiques recommandés sont efficaces?Comment s'assurer que les antipaludiques recommandés sont efficaces?
Comment s'assurer que les antipaludiques recommandés sont efficaces?Institut Pasteur de Madagascar
 
L’apport du triple quadrupôle à la biologie médicale
L’apport du triple quadrupôle à la biologie médicaleL’apport du triple quadrupôle à la biologie médicale
L’apport du triple quadrupôle à la biologie médicaleFrançois PARANT
 
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypageAnti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypageInstitut Pasteur de Madagascar
 
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypageAnti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypageInstitut Pasteur de Madagascar
 
DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE .pptx
DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE .pptxDIAGNOSTIC SEROLOGIQUE .pptx
DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE .pptxDounyaBenyelles
 
Chevaliez du hépatites 2015
Chevaliez  du hépatites 2015Chevaliez  du hépatites 2015
Chevaliez du hépatites 2015odeckmyn
 
Chevaliez s hcv strat diag+suiv virol2014
Chevaliez s  hcv strat diag+suiv virol2014Chevaliez s  hcv strat diag+suiv virol2014
Chevaliez s hcv strat diag+suiv virol2014odeckmyn
 
dutai-grenoble-2021-22-resistances-des-gram-negatif-ycaspar.pdf
dutai-grenoble-2021-22-resistances-des-gram-negatif-ycaspar.pdfdutai-grenoble-2021-22-resistances-des-gram-negatif-ycaspar.pdf
dutai-grenoble-2021-22-resistances-des-gram-negatif-ycaspar.pdfImeneFl
 

Semelhante a Français: Dr. Raymond J. Dattwyler (20)

Sélection des antigènes et données pré-cliniques nécessaires à la décision de...
Sélection des antigènes et données pré-cliniques nécessaires à la décision de...Sélection des antigènes et données pré-cliniques nécessaires à la décision de...
Sélection des antigènes et données pré-cliniques nécessaires à la décision de...
 
Français: Dr. Todd F. Hatchette
Français: Dr. Todd F. HatchetteFrançais: Dr. Todd F. Hatchette
Français: Dr. Todd F. Hatchette
 
Français: Dr. Brian Fallon
Français: Dr. Brian FallonFrançais: Dr. Brian Fallon
Français: Dr. Brian Fallon
 
Français: Dr. Liz Zubek et Dr. Alison C. Bested
Français: Dr. Liz Zubek et Dr. Alison C. BestedFrançais: Dr. Liz Zubek et Dr. Alison C. Bested
Français: Dr. Liz Zubek et Dr. Alison C. Bested
 
Vaccination contre les mammites : Que peut-on en attendre? Quelles pistes d’a...
Vaccination contre les mammites : Que peut-on en attendre? Quelles pistes d’a...Vaccination contre les mammites : Que peut-on en attendre? Quelles pistes d’a...
Vaccination contre les mammites : Que peut-on en attendre? Quelles pistes d’a...
 
Le traitement en primo-infection à VIH - Christine Rouzioux - Rencontre du Cr...
Le traitement en primo-infection à VIH - Christine Rouzioux - Rencontre du Cr...Le traitement en primo-infection à VIH - Christine Rouzioux - Rencontre du Cr...
Le traitement en primo-infection à VIH - Christine Rouzioux - Rencontre du Cr...
 
eBIS_conf - 20230323 - part2 - capacite_immunitaire.pptx
eBIS_conf - 20230323 - part2 - capacite_immunitaire.pptxeBIS_conf - 20230323 - part2 - capacite_immunitaire.pptx
eBIS_conf - 20230323 - part2 - capacite_immunitaire.pptx
 
Hépatite C_ stratégie diagnostique et suivi virologique.ppt
Hépatite C_ stratégie diagnostique et suivi virologique.pptHépatite C_ stratégie diagnostique et suivi virologique.ppt
Hépatite C_ stratégie diagnostique et suivi virologique.ppt
 
Comment s'assurer que les antipaludiques recommandés sont efficaces?
Comment s'assurer que les antipaludiques recommandés sont efficaces?Comment s'assurer que les antipaludiques recommandés sont efficaces?
Comment s'assurer que les antipaludiques recommandés sont efficaces?
 
L’apport du triple quadrupôle à la biologie médicale
L’apport du triple quadrupôle à la biologie médicaleL’apport du triple quadrupôle à la biologie médicale
L’apport du triple quadrupôle à la biologie médicale
 
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypageAnti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
 
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypageAnti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
Anti-paludogramme - Tests de chimiosensibilité in vitro : un test de phénotypage
 
La leptospirose
La leptospirose La leptospirose
La leptospirose
 
Epidémiologie moléculaire
Epidémiologie moléculaireEpidémiologie moléculaire
Epidémiologie moléculaire
 
DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE .pptx
DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE .pptxDIAGNOSTIC SEROLOGIQUE .pptx
DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE .pptx
 
Chevaliez du hépatites 2015
Chevaliez  du hépatites 2015Chevaliez  du hépatites 2015
Chevaliez du hépatites 2015
 
SFH 2016 Syndrome hypereosinophilique JEK
SFH 2016 Syndrome hypereosinophilique JEKSFH 2016 Syndrome hypereosinophilique JEK
SFH 2016 Syndrome hypereosinophilique JEK
 
Chevaliez s hcv strat diag+suiv virol2014
Chevaliez s  hcv strat diag+suiv virol2014Chevaliez s  hcv strat diag+suiv virol2014
Chevaliez s hcv strat diag+suiv virol2014
 
Cours complement medecine 2016
Cours complement medecine 2016Cours complement medecine 2016
Cours complement medecine 2016
 
dutai-grenoble-2021-22-resistances-des-gram-negatif-ycaspar.pdf
dutai-grenoble-2021-22-resistances-des-gram-negatif-ycaspar.pdfdutai-grenoble-2021-22-resistances-des-gram-negatif-ycaspar.pdf
dutai-grenoble-2021-22-resistances-des-gram-negatif-ycaspar.pdf
 

Mais de Conference to Develop a Federal Framework on Lyme Disease

Mais de Conference to Develop a Federal Framework on Lyme Disease (20)

Français: Dr. Ying Zhang
Français: Dr. Ying ZhangFrançais: Dr. Ying Zhang
Français: Dr. Ying Zhang
 
English: Dr. Ying Zhang
English: Dr. Ying ZhangEnglish: Dr. Ying Zhang
English: Dr. Ying Zhang
 
Français: Dr. Curtis Russell
Français: Dr. Curtis RussellFrançais: Dr. Curtis Russell
Français: Dr. Curtis Russell
 
English: Dr. Curtis Russell
English: Dr. Curtis RussellEnglish: Dr. Curtis Russell
English: Dr. Curtis Russell
 
Français: Dr. Nataliia (Natasha) Rudenko
Français: Dr. Nataliia (Natasha) RudenkoFrançais: Dr. Nataliia (Natasha) Rudenko
Français: Dr. Nataliia (Natasha) Rudenko
 
English: Dr. Nataliia (Natasha) Rudenko
English: Dr. Nataliia (Natasha) RudenkoEnglish: Dr. Nataliia (Natasha) Rudenko
English: Dr. Nataliia (Natasha) Rudenko
 
Français: Dr. David M. Patrick
Français: Dr. David M. PatrickFrançais: Dr. David M. Patrick
Français: Dr. David M. Patrick
 
English: Dr. David M. Patrick
English: Dr. David M. PatrickEnglish: Dr. David M. Patrick
English: Dr. David M. Patrick
 
Français: Dr. Nick H. Ogden
Français: Dr. Nick H. OgdenFrançais: Dr. Nick H. Ogden
Français: Dr. Nick H. Ogden
 
English: Dr. Nick H. Ogden
English: Dr. Nick H. OgdenEnglish: Dr. Nick H. Ogden
English: Dr. Nick H. Ogden
 
Français: Dr. Christina Nelson
Français: Dr. Christina NelsonFrançais: Dr. Christina Nelson
Français: Dr. Christina Nelson
 
English: Dr. Christina Nelson
English: Dr. Christina NelsonEnglish: Dr. Christina Nelson
English: Dr. Christina Nelson
 
Français: Dr. Kieran Moore
Français: Dr. Kieran MooreFrançais: Dr. Kieran Moore
Français: Dr. Kieran Moore
 
English: Dr. Kieran Moore
English: Dr. Kieran MooreEnglish: Dr. Kieran Moore
English: Dr. Kieran Moore
 
Français: Dr. Elizabeth Maloney
Français: Dr. Elizabeth MaloneyFrançais: Dr. Elizabeth Maloney
Français: Dr. Elizabeth Maloney
 
English. Dr. Elizabeth Maloney
English. Dr. Elizabeth MaloneyEnglish. Dr. Elizabeth Maloney
English. Dr. Elizabeth Maloney
 
Français: Dr. Vett Lloyd
Français: Dr. Vett LloydFrançais: Dr. Vett Lloyd
Français: Dr. Vett Lloyd
 
English: Dr. Vett Lloyd
English: Dr. Vett LloydEnglish: Dr. Vett Lloyd
English: Dr. Vett Lloyd
 
Français: Dr. Ralph Hawkins
Français: Dr. Ralph HawkinsFrançais: Dr. Ralph Hawkins
Français: Dr. Ralph Hawkins
 
English: Dr. Ralph Hawkins
English: Dr. Ralph HawkinsEnglish: Dr. Ralph Hawkins
English: Dr. Ralph Hawkins
 

Français: Dr. Raymond J. Dattwyler

  • 1. DIVULGATION DU CORPS PROFESSORAL/DE L’ANIMATEUR • Membre du corps professoral : • Liens avec des intérêts commerciaux : • La cartographie épitopique présentée a été effectuée par l’entreprise Biopeptides Corp. , et les droits de propriété intellectuelle sont détenus par cette dernière.
  • 2. DIVULGATION DU FINANCEMENT COMMERCIAL • Possibilité de conflits d’intérêts : • Raymond Dattwyler et Biopeptides Corp. ont reçu des subventions de National Institutes Health (NIH). • L’entreprise Bio-Rad possède une technologie brevetée qui a été élaborée par Biopeptides Corp. • L’entreprise Qiagen possède une technologie brevetée qui a été élaborée par Biopeptides Corp.
  • 3. DIAGNOSTICS EN LABORATOIRE DE LA MALADIE DE LYME POUR LE PASSÉ, LE PRÉSENT ET LE FUTUR : RAYMOND DATTWYLER, M.D. PROFESSEUR DE MICROBIOLOGIE/IMMUNOLOGIE ET DE MÉDECINE NEW YORK MEDICAL COLLEGE, À VALHALLA, NEW YORK (ÉTATS-UNIS) PRÉSIDENT DE BIOPEPTIDES CORP.
  • 4. DIAGNOSTIC EN LABORATOIRE DE LA MALADIE DE LYME 1980 1990 2000 2010
  • 5. Tests SÉROLOGIQUES Cibles antigènes : sonicats de cellules entières Bb ou Bb • Problèmes : • Les bactéries entières contiennent bon nombre d’épitopes qui sont communs parmi les autres espèces de bactéries – « des épitopes non spécifiques ». • Les Borrelia de culture peuvent perdre des antigènes codés par un plasmide. • Certains antigènes importants ne sont pas exprimés in vitro.
  • 6. CRITÈRESDU CDC SÉROLOGIEENDEUXÉTAPES Premier mois de l’infection : Première étape : Anticorps IgG et/ou IgM dirigé contre le sonicat de cellule entière par essai immuno-enzymatique (EIA) ou immunofluorescence des anticorps (IFA) Deuxième étape : Transfert Western IgG et IgM si la première étape est positive ou équivoque 2 bandes d’anticorps IgM sur 3 : 23-, 39- et 41-kDa 5 bandes d’anticorps IgG sur 10 : 18-, 23-, 28-, 30-, 39-, 41-, 45-, 58-, 66- et 93-kDa Après le premier mois : Première étape : Anticorps IgG dirigé contre le sonicat de cellule entière par essai immuno-enzymatique (EIA) ou immunofluorescence des anticorps (IFA) Deuxième étape : Transfert Western IgG si la première étape est positive ou équivoque 5 bandes d’anticorps IgG sur 10 : 18-, 23-, 28-, 30-, 39-, 41-, 45-, 58-, 66- et 93-kDa
  • 7. CRITÈRES LIÉS AUX TRANSFERTS WESTERN 1. Les critères ont été élaborés à l’aide de Bb de culture. 2. À l’époque où ces critères ont été formulés, nombre de ces antigènes n’étaient pas définis. 3. Les antigènes exprimés in vivo sont mal représentés. 7
  • 8. SENSIBILITÉDESDEUXÉTAPESSTANDARD • Maladie aiguë au stade précoce : 30 à 40 % • Maladie en phase de convalescence au stade précoce : 70 % • Infection neurologique et cardite au stade précoce (aiguë disséminée) : 85 % • Maladie au stade tardif : plus de 98 %
  • 9. INFECTION DISSÉMINÉE AU STADE TARDIF CHEZ L’HUMAIN PAR TRANSFERT WESTERN DE GEL EN 2D Nowalk, A. J., R. D. Gilmore, Jr. et J. A. Carroll. 2006. Analyse sérologique des protéomes des protéines associées à la membrane de Borrelia burgdorferi. Infect. Immun. 74:3864–3873.
  • 10. ANTIGÈNES ASSOCIÉS AVEC LE TRANSFERT WESTERN 10 PROTÉINE MK Stade précoce Stade intermédiaire Stade tardif P93 93 + + Hsp90 90 + p66* 66 + OppA2 58 + ErpB 58 + BBK32 47 + FtsZ 45 + FlaB* 41 + BmpA 39 + BBO323* 30 + OspF 26 + + OspC 21 + LA7 20 + + ErpP 18 + + DbpA 18 + + RevA 18 +
  • 11. RÉACTIVITÉ CROISÉE DES ANTIGÈNES • La réactivité croisée est un enjeu considérable dans tout essai biologique de sérodiagnostic, en particulier lors de l’utilisation de préparations provenant d’organismes complets ou de protéines bien conservées. • La flagelline de Borrelia génère des réponses positives chez plus de 40 % de personnes en bonne santé sans historique de maladie de Lyme (Liang, FT, et al., J. Clin. Microbiol., décembre 1999, vol. 37, no 12 3990-3996.) • Un antigène de 60 kDa est séropositif chez plus de 16 % des témoins en santé (Liang, FT, et al., J. Clin. Microbiol., décembre 1999, vol. 37, no 12 3990-3996.) • Souche homologue BBO323 avec des protéines de liaison de substrat périplasmique de microorganismes Gram négatif. • Les essais immuno-enzymatiques (ELISA) de sonicats de cellules entières peuvent détecter les anticorps à des taux supérieurs à 90 % dans des pays tropicaux exempts de la maladie de Lyme (Burkitt TR, et al., J Infect Dis. (1997) 175 (2): 466-469.)
  • 12. LES PROTÉINES CONTIENNENTDES RÉGIONS DE RÉACTIVITÉ CROISÉE SEMBLABLES À D’AUTRES BACTÉRIES LA FLAGELLINE DE LA PROTÉINE P41 DE B.BURGDORFERI EST UN BONEXEMPLE
  • 13. • P66 est un antigène proéminent inclus dans la plupart des tests sérologiques conventionnels de la maladie de Lyme. • Nous avons découvert une quantité importante de liaison des anticorps à 6 peptides différents dans le sérum de témoins en santé et malades. • À ce sujet, nous constatons que la bande p66 de la plupart des transferts Western est positive quelle que soit la source du sérum. P66, une leçon de réactivité croisée.
  • 14. D’AUTRES ANTIGÈNES POSSÈDENT ÉGALEMENT DES ÉPITOPES À RÉACTION CROISÉE • Des peptides ont été générés à partir de séquences d’épitopes OspC et de sérums de témoins en santé et chez lesquels la maladie de Lyme a été dépistée.
  • 15. AVANTAGES DES ÉPITOPES DE PEPTIDES • Préservation de la spécificité par la sélection d’épitopes propres à Borrelia spp., et élimination d’épitopes à « réactivité croisée » présents chez d’autres espèces bactériennes. • Conceptuellement, ceci améliore la spécificité et la sensibilité des tests sérologiques.
  • 16. C6 • Le premier peptide approuvé par la Loi sur les aliments et drogue d’après l’essai de sérodiagnostic. • Un peptide conservé provenant de la région invariable 6 de la protéine VIsE. • A donné de bons résultats comme test d’antigène seul; cependant, les résultats n’étaient pas assez bons pour remplacer le paradigme à deux étapes. • C6 ne se lie pas bien à IgM, il se lie principalement à IgG. • La région IR6 de VlsE est plus variable que ce que l’on pensait initialement, et les diagnostics basés sur les peptides sont extrêmement sensibles aux variances dans la séquence AA. • L’antigène VlsE n’est pas exprimé chez la tique (moins de 1 % des bactéries), c’est pourquoi il doit être régulé à la hausse pour produire une immunité, ce qui limite son utilité aux interventions très précoces. • Malgré les inconvénients observés, cela démontre clairement l’utilité des sérodiagnostics fondés sur les peptides.
  • 17. CARTOGRAPHIE ÉPITOPIQUE de la protéine OppA2 Signorino G, Arnaboldi PM, Petzke MM, Dattwyler RJ. Identification d’épitopes linéaires de OppA2 comme marqueurs de sérodiagnostic pour la maladie de Lyme. Clin Vaccine Immunol.2014 May;21(5):704-11. • Pour OppA2, de nombreuses séquences ont été déterminées; pour d’autres protéines, seuls un ou deux épitopes ont été déterminés par protéine. Tableau 1. Séquences de peptides contenant des épitopes immunodominants de OppA2. Nom du peptide Séquence d’acides aminés OppA (11-25) IFFLTFLCCNNKERK OppA (191-225) YGQNWTNPENMVTSGPFKLKERIPNEKIVFEKNNK OppA (276-290) SDYYSSAVNAIYFYS OppA (276-300) SDYYSSAVNAIYFYSFNTHIKPLD OppA (286-300) IYFYSFNTHIKPLD OppA (286-310) IYFYSFNTHIKPLDNVKIRKALTLA OppA (356-375) LAEAGYPNGNGFPILKLKYN OppA (381-400) KKICEFIQNQWKKNLNIDVE OppA (491-505) APIYIYGNSYLFRND
  • 18. • Chaque peptide a été testé dans un groupe de 114 cas de la maladie de Lyme au stade précoce, de 44 témoins en santé, de 30 témoins atteints de la polyarthrite rhumatoïde et de 28 tests des anticorps réaginiques positifs. • Les seuils de positivité ont été déterminés à plus de 3 ÉT par rapport à la moyenne des témoins en santé (positif) et à plus de 2 ÉT par rapport à la moyenne des témoins en santé (équivoque). ANALYSE ELISA DE OppA2
  • 19. LEÇONS TIRÉES DE L’ÉLABORATION DES TESTS SÉROLOGIQUES • La détermination de nouvelles cibles peptidiques se poursuit afin d’améliorer la spécificité et la sensibilité par rapport aux essais immuno-enzymatiques (EIA) actuels de la première étape. • Cependant, la sélection des antigènes doit être effectuée avec soin. • Aucune « approche globale » n’est efficace pour la détermination des épitopes. • Chaque épitope provenant d’antigènes différents possède des attributs différents. • OspC1 se lie mieux à IgM qu’à IgG, DbpA4-DbpB6 ne fonctionne bien qu’en tant que dipeptide, de nombreux épitopes de p66 ont une réactivité croisée, p41 possède un épitope utile.
  • 20. • La formation d’anticorps prend du temps. • Les niveaux de IgG restent élevés pendant des années après l’infection, les tests sérologiques ne peuvent distinguer une nouvelle infection d’une exposition préalable. • Les niveaux d’anticorps n’ont pas de corrélation avec la réussite du traitement. Les tests sérologiques présentent des problèmes impossibles à surmonter
  • 21. NOUVELLES APPROCHES EN MATIÈRE DE DIAGNOSTIC EN LABORATOIRE L’AVENIR? • Métabolomique • Analyse des transcriptomes • Suivi de l’activité des lymphocytes T
  • 22. RÉPONSE DES LYMPHOCYTES T • Cinétique distincte des réponses des lymphocytes T • Résolution suivante de l’infection : • La fonction effectrice des lymphocytes T s’estompe. • Les nombres de lymphocytes T activés se contractent. • La libération de cytokines peut être utilisée comme mesure indirecte de l’activation des lymphocytes T.
  • 23. TEST DE LIBÉRATION DE CYTOKINES • La plateforme technologique QuantiFERON • Sang entier • Incuber jusqu’au lendemain, prélever du plasma • Essai d’immuno-absorption enzymatique IFN-γ Sans objet Maladie de LymeMito
  • 24. ANTIGÈNES CIBLES • Les séquences pour chaque antigène ont été évaluées par rapport aux bases de données de protéines à l’aide du Basic Local Alignment Search Tool (BLAST) de NCBI. • Des bibliothèques de peptides qui se chevauchent ont été produites pour des régions avec : • moins de 50 % d’identité avec d’autres protéines et • plus de 80 % d’identité parmi Borrellia spp. • Ces données ont été générées à l’aide d’un mélange de 33 peptides issus de OspC, DbpB, p66 et FlaB. Antigènes évalués pour la réactivité des lymphocytes T : • OspC • DbpB • p66 • FlaB • CRASP2 • Bbk32 • BmpA • OppA2 • LA-7 • FlilB • Bdf2 • RecA
  • 25. CARACTÉRISTIQUES DES PATIENTS Sujets Âge médian (intervalle) Sexe (F/M) Durée médiane des symptômes (intervalle) Symptômes d’un ou plusieurs érythèmes migrantsb Erythema migrans+a (n=29) 58 (19-74) 9/20 5 j. (2-30) 23/6 céphalées (n=23) raideur de la nuque (n=15) myalgie (n=15) fièvre (n=13) fatigue (n=13) arthralgie (n=10) lymphadénopathie (n=1) aucun (n=2) a- lésion ronde de plus de 5 cm, souvent avec un dégagement central partiel b- les symptômes se sont atténués après un traitement de 10 jours avec la doxycycline • Le sang a été prélevé lors de la visite initiale (n=29), 2 mois après le traitement (n=27) et 6 mois après le traitement (n=5).
  • 26. SÉCRÉTION D’INTERFÉRON-GAMMA • Des IFNγ ont été détectés chez 3,1 % (6 sur 192) des témoins en santé et des cas d’anaplasmose. Phase aiguë Phase de convalescence (2 mois) Phase de convalescence (6 mois) Positif a 20/29 (69,0 %) IFNγ (UI/ml) 1,46 ± 2,26 4/27 (15,3 %) 1/5 (20,0 %) 0,27 ± 0,59 0,13 ± 0,19 a- >3 ÉT (0,33 UI/ml) par rapport à la moyenne d’IFN γ produits dans le sang de volontaires en santé ( n=187 ) et anaplasmose (n=5).
  • 27. COMPARAISON AVEC LA SÉROLOGIE QuantiFERON ELISA C6 ELISA Transfert Western IFNγ (UI) IgM ou IgG IgM ou IgG Phase aiguë (n=29) 69,0 % (20/29) 58,6 % (17/29) 17,2 % (5/29) • Combinés, les analyses ELISA de C6 et de QuantiFERON ont déterminé positivement 82,8 % (24/29) des patients atteints de la maladie de Lyme en phase aiguë. • L’ajout de peptides provenant d’autres antigènes peut augmenter la sensibilité de l’essai biologique.
  • 28. RÉSUMÉ • La sécrétion d’IFNγ peut être utilisée pour détecter l’infection causée par Borrelia burgdorferi. • Elle exige de multiples peptides provenant de différentes protéines. • La sécrétion d’IFNγ est réduite à la suite d’un traitement réussi aux antibiotiques. • Aucun patient ne s’est plaint de symptômes persistants à la suite du traitement à la doxycycline. • D’autres études garantiraient : • des valeurs limites définies de façon plus critique; • l’évaluation de l’inclusion d’autres antigènes; • l’évaluation de la maladie de Lyme localisée par rapport à la maladie disséminée; • l’évaluation du stade tardif de la maladie de Lyme.
  • 29. REMERCIEMENTS • NIH NIAID pour le financement • Biopeptides, Corp./NYMC • Paul M. Arnaboldi, Ph. D. • Mariya Sambir, maîtrise ès sciences • NYMC • Mary Petzke, Ph. D. • Giacomo Signore, Ph. D. • Gary Wormser, M.D. • Gundersen-Lutheran, Wisc. • Steven Callister, Ph. D. • Dean Jobe, maîtrise ès sciences 29