Lafarge a instauré un RSE très particulier pour permettre le partage de bonnes pratiques au sein de ses filiales internationales. Amener 60 000 salariés à travers le monde à partager des initiatives positives.
Lafarge avait un certain nombre d’objectifs à atteindre
L’amélioration de la performance, si des façons de faire sur un site de production donne de bons résultats, pourqupi ne pas les adapter à un autre site, détecter les experts et ça quelque soit le niveau hiérarchique, du conducteur d’engin au manager d’équipe et aux ingénieurs, identifier les standards du groupe, les pratiques à généraliser, et conserver un savoir faire.
En partant du constat que la communication top and down provoquait une érosion de l’information: des informations qui perdent en qualité et en clarté
La perte des compétences dus en partie à l’arrivée à la retraite d’une partie de son effectif (jusqu’à 9% de l’effectif global des entreprises du CEM, ciments et matériaux) vont partir à la retraite en 2016, ce qui représente plus de 1500 personnes.
Et aussi le constat qu’une information et les bons usages sont difficiles à distribuer pour une entreprise présente sur 63 pays, avec 65000 collaborateurs et parlant 30 langues.
Il fallait trouver la solution pour faire partager et déployer les bonnes Pratiques
La première solution a été le RSE
En 2002 Lotus notes : un premier partage (1000)
2004 toutes les activités présentes sur Lotus Note (6000) utilisateurs
2006 Lotus Domino (14000 utilisateurs)
2009 Jluc Abelin RSE
2011 Knowledge Plazza « Einstein » 40 000 utilisateurs
Il fallait aussi tenir compte de certains freins internes, et dépasser ces freins
Des freins techniques, et oui encore un logiciel à appréhender, avec encore un mot de passe...et ça va servir à rien
Individuels : déjà trop de choses à faire et ça leur apporte quoi au final?
Manque de confiance est-ce que l’info que je vais trouver est utile, sûre, et l’info que je vais partagée est confidentielle, n’est-ce pas risquée de la partager comme cela?
Et aussi un manque de vision globale, où le collaborateur habitué à réaliser une procédure pense que sa procédure n’a rien d’innovant, alors qu’en fait, au bout du monde, elle serait totalement révolutionnaire si elle était connue.
Et qui ne tenait pas compte de certains freins notamment la vision globale
En amont, des campagnes de communication en interne ont été diffuser par affichage, newsletters avec des petites phrases chocs.
Et au lancement, ont été mis en place des actions pour susciter l’engagement mais aussi pour former l’ensemble des collaborateurs. Au lancement, c’était 30 000 collaborateurs qu’il a fallu former, vous imaginez le budget s’il avait fallu organiser des séances de formation spécifiques sur tous les sites de producitons et de traitement.
Et bien comme pour les RS, la tactique du jeu concours a dans ce cas précis fait ses preuves. L’équipe du knowledge management a lancé une grande chasse au trésor récompensant les gagnants avec des vrais louis d’or (ca fait très chasse eu trésor, c’est mieux, que de vulgaire bons d’achat). Chauqe semaine, les collaborateurs recevaient un mail avec pour mission de retrouver une info sur la plateforme, et ils bénéficiaient d’un indice leur indiquant comment trouver cette information: objectif atteint, les collaborateurs ont appris à utiliser la plateforme collaborative et ils appréhender très rapidement ce que celle-ci pouvaient leur apporter.